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Droit des affaires

Introduction
Droit des affaires/commercial/entreprises/marché : droit qui rassemble les règles applicables aux
entreprises civiles et commerciales tant en ce qui concerne leur organisation que leurs opérations

🡺 Le droit de l’entreprise : structures, relations…

🡺 A pr objet l’entreprise

Approche statistique de l’entreprise en France


● 4 100 000 entreprises
o 2 000 000 sont sociétaires
o 2 000 000 sont individuelles
● 995 500 entreprises créées en 2021
o Sociétés nouvellement créés
▪ Entreprise individuelle : 73%

▪ Entreprise sociétaire : 27 %
● Plus solide sur le long terme
o Au bout de 5 ans, 50% des entreprises créées vont disparaître
● Nb de défaillance d’entreprises en 2021

Approche économique


o Ménages : travail pr les entreprises -> salaire
▪ Pr les administrations -> traitement
o Entreprises : produit des biens/services vendus aux clients
▪ Service marchand
▪ Payer les charges
o Administration/état : disposition des ménages et entreprises misent en place de service
(justice, transport, sécurité…)
▪ Non marchand ou quasi gratuit
o VOIR MICRO ECO
● Voir schéma coursenligne

Approche descriptive de l’entreprise


● Entreprise agricole
● Entreprise multinationale : industrielle et commerciale -> Total
● Entreprise civile
● Droit des affaires unit les différentes entreprises

I. Approche historique du droit des affaires


A. La renaissance commerciale (XIIe-XVe)
● Le réveil commercial au XII
o Les villes se repeuplent -> arrivée de marchand, boutiques, développement des ventes
o Les routes permettent le transport de marchandise et de vendre entre les villes et les
états
▪ France se trouve entre les pôles commerciaux
● Les pays baltiques
● Italie
o Développement des foires (Est de la France)
▪ Carrefour des échanges éco
o Développement du « grand commerce » : produit de luxe -> profit important
▪ Epices, teintures, parfums…
● Naissance du droit des affaires/commercial dès le XIIe -> demande par les commerçants
o Les techniques commerciales (lettres de change, sociétés…)
▪ Le contrat de commande

▪ Procédure de faillite

▪ Compensation
o La coutume commerciale
▪ Règles spécifiques propre aux marchands

▪ Droit propre à chaque foire


● Création des tribunaux de foire
o La justice commerciale
▪ Besoin d’être jugé par des juges spécifiques qui connaissent le monde des
affaires soit un marchand
● Juridiction pro
● Le monde (parallèle) des marchands
▪ Monde marchand est incompatible avec la société
o Condamnation antique
▪ « Bonnes mœurs », honestiores

▪ Condamnation du profit/crémastique
● Ds un bien il y a deux valeurs
o Usage
o Echange : valeur si le bien est vendu
▪ Les marchands ne s’occupent que de la valeur
d’échange
o Condamnation chrétienne
▪ Prohibition du prêt à intérêt/à usure
● Fin jusqu’à la révolution française
● Technique de financement de l’entreprise
▪ Excommunions

B. L’avènement du Parfait négociant (XVIe – XVIIIe)


● Le marchand ds la société
o Société divisée en ordre
▪ Marchand fait parti du tiers-état

▪ Mentalité change -> ils st acceptés


● Variétés des marchands
o Le marchand
▪ Sens stricte

▪ Vend au détail

▪ Marchand urbain
● Boutique dans la ville
o La boutique par sa situation géo, produits, vente -> boutique à
une valeur supérieur face aux éléments qui la compose
o Boutique est un bien
o Le négociant
▪ Commerce en gros
● Stock de marchandise auprès de manufacturier ou importe des
marchandises
● Revente au détaillant (les marchands)
o Plus rémunératrice mais plus risquée
▪ Aléa des affaires…
▪ Tabac, chocolat, vanille, maïs, or…
o Le négociant manufacturier
▪ Spécule sur les marchandises et sur le travail des autres

▪ Construit des manufactures pour devenir son propre patron et pas dépendre du
résultat des autres
▪ Recours à des petites délocalisations
● Ds les villes il y a des corporations qui imposent les règles de
production et de vente
o 🡺 Délocalisation dans les campagnes
▪ Place de l’ouvrier : travailleur qui n’a plus la propriété de ses outils, n’y des
produits qu’il fait. Il est restreint à une tâche indéfinit où il ne travaille que de
ses mains
o Le négociant financier
▪ Commerce de l’argent
● Petit financier : joue sur le taux de change
● Grand financier : finance des projets (Famille Médicis à Florence)
● Le rôle du pv royal
▪ Favorise les commerçants en leur donnant des droits, des rentes, des
avantages, des charges, des titres…
● Permet de monter dans l’échelle sociale et de donner de l’argent aux
nobles
o Dvp du droit commercial
▪ Commerçants ont des besoins et il faut sécuriser leurs échanges

▪ Création de tribunaux de commerces


● 1563 : 1er tribunal de commerce à Paris par Charles IX
▪ Harmonisation des règles commerciales
● Selon les professions et les localisations
▪ Intervention de Colbert (ministre des finances) : 1ère ordonnance royale sur le
commerce -> Code Savary
● Unifie le droit commercial en France
● Traite du statut des commerces, des sociétés et des effets de
commerce
o L’état marchand
▪ Régulation du commerce par l’état et se fait lui-même marchand
● Multiplication des manufactures royales (Les Gobelins)
● Dvp des compagnies royales -> sociétés vers le commerce extérieur
o Le pb monétaire et financier
▪ Pv royal ne peut pas régler les problèmes monétaires et bancaires

▪ Système français bancaire est quasi-inexistant

▪ Fuite des financiers de France -> les Huguenots (protestants)


● Le renouvellement de la pensée
o La justification du commerce
▪ Adam SMITH voir cours éco
o Les physiocrates
▪ Seule source de production sont les campagnes

▪ 1804 : principe pr favoriser le contrat et l’égalité entre tous dans le droit du


commerce

C. Le temps des révolutions (XIXe)


● Révolution pol (révolution française)
o Liberté du commerce et de l’industrie
▪ Avant 1791 : les corporations régissent tout

▪ 15 février 1791 : Décret d’Allarde : la révolution proclame la liberté du


commerce et de l’industrie moyennement d’une patente
▪ Le chapelier du 1791 : interdiction de corporation ou organisation salariale
o Unification des règles
▪ Code Civil : 1804 (Nap)

▪ Le marché national doit être unifié


● Règle de mesure
o Le Code de Commerce
▪ 1807 -> copie l’ordonnance de Colbert
● Révolution éco
o La machine et l’avènement de l’industrie
▪ Apparition de la machine, début de l’automatisation
● Théorie du risque
o La réduction de l’espace : le chemin de fer
▪ Réduction du temps de transport des marchandises et des personnes

▪ Avant transport fluvial


o La frénésie bancaire
▪ Banque d’émission apparaît (émet les billets -> monnaie fiduciaire)

▪ Banque d’affaire : Haute Banque : finance état et grand projet industriel


o Les nouveaux modes de distribution
▪ Les grands magasins apparaissent
o Les instruments du capitalisme
▪ Fondé sur le besoin de capitaux

▪ Lois promulgée en dehors du Code de Commerce pr réguler le commerce


● Le droit commercial n’est plus dans le code de commerce dans le
XIXe
▪ Instrument :
● Société par action
o Ce n’est plus le monopole de l’état depuis 1857 (avant c’était
l’état qui les créent)
▪ 24 juillet 1867 : liberté de constitué une société
anonyme sans l’autorisation du gouvernement
o Société pour réunir des capitaux -> collecter l’épargne de
chacun
o Création sous le 2nd empire : pour les hauts financiers
● Le fonds de commerce : bien en lui-même et qui est composé de
l’ensemble des biens affectés à la réalisation d’une activité
économique
o Crée s/s la 3e république : pour les petits commerçant
● Révolution sociale
o Le socialisme
▪ L’ouvrier se place dans le prolétariat

▪ Karl Marx
● Le bien a une valeur en raison de l’échange que l’on fait de celui-ci
o Le bon/véritable échange : N-A-N

o Le mauvais échange : A-N-A*
▪ But est d’obtenir plus d’argent

▪ Inversion des moyens et des buts

▪ Le marchandise est un moyen d’obtenir de l’argent

▪ Le profit = plus-value
● Possible seulement grâce par les ouvriers et
par la différence entre le salaire versé à
l’ouvrier et la valeur ajoutée par le travail de
l’ouvrier
● Enrichissement par l’exploitation
o La Doctrine sociale de l’Eglise
▪ Catholiques sociaux : se dirige vers le socialisme

▪ Doctrine social actualisée face au capitalisme par le pape


● Economie doit respecter la dignité humaine
● Entreprise doit avoir une utilité sociale
● La propriété privée est une règle de droit naturelle
o Les résultats
▪ Loi Waldeck-Rousseau : 1884
● Rétablit le droit syndical
▪ Ebauche d’un droit du travail

▪ 1874 : loi qui interdit le travail des enfants de -12 ans


● Interdiction des filles mineures de nuit
▪ 1907 : Les juridictions prud’homales sont déconnectées des tribunaux de
commerce
▪ Fin XIXe : règles de lutte contre la fraude

▪ La révolution a eu tord de supprimer les corporations car elles permettent la


régulation

D. La société des marchés (XXe)


Politique économique
- Dirigisme
o L’état dirige l’économie pr reconstruire le pays
▪ Contrôle les prix, le crédit, planification (plan sur 3-5-10 ans)

▪ Fin année 80 : 1er mandat François Mitterrand


- Retour du libéralisme et régulation
o Libéralisme retour ds ts les pays depuis le XXe
o Construction européenne
o Production normative hors-norme
- Eclatement du droit des affaires
o Régulation de l’éco 🡪 discipline nouvelle : droit bancaire, droit du travail, droit de la
consommation, droit de la distribution, droit des transports…
La société de marché

🡺 Société des marchés : société dans laquelle ts les produits et services deviennent marchands et
ts les échanges économiques reposent sur l’équation : A-M-A*
🡺 Fin de la césure entre : les activités de subsistance 🡪 tout devient marchand

🡺 Généralisation de la société des marchés


- Extension du droit des affaires
o Si tt le monde s’applique comme des commerçants 🡪 il faut appliquer le droit des
marchands
▪ Ex : société 🡪 historiquement réservé aux sociétés dès le XXe siècle tt le
monde (agriculteurs, professions individuelles…) veut se faire en société
● Progression lente 🡪 société spécifique
▪ Ex : procédure de faillite possible pr toutes les activités professionnelles dès la
2ème moitié du XXe
● 1985 : procédure de faillite sont étendues aux artisans
● 1988 : procédure étendue aux agriculteurs
● 2005 : procédure à tous les professionnels indépendant
- Naissance du concept d’entreprise
o Notion de commerçant ne permet plus d’interpréter les acteurs économiques
o Entreprise est l’objet même du droit des affaires

II. L’objet du droit des affaires : l’entreprise


A. Définition
En droit Fr : pas de déf générale de l’entreprise 🡪 notion éco pas forcément juridique

🡺 Déf entreprise en difficulté : C. Com art L. 620-2


o « La procédure de sauvegarde est applicable à toute personne exerçant une activité
commerciale, artisanale ou une activité agricole définie à l'article L. 311-1 du code
rural et de la pêche maritime et, à toute autre personne physique exerçant une activité
professionnelle indépendante, y compris une profession libérale soumise à un statut
législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, ainsi qu'à toute personne
morale de droit privé. »
o Entreprise qui st éligible à la procédure de sauvegarde : permet à une entreprise en
difficulté de se place sous la protection du tribunal pr trouver une solution
▪ Arrêt total des remboursement des dettes
o Définit d’avantage l’entrepreneur plutôt que l’entreprise
o Entreprise renvoi à l’exercice de certaines activités : commerciales, artisanales,
agricoles et libérales
o Structure de l’entreprise est indifférente de sa définition
▪ Structure 🡪 entreprise individuelle (EI) ou entreprise sociétaire
o Société =/= entreprise
🡺 Déf entreprise en droit du travail : L’unité éco et social : l’entreprise est caractérisée lorsqu’il
existe une unité éco à savoir une unité de direction, une communauté de moyens, une
communauté ou une complémentarité d’act et une unité sociale, à savoir « une communauté de
travailleurs liés par des intérêts communs » soumis à un but collectif similaire
o Unité éco et social : pr identifier une entreprise indépendamment de sa structuration
o Si plus de 10 employés ds une entreprise 🡪 besoin de représentant de personnel
▪ Comité éco et social
o Met en évidence la dimension organisationnelle de l’entreprise
▪ Réunion de biens, de capitaux et personnes en vue d’une entreprise

▪ Met en exergue la communauté au sein de l’entreprise


o Accorde une place trop importance à la place du salarié
🡺 Déf entreprise en droit de la concurrence (déf européenne) : CE, 23 juil 2008, décision dans
une aide relative accordées par l’All à DHL …
o « La notion d’entreprise comprend toute entité exerçant une activité éco,
indépendamment du statut juridique de cette entité et de son mode de financement et
que constitue une activité éco toute act consistant à offrir des biens ou des services
sur un marché donné ».
▪ Le but d’une entreprise n’est pas de faire des profits mais d’offrir des biens et
services sur un marché
● Entreprises peuvent être qualifié des entités non-lucratifs
Synthèse :

