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Les activités

Commercials
Présenté par : Encadré par :
AIT BELAID IBTISSAME Pr. O. ESSALHI
JABRI IMANE
KHALIL HABBACHI
Plan
Introduction

partie 1 : Classification des Activités Commerciales au MAROC

o Les activités de production


o Les activités de distribution
o Les activités de services (intermédiation, service, autre)

partie 2 : Les secteurs de l’Agriculture, de l’Artisanat et de la Pêche

o L’activité agricole
o L’activité artisanat
o L’activité de pêche

Conclusion
Introduction
Le droit commercial est un ensemble de règles relatives aux
professions commerciales, à la conduite des affaires,
procédures et aux documents commerciaux . Ce droit
commercial a un double objectif puisqu’il concerne à la fois
les personnes et leurs activités.
L’activité commerciale occupe une position centrale dans la
structure économique de chaque pays, alimentant la
production, la distribution et l’échange de biens et de
services. Cependant, au-delà de la dimension économique,
ces activités sont soumises à un cadre juridique complexe et
évolutif. Les implications juridiques qui régissent les
activités commerciales sont vitales tant pour les entreprises
que pour les consommateurs, car elles définissent les règles
du jeu et garantissent l’équité et la stabilité du monde des
affaires.
Au Maroc, la première codification des activités commerciales a vu le jour à
travers le code de commerce de 1913 qui a pour l’essentiel été inspiré du code de
commerce français de 1807. Face à l'évidence que le code existant ne
correspondait pas aux réalités socio-économiques du Maroc, les législateurs
marocains ont pris l'initiative d'adopter la loi 15-95 en 1996. Cette loi a introduit
un nouveau Code de Commerce, mieux adapté au contexte marocain. Toutefois, en
tenant compte des évolutions dans le monde des affaires, le législateur a
délibérément laissé une ouverture dans le code. Cette ouverture permet d'étendre la
législation commerciale à des activités qui ne sont pas nécessairement énumérées
dans le code, mais qui partagent des similitudes avec les activités commerciales.
En effet, au fil de l'histoire et de l'évolution des sociétés, les activités commerciales
se sont diversifiées pour répondre aux besoins changeants des populations. Plus les
sociétés se développent, plus il devient impératif de créer de nouvelles activités
pour satisfaire leurs besoins en constante évolution.

Loi n° 15-95 formant code de commerce


L’activité commerciale peut se définir comme une activité
exercée par une personne qui pratique des actes de
commerce par nature ou par la forme. Les activités
commerciales sont pour particularité de naitre de la
pratique des commerçants. Ces activités peuvent être
exercées autant par les personnes physiques que morales.
Le droit commercial emplit souvent le terme acte de
commerce pour désigner toutes les activités et les actes
effectués par les commerçants à l’occasion de leur
commerce.

MAHOUTO KODJO MOISE RUDY KOUNOUDJI ABLAVI MAWUNYO AFFANI KARIMA , « Les Activités Commerciales » ,
Encadré par : Pr S. BEL AMIN , UNIVERSITE HASSAN 2 Faculté des sciences Juridiques, Economiques et sociales Ain Sebaâ ,
2022-2023
Problématique :
Quelle sont les activités
commerciales régi par la
loi marocaine ?
01
Classification des
Activités Commerciales
au MAROC
Les activités de production :
Il s'agit d'activités où l'exploitant ne fait pas précéder sa production par l'achat préalable de biens en vue de les revendre. En d'autres termes,
les exploitants ne vendent que ce qu'ils produisent eux-mêmes et ne s'adonnent pas à la spéculation en achetant des produits pour les
revendre avec profit.
Actuellement, les seules activités de production à caractère commercial sont la recherche et l'exploitation des mines et des carrières. Il
convient de noter que l'agriculture et la pêche, bien qu'elles soient également des activités de production, demeurent dans le domaine civil.
Cela vaut également pour la production intellectuelle, comme les œuvres littéraires, les nouvelles inventions (par exemple, les créateurs de
nouveaux logiciels), les compositions musicales, ainsi que les artistes peintres qui vendent les produits de leur création. En d'autres termes,
ces créateurs demeurent soumis aux lois civiles.
À titre d'exemples, les mines concernent des substances telles que le fer, le cuivre, les métaux en général, le phosphate, le charbon, etc. Les
carrières concernent des matériaux comme le sable, le marbre, les pierres, l'ardoise, l'argile, et ainsi de suite.
Il convient de noter que cela ne s'applique qu'aux exploitations agricoles traditionnelles. Les cultivateurs et éleveurs traditionnels ne sont pas
considérés comme des commerçants, même s'ils achètent des intrants tels que les semences, les engrais ou les animaux qu'ils revendent. En
revanche, les exploitations agricoles modernes, qu'il s'agisse d'agroalimentaire ou d'élevage industriel, relèvent du domaine commercial.
• Les activités de distribution :
La distribution englobe l'ensemble des étapes par lesquelles les produits sont répartis vers les consommateurs. De
l'article 6, deux activités de distribution se dégagent : l'achat en vue de revente et la fourniture.

