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FdR Intro DP

Les sources du droit : Les lois et règlements (religieux ou non), et la jurisprudence.

Le droit posi3f : Un ensemble de règles en vigueur à un temps donné sur un territoire donné, elle a pour source la
morale du temps. S’oppose a droit naturel qui suppose un droit immuable et universel, et le jus naturalis, une théorie qui
souCent que dt naturel > dt posi3f. Donne lieu à une pensée : le posi3visme légaliste qui réduit le droit posiCf à la loi.
Les caractérisCques de la loi : un ensemble de règles ordonnés par une autorité et sanc3onnables.

Jus3ce Commuta3ve : Les commutaCons, qu’elles soient volontaires ou involontaires, génèrent toujours un
déséquilibre de jusCce. La jusCce commutaCve vise à un retour à l’équilibre après cet échange, c’est une jusCce
arithmé3que. Aristote indique deux formes de jusCce commutaCve. La première est volontaire, quand les parCes
s’alignent sur les termes et l’exécuCon de l’échange comme dans un contrat de travail ou de vente, généralement dans
tout prestaCons de services. Le deuxième est involontaire où une des parCes parCcipe à l’échange sans le consentement
de l’autre parCe. C’est donc au juge de rééquilibrer la jusCce à la suite de l’échange, par exemple dans tout aIeinte sur la
personne juridique ou physique.

Jus3ce Distribu3ve : CeIe jusCce tente à viser une meilleure réparCCon des biens de façon proporConnelle à leur
mérite ou besoin. C’est une jusCce sociale. Ex : Impôt progressif, distribuCon en fx du besoin.

La règle de droit : Elle se caractérise par sa force et sa forme.


Sa force appelle une sancCon étaCque, mais il y a deux niveaux de contraintes. La première concerne les règles
supplé3ves, qui sont les règles auxquelles on peut déroger dans un contrat, elle s’applique uniquement si l’échange est
verbal ou si le contrat écrit ne prévoit pas le contraire. La deuxième concerne les règles impéra3ves, qui sont des règles
dont le sujet ne peut écarter l’applicaCon s’il se trouve dans la situaCon que la règle envisage.
Sa forme respecte trois critères, il faut qu’elle soit générale, abstraite, et permanente. En ce qui concerne sa
généralité, elle ne peut pas s’adresser à un groupe fermé d’individus, mais elle peut concerner une catégorie abstraite de
personnes. Elle est abstraite pour pouvoir être adaptée à des diPérentes situaCons. La permanence de la règle sert à
renforcer la sécurité juridique et rend le droit plus ePecCf (excepCons sont les lois temporaires et transitoires).

On a 2 grandes normes : normes textuelles (lois et règlements) et normes prétoriennes (jurisprudence)

L’Applica3on dans le temps des normes textuelles :


A. 2 CC : « La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'ePet rétroacCf. »
 La non-rétroac3vité de la loi = la loi nouvelle ne peut pas s’appliquer à des situaCons dont les ePets juridiques se
sont déjà produits.
o ExcepCon : lois interprétaCves, rétroacCves par intenCon du législateur, lois pénales plus douces.
 L’applica3on immédiate de la loi nouvelle = la loi nouvelle s’appliquera aux situaCons en cours et aux liCges
futurs dont les ePets juridiques non-accomplis seront tranchés par la loi nouvelle.
o ExcepCon : La survie de la loi ancienne en ma3ères contractuelles ; pour protéger la sécurité juridique.
o Tempérament : les disposiCons transitoires de la loi nouvelle.

L’applica3on dans le temps des normes prétoriales :


Jurisprudence est une source de règles de droit. Les juges, en interprétant le texte vont créer une règle de droit. La règle
prétorienne s’applique depuis le jour où le texte dont elle est Crée est applicable. Elle rétroagit par nature, puisqu’elle est
toujours postérieure à son entrée en vigueur.
Arrêt Perruche : 1974, une paCente Cent son médecin responsable pour n’avoir pas prévenue celle-ci de risques lors de
sa grossesse 20 après son accouchement, puisque la jurisprudence se fonde sur un texte plus général ce qui n’était pas le
cas avant.
A. 5 CC : le juge ne peut pas se prononcer de façon « générale et réglementaire ».