🡺 Définition de l’entreprise à travers ses causes


o Cause finale : le but de l’entreprise réside dans la production ou la circulation de bien
et de service
o Cause efficiente : membre de l’entreprise qui font les activités économiques de
l’entreprise
o Cause formelle : Les entreprises peuvent choisir la forme de leurs choix
o Cause matérielle : tout ce qui permet de réaliser une activité éco
B. Qualification
L’entreprise n’est ni une pers, ni un bien, ni même un patrimoine. Elle n’entre ds aucune des catégories
juridiques classiquement reconnues par les juristes. Dès lors, trois questions se posent :
1. Qui est partie aux contrats « conclus » par l’entreprise ?
🡺 C’est l’entrepreneur qui prête sa personnalité juridique à son entreprise pr agir sur le terrain
juridique
o Entrepreneur :
▪ Personne physique 🡪 entreprise individuelle
● Entrepreneur contracte pr l’entreprise
▪ Personne morale 🡪 entreprise sociétaire
● Si plusieurs personnes physiques associées souhaitent agir pr
l’entreprise 🡪 Alors il faut contracter avec la société elle-même qui
possède la personnalité morale
o Entrepreneur = société
2. Quels biens constituent le gage des créanciers de l’entreprise ?
🡺 Entreprise individuelle : selon la théorie classique du patrimoine : une personne est à la tête
de son patrimoine et ses biens présents/futurs peuvent être saisi par des créanciers
o Avant :Pr l’entrepreneur en entreprise individuelle : biens professionnels et personnels
🡪 ts les biens en sa possession
▪ Gage : biens personnels et pro
o De nos jours : loi du 14 février 2022 🡪 entrée en vigueur le 15 mai 2022
▪ Il existe une séparation des patrimoines pr tous entrepreneur individuel
● Entrepreneur a deux patrimoines
o Patrimoine personnel : le reste
▪ Les créanciers perso ne peuvent saisir que le perso
o Patrimoine pro : biens, droits ou suretés qui st utiles à
l’exercice de son activité éco
▪ Les créanciers professionnels ne peuvent saisir que le
pro
🡺 Entreprise sociétaire : en principe, chaque associé est tenu sur son entier patrimoine à l’égard
des créanciers de sa société
o Société à responsabilité limité : associés n’engagent plus leurs patrimoines 🡪 les
créanciers ne peuvent saisir que le seul et unique patrimoine de la société elle-même
3. Comment céder l’entreprise ?
🡺 L’entreprise ne peut être cédée car elle n’est pas un bien
o Le fonds de commerce : ensemble des biens meubles affectés à l’exercice d’une
activité éco, ensemble qui est traité comme un bien unique
▪ Biens meubles (sauf immeuble), contrat de bail, contrat de travail (protéger le
salarié), les dettes ne sont pas transmises
o L’entrepreneur individuel peut céder son patrimoine professionnel 🡪 ensemble de
biens et dettes affectés à un but déterminé
▪ TOUT EST DONNE

▪ Le cessionnaire
● Si personne physique : devient patrimoine pro
● Si personne morale : fusion avec entreprise existante
o Céder une société sociétaire 🡪 on ne cède pas l’entreprise elle-même mais cession
indirecte
▪ Un associé à une société a un patrimoine (uniquement perso) 🡪 possède des
parts sociales/actions
● Représente votre qualité d’associés ds la société
● On cède alors des parts sociales
o Cession lorsque l’on cède le contrôle d’une société soit 50 %
des actions 🡪 être majoritaire d’une société

III. Les spécificités du droit des affaires


A. Architecture du droit des affaires
L’organisation de l’entreprise
- Statut de l’entreprise
- Les biens de l’entreprise
- Les structures de l’entreprises
L’activité des entreprises
- Financement de l’entreprise
- Contrats d’affaires, contrats de consommation
- Concurrence et distribution
- Fiscalité
Les crises de l’entreprise
- Crises juridiques (contentieux)
- Crises économiques
B. Sources du droit des affaires
1. LES RÈGLES ÉDICTÉES PAR LES AUTORITÉS PUBLIQUES
- La fondamentalisation : l’influence croissante des droits et libertés fondamentaux ds
l’application de la règle de droit, que se soit pr l’interpréter ou bien écarter cette règle de droit
o Récent depuis le XXe
o Raison :
▪ La multiplication des supports de protection des droits & libertés
● 1950 : Déclaration universelle des droits de l’homme
● Charte de l’UE
● Des éléments du droit des affaires ont du bougés à cause de ça
▪ La Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) en 2008
● Permet à tt justiciable de contester la constitutionnalité d’une loi au
cours d’un litige
o Illustration de cette fondamentalisation
▪ Liberté d’entreprendre : a été consacré par le CC dans une décision du 16 jav
1982
● Association de la liberté et de la propriété
● Principe constitutionnel du droit des affaires
● Protection de l’environnement et de la santé peuvent prendre le dessus
🡪 liberté d’entreprendre est mineur face aux autres droits
o Mesure de conciliation entre les droits et les libertés 🡪
atteinte poursuite-t-elle un but constitutionnel et l’atteinte
est-t-elle seulement constitutionnelle ?
o Cette liberté n’est pas absolue
▪ La protection du droit de propriété : Cass. 3e civ, 11 mars 2021
● Clause résolutoire : clause d’un contrat qui prévoit l’anéantissement
du contrat en cas d’inexécution par l’une des parties de ses
obligations
▪ L’interdiction des discriminations : Cass. 3e civ, 9 nov 2011
● Concerne article L 145-13 du code de commerce
● Prévoyait que le locateur d’un local commercial qui n’était pas
citoyen européen n’avait pas le droit au renouvellement de son bail
o Mais article réécrit depuis
▪ La protection des libertés individuelles : Cons. Constit, 24 juin 2016
● Fraude fiscale : double sanction 🡪 administrative (payer une pénalité
de 80% du montant de l’impôt fraudé) & incrimination pénale
● Solution : le CC dit que le cumul des sanctions administratives et
pénales est possible
- L’internationalisation : permet de réguler les rapports entre les marchands à l’étranger
▪ Solution pr les situation dextralité

▪ Art 45

▪ Arrêt Jacques Valles

▪ Arrêt Nicolos
▪ Traité internationaux n’ont pas les mêmes portées
o Règles de conflit de lois
▪ Traité le plus minimaliste

▪ Critère d’application de la loi applicable en fonction des parties


● En général, le pays d’origine de l’acheteur
o Règles communes aux rapports internationaux
▪ Etablit des règles communes aux relations internationales qui rentrent ds son
champ d’application
● Ex : la convention de Vienne, du 11 avril 1980 sur la vente
internationale de marchandise énonce les règles du contrat de vente de
marchandise internationale
o Règles communes aux rapports internationaux et nationaux
▪ Nv de l’UE

▪ Le traité international établit des règles communes aux pays signataires, règles
qui régissent les relations internationales que nationales
● Ex : les conventions de Genève du 7 juin 1930 et du 11 mars 1931 ont
uniformisé les règles applicables aux effets de commerce (lettres de
changes, chèques…)
- L’européanisation
o Pr établir un marché unique au sein du marché européen 🡪 règle unique
▪ Marché = droit des affaires
o Influence de l’UE se voit à 2 nv
▪ Droit primaire (traités) : liberté de circulation, liberté d’établissement
● Interdiction de discrimination à raison de la nationalité…
▪ Droit dérivé (norme juridique appliquée en fonction des traités : directives,
règlements et décisions) : règlements européens et directives européennes
- L’inflation législative et réglementaire
o Accumulation de txts juridiques 🡪 mouvement avec l’UE + fondamentalisation
o Contexte économique et les pvs publics doivent s’adapter + demande par des
particuliers/entreprises
o 2000 : mise à jour du code de commerce 🡪 fait migrer toutes les lois extérieurs à
celui-ci
- La multiplication des « petites sources »
o « droit souple »
▪ Interprétation administrative de la norme
● Norme produite par les administrations en dehors de l’article 35 de la
Constitution
o Réponse ministérielle 🡪 sur l’interprétation d’un texte de loi
o Circulaire pr expliquer aux agents de l’état comment
appliquer la loi nouvelle
o FAQ
● Si interprétation contraire à la loi ou préjudice 🡪 interprétation n’a
pas de valeur juridique mais a une force de contrainte
▪ 3 conditions : selon le Conseil d’Etat
o On peut faire un « excès de pouvoir » contre une norme
● Règle qui a pr obj de modifier ou d’orienter le comportement des
destinataires pour une adhésion
● Pas de création de droit ou d’obligations
● Présente par leur contenu et mode d’élaboration un degré de
formalisation et de structuration qui les apparente aux règles de droit
o Délégation de la production normative
▪ Recommandation sur divers situation 🡪 Quelle est la valeur juridique
● CNIL
▪ Règlements : on une valeur juridique

▪ Pas de pv réglementaire ou l’autorité intervient en dehors de ce que lui


reconnait la loi 🡪 pas de valeur juridique
● « Droit souple » si a les 3 caractères 🡪 peut permettre de demander
l’annulation par la voie d’excès de pv
2. LES RÈGLES D’ORIGINE PRIVÉE
- La pratique, source du droit : les usages/coutumes 🡪 a une valeur juridique
o Usage est une règle de droit
▪ Usages secundum legem : les usages selon la loi
● La loi renvoi directement aux usages pr apprécier la normalité d’un
comportement
▪ Usages praeter legem
● La loi s’y réfère pr la normalité du comportement d’une personne
● Ex : concurrence déloyale, art 1240 🡪 il y a faute lorsque non-respect
des usages professionnels
▪ Usages contra legem : règle qui vient de l’usage qui est contraire à la loi mais
que le juge applique
● Ex : la solidarité entre commerçants est présumée
o Inverse de l’article 1310 🡪 on ne peut pas présumer la
solidarité
▪ Solidarité passive en présence de pls débiteurs d’une
même dette
● S’ils sont codébiteurs, une banque peut
demander à l’un des débiteurs de payer
l’ensemble de la dette
o Comment prouver un usage ?
▪ Arrêt de la CA de Pau, 20 mai 2008
● La preuve de la coutume peut être apportée par ts moyens
o Ex : Il existe un code des usages de la charcuterie
● Charge de la preuve est sur celui qui invoque un usage
- Les normes volontaires : les codes de bonnes conduites
o Les engagements volontaires fait par les outils de communication doivent être
respectés
▪ Les entreprises prennent des engagements sociaux, environnementaux, de
gouvernance d’entreprise et de responsabilité sociale de l’entreprise
● Les entreprises adoptent en interne des chartes, des codes de conduite
avec des détails les comportements qu’ils vont adoptés avec différents
acteurs 🡪 engagement spontané
o Si engagement non tenu 🡪 la loi sanctionne
▪ Sanction :
● Amendes
● Diffusion de la condamnation de l’entreprise
🡪 toucher à la légitimité de l’entreprise
o Il existe des entreprises de certifications :
▪ Ex : AFNOR

C. Défis du droit des affaires


- Efficacité et la justice
o Il est indéniable (et c’est son rôle) que le droit des affaires soit au service des acteurs
éco 🡪 croissance commerciale, sécurité des échanges, favoriser les entreprises, aider
l’évolution technologique
▪ Le droit des affaires doit être efficace
o Le droit des affaires ne peut pas être un instrument servile pr les entreprises
▪ Le juriste doit s’assurer de la justice des échanges économiques entre les
acteurs économiques, de la conciliation des intérêts ds
l’application/élaboration des règles de droit
● Rapport de domination
▪ Le droit doit être utile et juste
- La mondialisation
o Concurrence entre le système des common law et les systèmes juridiques germains
latin
▪ Droit des affaires français vs. Droit des affaires américains

▪ Les acteurs américains imposent leur conception du droit et technique


juridique 🡪 difficulté ds l’importation de règle juridique
o Le jeu de concurrence entre les états
▪ Concurrence ds le but d’attirer les entreprises sur les terr des diff états
● En pratique : le phénomène de dumping : le fait pr une entreprise de
s’installer ds un pays en raison de sa législation
o Ex : dumping fiscal : entreprises mettent leur siège social là
où la fiscalité est la plus légère
▪ En France : législation attractive pr les entreprises sans renier les principes
fondamentaux
- Le numérique
o Digitalisation : complexité à localiser une entreprise dans l’espace
▪ Identifier où se situe l’activité de l’entreprise est compliqué 🡪 ex : facebook
o Protection des données personnelles
▪ Pb de respect des droits fondamentaux

▪ Comment réussir à traiter l’innovation technologique ?


● Pr les américains : innovation est à 100% nouveau 🡪 donc les choses
anciennes ne servent à rien
o Il faut du droit nouveau
● Pr un juriste européen : la nouveauté n’est qu’une nouveauté de
façade
- L’éthique
o Ethique/responsabilité sociale de l’entreprise est la préoccupation 1ère des entreprises
de nos jours
▪ Prise de conscience collective = capitalisme libéral sans limite est un danger
● Une entreprise ne peut pas se résumer à la seule recherche du profit
o Le profit ne peut pas être obtenu par n’importe quel moyen
▪ Si un comportement éthique est utilisé dans les entreprises c’est parce qu’il
n’est pas naturellement compris
● Le profit est à ce jour l’obj des entreprises
● Le droit doit faire des rappels aux acteurs économiques d’avoir une
éthique/des mœurs
o Responsabilité sociale de l’entreprise (selon la commission de l’UE) : responsabilité
des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. L’entreprise dès
lors qu’elle s’engage ds une démarche RSE doit avoir une réelle utilité sociale
(entreprise doit œuvrer pr le bien commun)
▪ Entreprise respecte tous les parties prenantes (toutes les personnes touchées
par l’entreprise : employés, concurrents, investisseurs, communautés…) de
l’entreprise
▪ Entreprise ne doit pas créer de faux besoin chez les consommateurs 🡪
problématique des publicités
● Les employés doivent s’enrichir moralement et financièrement
▪ L’entreprise doit préserver la nature pr les générations futures

▪ L’entreprise doit s’acter à sa contribution aux charges publiques


o Projet d’avoir des entreprises éthiques est ambitieux
▪ La loi a du mal à créer des lois contraignante pr les inciter à avoir des
démarches RSE
● On ne peut pas contraindre qq à la vertu
▪ RSE est à la recherche d’engagement volontaire
o Article L225-10-1 du Code de commerce
▪ Obligation d’information : déclaration de performance extra financière
● Utilité sociale à travers la déclaration
● Il faut que les entreprises disent ce qu’elles ont fait 🡪 pas de sanction
si n’a rien fait mais si n’a pas dit
● Déclaration : Les performances extra sont partagées car peur pr
l’entreprise d’avoir sa réputation ruinée
o Depuis 2017 : les entreprises sont soumises à un devoir de vigilance
▪ Respecter les droits humains + vérifier que leur filiales et sous-traitants
respectent les droits humains 🡪 Art L225-102-4
o Loi PACTE du 22 mai 2019 (grande loi économique du 1er quinquennat de Manu)
favorise la démarche RSE
▪ C. civ, art 1833, al 2 : « la société est gérée ds son intérêt social, en prenant en
considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité »
● Un dirigeant de société lorsqu’il prend une décision, elle doit
correspondre à l’intérêt social
o Pr contraindre les entreprises à répondre aux exigences RSE : l’argent (le
financement)
▪ Les entreprises ne peuvent se dvp que grâce à un financement ext (banques,
marchés financiers)
▪ Il faut diriger les financements vers les entreprises vertes, RSE c ça les autres
entreprises ont peur de ne pas se faire financer
● UE a mis en place une taxinomie/classification des activités durales
o Montre les activités vertes qui doivent être financées
(conseils) 🡪 mise d’étiquette
o 4 critères :
▪ Activité doit contribuer à l’un au moins des 6 obj
environnementaux identifiés
▪ Il ne faut pas causer de préjudice important

