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DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
PARCOURS LICENCE
RAPPORT DE STAGE
Présenté par :
Dédicace
Introduction
Dans le cadre de l’obtention de la licence, un stage d’un (1) mois est demandé à tous
les étudiants en troisième année de Biologie de la Faculté Des Sciences et Techniques
de l’Université Marien NGOUABI. Ce stage constitue l’un des Unités d’Enseignement
(UE) du semestre six(6) en Biologie et Physiologie Animale. C’est dans cette idée que
nous avons rédigé une demande de stage au Directeur de l’Hôpital Général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA d’OYO, solliciter un stage dans cet hôpital. Ce stage a débuté le 18
octobre 2021 et a pris fin le 18 novembre 2021 dans les services des Laboratoires
d’Analyses Médicales et Morphologiques (LAMM) et au centre de Recherche et
d’Etudes des Pathologies Infectieuses et Tropicales(CREPIT) de l’Hôpital General
Edith Lucie BONGO ONDIMBA. Celui-ci avait pour objectif général,
l’imprégnation aux techniques d’analyses biomédicales. Dans le but d’atteindre cet
objectif général, quelques objectifs spécifiques nous ont été soumis par l’hôpital par
rapport au Laboratoire. Il s’agit de connaitre l’organisation générale d’un
service de Laboratoires d’Analyses Médicales et Morphologiques( LAMM) et
celui de l’Unité de Biologie Moléculaire du Centre de Recherche et d’Etudes
des Pathologies Infectieuses et Tropicales ( CREPIT) ; décrire l’algorithme
de prise en charge des patients et des échantillons admis dans les services
des LAMM et au CREPIT ; identifier les ressources matérielles des deux (2)
centres ; identifier les activités prévues et réalisées dans les différentes
unités du LAMM et dans l’Unité Biologique par rapport aux missions de
l’hôpital et de réaliser les analyses des paramètres biologiques du thème du
stage selon les trois (03) phases : pré-analytique, analytique et post-
analytique .
I. CADRE DU STAGE
A. Historique et description de l’Hôpital Général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA
L’hôpital général Edith Lucie BONGO ONDIMBA est un établissement public
administratif de santé crée par la loi N°23-2015 du 15 Octobre 2015 ; Il est doté
d’une personnalité morale et une autonomie financière.
Il a été inauguré le 10Mars 2017, par le président e la République son excellence
Denis SASSOU NGUESSO et a lancé les activités de soins et des actes
médicotechniques en Octobre 2017.
De sa situation géographique et administrative, l’hôpital général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA est situé dans le département de la Cuvette Centrale et plus
précisément dans le district d’Oyo. Ce département est situé dans la partie
septentrionale du pays, avec environ 361883 habitants ; 48250 km² de superficie
et 7.7hab/ km², de chef-lieu OWANDO (Fort-Rousset), il compte neuf (09)
districts. Il est limité au nord par la Sangha, au sud par le plateau, à l’est par la
région de l’équateur (RDC) et la Likouala (au Nord- est) et à l’ouest (par le Haut-
Ogooué) et la Cuvette-ouest (au nord-ouest). Cette zone est caractérisée par le
climat équatorial. En général, la population est très active dans les secteurs de
l’agriculture, de pêche, de chasse et du commerce. Elle est sexuellement active,
fréquentant de plus en plus les lieux comme les buvettes. On observe aussi, le
phénomène de migration massive des filles sexuellement actives des villes
capitales ou environnantes vers ce département (proportionnellement aux
missions de la délégation présidentielle) appelé couramment < activités ou
délégation >. Les foyers polygamiques y sont fréquents.
HGELBO représente l’hôpital de référence de second niveau du district sanitaire
d’Oyo-Alima, qui est l’un des trois districts sanitaires du département sanitaire
de la cuvette. Il est limité au nord par les districts d’Owando et de Ngoko, au sud
par les districts d’Ollombo et d’Allembé, à l’Ouest par les districts d’Okoyo et
d’Ewo et à l’Est par le district de Mossaka.
Le district sanitaire d’Oyo-Alima, entité géographique et administrative couvre
les districts administratifs de Boundji, d’Oyo et de Tchikapika, avec une
population de 53 000 habitants (selon le RGPH 2007), est placée sous la
responsabilité d’une équipe cadre. Et est doté d’une autonomie de gestion, elle
est aussi l’unité de planification et opérationnelle des soins et services de santé
de base structurée en deux échelons.
Sa carte sanitaire présente comme suit :
Hôpital de référence de 3ème niveau : hôpital général Edith Lucie BONGO
ONDIMBA- HGELBO (200 lits) avec une superficie de 23 hectares, il a un
bassin de desserte d’environ 53 000 habitants, avec une ambition
nationale et sous régionale.
Hôpital de référence de 1er niveau : hôpital de base Maman MOUEBARA
d’Oyo – HBMMO-(60lits)
CSI à PMAE : CSI à PMAE Boundji (45lits)
CSI à PMAS : Bokouélé, Edou, Engana, Obouya, Oyo, Saint-Benoit,
Tchikapika et Tongo
Formations privées : CMC Abo, Fondation Terre Tongo
Postes de santé : Liboka, Otsende, Obélé, Ekongo, Otseni, Ekami, Tsongo,
Foura, Endangui, Okoulou, Mbesse, Obongui, Ondebe, Mouembé.
