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UE PHY104 – PHY202
Optique Géométrique
Apprentissages visés
Indice optique et lois de Snell-Descartes
Ce livret appartient à :
……………………………………………………….
Dans l’APP, l’apprentissage est basé sur la résolution collective d’un problème concret dans le but
d’apprendre des connaissances précises. Les objectifs pédagogiques sont de trois niveaux :
3e niveau : L’autoréflexion. Être capable d’analyser, de comprendre et d’évaluer son propre processus
d’apprentissage. Etre capable de s’améliorer continûment en tirant les leçons des expériences vécues.
Méthodologie
Le travail en groupe
Pour apprendre à travailler en groupe, nous souhaitons que vous formiez un
groupe d’apprentissage coopératif qui réunit les valeurs suivantes:
- l’esprit de solidarité: «Un pour tous, Tous pour un !»
- L’écoute et le respect mutuel
- Le respect des consignes de travail et des horaires
- Une bonne ambiance
- L’implication de tous (pas de passager clandestin !)
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Travailler en groupe, ça s’organise !
Pour faciliter le bon fonctionnement du groupe, il vous est fortement conseillé de vous organiser en
attribuant au sein du groupe les 4 rôles spécifiques décrits ci-après.
Animateur/Animatrice
S’assure que le groupe suit les étapes prévues
Anime la discussion :
o distribue la parole, suscite /sollicite la participation ou modère les
interventions
o amène le groupe à clarifier les idées développées
o réalise des synthèses au besoin
Veille à ce que le contenu de la discussion soit noté par le secrétaire
Scribe
Note au tableau l’essentiel des échanges (support et mémoire de la
discussion du groupe)
Ne filtre pas les informations notées
Organise le tableau en fonction des étapes (de manière à garder la trace de
toute la réflexion ne pas effacer).
Secrétaire
Garde une trace écrite et complète de la production du groupe
Transmet cette trace par email à tous les membres du groupe.
Relecteur
Relit le compte-rendu pour s’assurer qui est bien structuré, compréhensible et
complet
Vérifie l’orthographe et la cohérence des notations et des valeurs numériques entre
tableaux, graphiques et texte.
Pour cet APP, inscrivez les personnes volontaires pour chacun des quatre rôles :
Animateur/Animatrice :
Scribe :
Secrétaire :
Relecteur (2 personnes) :
Tuteur/Tutrice
Il/Elle guide le groupe : l’empêche de s’égarer et l’incite à aller plus loin…
Il/Elle connaît la réponse au problème mais c’est à vous, étudiants, de faire le travail. Vous ne
serez donc pas étonnés qu’il/elle refuse parfois de répondre directement aux questions que vous
vous posez. Ce sera le cas notamment s’il/elle estime que cette question n’a pas été assez
débattue préalablement au sein du groupe.
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APP1 : Les lunettes d’assurage
Objectifs de la situation-problème
A l’issue de l’APP1, vous devriez être en mesure :
de définir l’indice optique d’un matériau ou d’un liquide et de savoir le mesurer expérimentalement
d’appliquer les lois de Snell-Descartes aux phénomènes de réflexion, de réfraction et de réflexion
totale
de faire le tracé de rayon lors du passage d’un dioptre et à travers un prisme
Evaluation
1) Une évaluation individuelle d’environ 15 min sera faite après la séance de clôture de l’APP1. Elle
portera sur les objectifs mentionnés ci-dessus. Cette évaluation comptera dans la note de contrôle continu
d’optique à la hauteur de 10%.
2) Un compte-rendu de l’équipe devra également être remis à votre tuteur/tutrice à la fin de la séance de
clôture. Celui-ci comptera pour 10% de la note de contrôle continu. En particulier, votre compte-rendu
comportera une introduction, un exposé des objectifs et une conclusion (voir l’annexe 1 avec des consignes
et l’annexe 2 avec la grille d’évaluation). Vous répondrez en conclusion aux questions figurant à la page
suivante
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Situation - problème
Intrigués par votre dispositif, vos enseignants vous questionnent sur son fonctionnement.
En particulier, ils vous demandent :
Question n°1 :
Quels sont les phénomènes optiques mis en jeu dans votre dispositif, et quel est le
tracé de rayon précis ?