▪ Respecte les garanties minimales en matière sociale


et de gouvernance…
▪ Conforme aux critères d’examen technique qui seront
fixés par les actes délégués

Première partie : La classification des entreprises


Chapitre 1 : Classification fondée sur la nature de l’activité
Section 1 : L’entreprise commerciale
1. Définition
Entreprise commerciale : deux critères distincts, alternatifs pour considérer une entreprise
commerciale
- Forme : ne vaut que pr les entreprises sociétaires (inapplicable pr les entreprises individuelles,
associatives…)
o C. Com art L. 210-1 : énumère les sociétés commerciales selon leur forme
(indépendamment de leur objet) :
▪ Société en nom collectif

▪ Société en commodité simple (héritage du contrat de commande)

▪ Société à responsabilité limitée

▪ Société par action


● Société anonyme
● Société en commandite par action
● Société par action simplifiée
o Intérêt du critère est historique : il avait une utilité où les commerçants étaient traités
différemment des autres personnes
▪ Comme le droit de la faillite jusqu’en 1985 était réservé aux commerçants

▪ Le critère de la forme est né suite à l’affaire de Panama


● Année 1892 : après le succès du Canal de Suez, on construit le
panama 🡪 les travaux sont considérés comme civil ms besoin de bcp
de capitaux
o Société du canal prend le rôle de société anonyme pr être sur
les marchés d’échanges
▪ Les travaux sont plus couteux, l’argent est utilisé
pour corrompre des ministres 🡪 échec
● Demande de remboursement
o Même si activité civile, la société est considérée comme commerçante 🡪 indépendant
de la nature de l’activité
▪ Applique le statut de commerçant
o Lorsqu’une société commerciale par la forme mais à obj civil 🡪 le tribunal compétent
est le tribunal judiciaire
- Objet (indique l’activité commerciale) : C. com art L121-1 : « st commerçants ceux qui
exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle »
o Pr être commerçant
▪ Faire des actes de commerces

▪ Faire du commerce à titre de profession habituelle

▪ (Critère jurisprudence) Acte à titre indépendant et personnel


A. L’accomplissement d’actes de commerce
Deux listes des actes de commerce :
- Art L.110-1 du Code du commerce : 11 actes qualifiés d’actes de commerce
o Tout biens meubles, immeubles…
o
- Art L.110-2 du Code du commerce : 7 actes qualifiés d’actes de commerce
o Domaine maritime

o
- Se base sur l’ordonnance de commerce : qui distingue commerce par terre et par mer
- Il existe 3 actes qui sont inutiles pour définir ce qu’est un commerçant
o La théorie de l’accessoire subjectif :
▪ C. com., art. L. 110-1, 9° : « Toutes obligations entre négociants, marchands
et banquiers ».
▪ Vise l’acte de commerce par accessoire subjectif 🡪 un acte civil visé par le
CC peut être soumis au code de commerce quand il est passé sous le contrôle
d’un commerçant
o La théorie de l’accessoire objectif
▪ C. com., art. L. 110-1, 11° : « Entre toutes personnes, les cautionnements de
dettes commerciales ».
▪ Dette commerciale = acte de commerce
● Ex : frère monte une entreprise et pr avoir un financement bancaire
besoin de garantie 🡪 famille se porte caution pour le frère 🡪 si
entreprise commerciale 🡪 cautionnement est commercial
o La théorie de l’acte de commerce par la forme
▪ C. com., art. L. 110-1, 10° : « Entre toutes personnes, les lettres de change »
a. Les activités de distribution
Distribution désigne toutes les opérations qui s’intercalent entre la production d’un bien et sa
consommation
- Achat pour revendre : il faut un achat et une revente
o Il faut acheter dans le BUT de revendre
o Bien meuble ou immeuble
- Activité intermédiaire : est celui qui fait le pont entre l’acheteur et le vendeur
o Ex : le courtier
b. Les activités industrielles
🡺 Toutes entreprises de manufactures
o Activité de transformation
o Artisans n’est pas commerçant
c. Les activités de service
🡺 Activité tertiaire sauf les activités libérales
o Activité de location immobilière n’est pas du commerce
o Ex act commerciale : Entreprises de transports, de meubles, spectacles publics,
fournitures
d. Les activités financières et d’assurance
🡺 Toutes les opérations bancaires
o La réception de fonds publics
o Octroi de crédit
o Fournitures de services/outils de paiement
o Activités assurances = commerce
B. A titre de profession habituelle
Profession habituelle : activité dite habituelle faite par une personne pr subvenir à son existence

🡺 A l’origine : titre de profession principale 🡪 ms qualification trop englobante

Activité commerciale peut être une profession habituelle ou accessoire


Qualification des activités est en principe distributive
Activité professionnelle : volonté d’entreprendre chez celui qui effectue l’acte

🡺 Activité qui s’inscrit dans la durée 🡪 mise en place d’une organisation : réunion de moyen
matériel, financier, recours à des aides…
🡺 Volonté d’entreprendre : Mise en place de moyen (matériel) + cette activité pr être éco doit
être marchande à un prix du marché (prix du matériel + marge)
o CA Paris, 30 avril 1906

La recherche du profit crée la différence entre le professionnel et le particulier

🡺 Ex : le covoiturage 🡪 doit être fait à titre pro pr être un commerçant


C. A titre personnel et indépendant
Pr être commerçant il faut aussi être indépendant + perso
- Indépendant : personne qui est libre dans l’exécution et l’organisation de son activité 🡪
indépendance juridique
o Permet d’exclure une catégorie de personne : les salariés ne st pas indépendants
▪ Il existe entre eux et leur employeur un lien de subordination grâce au contrat
de travail
o Contentieux en cours : Ts les utilisateurs de plateforme de mise en relation numérique
▪ Livreurs ne sont pas indépendant mais salariés
▪ Cass. Soc, 28 nov 2018 n°17-20.079, FP-P+B+R+I, arrêt Take Eat Easy
▪ Deux mvt pol contradictoires pr les prestations par les plateformes
● Droit français : on veut considérer le livreur ou le chauffeur
indépendant avec des règles de protection particulière (C.trav, art L
7341-1 et s)
o Volonté de représenter les chauffeurs auprès de la plateforme
● UE : veut faire une présomption où la plateforme doit prouver que les
transporteurs soient indépendants sinon considéré comme salarié
- Titre personnel : celui qui engage son propre patrimoine
o On engage son patrimoine à son propre risque
o Permet d’exclure les personnes qui agissent en tant que mandataire (représente autrui
lors d’un acte juridique 🡪 s’engager avec le patrimoine d’autrui)
o Le dirigeant ne fait que représenter la société à l’égard des tiers, quand il agit en tant
que dirigeant, c’est la société qui est engagé et non son propre patrimoine
▪ C’est la société qui a le statut moral de commerçant

▪ Acte de commerce par accessoire car par cautionnement le dirigeant n’est pas
commerçant mais peut être assigné au tribunal de commerce par le biais de
son entreprise
● La personne garantie le débiteur principal à l’égard du créancier pr
rembourser la dette
2. Enjeux
A. Le statut du commerçant
a. L’accès au statut de commerçant
Tt le monde : liberté du commerce et de l’industrie 🡪 2 et 17 mars 1791 : décret d’Allarde

🡺 Commerçant doivent payer une patente : Ancien impôt direct annuel, auquel étaient assujettis
les commerçants, artisans, etc., remplacé aujourd'hui par la taxe professionnelle ; quittance de
cet impôt.
🡺 Limites à l’accès au statut du commerçant
o La capacité commerciale :
▪ Les mineurs non émancipé (peut demander émancipation à 16 ans) ne l’ont
pas
▪ Majeurs protégés non plus 🡪 majeur en tutelle
o Les incompatibilités : l’exercice de certaines activités empêchent les activités
commerciales
▪ Le fonctionnaire

▪ Officiers ministérielles

▪ Avocats, notables
o Les interdictions : certaines personnes peuvent être interdites d’avoir une act
commerciale 🡪 sanction prononcée par un juge (pénal ou commerçant ayant fait une
faillite grave, moralité faible 🡪 ce qui se comporte comme des charlatans)
b. Les obligations du commerçant
Loi des 2-17 mars 1791, art 7 : décret d’Allarde

🡺 Doit se déclarer : immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS)


o Mesure de police administrative et de publicité de l’activité commerciale
▪ Notion d’opposabilité est lié à la notion de publicité
o Tenu par le greffier du tribunal de commerce
o L123-7 : personne physique (donc entreprise et pas les sociétés)
▪ L’immatriculation au RCS fait présumer la qualité de commerçant

▪ Présomption de commercialité : Cette présomption n’est pas opposable aux


tiers et autres qui peuvent prouver le contraire
● Soit traiter la personne comme commerçant si ça les arrange
● Soit traiter la personne comme non commerçant si ça les arrange 🡪
doit rapporter la preuve
🡺 Il faut assumer les inconvénients du statut de commerçant sans en
récupérer les avantages
o L123-8 :
▪ Non immatriculé et a une activité commerciale

▪ Les tiers pourront invoquer au nom des commerçants


🡺 Il faut assumer les inconvénients du statut de commerçant sans en récupérer
les avantages
o Immatriculation est la condition pour avoir la personnalité morale
o Pr les entrepreneurs individuels : délai pr le RCS est de 15 jours à compter du début
de son activité
🡺 Doit se déclarer : Registre National des Entreprises depuis le 1er janvier 2023
o Fusion de l’ensemble des registres professionnels
o L123-36
▪ Notion d’entreprise permet de comprendre les activités économiques et de les
restreindre à un même secteur juridique
▪ Personne visée par le Code de Commerce

🡺 Tenir une comptabilité : Commerce : L123-36


o Toutes personnes exerçant une activité commerciale
o Comptabilité sert à deux choses
▪ Court terme : indispensable pr déterminer le résultat fiscal de l’entreprise

▪ Outil de gestion indispensable : permet de comprendre la situation financière,


économique de l’entreprise
● Permet de prendre des décisions
o La comptabilité est avant tout une branche du droit commercial, qui tend vers
l’indépendance
▪ Comptabilité fixée par le Code du Commerce
▪ La comptabilité doit donner une image fidèle de l’entreprise

▪ La comptabilité est comptabilité d’engagement : pr la distinguer de la


comptabilité de caisse
● Comptabilité de caisse : flux de trésorerie
o Donne une mauvaise image de la réalité éco de l’entreprise
● Comptabilité d’engagement : inscrire le produit dès lors qu’il est
certain dans son principe et son montant
o Inclus les créances au jour de l’engagement
▪ Principaux documents : bilan, compte de résultat et annexes
● Bilan : photographie à un instant T du patrimoine de l’entreprise
o Le plus souvent le 31 décembre : permet de voir les actifs et
les passifs
▪ Les actifs :
● Immobilisation : permet de réaliser l’activité
de l’entreprise sur des sommes inchangés
o Incorporelles
o Corporelles
o Financières
● Actif circulant
o Stock : bien vendu ds le cycle normal
de l’exploitation
● Les créances
● Disponibilité : les comptes bancaires
disponibles immédiatement
▪ Les passifs : c’est ce que doit l’entreprise à ceux qui
la possèdent
● Interne : capitaux propre, ce qui revient aux
associés de l’entreprise
● Externe : Ce que l’on doit aux tiers
● Compte de résultat : retrace toutes les opérations faite par l’entreprise
pendant une période donnée
● Annexe : permet d’expliquer les deux documents précédent pour y
apporter des commentaires
▪ Principe de continuité d’exploitation : l’entreprise s’inscrit dans la durée

▪ Principe des coûts historiques dans les bilan (inscrit des biens historiques au
prix du jour acheté 🡪 pas prise en compte de plus-value)
▪ Obligation d’avoir un compte-bancaire dédié à son entreprise
B. Les tribunaux de commerce
🡺 Spécificité des commerçants car juridiction unique 🡪 distinction entreprise civile et
commerciale
🡺 132 tribunaux de commerce : compétence en commercial
o Disparaît dès qu’une voie de recours est exercée 🡪 appel fait en cours d’appel, donc
civil
🡺 Les commerçants sont attachés au tribunal de commerce 🡪 lobby
o Attachés car les juges des tribunaux de commerce sont eux-mêmes des commerçants
élus par leurs pairs
▪ Election à deux degré
● 1er : ts les commerçants participent à l’élection de délégués
consulaires
● 2e : les délégués élisent les juges consulaires
o Les juges sont au faites de la réalité éco des litiges
o Ms ne st pas des juristes de profession
▪ Reproche face au déficit de la technique juridique pure

🡺 L’Etat est ds l’incapacité budgétaire et humaine de se substituer aux tribunaux de commerce


o Les juges consulaires font leur profession à titre gratuit

L’existence de l’arbitrage : mode de résolution de litige qui consiste à un différend devant une ou pls
pers que les parties choisissent librement comme juge

🡺 Conventionnel et juridictionnel
o Conventionnel : compétence de l’arbitre est fondé sur la convention des parties qui
prend le nom de clause compromissoire ou de compromis d’arbitrage
o Juridictionnel : l’arbitre tranche le litige
▪ Doit respecter les principes directeurs du procès 🡪 code de procédure civile

