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CHAPITRE 7 : L’ESPRIT SCIENTIFIQUE.

INTRODUCTION
Dans ses diverses tentatives pour expliquer et comprendre le monde, l’homme a
adopté des attitudes multiples et diverstives. C’est dans cette perspective que
sont nés un genre de comportement et une forme d’approche qu’on appelle :
l’attitude scientifique. A la différence des autres formes de connaissances,
l’esprit scientifique se distingue surtout par sa méthode. Mais qu’est-ce qu’au
juste la science ? Avant l’apparition de l’esprit scientifique, quelle était la
première forme de connaissance ? Et qu’est-ce qui caractérisait cette forme de
connaissance ?

I- LA SCIENCE
La science se présente comme une connaissance objective visant à découvrir les
lois de la nature et cherchant à atteindre une vérité qui puisse être
universellement admise. Elle ne fonde pas seulement sur l’observation sensible,
mais elle est rigoureuse dans sa démarche. On peut dire qu’elle satisfait cette
remarque de Platon qui demande de dépasser le monde sensible pur saisir des
réel dans son intelligibilité. Car le sensible est source d’erreur, elle ne permet
pas la vraie connaissance. Cependant, l’homme n’est apparu qu’avec l’esprit
scientifique, il avait d’autres formes de connaissance.
II- L’ESPRIT PRESCIENTIFIQUE
La pensée non-scientifique appréhende directement les choses par les sens.
Autrement dit, les organes de sens en tant que moyen d’information sont
aussi les moyens de connaissance de l’esprit préscientifique. Ils saisissent
directement l’univers sans aucunes médiations discursives, c’est une
connaissance empirique. Pour l’esprit préscientifique, le réel c’est ce qui
s’impose à la perception immédiate. De cette manière, la nature et les
phénomènes naturels sont interprétés sous des formes anthropomorphiques,
car on leur prête des sentiments humains. C’est dans le même sillage
qu’Aristote affirme que : « Les corps legés ont leur demeure d’en haut et les
corps lourds ont leur demeure d’en bas ». Car dans ce propos, Aristote
attribut au corps de différents demeures qu’il appelle : le lieu naturel. On peut
aussi dire que la connaissance préscientifique n’est que l’interprétation des
sensations et la conséquence. C’est contre ce type de connaissance que Platon
s’insurge quand il qualifie le monde sensible comme une source d’erreur, qui
peut tromper. Il constitue en ce que Gaston Bachelard appelle « l’obstacle
épistémologique », c’est-à-dire un handicap au progrès de l’esprit
scientifique.
III- L’ESPRIT SCIENTIFIQUE
La pensée scientifique est le résultat d’une mutation de l’esprit humain par-
rapport à la pensée préscientifique. Loin d’être une spontanéité (caractère de
ce qui est sans changement, sans une cause apparente), qu’il est le produit
tardif de l’histoire, c’est en se détachant de la perception immédiate que
l’esprit humain a opté pour la méthode scientifique. Comme le fait remarquer
Gaston Bachelard que l’esprit scientifique est le produit d’une réforme de
l’esprit humain. Il transcende la simple perception sensible pour appréhender
le réel d’une autre manière. Ce qui caractérise l’esprit scientifique, c’est la
vérifiabilité de ses résultats. La méthode scientifique évolue par trois étapes :
l’observation, l’hypothèse et la vérification.

CONCLUSION
Le passage de l’esprit préscientifique à l’esprit scientifique est une longue
aventure, une aventure coûteuse. C’est une histoire d’une révolution de
l’homme contre lui-même, révolution contre la nature même, parfois aussi
une révolution de l’homme contre la société. Il a fallu que l’homme se
dessaisisse de de cette première connaissance, qu’il transcende des pensées et
des connaissances ancrées en lui, qu’il procède en quelque sorte à un meurtre
et sous une autre forme. Prendre distance par-rapport à la nature, l’interroger
systématiquement, ne pas la saisir de manière intuitive, mais discursive.
Cette attitude scientifique a impliqué et implique encore une véritable table-
rase, c’est ce que Spinoza de Baruch appelle dans son Ethique : la tabula-rasa
c’est-à-dire un nettoyage systématique. Cette révolution scientifique est
rendu possible grâce à une combinaison à savoir la connaissance et la
pratique qui sont : la science et la technique. Mais qu’est-ce que la science ?
Qu’est-ce que la technique ? Quel type de rapport y a-t-il entre la science et
la technique ? Entre la science et la technique qui est née avant qui ? Qui est
la mère de qui ? Alors, s’il n’y a pas un rapport de natalité ou de maternité,
faut-il considérer la science et la technique comme deux sœurs jumelles ?
A-LA SCIENCE ET LA TECHNIQUE.
1-LA SCIENCE.
