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CHAPITRE PREMIER : ETUDE DE FAISABILITE


Ce premier chapitre sera subdivisé en deux grandes sections
dont la première traitera sur la facilitation de concepts clés et la présentation de
l’entreprise et la seconde sur l’analyse du réel ou des moyens existants.
SECTION 1. CONSIDERATION GENERALE
La définition de mots clés du thème est importante, car elle
permet de répondre précisément l’attente méthodologique d’un travail scientifique.
Ainsi dans cette partie, il sera question d’éclairer les concepts clés qui donnent
l’orientation à notre étude et présenter notre lieu d’étude.
I.1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE
Notre présente étude sera centrée autour des vocables suivants :
1.1. SUIVI
Selon le dictionnaire Larousse, mot « Suivi » est un nom
masculin, désignant l’ensemble d’opérations consistant à suivre et à contrôler un
processus pour parvenir dans les meilleures conditions au résultat recherché ou encore,
un contrôle permanent sur une période étendue d’une expérience, d’un traitement, etc.
(1)
(1)
1.2. INFORMATISE
Terme du verbe « informatiser », qui veut dire, appliquer les
méthodes et les moyens de l’informatique à des activités industrielles, de gestion ou
documentaire.(2)(2)
1.3. PRESTATAIRE
Ce vocable désigne une personne qui doit fournir une
prestation en nature, qui fournit un service.(3)(3)
1.4. CAMPAGNE
Le mot campagne est pris dans divers sens et selon le contexte. Dans le cadre de notre
présent travail il est définit comme étant une période de grande activité saisonnière ou
encore, dans un sens plus large, une acticité de durée déterminée ayant un but de
propagande.(4)(4)
1.5. VACCINATION

(1)(1)
www.larousse.fr/dictionnaires/français/suivi/75313
(2)(2)
Le monde, 24 Janvier 1970 dans GILB.1971, p454
(3)(3)
38 Dictionnaires et recueils de correspondance
(4)(4)
www.larousse.fr/dictionnaires/français/campagne/12543
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C’est l’action de vacciner, fait d’administrer ou de se faire


administrer un produit qui donne une immunité contre certaines maladies.(5)(5)
I.2. PRESENTATION DE L’EXISTANT
I.2.1. APERCU HISTORIQUE
Le bureau central de la zone de santé rural d’Ilebo, BCZS en
sigle qui est notre champ de batail est l’une des institutions publiques de santé en
République Démocratique du Congo créée depuis le 05/12/1948.
La Zone de santé rurale d’Ilebo est née avec l’adoption des
soins de santé primaire en R.D.C. la politique du plan de VAN DUREM conçu en
Bruxelles en 1948 avait pour mission :
 D’assurer la couverture sanitaire à la population rurale à tous les niveaux ;
 Atteindre un taux de fréquentation hospitaliers de l’ordre de 62 % dans les
formations médicales.
En 1974, un projet de réforme médical dans les zones de
développement rural fut lancé dans le but d’intégrer la médecine préventive dans
l’action globale pour l’évaluation du bien-être collectif.
En 1980, la république Démocratique du Congo signe la
charte du développement sanitaire en Afrique traité sur l’adoption des soins de santé
primaires comme stratégie d’atteindre la santé partout dans le monde.
En 1981, la RDC adhère à la politique de soins de santé
primaire par la décision N° CC/10/1981 du comité central de mouvement populaire de
la révolution.
En date du 05 Décembre 1983, le Président de la République
Démocratique du Congo prononce le Discours à travers lequel il définit les objectifs à
atteindre dans le domaine sanitaire, soit développer 906 zones de santé parmi lesquels
la zone de santé rurale d’Ilebo.
A partir de sa création jusqu’à ces jours, la zone de santé
d’Ilebo a été dirigé par 9 médecins Chef de zone de santé, repris dans le tableau ci-
dessous :
TABLEAU N°1 : DIRIGEANTS DE LA ZONE DE SANTE RURALE D’ILEBO
N° NOMS ET POSTNOMS ANNEE DUREE
01 Dr MUKENDI CIBUKA 1983-1989 6 Ans
02 Dr. TEMOR MUKIART-NTO 1989-1992 3 Ans
03 DISASHI NTUMBA 1992-1999 7 Ans
04 Dr. MBANTSHI KOPAKANA 1999-2005 6 ans
05 Dr. MUNZENZE NKOLAS 2005-2008 3 ans
06 Dr. ANDRE BOPE BOPE 2008-2010 2 ans

(5)(5)
www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/vaccination/
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07 Dr BEYA BEYA CHRIS 2010-2012 1ans


O8 Dr. FERNAND CIBUABUA 2012-13 1ans
09 Dr. BWENYI KEMISHANGA 2014 à nos jours 4ans déjà

Par ailleurs, nous signalons que la zone de santé rurale d’Ilebo


comprend 19 aires de santé et 2 hôpitaux. Parmi ces aires de santé, comprenant
chacune un centre de santé, certains sont localisés dans la cité d’Ilebo. Le tableau N°2
récapitule les 19 aires de santé ainsi que 2 hôpitaux.
TABLEAU N°2 : HOPITAUX ET AIRES DE SANTE DE LA ZONE DE SANTE
RURALE D’ILEBO.
N° HOPITAL ET AIRE DE SANTE Q/VILLAGE
1 BAMBANGE MAMBANGE
2 BENA MULUMBA BENA MULUMBA
3 BIKUKU BIKUKU
4 JERUSALEM JERUSALEM
5 KABOTE KABOTE
6 KALINA Q/COMMERCIAL
7 KIKONLE KINKOLE
8 KIMBANGU KIMBANGU
9 MALU MALU MALU MALU
10 MPUNCIA MPUNCIA
11 PILOTE Q/COMMERCIAL
12 SNCC Q/LUBAYA
13 KASAÏ Q.PERO-MINENGE
14 SFE Q/COMMERCIAL
15 NSELE Q/COMMERCIAL
16 LUTSHIADI Q/ LUMUMBA
17 KASA VUBU Q/LUMUMBA
18 YOLO YOLO
19 POPULAIRE Q/LUMUMBA
20 HOP.SNCC CAMP SNCC
21 HGR/ILEBO Q/LUMUMBA

I.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE


Le siège administratif qu’est le bureau central de la zone de
santé rural d’Ilebo est situé sur avenue du 30 juin N°56, Quartier Commercial.
Ce bureau est borné :
 Au Nord par le tribunal de paix d’Ilebo ;
 Au Sud par le Lycée DINANUKILA Ilebo ;
 A l’Est par la paroisse Christ Sauveur ;
 A l’Ouest par le Marché central d’Ilebo.
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A. STATUT JURIDIQUE
Le Bureau Central de la zone de santé rural d’Ilebo fut créé
par la décision N° CC/10/1981.
B. OBJET SOCIAL
Quant à son objet social, le bureau central de la zone de santé
rural d’Ilebo vise les soins sanitaires de la population habitant dans cette zone.
I.3. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
I.3.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE.
Le bureau central de la zone de santé rurale d’Ilebo est
coordonner par le Médecin Chef de zone de Santé suivi l’administrateur gestionnaire
qui gère toutes les ressources (matérielles et financières), suivi d’un Chef du
personnel, des infirmiers superviseurs, d’un animateur communautaire, d’un
coordonnateur eau et assainissement, d’un pharmacien, d’une nutritionniste, d’un
secrétaire, d’un Data Manager, des Chauffeurs, des sentinelles et d’un huissier.