Dépôts Pharmaceutiques : Oyo(06) et Boundji (01)
CDV / PTME (04) : CSI Bokouélé, Edou, Engana, Obouya, Oyo, Saint-
Benoit et Tchikapika
CDT centre de dépistage et de traitement de la tuberculose (02) : Oyo et
Boundji
CFV centre fixe de vaccination (04) : Bokouélé, Oyo, Saint-Benoit et
Tchikapika
Antenne de Diabaction (02) : Oyo et Boundji
Poste de Transfusion Sanguine (03) : HGELBO, HBMMO, CSI PMAE
Boundji
Son plateau technique performant, multimodal est axé sur l’imagerie
diagnostique et interventionnelle, les explorations fonctionnelles et organiques,
les laboratoires d’analyses biomédicales et morphologiques, et des actes de
soins spécialisés (hémodialyse, prothèses dentaires).
Développement professionnel
Formation du personnel médical, administratif, médicotechnique et
paramédical
ASSURER LA MISSION DE RECHERCHE
CHEF DE SERVICE
MAJOR DE SERVICE
UF1
CHEFS D’UNITES
HORAIRES ACTIVITES
7h15-14h15 Matinée
14h15-18h15 Permanence
18h15-07h15 Garde
12h30-13h00 Pause
12h30-13h00 1. Pause
Coordonnateur A
Coordonnateur B
Chargé de la prise en charge des
pathologies infectieuse tropicale, Chargé des analyses cliniques,
de la surveillance des épidémies et biologiques et fondamentales
endémies
Des étuves
2 microscopes optiques
Les lames
1 compteur à formule leucocytaire
1 compteur à formule parasitaire
l’huile à immersion
1 centrifugeuse
Les colorants (GIEMSA, May Grunwald solution, Lugol PVP).
Une étuve
L’incubateur
Une centrifugeuse
Une hotte
Un réfrigérateur
Les boites de pétri et les milieux de culture (Cled, EMB, Sabouroud,
Mannitol, SS)
Un microscope à l’état frais
Un microscope à l’état coloré
Des lames et des lamelles
Portoir à embout
Un réchaud à gaz
2 marmites
Les colorants (le Crystal, le Lugol, le Gram Decolorizer et le Safrarin)
Les poubelles.
L’automate de déshydratation(Yidi)
L’automate de coloration
La hotte
La station d’enrobage(Yidi)
Le microtome
Le cold plate
Le réfrigérateur
Les disquettes et lames
L’étuve
La centrifugeuse
L’incubateur
Le microscope
Le formol
Les colorants.
b. Unité de Sérologie
Les ressources matérielles de cette unité sont :
1 i CHROMA II
1 incubateur
1 vortex
1 centrifugeuse
2 microscopes optiques
1 réfrigérateur
3 pipettes dont : 1 de (0,5-10ul), 1 de (5-50ul) et 1 de (20-200ul)
3 poubelles
Des bêcher, erlenmeyer, éprouvette graduée
c. La Bio Banque
Une hôte
Un vortex
Des centrifugeuses
Une étuve
Un réfrigérateur
Une serothèque
5 pipettes : 2 de (5-50ul), 2 de (20-200ul) et 1 de (100-
1000ul)
Des poubelles
Une hôte
Un réfrigérateur
Une centrifugeuse
Un incubateur
Un vortex
Des portoirs de tubes
3 pipettes : 1 de (0,5-10ul), 1 de (5-50ul) et 1 de (50-100ul)
Des poubelles
Le tampon
Les amorces
Les contrôles positifs(CP) et les contrôles négatifs(CN)
Le MS2
La Taq polymérase.
