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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

PARCOURS LICENCE

RAPPORT DE STAGE

Présenté par :

Option : Biologie physiologie Animale


Niveau : 3ème année de Licence
Remerciements :
Tout d’abord je remercie L’ETERNEL DES ARMEES qui a permis le bon
déroulement de ce stage dans le but d’acquérir des connaissances et une
expérience.
Ensuite, je remercie le Médecin Colonel Raoul CHOCOLAT, Directeur
General de l’hôpital Edith Lucie BONGO ONDIMBA d’avoir signé nos demande
de stage ainsi tous les divisionnaires :
Docteur Annick Berthe NDEWANA, Directrice des Affaires
Médicales ;
Monsieur Thète Fortuné KITSOUKA, Directeur des Soins
Infirmiers ;
Monsieur Jacob DIMI, Directeur de l’Administration et des
Ressources Humaines ;
Monsieur Firmin EYIKILI, Directeur Economique et Financier ;
Monsieur William Gildas GOMA, Directeur de la Gestion des
Malades ;
Monsieur Romaric ONDONGO, Directeur de la Logistique et du
Patrimoine ;
Monsieur Gildas SAMBA, Directeur de l’Hôtellerie et
Ebergement pour l’accueil et la considération.
Je remercie également :
Docteur Mave Jennifer SIRIME NGANDZO, Chef de Service
de Laboratoire d’analyse Médicale et Morphologique ;
Monsieur Modeste ATAKA, Coordonnateur du Laboratoire et
Chef d’Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie
Monsieur Guy GNANGA, Chef d’Unité Fonctionnelle
d’Hématologie Biologique ;
Madame Joseph ILOUKOU MAYAKIA, Chef d’Unité
Fonctionnelle de Biochimie Clinique ;
Madame Baronne Lesly MBOUSSA, Chef d’Unité Fonctionnelle
d’Immuno-Sérologie ;
Madame Dorine NGOMBE MOUABATA, Chef d’Unité
Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie ;
Madame Destinée MIALOUGUILA, Chef d’Unité Fonctionnelle
de Réception, Enregistrement et de Prélèvement ;
Monsieur Basil NZOUZI, Technicien Supérieur du
Laboratoire pour leur suivi et leur encadrement
Ainsi que tous les agents œuvrant dans le service notamment :
Madame Liliane ABIZERA
Madame Emmanuelle BOUKA
Madame Graca OBAMBI
Monsieur Christian MITOUMONA pour leur encadrement et
collaboration.

Dédicace

Je dédie ce rapport à mon père Guy-Roger TSIKOUTA alias LE VIEUX TSIKS de


m’avoir toujours soutenu durant tout mon parcours Scolaire et Universitaire, à
maman Sylvie, à tous mes frères et sœurs ainsi qu’à toute ma famille et mes amis
d’avoir cru en moi sans oublié les enseignants pour leurs critiques et connaissances
qui ont permis que je sois celle que je suis aujourd’hui merci.

Introduction
Dans le cadre de l’obtention de la licence, un stage d’un (1) mois est demandé à tous
les étudiants en troisième année de Biologie de la Faculté Des Sciences et Techniques
de l’Université Marien NGOUABI. Ce stage constitue l’un des Unités d’Enseignement
(UE) du semestre six(6) en Biologie et Physiologie Animale. C’est dans cette idée que
nous avons rédigé une demande de stage au Directeur de l’Hôpital Général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA d’OYO, solliciter un stage dans cet hôpital. Ce stage a débuté le 18
octobre 2021 et a pris fin le 18 novembre 2021 dans les services des Laboratoires
d’Analyses Médicales et Morphologiques (LAMM) et au centre de Recherche et
d’Etudes des Pathologies Infectieuses et Tropicales(CREPIT) de l’Hôpital General
Edith Lucie BONGO ONDIMBA. Celui-ci avait pour objectif général,
l’imprégnation aux techniques d’analyses biomédicales. Dans le but d’atteindre cet
objectif général, quelques objectifs spécifiques nous ont été soumis par l’hôpital par
rapport au Laboratoire. Il s’agit de connaitre l’organisation générale d’un
service de Laboratoires d’Analyses Médicales et Morphologiques( LAMM) et
celui de l’Unité de Biologie Moléculaire du Centre de Recherche et d’Etudes
des Pathologies Infectieuses et Tropicales ( CREPIT) ; décrire l’algorithme
de prise en charge des patients et des échantillons admis dans les services
des LAMM et au CREPIT ; identifier les ressources matérielles des deux (2)
centres ; identifier les activités prévues et réalisées dans les différentes
unités du LAMM et dans l’Unité Biologique par rapport aux missions de
l’hôpital et de réaliser les analyses des paramètres biologiques du thème du
stage selon les trois (03) phases : pré-analytique, analytique et post-
analytique .