I.3.2. L’ORGANIGRAMME GENERAL DE L’ENTREPRISE

L’organigramme du BCZS-R se présente comme suit :

MEDECIN CHEF DE ZONE

SECRETARIAT

AG/ZS

CH
EF INFIR CORD ANIM NU
DU MIER O.EAU ATEU TRI PH
PE S & R TIO AR
RS SUPE ASSAI COMM NNI MA
ON RVIS NISSE UNAU ST CIE
EURS MENT TAIRE E
NE
L

CHAUFFEURS

HUISSIERS
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Source : archives BCZS-R ILEBO.

I.3.3. ORGANIGRAMME DU SERVICE CONCERNE

COMITE LOCAL DE COORDINATION


(L’AT)

COMITE TECHNIQUE (MCZ)

COMITE LOGISTIQUE (L’AG)

INFIRMIERS SUPERVISEURS

SECTION II. ANALYSE DE L’EXISTANT


PRESTATAIRES
II.1. ETUDE DES DOCUMENTS

Pour assurer le suivi des prestataires recrutés pour la


vaccination, le BCZS-R se sert de la liste de présence, document qui permet de
surveiller les activités exercées par un prestataire. En voici un exemplaire ci-dessous :
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II.1.1. INVENTAIRE DES DOCUMENTS UTILISES

N° DOCUMENTS NOMBRE ROLE DESTINATION


1 LISTE DE Plusieurs Contrôler le prestataire pendant Antenne de
PRESENCE son exercice. coordination de
PEV

II.1. ETUDES DES MOYENS

II.2.1. ETUDE DES MOYENS HUMAINS

Il est hors de question de trouver une entreprise en marche


sans personnels, ainsi le tableau ci-contre présente les moyens humains du bureau
central de la zone de santé d’Ilebo :
N° QUALIFICATION POSTE NOMBR ANCIENNET NIVEAU
E E
01 Médecin chef de BCZS-R 1 7 ans Docteur
zone
02 Administrateur Bureau administration et 1 2 ans Gradué
gestionnaire finance
03 Administrateur Bureau logistique 1 5 ans Licencié
gestionnaire
logistique
04 Chef du personnel Bureau ressources 1 19 ans Licencié
humaines
05 Infirmiers Bureau infirmiers 5 - Gradués
superviseurs superviseurs
06 Animateur Bureau animateur 1 25 ans Gradué
communautaire communautaire
07 Coordinateur eau et - 1 17 ans Licencié
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assainissement
08 Nutritionniste Bureau nutrition 1 1 an Gradué
09 Pharmacien Pharmacie 1 2 ans Gradué
10 Data manager Bureau Data manager 1 6 ans Diplômé
11 Secrétaire Secrétariat 1 3 ans Licencié
12 Chauffeur Véhicule 1 8 ans Diplômé
13 Huissier - 1 8 ans Diplômé
14 Sentinelle - 3 4 ans pp

II.2.2. ETUDE DES MOYENS MATERIELS

Quant aux moyens matériels, voici ceux qui sont utilisés au


BCZS-R Ilebo :

N° DESIGNATION QUANTITE DUREE OBSERVATION


01 Tables en bois 15 Bon
02 Armoire en bois 7 Bon
03 Chaises en bois 13 Bon
04 Etagère en bois 5
05 Corbeille en plastique 5
06 Calculatrice 3
07 Agrafeuses 4
08 Réfrigérateur 4
09 Batterie 5
10 Perforateur 1
11 Filtre lifestraw 1
12 Ordinateurs 3
13 Carte d’Afrique 1
14 Convertisseur 1
15 DVD 1
16 Casque 2
17 Ecran vidéo 1
18 Toilettes 2
19 Panneaux solaire 24
20 Tables en plastique 10
21 Groupe électrogène 1
22 Imprimante laser 2
23 Imprimante HP 5
24 Routeur GP302 1
25 Congélateur 1
26 Bidon 20 litre 3
27 Régulateur 1
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II.2.3. ETUDE DES MOYENS FINANCIERS

Le bureau central de la zone de santé d’Ilebo fonctionnait


avec les frais de l’ASSP/SANRU, mais actuellement remplacé par l’ASSR/SANRU, et
à des fois soutenues par l’OMS et l’UNICEF pour la réalisation de certains projets.

II.3. CRITIQUE DES MOYENS ET PROPOSITION DES SOLUTIONS

II.3.1. CRITIQUE DES MOYENS HUMAINS

D’après nos investigations nous pouvons dire ce qui suit : le


BCZ-R ILEBO a un personnel qualifié, expérimenté qui travaille en collaboration. Les
exploitants y sont aussi bien servis, mais il serait vraiment judicieux à cette entité
d’augmenter le nombre des huissiers car vu sa grandeur, il en faudra au moins deux
autres pour pouvoir mieux gérer les transactions entre différents services.

II.3.2. CRITIQUE DES MOYENS MATERIELS

Le BCZ dispose un équipement assez fort pour la réussite de


sa mission, mais il doit veuillez à ce que chaque matériel reçu soit rattacher à sa date
d’acquisition pour pouvoir repérer sa durée, car certains doivent être remplacés d’un
moment à l’autre.

II.3.3. CRITIQUE DES MOYENS FINANCIERS

Vu que cette entité a plusieurs partenaires de fonds, cela


promet que ce projet (investigation) peut être bel et bien soutenu par ces derniers.

II.3.4. CRITIQUE DES DOCUMENTS

Le bureau central de la zone de santé est sensé avoir en


perpétuité les listes susmentionnées afin d’assurer la bonne continuité de travail et
palier à tous les problèmes liés à la gestion des prestataires pendant la vaccination.

