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ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION DU MALI

MODULE : GOUVERNANCE
Thème V : le Mali face aux défis de la gouvernance mondiale, quels choix
stratégiques nous devons faire en mobilisant nos atouts.

Groupe V 7éme promotion (2021)

- Assa DIAKITE……………………. Inspecteur des Finances


- Housseïni AG YEHIA…………….. Conseiller des Affaires Etrangères
- Hamidou DOUMBIA…………….. Inspecteur des Services Economiques
- Daniel MOUNKORO……………... Planificateur
- Aliou OUSMANE…………………..Inspecteur des Douanes
- Ousmane LANDOURE…………….Administrateur Civil
- Nouhou KEITA……………………..Inspecteur des Impôts
- Daouda DARA…………………….. Inspecteur des Finances
- Ali Bintou DIAWARA…………… Administrateur Civil
- Issa DOUMBIA…………………….Inspecteur des Finances
- Diakalia KOULIBALY…………….Administrateur Civil
- Mamoudou SISSAO………………. Inspecteur du Trésor
- Moussa TRAORE…………………..Inspecteur des Finances
- Ousmane DAO……………………...Inspecteur des Finances
- Mamby KEITA……………………..Inspecteur des Impôts
- Moussa Issa Coulibaly……………...Administrateur Civil
- Oumar Diallo……………………….Inspecteur des douanes

Professeur : Ousmane SY

1
TRODUCTION

Le Mali, en tant que nation située au cœur de l’Afrique de l’Ouest, est confronté à une
myriade de défis complexes et interconnectés qui ont un impact direct sur sa gouvernance à
l’échelle mondiale. Ces défis incluent des enjeux politiques, économiques, sécuritaires et
environnementaux qui exigent une réflexion stratégique approfondie pour assurer un avenir
stable et prospère pour ses citoyens. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où les
acteurs nationaux sont appelés à jouer un rôle significatif sur la scène internationale, le Mali
se trouve à un carrefour crucial de son histoire.

La gouvernance mondiale, c’est-à-dire la capacité d’un État à influencer et à s’adapter aux


dynamiques internationales, est devenue un facteur essentiel pour la stabilité et le
développement de chaque nation. Face à ce contexte, le Mali est confronté à des choix
stratégiques cruciaux pour améliorer sa position dans la gouvernance mondiale, tout en
capitalisant sur ses atouts nationaux.

La gouvernance mondiale est un concept complexe et en constante évolution, marqué par des
défis et des opportunités. Elle se réfère à la manière dont les affaires mondiales sont
organisées, coordonnées et gérées à l'échelle internationale. Pour certains l’avenir de
l’architecture mondiale passe par la mise en place d’un système de gouvernance mondiale. Il
s’agit essentiellement de réguler et de limiter le pouvoir individuel des Etats pour éviter les
déséquilibres et la rupture du statu quo, l’enjeu de la gouvernance mondiale est de peser
collectivement sur le destin du monde en instaurant un système de régulation de ces
nombreuses interactions qui dépassent l’action des états. Avant l’apparition du concept de
gouvernance mondiale, on parlait que de l’interdépendance entre les Etats.

Autrement dit, la gouvernance mondiale vise généralement à résoudre des problèmes


mondiaux communs, à promouvoir la paix, la sécurité, le développement durable et la
coopération internationale.

L’étude des choix stratégiques du Mali dans la gouvernance mondiale a un intérêt théorique
en éclairant les dynamiques des relations internationales et en appliquant des concepts de
sciences politiques à un contexte spécifique.

Sur le plan pratique, elle éclaire la politique étrangère du Mali, affecte la stabilité régionale, le
développement national et la participation du pays aux enjeux mondiaux.

Pour mieux appréhender ce sujet, il est impératif de se poser la question suivante :

2
Comment le Mali peut-il relever les défis de la gouvernance mondiale en mobilisant ses atouts
nationaux, tout en surmontant les obstacles politiques, économiques et sécuritaires qui
entravent sa capacité à jouer un rôle significatif sur la scène internationale ?

La réponse à cette question nous amènera à analyser, d’abord, les défis de la gouvernance
sécuritaire mondiale(I), ensuite, les défis de la gouvernance financière mondiale (II), enfin
dans les défis de la gouvernance de développement économique et social (III).

Aujourd’hui notre monde est confronté à de nouveaux types de conflits à une multiplication
de nouveaux acteurs qui agissent de façon négative sur la sécurité internationale. Nous
assistons à une détérioration de l’environnement sécuritaire dans divers endroits de la planète.