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La hiérarchie des normes :


 A 55 C° : Les traités et accords ont une « autorité supérieure à celle des lois ».
 A 54 C° : Si traité a une clause contraire à la C°, on ne peut approuver l’engagement intl qu’après la révision de la
C°.
[Loi foncConnelle (= Ie règle de droit, peut ê la C°, traités intx, etc.) vs loi organique (= loi émanant du Parlement)]
Dans un contexte NaConal :
1. ConsCtuCon → celle de 1958. ConsCtuCon + bloc de consCtuConnalité
2. La Loi → la règle de droit adoptée par le Parlement, promulguée par le Président de la République, et publiée au
Journal Ojciel.
3. Règlement → La norme posée par le pouvoir législaCf en forme de lois avec des arCcles, et en appendice à
celles-ci viennent les règles prétoriennes.
Dans le contexte de l’Union Européenne :
 Le droit primaire → les règles posées par les grands traités, organisé en deux grands ensembles ; le traité sur
l’Union Européenne (TUE) (délnit insCtuCons, compétences, coopéraCon) et le traité sur le FoncConnement de
l’Union Européenne (TFUE).
 Le droit dérivé → consiste des normes adoptées par les insCtuCons de l’UE.

La pyramide de Kelsen :
1. L’échelon supra législaCf
 La consCtuCon et bloc de consCtuConnalité
 Traités internaConaux (A. 55 C°)
2. L’échelon législaCf
 Loi ordinaire (A. 34 C° détermine domaines de la loi)
 Lois organiques (org des organes gvt)
 Ordonnances (= actes réglementaires prises sur domaine de la
législaCon) (A. 38 C°)
3. L’échelon infra-législaCf
 Actes réglementaires : Décrets > arrêtés > circulaires & instrucCons

Les Droits de la Personnalité

Droit patrimonial vs ex-patrimonial


Dts Patrimoniaux : cessibles, transmissibles, saisissables, prescrip3ves.
- 3 catégories : droits personnels (le lien de droit entre deux personnes qui permet à l’un peut exiger de l’autre
l’exécuCon d’une prestaCon de donner/faire/ne pas faire), droits réels (dt sur une chose corporelle), et les droits
intellectuels (dt sur une chose incorporelle)
Dts non-patrimoniaux : incessibles, intransmissibles, inaliénables, insaisissables, imprescrip3bles.
- Libertés fondamentales, dts familiaux, dts de la personnalité.

Dts de la personnalité = dts ex patrimoniaux inhérents à la personne humaine qui interdisent Ie aIeinte à ce qui fait
l’idenCté de la personne et qu’elle a de propre et d’essenCel.

Dt à la Vie Privée :
A. 9 CC : « chacun a droit à la vie privée »
A. 226-1 et 226-8 CP :
A. 8 CEDH : « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance »
+ dt à l’image.
Pas besoin de dommages pr qu’il y ait une aIeinte à la vie privée.
Domaines : dignité, domicile, religion, orientaCon sexuelle, vie senCmentale, santé, données personnelles.

3 limites :

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- Personnes pubs : si liCge se porte sur événement public ou se rapporte à l’intérêt gén
- Professionnels : même chose, mais plutôt qd il s’agit du dt pénal
- Mort : puisque RVP est un dt ex-patrimonial, il disparaît avec la mort de la personnalité juridique.

Arrêt CdC 17 mars 2007 : seules pers physiques peuvent se prévaloir du dt RVP.
Arrêt Civ. 1re, 11 juillet 2018 : homosexualité de 2 membres du FN : lib expression > dt RVP

La Protec3on du Nom :
Principe d’inaliénabilité du nom

Arrêt Bordas : CdC casse contre Bordas : changement de la nature du nom à qqch de patrimonial dans un contrat qui a
une force obligatoire. (A. 1103 CC : les contrats « légalement formés » Cennent force obligatoire)
Arrêt Ducasse 2003 : CdC casse en faveur de Ducasse : sans consentement, le nom reste ex-patrimonial.