II.3.5. PROPOSITION DES SOLUTIONS

A. PROPOSITION DE SOLUTION MANUELLE

Pour pallier à ces multiples difficultés, nous avons osé


proposer quelques solutions :

 Achat de classeurs et fardes, les codés pour l’archivage des dossiers des
exploitants.
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 Achat des armoires et étagères pour le classement des dossiers dans l’ordre
chronologique dans des rayons.

1. Avantages

 Moins coûteux
 Facilement réalisable.

2. Inconvénient

 L’accroissement rapide du volume d’information rendra la praticabilité


impossible.
 Occupe un espace important.

B. SOLUTION INFORMATIQUE

Cette solution implique que, les traitements des informations


relatives aux exploitants soient informatisés ou automatisés. Cela nécessite la mise sur
pied d’un système informatique par l’approche d’une base de données Access relier à
une application VB NET 2012.

1. Avantages
 La fiabilité
 L’accès facile et rapide aux informations
 Mise à jour possible
 L’intégrité et la sécurité des informations
 L’économie de l’espace c’est – à – dire un seul disque dur, disquette, flash
disque peuvent contenir une masse importante des dossiers.

2. Inconvénients

 Suppression de certaines unités de travail


 La formation de quelques unités
 Très coûteux, car il faut lui doter des machines dans chaque service de
supervision ; au moins un ordinateur pour les traitements des informations.

II.4. ETUDE DE CIRCUIT D’INFORMATION


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II.4.1. DEFINITION

Un circuit de circulation des informations,


autrement appelé ‘diagramme de flux’ ou encore ‘graphe des flux’ est
une représentation graphique qui résume et organise de façon
structurée des évènements, des objets, des situations ou des
expériences semblables.
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II.4.2. PRESENTATION DE SCHEMA DE CIRCULATION D’INFORMATION

POSTE 100 Poste200 Poste 300


PRESTATAIRE SUPERVISEURS ANTENNE PEV
101  Présentation des prestataires 201  Réception des prestataires. 301  Réception des listes de
chez le superviseur.  Remplissage de la liste de présence.
présence et l’approbation du  Classement des différentes
prestataire. listes.
 Transfert de la liste de présence à  Renvoi de l’accusée de
l’antenne PEV. réception.
201

101
L.P.

301
L.P
L.P

100

A. SYMBOLES UTILISES
1. Message verbal.

2. Document circulant.
2

3. Classement de document.
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B. RECENSEMENT DES OBJETS

PRESTATAIRES SUPERVISEURS
NUMERO PRESTATAIRE NUMERO MATRICULE
NOM NOM
POST-NOM POST-NOM
PRENOM PRENOM
SEXE SEXE
ADRESSE ADRESSE
TELEHONE ANCIENNETE
TELEPHONE
GRADE

LISTE DE PRESENCE
ANTENNE PEV
NUM LISTE
CODE ANTENNE ENTETE
LIBELLE ACTIVITE
NOMBRE DE CATEGORIE
PERSONNELS AIRE DE SANTE
TACHES PERIODE
DATE
NOM ET POST-NOM
TELEPHONE
HEURE D’ARRIVEE
HEURE DE DEPART
SIGNATURE
LIEU ET DATE DE
SIGNATURE
II.2.1. DEFINITION

DIAGRAMME DE FLUX

1
PRESTATAIRE SUPERVISEURS

4 2

ANTENNE PEV
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LEGENDE

1. Présentation
2. Transfert des listes de présence
3. Enregistrer dans la liste de présence
4. Accusée de réception.

MATRICE DE FLUX

PRESTATAIRE SUPERVISEURS ANTENNE PEV

PRESTATAIR 1. Présentation
E
SUPERVISEU 3. Enregistrer dans la 2. Transfert de la liste
RS liste de présence de présence
ANTENNE 4. Accusée de
PEV réception
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CHAPITRE II. MODELISATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION PAR


LA METHODE MERISE

SECTION I. GENERALITES SUR LA METHODE MERISE

I.1. HISTORIQUE DE LA METHODE MERISE

La méthode MERISE fut élaborée en France en 1978 sous


l’impulsion du ministère de la recherche et de l’industrie sous la coopération de : René
COLLETI, Arnold ROCHFELD et Hubert TARDIE qui entreprirent leurs travaux de
recherche aux années 1970. Vers les années 1980, c’est devenue une méthode standard
dans le domaine de système intégré de gestion.
Il est aussi à signaler que MERISE est un sigle qui signifie :
Méthode d’Etude et de Réalisation informatique pour les Systèmes d’Entreprise.
C’est une méthode destinée notamment à la Conception de
Système d'Information (SI) par la modélisation pour projets de toutes tailles, de façon
standardisée et méthodique.(1)(1)

I.2. CARACTERISTIQUES
L'entreprise elle-même est un système à part entière
caractérisée par trois sous-systèmes :

 Système de pilotage
 Système d'information
 Système opérant

I.3. PRESENTATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION

(1)(1)
Cyril GRUAU, Conception d’une Base de Données, 2006, p.3.
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1. LE SYSTEME DE PILOTAGE

C’est l’organe de prise de décision, qui prend des décisions de


l’organisation des informations externes et interne qui lui sont transmises et les envois
au système opérant.1

2. LE SYSTEME D’INFORMATION

C’est un système qui se trouve entre l’organe de décision et


exécution. Il fournit une structure de mémorisation de traitement et de communication
avec les autres systèmes qui constituent l’élément de base.

3. SYSTEME OPERANT

Ce sont des exécutants ou subalternes qui complaisent les


tâches demandées par l’organe des décisions et cela à travers le système d’information.
I.4. PRESENTATION DE LA METHODE MERISE
La construction d’une base de données est un processus de
l’observation d’une situation réelle pour aboutir à la définition de modèle conceptuel
de données.
Ainsi cette construction est facile de mettre en évidence trois
niveaux d’abstraction des réflexions que voici :

 Niveau conceptuel ;
 Niveau logique où organisationnel ;
 Niveau physique où technique.

I.4.1. NIVEAU CONCEPTUEL

Ce niveau conceptuel consiste à spécifier les objets du


système ainsi que les liaisons existantes entre elles faisant abstraction d’environnement
matériel et logique dans ce niveau conceptuel de données, modèle conceptuel de
traitement. Il correspond à la définition de finalité expliquant sa raison d’être, traduit
les objectifs et contraintes qui se présentent dans une entreprise.