Salle d’amplification
Elle contient les matériels suivants :
1 thermocycleur
2 ordinateurs
1 poubelle
1 automate
La colposcopie simple
La coloscopie + biopsie
Le frottis cervico-utérin
La biopsie simple
La biopsie exérèse
La pièce opératoire
Cytoponction d’organe
Cytologie des liquides
Examen extemporané
Les récepteurs hormonaux du sein : RO, RP, HER2
Forfait immunohistochimie
Le dépistage du VIH/SIDA
La recherche de l’hépatite B et C
Le diagnostic du paludisme
La recherche sur la fièvre hémorragique EBOLA
La recherche sur la COVID-19
Recherche sur les infections opportunistes
La biopsie simple
La biopsie exérèse
La pièce opératoire
L’autopsie
Le frotti cervico-utérin
UNITES PERIODES
Unité fonctionnelle de Réception et Du 19 au 23 Octobre
d’Enregistrement des patients
Unité fonctionnelle d’Hématologie Du 25 au 30 Octobre
Unité fonctionnelle de Parasitologie Du 02 au 05 Novembre
et Mycologie
Unité fonctionnelle de Biochimie Du 08 au 12Novembre
Intérêt
C’est un examen capital en hématologie qui permet :
- De faire la numération des éléments figurés du sang
- Etablir la formule leucocytaire
- D’interpréter les histogrammes
- Etudier la morphologie des éléments figurés du sang
Principe du SYSMEX
Le SYSMEX est basé sur :
- La mesure de l’impédance : pour la numération des érythrocytes, la
mesure du volume globulaire moyen, du taux d’hématocrite l’analyse de
la lignée leucocytaire et la lignée plaquettaire
- La colimétrie pour le dosage de l’hémoglobine après lyse des hématies
- La teneur corpusculaire moyen en hémoglobine et concentration
corpusculaire moye en hémoglobine sont calculé par l’automate
Matériels
- SYSMEX
- Rotateur
- Garrot
- Adaptateur à aiguille à vacuiténaire
- Aiguille à vacuiténaire
- Coton sec
- Coton imbibé
- Chariot
Méthodologies
La phase pré analytique
Elle débute par la réception du patient et son installation. Apres l’avoir installé,
nous récupérons le bulletin et le bulletin médical du patient afin de voir son nom et
voir les résultats réaliser. Puis, nous posons quelques questions au patient afin de
s’assurer qu’il répond à tous les critères avant de commencer le prélèvement, puis
nous l’enregistrons en prenant toute les informations nécessaire notamment : le
nom, l’âge, lieu d’origine, vérifié s’il a payé ou pas. Ensuite, nous préparons les
matériels nécessaires pour le prélèvement (aiguille à vacuiténaire, coton imbibé,
coton sec, tube anticoagulant, l’adaptateur à aiguille) transportés à l’aide d’un
chariot. Apres avoir transporté le chariot auprès du patient nous avons :
- Serré le garrot au niveau de l’avant-bras après avoir repéré la veine au
niveau du bras
- Désinfecté le site du prélèvement
- Ponctionné la veine grâce au complexe aiguille et adaptateur sous un
angle de 45° puis adapter le tube afin de prélever le sang sous pression
- Apres avoir prélevé une quantité assez suffisante de sang, nous avons
homogénéisé le sang à l’anticoagulant trouvant dans le tube pendant au
moins 10secondes puis retiré e garrot
Une fois le prélèvement terminé, nous avons rendu le reçu au patient et nous
sommes passés au dispatching. Le dispatching est l’acheminement des
échantillons dans les unités d’analyses correspondantes à l’aide d’un chariot
sur lequel nous avons déposé le portoir contenant les échantillons et les
feuilles de paillasse.
La phase analytique
Apres le dispatching, on passe à la préparation de l’échantillon c’est-à-dire mettre
les tubes au niveau du rotateur afin de bien homogénéiser le sang ; se rassurer que
l’automate que nous allons utiliser soit prêt à l’emploi. Apres quelques minutes,
nous avons :
- inscrit le nom du patient se trouvant sur l’échantillon au niveau de
l’écran du SYSMEX (lorsque les lettres que nous voulons utiliser se trouvent
sur la même touche on appuie entrée après avoir écrit la 1ere lettre puis on
écrit la 2e lettre)
- Ouvert le tube puis fait entrer la sonde jusqu’au fond du tube
- Appuyé sur l’interrupteur afin de lance l’aspiration de l’échantillon
- Retiré le tube après avoir écouté un son nous signalons que
l’aspiration est terminé
- Attendu le résultat qui sort sur un papier thermique
- Joint le bulletin du patient à son résultat pour éviter l’embrouillement
lors de l’attribution des résultats
Valeurs de référence
Numération globulaire
Globules rouge H : 4,5-5,5 /F : 4-5.106/mm3
Hémoglobine H : 13-16/F : 12-15g/dl
Hématocrite 35-50%
VGM 80-95 fl.
TCMH 27-32 pcg
CCMH 32-35 g/dl
IDR 8-15 %
Numération leucocytaire
Globules Blancs 4-10.103/mm3
Polynucléaires Neutrophiles 2000-7500/mm3
Polynucléaires Eosinophiles <500/mm3
Polynucléaires Basophiles <100/mm3
Lymphocytes 1000-4000/mm3
Monocytes 100-1000/mm3
Numération plaquettaire
Nombre de plaquettes 150-500×103/mm3
ii. VGM
Microcytose (microcytaire): VGM et TCMH bas ou normal
Normocytose (normocytaire): VGM et TCMH normaux
Macrocytose (macrocytaire) : VGM élevées
b. Leucocytes
Normes :
o Chez l’adulte et l’enfant de plus de 4ans : (4-10).103/mm3
o Chez le nouveau-né : (15-25).103/mm3
o Chez l’enfant de moins de 4ans : (8-12).103/mm3
Diminution : Leucopénie
Augmentation
o Lorsque les G.B sont élevés on parle de leucocytose
o Lorsque les G.B sont très élevés (GB≥ 30. 103/mm3) on parle
d’hyperleucocytose
i. Polynucléaires Neutrophile
Diminution : Neutropénie
Augmentation : Neutrophilie
iv. Lymphocytes
Diminution : Lymphopénie
Augmentation : Lymphocytose
v. Monocytes
Augmentation : Monocytose
c. Plaquettes
Diminution : Thrombopénie
Accroissement : Thrombocytose
- Interprété les résultats obtenus après analyse.
