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Le droit posi3f : Un ensemble de règles en vigueur à un temps donné sur un territoire donné, elle a pour source la
morale du temps. S’oppose a droit naturel qui suppose un droit immuable et universel, et le jus naturalis, une théorie qui
souCent que dt naturel > dt posi3f. Donne lieu à une pensée : le posi3visme légaliste qui réduit le droit posiCf à la loi.
Les caractérisCques de la loi : un ensemble de règles ordonnés par une autorité et sanc3onnables.
Jus3ce Commuta3ve : Les commutaCons, qu’elles soient volontaires ou involontaires, génèrent toujours un
déséquilibre de jusCce. La jusCce commutaCve vise à un retour à l’équilibre après cet échange, c’est une jusCce
arithmé3que. Aristote indique deux formes de jusCce commutaCve. La première est volontaire, quand les parCes
s’alignent sur les termes et l’exécuCon de l’échange comme dans un contrat de travail ou de vente, généralement dans
tout prestaCons de services. Le deuxième est involontaire où une des parCes parCcipe à l’échange sans le consentement
de l’autre parCe. C’est donc au juge de rééquilibrer la jusCce à la suite de l’échange, par exemple dans tout aIeinte sur la
personne juridique ou physique.
Jus3ce Distribu3ve : CeIe jusCce tente à viser une meilleure réparCCon des biens de façon proporConnelle à leur
mérite ou besoin. C’est une jusCce sociale. Ex : Impôt progressif, distribuCon en fx du besoin.
La pyramide de Kelsen :
1. L’échelon supra législaCf
La consCtuCon et bloc de consCtuConnalité
Traités internaConaux (A. 55 C°)
2. L’échelon législaCf
Loi ordinaire (A. 34 C° détermine domaines de la loi)
Lois organiques (org des organes gvt)
Ordonnances (= actes réglementaires prises sur domaine de la
législaCon) (A. 38 C°)
3. L’échelon infra-législaCf
Actes réglementaires : Décrets > arrêtés > circulaires & instrucCons
Dts de la personnalité = dts ex patrimoniaux inhérents à la personne humaine qui interdisent Ie aIeinte à ce qui fait
l’idenCté de la personne et qu’elle a de propre et d’essenCel.
Dt à la Vie Privée :
A. 9 CC : « chacun a droit à la vie privée »
A. 226-1 et 226-8 CP :
A. 8 CEDH : « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance »
+ dt à l’image.
Pas besoin de dommages pr qu’il y ait une aIeinte à la vie privée.
Domaines : dignité, domicile, religion, orientaCon sexuelle, vie senCmentale, santé, données personnelles.
3 limites :
- Personnes pubs : si liCge se porte sur événement public ou se rapporte à l’intérêt gén
- Professionnels : même chose, mais plutôt qd il s’agit du dt pénal
- Mort : puisque RVP est un dt ex-patrimonial, il disparaît avec la mort de la personnalité juridique.
Arrêt CdC 17 mars 2007 : seules pers physiques peuvent se prévaloir du dt RVP.
Arrêt Civ. 1re, 11 juillet 2018 : homosexualité de 2 membres du FN : lib expression > dt RVP
La Protec3on du Nom :
Principe d’inaliénabilité du nom
Arrêt Bordas : CdC casse contre Bordas : changement de la nature du nom à qqch de patrimonial dans un contrat qui a
une force obligatoire. (A. 1103 CC : les contrats « légalement formés » Cennent force obligatoire)
Arrêt Ducasse 2003 : CdC casse en faveur de Ducasse : sans consentement, le nom reste ex-patrimonial.
La Preuve :
A . 9 CPC : Il incombe à chaque parCe de prouver conformément à la loi les faits nécessaires au succès de sa prétenCon.
A . 1353 CC : celui qui réclame l'exécuCon d'une obligaCon doit la prouver.
Les Lois
NoCon
La loi est un acte raConnel, rézéchi, pas un acte de puissance pur.
Moyen :
1. IniCaCve gvt = projet de loi : 1 ministère – autres ministères – MaCgnon – CdÉ – Conseil des Ministres
– Ass/Sénat.
