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Vous trouverez ci-dessous un QCM (Quiz) de Droit commercial.

Ce QCM
a été conçu par un chargé d’enseignement (avocat de formation) et
concerne le programme de la matière de Droit commercial, enseignée
notamment en deuxième année de droit (et au CRFPA). Cette matière
est enseignée dans de nombreuses autres filières (ressources
humaines, DCG…).
Ce QCM est composé de 20 questions. Vous trouverez à la fin du QCM
une page contenant les réponses et expliquant les erreurs éventuelles
avec votre score total.
Attention, plusieurs réponses sont possibles. Bon Quiz !
Sommaire
📌 I - QCM de droit commercial (questions)
✅ II - Qcm de droit commercial (réponses expliquées)

I - QCM de droit commercial


(questions)
1 – Selon la thèse subjective, le droit commercial
est le droit des actes de commerce :

• Vrai
• Faux
2 – L’achat de biens meubles dans le but de les
revendre constitue un acte de commerce par
nature :

• Vrai
• Faux
3 – Contrairement au commissionnaire et au
mandataire, le courtier intervient dans la
conclusion du contrat :

• Vrai
• Faux
4 – L’exploitation d’un club sportif est :

• Toujours une activité civile


• En principe, une activité civile, sauf exception
5 – La lettre de change est :

• Un instrument de paiement
• Un instrument de crédit
6 – La lettre de chance n’est pas un acte de
commerce lorsqu’un des signataires n’est pas
commerçant :

• Vrai
• Faux
7 – Les sociétés par actions sont des sociétés
commerciales par la forme :

• Vrai
• Faux
8 – Qu’est-ce qui définit une personne comme
un commerçant en droit commercial ?

• Avoir une activité de commerce comme profession


habituelle
• Être inscrit au RCS
• Exercer une activité civile
9 – Les billets à ordre et les chèques sont toujours
de nature commerciale :

• Vrai
• Faux
10 – En droit commercial, la mise en demeure :

• Peut se faire par tous moyens


• Doit nécessairement se faire par acte d’huissier
11 – Un commerçant peut utiliser sa comptabilité
à titre de preuve :

• Vrai
• Faux
12 – En matière commerciale, contrairement au
droit civil, la solidarité ne se présume pas et doit
être expressément stipulée :

• Vrai
• Faux
13 – Seuls des particuliers peuvent conclure des
clauses compromissoires :

• Vrai
• Faux
14 – Un acte de commerce mixte est un acte
conclu entre un commerçant et un non-
commerçant :

• Vrai
• Faux
15 – L’artisan :

• Relève du droit civil


• Relève du droit commercial
• Relève du droit du travail
16 – L’artisan relève de la compétence :

• Du tribunal de commerce
• Du tribunal judiciaire
• Du conseil de prud’hommes
17 – Les professions libérales, relevant du droit
civil, ne peuvent se voir appliquer de procédures
collectives :

• Vrai
• Faux
18 – Depuis la loi 14 février 2022 l’entrepreneur
qui souhaite démarrer une activité sans créer de
société peut choisir soit le statut de
l’entrepreneur individuel classique soit celui de
l’EIRL :

• Vrai
• Faux
19 – Dans les sociétés unipersonnelles :

• Les créanciers professionnels ne peuvent jamais poursuivre


le patrimoine personnel de l’associé unique.
• Les créanciers professionnels peuvent dans certains cas
poursuivre le patrimoine personnel de l’associé unique.
20 – Pour prouver qu’il existe une société créée
de fait au moment de la rupture du concubinage,
le concubin doit démontrer :

• L’existence d’apports
• La volonté de s’associer
• L’intention de participer aux bénéfices et pertes éventuelles
pouvant en résulter