A - L'ACHAT POUR LA REVENDRE :


L'achat en vue de revente peut concerner à la fois des biens meubles (qu'ils soient corporels ou incorporels) et
des biens immeubles. L'acquisition doit se faire avec l'intention de revendre, que ce soit dans l'état actuel du
produit ou après une transformation ultérieure. Ainsi, ce secteur englobe non seulement les industries de
transformation, mais également certaines petites entreprises telles que la menuiserie, la boulangerie ou la
pâtisserie.
En revanche, la location d'immeubles demeure régie par le droit civil. Cependant, si le contrat de vente est de
nature à être exécuté immédiatement, le contrat de fourniture s'inscrit dans la catégorie des contrats à exécution
échelonnée.

B - LA FOURNITURE :
La fourniture est un accord par lequel un fournisseur s'engage, contre rémunération, à livrer des produits qu'il a
préalablement acquis ou à fournir des services de façon périodique ou continue à ses clients. C'est pourquoi le
contrat de fourniture est considéré comme un contrat à exécution échelonnée. La fourniture peut englober à la fois
des biens, comme des produits alimentaires ou industriels, de l'eau, de l'électricité et du gaz, et des services
fournis de manière régulière et récurrente, tels que les services d'entretien et de réparation d'appareils, de
machines et de véhicules, ainsi que les services liés aux postes et télécommunications, ou encore les services de
gardiennage, parmi d'autres.
Les activités de services:
Il s’agit d’activités qui consistent à exécuter un travail au profit des clients ou de mettre à leur disposition l’usage
temporaire de certains biens.

A - LES SERVICES DE L’INTERMEDIATION

a - Le courtage

Il s'agit de l'acte par lequel un individu, appelé courtier, facilite la mise en relation de deux parties en vue de la
finalisation d'un accord. Par conséquent, le courtier ne joue aucun rôle actif dans le contrat qui est conclu entre les
parties qu'il met en relation.

b - La commission

Le contrat de commission représente une forme particulière de mandat, où le commissionnaire s'engage à


effectuer des opérations telles que des achats ou des ventes au nom du commettant, mais en utilisant son propre
nom. À la différence du mandataire ordinaire, qui agit au nom de son mandant, le commissionnaire conclut des
contrats avec des tiers en son propre nom. Les tiers, c'est-à-dire les autres parties contractantes, n'ont
connaissance que de l'identité du commissionnaire.

Dans la pratique, les commissionnaires se voient attribuer des appellations techniques en fonction de leurs
domaines de spécialisation, tels que les intermédiaires boursiers (ou agents de change en France), les
commissionnaires de transport, les transitaires de douane, les mandataires des halles, et ainsi de suite.
B - LES SERVICES FINANCIERS

C’est l’ensemble des activités qui ont pour objet la spéculation sur l’argent.
L’alinéa 7 de l’article 6 mentionne la banque, le crédit et les transactions financières, mais il faut aussi ajouter les assurances (al. 8) qui
visent d’ailleurs la spéculation sur l’argent (les primes d’assurance).
a - La banque

Conformément à la législation bancaire, les activités bancaires principales comprennent :


- La réception de fonds du public.
- Les opérations de crédit.
- La mise à disposition de tous moyens de paiement ou la gestion de ceux-ci.

Quant aux activités bancaires connexes, elles englobent, par exemple :


- Les opérations de change.
- Les transactions impliquant de l'or, des métaux précieux et des pièces de monnaie.
- Le placement, la souscription, l'achat, la gestion, la garde et la vente de valeurs mobilières et de produits financiers.
- Le leasing ou crédit-bail.
- Les conseils et l'assistance en matière de gestion financière, l'ingénierie financière (également connue sous le nom d'ingénierie en
anglais) et, de manière générale, tous les services visant à faciliter la création et le développement d'entreprises.