Du point de vue de l’histoire, elle est née de la curiosité de l’homme qui veut
et cherche à savoir. Elle est la recherche de la connaissance objective au
détriment de l’illusion quotidienne. Ce que le savant cherche ce qui n’est pas
l’utile immédiate, mais le savoir pour le savoir, la connaissance pour la
connaissance. La pratique et l’utilité immédiate ne sont que trois accessoires
pour le savant. La science cherche à connaître les lois des phénomènes.
2-LA TECHNIQUE.
La technique est née de la volonté et de l’esprit de l’homme qui veut
s’adapter à son milieu qui cherche à transformer et à le dominer. Elle est une
tactique de la vie dans son but, la technique est le prolongement des organes
humains. Elle se répond au besoin matériel de l’homme. Même si
aujourd’hui la science constitue la base de la technique, il faut reconnaître
que trop loin dans l’histoire la technique a précédé la science. Produit de
l’histoire, la technique est-ce que les marxistes appellent « l’infrastructure
qui commande toutes les superstructures culturelles de la société dominée au
moment de l’histoire considérée ».
3-LE RAPPORT ENTRE LA SCIENCE ET LA TECHNIQUE.
Alors que la technique cherche à satisfaire les besoins matériels, la science
quant à elle cherche à appliquer ce qui est. Toutefois, la technique se présente
comme la mise en application des théories scientifiques, car si la technique se
veut une manière de dominer la nature, il faut cependant bien connaître la
nature pour la soumettre. La technique veut transformer la nature et la
soumettre aux exigences de la volonté humaine. Cette soumission ne peut
être possible que grâce à un pouvoir, lequel pouvoir ne peut s’acquérir que
par un savoir et ce savoir, c’est la science.
La science définit la relation de cause à effet et la technique s’occupe de la
relation de moyen à fin. Or, ces deux relations se tiennent. Logiquement, la
science devait précéder la technique, mais historiquement c’est la technique
qui précède de la science, car la connaissance est un luxe et l’action est un
besoin. C’est pourquoi, on dit souvent que l’homo habilis (homo-faber)
précède l’homo-sapiens.
Néanmoins, il faut reconnaître que la technique avant la science, est une
pratique intuitive et routine qui s’est heurtée à des nombreux obstacles, et
c’est de ces obstacles que naquit la science, la science comme la recherche
des causes, des échecs de la technique.
Actuellement, la science et la technique entretiennent une dialectique
inlassable, un renvoi sans cesse, une interdépendance mutuelle. La science
contribue au développement de la technique, en ce que la technique est la
matérialisation des théories scientifiques. En retour, la technique est très
indispensable pour la science, en cela que c’est d’elle que dépend la
vérification des hypothèses scientifiques. C’est pourquoi, on parle de la
technologie qui est le mariage de la science et de la technique.
En définitive, la science s’identifie à la technique en ce qu’elle cherche
beaucoup plus à prévoir et à mesurer les résultats qu’à connaître l’essence (la
nature) ou l’intérieur des choses. D’ailleurs, c’est cette combinaison de la
science et de la technique qui a permis la mise en place d’une nouvelle
méthode qu’on appelle la théorie et l’expérience ou encore la méthode
expérimentale.
B-LA METHODE EXPERIMENTALE OU THEORIE ET EXPERIENCE.
Certaines sciences telles que les mathématiques proviennent purement de
l’esprit. Elles possèdent des définitions axiomatiques qui permettent de
déduire des conséquences. C’est pour cela qu’on dit qu’elles sont :
hypothético-déductives. Cependant, les sciences dites de la nature procède
autrement. En tant qu’effort pour explorer la nature et comprendre le monde
réel, car, elles portent sur les faits. Est-ce dire qu’en se soumettant à
l’expérience que les sciences de la nature ne sont que de simples
constatations passives de ce qui est ? Autrement dit, la méthode
expérimentale est-elle une capitulation de l’esprit devant les données brutes
de l’expérience ? Mais qu’est-ce qu’avant tout la théorie et l’expérience ?
Quelle est sa démarche et quelles sont ses conséquences ?
1- LA THEORIE ET L’EXPERIENCE.
La démarche expérimentation se situe dans une perspective générale, celle de la
volonté de l’homme qui veut connaître le monde. Mais à la différence des
autres démarches, la démarche expérimentale est un processus à trois étapes :
- Il faut d’abord observer les faits, ensuite, c’est ;
- L’hypothèse et enfin, procéder à la
- La vérification de l’explication supposée.
a) L’observation.
Ce qui suscite la recherche scientifique n’est pas la simple observation naïve des
phénomènes. Même, d’ailleurs les esprits primitifs observaient les faits et leur
donnaient des explications d’ordres mythologiques et anthropomorphiques.