Question n°2 :
Quels sont le matériau et la géométrie du prisme que vous avez choisi d’utiliser ?
Comment expliquer votre choix à partir de calculs appropriés ?
Question n°3 :
L’orientation de l’image à travers votre dispositif est-elle préservée par rapport à un
assurage sans lunettes ?
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TD n°1 Séance d’ouverture : 1h00+
En équipe, en salle de TD Découverte et analyse du problème 30min
Organiser votre groupe : attribuer les rôles pour le projet. Les personnes
doivent être volontaires… Inscrivez les personnes choisies en page 3.
Mettre en commun votre compréhension du problème et vos premières
2 idées de dispositif. Noter au tableau toutes vos réflexions en réservant
30 min bien une zone pour noter les éléments à éclaircir avec le tuteur. Orienter
vos réflexions autour des points suivants :
Etablir schématiquement le tracé des rayons lumineux dans un prisme
Identifier les phénomènes physiques mis en jeu sur chaque interface
3 Présenter au tuteur une synthèse rapide de vos discussions.
5 min Prendre connaissance des consignes pour la séance 2 (voir ci-après).
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Travail individuel à faire avant le TP1 n°1 2h
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2. Schéma du dispositif optique équivalent aux lunettes d’assurage
Faites les schémas de principe indiquant la trajectoire des rayons lumineux. N’hésitez pas à explorer
plusieurs pistes.
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TP n°1 Séance d’expérimentation 1h 45
En salle de TP, en binôme
3
5 min
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Travail individuel à faire avant le TD n°2 1h
Timing
1
Cours de restructuration sur la base des questions des étudiants.
1h
10
TD n°2 Séance de travaux dirigés 1h45
Individuellement, en salle de TD
A NOTER (IMPORTANT !) :
Le tuteur consacrera environ 10 min en début de séance pour répondre aux questions sur la
résolution des exercices d’entrainement 1 et 2. C’est à vous de poser vos questions !
0
Retour sur les exercices (1 et 2) à préparer
10 min
Axe
horizontal
Une cuve d’analyse est remplie par le liquide dont on veut mesurer l’indice n. Cette cuve est suivie d’un
prisme de saphir d’indice Np=1,75 et d’angle au sommet α. Ce dispositif est éclairé par un faisceau laser se
propageant parallèlement à l’axe horizontal (figure 1). Le faisceau laser subit alors des réfractions
successives, notamment à l’entrée et à la sortie du prisme. La mesure de la déviation totale à la sortie du
prisme de saphir permet alors de déterminer l’indice de réfraction n du liquide contenu dans la cuve
d’analyse.
1. Pour un rayon lumineux arrivant horizontalement sur l’interface liquide/saphir, relier l’angle
d’incidence i1 à l’entrée du prisme à l’angle α au sommet du prisme de saphir.
2. Le rayon lumineux subit une réfraction à l’entrée du prisme. Exprimer l’angle de réfraction au niveau
de la face d’entrée du prisme i2 en fonction de n, Np et i1.
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3. On note θ l’angle de déviation du rayon lumineux à l’intérieur du prisme par rapport à son incidence
initiale (autrement dit, θ représente l’angle entre la direction du rayon à l’intérieur du prisme et
l’horizontale). Déterminer l’expression de θ en fonction de i1 et i2. En déduire une expression de θ en
fonction de n, Np et α.
4. Quelle est la relation entre l’angle de déviation θ et l’angle d’incidence du rayon arrivant sur la face
de sortie du prisme, que l’on notera i3 ?
5. Déterminer enfin l’expression de l’angle de réfraction au niveau de la face de sortie du prisme, noté
i4, en fonction de Np et θ.
6. Sur le schéma ci-dessous, complétez le trajet du faisceau laser, pour un liquide d’indice n =1,42 et
un angle au sommet du prisme α = 45°. Justifiez sur votre copie les différentes étapes du tracé (un
rapporteur peut vous être très utile, mais si vous n’en avez pas, contentez-vous d’un tracé «
sommaire » et poursuivez sans perdre de temps). Vous préciserez sur le document-réponse les
valeurs de l’angle de déviation θ, puis des angles d’incidence i1 et i3 aux faces d’entrée et de sortie
du prisme et des angles de réfraction i2 et i4 aux faces d’entrée et de sortie du prisme.