IniCaCve Prlmt = proposiCon de loi : Sénateur / Député – Prlmt. Pas de CdÉ.
2. Conseil C°l – PromulgaCon – PublicaCon.
Pr gvt ait plus de pvr : demander au Prlmt (pas de CdÉ), déclarer urgence sur un txt (1 seule lecture), 49.3 (met majo
prlmtaire devant ses responsabilités), ordonnances (gvt fait la loi)
La règle = commandement collecCf, abstrait. Toute collecCvité, pour se gouverner, va sécréter des règles.
Sources :
- Privées
o Coutumes (règle observée avec constance et regardée comme juridiquement obligatoire par le corps
social) : secundum legem (seconde la loi, conlrme ce qu’elle dit), praeter legem (qd loi ne dit rien, la
coutume s’applique), contra legem (ds contexte où coutume > loi, ex : blessures lors de sport)
o Règlements collec3fs (règles posées par une autorité collecCve privée) ex : un chef d’entreprise lxe les
règles pour ses salariés.
- Publiques = règles de dt issues du pvr exécuCf et de ses extensions
o Administra3ves (décrets, arrêtés, circulaires, instrucCons ministérielles, actes réglementaires des
collecCvités territoriales)
o AAI (autorités administraCves indépendantes) = organes créés par la loi, composés et dirigés par des
personnes issues du secteur pro concerné et par des gens issus de la haute admin ou de la magistrature,
qui vont contrôler un secteur enCer en accompagnant son évoluCon. -> volonté de les réduire, pc pvr
est très grand : valeur normaCve, contrôle le fxmt d’un secteur et peut sancConner.
Déclin de la loi Prlmtaire InYa3on législa3ve : plus de lois pr simpliler les lois ;
- Causes sociologiques (uniformisaCon culturelle des élites technocrates), techniques (complexilcaCon de la soc
= essor de la bureaucraCe, mauvaise technique légale), poli3ques (ouCl de communicaCon poliCque).
- EPets : inePecCvité législaCve + insécu juridique.
- Remèdes : exigence de la clarté de la loi (CdÉ 2002 l’élève à principe C°l) + codiQca3on (Un code = recueil de
texte ordonné qui présente les règles qui ont une même maCère, de manière logique), 2 types de code : savant
(refonte d’une maCère juridique, ex : Code civile 1804) + compila3on (rassembler textes sur une maCères, ex :
Code du vin) + banques de données (Légifrance)
Les Juges
Conzit A. 4 + 5 du CC :
- A. 5 CC : « il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposi3on générale et réglementaire sur les
causes qui leur sont soumises » -> prohibiCon des arrêts de règlement (= acte normaCf et solennel donné par
une cour supérieure et ayant vocaCon à contraindre les juridicCons inférieures) donc les magistrats ne peuvent
pas créer le droit. Pc : juge n’a aucune légiCmité démocraCque.
- A. 4 CC : « le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l’obscurité ou de l’insujsance de la loi,
pourra être poursuivi comme coupable de déni de jusCce » ; idéologie des Jacobins, pb du vide des textes ne
peut ê réglé que par pvr législaCf = technique du référé législa3f. Mais, pas praCque, donc il faut donner au
juge pvr de statuer sans demander au législateur.
SoluCon :
- 3 niveaux de créaCon de normes par la jurisprudence : secundum legem (part d’un txt et l’interprète pr faire
ressorCr un nouveau sens), praeter legem (pas Cré d’un texte, ex : normes sur troubles de voisinage), contra
legem (renverse sens de la loi, uClisé pr textes obsolètes).
Mécanisme judiciaire :
- Trancher un liCge : (1) appliquer la loi par la technique du syllogisme (vise à apporter réponse sure en termes de
logique formelle : présente les parCs, l’exorde, moCvaCon se concluant par un disposiCf), (2) éclairer la loi en
déterminant les opCons et en choisissant un.