Seulement, on s’aperçoit que des faits nouveaux peuvent-être en contradiction
avec les explications antérieures ou encore, ils peuvent bouleverser le système
communément admis. C’est pour cela que G. Bachelard appelle ces nouveaux
« les polémiques ». Ainsi, l’observation scientifique n’est pas une contemplation
candide, un émerveillement stupide. Elle est un questionnement, un étonnement
interrogatoire. C’est la manifestation d’une conscience surprise par un fait
nouveau et qui cherche à se ressaisir dans une explication nouvelle.
Sur le plan scientifique, observer signifie se « demander comment » tel
événement s’est produit. Le fait scientifique est donc la rupture entre les
explications antérieures et l’apparition d’une situation nouvelle. L’observation
du fait consiste à s’interroger sur le « comment de cette apparition ».
b) L’hypothèse.
C’est une explication supposée qui consiste à dépasser les faits donnés pour les
situer dans des relations intelligibles en faisant introduire des faits possibles :
l’hypothèse, c’est-à-dire la sous-thèse. C’est une affirmation suspendue, sujet à
caution et qui constitue le fondement d’une proposition. Elle relève de
l’imagination, mais pas d’une imagination naïve. On comprend pourquoi Claude
Bernard dans son ouvrage, Introduction à la Médecine expérimentale, définit
l’hypothèse comme : « Une interprétation anticipée et rationnelle des
phénomènes de la nature ». Avec l’hypothèse on ne répond pas directement et
définitivement par une proposition affirmative aux faits problèmes, mais on
procède par des détours. On va devant de la nature pour risquer une explication
audacieuse et interroger autrement cette nature. L’hypothèse est l’effort de
l’intelligence pour expliquer et résoudre l’inadéquation, c’est-à-dire la
contradiction par les faits polémiques et chercher à le comprendre pour le
systématiser. Donc, l’hypothèse n’est pas supposition fortuite, mais une tentative
d’explication, une explication rationnelle pour rétablir l’intelligibilité
harmonieuse que les faits polémiques avaient rompue. C’est une explication
provisoire qui peut être révisée ou changée, quand elle est contredite par la
vérification.
c) La vérification expérimentale.
L’hypothèse scientifique n’est valable que si elle est vérifiable. C’est la
vérification qui permet de voir si l’hypothèse peut devenir une loi ou non. La
vérification est le retour à l’expérience, c’est un test qui permet de voir la
résistance d’une théorie. Ainsi, une théorie scientifique est dite « vraie » ou
vérifiée si elle résiste au test de l’expérimentation. Pour les sciences de la nature,
la phase de l’expérimentation correspond, l’introduction de l’instrument de
mesure qui permet de tester la théorie élaborée.
2- Conséquence de la méthode expérimentale.
L’apparition de la méthode expérimentale va modifier la signification de
certains concepts et donner naissance à d’autres, cette modification et cette
nouvelle apparition auront des conséquences sur le comportement de l’homme.
Avec l’avènement de la méthode expérimentale, on sait que tout est explicable,
connaissable, même si dans l’immédiat cette explication n’est pas donnée, elle
se révélera un jour. C’est le principe du « déterminisme ». Il n’y a donc pas de
hasard total ; tout au plus, le hasard c’est ce qu’on ne peut pas expliquer dans
l’immédiat.
a) Le déterminisme.
C’est le principe selon lequel tout phénomène en fonction d’une loi des règles
qui sont à l’origine. Car tout ce qui se produit a nécessairement une cause. Avec
le déterminisme, il n’y a pas de fatalité. Tout est régi par des lois précises et
fonctionne dans un ordre précis. La loi scientifique est le rapport nécessaire
entre les phénomènes. Une fois les lois connues, on peut prévoir les philosophes
pour manier la nature. Pour les scientifiques, le déterminisme signifie
pratiquement la prévisibilité. De Broglie dit justement : « Il y a déterminisme
lorsque la connaissance d’un certain nombre des faits observés à l’instant
présent ou aux instants antérieurs jointent à la connaissance de certaines lois de
la nature qui permet de prévoir rigoureusement que tel ou tel phénomène
observable aura lieu à une telle époque postérieure ». Parler d’une loi de nature,
c’est reconnaître que la relation entre deux phénomènes est une relation
nécessaire et non une simple coïncidence et qu’on expliquer cette loi. Le
déterminisme scientifique permet à l’homme une emprise sur la nature et de la
manipuler. Il n’y a donc aucune fatalité, car tout est connaissable et cette
connaissance, dans des conditions précises permet une grande maîtrise de la
nature.
b) Le hasard.
Le hasard désigne un fait qu’on ne peut pas déterminer à l’avance, la
manifestation. Cela ne signifie pas que le fait est dépourvu de cause, mais il y a
des causes dont on ignore l’existence de l’immédiat. Un phénomène fortuit n’est
pas dépourvu des causes déterminantes. Ou bien, on ignore les causes de la
multitude et la complexité des causes rendent la prévision impossible. Il n’y a
donc ni hasard, ni chance, ni miracle, mais méconnaissance des causes qui ne
permet pas de prévoir les phénomènes.