7. Dans les conditions normales d’utilisation de cet appareil, peut-on avoir réflexion totale au niveau de
la face d’entrée du prisme (expliquez votre réponse) ? Si oui, donnez une valeur de l’indice de
réfraction n du liquide pour laquelle on est en condition de réflexion totale et commentez.
8. Dans les conditions normales d’utilisation de cet appareil, peut-on avoir réflexion totale au niveau de
la face de sortie du prisme (expliquez votre réponse) ? Si oui, donnez une valeur de l’angle
d’incidence i3 pour laquelle on est en condition de réflexion totale. Précisez la valeur correspondante
pour l’indice de réfraction n du liquide, et commentez.
9. On mesure un angle i4 en sortie du prisme égal à 19,5°. Quelle est alors la valeur de l’indice de
réfraction du liquide contenu dans la cuve d’analyse ?
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TD n°3 Travail de rédaction et conception en équipe 1h30
En équipe, en salle de TD
A NOTER (IMPORTANT !) :
Le tuteur consacrera environ 10 min en début de séance pour répondre aux questions sur la
résolution de l’exercice traité en séance de TD n°2 si besoin.
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Travail individuel à faire avant la séance de TP n°2 2h
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TP n°2 Séance d’expérimentation 1h 45
Salle de TP, en binôme
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Travail individuel à faire avant le TD n°4 1h
A NOTER (IMPORTANT !) :
Le tuteur consacrera environ 20 min en début de séance pour répondre aux questions sur
la résolution des exercices 3 et 4. C’est à vous de poser vos questions !
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Remarques :
• La lecture de votre rapport devrait permettre à quelqu'un ayant des
connaissances similaires aux vôtres de reproduire votre dispositif à
l'identique.
• Si vous avez des idées sur comment améliorer votre dispositif, mais
que vous n'avez pas pu les tester pour des raisons matérielles ou
par manque de temps, n'hésitez pas à les décrire dans le rapport.
Non, donc à
Au terme de l’APP, vous êtes capable Oui
retravailler
1. de calculer des angles de réfraction et de
réflexion au passage d’un ou plusieurs dioptres
2. de définir les conditions de réflexion totale et de
calculer l’angle limite de réflexion totale
3. de faire le tracé d’un rayon lumineux quelconque
arrivant à la surface d’un prisme
4. de faire le tracé d’un rayon lumineux quelconque
arrivant à la surface d’un demi-cylindre
5. de réaliser et exploiter un montage optique
utilisant un objet transparent (prisme ou demi-
cylindre) éclairé par un faisceau laser, en
garantissant votre sécurité oculaire et celle de
vos voisins
6. de mesurer un indice optique (d’un prisme et
d’une cuve demi-cylindrique) de deux manières
différentes et d’estimer l’incertitude associée
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Donner deux points positifs de votre travail de groupe :
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Exercices d’entraînement APP1
Pour compléter ces exercices d’entrainement individuels, vous pouvez utiliser l’outil de
simulation (lien ci-dessous, les informations détaillées sont sur chamilo). Attention, cet outil
vous permettra d’explorer davantage différentes configurations et peut vous aider à mieux
comprendre le comportement des rayons lumineux, mais il ne remplace pas les exercices :
vous serez évalués sur votre capacité à résoudre ce type d’exercice par vous-même !
Lien : https://http-appoptique.github.io/ray-optics/simulator/
Tuto :
https://chamilo.univ-grenoble-
alpes.fr/courses/PHY104/document/Outil_de_simulation/Guide_simu_optique.pdf
plexiglas
plexiglas
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2. Cuve demi-cylindrique remplie de liquide
Figure A
A. On utilise un laser permettant d’envoyer un rayon
lumineux sur la face plane de la cuve (Figure A).
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3. Mystérieuse apparition
Une personne se trouve debout à 1m de distance d’une piscine hors-sol dont les bords opaques font 1m de
hauteur. Ses yeux sont à 1.60m de hauteur. Une pierre se trouve au fond de la piscine à 1m du bord (soit à
2m de la personne). Un fichier de simulation a été préparé pour modéliser la situation (disponible sur chamilo,
à ouvrir dans le simulateur).
