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TOXINES ANIMALES
(Animaux Terrestres)
2023/2024
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Définition :
Venin :➔Mélange de toxine biologique que sécrètent certaines espèces de glandes dites
vénénifiques ou vénénipares chez quelques animaux.
➔Dans un réservoir particulier.
➔Il introduit dans le sang d'un autre animal, au moyen d'une morsure ou d'une piqûre, le tue plus
ou moins promptement ou du moins le rend malade.
Envenimation : C’est l'absorption d'une substance venimeuse dans l'organisme par inoculation. On
distingue deux types d'inoculations :par appareil inoculant:/ par contact
Composition complexe
•Composition pouvant varier selon les espèces, mais aussi l’état de santé, l’âge, le sexe, les
périodes de l’année.
PROTEINES AUTRES
Protéines enzymatiques : Protéases,Hyaluronidases, nucléosides
Estérases, Phospholipases … métaux (calcium, zinc,
Prot. non enz. :neurotoxines, myotoxines, aluminium...), de petits peptides,
bradykinines. d'acides aminés
Venimeux : dérivé de venin caractérise les animaux qui peuvent volontairement inoculer un venin.
Vénéneux : du latin venenosus, « qui empoisonne », lui-même dérivé de venenum, « poison ».
Ça s’applique à ce qui contient du poison sans pouvoir l’inoculer.
Animal venimeux :
• L’appareil venimeux:
– un dispositif complexe .
– Associe une glande spécialisée synthétisant une sécrétion toxique, le venin.
– Le crochet venimeux, capable d’injecter le venin dans l’organisme de la proie ou de
l’agresseur.
LES SCORPIONS :
• Les Scorpions (après les Limules) ➔les plus grands des Arachnides.
• Des représentants typiques de la faune des déserts ou des semi-déserts chauds.
• Le scorpion est considéré comme le plus vieil animal au monde (500 millions d’années).
Morphologie
Le corps d'un scorpion est divisé en 3 parties :
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➔Céphalothorax (Prosoma).
➔Mésosoma.
➔Métasoma : ou queue , divisé en 5 segments , le dernier portant l’anus et le telson qui est la
vésicule à venin terminée par un aiguillon.
Comportement
➔Un naturel craintif.
➔Ils ne sont actifs que pendant la belle saison.
➔Leur vie est considérablement ralentie pendant l'hiver. Du fait qu'ils sont photophobes.
➔Leurs piqûres sont essentiellement nocturnes.
Envenimation scorpionique: Plus de 1500
• Arthropode →Arachnides→chactoide espèces
→buthoide→buthidés (Potentiellement dangreuses )
EN ALGERIE : 18 familles
ANDROCTONUS AUSTRALIS BUTHUS OCCITANUS
• Le plus dangereux. • Peut-être dangereux.
• Espèce de grande taille, pouvant • Taille moyenne de 4 à 7 cm
atteindre jusqu'à 10 cm. • Teinte claire, jaune uniforme de la
• Teinte brune avec des parties du corps tête à la queue.
(dos – pinces) souvent noires. • La queue est grêle.
• Queue épaisse jusqu’au 4ème anneau • Possède 13 toxines identifiées à ce J.
• Possède 6 toxines redoutables.
A. Toxines et mode d'action
• Plus de 100 toxines → isolées.
• Un grand polymorphisme biochimique et antigénique →empêchant l’élaboration d’anticorps
(sérums anti scorpioniques).
• Les composants actifs des venins de scorpions→ neurotoxines peptidiques qui assurent
l'essentiel de la toxicité du venin.
• 04 grandes familles de toxines ont été décrites, spécifiques des :
Canaux Na+ Canaux K +
Canaux Ca++ Plus récemment canaux Cl-
- Les composants actifs des venins de scorpions = neurotoxines peptidiques (l'essentiel de la
toxicité).
- Ces neurotoxines agissent sur les canaux sodium des cellules excitables (système
neuromusculaire).
- Les venins de scorpions contiennent des enzymes, mais les venins des Buthidae sont pauvres
en enzymes, ce qui expliquerait la discrétion ou l'absence de réactions locales à la piqûre.
Le venin du scorpion contient une diversité de neurotoxine composé de deux populations
principales :
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2. Les toxines à courte chaîne affectent les :
canaux potassium canaux chlorés canaux calcium
Bloque les canaux K+ chlorotoxine qui bloque Bloque les canaux Ca++
activés=>blocage de la un canal chlorure voltage- intra cellulaire =ryanodine
repolarisation b,(charybdotoxine) activé
Toxicocinétique :
✓ Le venin injecté par voie intramusculaire se résorbe rapidement.
✓ la biodisponibilité>90 %
✓ La ½vie de distribution est faible.
