EV 302 INTRODUCTION GENERALE

COURS DE DROIT DE L’INFORMATIQUE

Dr. Vitalice MBOUGUENG / Cours de Droit de l’Informatique

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I- SIGNIFICATION DU MOT DROIT

Le Droit est à la base de toute vie en société. L’absence de règle rendrait

impossible une véritable cohabitation entre les individus et aboutirait au désordre, à
l’anarchie.
Il est d’abord l’ensemble des règles de conduite qui régissent les rapports entre
les individus dans une société donnée. C’est ce que l’on appelle Droit objectif.
Le droit est également une prérogative dont une personne peut se prévaloir ou
une faculté d’accomplir ou non certains actes. C’est le sens des droits subjectifs.
En somme, le « droit » signifie l’ensemble des règles régissant les rapports
entre les individus dans une société et dont la violation entraine une sanction ou
l’ensemble des prérogatives qu’un individu peut faire valoir, de par la loi, à l’égard des
autres personnes

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II- COMPOSANTES DU DROIT

Il découle de sa signification que le droit est composé du droit objectif et des

droits subjectifs.
1- Le droit objectif
La règle de droit a plusieurs caractères :
- Elle est impersonnelle (abstraite) : parce qu’elle ne désigne personne en
particulier ;
- Elle est générale : parce qu’elle s’applique à tout le monde sur tout le territoire
national ;
- Elle est permanente : car elle s’applique de manière durable et constante aussi
longtemps qu’elle n’est pas abrogée ;
- Elle est obligatoire : car assortie de sanctions. Ce caractère coercitif est renforcé par
l’adage « nemo censutur ignorare legem » (« nul n’est censé ignorer la loi »).
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II- COMPOSANTES DU DROIT (suite)

2- Les droits subjectifs

Ces droits sont constitués des droits patrimoniaux et des droits
extrapatrimoniaux.
- Les droits patrimoniaux : Ce sont des droits qui tendent essentiellement à
procurer à leur titulaire des avantages matériels appréciables en argent. On distingue
ici les droits réels (Ce sont des droits qui s’exercent directement sur une chose :
droit de propriété. Le droit de propriété s’intègre dans le vaste ensemble du droit des
biens qui se décline en biens meubles et immeubles) et les droits personnels ou
Droit de créance (Ce sont des droits en vertu desquels une personne peut exiger d’une
autre une certaine prestation ou un certain comportement).
- Les droits extrapatrimoniaux : Ce sont des droits insusceptibles d’appréciation
en argent. Ils sont incessibles, intransmissibles, insaisissables et imprescriptibles
(exemples : les droits de la famille, les droits civiques, droit de la personnalité).
NB: Pour être titulaire de droits subjectifs, il faut avoir la personnalité juridique.
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III- LES FINALITES DES REGLES DE DROIT

- Les finalités morale du Droit : Le droit et la morale consacrent très souvent les
mêmes règles et ont pour point de convergence, la recherche de la justice.
- Les finalités matérielles du Droit : Le droit organise l'administration et les
tribunaux, les service publics en général ; réglemente l'exercice des activités
économiques, l'urbanisme…
- Le besoin de sécurité et de stabilité juridique : La sécurité juridique, qui
suppose la possibilité pour des sujets de droit, de prévoir les conséquences de leurs
actes sur la base des règles de droit en vigueur, exige trois conditions. Il s’agit : De la
clarté et la précision des règles juridiques, de l’'absence d'arbitraire administratif ou
judiciaire et de la non rétroactivité des règles nouvelles.

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IV- LES DIVISIONS DU DROIT

Le droit se divise en deux grandes branches : le Droit public et le Droit privé.

- Le droit public est l’ensemble des règles qui gouvernent l’activité de l’Etat ou celle
des personnes agissant dans l’intérêt général. Il se subdivise en droit public interne et
en droit public international
- Le droit privé régit les rapports entre particuliers. On distingue le droit privé
interne (régit les relations sociales entre les ressortissants d’un même Etat) du droit
privé international (régit les relations comportant un élément d’extranéité).

Dans ce vaste ensemble, le DROIT DE L’INFORMATIQUE s’entend comme

l’ensemble des dispositions normatives et jurisprudentielles relatives aux TIC.

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