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Hôpital Ségou

I.1. Champ de l’étude


Notre étude a été faite à l’hôpital Nianankoro FOMBA de Ségou. C’est le seul Etablissement Public
Hospitalier de la région de Ségou. Implanté en plein centre de la ville de Ségou, l’hôpital est situé :
 Au nord par le grand marché commercial ;
 Au sud par le centre des handicapés physiques de Ségou et le grand cimetière de Ségou ;
 A l’est le grand château d’eau, la cour de la gare SOMATRA, et la banque atlantique ;
 A l’ouest par la Banque de Développement du Mali et la Direction Régionale de la Promotion de
la Femme, de l’Enfant et la Famille.

5.2.1. Historique
L’hôpital a vu ses premières constructions en 1939, constituées du dispensaire et de la
maternité.
D’autres bâtiments furent construits :
 De 1946 à 1951, celui de la chirurgie générale qui constitue l’actuelle pharmacie et la cantine.
 De 1951 à 1959, ceux de l’hospitalisation nommé « clinique », aujourd’hui inexistant ; et de
la radiologie où se trouve l’actuel laboratoire
 De 1959 à 1997, le bloc traumatologie-orthopédie qui constitue aujourd’hui l’actuelle
imagerie médicale
 De 1997 à 2006 :
 Le bloc administratif ;
 Le bloc technique ;
 Le pôle mère enfant abritant les services de pédiatrie et de gynéco-obstétrique ;
 L’unité chirurgicale
De 2007 à 2010 :
 Ophtalmologie et ORL ;
 Pavillon des fistuleuses ;
 Médecine Générale ;
De 2015 à nos jours :
 Six (06) logements d’astreinte ;
 Box de consultation externe ;
 Service d’Accueil des Urgences ;
 Service de Médecine Légale et sa rénovation ;
 Un magasin pour la pharmacie ;

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 La centrale de fabrication d’oxygène médicale
Il a connu les évolutions suivantes :
- De 1939 – 1962, dispensaire et maternité ;
- De 1962 -1984, Hôpital secondaire de Ségou ;
- De 1984-2003, hôpital régional de Ségou ;
- De 2003 à nos jours, Hôpital Nianankoro FOMBA de Ségou, Etablissement Public Hospitalier
de 2ème référence à vocation générale par la loi N°03-017 du 14 juillet 2003, le dotant de la
personnalité morale et de l’autonomie financière. Le décret N° 03-341/P-RM du 07 août 2003
modifié par le décret N° 06 – 194 /P-RM du 26 avril 2006 fixe l’organisation et les modalités
de son fonctionnement. Il définit les organes d’administration et de gestion ainsi que leurs
attributions. Son premier Conseil d’Administration a vu le jour avec le Décret N°06-535/P-RM
du 26 Décembre 2006 portant nomination des membres du Conseil d’Administration.
- De 1962 à nos jours huit (9) Directeurs se sont succédé à la direction de l’hôpital, plus
précisément trois (3) Médecins chefs (de 1962 à 1984), deux (3) Directeurs (de 1984 à
2006) et trois (3) Directeurs généraux (de septembre 2006 à nos jours).
5.2.2. Missions :
Les missions de l’hôpital sont définies par l’article 3 de la loi n° 03-017/P-RM du 14 juillet 2003
portant création de l’hôpital Nianankoro FOMBA de Ségou, selon lequel « l’hôpital a pour mission de
participer à la mise en œuvre de la politique nationale de santé sur l’étendue du territoire de la
région de Ségou. A cet effet, il est chargé de :
- Assurer le diagnostic, le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes ;
- Prendre en charge les urgences et les cas référés ;
- Assurer la formation initiale et la formation continue des professionnels de la santé ;
- Conduire des travaux de recherche dans le domaine médical.

5.2.3. Population desservie :


L’hôpital Nianankoro FOMBA dessert une population de 3 282 431 habitants (population actualisée
en 2020 avec un taux d’accroissement national de 3,6%)
5.2.4. Organes d’administration et de gestion :
Les organes d’administration et de gestion de l’hôpital se constituent de :
- Le Conseil d’Administration ;
- La Direction Générale ;
- Le Comité de Direction ;

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- Les Organes Consultatifs au nombre de quatre : la Commission médicale
d’établissement (C.M.E), la Commission des soins infirmiers et obstétricaux (C.S.I.O),
le Comité technique d’établissement (C.T.E) et le Comité technique d’hygiène et de
sécurité (CTHS).
5.2.5. Capacité d’hospitalisation :
L’hôpital dispose de 198 lits fonctionnels suivant la décision N° 18-0019/MS-HNF-S et dont la
répartition est déclinée dans le tableau 1.