La Preuve :

3 CondiCons de recevabilité : ê ePectué ds les délais, intérêt à agir, qualité à agir.


Preuve = démonstraCon de l’existence d’un fait ou d’un acte de moyen conforme à la loi. Indices “graves, précis, et
concordants” (A. 1382)

A . 9 CPC : Il incombe à chaque parCe de prouver conformément à la loi les faits nécessaires au succès de sa prétenCon.
A . 1353 CC : celui qui réclame l'exécuCon d'une obligaCon doit la prouver.

Manière de prouver doit être licite (ex : A.259-1 CC) et loyale :


- DisCncCon Civil / Pénal  ex : Arrêt 11 juin 2002 SOS Racisme : Permet le « TesCng » comme forme licite de
preuve, puisqu’il s’agit d’un enjeu criminel, les discriminaCons raciales.
Moyens de Preuve :
- L’écrit : A. 1365 CC : « L'écrit consiste en une suite de leIres, de caractères, de chiPres ou de tous autres signes
ou symboles dotés d'une signiQca3on intelligible, quel que soit leur support »
Manuscrit (ex : leIre physique), électronique (ex : e-mail), dactylographié (ex : sur papier imprimé).
3 niveaux de perspecCve probatoires : acte authen3que (écrit établi par ojcier public), acte sous seing
privé (prouve l’engagement de l’individu), écrit dépourvu de signature (aucune force probatoire).
- Les témoignages = la déclaraCon d’un Cers, au liCge, relaCve à des faits dont il a eu personnellement
connaissance.
- Les présomp3ons = conséquences que la loi ou le magistrat Cre d’un fait connu à un fait inconnu
PrésompCon simple (juste des faits), réfragable, et irréfragable (règle de preuve qui vise à établir règle
de fond).
- L’aveu/serment = la reconnaissance par une personne de l’exacCtude d’un fait de nature à produire contre elle
des conséquences juridiques.

Ds cas d’acte juridique :


 A 1359 CC : Principe de nécessité d’une preuve liIérale = écrit sous signature privée ou authenCque, pr prouver
l’existence d’un acte juridique. ExcepCons :
o MaCères commerciales,
o A 1379 CC : Copie d’une preuve liIérale,
o A 1360 CC : Impossibilité matérielle ou morale,
Ds cas de faits juridiques :
 A 1358 CC : principe de liberté pour preuve.

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Les Ar3sans du droit :

Les Lois
NoCon
La loi est un acte raConnel, rézéchi, pas un acte de puissance pur.
Moyen :
1. IniCaCve gvt = projet de loi : 1 ministère – autres ministères – MaCgnon – CdÉ – Conseil des Ministres
– Ass/Sénat.
IniCaCve Prlmt = proposiCon de loi : Sénateur / Député – Prlmt. Pas de CdÉ.
2. Conseil C°l – PromulgaCon – PublicaCon.
Pr gvt ait plus de pvr : demander au Prlmt (pas de CdÉ), déclarer urgence sur un txt (1 seule lecture), 49.3 (met majo
prlmtaire devant ses responsabilités), ordonnances (gvt fait la loi)
La règle = commandement collecCf, abstrait. Toute collecCvité, pour se gouverner, va sécréter des règles.

Sources :
- Privées
o Coutumes (règle observée avec constance et regardée comme juridiquement obligatoire par le corps
social) : secundum legem (seconde la loi, conlrme ce qu’elle dit), praeter legem (qd loi ne dit rien, la
coutume s’applique), contra legem (ds contexte où coutume > loi, ex : blessures lors de sport)
o Règlements collec3fs (règles posées par une autorité collecCve privée) ex : un chef d’entreprise lxe les
règles pour ses salariés.
- Publiques = règles de dt issues du pvr exécuCf et de ses extensions
o Administra3ves (décrets, arrêtés, circulaires, instrucCons ministérielles, actes réglementaires des
collecCvités territoriales)
o AAI (autorités administraCves indépendantes) = organes créés par la loi, composés et dirigés par des
personnes issues du secteur pro concerné et par des gens issus de la haute admin ou de la magistrature,
qui vont contrôler un secteur enCer en accompagnant son évoluCon. -> volonté de les réduire, pc pvr
est très grand : valeur normaCve, contrôle le fxmt d’un secteur et peut sancConner.