Etant donné qu’il s’agit d’une numération formule sanguine automatisé,
nous avons commencé à :
- Interpréter la numération globulaire c’est-à-dire vérifier la variation du
taux de globules blancs afin de voir si il Ya une anémie puis caractérisée
cette anémie avec les autres variantes notamment : le taux
d’hémoglobine ; le taux du volume globulaire moyen ; la teneur
corpusculaire moyen en hémoglobine ; la concentration corpusculaire
moyen en hémoglobine.
- Interpréter la numération leucocytaire c’est-à-dire vérifier la variation du
taux de lymphocytes, de monocytes et l ‘ensemble des polynucléaires.
Etant donné que les valeurs de la lignée leucocytaire sont relatives alors il
nous faut convertir ces valeurs en valeurs absolues en procédant comme
suite : pour le pourcentage de lymphocyte on fait :
↓
𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑳𝒚𝒎𝒑𝒉𝒐 = 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝑮. 𝑩 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 × 𝟏𝟎
𝑎𝑔𝑒+10
𝑉𝑆𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 <
2
Résultats
Interprétations
- Présence d’anticorps anti-A : groupe sanguin B
- Présence d’anticorps anti-B : groupe sanguin A
- Présence d’anticorps anti-A et anti-B : groupe AB
- Absence d’anticorps anti-A et anti-B : groupe sanguin O
Matériels et réactif
- Lames porte-objets
- Compteur manuel des cellules
- Microscope optique
- Colorants : Giemsa
- Chronomètre
- Compresse, coton et portoirs pour lames
- Désinfectant (alcool) et huile à immersion
Technique de prélèvement de la Goutte Epaisse
Au laboratoire de HGELBO le prélèvement de la goute épaisse se fait dans la
salle de prélèvement.
- Après le port des gants ;
- Désinfecter le 3ième ou le 4ième doigt avec du coton tamponné d’alcool ;
- Piquer d’un coup sec à la pulpe du doigt avec un vaccinostyle ;
- Essuyer la première goutte et déposer la goutte suivante au centre
d’une lame porte-objet propre voire même dégraissée ;
- Défibriner les gouttes avec le coin d’une autre lame pour fixer la
préparation, en formant des petits cercles de 1 cm de diamètre
environ ;
- Acheminer les prélèvements depuis de salle de prélèvement jusqu’au
laboratoire de parasitologie-mycologie ;
- Attribuer les numéros sur les lames par rapport au dernier numéro
dans le registre ;
- Mettre ces lames dans l’étuve pendant 2 à 3 minutes ;
- Faire la coloration (Giemsa).
Préparation du GIEMSA
La préparation de GIEMSA à 10% se fait comme suite :
Diluer 1 volume de GIEMSA dans 9 volumes d’eau physiologique ;
Filtrer le mélange obtenu ;
Mettre le GIEMSA dans le bac à coloration.
Coloration des lames de GERH
Plonger les lames dans le bac à coloration contenant le GIEMSA à 10% ;
Attendre pendant 10 à 15 minutes ;
Laver à l’eau de robinet en plongeant les lames dans les bacs contenant
cette eau ;
Placer les lames sur le portoir ;
Remettre les lames dans l’étuve pendant quelques minutes pour le
séchage.
Lecture
La lecture se fait d’abord à l’objectif x10 pour la mise au point et recherche de
la zone de lecture. Ensuite, on passe à l’objectif x100 à l’huile à immersion. Elle
se fait sur 100 champs avant de déclarer la GERH négative.
Résultats et interprétation
Les résultats de la goutte épaisse sont donnés sous forme de la densité
parasitaire ou sous forme semi quantifiée.
Recherche négative : si on ne retrouve aucun parasite ;
Recherche positive : s’il y a présence de parasites et on doit
déterminer la densité parasitaire
Densité parasitaire :
Elle consiste à compter 200 leucocytes, si après comptage on identifie au moins
10 parasites, on cosigne le résultat sur la fiche d’examen.
Si après comptage de 200 leucocytes, on identifie moins de 10 parasites, on
continue le comptage jusqu’à 500 leucocytes et on consigne sur la fiche le
nombre de parasite pour 500 leucocytes.
Elle est calculée par la formule ci-après :
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒓𝒐𝒑𝒉𝒐𝒛𝒐𝒊𝒕𝒆𝒔
D.P = ×8000
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒄𝒐𝒄𝒚𝒕𝒆𝒔
Elle est exprimée en nombre de parasite/ microlitre
Gamétocytes
But
L’examen parasitologie des selles a pour but de détecter la présence des
parasites intestinaux
Indications
L’examen parasitologie est prescrit aux patients présentant des
symptômes évoquant une parasitose intestinale comme : la diarrhée
persistante, douleur abdominale, amaigrissement, nausées, stéatorrhée
(non digestion des graisses).
Parmi les parasites nous avons deux grandes familles :
Les helminthes : Ascaris d’ankylostomes, Ascaris
lumbricaides, Ascaris de Tricharis tricharia
Les protozoaires : Entamoeba hystolytica, Entamoeba
hartmanni
Mode de transmission
Il existe deux modes de transmission des parasites :
Le mode direct à travers les mains souillées
Le mode indirect via l’ingestion d’eau et des aliments
Principe
Le principe diffère selon les méthodes utilisées :
Méthode directe ou à frais
Elle consiste d’abord à mélanger une petite quantité de selles avec
de l’eau physiologique sur la lame ; ensuite déposer la lamelle sur la
lame et observer au microscope.