I. LES DÉFIS DE LA GOUVERNANCE SÉCURITAIRE MONDIALE

Les deux guerres mondiales, les évènements du 11 Septembre 2001, les guerres en
Afghanistan, l’intervention américaine en Irak, le printemps arabe de 2011, l’intervention de
l’OTAN en Lybie, sans oublier la sempiternelle guerre Israélo-Palestinienne, les attaques
terroristes fréquentes et meurtrières nous révèlent que les conflits peuvent devenir meurtriers
non seulement pour les belligérants directs, mais pour le monde entier.

A. L’état des défis de la gouvernance sécuritaire mondiale

De façon général, pour l’Afrique l’un défis est lié au pouvoir décisionnel, par son absence
comme membre permanent ayant un droit de véto, au niveau du conseil de sécurité des
Nations-Unies qui apparait comme le gendarme du monde. Mais l’Afrique ne

Notre monde aujourd’hui fait face à d’énormes sur le plan sécuritaire.

 Le terrorisme international et autres criminalités transationales organisées,

La question de la définition du terrorisme fait l’objet de débats très anciens, qui ont encore été
relancés à la suite des attentats du 11 septembre 2001, commis par Al-Qaïda, et l’émergence
récente de l’Etat islamique. Ces débats dépassent le cadre purement technique, pour présenter
également de nombreux aspects politiques et idéologiques. Le terrorisme apparaît ainsi
comme une notion en perpétuel débat, cristallisant des désaccords idéologiques qui ont
empêché d’aboutir à l’élaboration d’une définition détaillée en droit international. Néanmoins,
de ces débats se sont malgré tout dégagés certains critères définitionnels, tant au plan
international que régional, mais qui persistent à donner à la notion de terrorisme des contours
flous, laissant aux Etats une grande marge d’appréciation dans son application concrète. La

3
définition du terrorisme est une question qui revient incessamment dans les travaux des
auteurs et des législations. Les deux textes répressifs du terrorisme au Mali à savoir la loi
portant répression du terrorisme et la loi relative au financement du terrorisme et les
blanchiments des capitaux ne prévoient pas de définition à l’icelle. Comme la législation
malienne, le terrorisme demeure sans définition précise dans plusieurs législations 1. Le droit
français2, burkinabé3, ivoirien4, sénégalais5, camerounais6, brésilien7, marocain8, béninois9ont
opté pour un mutisme sur la question. Face à cette attitude législative, la doctrine a tenté de
définir le terrorisme. C’est ainsi que G. CORNU le définit comme « des agissements destinés
à semer l’épouvante dans la population civile, par leur caractère meurtrier systématiquement
aveugle10 ». En réalité, les différents instruments juridiques nationaux, régionaux 11 et

1
M. M. H Magloire, « Le terrorisme au Cameroun : d’une loi confuse à l’émergence d’un droit pénal terroriste »,
Revue burkinabé de droit, n°53, 2e semestre 2017, p. 259 ; K. C. KATOUYA, Réflexion sur les instruments du
droit international pénal et européen de lutte contre le terrorisme, thèse en droit privé, soutenue le 8 octobre
2010 à l’Université de Nancy 2 sous la direction de F. FOURMENT, p. 7, n°12.
2
En France c’est la loi du 9 septembre 1986 qui est le premier corpus juridique ayant prévu l’infraction de
terrorisme en droit français. Ce texte a été inséré en 1992 dans le code pénal à l’occasion de sa réforme.
Aujourd’hui le terrorisme est situé au niveau de l’article 421-1 et s. Les différentes dispositions citent seulement
les actes de terrorisme sans définir la notion de terrorisme. La seule définition que la doctrine attribue au code
pénal est contestable, elle est axée sur les actes de terrorisme « constituent des actes de terrorisme tout acte en
relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par la
terreur et l’intimidation ».
3
L’article premier de la loi portant répression du terrorisme au Burkina définit les actes de terrorisme au lieu de
donner une définition à la notion de terrorisme. L’article premier de cette loi dispose « la présente loi définit et
réprime les actes de terrorisme au Burkina Faso ».
4
L’article 3 de la loi n°2015-493 du 7 juillet 2015 portant répression du terrorisme en Côte d’Ivoire. Pour plus
de précision sur la répression du terrorisme en droit pénal ivoirien. V. M.K.Coulibaly, op.cit., p.23.
5
279-1 du code pénal du Sénégal ne définit pas aussi le terrorisme mais décrit ses actes.
6
Loi n°2014 /28 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme. V. F. EDIMO,
L’incrimination du terrorisme en droit pénal camerounais, Juridical Tribune Volume 6, Issue 1, June 2016, p.
164.