CONCLUSION.
Produit tardif de l’histoire, la démarche expérimentale est le résultat d’une
longue aventure ; l’aventure de l’esprit humain qui veut parvenir à une
connaissance exacte et à une vérité définitive. A la place des interprétations
anthropomorphiques et mythologiques, ce sont les lois de la nature qui sont
établies, lesquelles lois sont démontrables. Avec la méthode expérimentale, c’est
l’établissement des preuves, et on peut dire avec G. Bachelard que le savant est
un « chercheurs des preuves ».
Par-ailleurs, la démarche expérimentale se présente comme le lien de
conciliation entre l’empirisme naïve et le rationalisme abstrait.
Pour les empiristes, seule l’expérience immédiate peut fournir la connaissance,
parce qu’elle est en contact direct avec l’objet à connaître. L’empirisme oublie
ainsi que l’expérience peut tromper et induire en erreur.
Par contre, les rationalistes pensent que seule la raison peut offrir la
connaissance parce qu’elle permet de transcender le sensible pour saisir la
réalité dans son intelligibilité. Ainsi, le rationalisme ignore aussi que trop
d’abstraction éloigne l’homme de sa nature.
La démarche expérimentale fait la conciliation entre ses deux formes de pensée.
L’opposition entre l’empirisme et le rationalisme est désormais réduite à une
simple apparence. L’observation empirique, la rationalisation du fait par
l’hypothèse, puis le retour à l’expérience pour la vérification sont les trois étapes
qui caractérisent la démarche expérimentale. La vérification ou encore
l’expérimentation est le stade ou l’instrument qui s’insère dans l’analyse.
L’instrument est donc un élément incontournable dans la méthode expérimentale
puisque c’est lui qui permet de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse. En d’autres
termes, c’est l’instrument qui permet de rendre objective la vérité scientifique.
Alors, la méthode expérimentale permet de connaître les lois qui régissent la
nature. Est-ce dire que la vérité acquise par la méthode expérimentale est- elle
définitive ? L’aventure scientifique est une entreprise toujours ouverte à un
progrès indéfini. Ce progrès n’est pas une accumulation paisible des faits, mais
une succession de crises. Ainsi, la solution scientifique est toujours provisoire, la
solution entre les anciennes théories et les nouvelles découvertes. L’état de
perfection de l’instrument de vérification est aussi un enjeu dans la recherche de
la vérité scientifique. Ce que les instruments d’une époque considèrent comme
vérité sera peut-être mensonge de demain, et ceci vice-versa. Il en est aussi de la
personnalité du chercheur. Le scientifique, quel qu’il soit, à toujours avec lui sa
subjectivité individuelle, laquelle subjectivité vient du milieu social, des acquis
culturels, des convictions religieuses, des options politiques. Au regard de tous
ces facteurs, il est difficile de dire que la vérité scientifique est définitive.
Néanmoins, il convient de reconnaître et de saluer l’effort de la méthode
expérimentale pour avoir émancipé l’esprit humain.
En définitive, le génie (le mérite) expérimental n’est d’atteindre que des vérités
prouvées, mais la décision audacieuse de rompre avec les anciennes formes
d’approche et de doter d’esprit humain d’une nouvelle habitude, l’habitude de
vérifier. Si la méthode expérimentale ne s’applique qu’aux sciences de la nature,
comment vérifier la validité des hypothèses dans les autres formes de savoir
telles que : la logique et les mathématiques.
C- LOGIQUE ET MATHEMATIQUES.
La logique au sens général désigne la science qui a pour objet de déterminer les
différentes opérations intellectuelles, qui tendent à la connaissance du vrai,
lesquelles sont valides et lesquelles ne les sont pas. Elle a pour objet de
déterminer les rapports entre les, les propositions et les jugements. Au cours de
son histoire, la logique peut-être :
- La logique formelle classique : qui étudie la validité des propositions et
des démonstrations par des procédés qui analysent les formes des
propriétés et de leur enchaînement. C’est la logique classique
d’Aristote appelée : Le Syllogisme.
- La logique symbolique : qui est un ensemble des symboles, des règles et
des procédés de calculs ou l’on combine des notations purement formelles
qui sont définis par un système hypothético-déductif. Par exemple le
système d’Euclide, c’est la logique symbolique.
- La logique générale : a pour objet de déterminer parmi les opérations
discursives de l’esprit, lesquelles conduisent à la vérité et lesquelles
conduisent à la fausseté. Elle comprend non seulement l’étude des
opérations inductives, mais aussi des opérations déductives qui sont
considérées au point de vue de leur valeur. Par exemple, l’analyse – la
synthèse – la déduction et – l’induction.

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