1. Refaire le schéma de la situation et justifier qu’en absence d’eau, le rayon ne parvient pas aux yeux
de la personne.
2. Sur le simulateur, un volume d’eau a été préparé. Faire glisser ce volume pour “remplir” la piscine
jusqu’à trouver la hauteur limite (notée h) à laquelle le rayon arrive aux yeux de la personne. Relever
les angles d’incidence (noté i) et de réfraction (noté r) dans cette situation limite.
3. Faire un nouveau schéma dans cette configuration. Retrouver les valeurs de h, i et r par le calcul.
Une personne de 1.70m se regarde dans un miroir. Ses yeux sont à 1.60m de hauteur. En utilisant le fichier
de simulation fourni (disponible sur chamilo, à ouvrir dans le simulateur), déplacer le miroir et orienter les
rayons pour modéliser le cas où la personne se voit en entier dans le miroir.
1) Quelle est la taille minimale du miroir pour se voir en entier ? Obtenir la mesure par simulation puis par le
calcul.
2) Cette taille dépend-elle de la distance entre la personne et l’écran ? Si oui comment ? On pourra utiliser
la simulation ou faire une modélisation théorique pour justifier la réponse.
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ANNEXE 1 : Format et contenu attendu pour le compte-rendu d’APP
1- Idée générale :
Votre compte-rendu d’APP doit permettre à un lecteur : (1) de comprendre le problème auquel vous
vous êtes confrontés (c’est le rôle de l’introduction), (2) de comprendre les solutions que vous avez mises
en œuvre (à détailler dans le corps du compte-rendu via des graphes, tables de mesures, équations et
explications), et (3) de connaître vos résultats dans la conclusion (qui résumera ce que vous avez réussi à
faire mais aussi les limites de votre travail : objectifs non-atteints, contraintes non-respectées, ainsi que des
possibilités d’améliorations : ce que vous feriez avec plus de temps et de moyens).
Le rapport doit comprendre suffisamment de mesures (avec leurs barres d’erreurs !), de calculs
physiques et de schémas pour qu’un lecteur de niveau L1 puisse reconstruire votre dispositif sur la base de
la seule lecture du rapport. Le lecteur doit comprendre votre travail en lisant votre compte-rendu sans avoir
lu l’énoncé. Le rapport doit rester suffisamment synthétique, typiquement une dizaine de pages pour l’APP1
par exemple.
Le compte-rendu sera rédigé dans la mission « Rapport » prévue à cet effet sur LabnBook. Vous
pourrez y importer des documents de la mission « Manipulation » (voir guide d’utilisation sur chamilo).
2- Structuration et contenu :
Un seul rapport par équipe contenant du texte, auquel s’ajoutent des graphes, tables et autres
contenus graphiques, au sein du texte ou en annexe au choix. Le document devra être structuré avec
différentes parties (titres, sous-titres clairs) dont les objectifs doivent être clairement énoncés. N’oubliez pas
de vous relire pour vérifier que le contenu est présenté dans un ordre logique, et que vos phrases sont
compréhensibles et sans faute d’orthographe.
Votre corps de texte devra apporter des réponses argumentées, chiffrées et si nécessaires illustrées
avec des graphiques aux questions énoncées dans la situation-problème du livret. Pour vous guider
lors de l’APP des questions annexes apparaissent de plus à différentes étapes dans le descriptif des
séances : Un bon rapport d’APP contient en général des réponses explicites à ces questions annexes car
elles nous paraissent nécessaires (mais pas suffisantes !) pour résoudre le problème proposé et répondre
aux questions de la situation-problème.
Chaque graphe ou tableau (ou autre figure) devra être référencé clairement dans le texte, là où
sa consultation est utile. Tout graphe non référencé, ou référencé de manière ambiguë, sera considéré
comme inexistant. Chaque contenu graphique devra impérativement contenir les informations suivantes :
titre du graphique, référence utilisée dans le texte (type « Figure 1 » ou « Table 3 »), nom et unité de
chaque axe, légende expliquant les symboles utilisés (couleurs, etc.). La légende ne devra pas se
substituer au texte et devra uniquement permettre de comprendre le contenu graphique. L’interprétation
explicite du graphe se fera dans le texte.