7
La loi nº 13.260/2016, sur le terrorisme au Brésil.
8
Le code pénal reprend la définition contestable donnée par le droit français aux actes de terrorisme, selon
l’article 228- 1 du code pénal marocain « constitue des actes de terrorisme tout autre acte commis
intentionnellement dans le but de troubler gravement l’ordre public par la terreur et l’intimidation ».
9
L’article 161 du code pénal du Benin définit aussi l’acte de terrorisme au lieu de définir le terrorisme.
10
G. Cornu, Vocabulaire Juridique, Association Henri Capitant, PUF, 2007, p.918.

4
internationaux12 contre le terrorisme appréhendent l’infraction à partir de ses actes. C’est ainsi
que la loi malienne relative au terrorisme définit l’acte de terrorisme comme « tout autre acte
destiné à tuer ou à blesser grièvement un civil, ou toute autre personne qui ne participe pas
directement aux hostilités dans une situation de conflit armé. Lorsque par sa nature ou son
contexte, cet acte vise à intimider une population ou à contraindre un Gouvernement ou une
organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque ».

Aujourd’hui les groupes terroristes tels que : AL QAIDA, DAECH, BOKO HARAM,
AQMI, AL SHEBAB, JNIM… représentent des menaces graves sur la sécurité mondiale et
mettent en péril l’existence de certains états. Ces groupes radicaux doivent être combattus
sans complaisance. Aucun état seul ne peut faire face à des terroristes et la lutte doit être
transnationale. La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent doit s’inscrit dans une
logique internationale afin de mettre fin aux carnages perpétrés par ces fous de Dieu.

Les autres criminalités transnationales organisées sont : le trafic de drogue, le trafic


d’armes, la cybercriminalité, le trafic d’êtres humains et de migrants sont des facteurs
d’instabilité qui minent la stabilité des états et des individus.

 Les conflits à enjeux internationaux:

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine : la crise entre la Russie et l'Ukraine a pris un tournant
important le jeudi 24 février 2022 avec la déclaration du président russe Vladimir Poutine, de
premiers bombardements et l'entrée sur le sol ukrainien de forces armées russes à l'est, au sud
par la Crimée et au nord via la Biélorussie, allié de Moscou. Cette entrée en guerre résulte de
longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de

11
Plusieurs instruments juridiques régionaux notamment la Charte africaine pour la Prévention des Actes de
Terrorisme et les textes de la CEDEAO définissent les actes de terrorisme. Ainsi, la convention de l’Union
africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme définit les actes de terrorisme comme « Tout acte ou
menace d’acte en violation des lois pénales de l’État Partie susceptible de mettre en danger la vie, l’intégrité
physique, les libertés d’une personne ou d’un groupe de personnes, qui occasionne ou peut occasionner des
dommages aux biens privés ou publics, aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine
culturel… ».

12
La convention des Nations Unies pour la répression du financement du terrorisme signée à New York, le 9
décembre 1999, dans son article 2 définit le terrorisme comme :« tout acte destiné à tuer ou à blesser grièvement
un civil, ou toute autre personne qui ne participe pas directement aux hostilités dans une situation de conflit
armé, lorsque, par sa nature ou son contexte, cet acte vise à intimider une population ou à contraindre un
gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque. ».

5
l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un
point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.

Le 12 juillet 2021, Vladimir Poutine publie ainsi un long texte sur le site du Kremlin dans
lequel il revient sur l’histoire qui lie la Russie et l’Ukraine depuis des siècles. Dans ses écrits,
le président russe rappelle que "les Russes et les Ukrainiens ne formaient qu’un seul peuple"
au regard de l’histoire entre les deux nations. Pour lui, l’indépendance prise par le pays voisin
en 1991 "est notre grand malheur et notre grande tragédie commune". Un sentiment renforcé
avec la volonté réitérée, en août 2021, du président ukrainien Volodymyr Zelenski d’intégrer
l’Otan, et donc de s’éloigner un peu plus de la Russie. "Je ne peux pas admettre qu’on ne
propose pas un plan d’action pour l’adhésion à l’Otan à l’Ukraine. Plus on attend, plus des
pays hésitent sur cette question, et plus ça confirme l’influence de la Russie sur des Etats au
niveau économique, politique, comme sur le plan des relations personnelles", déclare-t-il à
plusieurs médias, dont Libération.

L’enlisement du conflit Israélo-Palestinienne : le conflit israélo-palestinien désigne le


conflit qui oppose Palestiniens et Israéliens au Proche-Orient. Il oppose deux mouvements
nationaux (le sionisme et le nationalisme palestinien). Le conflit inclut une forte dimension
religieuse, en raison de l’importance des territoires disputés, notamment Jérusalem, pour les
trois religions monothéistes, et du fait de la caractérisation d’Israël comme État juif, à
majorité juive et face à des Palestiniens majoritairement musulmans.