Méthode d’enrichissement ou après concentration :
Elle regroupe plusieurs méthodes parmi lesquelles nous avons :
Méthode de Ritchie
Le principe de la méthode de Ritchie est de mélanger les selles à une
solution de formol dilué à 10%, après filtration du mélange, on ajoute 3ml
d’éther puis on centrifuge. Apres centrifugation, on obtient un culot au
fond du tube où l’on peut trouver les œufs, les kystes et les larves des
parasites.
Matériels
Tube conique gradué
Lame
Lamelle
Passoir ou une compresse utilisée comme filtre
Centrifugeuse électrique
Réactifs
Eau physiologique
Formol dilué à 10%
Ether
Déchet biologique
Selles
Déroulement de l’examen
L’examen parasitologie des selles nécessite 2 grandes étapes :
Examen macroscopique
Il permet de voir la consistance
Examen microscopique
Il consiste à observer les différents parasites présents dans les
selles.
L’examen microscopique comprend 2 méthodes : la méthode
directe ou examen à frais et la méthode après concentration.
c. Méthode de dosage
Les transaminases peuvent être dosées selon les méthodes optiques,
électrochimiques,
Chromatographiques ou radiochimiques. Ainsi, nous avons utilisé les méthodes
optiques principalement la spectrophotométrie d’absorption UV à la longueur
d’onde de 340 nm.
Principe
Le dosage est basé sur la mesure cinétique des transaminases sériques dans un
système réactionnel dont la finalité est l’oxydation du coenzyme NADH+H + .
Valeurs de référence
ASAT : 10-40 UI/L à 37℃
Mode d’exploration
L’exploration se fait dans le sang (plasma ou sérum) prélevé chez un
patient de préférable à jeun.
Réactif
Il est composé de :
- Tampon tris, PH 7,8 100mmol/l
- 2-oxoglutarate 12mmol/l
- MDH 495 U/L
- L-Aspartate 200 mmol/l
- Conservateur
Exécution de l’analyse
o Pipeter 100µl de réactif (après dilution du 2-oxoglutarate dans le
tampon) et la distribuer dans un tube à eppendoff.
o Ajouter 100µl de sérum dans le tube et agiter rapidement, puis faire la
lecture de l’absorbance au spectrophotomètre.
Variations physiopathologiques.
L’activité d’ASAT augmente lors de la prise de certains médicaments, la prise
des alcools et les affections cardiaques et hépatiques.
Contrôle de qualité
Il se fait avec le zymotrol suivant l’exécution de l’analyse ci-dessus.
e. Alanine AminoTransferase(ALAT)
Localisations
ALAT se retrouve dans un grand nombre de tissus mais en faible quantitee, en
dehors du foie.
Principe du dosage
Valeurs de référence
ALAT : 10-45 UI/L à 37℃
Réactif
Il est composé de :
- 2-oxoglutarate 15mmol/l
- L-Alanine 500mmol/l
- NADH
- LDH
- Tampon Tris 100mmol/l
Exécution de l’analyse
L’exécution de l’analyse est identique à celle de l’ASAT.
Variations physiopathologiques
Celle-ci augmente lors de :
Cytolyses hépatiques : ALAT/ASAT > 1
Cytolyses musculaires : ALAT/ASAT < 1
Autre causes : diabète, hémochromatose, déficit en alpha1-antitrypsine,
maladie de Wilson.
Dosage de la créatinine
a. Définition
La créatinine est produit issu de la dégradation de la créatine phosphate dans
le muscle squelettique.
b. Principe de dosage
La créatinine réagit avec l’acide picrique en milieu alcalin (NAOH) pour donner
un complexe de couleur rouge orangé dont la densité optique est
proportionnelle à la concentration de la créatinine présent dans le spécimen :
C’est la réaction de jaffé.
c. Formule chimique
C4 H7 N3 O O NH
N NH
CH3
d. Intérêt du dosage
La créatinine entre dans le bilan rénal pour l’évaluation de la filtration
glomérulaire, et le suivi thérapeutique des patients ayant une insuffisance
rénale.
e. Valeurs de référence
Elles dépendent de l’âge et le sexe :
Chez l’enfant : 3-8 mg/l soit 30-70 µmol/l
Chez l’homme : 7-13 mg/l soit 62-115 µmol/l
Chez la femme : 5-12 mg/l soit 44-106 µmol/l
Facteur de conversion
µmol/l × 0,0113 = mg/l
mg/l × 8,85 = µmol/l
f. Origine de la créatinine
La créatinine est un produit de dégradation de la créatine qui est synthétisé en
deux étapes :
Dans le rein mais aussi dans l’intestin grêle ou dans le pancréas ; la
première étape est la production de l’acide guanidinoacétique à partir de
l’arginine et la glycine grâce à l’action de l’arginine-glycine
transaminase.