- La jurisprudence est formée par : la constance (décision qui se répète), la publicité (par CdÉ ou CdC au BulleCn
mensuel, rapport annuel, site de la CdC, leIre trimestrielle de la CdC), et la formula3on (chapeau qui annonce
un principe).
- Hiérarchie : super primauté de la jurisprudence Européenne (CJUE : interprète l’applicaCon uniforme du dt de
l’Union + Cour EDH : statue sur violaCons de CEDH), primauté de la jurisprudence des juridic3ons de cassa3on
(CdC + CdÉ), possibilité de jurisprudence des juridic3ons du fond (juri de cassaCon peut abandonner une q aux
juges de fond)
La Doctrine
Les supports de la doctrine :
- Auteurs : universitaires et praCciens (professions libérales et magistrats).
- Ou3ls : publicaCons (revues, ouvrages) et paroles
Les missions de la doctrine
- Révéler dt existant en : média3sant (orienter info vers ceux qui s’y intéressent) et en expliquant (rendre clair ce
qui est obscure ou confus)
- Proposer dt à venir : par la cri3que (posi3ve : jusCle les soluCons en les rapprochant d’autres normes,
légiCmise la règle. vs néga3ve : combat une soluCon, loi ou jurisprudence) et par un dialogue entre la doctrine
et le législateur.
Arguments d’opportunité = soulignent les ePets concrètement bénélques ou néfastes de chacune des soluCons qui se
présentent au juge. Vise à choisir la soluCon qui paraitra la plus opportune, on examine uniquement les conséquences
concrètes. Ex : balance des intérêts en présence.
Malheureusement, pas uClisé très souvent ds législaCon, car ds certains cas, les ePets pervers arrivent sur le long
terme et ne st pas réversibles. UClisé encore moins pr normes prétoriennes. Mais, très uCle ds domaines où juge fait
ojce d’administrateur et ds la protecCon des dts fondamentaux (test 3 étapes de CEDH : (1) y’a-t-il aIeinte, (2) l’aIeinte
poursuit-elle un but légiCme, (3) l’aIeinte est-elle proporConnée).
Argument d’équité : équité objecCve (rapports d’ég entre les situaCons) vs subjecCve (appel aux senCments
compassionnels). Peut ê source d’insécu juri, puisque peut conduire à écarter la règle.
Adages :
1) Les adages qui visent à gouverner la découverte du sens de la règle
Interpreta3o cessat in claris : même idée que l’argu a li4era. On l’appelle aussi la théorie de l’acte clair. Rezété à l’art.
1192 du Cc : « On ne peut interpréter les clauses claires et précises à peine de dénaturaCon ».
La leIre tue, l’esprit vivile : idée qu’il ne faut pas s’arrêter au sens liIéral des termes mais rechercher l’esprit de la règle.
Rechercher la ra3o legis, la foncCon.
Actus interpretandus po3or ut valeat quam ut pereat : l’acte doit être interprété plutôt à ce qu’il vaille plutôt à ce qu’il
périsse. Principe de l’interprétaCon uCle : idée que lorsque deux interprétaCons sont dispo, il faut prioriser celle qui
donne des ePets au texte sur celle qui les fait cesser.
2) Les adages qui visent à déterminer la vocaCon d’une règle à s’appliquer
Specialia generalibus derogant : règles spéciales dérogent aux règles générales.
Cessante ra3one legis, cessat lex : là où cesse la raison d’être de la loi, la loi doit cesser.
Ubi eadem ra3o, idem jus : là où il y a la même raison, le droit devra être le même. Recoupe le raisonnement par
analogie.
Ubi lex non dis3nguit, non dis3nguere debemus : là où la loi ne disCngue pas, il ne faut pas disCnguer. Il ne faut pas aller
au-delà de ce que la leIre du texte commande.
Odiosa sunt restringenda : les règles odieuses sont d’interprétaCon étroite. Règle odieuse : règle qui vient contredire une
valeur jugée fondamentale pour l’ordre juridique, qui vient restreindre des droits fondamentaux ou qui heurte le
senCment de jusCce. Va avec excep3o stric3ssima : les excepCons sont d’interprétaCon étroite.