Les Nations unies ont à ce jour émis près d’une centaine de résolutions par le Conseil de
Sécurité et l’Assemblée générale, afin de résoudre le conflit. Plusieurs négociations et
conférences de paix ont également eu lieu.

B- Les stratégies et les moyens pour le Mali afin de faire face aux défis de la
gouvernance sécuritaire mondiale

1. Les stratégies et les moyens du Mali pour estomper voire vaincre le terrorisme:
 Les strategies et les moyens militaires

D’une part, la dynamique de la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa),
doit être maintenir et les politiques doivent continuer à doter l’armée d’équipements et
matériels pour lutter militairement de façon efficace et efficiente contre le terrorisme et
continuer à sécuriser le territoire national.

6
D’autre part, la récente signature de la “Charte du Liptako-Gourma”, instituant ainsi
l’Alliance des Etats du Sahel (AES) par le Burkina Faso, la République du Mali et la
République du Niger, est un atout considérable dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Cette Charte compte 17 articles. En son article 2, il est écrit que l’objectif visé par la Charte
est d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle aux parties
contractantes.

Dans l’article 4, il est dit que les parties contractantes s’engagent à lutter contre le terrorisme
sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée dans l’espace commun de
l’Alliance.

L’article 5, rappelle que les parties contractantes œuvreront en outre à la prévention, la


gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l’intégrité
du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membres de l’Alliance, en privilégiant les
voies pacifiques et diplomatiques et, en cas de nécessité, à user de la force pour faire face aux
situations de rupture de la paix et de la stabilité.

L’article 6 souligne que toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou


plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties
et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les Parties, de manière individuelle
ou collective, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité au sein
de l’espace couvert par l’Alliance.

Dans l’article 11, il est précisé que la présente Charte peut être ouverte à tout autre Etat
partageant les mêmes réalités géographiques, politiques, socio-culturelles qui accepte les
objectifs de l’Alliance.

La demande d’adhésion est acceptée à l’unanimité des Etats parties.

Le tout militaire ne saurait venir à bout du phénomène du terrorisme. Il faut impérativement y


associer d’autres stratégies et moyens de lutte.

 Les stratégies et moyens d’ordre économique et social

Le terrorisme dans le Sahel ne sera pas vaincu de sitôt, il peut être affaibli mais tant que ses
racines demeureront : pauvreté, raréfaction des ressources due aux changements climatiques,
tensions sociales et ethniques, inefficacités et brutalités étatiques, laïcité mal définie, rapports

7
conflictuels entre la religion, la société et l’Etat, démographie – éducation- chômage des
jeunes, l’impunité, (…).

De nombreux rapports indiquent pertinemment que certains parmi eux se sont engagés pour
avoir une rémunération, d’autres par peur de représailles, pour protéger leurs familles ou,
simplement, pour être considérés et avoir quelques faveurs au sein de leurs communautés. Il
convient de traiter cette réalité et engager les voies et moyens permettant de retirer ces jeunes
d’entre les griffes de marchands de morts fanatisés.

De nombreuses actions doivent être envisagées dans cette perspective. Il faut mettre à profit le
caractère intégré des communautés, convier les leaders traditionnels, religieux et les
mécanismes disponibles pour identifier et convaincre certains jeunes à abandonner la voie du
terrorisme. Le processus de paix peut être mis à profit pour les inscrire dans les dynamiques
de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR). L’initiative algérienne de la loi sur
la concorde civile peut aussi être envisagée pour amnistier certains auteurs de délits
mineurs et faire bénéficier aux auteurs de crimes de peines atténuées afin de les
soustraire de la dynamique jusqu’au-boutiste du terrorisme. Les pays sahéliens sont
constellés de réseaux, d’organisations traditionnelles, de leaders influents et de
mécanismes appropriés pour permettre de faire un travail fouillé sur la question des
jeunes embrigadés et obtenir quelques résultats appréciables sur ce segment.
L’administration, la justice, les forces de sécurité et les services de bases doivent également
jouer leur partition en agissant pour obtenir la confiance des populations.

 La solution du dialogue

Il faut toujours plusieurs choses en même temps : un processus de dialogue politique avec un
dispositif de réconciliation – pardon – justice – indemnisation, la fourniture de services aux
populations (…).

Les recommandations du Dialogue national inclusif de la fin de l’année dernière et sur une
opinion publique favorable à ces démarches car essentiellement préoccupée par la fin des
hostilités et des morts. Il est aussi vrai que l’ouverture de négociations a été régulièrement
demandée par des leaders d’opinion. Ces suggestions visent principalement Iyad Ag GHALI
et Amadou KOUFFA qui, tireraient les ficelles du terrorisme dans notre pays. En 2019, des
rencontres auraient même été organisées avec Amadou KOUFFA dans cette perspective.