I. CADRE DU STAGE
A. Historique et description de l’Hôpital Général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA
L’hôpital général Edith Lucie BONGO ONDIMBA est un établissement public
administratif de santé crée par la loi N°23-2015 du 15 Octobre 2015 ; Il est doté
d’une personnalité morale et une autonomie financière.
Il a été inauguré le 10Mars 2017, par le président e la République son excellence
Denis SASSOU NGUESSO et a lancé les activités de soins et des actes
médicotechniques en Octobre 2017.
De sa situation géographique et administrative, l’hôpital général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA est situé dans le département de la Cuvette Centrale et plus
précisément dans le district d’Oyo. Ce département est situé dans la partie
septentrionale du pays, avec environ 361883 habitants ; 48250 km² de superficie
et 7.7hab/ km², de chef-lieu OWANDO (Fort-Rousset), il compte neuf (09)
districts. Il est limité au nord par la Sangha, au sud par le plateau, à l’est par la
région de l’équateur (RDC) et la Likouala (au Nord- est) et à l’ouest (par le Haut-
Ogooué) et la Cuvette-ouest (au nord-ouest). Cette zone est caractérisée par le
climat équatorial. En général, la population est très active dans les secteurs de
l’agriculture, de pêche, de chasse et du commerce. Elle est sexuellement active,
fréquentant de plus en plus les lieux comme les buvettes. On observe aussi, le
phénomène de migration massive des filles sexuellement actives des villes
capitales ou environnantes vers ce département (proportionnellement aux
missions de la délégation présidentielle) appelé couramment < activités ou
délégation >. Les foyers polygamiques y sont fréquents.
HGELBO représente l’hôpital de référence de second niveau du district sanitaire
d’Oyo-Alima, qui est l’un des trois districts sanitaires du département sanitaire
de la cuvette. Il est limité au nord par les districts d’Owando et de Ngoko, au sud
par les districts d’Ollombo et d’Allembé, à l’Ouest par les districts d’Okoyo et
d’Ewo et à l’Est par le district de Mossaka.
Le district sanitaire d’Oyo-Alima, entité géographique et administrative couvre
les districts administratifs de Boundji, d’Oyo et de Tchikapika, avec une
population de 53 000 habitants (selon le RGPH 2007), est placée sous la
responsabilité d’une équipe cadre. Et est doté d’une autonomie de gestion, elle
est aussi l’unité de planification et opérationnelle des soins et services de santé
de base structurée en deux échelons.
Sa carte sanitaire présente comme suit :
Hôpital de référence de 3ème niveau : hôpital général Edith Lucie BONGO
ONDIMBA- HGELBO (200 lits) avec une superficie de 23 hectares, il a un
bassin de desserte d’environ 53 000 habitants, avec une ambition
nationale et sous régionale.
Hôpital de référence de 1er niveau : hôpital de base Maman MOUEBARA
d’Oyo – HBMMO-(60lits)
CSI à PMAE : CSI à PMAE Boundji (45lits)
CSI à PMAS : Bokouélé, Edou, Engana, Obouya, Oyo, Saint-Benoit,
Tchikapika et Tongo
Formations privées : CMC Abo, Fondation Terre Tongo
Postes de santé : Liboka, Otsende, Obélé, Ekongo, Otseni, Ekami, Tsongo,
Foura, Endangui, Okoulou, Mbesse, Obongui, Ondebe, Mouembé.
Dépôts Pharmaceutiques : Oyo(06) et Boundji (01)
CDV / PTME (04) : CSI Bokouélé, Edou, Engana, Obouya, Oyo, Saint-
Benoit et Tchikapika
CDT centre de dépistage et de traitement de la tuberculose (02) : Oyo et
Boundji
CFV centre fixe de vaccination (04) : Bokouélé, Oyo, Saint-Benoit et
Tchikapika
Antenne de Diabaction (02) : Oyo et Boundji
Poste de Transfusion Sanguine (03) : HGELBO, HBMMO, CSI PMAE
Boundji
Son plateau technique performant, multimodal est axé sur l’imagerie
diagnostique et interventionnelle, les explorations fonctionnelles et organiques,
les laboratoires d’analyses biomédicales et morphologiques, et des actes de
soins spécialisés (hémodialyse, prothèses dentaires).