Selon le Dahir n° 1-05-178 du 14 février 2006, portant promulgation de la loi n° 34-03 relative aux établissements de crédit et
organismes assimilés, publié dans le B.O. n° 5400 du 2 mars 2006, page 298.
L'ingénierie se réfère à l'ensemble des études visant à déterminer les meilleures approches et méthodes de conception, les conditions de
rentabilité optimale, les équipements, et les procédures les plus adaptées pour la réalisation d'un programme d'investissement.
b - Le crédit
Le crédit consiste, d’après l’article 3 de la loi bancaire, en trois opérations, qui doivent toutes être
effectuées à titre onéreux en vertu desquelles une personne :
-met ou s'oblige de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne, à charge pour celle-ci de les
rembourser ; - C’est une condition essentielle, car les prêts concédés à titre gratuit ne sont pas considérés
du crédit.
- ou prend dans l'intérêt d'une autre personne, un engagement par signature sous forme d'aval, de
cautionnement ou de toute autre garantie, c’est le cas de la CAISSE MAROCAINE DES MARCHES
(C.M.M) et de DAR AD-DAMANE .

c - Les transactions financières


Il s’agit en fait de l’activité des sociétés de financements telles que définies par l’article 10, al.3 de la loi
bancaire, comme les sociétés de crédit à la consommation comme ASSALAF CHAABI, BMCI CREDIT
CONSO, CETELEM MAROC, DAR SALAF, FINACRED, SALAFIN, TASLIF, EQDOM, ACRED,
WAFASALAF, etc.
C’est donc pour ce genre d’établissements que l’article 6 du code de commerce a réservé ce concept de
transactions financières qu’il a délibérément séparées des autres concepts de la banque et du crédit.
Arrêté n° 1300-96 du 14 safar 1417 (1er juillet 1996)
d - L’assurance

En 1913, le Code ne mentionnait pas les opérations d'assurance parmi les actes de commerce terrestres, se
concentrant uniquement sur les assurances maritimes dans son article 3. La jurisprudence de l'époque a
néanmoins assimilé l'assurance terrestre à une activité commerciale en se basant sur une analogie avec l'assurance
maritime.
En pratique, les sociétés d'assurance ont adopté la forme de la Société Anonyme (S.A.), ce qui en elle-même
implique un caractère commercial.
Cependant, le Code de 1996 a clairement classé les opérations d'assurance "à primes fixes" comme des activités
commerciales, principalement pour les distinguer des assurances mutuelles. Les assurances mutuelles sont des
formes d'assurance à but non lucratif qui regroupent un nombre d'adhérents, généralement de la même catégorie
socioprofessionnelle. Ces adhérents versent des primes variables en fonction des résultats de l'exercice annuel.
En d'autres termes, en fonction de la fréquence et de la gravité des sinistres survenus au cours de l'année, les
adhérents peuvent être amenés à payer un complément de prime initiale ou à recevoir une ristourne basée sur le
reliquat des primes après la clôture des comptes. Il est important de noter qu'il ne s'agit pas de bénéfices dans ce
contexte.
Dans la pratique, les mutuelles établissent également des montants fixes calculés en fonction des lois
statistiques, mais elles le font sans chercher à réaliser des profits, contrairement au secteur commercial.
À titre d'exemples de mutuelles, citons la M.A.E.M. (Mutuelle d’Assurances des Enseignants du Maroc)
et la M.A.M.D.A. (Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurance). Il convient d'ajouter à cette catégorie les
divers organismes de prévoyance sociale ou à caractère social.
Les organismes de prévoyance sociale, qui revêtent la forme de sociétés mutualistes, poursuivent
également un but non lucratif. Ils mènent des actions de prévoyance, de solidarité et d'entraide en
utilisant les cotisations de leurs membres, dans le but de couvrir les risques potentiels affectant ces
membres ou leurs familles. Parmi ces organismes, on peut citer la M.G.P.A.P.M. (Mutuelle Générale du
Personnel des Administrations Publiques du Maroc) et la M.G.E.N. (la mutuelle générale de l'éducation
nationale).
À cette catégorie s'ajoutent d'autres organismes à caractère social, tels que la CNSS (Caisse Nationale de
la Sécurité Sociale) et la CIMR (Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite).
Étant donné que les assurances mutuelles et ces organismes de prévoyance sociale ne cherchent pas à
réaliser des bénéfices, ils ne sont pas considérés comme des entités commerciales, contrairement au
secteur commercial des assurances à primes fixes. Ils sont régis par le dahir du 12 novembre 1963
portant statuts de la mutualité.
C - LES AUTRES SERVICES
Quatre activités prévues par l'article 6 peuvent être rangées dans ce cadre.
1 – L'activité industrielle