Dans le foie l’acide guanidinoacétique est méthylé et donne ainsi la
créatine qui sera stocké dans le muscle squelettique soit sous forme
libre, soit sous forme de créatine phosphate (c’est la réserve d’énergie).
La créatinine est formée à partir de la créatine phosphate par perte
d’eau et par la transformation d’ADP en ATP. La créatinine ainsi formé ne
se lie à aucune protéine plasmatique et ne possède aucun rôle
physiologique ; c’est un déchet éliminé en majeur parti par le rein.
Créatine créatine kinase Créatine phosphate
Créatinine
ATP ADP ADP ATP
g. Mode d’exploration
Elle peut être explorée dans le sang, les urines, et par clairance. En effet lors
de notre stage nous l’avons exploré dans le sang suivant la réaction de Jaffé.
h. Variations physiopathologiques
Différents facteurs peuvent influer sur le taux sanguin de la créatinine. Elle
augmente avec une forte masse musculaire, l’alimentation riche en
protéines, Des traumatismes musculaires, la prise des contraceptifs oraux
ou certains diurétiques. Elle diminue lors de la diminution de la masse
musculaire (paraplégies, myopathies au niveau du muscle squelettique), la
prise des médicaments comme les antiépileptiques.
i. Méthodes de dosage
Le dosage peut se faire selon la réaction enzymatique (ici deux enzymes
sont souvent utilisé : la créatine désaminase et la créatininase) ou selon la
réaction de Jaffé. Ainsi, nous avons eu à doser la créatinine selon la réaction
de jaffé.
j. Types de réactifs
R1 (Acide picrique) : Acide picrique …………………………17,50 mmol/l
R2 (Alcaline reagent) : Hydroxyde de sodium ………………..0,29 mmol/l
Créatinine étalon : Créatinine aqueuse ………………………….20 mmol/l
k. Matériels
o Gants
o Tube eppendoff (tube à hémolyse)
o Réactifs
o Micropipette monocanale et des embouts (jaune et bleu)
o Spectrophotomètre
o Poubelle
l. Exécution de l’analyse
Distribuer par pipetage dans un tube à eppendoff 250 µl de R1 et 250
µl de R2
Ajouter 50 µl de sérum dans le tube et faire la lecture de la densité
optique au spectrophotomètre
m. Contrôle de qualité
Il se fait avec l’étalon en répétant l’opération ci- dessous (à la place du sérum,
on met l’étalon) et la valeur de l’étalon est de 20 ± 2 mg/l.
c. Dosage du glucose
a. Définition du glucose
Le glucose constitue la principale source d’énergie de l’organisme. Il
s’agit d’un glucide retrouvé dans l’alimentation, généralement lié à des
glucides complexes.
b. Formulation chimique
𝐂𝟔 𝐇𝟏𝟐 𝐎𝟔 C𝐇𝟐 OH
H C O OH
C C
HO C C H
H OH
GLUCOSE
C. Principe du dosage
Il s’agit d’un dosage colorimétrique à la suite de deux réactions enzymatiques
suivant la réaction de Trinder. L’intensité de la coloration est proportionnelle à
la concentration du glucose mesurée à une longueur d’onde de 500 nm.
Glucose oxydase
Glucose + O2 Acide gluconique + H2 O2
2H2 O2 + Phénol + 4AAP + H2 O Quinonéimine+ 4H2
NB : 4-AAP= Amino-4-antipyrine
d. Intérêt du dosage
Le dosage du glucose intervient dans l’évaluation de l’équilibre glycémique
(hyperglycémie et hypoglycémie).
e. Valeurs de référence
Plasma ou sérum ………………. 0,60 – 1,10 g/l
LCR ……………………………. 0,45 – 0,70 g/l
Liquide pleural …………………. Absence
f. Rôle/comportement du glucose au niveau des organes cibles
- Principal carburant des tissus et seul carburant du fœtus
- Rôle fondamental car tous les glucides alimentaires sont absorbés
sous forme de glucose ou convertis en glucose par le foie
- Tous glucides sont synthétisés à partir du glucose de l’organisme
Méthode de dosage
o Réception des prélèvements.
o Vérifier les numéros d’identification des échantillons Conformément à la
feuille de paillasse.
o Décoller le sang coagulé Dans les tubes par agitation douce.