B. Les missions de l’hôpital


L’HGELBO a pour missions :
D’assurer les examens de diagnostic, les soins d’urgences et de spécialité, le
traitement et l’hospitalisation des malades, des blessés, des femmes enceintes
qui y sont référés ;
De contribuer aux actions de médecine préventive, à la formation du personnel
médical, administratif, médicotechnique et paramédical ;
De participer à la recherche en santé et à la mise en œuvre de la politique
nationale de santé définie par les pouvoirs publics.
Autrement dit, les missions statutaires de l’HGELBO se présentent comme suit :
 OFFRIR DES SOINS DE QUALITE

Assurer les examens de diagnostic, les soins d’urgences et de


spécialité, le traitement et l’hospitalisation des malades, des blessés et
des femmes enceintes.
 ASSURER LA MISSION DE SANTE PUBLIQUE

Contribuer aux actions de médecine prédictive et communautaire ;


Participer à la mise en œuvre de la politique nationale de santé
publique définie par les pouvoirs publics.
 ASSURER LA MISSION DE FORMATION INITIALE ET CONTINUE

Développement professionnel
Formation du personnel médical, administratif, médicotechnique et
paramédical
 ASSURER LA MISSION DE RECHERCHE

Recherche opérationnelle (épidémiologique, clinique, modèle


administratif…)
Recherche fondamentale.
C. Description du service des Laboratoires d’Analyses Médicales et
Morphologiques(LAMM) et Centre de Recherches et d’Etudes
des Pathologies Infectieuses et Tropicales (CREPIT) de l’ HGELBO

1. Organisation administrative, technique et fonctionnelle du service


des LAMM
a. Organigramme du service de LAMM

CHEF DE SERVICE

MAJOR DE SERVICE
UF1

UF2 UF3 UF4 UF5 UF6 UF7


UREP

Immuno Biochimie Bactériologie


Hématologie Parasitologie Biopathologie
Sérologie Clinique et Virologie

CHEFS D’UNITES

COLLABORATEUR DU SERVICE SECRETAIRE DU SERVICE


b. Les locaux du service des LAMM
Le laboratoire d’analyse médicale et morphologique est constitué de plusieurs
compartiments repartis comme suite :
Une salle d’attente, d’accueil, d’orientation des patients et la caisse ;
Une salle de prélèvement qui est constitué de deux boxes : le box pour les
prélèvements sanguins et le box pour le prélèvement gynécologique ;
Un serothèque ;
Une laverie et stérilisation ;
Une salle de détente ;
Une salle de formation ;
Un magasin ;
Un bureau du chef de service ;
Un bureau du coordonnateur ;
Un secrétariat pour le traitement et la saisie des résultats mini d’une salle
de microcopie de la Bio pathologie ;
Une Unité Fonctionnelle d’Immuno-Sérologie(UF2) ;
Une Unité Fonctionnelle d’Hématologie Biologique(UF3) ;
Une Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie(UF4) ;
Une Unité Fonctionnelle de la Biochimie Clinique(UF5) ;
Une Unité Fonctionnelle de Bactériologie et de Virologie(UF6) ;
Une Unité Fonctionnelle de Bio pathologie(UF7).