✓ Les toxines disparaissent rapidement du milieu sanguin pour se concentrer dans différents
organes (poumons, cœur, reins, foie)
✓ Le rapport concentration tissulaire/concentration sérique est beaucoup plus élevée chez les
jeunes rats.
✓ Cette affinité tissulaire beaucoup plus importante chez les jeunes est expliquée
essentiellement par :
➔ Le rapport dose/poids qui est plus élevé chez les jeunes rats.
➔Une densité en canaux de Na+ voltage dépendant plus importante chez les jeunes qui représentent
le site d’action des toxines alpha.
➔L’ensemble de ces différences explique en partie que le tableau clinique est généralement plus
grave dans la population pédiatrique.
✓ L’élimination essentiellement rénale (45%): T1/2= 2H
Symptomatologie :
Grade I ou piqûre simple Grade II envenimation Grade III : les signes de détresse
sans envenimation vitale (3% environ)
Traitement :
CLASSE I: Piqûre bégnine CLASSE II: Envenimement CLASSE III: Envenimement
modéré sévère
LES SERPENTS
Reptiles→Ophidiens →COLUBRIDAE
→VIPERIDAE
→ELAPIDAE
L’Appareil venimeux :
1. glandes venimeuses produisant le venin 2. système d’injection (dents en crochets)
Classification des serpents :
• En fonction de la disposition des dents maxillaires qui varient selon les trois familles de
serpents venimeux : colubridae, elapidae, viperidae.
• Aglyphe :Dépourvus de crochets .
• Opistoglyphe :crochets venimeux arrières colubridae.
• Protéroglyphe :crochets venimeux antérieurs et fixes élapidae .
• Solénoglyphe :crochets venimeux antérieurs et mobiles vipérida.
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Toxines postsynaptiques (toxines-α) Toxines présynaptiques paralysantes (toxines-β) Fasciculines
➔Effet curare-like ➔chez les élapidés et vipéridé ➔Elles inhibent l’ACHestérase.
➔Elles sont isolées chez les élapidés ➔les toxines-β provoquent une paralysie musculaire par
➔Elles présentent une plus grande affinité arrêt de la transmission de l’influx nerveux. ➔de la [c] en ACH ds la fente
pour les récepteurs nicotiniques de l’ACH ➔empêchent la libération de l‘ACH au niveau de la synaptique.
situés au niveau des plaques neuromotrices plaque neuro-motrice ➔une dépolarisation itérative de
périphériques ➔la mort survient par paralysie des muscles respiratoires. la membrane postsynaptique.
➔L’influx nerveux est alors bloqué, ce qui se ➔La β -bungarotoxine agit sur un canal potassium voltage- ➔celle-ci se traduit par des
traduit par une paralysie musculaire flasque, dépendant tandis que la crotoxine se lie à une protéine contractions musculaires fortes,
identique à celle que l’on observe lors d’une membranaire non encore identifiée. une fasciculation musculaire,
curarisation. La forte liaison entre la ➔Bien que n’intervenant pas sur les mêmes récepteurs que d’où le nom de ces neurotoxines.
neurotoxine et son récepteur explique la les toxines-α, les toxines-β entraînent des trbl
persistance de la paralysie et la difficulté que neurophysiologiques= au niveau de la terminaison des nerfs
l’on rencontre habituellement à déplacer la moteurs.
neurotoxine du récepteur.
• La clinique :
TRAITEMENT :
Traitement symptomatique Traitement spécifique
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Aranéisme nécrosant :
Les loxosceles : LE LOXOSCELISME
Physiopathologie de l’enve Symptomatologie
LES INSECTES:
. Hyménoptères :
* 91 familles et 198 espèces (abeilles, bourdons, guêpes, frelons et fourmis).
*L’ordre des hyménoptères englobe le sous ordre des aculéates (porte-aiguillon), qui comprend les
familles des apidés (Apidae), des vespidés (Vespidae) et celle des formicidés (Formicidae).
Composition des venins d’hyménoptères :
*La quantité de venin introduite dans la peau par une piqûre d’insecte n’est pas la même pour tous
les hyménoptères. Les abeilles injectent de 50 à > 100 µg de venin par piqûre et les guêpes de 2 à 7
µg.
*Tous les venins d’hyménoptères contiennent des substances de BPM, comme des amines biogènes,
des phospholipides, des peptides (mellitine, apamine) et des kinines, dont l’effet toxique s’exerce à
l’endroit de la piqûre.
*La piqure de frelon est particulièrement douloureuse en raison des kinines contenues dans son
venin.
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Les envenimations par hyménoptères entraînent deux types d’accidents :
- choc allergique immédiat : choc anaphylactique indépendant de la dose de venin, une seule
piqûre peut entraîner un choc anaphylactique.
a) L’abeille :
Le plus important représentant de la famille des apidés est l’abeille domestique (Apis mellifera,),
dont une seule piqûre peut déclencher une réaction allergique.