I.4.2. NIVEAU LOGIQUE OU ORGANISATIONNEL

Permet de définir l’organisation qui est souhaitable de mettre


en place dans l’entreprise pour atteindre les objectifs visés. Il consiste à la
normalisions d’une première solution, ce niveau intervient aussi quand on fait le choix
1
KALEMA OKENDE A, cours Inédit de gestion du centre informatique G3 ISC.IBO 2017-2018 page 7
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de SGBD qui permet le passage de MCD en MLD et du MCT en MOT. Il précise, le


poste de travail, la chronologie des opérations de choix d’automatisation, tout en
intégrant les contraintes éventuelles.
I.4.3. NIVEAU TECHNIQUE OU PHYSIQUE
Il intégrer les moyens techniques nécessaires au projet, il s’exprime en
terme de matérielle ou de logiciel et sont par suite de progrès technologiques, les plus
au changement. Il est conforme à la notion de base de données unique sur laquelle
doivent agir les traitements.
Dans la version moderne de Merise, on distingue :
 Le système d'information organisationnel SIO (indépendant des moyens
techniques.
 Le système d'information informatisé SII (dépendant des moyens
Techniques)
Ce découpage conduit aux 8 modèles de Merise :

I.4.3. PRESENTATION

SECTION II. ETAPE CONCEPTUEL

II.2.1. DEFINITION DU MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)

Le modèle conceptuel de données est une représentation


statistique du système d’information de l’entreprise que met en évidence sémantique. (1)
(1)
Concepts fondamentaux du MCD

(1)(1)
DIGALLO Frederick, Méthodologies de conception MERISE, Ed. DALLOZ Paris, p.512.
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1. Entité : Une entité est un objet du réel, concret ou abstrait dont on s'accorde à
reconnaître une existence propre : doit présenter un intérêt pour la
compréhension de la réalité ou encore une entité est une classe d'individus ayant
en commun un ensemble de propriétés.
2. La propriété : est une caractéristique ou encore une information élémentaire
que l'on perçoit sur une entité ou sur une association entre entités dans le réel.
3. L'identifiant de l'entité : Un identifiant est une propriété particulière telle
qu'il n'existe pas deux occurrences de cette propriété pour lesquelles cette
propriété puisse prendre la même valeur, en outre, il permet de distinguer sans
ambigüité les occurrences d’un objet.
4. L'association ou relation : Une association définit une relation entre une ou
plusieurs entités.
5. Les cardinalités : Cardinalité d'une entité dans une association : le nombre
minimum et maximum d’occurrences de l'association pouvant exister pour une
occurrence d'entité (1-1 : une et une seule fois, 0-1 : aucune ou plusieurs fois, 0-N :
aucune ou plusieurs fois, 1-N : une ou plusieurs 0-N : Plusieurs).

II.2.2. FORMALISME DU MCD

Cardinalités ENTITE 2
ENTITE 1
Identifiant
Propriété 1 1, 1 1, n # Identifiant
ASSOCIATION
Propriété 2
Propriété 3… Propriété 1

Propriété 2
Relation ou lien
II.2.3. DICTIONNAIRE DE DONNEES Propriété 3

A. DEFINITION
Un dictionnaire de données est un ensemble des propriétés
permettant d’élaborer le modèle conceptuel de données (MLD) ou encore un schéma
qui regarde la structure des données qui sont constituée à partir d’un ensemble des
définitions de base constitué ou les données élémentaires de base qui sont des
propriétés.(1)(1)

B. LEGENDE DESCIGLES UTILISES DANS LE DICTIONNAIRE DE


DONNEES

1. OBJ : Objet
2. E : Elémentaire : non décomposé comprend une donnée unique. Ex : Numéro
de téléphone.
3. S : Série : décomposable en plusieurs parties. Ex : Lieu et date de naissance.
(1)(1)
DIGALLO FREDERICK, méthode de recherche en MERISE cours du cycle probatoire CNAM
4. C : Rubrique calculé. Ex : TVA.
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II.2.3. DICTIONNAIRE DE DONNEES
CODE DESIGNATION OBJETS NATURE TYPE TAIL FORMUL
N° RUBRIQU OBJ1 OBJ OBJ3 OBJ4 E S C A- N B D/H D LE E
E 2 N
1 NumPrest Numéro Prestataire X X X 10
2 NPrest Nom Prestataires X X X 10
3 PosPrest Post-Nom Prestataires X X X 10
4 PrePrest Prénom Prestataire X X X 10
5 Sex Sexe X X X X 1
6 Adr Adresse X X X X 20
7 Tel Téléphone X X X X X X 10
8 Imm Immatriculation X X X 10
9 NomSup Nom superviseurs X X X 10
10 PostNSup Post-nom Superviseur X X X 15
11 Anc Ancienneté X X X 10
12 Grad Grade X X X 10
13 CAnt Code antenne X X X 10
14 Lib Libellé X X X 30
15 NbrPers Nombre de Personnels X X X 10
16 Tach Tâche X X X 1
17 NumList Numéro liste de présence X X X 20
18 Ent Entête X X X 50
19 Activ Activité X X X 20
20 Cat Catégorie X X X 20
21 AirSan Aire de santé X X X 20
22 Période Période X X X 20
23 Dat Date X X X 20
24 NomPos Nom et post-nom X X X 20
25 HeurArriv Heure d’arrivée X X X 20
26 HeurDep Heure Départ X X X 20
27 Sign Signature X X X 1
28 LieDatSig Lieu et date de signature X X X 20
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II.2.4. CONTRAINTES D’INTEGRITE FONCTIONNELLES

La dépendance fonctionnelle est considérée comme étant


une liaison ou plusieurs liaisons possibles entre les propriétés. Ces liaisons sont
rendues possibles entre les valeurs que prennent chacune de propriété.
Pour se justifier d’avoir respecté les contraintes possibles dans
notre travail, nous ferons référence au MCD validé.
II.2.5. REGLES DE VERIFICATION DU MODELE CONCEPTUEL DE
DONNEES

1. Existence d’un identifiant pour chaque objet ;


2. Pour chaque occurrence d’un objet, chaque propriété ne peut prendre qu’une seule
valeur. Autrement dit, on ne peut pas avoir de valeurs répétitives pour une même
propriété ;
3. Toutes les propriétés doivent être élémentaires, c.à.d. non décomposables ;
4. A chaque occurrence d’une relation correspond une et une seule occurrence de
chaque objet participant à la relation ;
5. Pour chaque occurrence d’une relation il ne peut exister qu’une et une seule valeur
pour chaque propriété de la relation.

II.2.6. LA DEMARCHE A SUIVRE POUR LA CONSTRUCTION D’UN MODELE


CONCEPTUEL DE DONNEES

II.6.1. DEMARCHE ASCENDENTE :


C’est une démarche qui consiste à partir du schéma de
circulation et des règles de gestions, à construire un schéma conceptuel entité-
association après avoir conçu un dictionnaire de données recherche des dépendances
fonctionnelles entre les propriétés et après avoir appliquée les règles de passage de
dépendance fonctionnelle au modèle conceptuel de données.2
Cette démarche est très rigoureuse du fait qu’il assure le
concepteur, que sa présentation conceptuelle de données du système d’information est
le résultat d’un travail méthodique et ordonné.