c. Les ressources humaines du service des LAMM


Le LAMM est constitué d’un personnel qualifiant dans le travail ; il s’agit
de :
Chef de service (Médecin Assistant)
Coordonnateur (Master Oncovirologie Moléculaire et Tropicale)
(06) Biologistes (Master en Biologie Humaine) qui sont des chefs
des Unités ;
Techniciens supérieurs de laboratoire ;
Techniciens auxiliaires de laboratoire ;
Secrétaire ;
Caissier ;
Réceptionniste ;
(12) Stagiaires (Licence en Biologie Cellulaire et Moléculaire et
Licence en Biologie et Physiologie Animale)
Prestataires.

d. Planification journalière des activités du service des LAMM


 Le service des LAMM fonctionne : 2ˣ12h comme l’éclairci les
tableaux ci-dessous :

HORAIRES ACTIVITES

7h15-14h15 Matinée
14h15-18h15 Permanence
18h15-07h15 Garde
12h30-13h00 Pause

 Les activités journalières sont reparties comme suite :


HORAIRES ACTIVITES
07h15-11h002. 1. Hygiène du laboratoire
3. 2. Réception-identification-enregistrement
4. 3. Prélèvement
5. 4. Analyse (cas d’urgence)
6.
11h-12h30 1. Dispatching
2. Début de la phase analytique dans les unités Fonctionnelle

12h30-13h00 1. Pause

13h00-14h15 1. Suite de la phase analytique


2. Phase post-analytique

14h15-18h15 1. Permanence : phases pré-analytique, analytique, post-analytique


2. Hygiène : gestion des déchets biomédicaux (DBM)
2. Organisation administrative, technique et fonctionnelle du CREPIT
a. Organigramme du CREPIT

Chef de service rattaché au DG

Secrétaire du Chef de Service

Coordonnateur A
Coordonnateur B
Chargé de la prise en charge des
pathologies infectieuse tropicale, Chargé des analyses cliniques,
de la surveillance des épidémies et biologiques et fondamentales
endémies

- Unité de la prise en charge du VIH,


TB, Paludisme
- Unité de la surveillance des
- Unité de Réception,
épidémies et endémies
d’Enregistrement et de
- Unité de la dispensation des ARV
Prélèvement
et Antituberculeux
- Unité de Sérologie
- Unité d’accompagnement
- Unité de Biologie Moléculaire
psychologique et du couinsling
 Unité d’extraction
- Unité des soins ambulatoires
 Unité de préparation
cliniques et d’hospitalisation du
des Mix
jour
b. Les locaux du service du CREPIT
Le Centre de Recherches et d’Etudes des Pathologies Infectieuses et Tropicales
est constitué de plusieurs compartiments reparti comme suite :
Une (01) salle d’attente des patients ;
Deux (02) salles d’accueil et d’enregistrement ;
Une (01) salle de formation ;
Trois(03) salles des magasins ;
Un (01) bureau du médecin en chef ;
Quatre (04) salles d’hospitalisation avec deux (02) lits chacun ;
Deux (02) salles de prélèvement ;
Une (01) salle de bio-banque ;
Une (01) salle de serothèque ;
Une (01) salle d’extraction ;
Une (01) salle de préparation des Masters Mix ;
Une (01) salle d’amplification.

c. Les ressources humaines du CREPIT


Le CREPIT est constitué d’un personnel qualifiant dans le travail ; il s’agit de :
Un (01) Chef de service rattaché au DG
Un (01) Secrétaire du Chef de service
Deux (02) Coordonnateur A et B
Prestataires :
 Technicien Supérieur
 Biologistes
12 stagiaires :
 07 en Licence de Biologie Cellulaire et Moléculaire
 05 en Licence de Biologie et Physiologie Animale.