Composition des venins d’abeilles :
b) Lépidoptères :
Le terme « lépidopterisme », rassemble l’ensemble des effets pathogènes lies au contact des
papillons et des chenilles.
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La chenille processionnaire du pin La chenille processionnaire du chêne
Contamination Symptomatologie Contamination Symptomatologie
Chez l'homme et les animaux, elle ▪ L'atteinte cutanée : En fin juin à mi-juillet, au Atteintes cutanées, oculaires et
provoque, grâce à des poils urticants, Les parties du corps les plus touchées moment où les chenilles au respiratoires ont été décrites.
des R d'urtication dont l'intensité est sont les parties découvertes, poignets, dernier stade larvaire sont les Elles sont souvent plus
variable. avant-bras, mains, visage, cou. plus urticantes. intenses que celles induites par
Elle se fait habituellement en forêt La contamination directe →éruption les chenilles processionnaires
par contact direct avec les chenilles en traînée érythémateuse, urticarienne du pin, pouvant aller même
ou le nid, par des objets souillés de ou vésiculeuse. jusqu'à un choc vasoplegique.
poils de chenille, dont le sol, surtout La contamination indirecte, favorisée
de mars à avril. par la sudation entraine, 2 à 12 h
après, un prurit violent. Le papillon cendre
▪ Les atteintes oculaires :
Les accidents précoces débutent par Contamination Symptomatologie
une sensation de brûlure, vive, Seules les femelles sont ▪ L'atteinte cutanée
unilatérale, qui augmente rapidement. urticantes, en bombardant les La dermite survient 15 à 30
On note une hyperémie et un œdème populations de leurs fléchettes minutes après le contact avec
de la conjonctive et des paupières. ou poils urticants, provoquant les poils sur les zones
▪ Les atteintes respiratoires une dermatose connue sous le découvertes. L'éruption débute
elle se manifeste par une petite gêne nom de papillonite. par un prurit violent avec
respiratoire, voire par une crise recrudescence nocturne,
d'asthme authentique. Les souvent à l'origine d'insomnies.
inflammations aigues des voies La lésion élémentaire est une
respiratoires supérieures ont été papule du volume d'une grosse
décrites à la suite d'inhalation de ces tête d'épingle, de couleur
poils, provoquant enrouement, ivoire, arrondie en relief, sertie
dyspnée, voire œdème laryngé et d'un halo érythémateux.
réactions anaphylactiques
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LES AMPHIBIENS :
Les amphibiens (Amphibia) : anciennement « batraciens », forment
une classe de vertébrés tétrapodes.
La classe des amphibiens qui existent actuellement est partagée en trois grands super-ordre :
– les anoures (a : « sans » ; uros : « queue »), dépourvus de queue, comprenant ce que l’on appelle
communément les grenouilles, crapauds et rainettes.
– les urodèles (uros : « queue » ; dêlos : « visible »), avec les tritons et salamandres.
– les gymnophiones (gymnos : « nu » ; ophio : « serpent »), anciennement appelés apodes (a: «
sans » ; podos : « pattes »), sont des espèces vermiformes et dépourvues de pattes qui vivent
généralement sous terre et, plus rarement, dans le milieu aquatique.
Toxicité
*Elle est due au venin, produit par des glandes granuleuses présentes dans le derme les plus
importantes et les plus chargées en venin, les glandes parotoïdes. Elles représentent un mécanisme
de défense passif de l’animal (il ne l’inocule pas volontairement).
*Lorsque le corps subit une pression excessive (chien qui mord le crapaud par exemple), les glandes
libèrent le venin sous l’action de muscles situés autour.
*Le venin comporte un cocktail de molécules toxiques ; des dérivés stéroïdiques à effets cardiaques
(bradycardie, fibrillation arrêt cardiaque) avec des bufadiénolides, des bufotoxines et la bufagine,
des alcaloïdes à effet vasoconstricteur (contractent les vaisseaux sanguins), des catécholamines
(adrénaline, noradrénaline) et des molécules à effet hallucinogène.
*Les crapauds, dont l’espèce européenne Bufo bufo, sécrètent des toxines stéroïdes d’action
digitalique like.
*Des irritations muqueuses et cutanées peuvent aussi être observées en Europe après contact avec
des salamandres.
Traitement :
Le traitement de ces intoxications potentiellement graves est basé sur l’emploi d’atropine, voire
d’anticorps antidigitaliques ou de sonde d’entraînement électrosystolique (il n’existe pas de
protocole validé et de posologie clairement établie pour utiliser les anticorps antidigitaliques dans
cette indication).
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