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Chapitre 1 

:les caractères de la règle de droit

Toute personne qui vivent en société voit son comportement soumis à des règles de conduite…Il
faut donc définir les caractères de la règle de droit puis comparer la règle de droit aux autre
règles de conduite

1) Les caractères de la règle de droit


La règle de droit est abstraite : cela signifie que c’est une règle qui ne s’applique pas à des individus
nommément désigner mais s’adresse toute une catégorie de personne (loi de 89 sur l’habitation,
Droit successoraux sur les survivants, droit de la consommation). Le caractère abstrait de la règle de
droit à trois conséquences : la règle de droit est impersonnelle cad qu’elle n’est pas édicter pour un
cas particulier mais qu’elle est commune à toute les personne auxquelles elle a vocation à
s’appliquée, la règle de droit est générale cad qu’elle s’applique de la même manière sur tout le
territoire français à la catégorie de personne qu’elle vise, la règle de droit est permanente cad qu’elle
s’applique à chaque fois que ces conditions sont remplies, elle est donc durable et constante dans le
temps entre le moment où elle rentre en vigueur et le moment où elle est abrogée.

La règle de droit est nécessaire : « ubis societas, ibi jus » il n’y a pas de société sans droit. En effet,
l’homme est un être social, il est donc naturellement appeler à vivre en société, or dès qu’il y a une
société même primitive, il y a des conflits d’intérêts et des règles de droits apparaissent alors
naturellement.

La règle de droit est obligatoire : elle doit être respectée par tous, les individus, les juges,
parlementaires etc. L’adage nul n’est censé ignorer la loi signifie qu’une personne ne peut pas
prétendre échapper à la l’application d’une règle de droit en invoquant le fait qu’elle ignore la règle ;
il existe cependant une importante nuance qu’en au caractère obligatoire des règles de droits qui
peuvent classées en deux catégories : les règles dites impératives où d’ordre publiques dont le
caractère obligatoire est absolu en ce sens que les personnes auxquelles elles s’appliquent par effet
de leur volonté s’y soustraire ; ex 1: les articles du code civil qui instituent une procédure devant le
juge des affaires familiales pour divorcer sont d’ordres publics. Cela signifie qu’ils ne peuvent
divorcer devant un notaire, un arbitre. Ex 2 : les articles du code pénal interdit les homicides
involontaires (meurtre, assassinat, empoisonnement) cette règle est d’ordre public du même sens
qu’une demande d’euthanasie même si elle est formulée par le patient reste un homicide sanctionné
par le droit. En l’état actuel du droit la pratique de l’euthanasie est un assassinat dans la mesure ou y
a préméditation. La personne sera donc juger par la cour d’assise, celle-ci peut se montrer très
clémence puisqu’elle peut abaisser la peine en allant au minimum légale qui est de 2 ans
d’emprisonnement. La loi dite de Léonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin
de la vie ne légalise pas l’euthanasie car elle n’autorise pas le médecin à injecter une substance létale
à une personne en fin de vie. Elle affirme seulement le droit qu’à tout patient en fin de vie de
demander l’arrêt d’un traitement qu’il juge déraisonnable et la mise en place de soins palliatifs
(administration d’antalgiques). Une loi du 2 février 2016 apporte deux nouveauté : premièrement
elle affirme que toute personne peut au préalable faire connaitre ses volontés sur la question des
soins à administrer ou non en fin de vie en remettant au corps médicale un document appelé
directive anticipée. Il existe deux modèles différents selon que la personne qui l’a rempli est en
bonne santé ou malade. Cette loi affirme qu’indépendamment la présence de directives, l’équipe
médical peut décider de manière collégiale le recours à une sédation profonde et continue
provoquant une altération de la conscience et ceci jusqu’au décès associé à un antalgique et à l’arrêt
des traitements. La haute autorité à mis en place le 15 mars 2018 un guide de soin intitulé comment
mettre en œuvre une sédation profonde et continu jusqu’au décès. La question de la légalisation de
l’euthanasie est remise périodiquement dans les débats législatifs sachant que jusqu’à aujourd’hui
toutes les propositions de lois ont été rejetées. Dans l’arrêt la cour européenne des droits de
l’homme de la affirmer le 20 janvier 2011 que le droit d’un individu de décider de quelle manière et à
quelles moment sa vie doit prendre fin à condition qu’il soit en mesure de forger librement sa
volonté et l’un des aspect de la vie privé P925. On peut imaginer qu’un jour un patient français qui se
verrait refuser l’administration d’une substance Létanne agisse devant la cour européenne des droits
de l’homme contre atteinte de la vie privée contre la France. En France, la cour de cassation a rendu
le 24 juin 2019 une décision importante dans l’affaire Vincent Lambert puisque la cour invalidé la
décision de la cour d’appel de Paris qui avait le 20 mai 2019 ordonné l’entreprise de l’hydratation et
l’alimentation qui maintenait en vie cet homme. Un terme a ainsi mis fin à 7 ans de procédures qui
opposaient les parents et la femme de Vincent. Il est décédé de malnutrition et de déshydratation le
11 juillet 2019. Les règles dites supplétives dont le caractère obligatoire est seulement relatif en ce
sens que les personnes qu’elles visent peuvent comme un accord décider d’appliquer d’autres
règles : ex1 les règles qui donnent compétences aux juridictions étatiques pour régler les litiges nés
d’un contrat sont seulement supplétives et sont libre de décider qu’un arbitre doit trancher leur
litige. Ex 2 : selon le code civil, les biens des époux sont soumis au régime de la communauté réduit
aux acquêts à partir de la date du mariage. Cette règle est seulement supplétive car les époux
peuvent adopter un autre régime matrimoniale que le régime légal : communauté universel,
séparation des biens.