o Centrifuger les échantillons en Les équilibrant dans la centrifugeuse
o Prendre 2 tubes pour le blanc et pour l’étalon + 1 tube pour le patient
o Le 1er tube (blanc), 2ème tube (étalon), 3ème tube (échantillon)
o Verser à l’aide d’une micropipette 1 ml de la solution de travail dans les
trois tubes
o Ajouter dans le deuxième tube 10 µl d’étalon et dans le dernier tube 10
µl d’étalon
o Incuber 10 min ces trois tubes au Bain marie à 37°C
o Faire la lecture de l’absorbance au spectrophotomètre
Tableau : Technique de dosage de la glycémie :
Blanc Etalon Echantillon
Etalon …… 10 µl ……
Echantillon …… …… 10 µl
Solution de 1,00 ml 1,00 ml 1,00 ml
travail
Moelle Osseuse
Lignée lymphoidienne
Microenvironnement
Monocytes
PGB Lymphoblaste Lymphocyte B
BFU-E
Érythroblaste Hématies
CFU-MK
Mégacaryocyte plaquettes
CFU-GEMM
CFU-Mo pro monocyte Monocytes
CFU-Eo
Myéloïde éosinophile Granulocyte éosinophiles
CFU-B
Myéloïde basophile Granulocyte basophiles
Chez l’adulte
c. Interprétation
Leucocytes
Diminution : Leucopénie
Augmentation :
Polynucléaires Neutrophile
Diminution : Neutropénie
Augmentation : Neutrophilie
Polynucléaires Eosinophile
Augmentation : Eosinophilie
Polynucléaire Basophile
Augmentation : Basophilie
Lymphocytes
Diminution : Lymphopénie
Augmentation : Lymphocytose
Monocytes
Augmentation : Monocytose
2. Formule leucocytaire
Technique de détermination
La formule leucocytaire peut être déterminée de façon automatisée via une
Numération Formule Sanguine et de façons manuelles via un frottis sanguin
III. Pratiques
1. Numération formule sanguine(NFS) automatisé
a. Définition
La numération formule sanguine est le 1er examen biologique utilisé pour
dépister, explorer et suivre la plupart hémopathies.
b. Intérêt
C’est un examen capital en hématologie qui permet :
- De faire la numération des éléments figurés du sang
- Etablir la formule leucocytaire
- D’interpréter les histogrammes
- Etudier la morphologie des éléments figurés du sang
c. Principe du SYSMEX
Le SYSMEX est basé sur :
- La mesure de l’impédance : pour la numération des érythrocytes, la
mesure du volume globulaire moyen, du taux d’hématocrite l’analyse de
la lignée leucocytaire et la lignée plaquettaire
- La colimétrie pour le dosage de l’hémoglobine après lyse des hématies
- La teneur corpusculaire moyen en hémoglobine et concentration
corpusculaire moye en hémoglobine sont calculé par l’automate
d. Matériels
- SYSMEX
- Rotateur
- Garrot
- Adaptateur à aiguille à vacuiténaire
- Aiguille à vacuiténaire
- Coton sec
- Coton imbibé
- Chariot
e. Méthodologies
La phase pré analytique
Le 10 Novembre 2021 nous avons reçu Enfant X âgé de 10 mois avec une
demande de réalisation d’une Numération Formule Sanguine signifiée sur un
bulletin médical. Apres l’avoir installé, nous l’avons enregistré en prenant
toutes les informations nécessaires notamment : l’âge, lieu d’origine, vérifié s’il
a payé ou pas. Ensuite, nous avons préparé les matériels nécessaires pour le
prélèvement (aiguille à vacuiténaire, coton imbibé, coton sec, tube
anticoagulant, l’adaptateur à aiguille) transportés à l’aide d’un chariot. Apres
avoir transporté le chariot auprès du patient nous avons :
- Serré le garrot au niveau de l’avant-bras après avoir repéré la veine au niveau
du bras
- Désinfecté le site du prélèvement
- Ponctionné la veine grâce au complexe aiguille et adaptateur sous un angle de
45° puis adapter le tube afin de prélever le sang sous pression
- Apres avoir prélevé une quantité assez suffisante de sang, nous avons
homogénéisé le sang à l’anticoagulant trouvant dans le tube pendant au moins
10secondes puis retiré le garrot
Une fois le prélèvement terminé, nous avons rendu le reçu au patient et nous
sommes passés au dispatching. Le dispatching est l’acheminement des
échantillons dans les unités d’analyses correspondantes à l’aide d’un chariot
sur lequel nous avons déposé le portoir contenant les échantillons et les
feuilles de paillasse.
La phase analytique
Apres le dispatching, on passe à la préparation de l’échantillon c’est-à-dire mettre
les tubes au niveau du rotateur afin de bien homogénéiser le sang ; se rassurer que
l’automate que nous allons utiliser soit prêt à l’emploi. Apres quelques minutes,
nous avons :
- inscrit le nom du patient se trouvant sur l’échantillon au niveau de
l’écran du SYSMEX (lorsque les lettres que nous voulons utiliser se trouvent
sur la même touche on appuie entrée après avoir écrit la 1ere lettre puis on
écrit la 2e lettre)
- Ouvert le tube puis fait entrer la sonde jusqu’au fond du tube
- Appuyé sur l’interrupteur afin de lance l’aspiration de l’échantillon
- Retiré le tube après avoir écouté un son nous signalons que
l’aspiration est terminé
- Attendu le résultat qui sort sur un papier thermique
- Joint le bulletin du patient à son résultat pour éviter l’embrouillement
lors de l’attribution des résultats
Lignée érythrocytaire Lignée leucocytaire Lignée plaquettaire
Hématies (norme) : 3,8- Globules blancs (norme): 4- Plaquettes (norme) : 150- 500
6
6,5.10 /mm3 10.103/mm3 103/ mm3
Hb (norme) : 11,5-17 g/dl ˗ Leucocytose : > 10.103/mm3 ˗ Thrombopénie : < 150. 103/
-Hyperleucocytose : ≥ 30. mm3
Anémie Hb ≤ 10 g/dl 103/mm3 ˗ Thrombocytose : > 500 103/
˗ Modérée : 8-9 mm3
˗ Franche : 6-7 ˗ Leucopénie : < 4.103/mm3
˗ Discrète : ≤ 10 VMP : 6– 11 µm3
˗ Sévère : ˂ 6 Neutrophile : 2-7,5 103/mm3 ˗ Agrégat plaquettaire ou
˗ Neutropénie < 2.103/ mm3 macrothrombocytose : > 15
VGM : 80-100 µm3 ˗ Neutrophilie : > 7 ,5 103/mm3 µ𝑚3
˗ Normocytaire : 80-100
µm3 Basophile : 0 - 0,2 103/ mm3
˗ Microcytaire : < 80 µm 3
˗ Basophilie : > 0,2.103/ mm3
˗ Macrocytaire : > 100 µm 3
2. Frottis sanguin
a. Définition
Le frottis sanguin est une phase de la numération manuelle des éléments figurés
du sang qui consiste à visualiser et repartir les éléments figurés du sang.