L'article 6-5° traite des activités industrielles, englobant ainsi toute activité impliquant des travaux sur
des biens, qu'ils soient meubles ou immeubles.
Cependant, contrairement à l'achat de matières premières en vue de leur transformation et de leur
revente ultérieure, l'article 6 définit les activités industrielles comme celles où les produits ou les
matières premières sont fournis à l'industriel par ses clients, avec l'obligation pour lui de les restituer
après leur transformation.
De plus, dans le contexte des autres services, cette extension de la notion de commercialité s'applique
pour la première fois à des domaines tels que l'artisanat, l'imprimerie, l'édition, le secteur du bâtiment et
des travaux publics.
Il convient également de noter que l'activité industrielle peut également inclure des biens immobiliers,
notamment les entreprises dont l'objectif est d'effectuer des travaux sur des immeubles, comme le
nivellement et le terrassement, communément appelées "manufactures immobilières".
2 - La location de meubles
En vertu de l’art 6 - 1° et 2° toute location des biens meubles corporels (voitures, machines, bijoux,…)
ou incorporels (des films) est une activité commerciale.
Le législateur de 1996 n'a pas commercialisé les opérations de location des immeubles. L’achat
d’immeubles en vue de leur location demeure donc une activité civile.

3 - L’exploitation de locaux à usage public


Au sein de l’article 6 on dénombre quatre sortes de ces établissements. Il s’agit de l’exploitation :
Des salles de ventes aux enchères publiques des marchandises ;
Des magasins généraux et entrepôts publics;
de l’organisation de spectacles publics (théâtre, cinéma, salles de conférences et lieux des manifestations
sportives professionnelles).
Quant à l’industrie hôtelière (l’hôtellerie et la restauration), on ne peut soutenir qu’il s’agit d’une activité
civile

4 - Le transport
La commercialité du transport se base sur le fait qu’il participe à la circulation des richesses, qu’il
s’agisse du transport des personnes ou des marchandises et quel que soit le mode de transport.
02
Les secteurs de
l’Agriculture, de
l’Artisanat et de la Pêche
L'activité agricole :

L'activité agricole englobe l'exploitation des ressources naturelles dans le but de produire une variété de cultures et
d'élevages, incluant également les services qui font partie intégrante des opérations courantes liées à la culture, à
l'élevage et à la gestion des plantations ornementales.

L'agrégation agricole est une forme d'organisation basée sur le regroupement volontaire d'agriculteurs, appelés
"agrégés", par un agrégateur, autour d'un projet spécifique d'agrégation agricole.

Un projet d'agrégation agricole est défini comme toute initiative regroupant, pour une période définie, des
agriculteurs désignés comme "agrégés" et un agrégateur. Ce regroupement vise le développement ciblé d'un ou
plusieurs segments d'une filière végétale et/ou animale, en mettant l'accent sur la production, le conditionnement,
l'emballage, le stockage, la transformation et/ou la commercialisation des produits de ladite filière.

LA LOI N° 04- 12 RELATIVE À L’AGRÉGATION AGRICOLE par le Dahir n°1-12-15 du 17 juillet 2012. art 1 2 4 5
la différence entre un agrégé et un agrégateur

un agrégé : c'est tout agriculteur personne un agrégateur : c'est toute personne physique ou
physique ou morale de droit public ou privé y morale de droit public ou privé y compris les
compris les coopératives les associations ou le coopératifs les associations ou le groupement d'intérêt
groupement d'intérêt économique regroupés par économiques qui regroupe des agrégats pour la
l'agrégateur pour la réalisation d'un projet réalisation d'un projet d'agrégation agricole .
d'agrégation agricole.
le contrat d'agrégation agricole
le contrat d'agrégation agricole c'est le contrat conclu entre un agrégateur et des agrégés pour la réalisation d'un projet
agrégation agricole.
préalablement à sa mise en œuvre tout projet d'agrégation agricole doit être approuvé par l'autorité administrative
compétente dans les formes et selon les modalités fixées par voie réglementaire. l'approbation du projet d'agrégation
agricole donne lieu à la délivrance d'une attestation à ce sujet l'attestation d'agrégation agricole est délivré à
l'agrégateur et à l'agrégé en son nom par l'autorité d'administrative compétente au projet d'agrégation agricole selon
les formes et modalités fixées par la voie réglementaire.