II.6.2. DEMARCHE DESCENDANTE


C’est une démarche appelée empirique, car son système est
basé sur la recherche des entités et associations et enfin l’indication de cardinalités.

2
HURTUBISE R., le système d’information aux fins de gestions des presses de l’université de Québec Montréal, 1974, P.26
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Elle plus globale car elle présente l’inconvénient de ne pas


mettre en œuvre la notion de dépendance fonctionnelle et donc de produire les
schémas qui ne sont pas en troisième forme normale. 3 Elle consiste deux types
d’opérations :
 Le recensement de rubrique apparait dans le système d’information
existant ;
 Le recensement des nouveaux besoins exprimés en termes de fonction
par utilisateur.

II.6.3. CHOIX DE LA DEMARCHE :

Pour la rédaction de notre travail, nous portons le choix sur la démarche


ascendante qui permet à partir du schéma de circulation d’informations et de
dictionnaire de données de faire :
 La recherche des propriétés à gérer : à partir du Dictionnaire des données ;
 Le regroupement des propriétés ;
 La présentation des entités ;
 La Recherche des relations ;
 La Recherche des cardinalités.

1.1. PRESENTATION DU MODELE CONCEPTUEL BRUT


PRESTATAIRES SUPERVISEURS
Numero_Prestataire Immatriculation
Nom Nom
Post_Nom 1,1 Se présenter 1,n Post_Nom 1,n
Prenom Prenom
Sexe Sexe
Adresse Adresse
Telehone
3
KALEMA O. Op.cit. p34
1,1 Anciennete
Telephone
Grade
Livre
Signer
P a g e | 22

1.2. REGLES DE PASSAGE DU MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES


BRUT AU MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES VALIDE

1. Si une entité à un identifiant, un élément composent cette entité ne doit


dépendre d’une autre entité ;
2. Toute propriété d’une entité doit dépendre par la clé, par une dépendance
fonctionnelle élémentaire ;
3. Le MCD doit avoir les règles de gestion qui expriment les contraintes d’équité ;
4. Dans une relation les propriétés doivent dépendre fonctionnellement des
identifiants des entités concernées par la relation ;
5. Chaque propriété de la relation doit dépendre fonctionnellement de l’ensemble
des identifiants des entités qui participent à la relation, mais aucun sous-
ensemble ne doit avoir une dépendance pleine de propriétés.

1.3. PRESENTATION DU MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES VALIDE

PRESTATAIRES SUPERVISEURS 1, n
1,1 1, n
Numero_Prestataire Immatriculation
Prenom Anciennete
Adresse SE PRESENTE Telephone
SE
PRESENTE
Grade
1,1 Nom
Post-nom 1,n
Sexe
Telephone LISTE DE PRESENCE
# NumeroMatricule,
Num_Liste
Entete CIF
Activite
SIGNE Categorie
Nom Aire_De_Sante
Post_nom Periode
P a g e | 23

SIGNE

II.3. MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (MCT)

II.3.1. DEFINITION

Le modèle conceptuel de traitement est celui qui décrit


uniquement les différents traitements effectués ; ce modèle cherche à savoir qui ? Sans
s’intéressé aux questions ; où et comment lorsqu’on cherche à effectuer le traitement.4

Le modèle conceptuel de traitement permet de traiter de


dynamique du système d’information c’est-à-dire les opérations qui sont réalisé en
fonction d’événement.

Ce modèle de données représente de façon schématique


l’activité du système d’information sans faire référence à des choix organisationnels ou
des moyens d’exécutions.

Le modèle conceptuel de traitement est celui qui décrit


uniquement les différents traitements effectués.

Ce modèle cherche à savoir quand ou comment le traitement


5
doit-il être effectué.

1. EVENEMENT : C’est tout stimule capables de déclencher une opération ou un


changement dans l’univers extérieur du système d’information.
2. OPERATION : Est un ensemble d’action déclenchée pour réaliser à un événement
ou plusieurs événements.
3. SYNCHRONISATION : C’est une opération qui consiste à mettre ensemble deux
ou plusieurs événements se déclenchant simultanément.
4
HUBERT le système d’information aux finis la gestion de presses de l’université de QUEBEC Montréal 1974
5
MABWAKA JOSE, cours inédit de technique de base de donné G3 INFO KINSHASA 2008-2009
P a g e | 24

4. RESULTAT : Est une réponse d’un système à la contrainte du traitement nouvelle


porté par l’événement ou les éléments ayant déclenché.6
5. Est une condition traduisant les règles des gestions permettant d’exprimer les
conditions de sortie de résultat.

FORMALISME DU MCT

Evénement 1 Evénement 2

ET

DESIGNATION OPERATION
Condition d’émission
OUI NON

RESULTAT

II.3.2. REPRESENTATION DU MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT

Présentation du
prestataire

RECEPTION/ACCUEIL
- Transcription dans
la liste de présence.
Oui Nom

Non-participation au
briefing
Participation au
Briefing
Réalisation test
d’aptitude physique.
6
FRANCOISE ISHAKU, conception d’un système pour la gestion du personnel scientifique de l’ISC

Et
P a g e | 25

TOUJOURS
- Confirmation du
prestataire
Oui Non

TOUJOURS
- Vérification des heures
de prestation
Oui Non

Liste signée
SECTION III. ÉTAPE Liste non signée
FIN ORGANISATIONNEL

SECTION III. ETAPE ORGANISATIONNELLE

III.1.1. DEFINITION

Le niveau organisationnel a comme mission d’intégrer dans


l’analyse les critères liés à l’organisation étudiée. Il s’agit ici de la manière de faire.
L’étape organisationnelle consiste à répondre aux questions « QUAND », « QUI » et «
OU ».

1. QUI : est posée pour déterminer la nature du traitement ;


2. QUAND : pour préciser le temps de traitement ;
3. OU : pour connaître le lieu du travail.

Cette étape va se préoccuper de la répartition géographique et


fonctionnelle des sites de travail mais aussi de l’organisation dans le système
d’information étudié. Cela veut dire mettre l’homme et la machine à la place qu’il faut.
Elle exprime les choix de moyens et de ressources humaines et matérielles en
déterminant les sites ou les postes de travail.
P a g e | 26

Cette étape nous permet aussi, de faire la modélisation


organisationnelle des données et de prendre en compte les éléments devant l’utilisation
des ressources à mémoriser.
Elle consiste à :
 Faire les choix des informations à mémoriser informatiquement ;
 Faire la quantification ou volume et la durée de la vie des informations à mémoriser ;
 Faire les opérations de données informatisées entre les unités organisationnelles ;
 Faire l’accès aux données informatisées pour chaque unité organisationnelle.
Ces différentes préoccupations nous conduisent à définir deux de
niveaux mémorisation organisationnelle de données. Le MCD global directement dérive du
MOD, spécifique à une organisation.