La règle de droit est coercitive : cela signifie que son non-respect est sanctionner par les juridictions
étatiques. Le caractère coercitif de la règle de droit vient compléter son caractère obligatoire. La
sanction prononcée par le juge peut avoir trois finalités :

- Elle peut tendre à obtenir l’exécution forcée de la règle de droit. Ex : si un débiteur ne paie
pas ses dettes, il s’expose à ce que ces biens soit saisit puis vendu aux enchères et le
créancier impayé se verra attribué le prix de la vente.
- La sanction peut avoir une finalité réparatrice. Il y a deux types de sanctions qui poursuivent
cette finalité : le juge va accorder des dommages et intérêts à l’une des partie pour réparer le
préjudice que lui cause l’autre du fait du non-respect d’un règle de droit. Le montant des
dommages et intérêts est fixé par le juge (véhicule accidenté remis à neuf) et correspond soit
de la valeur du dommage soit à l’idée que le juge se fait du dommage (préjudice esthétique,
pretium doloris). Deuxièmement la nullité qui peut frapper un contrat quand l’une des
conditions juridique de formation n’est pas respectée. La nullité a un effet sur l’avenir, ln fera
comme si le contrat n’existe plus. Il a aussi un effet sur le passé, on fera comme si le contrat
n’avais pas exister, ce qui entraine pour une vente la restitution du prix ou de la chose. C’est
cet effet rétroactif qui poursuit une finalité de réparation car on va mettre les parties dans la
situation avant le contrat.
- La sanction peut être instituée dans un but de punition, de contrainte par corps qui
permettait de mettre en prison le débiteur mauvais payeur à été supprimé en droit français
par a loi du 22 juillet 1867. Depuis cette date, c’est essentiellement en matière pénale que la
sanction a une finalité punitive. Elle peut consister en une amende, une peine
d’emprisonnement, travaux d’intérêt général ou encore dans le placement sous surveillance
électronique du condamner qui doit rester chez lui.

2) Règles de droit et autres règles de conduites


Les règles de bienséances : on désigne les usages auxquelles il est habituel de se conformer, elles
englobent les règles de courtoisie, de politesse. Ressemblances : il s’agit toutes deux de règles de
conduite dont le non-respect va être sanctionner. les différences entre règles de droit et règles
de courtoisie : la sanction pour les règles de bienséance et une attitude de réprobation voire
d’exclusion de la personne qui ne la respecte pas, pour les règles de droit s’ajoutent à cela une
sanction étatique avec un recours possible devant les tribunaux.

Les règles de morales : il s’agit de normes établissant une opposition entre le bien et le mal par
un phénomène de mode, ou moral est remplacé par le mot éthique qui est juger par certain
comme trop imprégner d’une connotation religieuse. Ressemblance : toutes deux imposent de
règles de conduite dont le non-respect va être sanctionner, de très nombreuses règles juridiques
sont inspirées de la morale. Les différences : la morale diffère de la règle de droit à 4 pov :
différence quant à sa finalité, la morale à pour but le perfectionnement intérieur de l’homme, le
droit tend à assurer un ordre social pour que la vie en société se déroule dans de bonnes
conditions. Les sources sont différentes :les règles morales sont édicter par la morale de chaque
personne, les règles de droit trouvent leurs sources dans la loi, la jurisprudence, la doctrine, la
coutume. Les contenus sont différents : la morale pose de grands principes destinées à guidé les
consciences, le droit impose des règles précises qui peuvent être issu de principes moraux (ex :
être honnête/ article 1137 du code civil ou dans un contrat il est interdit à l’une des parties pas
tromper l’autre). D’autres règles juridique sont moralement neutre comme les règles organisant
l’état civil. D’autres règles juridique sont contraire à la morale ou juger telles quelles par certains
(ex : la loi de janvier 1975 autorisant l’IVG, mariage pour tous, loi du 29 juillet 2021 portant les
reformes de bioéthiques). Différence quant à la sanction : sanction étatique/ sentiment de
culpabilité et de réprobation par le groupe

Les règles religieuses : il s’agit de règles imposées par la religion pour le catholiques il existe un
code de droit canoniques datant de 1983, il existe des juridiction ecclésiastique chargés de se
prononcer sur les questions de droit canoniques. Pour l’islam c’est les préceptes du coran (610-
632) et se compose de 114 chapitres eux-mêmes divisées. Dans un état laïc seul un non-respect
des règles de droit fait l’objet d’une sanction étatique. Le non-respect d’une règle religieuse est
puni par dieu, et par les juridiction ecclésiastiques.

Les règles de déontologie : celle imposer par un ordre professionnel au membres d’une
profession (ordre des avocats, médecins, kiné, notaires, experts-comptables etc.) Ces règles
s’appliquent seulement à une catégorie professionnelle précise et leur non-respect est
sanctionner par l’ordre professionnel en question réunit en formation disciplinaire. Pour les
avocats c’est le conseil de l’ordre en première instance, la cour d’appel en appel et de la cour de
cassation en cas de pourvoir. Tous les médecins ce sont les chambre disciplinaire en première
instance, chambre disciplinaire national en seconde instance et le conseil d’état en appel. La
différence tient en la sanction : une sanction étatique en cas de non-respect du droit, une
sanction étatique pour la violation de règle de droit alors qu’au niveau professionnel cela peut se
résumer à une radiation ou une suspension.

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