LA LOI N° 04- 12 RELATIVE À L’AGRÉGATION AGRICOLE par le Dahir n°1-12-15 du 17 juillet 2012. art 1 2 4 5
L'activité artisanat :

L'artisanat englobe toute activité mettant en avant le travail manuel et visant la


création de produits, la transformation de matières ou la prestation de services. On
distingue deux catégories : l'artisanat de production d'art ou utilitaire, et l'artisanat de
services.

L’artisanat de production : est considéré artisanat de production utilitaire toute


activité qui vise la fabrication de produits ou la transformation de matières premières
en produits, finis ou semi-finis, à des fins utilitaires pour leur usage ou leur utilité.

L’artisanat de services : est considéré artisanat de services toute activité visant la


prestation d’un service de réparation, d’entretien ou de restauration ou l’exercice
d’une activité qui se base essentiellement sur le travail manuel.

Loi n° 50-17 relative à l'exercice des activités de l’artisanat chapitre 1 et 2 art 1-6
Liste des Activités Artisanales:

- La liste des activités relevant de l'artisanat est déterminée par des réglementations spécifiques.
1) Artisan:
- Un artisan est une personne physique qui exerce une activité artisanale, que ce soit pour son propre compte ou
pour le compte d'autrui. Il doit être titulaire d’un certificat ou d’un diplôme délivré par l’un des établissements de
formation ou de formation professionnelle relevant du secteur public ou privé, autorisés conformément aux textes
législatifs et réglementaires en vigueur.

2) Maître-Artisan:
- Son expérience professionnelle doit être attestée par l’une des commissions de qualification professionnelle
créée à cet effet au niveau de chaque préfecture ou province, après avoir vérifié qu’il remplit des conditions ( voire
le paragraphe a) de l'article 6 de la loi.)

Loi n° 50-17 relative à l'exercice des activités de l’artisanat chapitre 1 et 2 art 1-6
3) Coopérative d'Artisanat:
- Une coopérative d'artisanat est une entité coopérative qui exerce une ou plusieurs activités relevant de
l'artisanat.
- la coopérative concernée doit être constituée et gérée conformément à la législation en vigueur et à ses
statuts. Les coopératives d’artisanat peuvent comprendre des personnes physiques ou morales exerçant une
activité
d’artisanat. (Voire le paragraphe c) de l'article 6 de la loi )

4) Entreprise d'Artisanat:
- Une entreprise d'artisanat est une entité commerciale qui exerce une ou plusieurs activités relevant de
l'artisanat.
- Pour être considérée comme une entreprise d'artisanat, elle doit être inscrite au Registre national de
l'artisanat, en ayant satisfait aux conditions énoncées dans le paragraphe d) de l'article 6 de la loi.

Loi n° 50-17 relative à l'exercice des activités de l’artisanat chapitre 1 et 2 art 1-6
L’activité de pêche :

Toute activité de pêche effectuée en mer, le long des côtes et dans les lagunes spécifiquement désignées par
décret, exclues des eaux courantes et stagnantes du domaine public terrestre, est qualifiée de maritime.

L'exercice du droit de pêche dans la zone économique exclusive, délimitant les eaux territoriales et la zone
économique exclusive du Maroc, requiert l'obtention d'une licence de pêche. Cette licence est valide
uniquement pour l'année grégorienne de son émission et est assortie d'une taxe.

Dahir portant loi n° 1-73-255 du 27 chaoual 1393 (23 novembre 1973) formant règlement sur la pêche maritime (B.O. n° 3187)
tel que modifié et complété.
Le mareyage : désigne toute activité commerciale impliquant l'achat des produits halieutiques dès leur première
vente après la pêche en mer ou leur élevage. Cette activité vise à les mettre sur le marché pour la consommation
humaine à l'état frais, ou à les entreposer, manipuler, traiter, emballer, conditionner, transporter, transformer, ou
exporter.

le mareyeur : tout commerçant, personne physique ou morale, exerçant une activité de mareyage. Peuvent également
être considérés comme mareyeurs, les pêcheurs regroupés sous forme d’organisation de producteurs et constitués en
coopératives
conformément à la législation et la réglementation en vigueur, ainsi que les armateurs de navires de pêche.

les produits halieutiques : englobent toutes les espèces biologiques marines, qu'elles soient animales ou végétales,
capturées en mer ou issues de l'aquaculture marine.