Tableau I : Répartition des lits par service en 2020


Services Nombre de lits
Médecine générale 20
Cardiologie 12
Chirurgie générale 26
Chirurgie pédiatrique 11
Pédiatrie 34
Gynéco-obstétrique 24
Orthopédie-Traumatologie 22
Urologie 19
Anesthésie-Réanimation 6
ORL 4
Odontostomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale 4
Service d’Accueil des Urgences 16
TOTAL 198

 ETUDE DU MILIEU :
A. Description des caractéristiques physiques du milieu
 Superficie et limite :

 Superficie
Quatrième région administrative de la République du Mali, Ségou est situé au centre du pays
entre le 13ème et le 16ème degré de l’altitude Nord et entre le 4ème et le 7ème degré de la
longitude ouest. Elle couvre une superficie de 64 821 km² soit 4% de la superficie du Mali,
répartie entre sept(7) cercles qui sont : Ségou, Barouéli, Bla, Macina, Niono, San et
Tominian. Décentralisée en une assemblée régionale, sept (7) conseils de cercle et 118

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communes dont 3 urbaines qui sont : Ségou, San, Niono. Sur le plan sécuritaire Ségou est la
deuxième région militaire de la république du Mali.

 Limites
La région de Ségou est limitée :

- Au Nord par la République de Mauritanie


- A l’Est par les régions de Tombouctou et de Mopti
- Au Sud est par la République du Burkina Faso et la région de Sikasso
- A l’Ouest par la région de Koulikoro.

Rép. Mauritanie

Tombouctou

Koulikoro

Région de Mopti

Sikasso

Rép. B Faso

Superficie: 62.504 km2

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Population : 2 455701 habitants

Distance région Bamako: 240 km

7 Cercles, 118 communes

8 Districts sanitaires, 172 CSCOM fonctionnels,

1 Hôpital de 2ème référence

Régions et/ou pays limitrophes :

Sud: Région de Sikasso

Nord: République de la Mauritanie et la région de Tombouctou

Est : République du BF et la Région de Mopti

Ouest: Région de Koulikoro

 Relief
Avec un relief accidenté constitué de plateau et plaines alternées. Les plaines de l’office du
Niger sont caractéristiques de la région et s’étendent sur plusieurs milliers d’hectares, il existe
aussi les plaines de l’opération riz et les plaines aménagées de San.

 Hydrographie

La région de Ségou est traversée par le fleuve Niger avec un de ses principaux affluents : le
Baní. Le barrage de Markala construit de 1936 à 1945 régularise le cours du fleuve Niger et
irrigue les terres de l’office du Niger.

 Climat
Deux zones climatiques caractérisent la région : Une zone sahélienne au nord où la
pluviométrie atteint environ 250 – 600 mm par an avec une steppe épineuse.
Une zone soudano-sahélienne au sud où la pluviométrie atteint 600-800 mm/an avec une
steppe arbustive composée de Balanzan, Karité, Baobab et d’autres.

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 Faune et flore
La région de Ségou est pauvre en faune à cause de la sécheresse et des braconniers mais le
cheptel très riche comprend des bovins, des ovins et des caprins.

 Aspect économique

Elle est agro-Sylvio-pastorale. L’agriculture occupe 80% des activités de la population ; sa


production est essentiellement rizicole. A l’Office Riz s’ajoute un grand programme du
« Millénium Challenge » pour l’aménagement d’une superficie très importante dans la zone
d’Alatola (dans l’Office du Niger cercle de Nino). En plus du riz, la région produit également
d’autres céréales (mil, maïs, sorgho, etc.), le coton aussi est produit dans la région comme
culture industrielle

 Voies et moyens de communications :

- Communication
Situé à 240 km de la capitale, le réseau routier est constitué par la route nationale N°6 reliant
Ségou à Bamako et Ségou aux autres régions du nord en passant par Mopti.
Les routes régionales Ségou – Markala – Niono et Ségou – Sansanding – Macina sont
bitumées. Les autres localités sont reliées au cercle par des pistes. La voie fluviale,
saisonnière, elle relie Ségou à Gao en passant par Mopti et Tombouctou.
Les médias libres et publics sont en plein essor à Ségou. On compte aujourd’hui douze (12)
stations de radio libres : Foko, Balanzan, Guintan, Sido, Sicoro, Maya, Sanya, Sagan,
Tondjon, la station régionale de l’ORTM, la radio Kledou est reçue sur FM, Albayan.