Déclin de la loi Prlmtaire  InYa3on législa3ve : plus de lois pr simpliler les lois ;
- Causes sociologiques (uniformisaCon culturelle des élites technocrates), techniques (complexilcaCon de la soc
= essor de la bureaucraCe, mauvaise technique légale), poli3ques (ouCl de communicaCon poliCque).
- EPets : inePecCvité législaCve + insécu juridique.
- Remèdes : exigence de la clarté de la loi (CdÉ 2002 l’élève à principe C°l) + codiQca3on (Un code = recueil de
texte ordonné qui présente les règles qui ont une même maCère, de manière logique), 2 types de code : savant
(refonte d’une maCère juridique, ex : Code civile 1804) + compila3on (rassembler textes sur une maCères, ex :
Code du vin) + banques de données (Légifrance)

Les Juges
Conzit A. 4 + 5 du CC :
- A. 5 CC : « il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposi3on générale et réglementaire sur les
causes qui leur sont soumises » -> prohibiCon des arrêts de règlement (= acte normaCf et solennel donné par
une cour supérieure et ayant vocaCon à contraindre les juridicCons inférieures) donc les magistrats ne peuvent
pas créer le droit. Pc : juge n’a aucune légiCmité démocraCque.
- A. 4 CC : « le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l’obscurité ou de l’insujsance de la loi,
pourra être poursuivi comme coupable de déni de jusCce » ; idéologie des Jacobins, pb du vide des textes ne
peut ê réglé que par pvr législaCf = technique du référé législa3f. Mais, pas praCque, donc il faut donner au
juge pvr de statuer sans demander au législateur.
SoluCon :

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- 3 niveaux de créaCon de normes par la jurisprudence : secundum legem (part d’un txt et l’interprète pr faire
ressorCr un nouveau sens), praeter legem (pas Cré d’un texte, ex : normes sur troubles de voisinage), contra
legem (renverse sens de la loi, uClisé pr textes obsolètes).
Mécanisme judiciaire :
- Trancher un liCge : (1) appliquer la loi par la technique du syllogisme (vise à apporter réponse sure en termes de
logique formelle : présente les parCs, l’exorde, moCvaCon se concluant par un disposiCf), (2) éclairer la loi en
déterminant les opCons et en choisissant un.
- La jurisprudence est formée par : la constance (décision qui se répète), la publicité (par CdÉ ou CdC au BulleCn
mensuel, rapport annuel, site de la CdC, leIre trimestrielle de la CdC), et la formula3on (chapeau qui annonce
un principe).
- Hiérarchie : super primauté de la jurisprudence Européenne (CJUE : interprète l’applicaCon uniforme du dt de
l’Union + Cour EDH : statue sur violaCons de CEDH), primauté de la jurisprudence des juridic3ons de cassa3on
(CdC + CdÉ), possibilité de jurisprudence des juridic3ons du fond (juri de cassaCon peut abandonner une q aux
juges de fond)

La Doctrine
Les supports de la doctrine :
- Auteurs : universitaires et praCciens (professions libérales et magistrats).
- Ou3ls : publicaCons (revues, ouvrages) et paroles
Les missions de la doctrine
- Révéler dt existant en : média3sant (orienter info vers ceux qui s’y intéressent) et en expliquant (rendre clair ce
qui est obscure ou confus)
- Proposer dt à venir : par la cri3que (posi3ve : jusCle les soluCons en les rapprochant d’autres normes,
légiCmise la règle. vs néga3ve : combat une soluCon, loi ou jurisprudence) et par un dialogue entre la doctrine
et le législateur.