b. Intérêt
Il permet :
- D’étudier la morphologie des éléments figurés du sang
- Etablir la formule leucocytaire
- Détecter la présence des cellules immatures dans le sang
c. Matériels
Nous avons :
- Le microscope
- Compteur manuel de cellules
- Lames
- Kit de coloration Ral
- Huile à immersion
- Minuteur
Embout
- Pipette
- Papier absorbant ou papier filtre
d. Méthodologie
1. Phase pré analytique
- Réception du tube et confection du frottis
Apres avoir reçu le tube contenant l’échantillon à analyser, nous avons
préparé tous nos matériels nécessaires pour la confection du frottis
notamment les lames, embout, pipette et tube contenant l’échantillon. Nous
avons pipetté environ 5Ul de sang grâce à embout et la pipette (5-10Ul) que
nous avons déposé sur une lame défibrinée et séchée ; puis nous avons pris
une autre lame sous un angle de 45° pris l’élan c.à.d. reparti la goutte sur
toute la paroi de la 2e lame et enfin étaler. Si le frottis confectionner répond
au bon caractéristique d’un frottis notamment la présence de la tête, du corps
et de la queue aussi un étalement mince alors, nous laissons sécher le frottis à
l’air libre.
- Coloration du frottis
Une fois le frottis séché nous avons préparé le kit de coloration Ral et nous
avons :
Plongé la lame 5fois par seconde dans le Fix-Ral 555(flacon1) puis égoutter
l’excèdent sur un papier absorbant
Plongé la lame 5fois par seconde dans l’Eosine- Ral555 puis égoutter
Plongé la lame 5fois par seconde dans le Bleu-Ral555 puis rincer rapidement à
l’eau et on laisse séché l’air libre
2. La phase analytique
Une fois le frottis coloré séché, nous avons :
- Mis en marche le microscope
- Mis à l’objectif 100
- Déposer la lame sur la platine et mis une goutte d’huile à immersion au niveau
de la queue du frottis
- Fait la mise au point
- U e fois le champ repéré, nous avons commencé le comptage des cellules
grâce au compteur de cellules
Lors de la visualisation et comptage nous avons remarqué la présence des
cellules immatures de la lignée neutrophile notamment les Métamyélocytes,
les Myéloblastes et les Promyélocytes. Aussi, les cellules matures de la lignée
leucocytaire dont les Polynucléaires Neutrophiles, les Lymphocytes et les
Monocytes.
Difficultés rencontrés
Durant notre période de stage nous avons rencontré quelques difficultés dans
différents services :
a. L’unité de Réception et d’Enregistrement des Patients
Dans ce service, nous avons eu des difficultés dans :
- Les techniques de prélèvement des échantillons
- Les ruptures d’approvisionnement des consommables
b. L’unité de parasitologie
- Rupture d’approvisionnement d’eau distillé pour la préparation
des colorants
- Difficultés pendant la microscopie pour la GERH (difficultés dans la
distinction des parasites
Suggestions
Sur le plan matériel
Nous suggérons au DG de HGELBO de :
- Renforcer et équiper le plan technique des différents services
- Assurer un approvisionnement régulier en réactif
- Financier pour la réparation, le calibrage et l’entretien des automates
non fonctionnels et autres appareils du laboratoire
- Résoudre le problème d’électricité et d’eau
CONLUSION
Au terme de ce rapport, il sied d’affirmer que ce stage de fin de cycle
licence en sciences biomédicales a été le moment d’une grande
expérience en étude biologique outre quelques difficultés rencontrées.
Ainsi, il nous a permis d’appréhender les notions cardinales qui intègrent
le monde professionnel et de mieux saisir la portée des sciences
biomédicales dans la résolution des problèmes de santé de la population.
Grace à ce stage, nous avons acquis des connaissances techniques et
pratiques, liées aux sciences de santé, enseignées de façon théorique
dans les salles de classe. Par ailleurs, ce moment important
d’apprentissage, a développé en nous le sens de la recherche dans le
domaine de la biologie grâce aux exposés réalisés dans certains services.
Nous gardons de ce stage un excellent souvenir, car il constitue pour
nous une voie de progression professionnelle très intéressant qui nous
garanti un brillant avenir.