▪ La sentence arbitrale bénéficie de la chose jugée

🡺 Intérêt d’aller voir des arbitres :


o Arbitrage est onéreux : il faut payer les arbitres
o Arbitre cumul deux avantages
▪ Connaissent la réalité économique (plus qu’un commerçant du tribunal du
commerce) 🡪 est un spécialiste et parfois même du domaine
▪ Caractère confidentiel
1. La compétence des tribunaux de commerce
Deux compétences : matérielle (quel litige est pr le tribunal de commerce) et territorial
- Matériel
o 3 cas où les tribunaux de commerce sont compétents : C.com art L 721-3 :
▪ Commerçants, artisans, établissement de crédits, société de financement
● Litiges entre commerçants ne concernent pas ts les litiges que peut
connaître un commerçant (notamment physique)
o Le litige doit être né ds le cadre de l’activité commerciale de
la personne
● Théorie de l’acte mixte : pr le commerçant c’est un acte commercial,
et pr le non commerçant c’est un acte non commercial mais civil
o Règle asymétrique favorable aux non-commerçants
▪ Si le commerçant porte le litige devant le juge 🡪 doit
le porter devant le tribunal judiciaire
▪ Pr le non commerçant, il a le choix entre commercial
ou judiciaire s’il se saisit de l’affaire
o Clause attributive de compétence : malgré la clause, le
commerçant devra tjrs saisir le tribunal judiciaire si c’est lui
qui assigne 🡪 clause est sans effet
▪ Si non-commerçant saisit la chose, il n’a plus de
choix : reste plus que le tribunal commercial
● Avec la clause le non-commerçant refuse son
option
▪ Les sociétés commerciales
● Société commerciale est commerciale soit à raison de son activité soit
à raison de sa forme
● Sauf les sociétés commerciales par la forme qui ont pr obj l’exercice
libérale d’une activité reglementée relève de la compétence des
tribunaux judiciaires
o Ex : avocat
▪ Actes de commerce entre toutes personnes
● Le litige face au cautionnement commercial est porté devant le
tribunal de commerce (même si dirigeant n’est pas commerçant)
- Territoriale
o En principe, le tribunal compétent territorialement est le tribunal du lieu où demeure le
défendeur
o Création de juridiction spécialisée sur certains points
▪ Ex : abus des position dominante (droit de la concurrence) 🡪 porté devant le
tribunal de Paris
o Clause attributive de compétences territoriales a des règles de validité plus stricte que
les compétences matérielles
▪ Elles ne sont licites qui si conclus entre commerçants + clause apparait de
manière apparente ds le contrat
o CPC, art 42 :
o CPC, art 48 :
2. Les spécificités de la procédure
🡺 Le préalable de la conciliation : Possible si conciliation avant de faire intervenir le juge pr
trancher leur différent
o Indiquer les possibilités de réconciliation préalable 🡪 il faut montrer que volonté de
régler la situation avant
🡺 La simplicité et l’oralité de la procédure : jusqu’en 2020, la constitution d’avocat n’était pas
obligatoire
o En principe la procédure est orale ds un tribunal de commerce 🡪 change
🡺 Existe un juge particulier : le juge chargé d’instruire l’affaire
o Juge unique qui va instruire l’affaire si les parties sont d’accord puis remet un rapport
au tribunal qui se prononce en lien avec le rapport 🡪 l’affaire est jugé par un juge
unique
▪ Juge unique, juge inique
C. Régime et la preuve des obligations commerciales
1. Le régime des obligations commerciales
Le régime tend à être identique à celui des obligations civiles

🡺 Régime commercial c’est imposé en civil

🡺 La réforme des droits des obligations civileeeeees en 2016 par l’ordonnance du 10 fév 2016 : a
incorporé des spécificités commerciales
o Si inexécution partielle du contrat on peut obtenir une réduction du prix
▪ C. civ, art 1223

Les vestiges de la spécificité du régime

🡺 Présomption de solidarité
o C. Civ, art 1310 : « la solidarité est légale ou conventionnelle : elle ne se présume
pas »
o Cass. Req, 20 oct 1920 « … la solidarité entre débiteurs se justifie par l’intérêt
commun du créancier »
o Solidarité passive :
▪ Ex : un créancier et 3 co-débiteurs pr la même créance 🡪 ts ont 1/3 de la dette
● Avec la solidarité, le créancier peut demander à chaque débiteur le
paiement de 100% de la dette 🡪 ne s’embête pas à diviser les
poursuites
o C’est au débiteur ayant payé 100% de la dette qui doit
demander la participation à la dette aux autres débiteurs
2. La preuve des obligations commerciales
C.com art L110-3 : « à l’égard des commerçants, les actes de commerce peuvent se prouver par tous
moyens à moins qu’il n’en soit autrement disposé par la loi ».
🡺 Système civil est basé sur la preuve légale
Système de la preuve légale repose sur deux caractères :
- Pr un acte civil, les modes de preuve sont réduits
o Il faut prouver l’acte juridique par écrit : commencement de preuve par écrit ou preuve
par écrit
▪ Absence d’écrit impossible de prouver
- Il existe une hiérarchie des modes de preuve
o La preuve écrite a une force probante parfaite
- Système est écarté dès que l’acte concerne deux commerçants
o La preuve est dite libre entre commerçants
▪ Les commerçants sont des professionnels, ils n’ont pas besoin d’être protégés

▪ Le commerce/monde des affaire exige la célérité ds les échanges 🡪 marche


pas avec les procédures judiciaires
▪ Les commerçants gardent une trace de ts leurs échanges ds leur comptabilité
o Remarques :
▪ la preuve d’un acte de commerce peut être rapportée partout mode de preuve
est possible
▪ La preuve peut être faite contre et outre les mentions de l’écrit par tout moyen
(pas de preuve a force probante parfaite)
▪ En présence d’un écrit, il n’est pas nécessaire d’établir autant d’originaux
qu’il y a de parties à l’acte.
● Ds les actes juridiques unilatéraux, il n’est pas nécessaire que celui
qui s’engage écrive le montant de son obligation en lettres et en
chiffres
▪ Les commerçants peuvent se constituer une preuve à eux-mêmes : en
recourant à leur comptabilité (C. Com, art L.123-23)
Acte mixte : acte conçu entre un commerçant et non-commerçant

🡺 Commerçant : système de preuve légale

🡺 Non-commerçant : système de la preuve morale, preuve libre

Section 2 : L’entreprise civile


🡺 Entreprise civile : Apparition en tant qu’entreprise au XXe car se comportait en entreprise
A. L’entreprise agricole
1. Définition
A gagné en spécificité au XXe : avant droit civil

🡺 Moitié XXe : droit spécifique car crise agricole


o Envie de résoudre les crises du XXe
o Code rurale et de la pêche maritime
▪ Droit rural : droit qui concerne l’activité agricole et les opérations sur les
terres agricoles
● Ce droit est fortement influencé par le droit de l’UE (avec la PAC est
devenu une priorité de ses actions : aides de la PAC aux agriculteurs)
C.rural, art L311-1 : définition de l’activité agricole
🡺 3 grandes catégories
- Activités agricoles par nature
o Objet du cycle biologique (animal ou végétal) sur lequel l’homme intervient
o L’intervention de l’homme ds le cycle biologique (animal ou végétal)
▪ Doit avoir la maîtrise du cycle biologique
● Ex : cueillette simple n’intervient pas dans le cycle du dvp du végétal
▪ Simple propriétaire d’animaux n’est pas agricole
● Doit élever les animaux 🡪 maitriser leur dvp
● Arrêt du 3 juin 2022 : la société en question était en possession de
bête mais c’était des éleveurs sous-traitants qui s’en occupaient 🡪 la
société n’est pas agricole car pas d’intervention dans le cycle
biologique
▪ Exploitation : exercice à caractère pro, il faut mettre en place une entreprise,
des moyens
o Une étape ou tout le cycle biologique
▪ Il faut intervenir à un moment du cycle biologique pas besoin d’être là à 100%
- Activités agricoles par accessoire : se rapporte à une act agricole
o Activités de prolongement de l’acte de production
o Activités dont le support est l’exploitation
▪ Terres agricoles, locaux… 🡪 support d’activité plus ou moins direct

▪ Ex : production de bio gaz, électricité à l’aide de la méthanisation des déchets


agricoles
▪ Ex : agrotourisme
- Activités agricoles par détermination de la loi
o Activités de poneys : sauf poney de spectacle
o Activités marines et d’exploitation de marais salants
🡺 Elément communs : titre pro, indépendant et individuel pour être qualifié d’activité
2. Enjeux
Intérêt de qualifier activité agricole
- Enregistrement au Registre National des Entreprises (RNE)
o C.com art L 123-36 : toutes personnes ayant une activité agricole doivent faire partie
du RNE
- Contrôle des structures
o Les pvs publiques ont une tutelle précise car impacte sur la santé, la sécurité,
l’environnement
o A partir d’une certaine superficie de terre agricole, celui qui les exploite doit être
propriétaire de diplôme
o Les pvs publiques vont vérifier que la superficie permet une exploitation financière
stable et (marche moins) à taille familiale
- Contrôle de l’aménagement foncier agricole
o Il faut faire attention à ce que les terres agricoles ne doivent pas être grignoté par les
villes/zones urbaines
o SAFER : société anonyme à but non lucratif, chargé de mission de service public
▪ Dispose d’un droit de préemption
● Dès vente des terres, il faut présenter la vente à la SAFER
● Sur chaque vente de terre la SAFER peut donner la terre à un autre
▪ Peur que les terres étrangères soient achetées notamment par les étrangers
- Structures sociétaires dédiées (GAEC, EARL, GFA, Coopératives)
o Structures dédiées au monde rural
- Statut éco de l’agriculteur (aides, fiscalité…)
o Statut agriculteur à part : besoin d’eux pr souveraineté alimentaire, santé
o Aide de l’état
o La reine d’Angleterre recevait bcp d’aides de l’UE car possède une des plus grandes
superficies de terre agricoles
o Favoriser le maintien des exploitations agricoles et la transmission des exploitations
B. L’entreprise libérale
1. Définition
Loi n°2012-387. Art 29 en 2012 : 1er déf de l’entreprise libérale

🡺 Titre habituel, indépendant et sous sa propre responsabilité/personnelle

🡺 Prestation intellectuelle, technique ou de soin


o Cherche a englober les 3 grandes catégories libérales
▪ Profession de santé
● Professions médicales
● Professions de pharmaciens
o Statut de profession de santé mais activité qualifiée de
commerçant
● Profession des auxiliaires médicaux
▪ Profession juridiques et judiciaires
● Avocat
● Notaire
● Commissaire de justice
● Mandataire judiciaire
● Greffier du tribunal de commerce
● Etc.
▪ Profession techniques et du « cadre de vie »
● Architecte
● Géomètre-expert
● Expert-comptable
● Agent d’assurance
● Conseil en PI
● Professeur de danse
● Etc.
🡺 Qualifications professionnelles
o Conditions pr y rentrer et y rester 🡪 avoir une certification/qualification pro
o Soumis à la tutelle de l’autorité
▪ Ordinale

▪ Administrative
o Local est règlementé
🡺 Le respect de principes éthiques (déontologie pro)
2. Enjeux
- Enregistrement au Registre National des Entreprises (RNE)
o C. com art L123-36
- Exigence de qualifications professionnelles
o Il faut avoir les qualifications
o Etre enregistré aux autorités compétentes
▪ Sinon radié, suspendu 🡪 car les autorités vérifient notamment l’éthique
- Contrôle ordinal ou administratif
- Déontologie pro
- Structures sociétaires dédiées pr les professions libérales règlementées (SCP, SEL, SCM,
SPFPL)
o Sociétés qui permettent d’associer leur activité tout en respectant le principe de leur
déontologie
o Ne peut constituer une société en groupe qu’avec les sociétés adaptées au monde de
l’entreprise libérale 🡪 interdiction des entreprises commerciales
▪ Ms avec le tps, on a permis à certaines pro de faire leur act sous une forme
commerciale
● Société anonyme d’avocat
C. L’entreprise artisanale
1 300 000 entreprises artisanales, 3.1 millions d’actifs, 300 milliard d’euro en bénéfices

🡺 Métier de l’alimentation

🡺 Métier Du bâtiment

🡺 Métier Des fabricants

🡺 Métier Des services

Les entreprises artisanales se caractérisent par leur dimension et la nature de leur activités, elles
emploient ds en majorité moins de 10 salariés et doivent faire une act de production, de
transformation, de réparation ou de prestation de service réglementé par la réglementation

🡺 Taille de l’entreprise
1. Les entreprises du secteur des métiers et de l’artisanat
Quels sont les entreprises qui peuvent se revendiquer comme artisan ?
Artisanat : Terme associés à la qualité, humanité, localité…

🡺 Attire le consommateur

C.com art, L123-46 al 1er


🡺 Contrôle fait par le RNE pour vérifier que le travail fait relève bien de l’artisanat
- Il faut être immatriculé en tant que tel au RNE
Condition a respecter pour être reconnu comme artisan : C. com art L 123-45
🡺 Chaque chambre du métier et du département vérifie les deux conditions
- Activité et entreprise répondent à la définition de l’artisanat à l’article 19 de la loi n°96-603
- Il se faut se conformer à des qualifications pro prévus par la même loi du 5 juillet 1996
Définition de l’artisan :
- Activité manuelle votée par décret
o Décret du 2 avril 1998 qui liste les activités artisanales
▪ Alimentation

▪ Bâtiment

▪ Fabrication

▪ Service
- Professionnel indépendant
- Emploi de moins de 11 salariés
o Exigence qui vaut au jour de l’immatriculation
o Si au cours de l’activité on dépasse les 10 salariés, on peut continuer à relever de
l’artisanat, si inférieur à 250 salariés
o Si rachat d’une entreprises artisanales de 100 salariés, on peut tjrs être artisans

La majorité artisanale, liberté du commerce et de l’industrie 🡪 pas de qualification pro obligatoire,


c’est le consommateur qui décide si c’est concluant
Certaines act artisanales qui présentent une dangerosité, le législateur impose la qualification pro,
demande donc la titularité d’un diplôme 🡪 art 16 du 5 juillet 1996
- Voir diapo sur coursenligne
2. L’entreprise civile du secteur des métiers et de l’artisanat
Qui parmi ses entreprises artisanales sont traités comme des entreprises commerciales et les autres
comme civiles ?
L’artisan est une classe intermédiaire entre les salariés (prolétaire) et le petit bourgeois commerçant

🡺 Libre et indépendant ds son travail

🡺 Spéculation est le critère qui différencie l’artisan et le commerçant


o Est commerçant celui qui spécule sur la marchandise
o Est artisan celui qui vit et est réénumère grâce à son travail
▪ Son bénéfice vient de son art

🡺 Enjeu entre entreprises commerciales et artisanales a diminué avec le temps


o Même si l’artisan a une activité civil (pas qualifié comme commerçant), il est soumis
aux mêmes règles que les commerçants
▪ Artisans peuvent prétendre au régime des taux commerciaux
▪ Le fonds artisanal est soumis à des règles similaires à celles du fonds de
commerce
▪ Les artisans peuvent faire l’objet d’une procédure collective et le Tribunal de
commerce est compétent pour mettre en œuvre une telle procédure
▪ La loi de modernisation de la justice au XXIe siècle a prévu que les tribunaux
de commerce seront compétents pour connaître des litiges entre artisans (1er
jav 2022)
o Régime de la preuve légale, pas considéré solidaire de la même dette pr les artisans

Chapitre 2 : Autres classifications


Section 1 : Classification fondée sur la taille de l’entreprise
A. Les critères de classification
- Effectif salarié
o Calcul de l’effectif moyen de l’année (bordel mathématique que le prof veut pas dvp)
- Le montant du chiffre d’affaires
- Le total du bilan
B. Les catégories d’appartenance des entreprises
Décret n°2008-1354, art 3 : classe les entreprises en fonction des entreprises
- Micro-entreprise :
o Moins de 10 personnes
o Chiffre d’affaires qui ne dépasse pas 2 million d’euros
- Petites et moyennes entreprises :
o Moins de 150 personnes
o CA est inférieur à 40 million d’euros
- Taille intermédiaire :
o Moins de 5 000 personnes
o CA est inférieur à 1,5 Millard d’euros
- Grandes entreprises :
o Celles qui ne st pas classées ds les catégories précédentes

Section 2 : Classification fondée sur l’organisation de l’entreprise


A. L’établissement
Etablissement : une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement
dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une
boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un
réparateur de matériel informatique... L'établissement, unité de production, constitue le niveau le
mieux adapté à une approche géographique de l'économie.