III.1. MODELE ORGANISATIONEL DE DONNEES (MOD)


Le modèle organisationnel de données (MOD) est la représentation
de l’organisation de circuit de travail de la répartition de traitement entre l’homme et la
machine par poste de travail organiser l’ensemble des ressources permettant d’assurer
l’exécution des tâches envisagées7.

III.1.4. QUANTIFACATION DE MULTIPLICITE DE CARDINALITE

FORMULE : OR CM = Cardinalité moyenne


Min = Valeur minimale
CM =[ ( Min+2∗Mo + Max ) /4 ]∗P
Max = Valeur maximale
P = Taux de participation ⇒
PRESTATAIRES T
NUMERO PRESTATAIRE 10
Effectif participant
NOM 10 Effectif total
POST-NOM 10
PRENOM 10
SEXE 1
SUPERVISEURS T
ADRESSE 20
TELEHONE 10 NUMERO MATRICULE 10
NOM 10
POST-NOM 15
SEXE 1
7 ANCIENNETE 10
P ¿ =1
7 TELEPHONE 10
Mo = 5 GRADE 10
Min = 1
Max = 20
CM [ ( 1+2∗5+20 ) /4 ]∗1 7
( 1+ 10+20 ) P ¿ =1
CM = ∗1 7
4 Mo = 5
41 Min = 1
CM = ∗1
4 10 Max = 15
CM ¿ 10 , 25 ≅ 10 CM [ ( 1+2∗5+15 ) /4 ]∗1
ANTENNE PEV T
( 1+ 10+15 )
CODE ANTENNE 10 CM = ∗1
7
M. GEDIN, Méthode de conduite de projets informatiques, éd, Masson, Paris 41989
LIBELLE 30
NOMBRE DE PERSONNELS 10 26
CM = ∗1 7
TACHES 1 4

4
P a g e | 27

LISTE DE PRESENCE T
NUM LISTE 20
ENTETE 50
ACTIVITE 20
CATEGORIE 20
AIRE DE SANTE 20
PERIODE 20
DATE 20
NOM ET POST-NOM 20
TELEPHONE 20
HEURE D’ARRIVEE 20
HEURE DE DEPART 20
SIGNATURE 1
13 LIEU ET DATE DE SIGNATURE 20
P¿ =1
13
Mo = 11
Min = 1
Max = 50
CM [ ( 1+2∗11+50 ) /4 ]∗1
( 1+ 22+ 50 )
CM = ∗1
4 CM = 18
73
CM = ∗1
4
CM ¿ 18 , 25 ≅ 18
CALCUL DE VOLUME DU MOD

N1 : Effectif to total de l’objet


R1 : Taille de l’objet
V MOD=N 1∗T 1

3. TABLE PRESTESTATAIRE 2. TABLE SUPERVISEUR


N1 = 7 N1 = 7
R1 = 71 (10+30+10+10+0+20+10) R1 = 66 (10+10+15+1+10+10+10)
V1 = 7*71 = 497 Octets V1 = 7*66 = 462 Octets

3. TABLE 4. TABLE LISTE DE PRESENCE


ANTENNE N1 = 13
N1 = 4 R1 =191(20+50+20+20+20+20+20+20+20+20+20+1+20)
V1 = 13 * 191= 2.483 Octets
R1 = 51 (10+30+10+1)
V1 = 4 *51 = 204 Octets
P a g e | 28

Volume total du MOD=V 1+V 2+ V 3+V 4


⇒ VT =497+462+204+2483
V.T = 3446 Octets.

III.1.3. REGLES DE PASSAGE DU MOD AU MLD(R)


Les règles de passage du MOD au Modèle Logique de Données
relationnels sont exactement les mêmes que pour le passage du MCD au MLD. Il faut partir
du MOD global pour obtenir le MLD relationnel.
 L’objet se transforme en table ;
 L’identifiant de l’objet devient la clé primaire de la table ;
 Les propriétés de l’objet deviennent les attributs de la table ;
 La relation de type père – fils (Cardinalités du Père : 0, n ou 1, n - Cardinalités
du Fils : 0,1 ou 1,1) disparait. L’identifiant de l’objet père devient un attribut de
la table fils. Cet attribut est appelé clé étrangère. Si la relation est porteuse des
propriétés, elles migrent vers la table fils;
 La relation de type autre que père – fils (Cardinalités 0, n ou 1, n) devient une
table de lien. L’identifiant de la relation devient la clé primaire de la table.

D’où la représentation graphique du modèle organisationnel


de données revient au même que le MCD validé1.3PRESENTATION DU MODELE
CONCEPTUEL DE DONNEES VALIDE.

III.2. MODELE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS

Le modèle organisationnel de traitements (MOT) décrit


l’organisation appliquée aux traitements en donnant les informations sures :
 La chronologie des phases du traitement ;
 La répartition organisationnelle des phases ;
 Circulation des informations entre les postes de travail ;
 Les ressources humaines et techniques utilisées par la phase modélisée.
Le MOT s’appuie sur le formalisme du MCT. Il prend en
compte les aspects organisationnels des traitements, c’est-à-dire :

 LES POSTES DE TRAVAIL : Qui exécute le traitement (Une fonction à


assurer, Un lieu géographique, Un ensemble de moyens/ressources
(personnel/matériel).
 LE TEMPS : Quand une opération commence ?
 LA NATURE DU TRAITEMENT : Comment le traitement est-il réalisé ? ;
Manuel, Automatique, Conversationnel ou impératif.
 Manuel : le traitement se réalise sans recours à l’ordinateur.
P a g e | 29

 Automatique : traitement qui se fait sans intervention humain.