La chaine Nationale (ORTM) et la Radio France Internationale (RFI) sont aussi représentées
à Ségou en plus de la couverture télévisuelle.

Le réseau téléphonique est représenté par la SOTELMA/ Malitel, Telecel et Orange Mali.

La région dispose aussi de la représentation des escales de nombreuses compagnies de


transport assurant le transport des personnes et des biens.

B. Description des caractéristiques du milieu humain


- Historique :

Région historique, Ségou trouve son fondement dans le Royaume Bambara de Ségou. Crée au
16ème siècle par Mamary COULIBALY communément appelé « BITON » (chasseur venu de

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Bendougou-Niamana) fils de Sounou SACKO. Le royaume a été fonde avec quatre(4)
villages de Ségou (Kounkou, M’Peba, Weleguena et Weta), neuf (9) villages Soninkés
(Gnemina, Tokou, Sansanding, Dougouba) et douze(12) villages de DO après l’éclatement de
l’empire du Ghana. C’est pourquoi, les griots disent à Ségou en bambara (Ségou
dougounaani-Marakadougoukonoton-Dodougoutanifila). Les griots qualifient Ségou en ces
termes : « Ségou Sido Diarra Ani balanzando » (Ségou forêt de karité des Diarra et d’acacia
abida). Toujours selon les griots, on dénombre 4444 (Quatre mille quatre cent quarante-
quatre) pieds de balanzan et un (1) pied de balanzan au dos vouté caché dans la forêt et que
bon nombre d’autochtones ne connaissent pas l’emplacement à fortiori un simple étranger,
soulignant ainsi la malice des Bambara de Ségou. A souligner que le Balanzan est un arbre
phénoménal qui a des caractéristiques hors pair et étranges : il perd toutes ces feuilles pendant
l’hivernage et retrouve toute sa verdure et ses fleurs pendant la saison sèche. Pour magnifier
la renommée sans cesse croissante de la vieille ville, les griots disent que « l’on peut précéder
quelqu’un à Ségou, mais nul ne peut se passer de se rendre à Ségou ».
Biton Mamary COULIBALY est donc le premier roi de Ségou. Il fut assigné en 1755 par les
<<Tondjons>>, après sa mort son premier fils Diekoro COULIBALY lui succéda, après la
mort de ce dernier, les tondjons se succédèrent au pouvoir jusqu’en 1766 ou N’Golo
DIARRA prit le pouvoir, après sa mort en 1785, son fils Monzon DIARRA lui succéda au
trône. Pendant le règne de Monzon DIARRA, le royaume Bambara de Ségou fut bien
organisé et connu sa prospérité et sa puissance, après la mort de ce dernier en 1808, son fils
Dah DIARRA devient le successeur potentiel, durant son règne il a conquis beaucoup de
petits royaumes qui refusèrent de se soumettre aux ordres de l’autorité du royaume de Ségou.
Il les a conquis pour sauver l’honneur de son père Monzon DIARRA qui n’a pas pu parvenir.
Parmi ces royaumes les plus parlés et les plus connus de beaucoup de personnes sont : le
royaume Massassi du Kaarta avec à sa tête le roi Dessekoro COULIBALY, le royaume de
Samaniana avec sa tête le roi Bassy DIAKITE, le royaume de Korè avec à sa tête le roi
Dougakoro DEMBELE, le royaume de Diakourouna avec à sa tête le roi Toto SOGOBA.
Sous le règne du roi Dah DIAARA il y avait beaucoup de chefs de bataillon qui ont fait leurs
preuves de patriotisme, parmi eux il y a un qui a fait l’extraordinaire, c’est le nommé Bakary
Djan KONE qui a combattu Alpha DICKO connu sous le nom de BILISSI qui donnait des
ordres aux roi de Ségou pendant des décennies donc une épine dans les pieds du pouvoir, les
rois étaient limités dans les prise de décision à cause de lui. Apres la mort du roi Dah
DIARRA ses frères se succédèrent au pouvoir l’un après l’autre jusqu'au roi Bina Ali
DIARRA dont l’arrivé d’El Hadj Oumar TALL mit fin à son règne. Parmi les griots du trône
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de Ségou les plus célèbres étaient : Djéli Tientiguiba DANTE, Djéli Coroni DIABATE, Djéli
Siramamba KOITA et Djéli Makoye Koné.