 Les strategies et les moyens judicaires :

8
La justice doit jouer pleinement son rôle de prévention et de répression dans le cadre de la
lutte contre le terrorisme. Cependant, notre système répressif du terrorisme doit être amélioré
par une spéciation totale de la poursuite, l’instruction et le jugement des infractions de
terrorisme, tant au niveau du premier degré qu’au niveau du second degré. L’absence de
l’infraction d’apologie du terrorisme en droit malien est une insuffisance qu’il faut corriger.
La correctionnalisation de certains actes terrorismes s’impose pour rendre l’action judicaire
plus efficace et prompt dans la répression. L’existence d’un pôle à compétence nationale en
matière de terrorisme n’est pas de nature à faciliter l’accès à la justice en, compte tenu de
l’immensité du territoire, l’analphabétisme et les conditions économiques précaires d’une
grande partie des maliens.

2. Les autres conflits aux enjeux mondiaux:

Ces conflits sont notamment, celui qui oppose la Russie et l’Ukraine, et aussi celui Israélo-
Palestinienne. Le Mali a une diplomatie qui s’affirme de plus en plus, et qui pourrait prendre
les positionnements stratégiques dans ces conflits dans l’intérêt de notre pays. A côté des défis
de la gouvernance sécuritaire mondiale, nous avons les défis de la gouvernance financière
mondiale.

II. LES DÉFIS DE LA GOUVERNANCE FINANCIÈRE MONDIALE

La situation des défis de la gouvernance financière mondiale sera établie (A) avant de faire
cas des stratégies et les atouts du Mali pour faire face aux défis de la gouvernance financière
mondiale (B).

A. La situation des défis de la gouvernance financière mondiale:

La '''gouvernance financière mondiale''' étant comme sus-indiqué l’ensemble des processus,


règles, normes, valeurs et institutions grâce auxquels les différents acteurs (organismes
publics locaux, d’État et internationaux, entreprises, mouvements sociaux et citoyens, entre
autres) gèrent les actifs et les flux financiers dans le monde. Elle est animée par divers acteurs
dont les principaux sont les institutions financières mondiales.

Les institutions financières internationales sont des organismes qui ont pour objectif
d’apporter des aides ou des prêts aux pays connaissant des difficultés financières ou dans le
but de favoriser la croissance, le développement ou la coopération économique de leurs
membres. Parmi ces institutions, certaines ont vocation à intervenir partout dans le monde au

9
profit des pays qui demandent leur soutien. IL s’agit des organisations créées à l’issue des
accords dits de « Bretton Woods » en 1944.

La gouvernance La gouvernance financière mondiale est dirigée sur le plan institutionnel, au


plus haut sommet, par le FMI et la Banque Mondiale. A leur suite viennent les banques
centrales. Il existe aussi des groupes d’influence qui peuvent être amenés à influer en leur
faveur le cours de la gouvernance financière mondiale.

Il faut aussi souligner le rôle que joue la monnaie dans cette gouvernance financière,
notamment le dollar, considéré comme la monnaie de référence dans les échanges
commerciaux. Les deux institutions citées ci-dessus jouent un important rôle de régulation et
de prévention des crises dès le lendemain de la seconde guerre mondiale car ayant en esprit la
crise de 1929 qui fut l’une des causes du déclanchement de la guerre.

Cette gouvernance financière repose principalement sur le système Swift qui constitue,
jusque-là un mécanisme indispensable aux flux d’échanges et de transaction dans le monde du
commerce et des affaires. Cependant il est notable de constater que ce model ne fait pas que
des heureux. D’autant plus qu’il date d’une époque où le monde était à reconstruire par les
vainqueurs de la guerre. Il y a donc un réel déséquilibre des forces et des volontés. Mais au
début de ce vingt un (21éme) siècle la donne à beaucoup évoluer avec l’émergence d’autres
grands pays d’où la nécessité de procéder à une réforme profonde du système de gouvernance
existant.

Le système est confronté à des énormes défis qu’il faut rapidement résoudre. Il s’agit entre
autres du défi de la transparence, de l’équité, les prêts à taux réduit, de la lutte contre les
changements climatiques, de la lutte contre le terrorisme, la pauvreté, le chômage ; bref
faire leur mieux pour développer les pays sous-développés.

En d’autres termes, il faut une adéquation des besoins des pays intéressés par le financement
et la politique financière menée par des institutions financières mondiales.