Les Techniques du droit

Les arguments d’ordre


DésignaCon de la règle perCnente
- QualiQca3on = opéraCon intellectuelle consistant à raIacher une réalité donnée à une catégorie juridique
abstraite.
- Trier entre plusieurs règles : clé temporelle (règles d’applicaCon de la loi ds le tps) + hiérarchie de normes. S’il y
a incohérence entre certains niveaux de règle, specialia generalibus derogant : les règles spé dérogent aux
règles gén.
InterprétaCon de la règle perCnente, par :
Arguments de logique formelle = args exégéCques :
- Raisonnement téléologique : les moCfs du texte, pour quoi et pq la règle a été adoptée. = ra0o legis
- Raisonnement a pari : ressemblance formelle ou substanCelle à un cas analogue
- Raisonnement a for0ori : plus forte raison d’appliquer la règle au cas présent, même si txt ne le prévoit pas.
- Raisonnement a contrario : foncConne sur la leIre de la règle.
- Raisonnement a coheren3a : interprétaCon telle que txt soit cohérent avec autres règles traitant du mm sujet.
Interdit interprétaCon a contrario.
- Raisonnement a li4era : pas besoin d’interpréter, car txt est clair.
Arguments sociologiques : le dt doit s’adapter à l’évoluCon des faits sociaux ; le dt ne doit pas s’aligner sur réalités soc,
mais doit les contraindre et guider.

Les arguments de désordre

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Arguments d’opportunité = soulignent les ePets concrètement bénélques ou néfastes de chacune des soluCons qui se
présentent au juge. Vise à choisir la soluCon qui paraitra la plus opportune, on examine uniquement les conséquences
concrètes. Ex : balance des intérêts en présence.
Malheureusement, pas uClisé très souvent ds législaCon, car ds certains cas, les ePets pervers arrivent sur le long
terme et ne st pas réversibles. UClisé encore moins pr normes prétoriennes. Mais, très uCle ds domaines où juge fait
ojce d’administrateur et ds la protecCon des dts fondamentaux (test 3 étapes de CEDH : (1) y’a-t-il aIeinte, (2) l’aIeinte
poursuit-elle un but légiCme, (3) l’aIeinte est-elle proporConnée).

Argument d’équité : équité objecCve (rapports d’ég entre les situaCons) vs subjecCve (appel aux senCments
compassionnels). Peut ê source d’insécu juri, puisque peut conduire à écarter la règle.

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Adages :
1) Les adages qui visent à gouverner la découverte du sens de la règle
Interpreta3o cessat in claris : même idée que l’argu a li4era. On l’appelle aussi la théorie de l’acte clair. Rezété à l’art.
1192 du Cc : « On ne peut interpréter les clauses claires et précises à peine de dénaturaCon ».
La leIre tue, l’esprit vivile : idée qu’il ne faut pas s’arrêter au sens liIéral des termes mais rechercher l’esprit de la règle.
Rechercher la ra3o legis, la foncCon.
Actus interpretandus po3or ut valeat quam ut pereat : l’acte doit être interprété plutôt à ce qu’il vaille plutôt à ce qu’il
périsse. Principe de l’interprétaCon uCle : idée que lorsque deux interprétaCons sont dispo, il faut prioriser celle qui
donne des ePets au texte sur celle qui les fait cesser.
2) Les adages qui visent à déterminer la vocaCon d’une règle à s’appliquer
Specialia generalibus derogant : règles spéciales dérogent aux règles générales.
Cessante ra3one legis, cessat lex : là où cesse la raison d’être de la loi, la loi doit cesser.
Ubi eadem ra3o, idem jus : là où il y a la même raison, le droit devra être le même. Recoupe le raisonnement par
analogie.
Ubi lex non dis3nguit, non dis3nguere debemus : là où la loi ne disCngue pas, il ne faut pas disCnguer. Il ne faut pas aller
au-delà de ce que la leIre du texte commande.
Odiosa sunt restringenda : les règles odieuses sont d’interprétaCon étroite. Règle odieuse : règle qui vient contredire une
valeur jugée fondamentale pour l’ordre juridique, qui vient restreindre des droits fondamentaux ou qui heurte le
senCment de jusCce. Va avec excep3o stric3ssima : les excepCons sont d’interprétaCon étroite.

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