L’entrée d’El Hadj Oumar TALL à Ségou le 20 mars 1861 a marqué le déclin du royaume
Bambara de Ségou, son fils Amadou TALL fut intronisé et il installa l’Islam. La pénétration
coloniale devenue effective 1893 par les troupes d’ARCHINARD mis fin à la dynastie des
TALL. Depuis cette date, Ségou est devenu le chef-lieu des cercles de l’Administration
Coloniale. La région de Ségou est devenue collectivité décentralisée par la loi N° 99-033 du
10 Août 1999.

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RGANISATION ADMINISTRATIVE :
Santé :

La région de Ségou compte un hôpital régional (Hôpital Nianankoro Fomba), huit (8) centre
de santé de référence (CSRéf) dont un par cercle et un à Markala ; 172 centres de santé
communautaires dont 24 dans le cercle de Ségou avec une pyramide identique à la pyramide
sanitaire Nationale.

Le District Sanitaire de Ségou est composé de 19 communes rurales et une commune urbaine
avec 399 villages et quartiers.

1. Education scolaire :

La ville de Ségou sur le plan administratif est divisée en deux(2) zones A et B et celle de A
dont fait partie de zone de stage totalise 166 écoles dont 66 écoles fondamentales, 56 écoles
communautaires, 12 écoles préscolaires, 32 médersas pour un effectif de 46270 élèves dont
22370 filles et 23900 garçons. Le taux de scolarisation est de 70%.

Au niveau du secondaire des lycées :

Lycée ABDOUL KARIM CAMARA dit CABRAL ;


Lycée MICHEL ALLAIRE ;
Lycée TECHNIQUE ;
Lycée MAGOUMA KEITA ;
Lycée ALIMAMI GUINDIO ;
Lycée MARIAM DEMBELE ;
Lycée CHEICK MODIBO et
Lycée CHAINE GRISE.

Au niveau des écoles professionnelles :

INFSS annexe de Ségou


Collège Technique Moderne (CTM) ;
Centre d’Etude Technique et Industriel (CETI) ;
Enseignement Secondaire Polytechnique (ESP) ;
Centre Agro Pastoral de Ségou ;
Ecole de Formation des Techniciens Socio-Sanitaire (EFTSS) ;
Ecole Professionnelle de Formation des Infirmières (VICENTA MARIA)
CERFITEX.

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Université de Ségou
 ORGANISATION POLITIQUE :
Les partis politiques présents dans le cercle sont : ADEMA – PASJ, BDIA –
FASODJIGUI, CDS, CNID, COPP, MC - CDR, MIRIA, MPR, PARENA, PDJ, PDP,
PDR, PDT, PEI, PLM, RPDM, PMPS, PSP, PUDP, RDP, RDT, RND, UDD, US
RDA, RPM, BARA etc.
 ORGANISATION COMMUNAUTAIRE :

Les groupements d’intérêt économiques, Association féminine des quartiers etc.

 Organisation culturelle et traditionnelle

CULTURELLE :

RELIGION : l’islam ; le christianisme et l’animisme. L’islam est la religion dominante.

Les sites touristiques :

Cité touristique par excellence, les traditions font référence aux ethnies et se manifestent lors
des cérémonies rituelles (mariage, décès, baptêmes, circoncisions, excisions, etc.) et lors des
grandes rencontres.

Quelques sites touristiques:

-Le tombeau de Biton Mamary Coulibaly à Sécoro capitale du royaume Bambara;


-La Mosquée de Sounou Sacko (mère de Biton Coulibaly) ;
-Le tombeau de Dah Monzon Diarra à Banankoro;
-Le tombeau de Bambougou n’Dji et le canal qui porte le même nom creusé par « les
tondjons », maintenant aménagé par l’office du riz de dioro ;
-Le musée des arts de Bakarydjan à Zambougou;
-Le tombeau de Seko Moctar au bord du fleuve au quartier Somono ;
A ceux-ci s’ajoute une multitude d’hôtels et de restaurants. Il faut aussi noter le festival sur le
Niger et le FESMAMA (Festival des Masques et Marionnettes de Markala) qui mobilisent
actuellement des milliers de visiteurs étrangers nationaux et internationaux (Européens,
Africains, Américains, etc.) et des dizaines d’artistes (musiciens, chorégraphes, peintres,
marionnettes, etc.) ce regroupement artistique et culturel de quelques jours (au plus 5) donne
une bouffée d’oxygène à l’épanouissement socio-économique et culturel de la région et crée
un réel brassage entre les ressortissants de divers horizons Les sites d’accueil :

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Les infrastructures hôtelières sont :

 l’Hôtel du 22 Septembre
 Motel la Savane
 le Grand Hôtel de France
 l’Hôtel Esplanade
 l’Auberge le Printemps
 la résidence de Ségou
 l’Hôtel MOBA SO
 dominante.