A titre d’illustration le Président sénégalais Macky Sall s’exprimait, en substance, en ces


termes : le model de financement de la gouvernance financière mondiale ne sont pas en
adéquation avec les besoins des clients des pays. Ces règles ne tiennent pas compte des
urgences en matière d’infrastructures. Le financement des infrastructures constitue le gros du
problème en Afrique. Il y a un déficit par rapport à la disponibilité des ressources. Ce qui

10
limite l’accès à ces ressources est dû à la cherté des crédits qui sont empruntés à des taux
élevés.13

Pour beaucoup de pays, surtout au sud du Sahara, ces institutions et mécanismes


internationaux de gouvernance financière sont dépourvus de toute crédibilité. Ils sont
l’impression que la gouvernance financière mondiale est un monopole aux mains de certaines
puissances. Cette impression s’est renforcée dans les dernières décennies du vingtième siècle
avec les programmes d’ajustement structurels.

En conséquence il urge que le système s’adapte à la réalité du moment et de faire face aux
différents enjeux mondiaux. En tout état de cause, de gré ou de force, il s’adaptera dans la
mesure où on assiste à l’émergence des institutions et mécanismes susceptibles de fortement
concurrencer le modèle existant. Il s’agit, bien entendu, des BRICS 14 structurés autour du
Brésil, de la Russie, de l’Inde, de l’Afrique du sud et de la chine. En 2024 les BRICS
intégreront six (6) nouveaux membres.15

B. Les stratégies et les atouts du Mali pour faire face aux défis de la gouvernance
financière mondiale :

Le Mali possède des atouts et des potentialités dans divers domaines lui permettant de faire
face aux défis de la gouvernance financière mondiale. Malgré les problèmes que connaît
l'économie nationale, le Mali doit mettre en place des politiques et des stratégies au niveau
national permettant d'avoir et de mériter la confiance des institutions financières
internationales. Cela contribuera à renforcer sa capacité de mobilisation de fonds sur les
marchés sous régionaux et internationaux.

Pour relever les défis, de manière générale, le Mali doit mettre en place des politiques et des
stratégies au niveau national permettant d'avoir et de mériter la confiance des institutions
financières internationales. Cela contribuera à renforcer sa capacité de mobilisation de fonds
sur les marchés financiers régionaux et internationaux.
De façon spécifique, le Mali doit renforcer la qualité et la transparence dans la gestion des
finances publique en vue d’améliorer sa marge de manœuvre dans la conduite de ses
politiques publiques. La poursuite de la mise en œuvre du budget programme et de la prise en
charge de ses insuffisances constitue un atout.

13
Disait en substance Macky sall lors du Forum de paris sur un nouveau pacte de financier mondial en juin 2023
14
BRICS, tout juste 2011 avec la formule actuelle.
15
Egypte, Ethiopie, Iran, Argentine, Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

11
Etant donné que le Mali appartient à l’UEMOA, il est important que les Autorités monétaires
de l’Union renforcent la supervision du système bancaire en vue de maintenir sa solidité et
prévenir des crises bancaires. Aussi, des reformes doivent être engagées pour favoriser le
financement de l’économie par le système bancaire.

Le développement du marché financier régional de l’UEMOA qui constitue de nos jours une
source incontournable de financement des Etats de l’Union est un impératif pour faire face
aux défis de la gouvernance mondiale.

Sur le plan international dans un contexte multilatéral, chaque Etat agit en fonction de ces
intérêts. C’est pourquoi des réflexions doivent être menées au sujet des BRICS si toutefois
cette organisation embryonnaire est fiable, viable, durable et profitable pour notre pays.

L’intérêt du multilatéralisme est possibilité de diversifier les partenaires dans l’intérêt du


pays. Le Mali est déjà dans logique mais il doit faire énormément attention car comme on le
toujours’’ les pays n’ont pas d’ami’’. Maintenant analysons les défis de la gouvernance du
développement économique, social et culturel.

III. LES DEFIS DE LA GOUVERNANCE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE,


SOCIAL ET CULTUREL

Dans cette partie nous allons évoquer d’une part (A) le contenu des défis liés à la gouvernance
du développement économique et social avant de mettre le curseur (B) sur les stratégies et les
atouts du Mali pour faire face aux défis gouvernance du développement économique, social et
culturel.

A- Le Mali à l’épreuve des défis liés à la gouvernance du développement


économique, social et culturel :

L’Afrique berceau de l’humanité, reflète aujourd’hui l’image d’un continent martyre, mal
gouverné, sous-développé, une terre recluse, coincée entre le moyen Age et la nouvelle
société industrialisée.

A l’échelle d’une société mondialisée et ouverte, l’Afrique en générale et le Mali en


particulier est confronté à des nombreux défis liés à la gouvernance du développement
économique, social et culturel.