3. Les ressources matérielles du service du LAMM


a. Unité Fonctionnelle de Réception, d’Enregistrement et
Prélèvements (UREP)
L’UREP est constitué de deux parties : le Hall et le local de prélèvement.
Les matériels du hall sont :
Le cahier de registre pour les agents
L’ordinateur pour enregistré les patients
Une imprimante
Le SAS (Service Administrative et Secrétariat)
La télévision
Les chaises
Le local de prélèvement est constitué de deux parties : le box de prélèvement
sanguin et le box de prélèvement gynécologique.
Les matériels du box de prélèvement sanguins sont :
Une paillasse de rédaction
Trois (03) fauteuils de prélèvement
Le registre de prélèvement
Des tubes (EDTA, tube sec ; tube à fluor ; tube citraté)
Des seringues
Des aiguilles à vacuiténaire
Des adaptateurs à aiguille à vacuiténaire
Les boites des lancets stériles
Des lames déposées sur un portoir
La bandelette urinaire
De l’alcool, du coton
Des garrots
Un chariot
Les pots utilisés pour les selles et les urines
Une bouteille d’alcool
Des aiguilles à vacuiténaire
Des sparadraps
Les boites de gants stériles.
Les matériels box de prélèvement gynécologique sont :
Deux lits gynécologiques repartis en deux salles
Le coloscope
Les écouvillons
Le chariot
Le speculum
Des tubes coniques

b. Unité Fonctionnelle d’Hématologie


Les matériels et automates retrouvés dans cette unité sont :
Le Sysmex XP-300 pour la numération formule sanguine(NFS)
Le rotateur SB3 pour homogénéiser le sang
Le réfrigérateur pour conserver les réactifs et les échantillons
Le coatron M4 pour le bilan d’hémostase
Le Vacutest KIMA pour la vitesse de sédimentation(VS)
Les sérums test pour le groupage sanguin
Le portoir de micropipettes de Western-green
Les tubes de Western-green pour la vitesse de sédimentation
manuelle
Les poubelles
Le portoir à embout
Le Balio OX-360

c. Unité Fonctionnelle de Biochimie Clinique


Les matériels et automates de cette unité sont :

2 spectrophotomètres (Humalyser 3500)


1 centrifugeuse
1 Cobas C311 (Roche HITACHI)
5 pipettes dont 3 : 1 (5-50ul) ; 1(50-100ul) et 1(100-1000ul)
1 réfrigérateur
2 chronomètres
1 reflotron (Sprint Roche)
1 Electrolyte analyser (Roche)
1 Ph mètre (Hanna Hi 2210)
portoirs d’embouts
portoirs de tubes
Les réactifs
Les échantillons
Une poubelle

d. Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie


Les matériels et réactifs utilisés sont :

Des étuves
2 microscopes optiques
Les lames
1 compteur à formule leucocytaire
1 compteur à formule parasitaire
l’huile à immersion
1 centrifugeuse
Les colorants (GIEMSA, May Grunwald solution, Lugol PVP).

e. Unité Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie


Les matériels et automates sont :

Une étuve
L’incubateur
Une centrifugeuse
Une hotte
Un réfrigérateur
Les boites de pétri et les milieux de culture (Cled, EMB, Sabouroud,
Mannitol, SS)
Un microscope à l’état frais
Un microscope à l’état coloré
Des lames et des lamelles
Portoir à embout
Un réchaud à gaz
2 marmites
Les colorants (le Crystal, le Lugol, le Gram Decolorizer et le Safrarin)
Les poubelles.

f. Unité Fonctionnelle de Biopathologie


Les matériels et automates utilisés sont :

L’automate de déshydratation(Yidi)
L’automate de coloration
La hotte
La station d’enrobage(Yidi)
Le microtome
Le cold plate
Le réfrigérateur
Les disquettes et lames
L’étuve
La centrifugeuse
L’incubateur
Le microscope
Le formol
Les colorants.

g. Unité Fonctionnelle d’Immuno-Sérologie


Cette unité est composé de :

Des réfrigérateurs (-4c et -20c) marque Flochetti


2centrifugueuses électriques (Universel 320R)
1pipette de 5-50ul
1portoir de tube
Les appareils à chaine Elisa : un laveur (biotek) ; un incubateur
(biotek) et un détecteur (Grand bio)
1 Cobas E411
1 boite des gants
1 poubelle.