II - Qcm de droit commercial


(réponses expliquées)
1 – Selon la thèse subjective, le droit commercial
est le droit des actes de commerce :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Selon la thèse subjective, le droit commercial est le
droit des commerçants. Selon la thèse objective, le droit commercial est
le droit des actes de commerce. Ces deux conceptions coexistent dans
le droit commercial français.
2 – L’achat de biens meubles dans le but de les
revendre constitue un acte de commerce par
nature :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Les actes de commerce « par nature » sont
commerciaux indépendamment de leur auteur. L’article L.110-1 du
Code du commerce liste une série d’actes de commerce parmi lesquels
figure l’achat de biens meubles dans le but de les revendre.
3 – Contrairement au commissionnaire et au
mandataire, le courtier intervient dans la
conclusion du contrat :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Faux, c’est l’inverse ! Contrairement au
commissionnaire et au mandataire, le courtier n’intervient pas dans la
conclusion du contrat. Pour rappel, les opérations d’intermédiaire sont
des actes de commerce par nature.
4 – L’exploitation d’un club sportif est :

• Toujours une activité civile


• En principe, une activité civile, sauf exception
🔎 Explications : L’exploitation d’un club sportif est en principe une
activité civile sauf lorsque le but recherché est le bénéfice. Ainsi, a une
nature commerciale, l’exploitation d’un club sportif professionnel (CA
Reims, 19 févr. 1980). Pour rappel, les entreprises de spectacles publics
ont une nature commerciale (C. com, art. L.110-1, 6°).
5 – La lettre de change est :

• Un instrument de paiement
• Un instrument de crédit
🔎 Explications : La lettre de change est à la fois un instrument de
paiement et un instrument de crédit pour des opérations
commerciales. L’acheteur bénéficie d’un délai pour payer sa dette, car le
vendeur lui donne un crédit de plusieurs mois.
6 – La lettre de chance n’est pas un acte de
commerce lorsqu’un des signataires n’est pas
commerçant :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : La lettre de change est toujours un acte de commerce
quels que soient les signataires (commerçants ou non) et quelle que
soit la nature de la créance (C. com., art. L110-1).
7 – Les sociétés par actions sont des sociétés
commerciales par la forme :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : La loi prévoit que certaines sociétés sont commerciales
indépendamment de leur objet social, c’est-à-dire de la nature de leur
activité (C. com., art. L. 210-1, 2°). C’est notamment le cas des sociétés
par actions.
8 – Qu’est-ce qui définit une personne comme
un commerçant en droit commercial ?

• Avoir une activité de commerce comme profession


habituelle
• Être inscrit au RCS
• Exercer une activité civile
🔎 Explications : Pour être considérée comme un commerçant en droit
commercial, une personne doit exercer des actes de commerce en tant
que profession habituelle (C. com., art. L. 121-1). Si c'est une personne
physique, l’inscription au RCS (RNE désormais) permet de présumer la
qualité de commerçant (C. com., art. L123-7).
9 – Les billets à ordre et les chèques sont toujours
de nature commerciale :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Les billets à ordre et les chèques empruntent le
caractère de la dette pour laquelle ils ont été émis. Ainsi, ils sont
commerciaux lorsqu’ils seront émis par un commerçant pour régler une
dette commerciale (Req. 27 nov. 1906, DP 1907.1.125).
10 – En droit commercial, la mise en demeure :