1. Sur le plan économique les défis auxquels le Mali fait face sont entre autres :

12
 Le manque de capitaux pour exploiter les ressources naturelles. L’Afrique est
un continent qui regorge 30% des réserves minérales mondiales, 40% des réserves
d’or, 33% des réserves de diamants, 80% des réserves de coltan(téléphones), 60%
des réserves de cobalt(batteries), et 55% des réserves en uranium mais dépourvu
de capitaux essentiels pour assurer leurs exploitations. Le sous-sol africain
notamment celui du Mali est exploité par les grandes multinationales occidentales.
 L’industrialisation des produits locaux agricoles et miniers. Les produits
africains notamment ceux du Mali sont écoulés sur le marché mondial à l’état brut,
ce qui constitue un manque à gagner considérable. Selon l’OMC le continent
africain représente 3% du commerce mondial.
 Dans le cadre de la gouvernance mondiale, la corruption est considérée comme
l’un des facteurs qui érode l’économie et le développement d’une nation. Le Mali
souffre du phénomène de la corruption à grande échelle au niveau de
l’Administration Publique et les services sociaux de base. Il s’agit par exemple : la
violation des règles dans la passation de marché public, le népotisme et le
favoritisme dans le recrutement au compte de la fonction publique, le
détournement de deniers publics…Selon le transparency international, le Mali
occupe 137é place en 2022 sur 180 pays en matière de la corruption.
 La promotion de l’entreprenariat pour booster l’économie et lutte contre le
chômage, reste un défi à relever.
2. Sur le plan social, il existe également plusieurs défis dont certains sont les
suivants :
 La lutte contre de la pauvreté est l’un des défis majeurs auquel le Mali fait face.
Il est classé parmi les pays les plus pauvres et très endettés. Conformément au
rapport de la Banque mondiale en 2020, plus de 40% de la population malienne
vivent sous le seuil de la pauvreté.
 L’autosuffisance alimentaire est aussi un défi récurrent auquel l’Etat malien est
confronté. Le risque d’insécurité alimentaire plane sur les populations du sahel
notamment le Mali. Ces terres sont placées en alerte maximale de la part de la
communauté internationale depuis Mai 2023. Le Mali, pays à vocation agro-
sylvo-pastorale, disposant d’immense terre agricole souffre d’insécurité
alimentaire.

13
 Parlant les défis sociaux du Mali, il y a l’éducation qui occupe une place
importante. Ces 30 dernières années, le système éducatif malien est confronté à
des crises multidimensionnelles notamment : les grèves intempestives des
enseignants ou des élèves ; le manque d’infrastructures scolaires ; le manque de
niveau des élèves ; l’inadéquation entre la formation et le marché d’emploi(…).
3. Sur le plan culturel, il y a aussi des défis à relever:
 La culture est le socle dur d’une nation qui transcende des siècles. Elle est un
moyen d’identification d’un peuple. Le Mali est un pays de diversité culturelle
qui tire sa source dans les grands empires (l’empire du Ghana, l’empire du Mali,
l’empire du songoi). Malheureusement, ces cultures africaines en générale et
celle du Mali en particulier souffrent des conséquences de la rencontre des
civilisations. Le phénomène de colonisation a fortement impacter les cultures
africaines.

Pour relever ces défis énumérés ci-dessus et gagner sa place dans le concert des nations, il est
indispensable que le Mali opte pour des stratégies et des moyens appropriés.

B- Les stratégies et les atouts du Mali pour faire face aux défis de la
gouvernance du développement économique, social et culturel :

Dans les perspectives de relever les défis de la gouvernance du développement économique,


sociale et culturelle auxquels le Mali est confronté, il doit adopter les stratégies et les moyens
basés sur les atouts disponibles.

Tout d’abord sur le plan économique notamment dans le domaine de l’agriculture :

Pour relever les défis de l’autosuffisance alimentaire, le Mali, un pays à vocation agro-sylvo-
pastorale avec d’énormes potentialités des terres agricoles et de l’eau, doit mettre en œuvre
adopter les stratégies et les moyens suivants :

 Le gouvernement malien avec ses partenaires intervenants dans les domaines de


l’agriculture et de la sécurité alimentaire doivent accompagner et renforcer les
capacités des producteurs. En faisant l’agriculture un secteur prioritaire, en
investissant une partie importante du budget dans l’agriculture, en aménageant des
terres agricoles pour augmenter la productivité et le rendement agricole. Il peut
également :

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 Diversifier la production de céréales sèches ou pluviales, des fruits et des légumes et
autres produits horticoles ;
 Moderniser les exploitations agricoles familiales et faire du paysan, de l’éleveur et du
pécheur maliens de vrais entrepreneurs,
 Améliorer le fonctionnement des marchés, en assurant un bon accès à l’information
sur le marché et la coordination entre producteurs, transformateurs et négociants au
moyen d’une bonne gestion de chaine logistique.
 Améliorer le cadre institutionnel et les mécanismes d’incitation du secteur privé à tous
les niveaux de la chaine de production, de la transformation et de la
commercialisation ;
 Développer la recherche agricole, la mécanisation de l’agriculture et les nouvelles
technologies.