 Conversationnel ou interactif : le traitement repose sur l’interface
homme-machine (Saisie et affichage des informations sur un
interface utilisateur).
P a g e | 30

III.2.2. PRESENTATION DU MODELE ORGANISATIONNEL DE DONNEES

N° DUREE/ PROCRDURE FONCTIONNELLE POSTE DE NATURE DE MODE DE FREQUENCE


TEMPS TRAVAIL TRAITEMENT TRAITEMEN
T
Présentation du
prestataire
Non-participation
au briefing

01 Participation
au Briefing Réalisation test SUPERVISEUR MANUEL TEMPS REEL PERIODIQUE
d’aptitude physique.

E
t

Non-acceptation
de la personne
Acceptation de la
personne comme
prestataire
02 Commencement BCZ MANUEL TEMPS PERIODIQUE
de prestation DIFFERE
E
t
03 TOUJOURS
- Vérification des heures de
prestation.
Oui Non

SUPERVISEUR MANUEL TEMPS PERIODIQUE


DIFFERE
P a g e | 31

Liste non signée


P a g e | 32

CHAPITRE III. MISE EN ŒUVRE ET REALISATION DE LA BASE DE


DONNEES
III.1. ETAPE LOGIQUE

Le modèle logique de données consiste à décrire la structure


de données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s’agit donc
de préciser le type de données utilisées lors des traitements.
Ainsi, le modèle logique de données est indépendant du type
de base de données utilisé.
Pour l’obtenir, nous avons tout simplement besoin de déduire
notre MCD Validé en respectant les règles suivantes :
 Chaque entité devient une table ;
 Les identifiants deviennent des clés primaires ;
 Les propriétés deviennent des attributs de la table (colonnes) ;
 Les associations deviennent des liens, si et seulement si la relation était du type
« Père-fils). En outre, une table de lien ou de jointure se crée ; au cas où il
existe des propriétés communes dans les deux tables, ou encore si la relation
est porteuse des propriétés(1)(1)

III.2. PRESENTATION DU MODELE LOGIQUE DE DONNEES

PRESTATAIRES SUPERVISEURS
Numero_Prestataire Immatriculation
SE PRESENTE
Prenom Anciennete
Nom
Adresse Post-nom Telephone
Sexe Grade
Telephone
# Immatriculation,
# NumeroPrestataire

LISTE DE PRESENCE
Num_Liste
SIGNE Entete
Nom Activite
Post_nom Categorie
Telephone Aire_De_Sante
# Numero_Prestataire Periode
Num Liste Date
Heure_Darrivee
Heure_De_Depart
ANTENNE PEV
Signature
Code_Antenne Lieu_Et_Date_De_Signature
Libelle #Immatriculation
Nombre_De_Personnels # Code_Antenne
Taches
III.3. LA NORMALISATION ET VERIFICATION DES TABLES

(1)(1)
VINCENT.T, Cours inédit de Microsoft Access, 2018-2019, p.7.
P a g e | 33

1. DEFINITION

La normalisation est une opération intellectuelle qui permet au


concepteur de pouvoir supprimer les dernières redondances qui pourraient encore
présenter dans le modèle conceptuel de données valide (normalisation).
2. FORME NORMALE (FN OU NF)
En principe il existe cinq (5) formes pendant le deux
dernière ne sont que des cas particuliers. Ainsi, chaque objet devra respecter les lois
normales suivantes :

 Première forme normale : toute propriété doit veiller au respect du principe


d’élémentarité c’est-à-dire si tous les attributs portés par une table sont
élémentaires non décomposables, non répétitives et dépendant des clés
primaires.
 Deuxième forme normale : étant déjà en première forme, les attributs portés
par une table doivent dépendre fonctionnellement des clés primaire (une pleine
dépendance fonctionnellement par rapport à son identifiant).
 Troisième forme : étant déjà en deuxième forme attributs portés par une table
en dépendance directement c’est-à-dire sortir de la table tous les attributs non
clés qui dépendaient transitivement de la clé primaires de la table initiale en
ajoutant à cette table la clé primaire de la nouvelle table.8

3. CALCUL DU VOLUME DE BASE DE DONNEES


3.1. CALCUL VOLUME DES TABLES

N° TABLES TAILLE NOMBRE VOLUME


1 PRESTATAIRES 71 7 497
2 SUPEERVISEURS 66 7 462
3 ANNTENNE 51 4 204
5 LISTE DE PRESENCE 191 13 31.759
TOTAL 32922

3.2. CALCUL DE VOLUME INDEX

N° TABLES INDEX NOMBRE VOLUME


1 PRESTATAIRES 10 71 710
2 SUPEERVISEURS 10 66 660
3 ANNTENNE 10 51 510
5 LISTE DE PRESENCE 20 191 3820
TOTAL 5700

8
Armand KALEMA OKENDE op.cit.
P a g e | 34

Le volume de la base de données sera trouvé en


additionnant le volume des tables au volume des index * coefficient
multiplicateur dont la valeur par défaut est de 2,5≅ 3 .
Or
Volume tables = 32922
Volume index = 5700
D’où, Vol BDD = 32922+5700*3 = 115.866 Octets.

III.1.2. MODELE LOGIQUE DE TRAITEMENT (MLT)

Le modèle logique de traitement se préoccupe d’une vision


interne des moyens que l’informaticien va utiliser pour construire le logiciel
correspondant aux activités informatisées définit dans le MOT.
Ce niveau est d’une importance capitale pour la construction
du MLT. Ce dernier concerne la description des unités logiques de traitement. Une
unité logique de traitement ne contient que des tâches informatisables.
L’obtention d’une unité logique de traitement est la
décomposition des tâches ou phases du MOT, et chaque unité de traitement est un
ensemble d’instructions programmables. Donc, les unités logiques de traitement sont
des tâches informatisables du MOT du type réel ou temps différé.

III.1.2. PRESENTATION DU MODELE LOGIQUE DE TRAITEMENT (MLT)


P a g e | 35

Nathan Kabasu

Téléphone 082222598

RETOUR

1. DIALOGUE HOMME-MACHINE

HOMME MACHINE
Saisie code de l’utilisateur et mot de Affichage écran d’authentification.
passe
Clic sur ‘Se connecter’ Afficher l’ULT 03. si le nom
d’utilisateur et le mot de passe est
correct si non on revient à la saisie.
Clic sur ‘Réduire’ Réduit la page de démarrage.

Clic sur quitter Quitter l’application.


P a g e | 36

2. ENCHAINEMENT DE BOUTONS
BOUTON ACTION RESULTAT
SE CONNECTER Clic Vérification d’authenticité via le Progress-
bar Si correct, ouverture de l’ULT 03 sinon
le nom utilisateur et mot de passe sont
correct si nom revient à la zone de saisie.

REDUIRE Clic Réduit la page de démarrage.

FERMER Clic Fermeture de l’application.