🡺 Une entreprise peut avoir plusieurs établissement

🡺 Chaque établissement doit être déclaré au RSE

🡺 Dès qu’un établissement stable est situé en Fr : activité éco en France 🡪 imposé sur les
revenus français en France
o Ts les géants du numérique s’organisent pour ne pas avoir d’établissement stable pour
ne pas se faire imposer
B. L’unité légale
Unité légale : L'unité légale est une entité juridique de droit public ou privé. Cette entité juridique peut
être :
- Une personne morale, dont l'existence est reconnue par la loi indépendamment des personnes
ou des institutions qui la possèdent ou qui en sont membres ;
- Une personne physique, qui, en tant qu'indépendant, peut exercer une activité économique.
Elle est obligatoirement déclarée aux administrations compétentes (RNE, greffes des tribunaux de
commerce, Sécurité sociale, DGFiP...) pour exister. L'existence d'une telle unité dépend du choix des
propriétaires ou de ses créateurs (pour des raisons organisationnelles, juridiques ou fiscales). L'unité
légale est l'unité principale enregistrée dans Sirene.
C. Le groupe de sociétés
Un groupe de sociétés est une entité économique formée par une société contrôlante et l’ensemble des
sociétés qu’elle contrôle. Contrôler une société, c'est avoir le pouvoir de nommer la majorité des
dirigeants. Le contrôle d'une société A par une société B peut être direct (la société B est directement
détentrice de la majorité des droits de vote au conseil d'administration de A) ou indirect (B a le
contrôle de sociétés intermédiaires C, voire D, E, etc. à qui elle peut demander de voter d'une même
façon au conseil d'administration de A, obtenant ainsi la majorité des droits). La définition statistique
française actuellement en vigueur retient comme critère de contrôle pour définir les contours des
groupes la majorité absolue des droits de vote.

🡺 Permet de répondre à la question de combien il y a d’entreprise en France en comptant les


unité légales et soustraire les unités légales inscrites en groupe de société

Section 3 : Classification fondée sur le régime fiscal


Les grands impôts commerciaux :
- Impôts sur les bénéfices (impôt sur le revenu/impôt sur les sociétés)
o Structure sociétaire change :
▪ Entreprise individuelle : bénéfice sur l’impôt sur le revenu

▪ Entreprise sociétaire : bénéfice sur l’impôt sur les sociétés


o Impôt sur le revenu
▪ CGI (Code général des impôts), art 1A : revenu net global est constitué par le
toltal des revenus nets des catégories suivantes
● Traitements et salaires
● Revenus fonciers
● Revenus de certains dirigeants de société
● Revenus de capitaux mobiliers
● Plus-values mobilières et immobilières
● Bénéfices industriels et commerciaux
● Bénéfices non commerciaux
● Bénéfices agricoles
o Impôt sur les sociétés (IS)
▪ CGI, art 205
- Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
o Peu importe la structure de l’entreprise, ce sont les actions économiques qui
l’intéresse
o CGI, art 256
▪ Toutes les livraisons de biens et de prestations de service à titre onéreux par
une entreprise
- Contribution économique territoriale (CET)
o Impose l’utilisation de locaux pro
o CGI, art 1447-0 (abrogé à compter du 1er jav 2024)

Deuxième partie : Les biens de l’entreprise


Chapitre 1 : Le fonds
● TOUJOURS AVEC UN S
● 3 SENS
- CIVIL : il désigne un bien immobilier (souvent fond de terre)
🡪ne nous intéresse pour ce cours
- SOMME D’ARGENT/ capital affecté à un but particulier
🡪peut même désigner la personne en charge des fonds
- ENTITÉ MOBILIÈRE COMPLEXE dont l’unité est assurée par une affectation à un même but
● ENSEMBLE DES BIENS MEUBLES AFFECTÉ À L’EXERCICE ÉCONOMIQUE
● Outils de production d’une entreprise pour réaliser leur activité
● NE COMPREND PAS TOUS LES BIENS/ DROITS AFFECTÉS À UNE ENTREPRISE
🡪exclusion d’un certain nombre : bien immobilier dont on est propriétaire, plupart des contrat/
créance/ dette
● Permettre de RÉIFIER L’ENTREPRISE : que l’entreprise puisse être traiter comme un bien
🡪enjeu pratique fondamental
● INTÉRÊT : valorisation de l’entreprise
🡪en le traitant comme un bien unique, la valeur de l’entreprise dépasse la seule somme de
chaque élément de l’entreprise
🡪permet de réaliser un CA plus important
● Peut paraitre instinctive mais historiquement la NOTION DE FOND N’A PAS ÉTÉ CONSACRÉ DANS
L’ENSEMBLE ÉCONOMIQUE :
1. FONDS COMMERCIAL (loi 17 mars 1909)
🡪règlementation de la vente +nantissement (donation en garantie, sureté)
2. FONDS ARTISANAL (loi 5 juillet 1996)
🡪consacre la statut et l’activité des artisans + prévoit que les artisans sont soumis aux
mêmes règles de fonds de commerce
3. FONDS LIBÉRAL (Cass. 1re civ., 7 novembre 2000)
🡪chaotique car clientèle civile libérale considéré hors du commerce : la cession d’un
fond été nul car portant sur un objet hors commerce
=>création du contrat de présentation de clientèle (on vendait sa clientèle)
🡪depuis 7 novembre, plus besoin du contrat, il est possible de céder son fonds libéral,
il peut faire l’affaire d’un contrat de vente
🡪pour autant, aucune loi n’explique comment donner un fonds libéral
4. FONDS AGRICOLE (loi du 5 janvier 2006)
🡪peut faire l’objet d’une vente et de garantie
🡪très probable qu’il ne soit pas beaucoup utilisé car bien immobilier
Section 1 : Définition du fonds (de commerce)
● Ensemble de biens meuble et de droit affecté à l’exercice d’une activité commerciale
🡪exacte mais trop vague

i. Composition du fonds
1. Les éléments exclus
● IMMEUBLES (dont est propriétaires l’entrepreneur)
🡪exclusion du droit réel
🡪il existe une primauté de l’immeuble sur le meuble
=>on refuse que l’immeuble soit inclus dans le fonds de commerce car cela
reviendrait à le traiter comme un bien meuble
● DETTES
🡪obligation (lien de droit entre deux personnes)
=>n’est pas transmise (attaché à la personne et non à l’entreprise)
🡪une des raisons pour laquelle il n’y avait pas le droit à la cession entre la
personne et l’entreprise
🡪(vaut toujours maintenant) le fonds de commerce n’est pas un patrimoine
(corrélation entre des biens, des droits et des dettes)
● CRÉANCES
🡪explication théorique : lier aux rapports d’obligation
● CONTRATS
🡪caractère personnel de la relation : les contrats ne sont pas, en principe, transmit sauf :
🡪de travail : inclut dans la composition du fonds de commerce pour s’assurer que
lorsqu’on cède l’entreprise, les salariés gardent leurs place (mesure de protection du salarié)
🡪de bail
🡪d’édition
🡪inconvénient si on doit céder l’intégralité car on doit trouver des alternatives
🡪céder le fonds de commerce + isolement
2. Les éléments susceptibles d’être inclus
● C. com. L.142-2, al 1
🡪le fonds de commerce est composé à la fois de bien meuble corporel et incorporel
🡪ÉLÉMENTS CORPORELS
- IMMOBILISATIONS
🡪affecte directement l’entreprise et lui permet de réaliser son activité
(ordinateur, tracteur)
- STOCK
🡪biens destiné à être vendues (fruit du travail de l’entreprise)
🡪ÉLÉMENTS INCORPORELS
- le DROIT AU BAIL
🡪droit personnel en vertu duquel on a le droit d’utiliser tel ou tel local
🡪peut être transmit =>sorte de propriétaire commercial
- L’ENSEIGNE, le nom commercial et autres droits de propriété intellectuelle
🡪enseigne : appellation ou image sous laquelle l’entreprise est connu
du public
🡪nom commercial : nom que ce donne l’entrepreneur et par lequel il
est connu du public
🡪autre droits de propriété intellectuel : auteur (littéraire et artistique)
qui protège les logiciels, industriel (brevet, marque, dessin)
- les AUTORISATIONS, LICENCES et AGRÉMENTS
🡪souvent des éléments indispensable à l’exercice d’une activité
- CLIENTÈLE et ACHALANDAGE
🡪pas de véritable distinction (client ou le chaland sont des personnes
achetant régulièrement des biens chez un entrepreneurs)
🡪le client est attiré par certains aspects de l’entreprise
🡪le chaland se rend dans un magasin a proximité
géographique
🡪pas de véritable distinction juridique, ne sert que pour la cession de
fonds de commerce

3. L’élément essentiels
● La COMPOSITION DU FONDS DE COMMERCE EST VARIABLE
=>comment la vente faites peut-être qualifier de fonds de commerce ? isolement ou
ensemble ?
🡪le régime n’est pas le même, l’enjeu fiscal change, de même pour l’accord du
bailleur
🡪Cass.req., 15 février 1937 : DP 1938, I, 13, note Cordonnier : de tous les éléments
du fonds « la clientèle représente le plus essentiel, celui sans lequel un fonds de commerce ne
saurait exister »
=>essentiel de céder la clientèle : il faut céder le(s) élément(s) qui permettent
d’attirer cette clientèle
=>LA CLIENTÈLE EST LE FONDS DE COMMERCE LUI-MÊME
ii. Nature du fonds
1. Une universalité de fait
Existence de 2 CATÉGORIES D’UNIVERSALITÉ :
-DROIT : ensemble de bien et de dette formant un tout indissociable et dans lequel il existe un
lien inséparable entre l’actif et le passif
🡪patrimoine : ensemble de bien et de dette qui est rattaché à une personne
- FAIT : ensemble de biens appréhender globalement comme un bien unique
🡪n’est corréler aucune dette particulière
🡪sous ensemble de l’actif du patrimoine
🡪soit composé de bien homogène (bibliothèque, image du bouquet de fleur) ou
hétérogène (fonds de commerce)
🡪pas seulement une vertu didactique car a un impact sur le régime juridique
es biens qui le compose
2. Un bien meuble incorporel
● Bien unique => bien meuble
● LA CESSION DE FONDS DE COMMERCE SERA FAITE COMME UN BIEN MEUBLE INCORPOREL
🡪article 2276 du CC
● =>Toutes les opérations juridiques sont possibles
Section 2 : Opérations sur le fonds
● Le LÉGISLATEUR, au début du XXème siècle, est VENU RÈGLEMENTER LE FONDS DE COMMERCE
🡪cependant, il n’a pas rendu possible les opérations juridiques mais plutôt rendre possible le
cadre des opérations juridiques
🡪but : protéger les parties en présence, protéger les intérêts qui sont chères

iii. Vente
1. Formation du contrat
● C. civ., article 1128 : « sont nécessaire à la validité d’un contrat : le consentement des parties,
leur capacité de contracter et un contenu licite et certain »
La cession de fonds de commerce a cependant une difficulté : sa VALEUR
● C. civ., article 1112-1
● Disposition du code spécial : L. 141-2 + L. 141-5
🡪à la CHARGE DU VENDEUR : ASPECT COMPTABLE
2. Effets de la vente
a. Effets entre les parties
● Transfert de propriété lors de l’échange de consentement
OBLIGATIONS DES PARTIES
🡪VENDEUR :
- obligation de DÉLIVRANCE : le vendeur doit mettre la chose à la disposition de
l’acheteur
- obligation de GARANTIE :
🡪vice caché : le vendeur s’engage à ce que le fonds de commerce existe et
soit attrayant pour attirer une clientèle
🡪fait personnel/ garantie d’éviction : obligation pour le vendeur pour ne pas
porter atteinte aux droits personnel de l’acquéreur/ il ne doit pas troubler la jouissance du bien
par l’acquéreur
🡪il n’a pas le droit de le concurrencer/ l’acheteur ne doit pas
empêcher l’acheteur d’exercer son activité
=>obligation de non concurrence de la part du vendeur
🡪ACHETEUR :
- obligation de PAIEMENT DU PRIX (dans le respect de l’article L. 141-17, C.com) :
impose à l’acheteur de ne pas payer directement, il doit attendre un certain délai (si paye trop
tôt, alors il doit payer une seconde fois)
- obligation de PUBLICITÉ (Journal d’annonce légales et BODACC) : l’acheteur doit
réaliser les formalité de publicité demander par le code de commerce dans un journal
d’annonces légales ou dans un bulletin (BODACC)
- obligation D’ENREGISTREMENT DE L’ACTE (actes sous-seing privés) : effet civil, payer
des droits d’enregistrements (3-5% selon le fonds de commerce)

b. Effets à l’égard des tiers


🡺 Le contrat de vente est opposable aux tiers : C. civ art 1200
o Les tiers doivent respecter la situation du contrat
🡺 Publicité aux annonces civiles légales : permet d’informer les tiers de la vente du fonds de commerce
o Permet de rendre opposable la cession de commerce dans sa totalité
🡺 Formalité d’opposiblité de certains biens de fonds de commerce
o Bien incorporel où il faut plus de moyens de publicité
o Droit de propriété intellectuels (marques, brevets…)

La cession du droit commercial : le propriétaire doit informer le bailleur du changement de locateur 🡪 mesure
d’information

🡺 Juste information, pas demande d’autorisation 🡪 règle dérogatoire à la cession


o Si la cession se fait dans le cadre d’un fonds de commerce, il faut juste informer le bailleur

Protection des créanciers du vendeurs

🡺 Créanciers chirographaires : n’a que les garanties du droit commun (le patrimoine du débiteur dans
l’état où l’on fait la demande de paiement)
o Il demande le fonds de commerce au commerçant si le commerçant ne paie pas
▪ Si le commerçant transmet son fonds de commerce, les biens disparaissent 🡪 crainte
que les créanciers ne soient pas payés
● Mesure d’information : il faut publier la cession de commerce : pr rendre
opposable la cession de commerce + permet d’informer les créanciers de la
perte du patrimoine des créanciers
● Dans les 10 jours de la publication, les créanciers peuvent faire opposition au
paiement
o C’est le juge qui accède ou non à la demande
o Si personne ne s’oppose, il verse le prix de vente au vendeur
🡺 Publicité de la cession du fonds (C. com art L 141-12)