Dahir n° 1-11-43 du 29 joumada II 1432 (2 juin 2011) portant promulgation de la loi n° 14-08 relative au mareyage
BO n°5956 bis du 27 rejeb 1432 (30 juin 2011) p 1776-1780 art 1 et 2
Conclusion

En conclusion, les activités commerciales au Maroc jouent un rôle


central dans la croissance économique du pays. Le Maroc attire
les investisseurs locaux et étrangers en raison de son cadre
favorable aux entreprises, de ses réformes économiques
audacieuses et de ses diverses formes juridiques d'entreprise. Ce
dynamisme des entreprises contribue à la création d'emplois, à la
diversification économique et à l'intégration internationale.
Toutefois, les entreprises participantes doivent être conscientes
des implications juridiques de leurs choix afin de naviguer avec
succès dans cet environnement dynamique.
Bibliographie
■ MAHOUTO KODJO MOISE RUDY KOUNOUDJI ABLAVI MAWUNYO AFFANI KARIMA , « Les Activités Commerciales » , Encadré par : Pr
S. BEL AMIN , UNIVERSITE HASSAN 2 Faculté des sciences Juridiques, Economiques et sociales Ain Sebaâ , 2022-2023.

■ Loi n° 15-95 formant code de commerce

■ L’article 6 du code de commerce

■ ESSALHI OUAFAE, Cours du droit commercial, Master MSMCE (FSJES SOUISSI)

■ Imane HILANI ,(Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca ) Cours De Droit Commercial A l'usage des étudiants de l’ensemble 1 (Semestre 4
Filière : SEG) page 8/18. disponible sur :(https://www.fdc.ma/FDC/coursdistant/supportsprof/HilaniImane/LES%20SOCIETES
%20COMMERCIALES.pdf)

■ Elmernisi Mohamed ,traite marocaine de droit des sociétés, collection : les guides , lexiseNexise ,2019 disponible sur (
https://drive.google.com/file/d/1uwlC1xL1awX3osyFYcOnwlLJ755m3i6r/view?fbclid=IwAR152V3cFKrKdW7MArKo81brUBf_xQ-VPSkaR2t
SPGafxt3JlFIhRo3QJmQ
)
■ Dahir n° 1-97-49 du 13 février 1997 (5 chaoual 1417) portant promulgation de la loi n° 5-96 (B.O. 1er mai 1997). (Art 3/18).
■ LA LOI N° 04- 12 RELATIVE À L’AGRÉGATION AGRICOLE par le Dahir n°1-12-15 du 17 juillet 2012. art 1 2 4 5
■ LoiLoi n° 50-17 relative à l'exercice des activités de l’artisanat chapitre 1 et 2 art 1-6

■ Dahir portant loi n° 1-73-255 du 27 chaoual 1393 (23 novembre 1973) formant règlement sur la pêche maritime (B.O. n° 3187) tel que modifié
et complété.

■ Dahir n° 1-11-43 du 29 joumada II 1432 (2 juin 2011) portant promulgation de la loi n° 14-08 relative au mareyage
■ BO n°5956 bis du 27 rejeb 1432 (30 juin 2011) p 1776-1780 art 1 et 2
Webographie

• https://www.scribd.com/document/616204620/Expose-sur-Les-Activite-s-
Commerciales-1
• https://rna.gov.ma/cadre-reglementaire/
• https://www.ada.gov.ma/fr/cadre-reglementaire
• https://www.agriculture.gov.ma/themes/min_agri/assets/pdfs/Loi_04-12_%20Agr%C3
%A9gation_Agricole.pdf

• https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/85699/96086/F1072530573/MAR-8
5699.pdf
• http://www.sgg.gov.ma/BO/FR/2873/2022/BO_7054_Fr.pdf
• http://www.mpm.gov.ma/wps/wcm/connect/c25e90ee-a134-4559-8649-c11c02ceeec9/
loi14-08.pdf?MOD=AJPERES
• http://www.sgg.gov.ma/BO/FR/2873/2022/BO_7054_Fr.pdf

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