• Peut se faire par tous moyens


• Doit nécessairement se faire par acte d’huissier
🔎 Explications : En droit civil comme en droit commercial, la mise en
demeure peut se faire par tous moyens depuis la loi du 9 juillet 1991
réformant les procédures d’exécution. Avant cette loi, elle devait se faire
par sommation (acte d’huissier).
💡 L’idée était d’accélérer la procédure en matière commerciale.
11 – Un commerçant peut utiliser sa comptabilité
à titre de preuve :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : La preuve entre commerçants est libre (C. com., art.
L.110-3). La preuve par écrit n’est pas obligatoire et n’a pas de
prééminence sur d’autres modes de preuve (aucune hiérarchie n’est
applicable et le commerçant peut se constituer une preuve à son profit).
Ainsi, un commerçant peut invoquer la correspondance échangée avec
les parties, ses livres de compte et sa propre comptabilité (C. com., art.
123-23).
12 – En matière commerciale, contrairement au
droit civil, la solidarité ne se présume pas et doit
être expressément stipulée :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : En matière commerciale, la solidarité est toujours
présumée entre les codébiteurs d’une même dette (Civ., 18 juill. 1929,
Bull. civ. 1929.156). Il s’agit d’une exception par rapport au droit civil qui
prévoit que la solidarité ne se présume pas et doit être expressément
stipulée (C. civ., art. 1202).
13 – Seuls des particuliers peuvent conclure des
clauses compromissoires :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Les clauses compromissoires par lesquelles les parties
décident par avance de soumettre leurs litiges à un arbitre ne sont
valables qu’en droit commercial (les particuliers ne peuvent les
conclure).
14 – Un acte de commerce mixte est un acte
conclu entre un commerçant et un non-
commerçant :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Un acte de commerce mixte est un acte conclu entre
un commerçant et un non-commerçant. L’acte est commercial à l’égard
du premier et civil à l’égard du second.
15 – L’artisan :

• Relève du droit civil


• Relève du droit commercial
• Relève du droit du travail
🔎 Explications : L’artisan relève du droit civil. Les règles du droit
commercial ne lui sont pas applicables.
16 – L’artisan relève de la compétence :

• Du tribunal de commerce
• Du tribunal judiciaire
• Du conseil de prud’hommes
🔎 Explications : L’artisan relève du droit civil. Les règles du droit
commercial ne lui sont pas applicables. Par exception, l’artisan
bénéficie du statut des baux commerciaux et relève de la compétence
du tribunal de commerce (C. com., art. L121-3 depuis l’ordonnance du
15 sept. 2021).
17 – Les professions libérales, relevant du droit
civil, ne peuvent se voir appliquer de procédures
collectives :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Le professionnel libéral est soumis aux règles de droit
civil, mais les procédures collectives leur sont applicables (C.com. art.
L620-2, L631-2, L640-2).
18 – Depuis la loi 14 février 2022 l’entrepreneur
qui souhaite démarrer une activité sans créer de
société peut choisir soit le statut de
l’entrepreneur individuel classique soit celui de
l’EIRL :

• Vrai
• Faux
🔎 Explications : Avant la loi du 14 février 2022, l’entrepreneur
souhaitant démarrer une activité et qui ne souhaitait pas créer de
société pouvait choisir soit le statut de l’entrepreneur individuel
classique ou soit celui de l’EIRL. La loi du 14 février 2022 supprime le
statut de l’EIRL et met en place un nouveau statut unique
d’entrepreneur individuel.
19 – Dans les sociétés unipersonnelles :

• Les créanciers professionnels ne peuvent jamais poursuivre


le patrimoine personnel de l’associé unique.
• Les créanciers professionnels peuvent dans certains cas
poursuivre le patrimoine personnel de l’associé unique.
🔎 Explications : En principe, les créanciers professionnels ne peuvent
plus poursuivre le patrimoine personnel de l’associé unique. Il ne
supporte les pertes qu’à concurrence de ses apports (C.com., art. L223-
1, L227-1). Par exception, en cas de confusion des patrimoines et de
responsabilité pour insuffisance d’actifs en cas de faute de gestion, une
procédure collective pourra être étendue au capital personnel du
gérant (C.com., art. L651-1 à L651-4).
20 – Pour prouver qu’il existe une société créée
de fait au moment de la rupture du concubinage,
le concubin doit démontrer :

• L’existence d’apports
• La volonté de s’associer
• L’intention de participer aux bénéfices et pertes
éventuelles pouvant en résulter
🔎 Explications : Le concubin doit prouver que les conditions de l'article
1832 du code civil sont satisfaites : l'existence d'apports, la volonté de
s'associer et l'intention de participer aux bénéfices et pertes éventuelles
pouvant en résulter (Com. 30 juin 1970, n° 68-12.120).

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