Protection des créanciers de l’acheteur

🡺 C. com, art L123-8


o Le vendeur d’un fonds de commerce est tenu de toutes les dettes pro contractés par l’acheteur
tant que celui-là (le vendeur) n’a pas procédé à sa radiation du registre de commerce et de
société de sa qualité de commerçant
▪ Tant que le vendeur ne c’est pas radié du RCS, les tiers sont présumés s’engager avec
le vendeur 🡪 les tiers peuvent s’en tenir à l’apparence
● Les tiers peuvent croire que le vendeur est le débiteur et non le nv
commerçant

iv. Location-gérance du fonds de commerce


Location-gérance : Contrat de louage par lequel le propriétaire d’un fonds de commerce met celui-ci à
la disposition d’une autre personne, moyennant le versement d’un loyer

🡺 Le locateur est donc titulaire d’un droit personnel, pas de droit direct sur la chose
o Droit contre le bailleur, qui lui permet de pv jouir du bien
🡺 Le locateur-gérant est un commerçant à par entière, à compté de la location, c’est lui qui
exploite le fonds de commerce et donc la qualité de commerçant
🡺 Le locateur ne doit pas être placé comme subordonné face au propriétaire
o Le bailleur peut surveiller mais ne peut pas dicter l’exploitation du fonds de
commerce
▪ Sinon contrat de travail et pas location-gérance

Raison pr la location-gérance :
- Quand qq est propriétaire du fonds mais ne peut pas l’exploiter (ex : interdiction d’exercer,
mineur, dans l’attente de trouver un acheteur lors d’une succession)
- Qd l’acheteur n’a pas les moyens d’acheter, il peut alors louer pr espérer l’acheter plus tard
o Peut être une étape dans la cession de commerce
- Pr tenter de relancer l’entreprise
Début XXe : législation de la location-gérance très stricte

🡺 Eviter que la location-gérance soit utilisé dans la spéculation (acheter seulement pr louer)
o Au début, ne pouvait louer leur fonds que les commerçants
A. Formation de la location-gérance
Les conditions de validité :
- Condition relative au bailleur
o N’existe plus 2020
▪ Toutes personnes peuvent louer un fonds de commerce

▪ Ouvre la voie de la spéculation du fonds de commerce (acheter pr louer)


- Condition relative au locataire
o C. Com, Art L 144-2
▪ Le locataire-gérant doit avoir la qualité de commerçant
● Toutes les conditions de l’accès au statut de commerçant (capacité
commerciale, pas d’interdiction de l’exercice commerciale et pas de
mesure d’indomptabilité d’act commerciale)
▪ Le locataire-gérant doit être indépendant
● Le contrat de location gérance ne doit pas créer des contraintes de
gestion, qui soumettrait celui-ci à l’égard du bailleur
- Condition relative au fonds
o La location doit porter sur le fonds de commerce
o Le fonds de commerce existe effective lors de la conclusion du contrat
▪ Pr exister le fonds de commerce, il doit exister
● Avec une clientèle et qui génère un chiffre d’affaires
● On ne loue pas un espoir de gain 🡪 doit déjà être un succès
● On ne peut pas louer une idée
▪ Si le fonds de commerce n’est plus exploité 🡪 aucun bien n’existe

B. Effets de la location-gérance
Pr les parties :
- Obligation du bailleur d’assurer une jouissance paisible de la chose
▪ Obligation de délivrance, de garantie, d’entretien…

▪ Garantie des vices cachés…


o Le bailleur est tenu de garantir la jouissance paisible et la garantie de son fait
personnel
▪ Le bailleur est tenu d’une non-concurrence face au locataire-gérant
- Preneur à bail
o Obligation du locataire de payer un loyer
o Obligation du locataire de respecter la destination de la chose
▪ La destination de la chose : respecter l’exploitation
● Ne peut le céder, ni le sous-louer
Pr les tiers :
- C.com Art R 144-1 : soumet le contrat de location-gérance à de la publicité, dans un délai de
15 jours à partir de la conclusion du contrat
o Tant qu’il n’y a pas de publicité 🡪 inopposable aux tiers
▪ Les tiers croyant alors le bailleur comme opposable car il est tenu des dettes et
de l’exploitation souscrite par le locataire-gérant tant qu’il n’y a pas de
publicité
- Protection des créanciers du locataire (C. com, art L 144-7 et 144-9)
o Déchéance du terme peut être demandé à la fin de la location
- Protection des créanciers du bailleur (C. com, art L 144-6)
o Les créanciers peuvent craindre que le bailleur ne possèdera plus les ressources
nécessaires pour rembourser les dettes
▪ Permet aux créanciers du bailleur de demander en justice la déchéance du
terme de leur obligation
● Déchéance du terme de leur obligation : les obligations peuvent avoir
un terme « suspensif » qui permet de différer dans le temps
l’exécution des dettes
o La déchéance fait alors que le terme suspensif n’existe plus,
et donc à se faire rembourser à l’instant T

Section 3 : La protection du fonds


La concurrence déloyale : régit les rapports indiv entre les entreprise et vise à instaurer une moralité
des affaires, selon laquelle tous les coups ne sont pas permis

🡺 Volonté de protéger le marché lui-même

🡺 Le principe de base est la liberté de la concurrence entre les entreprises :


o Décret d’Allarde des 2-17 mars 1791, art 7
🡺 La concurrence loyale : loi de 1973
o Les activités éco doivent s’exercer dans le cas d’une concurrence claire et loyale

2 catégories d’actes
- Actes prohibés : loi de la concurrence loyale générale
- Actes particuliers qui sont interdits par une disposition légale
Art 1240 : responsabilité civile extracontractuelle 🡪 responsabilité pr faute

🡺 Permet de déterminer le comportement loyal ou non


o Si déloyal il faut dédommager la victime
A. La typologie des actes de concurrence déloyale
Ce qui est prohibé n’est pas le fait de concurrencer une entreprise mais ce sont les moyens mis en
œuvre pr concurrencer une autre entreprise
Pr caractérisé un acte déloyale, les juges prennent en compte le comportement du commerçant de
façon abstraite (in abstracto : on se réfère au standard à l’entrepreneur loyal)
1. Le dénigrement
Dénigrement : vise les agissements qui « tendent à jeter le discrédit sur un concurrent ou sur les
produits fabriqués » ou consiste à porter atteinte à l’image de marque d’une entreprise ou d’un produit
désigné ou identifiable afin de détourner la clientèle en usant de propos ou d’arguments répréhensibles
ayant ou non une base exacte, diffusés ou émis.
Trois éléments
- Un propos dénigrant : porte à l’image de l’entreprise, dévaloriser l’entreprise
o Sauf si
▪ Propos participe à un débat d’intérêt général

▪ Il faut pv justifier de son propos


● Vérité judiciaire 🡪 n’est vrai que ce qui est prouvé
- Un propos public : publié ou destiné à être publié
o Le public est la clientèle du concurrent
- Un propos ciblé
Dénigrement est fautif qu’il soit commis par une entreprise ou un particulier
2. La confusion
Confusion : constitue ainsi un acte de concurrence déloyale, le fait d’imiter le signe distinctif d’un
concurrent ou de ses produits lorsque cette imitation engendre une confusion auprès des clients.
- Imitation d’un signe distinctif d’un concurrent
o Ts les signes distinctifs de l’entreprise, tant que ce signe est protégé par un droit de
propriété intellectuelle
o Usage ininterrompu de l’entreprise victime
o Le signe distinctif doit être original pour ne pas créer de confusion
- Risque de confusion ds l’esprit du consommateur raisonnablement attentif et avisé
- Action en contrefaçon qd le proprio d’un brevet subit une atteinte à son droit
o On peut demander une indemnisation pour toute atteinte a votre marque même si
l’action n’est pas fautive
3. La désorganisation
Désorganisation : regroupe les actes d’une entreprise par lesquels est réalisé une désorganisation de ses
concurrents. Les pratiques qui ont pr obj ou pr effet de désorganiser une entreprise concurrente ou le
marché sur lequel les entreprises st en concurrence
- Désorganisation par le débauchage des salariés d’un concurrent
- Désorganisation par l’appropriation illicite d’un savoir-faire
- Désorganisation par le non-respect de contraintes légales
4. Le parasitisme
Parasitisme : consiste, pr un opérateur éco, à se placer ds le sillage d’une autre entreprise afin de tirer
profit, sans rien dépenser, de ses efforts et de son savoir-faire, de la notoriété acquise ou des
investissements consentis
B. La sanction des actes de concurrence déloyale
CPC, art 835 : en présence d’un acte de concurrence déloyale, on peut saisir le juge pr mettre
immédiatement fin aux actions illicites du concurrent
1. Le fondement de l’action en concurrence déloyale
La certitude jurisprudentielle : l’action en concurrence déloyale est fondée sur l’article 1240 du Code
Civil. Il s’agit d’une variété d’action en responsabilité civile extra contractuelle
Les hésitations doctrinales :
- Pr Roubier : l’action en concurrence déloyale se distinguerait de l’action en responsabilité en
raison de sa finalité
o Vise a sanctionner les comportements déloyaux de l’entreprise
- Pr Ripert : l’action en concurrence déloyale trouverait son fondement ds le droit de propriété
de chaque commerçant sur son fonds de commerce. Cette action userait donc à sanctionner les
atteintes au fonds de commerce, lesquelles se caractérisant par le détournement de sa clientèle

2. La mise en œuvre de l’action en concurrence déloyale


3 conditions de l’article 1240 du CC
- Une faute
- Un préjudice
- Un lien de causalité
La preuve ds l’action en concurrence déloyale

🡺 Voir coursenligne

🡺 Voir cours sera parce que casse les couilles

Chapitre 2 : Le bail
Peu d’entreprises sont propriétaires du bâtiment où elle exerce leur activité
Bail : contrat par lequel une entreprise loue un immeuble visé à l’activité de son entreprise et elle verse
un loyer
Raison pq les entreprises préfèrent être locateur
- Elles ne veulent pas acheter directement l’immeuble
o Font un cloisonnement patrimoniale
▪ Entité qui exerce l’act éco

▪ Entité (société civile immobilière) qui va louer l’immeuble à l’entreprise


● L’immeuble appartient indirectement à l’entreprise
● Patrimoine distinct
- Elles ne peuvent pas acheter : pas les moyens
🡺 Louer a un caractère de précarité qui est préjudiciable pr les entreprises
o Si un contrat arrive à son terme 🡪 pas d’exigence à maintenir le contrat
o Les entrepreneurs ont demandé un statut pr les protéger
▪ Emergence au XXe : les statuts protecteurs des entreprises locataires
● Statut protecteur à chaque type d’entrepreneurs
o Statut aux professions libérales 🡪 article 54A de la loi du 23
déc 1986
▪ Ne met pas en place une véritable protection

▪ La durée du contrat est déterminée par la loi


▪ Le non-renouvèlement du bail doit être décidé par le
bailleur 6 mois avant l’expiration
● Délivrance d’un prêt avis
o Statut aux commerçants et aux artisans : statut des beaux
commerciaux
▪ Régit par le code de commerce : L145-1 et suivant
o Statut du fermage : bail à ferme
▪ Statut pr les agriculteurs

▪ Régit par le code rurale et de la pêche maritime :


L411-1 et suivant
● Ce qui les distingue
o Baux commerciaux donnent la propriété commerciale à
l’entreprise
▪ Propriété commerciale : ne veut pas dire que le
locataire d’un droit réel sur l’immeuble. Droit contre
le bailleur qui vous laisse le droit de jouir de
l’immeuble 🡪 droit personnel
● Le statut des beaux commerciaux offre à
l’entreprise locataire des prérogatives d’un
propriétaire
o Ex :
▪ Usage d’un bien quasiment
infini sauf cas exceptionnel
de non-renouvèlement
▪ Le locataire peut céder le
bien
▪ Dérivé direct du droit de propriété du commerçant sur
son fonds de commerce
● Parce que le commerce est propriétaire de
son fonds de commerce, on reconnait le
maintien du lieu pr lui permettre l’activité
sinon risque de disparition du fonds de
commerce
▪ Ce statut est une illustration de l’arbitrage des pvs
publics face à deux intérêts
● Vise à concilier les bailleurs et les entreprises
locataires
Effet néfaste à l’application de la loi des baux commerciaux

🡺 Incidence de la loi : changement de comportements des agents éco 🡪 ici en prix


o Augmentation de la valeur des fonds de commerce
o Augmentation du montant des loyers commerciaux
▪ Si le bailleur veut récupérer le local, il doit payer une indemnité d’éviction
Augmente alors le loyer pr financer la future indemnité
o
d’éviction
o Augmentation du coût de la vie
▪ Car les entreprises augmentent leur coûts pr payer le loyer

Utilisation du terme statut : les statuts st d’ordre publique et qu’ils reglementent les principes et les
détails, les principes de location

Section 1 : Le champ d’application des statuts


A. Statut des baux commerciaux
Tribunal judiciaire qui est compétent pr déterminer le statut : déterminer si le contrat de bail est un
baux commerciaux

🡺 4 conditions
1. Conditions relative au local
Art L 145-1 du code de commerce

🡺 Voir coursenligne pr le texte

🡺 Le législateur commercial fait un emploi douteux des termes de biens


o Il y a deux types d’immeubles pr commerce
▪ Immeuble : ici 🡪 construction bâtit

▪ Terrain nu
● Ne permet pas l’exercice d’une activité commerciale et donc du statut
● Mais la location peut être soumis au statut, lorsque le bailleur autorise
l’entreprise à construire un local à usage commercial
o Mais dans les deux cas, il y a un immeuble (biens qui ne peut faire l’objet d’un
déplacement selon la loi)
o Pr un baux commercial, il faut un bâtiment, une construction
Pr qu’un local bénéficie du statut de baux commercial, il faut effectuer une activité commerciale 🡪 il
faut être libre et indépendant ds l’usage du local
2. Conditions relatives à l’exploitation du fonds
Le locataire doit exploiter un fonds de commerce

🡺 Permet d’exclure les commerçants par la forme et non par l’objet


o Voir chapitre 1

Le locataire doit être propriétaire du fonds de commerce pr bénéficier du statut des baux commerciaux
Distinction du contrat bail commercial et du contrat de location-gérance

🡺 Location-gérance : pas d’indemnité d’éviction à payer

🡺 Qui est propriétaire des éléments qui attire la clientèle ?


o Qui dispose des moyens pr attirer la clientèle ?
▪ Si locataire : bail commercial