Pour assouvir le manque de capitaux et permettre à l’Etat de profiter de ses ressources


minières de façon suffisante, l’Etat malien doit intervenir dans ce domaine en mettant l’accent
sur la création des sociétés nationales d’exploitation minières d’une part et la renégociation
des contrats antérieurs conclus avec les compagnies minières étrangères d’autre part. Ensuite,
l’Etat doit tout mettre en œuvre pour assurer la première transformation au Mali.

Pour ce qui concerne les défis de l’industrialisation, les moyens et les stratégies s’articulent
autour de :

 La mise en œuvre du plan d’action de la politique de développement industriel,


 La mise en œuvre du programme de restructuration et de mise en niveau des
entreprises industrielles ;
 La mise en œuvre de la stratégie nationale pour le développement de
l’agroalimentaire ;
 La mise en place et l’opérationnalisation du fonds de restructuration et de mise en
niveau des entreprises ;
 L’aménagement des zones industrielles ;
 Pour les produits locaux comme le coton, l’or, le cheptel, le gouvernement doit
prendre toutes les dispositions pour accompagner les investisseurs nationaux afin que
leurs premières transformations soient assurées avant l’exportation.

Afin de promouvoir l’entreprenariat pour lutter contre le chômage et la pauvreté, les


stratégies et les moyens suivants peuvent être consultés :

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 L’opérationnalisation de la loi d’orientation du secteur privé ;
 Le renforcement des structures qui interviennent dans la promotion de l’entreprenariat
telles que : l’ANPE, l’APEJ ;
 L’Opérationnalisation de la Société Mixte d’Investissement en Capital Risque et du
Fonds de Garantie du Secteur Privé ;
 L’instauration d’un environnement des affaires plus propice au développement des
activités économiques, sociales et culturelles plus particulièrement dans les filières
prioritaires ;
 La valorisation de la production nationale par l’orientation de la consommation
intérieure vers cette production.

Pour ce qui concerne la corruption l’Etat doit :

 Renforcer les structures chargées de la lutte contre de la corruption et de la


délinquance financière dans les services publics;
 Exiger la gestion basée sur les résultats et non sur les moyens ;
 Promouvoir la transparence dans la gestion du service public,
 Récompenser les mérites et sanctionner les fautes;
 Renforcer le système de contrôle dans les services publics;
 Développer le partenariat public privé

Pour relever les défis dans le domaine de l’éducation le Mali doit :

 Faire l’éducation l’un des domaines régaliens de l’Etat;


 Promouvoir la formation technique et professionnelle ;
 Orienter les programmes de formation vers les potentialités du pays;
 Mettre le personnel enseignant dans les meilleures conditions de vie et de travail;

Dans domaine de la culture, pour endiguer ces défis, le Mali doit mettre en œuvre les
stratégies suivantes :

 Développer les pratiques culturelles comme : cousinage à plaisanterie ( sinankouya),


la cohabitation(siguignogogna), la fraternité(balemaya) pour le brassage, le vivre
ensemble, la paix et la cohésion sociale ;
 Valoriser les patrimoines culturels, les terroirs et les coutumes favorables à nos cadres
de vie actuelle.

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Conclusion

La gouvernance mondiale est une réalité et elle embrasse tous les domaines de la gouvernance
au niveau interne. Comme nous l’avons démontré dans les développements en sus, le Mali
peut judicieusement adopter les stratégies et les atouts misent en exergue.

Pour pallier ces différentes crises qui annihile la bonne gouvernance, les autorités du Mali en
collaboration avec les forces vives de la nation et les partenaires ont entamé des reformes
colossaux dans les secteurs susmentionnés qui semble être de nos jours des atouts pour la
gouvernance.

Bibliographie :

- Le Forum pour une nouvelle Gouvernance Mondiale,le Centre for the study of global de
la London School of Economics, le Global Governance Project ;et le projet Construire la
démocratie globale;
- Javier Pérez de Cuéllar and all, our Creative Diversity,1996 Unesco/Oxford/IBH
Publising Paris;
- Andrée Michel est une sociologue et militante féministe française auteure
de: Surarmement,pouvoirs,démocratie apparu en 1999 aux éditions L’ Harmattan;
- Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP 2012-2017);
- Cadre stratégie pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-
2023);
- Rapport du département de l’information des Nations Unies, Afrique Renouveau, Aout
2014.
- P. Guillaumont et S. Guillaumont Jeannenez, les PMA et la gouvernance économique
mondiale, janvier 2002;
- P. Allard, les six défis de la réforme de la gouvernance économique mondiale, mai 2010.

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