3. INTERFACE (BESOIN UTILISATEUR)

III.2. ETAPES PHYSIQUES


L’étape physique permet de définir l’organisation réelle
(physique) des données. Il apporte des solutions techniques d’étape physique traduit
les choix techniques et la prise en compte de leurs spécificités et son but est de
transférer la base de données vers SGBD.
III.2.1. MODELE PHYSIQUE DE DONNEES
Un modèle physique de données est l’implémentation du
modèle logique des données par un logiciel ou encore un outil de conception de base
de données qui permet de définir la mise en œuvre des structures physique et des
requêtes portant sur des données, c’est-à-dire, la traduction du modèle logique de
donnée dans un langage de description des données spécifiques au systèmes de gestion
de base de données.
Le chargement du modèle logique de données qui précise
notamment le stockage des données à travers son type et sa taille.
P a g e | 37

Cette traduction est généralement l’occasion d’un certain


nombre des libertés prises par rapport aux règles de normalisation afin d’optimiser les
performances du système informatique.
Ce modèle joue le rôle de la présentation des objets tels qu’ils
seront gérés par un système de gestion de base de données comme nous l’aurions
susmentionné.
Il sera question de présenter le tableau et les clés primaires
dont avons-nous utilisés.

PRESENTATION DU MODELE PHYSIQUE DE DONNEES


N° TABLES PROPRIETES TYPE TAILL INDE
E X
NUMERO_PRESTATAIRE NUMERIQUE 10 OUI
01 PRESTATAIRES PRENOM TEXTE 10 NON
ADRESSE TEXTE 20 NON

NOM TEXTE 10 NON


POST-NOM TEXTE 10 NON
SEXE BOLEEN 1 NON
02 SE PRESENTE TELEPHONE NUMERIQUE 10 NON
# IMMATRICULATION, NUMERIQUE 10 OUI
# NUMEROPRESTATAIRE NUMERIQUE 10 OUI
IMMATRICULATION NUMERIQUE 10 OUI
ANCIENNETE NUMERIQUE 10 NON
03 SUPERVISEURS TELEPHONE NUMERIQUE 10 NON
GRADE TEXTE 10 NON

CODE_ANTENNE NUMERIQUUE 10 OUI


LIBELLE TEXTE 30 NON
04 ANTENNE PEV NOMBRE_DE_PERSONNELS NUMERIQUE 10 NON
TACHES TEXTE 1 NON

NOM TEXTE 10 NON


POST_NOM TEXTE 10 NON
05 SIGNE TELEPHONE NUMERIQUE 10 NON
# NUMERO_PRESTATAIRE NUMERIIQUE 10 OUI
NUM LISTE NUMERIQUE 20 OUI

NUM_LISTE NUMERIQUE 20 OUI


ENTETE ALPHA-NUMERIQUE 50 NON
ACTIVITE TEXTE 20 NON
CATEGORIE TEXTE 20 NON
06 LISTE DE AIRE_DE_SANTE TEXTE 20 NON
PRESENCE PERIODE DATE/HEURE 20 NON
DATE DATE/HEURE 20 NON
HEURE_DARRIVEE ALPHA-NUMERIQUE 20 NON
HEURE_DE_DEPART ALPHA-NUMERIQUE 20 NON
SIGNATURE BOLEEN 1 NON
LIEU_ET_DATE_DE_SIGNAT DATE/HEURE 20 NON
URE NUMERIQUE 10 OUI
P a g e | 38

#IMMATRICULATION NUMERIQUE 10 OUI


# CODE_ANTENNE

III.2.2. MODELE PHYSIQUE DE TRAITEMENT

Le modèle physique de traitement représente la structure du


programme sous une forme arborescente.
Le modèle physique des traitements est une étape importante
de conception du système informatique car, elle consiste à représenter tous les
traitements s’effectuant sur un ordinateur. Merise ne donne pas un modèle spécifique.

III.2.2.1 PRESENTATION DU MODELE PHYSIQUE DE TRAITEMENT

DEBUT LOGO

CONNEXION

MENU GENERAL

MENU GENERAL

CREATION ET MISE A JOUR FORMULAIRE EDITION DEDS ETATS

PRESTATAIRES
CHARGEMENT EXPLOITATION
SE PRESENTE

SUPERVISEURS

ANTENNE PEV

SIGNE

LISTE DE PRESENCE
P a g e | 39

III.3. PROPOSITION DE MATERIEL ET LOGICIEL

Afin d’obtenir un résultat optimal convergeant avec nos


besoins, nous proposons l’usage des matériels suivant :

1. HARDWARE (les palpables les périphériques) :


 Ordinateur portable (PC) ;
 RAM: 4, 00 Go;
 Type d’ imprimante: laser;
 Processeur : Intel ® N4000 CPU 1.10 GHz
 Lecteur CD-ROM : 52x ;
 HDD : 500Go ;
 Type clavier : IBM/Azerty ;
 Type d’écran : SVGA 21 ;
 Type de la souris : IBM standard ;
 Graver : DVD.
 Fréquence horloge : 728 Mhz ;
 Scanner : Scanner à Plat.
2. SOFTWARE (les impalpables ; les logiciels)

Quant aux logiciels, nous en avons deux types :

1. Le logiciel de base :
 Système : Windows 10, 64Bits.
2. Les logiciels d’application :
P a g e | 40

 Microsoft office 2016 pour le traitement des


textes, calculs, création des bases de données et
bien d’autres ;
 Microsoft Visual Studio 2012 pour desktop ; pour
la conception des autres logiciels.
 La liste n’est pas exhaustive.

SECTION II. PROGRAMMATION

1. DEFINITION

Dans le domaine de l’informatique, la programmation


autrement appelée « Codage », est l’ensemble des activités qui permettent d’écrire des
programmes informatiques.(1)(1)

C’est une étape importante du développement de logiciels.


L’écriture d’un programme se fait dans un langage de programmation.

2. ETAPES DE LA PROGRAMMATION

L’élaboration d’un programme est un travail qui se fait en


plusieurs étapes nécessitant divers outils que cette section tente de décrire.

1. L’analyse : C’est le point de départ de toute programmation et la base même,


car elle permet de décrire ce que doit réaliser le programme (l’algorithme) ;
2. La traduction dans un langage de programmation : l’algorithme produit dans
l’analyse est traduit dans un texte appelé « code source » et ce choix s’opère
soit par le programmeur, ou encore par obligation des usages en vigueur dans
son entreprise ou soit selon les logiciels dont dispose l’entreprise pour la
conception des applications.
3. La production du programme : C’est la dernière étape de la programmation qui
vise l’obtention du résultat attendu.

(1)(1)
www.wikipedia.org
P a g e | 41

Dans le cadre de notre travail, l’analyse a été effectuée en


utilisant la méthode MERISE. Ayant traduit les algorithmes en code source, il ne nous
reste qu’à présenter les différentes interfaces et les codes sources correspondants,
comme vous pouvez le remarquer ci-dessous.

1. PRESENTATION DES FORMULAIRES

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