TRADITIONNELLE (coutume) :

Le folklore de la région de Ségou est très riche et varié. Les cérémonies


traditionnelles sont toujours accompagnées de danse rituelle et de masques
figurant parmi les plus en vue au Mali.
Les plus célèbres sont : le goussoun – tièblétiè, le kotèba ou kotè, le
dounoundian, le tjiboroni, le djamara, le kômô, le n’tomo le n’tori et le tjiwara.
- ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUES :
Ce sont : la pêche ; la culture ; l’élevage ; le commerce.

Pèche : elle se pratique de façon intensive sur le fleuve Niger à Ségou Coura.

Agriculture : elle représente le secteur le plus important de l’économie de l’aire, elle est
essentiellement par les :

Cultures vivrières : mil, riz, sorgho, fonio.

Cultures rentables : arachide, niébé, manioc.

Cependant cette agriculture reste tributaire des aléas climatiques.

Elevage : c’est une source importante de revenu pour la population. On élève des bovins,
caprins, ovins et de la volaille.

Organisation de la population : ethnie, phénomène migratoire

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Avec une population de 13770 habitants répartis entre les différentes ethnies qui sont :
Les Bambara; les Peulh ; les Miniakas ; les Somonos ; les Bozo ; les Bobo ; les Dogon et les
Mossi.

Les phénomènes migratoires :

Les pratiques migratoires sont anciennes, héritier d’un passé culturel marqué par la présence
des grands empires et royaumes (empire du Ghana, Mali, Royaume bambara de Ségou)

TABLEAU I :
Population par tranche d’âge

sexes Féminins Masculins Total


Age
0 à 4 ans 209 607 221 205 430 812

5 à 9 ans 174 468 186 729 361 198

10 à 14 ans 148 567 156 381 304 948

15 à 19 ans 128 715 120 065 248 780

20 à 24 ans 106 182 101 908 208 091

25 à 29 ans 83 455 77 379 160 833

30 à 34 ans 67 304 63 151 130 454

35 à 39 ans 43 362 40 048 83 410

40 à 44 ans 39 356 30 246 69 601

45 à 49 ans 37 952 24 190 62 141

50 à 54 ans 33 342 22 677 56 019

55 à 59 ans 28 804 22 574 51 379

60 à 64 ans 24 229 19 637 43 865

65 à 69 ans 18 106 15 641 33 749

70 à 74 ans 13 198 11 837 25 034

75 ans et plus 15 208 13 508 28 716

Total 1 171 855 1 127 176 2 299 030

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Les Partenaires Techniques et financiers :

UNICEF, OMS, USAID, ONG WALLE, KENEYA DEMESSO, CROIX ROUGE, OXFAM,
PLAN MALI, MARIE STOP INTERNATIONAL, ASDAP, CAIRE MALI, MSF (Médecin
sans frontière), AMPPF etc.
PRESENTATION DE LA REGION DE SEGOU
La commune de Ségou :
La ville de Ségou est communément appelée la « cité des Balanzans » à cause de l’abondance
de balanzan sur le territoire autrefois avec une population de 109. 851 habitants en 2009 la
commune urbaine compte 21 quartiers représentés dans le tableau ci-dessous.
Tableau II : Récapitulatif des quartiers de la ville de Ségou par rapport à leur distance
approximative de l’Hôpital NIANANKORO FOMBA.

Quartiers I (< 2km) Quartiers II (2 à 5km) Quartiers III (5km et plus)


Quartier Administratif Hamdallaye Bagadadji
Centre Commercial Segoucoura ATT Bougou
Quartier Somono Angoulème Cité COMATEX
Mission Catholique Missira Sido Sonikoura
Darsalam Médine
Bougoufiè Pélégana
Sokolakono
Alamissani
Camp Militaire
Bamananki
Bananissabakoro

Organigramme fonctionnel

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