Le compte-rendu inclura des parties décrivant vos expériences (voir point 3 ci-dessous) mais pas
seulement : il doit également inclure par exemple la démarche vous ayant permis d’aboutir à votre solutions
(y compris des fausses pistes éventuelles, avant les expériences en général) et discussion, comparaisons,
arguments théoriques etc.
Vous pouvez indiquer le nom du rédacteur principal de chaque partie du rapport et de chaque graphe : Tout
le monde doit participer, mais si possible pas sur les mêmes parties d’un APP à l’autre.
La conclusion contient le message à retenir par le lecteur et éventuellement une ouverture. Ce ne doit pas
être un simple résumé du compte-rendu ou une redite de l’introduction. Vérifiez que l’introduction et la
conclusion sont cohérentes (souvent l’introduction pose une question à laquelle la conclusion doit répondre,
au moins en partie).
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3-Compte-rendus d’expérience
Une partie de votre compte-rendu décrira les expériences effectuées et leurs résultats (mais le compte-
rendu ne doit surtout pas se limiter à cela). Ces parties devront inclure :
o L'introduction sert à exposer le but de l’expérience et à situer le contexte. Elle expose brièvement
(une ou deux phrases) les questions qui se posent. Exemple : on veut voir comment se comporte un
système lorsque l'on fait varier tel et tel paramètre, on veut mesurer telle grandeur, on cherche à
réaliser tel instrument.
o Le protocole explique comment on a fait expérimentalement pour répondre aux questions qu'on se
pose. Il a la forme d'une recette avec tous les détails nécessaires pour que le lecteur soit capable de
reproduire l'expérience. Un schéma du montage peut parfois suffire à présenter le matériel utilisé
(qui doit être précisé, par exemple avec la focale des lentilles utilisées) et définir les notations. En
optique il sera assorti des tracés de rayons précis correspondant à vos montages. On donne des
précisions sur les réglages, la façon de faire les mesures. Cet exposé doit être structuré : faire des
listes, s’aider de schémas plutôt que de longs discours, vous pouvez utiliser des abréviations si elles
sont définies.
o Observations et/ou mesures brutes : on rend compte de ce qu’on a observé ou mesuré, sans
chercher dans un premier temps à interpréter. Les résultats des mesures doivent apparaitre
clairement. Si on dispose d’une série de mesures, elles seront présentées dans un tableau. N’oubliez
pas d’indiquer les unités (celles des appareils de mesure : ne convertissez pas tout
systématiquement en unité SI !) et les incertitudes (dont on précise à la fois l’origine, comment on les
a estimées, et la valeur). Sont présentées en général les mesures brutes (avant de savoir quelles
sont les incertitudes), puis les incertitudes, puis la mesure finale (sous la forme mesure ±incertitude
par exemple, ou dans un tableau selon le cas)
o L’exploitation des mesures : il est parfois nécessaire de manipuler les mesures brutes avant de les
interpréter. Si on a une série de mesures, on les manipule en fonction du modèle que l'on veut tester
(souvent on a une hypothèse sur le résultat attendu de la mesure). Cela nécessite parfois de rajouter
une colonne au tableau avec les données manipulées (calcul d’une grandeur à partir des grandeurs
mesurées : par exemple on mesure X, on veut afficher 1/X). On peut parfois faire une représentation
graphique du résultat. Le graphique doit alors être cité dans le texte, avoir un titre (autre que « tracé
de Y en fonction de X » !), des axes légendés, avec mention des unités. Bien choisir les échelles et
les indiquer clairement. Vous pouvez indiquer directement sur le graphique tout renseignement utile.
Ajouter les barres d'erreur (autant que possible): le modèle théorique est valide ou non en tenant
compte des incertitudes expérimentales. Ce graphique doit être décrit dans votre texte.
o L’analyse ou interprétation : on commente ce qu’on a observé, on compare à ce qu’on attend d’après
un modèle théorique ou des données constructeur. Le cas échéant on discute les sources de
désaccord (approximations faites, erreurs expérimentales, …). C'est là qu'on propose des
améliorations soit pour le protocole soit pour le modèle.
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ANNEXE 2 : Grille de notation
Niveaux
Critères évalués Poids Commentaires
observés
Savoir-Faire rédactionnel
Savoir-faire expérimental
Savoir-faire scientifique
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