▪ Si pas locataire : location gérance

🡺 3 arrêts
o Les buvettes de champ de course, 1970
o Les pompistes de marque, 1973
o Les franchisés – arrêt Trévisan, 2002
3. Condition relative aux parties
Le bailleur et le locataire

🡺 Bailleur : pas de condition pr l’application des baux commerciaux

🡺 Locataire : L145-1 code de commerce


o Le locataire doit être un commerçant ou un artisan de droit et non pas de fait
▪ Droit : condition supplémentaire au commerçant 🡪 immatriculé au RCS et pr
artisan au registre de commerce
▪ Fait : celui qui répond à la définition du commerçant
● Réalise des actes de commerces à titre habituel, personnel et
indépendant
4. Conditions relatives au bail
Deux baux qui dérogent : L 145-5 code de commerce
- Le contrat de bail est inférieur à 3 ans 🡪 pas un baux commerciaux
- La convention d’occupation précaire
o Le contrat de location ds lequel il y a une raison légitime que le contrat soit temporaire
et précaire
▪ Précaire : de manière objective
B. Statut de fermage
Statistiques : schéma coursenligne

🡺 60% des terres agricoles sont données à bail à une entreprise agricole

Statut d’ordre publique

🡺 Devant les tribunaux partitaires des baux ruraux

🡺 Pr appliquer le statut de fermage : code rural et de la pêche maritime art L 413-1


o Mise à disposition à titre onéreux
▪ Besoin d’un contrat de bail : contrat à titre onéreux et synallagmatique par
essence
o Immeuble à usage agricole
o Exploiter une activité agricole
Section 2 : Les avantages des statuts protecteurs de l’entreprise locataire
A. L’encadrement des loyers
Détermination du loyer
C. Rural : art L411-11
🡺 Le loyer doit être le plus proche de la valeur locative du bien

🡺 Pr à un bail à fermage : superficie, les cuves, les entrepôts…

Révision du loyer

🡺 Lors de la modification du montant du loyer :


o Cours de location
o Renouvellement du bail
🡺 Si prix trop bas ou trop haut lors de la révision :
o On fait des révisions par pourcentage pr se rapprocher de la valeur réelle du bien

Section 3 : le droit au renouvellement


Baux commerciaux :
C.com art L145-8 : selon le statut, le renouvellement ne s’applique pas de la même façon

🡺 À l’arrivée du terme du bail : le bailleur peut refuser le renouvellement du bail commercial


o Durée du bail commercial : 9 ans
o Droit au renouvellement indirect : si le bailleur refuse de renouveler le bail 🡪
indemnité d’éviction
▪ Indemnité d’éviction est du par principe dès que le bail n’est pas renouvelé
● Ouvre droit à un droit de réparation du préjudice que représente le
non-renouvellement du bail
● C. com art 145-14
o Présomption : qd on refuse de renouveler le bail, on présume
la perte totale de son fonds de commerce et on y rajoute ts les
éléments/frais nécessaires pr acquérir un nouveau fonds de
commerce
▪ Frais d’avocat, d’enregistrement…

▪ Principe de réparation intégrale

🡺 Le bailleur peut prouver que le préjudice subit par l’entreprise est moindre
o Doit prouver que le fonds de commerce est transférable sans perdre la majorité de la
clientèle
🡺 Exception à l’indemnité d’éviction si non-renouvellement du bail
o Bailleur possède un motif grave et légitime à l’encontre de son locataire :
▪ Défaut de paiements de ses loyers
o Lorsque l’immeuble doit être détruit ou le bailleur veut récupérer les locaux pour en
faire des usages d’habitations
o La renonciation au droit de renouvellement commercial
▪ Peut être convenu entre le bailleur et le locataire que le locataire renonce au
paiement de l’indemnité s’il ne souhaite pas renouveler
▪ Le locataire peut renoncer au droit de renouvellement du contrat

Dans le statut du fermage :


Le locataire bénéficie d’un droit au renouvellement : le bailleur ne peut refuser le renouvellement, c.
Rural art L 411- 46

🡺 Exception
o Le bailleur peut invoquer un motif grave et légitime à l’encontre du locataire
▪ En général : inexécution grave des obligations du locataire
o Le bailleur ou un membre de sa famille souhaite exploiter lui-même les terres
▪ Le droit de reprise du bailleur

Section 4 : Le droit de préemption du locataire


C. com art L145-46-1
C. rural art L 412-1

🡺 Permet à l’entreprise de récupérer l’immeuble si le bailleur se décide à vendre

🡺 Sinon risque que le nouveau bailleur face appel au droit de reprise

🡺 Ce droit ne vaut qu’en cas de vente


o Pas en cas d’héritage 🡪 c’est une donation
o Pas en cas d’échange…

Chapitre 3 : les droits de propriété intellectuelle


Droit de se réserver l’usage du brevet et de la marque : monopole d’exploitation 🡪 avantage
concurrentiel
Architecture des droits de propriété intellectuelle

🡺 Propriété littéraire et artistique : crée par le seul fait de la création de l’œuvre


o Droits d’auteur
o Droits voisins
🡺 Propriété industrielle : droit protégé qu’a condition d’un enregistrement à l’institut
international propriété industrielle
o Brevets
o Dessins & modèles
o Marques

Atteinte au droit de propriété 🡪 action en contrefaçon

🡺 Responsabilité engagée
4 causes de création : Cause matérielle, cause efficiente (permet le résultat de l’action), cause formelle,
cause finale (but)

🡺 Cause matérielle est ce qui préoccupe le droit de la propriété au début


o Le matériaux est l’objet premier
o Car difficulté à la reproduction donc pas besoin
▪ Mais invention de l’imprimerie, industrie
● Ce qui fait donc la richesse de l’objet pr l’entreprise ce sont les
causes formelles et finales grâce au droit de propriété intellectuelle
o La forme et la finalité donnent de la valeur
▪ Le droit intellectuelle permet de s’approprier de la
forme de la chaise 🡪 interdit la production de chaise
identique
▪ Le droit intellectuelle permet de s’approprier de la
finalité de la chaise 🡪 fonction technique (utilité) et
esthétique et fonction évocatrice (d’une forme, d’une
série de mot)
🡺 Le bien intellectuel approprié est un bien immatériel :

🡺 Ex : Chaise :
o Cause matérielle faite en plastique
o Cause efficiente : action de celui qui a fabriqué la chaise 🡪 machine si industriel
o Cause finale : permet de s’assoir et fonction esthétique

Le droit de propriété intellectuel est un droit réel (propriété) : droit d’une forme ou d’une fonction

🡺 C ts droits de propriété, il faut respecter le droit de propriété

🡺 Ts atteintes peut être sanctionnée juridiquement 🡪 action en contrefaçon

🡺 Limite : le droit de propriété intellectuel peut être limité par le législateur 🡪 justifié par la
poursuite de l’intérêt général
o Le législateur a prévu que toutes formes/fonctions ne puissent pas être approprié
▪ Pr qu’une forme/fonction soit protégé 🡪 besoin d’un degré de nouveauté ou
d’inventivité
▪ Le législateur refuse que dans certains domaines ont s’attribuent la
forme/fonction
● Corps humain ou ses produits
o Droit de propriété st svt limité ds le temps
▪ Droit d’auteur ne peut dépasser 70 ans après le décès de l’auteur

▪ Dessin et modèle durée de 5 ans renouvelable pendant 20 ans

Le droit de propriété intellectuelle : principe d’exclusivité


Section 1 : la protection des créations de l’entreprise
Le numérique ne peut faire partie de la propriété industrielle
Difficulté de protéger leurs innovations numériques 🡪 pas de propriété industrielle donc propriété
artistique
A. Les brevets
Droit de la propriété industrielle pure
Code de la propriété intellectuelle Art L 611-1 :

🡺 Brevet permet de s’approprier une fonction technique

🡺 Brevet = droit de propriété = droit d’exclusivité

🡺 Deux intérêts
o Poursuite de l’intérêt individuel de l’inventeur
o Poursuite de l’intérêt général qui justifie d’encadrer et de limiter le droit d’exclusivité
sur une invention
Si le législateur accorde à tout inventeur, c’est dans le but de récompenser ses recherches
Si les entreprises innovent, ses innovations vt pv aider tout le monde par ricochet
Droit de propriété est un facteur de progrès d’une nation

🡺 Ts les titulaires d’un brevet est ds l’obligation de l’exploiter

Ts les brevets doivent être publié 🡪 augmentation des connaissances communes et scientifiques
A l’échelle internationale :

🡺 Les pays du Nord (industriel) vt par le monopole, entravé le dvp des pays du Sud

🡺 Sud ne peuvent pas utiliser les innovations techniques sinon doivent payer

a. L’acquisition du brevet
Pr être titulaire
- Invention soit brevetable
o CPI, art L611-10
▪ Condition de brevetabilité
● L’invention doit constituer une solution technique
● L’invention doit être susceptible d’application industrielle
● L’invention doit être nouvelle
o Ne doit pas être dans l’état de la technique : connaissance de
l’ensemble des spécialistes sur la question
▪ Etat de la technique : tout ce qui a été rendu public
(devant le public spécialiste) + toutes les inventions
qui ont fait des demandes d’attribution d’un brevet
(même si pas publié)
● L’invention doit résulter d’une act inventive
- Doit être déposé 🡪 respecter la procédure
o Demande de dépôt de brevet à l’institut international de dépôt de brevet

Les entreprises n’ont pas tjrs déposer un brevet : garder un secret ou l’innovation est vouez à être
obsolète donc pas rentable
4 étapes dans la délivrance d’un brevet :
- Dépose un dossier de demande de brevet
- La demande de brevet est analysée par des spécialistes qui émettent des avis sur la
brevetabilité du brevet
- A l’aide de l’avis, qu’il est libre de suivre ou non, le directeur de l’INPI est libre d’accepter ou
non le brevet
- Le brevet est délivré et fait une l’objet d’une publication au bulletin de la propriété industrielle
Si deux scientifiques font deux demandes de brevet identiques, c’est le 1er qui a déposé qui est
l’inventeur 🡪 présomption

🡺 Toute personne peut renverser cette preuve en prouvant qu’il est le 1er a avoir inventé cette
technique
🡺 Art L611-6 CPI

La question de l’inventeur salarié :

🡺 90% des inventions st réalisées par des salariés

🡺 Les inventions de mission : propriété employeur

🡺 Les inventions hors-mission : propriété salarié


o L’employeur peut être contrarié que l’employé a utilisé les matériaux de l’entreprise et
les connaissances de celle-ci
▪ L’invention hors mission appropriable : le titulaire du brevet est le salarié et
l’entreprise peut imposer à louer le brevet
▪ L’invention hors mission inappropriable : l’employeur ne peut rien imposer

b. La protection du brevet
Protection nationale : Tous les brevets déposés en France sont protégés pdt 20 ans, la durée commence
à la demande du brevet
Protection internationale : Pour être protégé ds d’autres pays, il faut déposer dans d’autres pays
Protection européenne : organisme qui facilite le dépôt

🡺 L’office européen des brevets

B. Les logiciels
CPI, art L111-1 :
CPI, art L112-2 :
Le logiciel est un ensemble de monogrammes, procédés et règles relatif au fonction d’un ensemble
d’un traitement de données
Les logiciels n’ont aucune protection au titre de la propriété industrielle 🡪 c’est de la propriété
artistique
La protection des logiciels offerte par le droit d’auteur protège la forme/l’œuvre et non les idées
contenues 🡪 c’est la protection de l’œuvre de l’esprit

🡺 Une œuvre de l’esprit est protégée du seul fait de sa création

Deux droits dans les droits d’auteurs : CPI, art L 111-1, al 2


- Le droit moral sur l’œuvre : droit imprescriptible et inaliénable
▪ Dans le cas d’un logiciel, l’intégrité, le repentir et le retrait sont quasiment
retiré pour celui qui possède un logiciel
o Divulgation : peuvent choisir ou non sa divulgation
▪ Pas de contrainte possible
o Paternité
o Intégrité
o Repentir : l’auteur a le droit de modifier son œuvre
o Retrait : et l’auteur d’une œuvre de l’esprit a aussi droit à retirer l’œuvre
- Les droits patrimoniaux sur l’œuvre :
▪ Celui qui est propriétaire d’un logiciel peut le céder ou le louer
o Reproduction
o Représentation

C. Les secrets des affaires


Protégé par le régime nouveau du secret des affaires
L’information pr l’entreprise doit faire l’objet d’une protection
Peut-on être propriétaire d’une information ?
Art L 151-1
Réserve vis-à-vis de la loi : Arme pr empêcher les lanceurs d’alertes et les journalistes

🡺 Intervention de la loi européenne 🡪 directive européen du 8/06/2016


o Transposition en France le Loi du 30 juillet 2018
🡺 Code du travail qui sanctionnait la transmission de secret pro

a. Définition du secret des affaires


L 151-1 du Code de commerce :

🡺 3 critères que doit remplir une information pr être protégé au titre du secret des affaires
o L’information n’est pas en elle-même connu ou facilement connu pr les personnes
▪ L’information ne doit pas être facilement accessible
o L’information doit revêtir une valeur commerciale lié à son caractère secret
▪ L’information doit être un avantage concurrentiel
o Mesure de protection raisonnable pr en conserver le caractère secret
🡺 Il faut être le détenteur légitime de l’information
o L’espionnage ne peut pas détenir l’information

b. Régime du secret des affaires


Tout atteinte au droit du secret des affaires est sanctionné de faute sans qu’il y ait besoin de prouver qq
chose

🡺 Réparation de l’atteinte : C.com art L 152-8

🡺 L’atteinte est sanctionnée et modalité d’évaluation de l’indemnisation

🡺 Possibilité d’agir à titre préventif en faisant interdire tous les actes qui utilisent l’info du secret
des affaires
Deux exception : L 151-8 C.com
- Exception qui vise la divulgation d’un journalise : droit à liberté d’expression
o Pas de sanction si liberté d’expression 🡪 droit fondamental
- Pas de sanction si fait par un lanceur d’alerte (celui qui révèle dans le but de protéger l’intérêt
général, de bonne foi, une faute, un comportement répréhensible d’une entreprise)
Une entreprise peut demander au juge de protéger certaines informations qu’ils communiquent dans le
procès, pour que son secret des affaires ne soit pas malmené lors du procès 🡪 droit de propriété de
l’information mais droit à la preuve (qui exige que les parties présentent toutes les preuves)

Section 2 : la protection des signes distinctifs de l’entreprise


Soit pr protéger ses signes distinctifs :
- Terrain de l’action en déloyal
- Action en contrefaçon, lorsqu’est porté atteinte à un des signes distinctifs (la marque)
CPI, Art L 711-1 : la marque est un signe qui permet de distinguer une personne physique ou morale
d’une autre. La marque est l’image que véhicule l’entreprise qui par sa fonction évocatrice, permet de
la distinguer des autres entreprises

🡺 L’atteinte sur la marque est sur la liberté d’entreprendre mais elle est moindre
o Protection sur la marque est plus longue sur la durée, a plus d’impact et plus facile a
obtenir
▪ N’empêche pas la production de produit identique mais interdiction de
production de produits et services sous le même nom
🡺 La marque est un signe
o Tout signe peut être déposé à titre de marque :
▪ Nominal, figuratif, semi-figurative, un son

A. Les signes à usage individuel


a. L’acquisition de la marque
L 711-2 et L 711-3 : une marque est valide lorsqu’elle remplit 4 conditions
- La marque doit être licite : ne doit pas être contraire à l’ordre public, ni aux bonnes mœurs f
- La marque doit être distinctive : la marque ne peut pas être la description de l’objet
- La marque ne doit pas être déceptive : on ne peut pas tromper le public sur la nature,
provenance du produit
- La marque doit être disponible : pas de dépôt antérieur par une tiers personne
o Mais la disponibilité doit être compris selon le principe de spécialité 🡪 usage d’une
même marque mais sur des produits/services différents
o La marque ne vaut que dans le domaine de spécialité de l’entreprise
o Limite au principe de spécialité : si la marque est connue le principe de spécialité
n’existe plus car risque d’attitude de concurrence déloyale
o Il faut que le titulaire de la marque agisse pour bloquer la marque et éviter les
contrefaçon pr bénéficier de la protection de la marque
b. La protection de la marque
Principe de territorialité de la protection :
- Protection nationale : monopole de 10 ans du signe sur le territoire français, renouvelable
jusqu’à la fin des temps
o Déposer la marque tous les 10 ans à l’INPI
- Protection internationale : il faut déposer un dossier à l’OMPI (organisation mondiale de la
protection intellectuelle) en indiquant les pays dont vous souhaitez protéger votre marque 🡪
OMPI fait la demande ds les pays et vous payez les frais
- Protection européenne : il existe une marque européenne 🡪 lors de l’enregistrement à l’INPI 🡪
possibilité de demander à faire de la marque européenne
B. Les signes à usage collectif

Troisième partie : Les structures de l’entreprise


Choix de la forme sociale : la classification idéale de l’entreprise

🡺 Entreprise d’une seule personnes : individuelle


o Entrepreneur est une personne physique 🡪 l’entreprise agit grâce à l’entrepreneur
🡺 Entreprise de pls pers : entreprise publique
o Entrepreneur est une personne morale 🡪 l’entreprise agit grâce à sa personnalité
morale de droit privé ou d’intérêt publique
▪ Droit privé :
● But lucratif : SNC (société en nom collectif : structure pr petite
entreprise), SA (société anonyme : structure pr moyenne et grande
entreprise)
● But non lucratif : association
▪ Intérêt publique :
● Entreprise publique : EPIC (établissement publique industriel et
commercial)
🡺 Phénomène de la limitation de sa responsabilité : les épargnants confient une fortune aux
entreprises 🡪 ne participent pas à la gestion, ne participe donc pas au risque prise par
l’entreprise
o Forme sociale à responsabilité limitée (utilisable même dans les petites entreprises)
▪ Une personne seule peut faire une société à responsabilité limitée : protéger
les entrepreneurs
Les considérations fiscales et sociales de l’entreprise :

🡺 Des petites entreprises peuvent être des SA car l’entrepreneur est avantagé par cet aspect fiscal
et social
🡺 Influence du droit de l’UE : l’état a exploité certaines entreprises publiques sous la frome de
société
o SNCF devenu société anonyme

Chapitre unique : L’entreprise individuelle


Entreprise individuelle est une entreprise exploitée par une personne physique

🡺 Entrepreneur et le conjoint son affecté

Section 1 : Le statut de l’entrepreneur


Réformé par la loi du 14 fév 2022
A. La protection patrimoniale de l’entrepreneur
Affaiblissement de la respon indiv au XXe
1er temps : protéger indirectement l’entrepreneur indiv

🡺 On lui permet de faire une société

🡺 1925 : ds le code de commerce, création de la société à responsabilité limitée (SARL)


o Permet aux commerçants de s’associer et de limiter le montant de leur apport
o Inconvénient :
▪ il faut être plusieurs pr faire la société

▪ Ceux qui restent entrepreneur indiv ne st pas protégés

🡺 1985 : autorisation de la constitution de société unipersonnelle


o On peut seul faire une société et dc avoir la respon limitée (SARL à associé unique)
🡺 1994 : SASU : société par action simplifiée unique

2e temps : protection directe

🡺 Mise en place d’un cloisonnement patrimonial

Le législateur assume de protéger l’entrepreneur indiv par le cloisonnement patrimonial


🡺 1994 : insaisissabilité des biens immobiliers non professionnels de l’entrepreneur

🡺 2010 : institution du statut de l’entrepreneur indiv à responsabilité limitée (EIRL)


o Statut optionnel qui permet à tout entrepreneur de créer un patrimoine d’affectation
pour son act pro
o Seulement 90 000 prennent ce régime
🡺 2022 : institution du nv statut de l’entrepreneur indiv : loi du 14 fév 2022
o Permet d’éviter les inconvénients de EIRL
o Simplicité et caractère automatique de cette forme

Respect de la dignité de l’entrepreneur : permet la possibilité de garder ses biens perso malgré l’échec
de son entreprise
3 critiques :
- Il devrait y avoir un lien entre le profit et le risque
- Les créanciers soutiennent le risque : ils sont alors défavorisés
- Statut favorable aux créanciers les plus puissants (banques) : elles peuventimposer une sureté,
peut obtenir une renonciation à la protection du patrimoine pro
o Les créanciers les plus faibles souffrent
🡺 Réforme électoraliste

Depuis le 15 mai 2022 : tout entrepreneur indivi bénéficie d’un double nv de protection

🡺 Séparation des patrimoines perso et pro

🡺 Entrepreneur bénéficie de l’insaisissabilité des biens immobiliers non pro

a. Séparation des patrimoines perso et pro


3 mesures majeurs de la loi du 15 mai 2022
- Institution d’un nv statut qui prévoit la séparation des patrimoines de plein droit, art L 526-22
et suivant du code de commerce
- Met en extinction le statut de l’EIRL
o Mise en extinction : toutes les personnes au statut de l’EIRL peuvent continuer à être
soumise au statut de l’EIRL ou revenir au droit commun
o Les autres entrepreneurs, il n’est plus possible de devenir EIRL à partir du 14/02
- Possibilité de transmission du patrimoine pro
C. com art L 526-22, al 2 :

🡺 L’entrepreneur indiv est une pers physique qui exerce en son nom propre une ou pls act pro
indépendante
🡺 Tout entrepreneur est éligible au statut peut importe son act

🡺 Protection est liée à une act pro

🡺 Pr bénéficier du statut d’entrepreneur indiv


o L’entrepreneur doit être immatriculé
L’utilité d’un bien : semble être plus l’utilisation
o Décret d’application de la loi dans le code de commerce : art R526-26
▪ Un bien est utile : bien qui par nature, destination ou en fonction de leur objet
servent à cette activité
● Droit de la clientèle
● Bien meubles comme marchandise, matériel et outillage
● Moyen de mobilité pr les act itinérantes
● Biens incorporels (secret des affaires, droit intellectuels…)
● Trésorerie
● Immeubles servant à l’act
🡺 Patrimoine pro est tout ce qui permet de faire l’act pro
o Tout ce qui est utile à l’act est pro
🡺 Patrimoine perso est tout ce qui ne permet pas de faire l’act pro

🡺 Preuve d’un bien non utile : c’est à l’entrepreneur que la preuve pèse sur lui

🡺 Les biens, droits, obligations et sûretés présents dans le document comptable st considérés
comme utile à l’entreprise
Le droit de gage des créanciers :

🡺 Droit qui permet aux créanciers de se saisir d’éléments en cas de non remboursement des
dettes
🡺 Peuvent se saisir du pro pas perso

🡺 Créanciers pro, perso et fiscaux et sociaux


o Professionnels : leurs droits de gage se limite au seul bien contenu ds le patrimoine
pro
▪ Droit né à l’occasion de son exercice professionnel (le créancier)
o Personnel : leurs droits de gage se limite au seul bien contenu ds le patrimoine
personnel
▪ Si le droit personnel est insuffisant, le créancier peut aller sur le pro sur la
limite du montant du bénéfice réalisé lors du dernier exercice clos, Art L
526-22, al 6
o Fiscaux et sociaux : entrepreneur indiv est soumis à la respon fiscale et sociale des
dirigeants de sociétés
▪ L’entrepreneur indiv est tenu sur son patrimoine perso des dettes fiscales et
sociales professionnelles, lorsqu’il a commis des manœuvres frauduleuses ou
en cas d’inobservation grave et répétée de ses obligations fiscales et sociales
La renonciation à la protection : la protection offerte à l’entrepreneur indiv peut être problématique
car pr avoir des crédits, avoir des relations contractuelles sur la durée, il faut offrir des garanties
(montrer une surface financière en cas d’échec) et se montrer crédible (faire confiance)

🡺 En limitant le droit de gage au pro : les autres ne voudront pas contracter


🡺 Faculté de renonciation : faculté offerte à tout entrepreneurs individuels par écrit et selon des
formes prévus par décret, de renoncer au profit d’un créancier pro à la protection de son
patrimoine perso 🡪 que pr les créanciers pro
b. L’insaisissabilité des immeubles non professionnels
Pq protéger les immeubles
- Les immeubles sont en général, le seul bien de valeur ds le patrimoine de la personne
- Habite la résidence personnelle de l’entrepreneur et de sa famille 🡪 fondement de la dignité :
il ne faut pas que les aléas d’un membre de la famille, puisse conduire à la perte de la
résidence de la famille
Code de commerce, art L 526-1 :

🡺 Quels st les personnes qui profite de ce droit


o Peut bénéficier : toutes personnes physiques immatriculés à un registre de publicité
légale, à caractère pro, agricole ou indépendant
▪ Tout entrepreneurs indiv
o Lorsque le bien est la résidence de l’entrepreneur : le bien est insaisissable de plein
droit
o Pr tous les autres biens immobiliers (secondaires ou de rapports) : l’entrepreneur peut
les rendre insaisissable à condition d’avoir publié au fichier immobilier une
déclaration notariée d’insaisissabilité
▪ Paiement du notaire

▪ Payer la publicité

🡺 Les effets de l’insaisissabilité


o Insaisissabilité : L’état d’un bien qui ne peut pas faire l’obj d’une saisit d’un créancier
en vue d’être vendu pr obtenir le paiement de sa créancer
o La résidence principale est insaisissable pr tous les créanciers pro
o Pr les autres biens, le bien est insaisissable à l’égard des seuls créanciers pro dont la
créance a été faite après la publication
🡺 Faculté de renonciation
o L’entrepreneur indiv peut renoncer à l’égard d’un créancier pro déterminé à
l’insaisissabilité de ses biens immobiliers, L 526, al 3 du code de commerce
o Vise à permettre à l’entrepreneur d’accroitre son crédit en vu d’augmenter son
financement
B. La transmission du patrimoine pro
Code du commerce : art 526-27 et suivant
🡺 « Entrepreneur peut céder à titre onéreux, transmettre à titre gratuit ou apporter en société,
l’intégralité de son patrimoine sans procéder à la liquidation de celle-ci »
o Apport en société : changement de la structure de l’entreprise sans en changer le
propriétaire
🡺 Utilité de ce mode de transmission
o Transmettre par une opération/acte unique l’ensemble des éléments affectés à une act
éco que ces éléments relèvent du passif ou de l’actif
🡺 Habitude de faire une cession plutôt car personne ne veut acheter le passif (dette) et l’actif
o Il est plus sûr d’acheter que le fonds de commerce
o Il y a des incertitudes : L 526-27
▪ Quelles règles appliquer ?
🡺 3 conditions pr la validité du transfert
o Il faut que l’intégralité des éléments passifs et actifs soient transmis
o Il ne faut pas que l’entreprise soit en état de cessation des paiements
o Ni le cédant, ni le cessionnaire ne doivent avoir fait l’obj d’une interdiction pro
🡺 Le transfert de propriété est opposable à compter de la publication de la transmission
o Publication au CODAC ou au journal d’annonce commercial
o Délai d’un mois pr faire opposition au transfert, art L 526-28
o L’opposition n’empêche pas le transfert
▪ Le créancier obtient du juge le remboursement de sa créance soit la
constitution d’une garantie par le cessionnaire
🡺 Aucun cas ne peut interdire la cession du droit au bail en cas de transfert de patrimoine pro
🡺 Deux exceptions :
o Les dettes de cotisations ou de contribution sociales sont exclues lors du transfert
▪ Art D 526-32 du code de commerce
o Est-ce que une clause d’un contrat peut interdire que le bien ou la créance soit
transmis ?
▪ Le code de commerce dit : lorsqu’une créance est dis incessible, elle est
transmise ds le cas de la cession du patrimoine pro mais l’entrepreneur est
garant et doit payer le créancier
● On empêche pas la transmission mais le cédant reste responsable de la
créance

Section 2 : Le statut du conjoint de l’entrepreneur


Le conjoint de l’entrepreneur est aussi protégé par la séparation des patrimoines et l’insaisissabilité de
l’immobilier
Le conjoint participe à l’activité pro de l’autre

🡺 Il faut alors encadrer le conjoint

Typologie des statuts du conjoint de l’entrepreneur : présent dans toutes les entreprises mais sur le
fondement de texte différent

🡺 Lorsque le conjoint participe à la l’activité régulière de l’autre, le conjoint doit opter pr l’un de
ces statuts. Sinon, c’est un conjoint salarié
- Le conjoint-collaborateur : un est un entrepreneur, l’autre est un collaborateur
o Collaborateur ne perçoit pas de rémunération ms à la protection sociale et la retraite
sous réserve du paiement des cotisations
o Le collaborateur est présumé avoir reçu mandat pr toutes les activités administratives
de l’entreprise
▪ Avoir reçu mandat : technique de représentation du conjoint sur l’entrepreneur
- Le conjoint-salarié : lien de subordination
o A les avantages qui suit le travail
- Le conjoint-coexploitant : lorsque les conjoints ont tous les deux la qualité d’entrepreneurs et
travaillent dans la même entreprise
o On les mêmes droits et obligations
o Notamment ds le secteur agricole

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