4. Les ressources matérielles d CREPIT


a. Unité de Réception, d’enregistrement et Prélèvement
Les ressources matérielles de cette unité sont :

Des fiches de notifications de cas


Des tiroirs
Des écouvillons (oro et nazo-pharyngé)
Des tubes secs
Des aiguilles à vacuiténaire
Les garrots
L’alcool, sparadraps autocollants
Les gants et coton
Des chaises
4 poubelles

b. Unité de Sérologie
Les ressources matérielles de cette unité sont :
1 i CHROMA II
1 incubateur
1 vortex
1 centrifugeuse
2 microscopes optiques
1 réfrigérateur
3 pipettes dont : 1 de (0,5-10ul), 1 de (5-50ul) et 1 de (20-200ul)
3 poubelles
Des bêcher, erlenmeyer, éprouvette graduée

c. La Bio Banque

Le registre des patients


Des glacières
Le réfrigérateur et congélateur
La poubelle

d. Unité de Biologie Moléculaire


 Salle d’extraction
Elle contient plusieurs matériels :

Une hôte
Un vortex
Des centrifugeuses
Une étuve
Un réfrigérateur
Une serothèque
5 pipettes : 2 de (5-50ul), 2 de (20-200ul) et 1 de (100-
1000ul)
Des poubelles

 Salle de Master Mix


Les matériels et réactifs de cette salle sont :

Une hôte
Un réfrigérateur
Une centrifugeuse
Un incubateur
Un vortex
Des portoirs de tubes
3 pipettes : 1 de (0,5-10ul), 1 de (5-50ul) et 1 de (50-100ul)
Des poubelles
Le tampon
Les amorces
Les contrôles positifs(CP) et les contrôles négatifs(CN)
Le MS2
La Taq polymérase.

 Salle d’amplification
Elle contient les matériels suivants :

1 thermocycleur
2 ordinateurs
1 poubelle
1 automate

5. Les activités prévues par rapport aux missions de l’hôpital


Par rapport aux missions de l’hôpital, le laboratoire prévoit les activités
suivantes :
a. Unité Fonctionnelle de Réception, d’Enregistrement et de
Prélèvements

Les prélèvements sanguins (intraveineux et goutte épaisse)


Les prélèvements des urines, des selles, des spermes et des crachats
Les prélèvements vaginaux(PV), des liquides d’épanchements, des
prélèvements de la gorge, des oreilles, des prélèvements urétraux,
des prélèvements conjonctivaux, des prélèvements nasaux et compte
d’addis.

b. Unité Fonctionnelle d’Hématologie

Réalisation de la numération formule sanguine(NFS)


Réalisation de la vitesse de sédimentation(VS)
Réalisation du groupage sanguin
Réalisation du myélogramme
Réalisation du test de Coombs direct et indirect
Réalisation du bilan d’Hémostase
Dosage du taux de réticulocytes
Préparation de l’hématie
Recherche des anticorps irréguliers
Recherche de l’antigène D faible
Recherche des hémolysines
phénotypage RH et Kell
Epreuve de compatibilité au laboratoire

c. Unité fonctionnelle de Biochimie Clinique

Le dosage des protéines : hémoglobine glyquée, la créatininémie,


la proteinorachie et la protéinurie 24h
Le dosage des enzymes : l’amylase, les transaminases ALAT et
ASAT, la phosphatase alcaline et la gamma-glytamyl transférase
(GGT)
Le dosage des lipides : la cholestérolémie totale (High Density
Lipoprotéine : HDL ; Löw Density Lipoprotéine : LDL) et la
triglyceridémie
Le dosage des sucres : la glycémie et la glycosurie.

d. Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie


 La parasitologie sanguine

La recherche des parasites sanguinolents par la technique de


concentration (recherche des microfilaires, triple
concentration, recherche de trypanosome)
Réalisation des diagnostiques indirect (sérologie parasitaire
et mycologie)
La recherche de Leishmania

 La parasitologie des urines


La recherche directe spécifique des schistosomes à
hematobium
Test des cloisons des œufs des schistosomes

 La parasitologie des selles

Renforcement des diagnostiques parasitaires par des


techniques spécifiques d’identification et de concentration
des œufs, Kystes, Larves des parasites
Réaliser la recherche de cryptosporidie, des micros sporidies
et des isospora belli

 La parasitologie des LCR

Recherche de crypto coque à l’encre de chine

e. Unité Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie

Examens cytobactériologiques : des urines, des selles, sang,


des prélèvements vaginaux(PV), des liquides
d’épanchements, des prélèvements de la gore, des oreilles,
prélèvements urétraux(PU), prélèvements conjonctivaux,
prélèvements nasaux, compte d’addis
La recherche des BAAR (bacille acido-alcolo-résistante)
Les cultures : l’hémoculture, la Pyo culture, la coproculture,
la spermoculture
Les antibiogrammes

f. Unité Fonctionnelle de Biopathologie

La colposcopie simple
La coloscopie + biopsie
Le frottis cervico-utérin
La biopsie simple
La biopsie exérèse
La pièce opératoire
Cytoponction d’organe
Cytologie des liquides
Examen extemporané
Les récepteurs hormonaux du sein : RO, RP, HER2
Forfait immunohistochimie

g. Unité Fonctionnelle d’Immuno-Sérologie

Dépistage des marqueurs sérologiques du VIH/SIDA : Ac anti-


Human Immuno Deficiency Virus(HIV), Ag de la protéine 24
Dépistage des marqueurs sérologiques de l’hépatite B : Ag de
surface du virus de l’hépatite B (Ag Hbs)
Dépistage des marqueurs sérologiques de l’hépatite C : Ac anti-
virus de l’hépatite CV(VHC), Ag du VHC
Diagnostic précoce de la syphilis
La sérologie : chlamydia, syphilis, VIH/SIDA, VDRL, arthri-test, BW,
sérologie de Widal et Felix

6. Centre de Recherche et d’Etudes des Pathologies Infectieuses et


Tropicales(CREPIT)

Le dépistage du VIH/SIDA
La recherche de l’hépatite B et C
Le diagnostic du paludisme
La recherche sur la fièvre hémorragique EBOLA
La recherche sur la COVID-19
Recherche sur les infections opportunistes

7. Les activités réalisées par rapport aux missions de l’hôpital

Les différents examens réalisés sont repartis par unités :

a. Unité Fonctionnelle de Réception, d’Enregistrement et


Prélèvement

Les prélèvements sanguins (intraveineux et goutte épaisse)


Les prélèvements des urines, des selles, des spermes et des crachats
Les prélèvements vaginaux(PV), des liquides d’épanchements, des
prélèvements de la gorge, des oreilles, des prélèvements urétraux, des
prélèvements conjonctivaux, des prélèvements nasaux et compte
d’addis.

b. Unité Fonctionnelle d’Hématologie

Recherche de l’antigène D faible


Préparation de l’hématite
Réalisation de la numération formule sanguine(NFS)
Réalisation de la vitesse de sédimentation(VS)
Réalisation du groupage sanguin et rhésus
Réalisation du test de Coombs direct et indirect

c. Unité Fonctionnelle de Biochimie Clinique

Le dosage des protéines : hémoglobine glyquée, la créatininémie,


la proteinorachie et la protéinurie 24h
Le dosage des enzymes : l’amylase, les transaminases ALAT et
ASAT, la phosphatase alcaline et la gamma-glytamyl transférase
(GGT)
Le dosage des lipides : la cholestérolémie totale (High Density
Lipoprotéine : HDL ; Löw Density Lipoprotéine : LDL) et la
triglyceridémie
Le dosage des sucres : la glycémie et la glycosurie.

d. Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie

Recherche des parasites dans les selles


Recherche des parasites plasmodiums dans le sang par une goutte
épaisse plus frottis

e. Unité Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie

Examens cytobactériologiques : des urines, des selles, sang,


des prélèvements vaginaux(PV), des liquides
d’épanchements, des prélèvements de la gore,
prélèvements urétraux(PU)
Les cultures : l’uroculture, la Pyo culture, le PV culture, la
spermoculture
Les antibiogrammes

f. Unité Fonctionnelle de Biopathologie

La biopsie simple
La biopsie exérèse
La pièce opératoire
L’autopsie
Le frotti cervico-utérin

g. Unité Fonctionnelle d’Immuno-Sérologie

La recherche des Ac anti-HIV Ag de la protéine 24


La recherche des Ac anti-VHC et Ag Hbs
La sérologie : chlamydia, syphilis, VIH/SIDA, VDRL, arthri-test, BW,
sérologie de Widal et Felix.

II. Déroulement du stage


1. Déroulement du stage au Laboratoire d’Analyse Médicales et
Morphologiques
Notre stage s’est déroulé en 1mois. Durant cette période, nous avons
réalisé des exposes de fin de semaine tous les vendredis par binôme. Le
nôtre était composé de moi TSIKOUTA MOUTH Vedelle Exaucée
et de ma partenaire NKODIA Mélaine. Aussi, nous sommes passés
chaque semaine par rotation dans différents unités du laboratoire. Les
périodes et Unités correspondante seront présentées dans le tableau dans
le tableau ci-dessous :

UNITES PERIODES
Unité fonctionnelle de Réception et Du 19 au 23 Octobre
d’Enregistrement des patients
Unité fonctionnelle d’Hématologie Du 25 au 30 Octobre
Unité fonctionnelle de Parasitologie Du 02 au 05 Novembre
et Mycologie
Unité fonctionnelle de Biochimie Du 08 au 12Novembre

1.1. Activités menées à l’Unité Fonctionnelle de Réception et


d’Enregistrement des Patients
Nous avons réalisé tout ce qui concerne les étapes de la phase pré analytique
notamment :
 La réception des patients, l’enregistrement de ceux-ci et l’identification des
matériels utilises (tubes, pots à urines, tube à PV)
 Le prélèvement
 Le dispatching et l’acheminement des échantillons vers les différentes unités

1.2. Activités menées à l’Unité Fonctionnelle d’Hématologie


Nous avons réalisé :
 La numération formule sanguine
 La vitesse de sédimentation
 Le groupage sanguin

a. La numération formule sanguine(NFS)


 Définition
La numération formule sanguine est le 1er examen biologique utilisé pour
dépister, explorer et suivre la plupart hémopathies.

 Intérêt
C’est un examen capital en hématologie qui permet :
- De faire la numération des éléments figurés du sang
- Etablir la formule leucocytaire
- D’interpréter les histogrammes
- Etudier la morphologie des éléments figurés du sang

 Principe du SYSMEX
Le SYSMEX est basé sur :
- La mesure de l’impédance : pour la numération des érythrocytes, la
mesure du volume globulaire moyen, du taux d’hématocrite l’analyse de
la lignée leucocytaire et la lignée plaquettaire
- La colimétrie pour le dosage de l’hémoglobine après lyse des hématies
- La teneur corpusculaire moyen en hémoglobine et concentration
corpusculaire moye en hémoglobine sont calculé par l’automate

 Matériels
- SYSMEX
- Rotateur
- Garrot
- Adaptateur à aiguille à vacuiténaire
- Aiguille à vacuiténaire
- Coton sec
- Coton imbibé
- Chariot
 Méthodologies
La phase pré analytique
Elle débute par la réception du patient et son installation. Apres l’avoir installé,
nous récupérons le bulletin et le bulletin médical du patient afin de voir son nom et
voir les résultats réaliser. Puis, nous posons quelques questions au patient afin de
s’assurer qu’il répond à tous les critères avant de commencer le prélèvement, puis
nous l’enregistrons en prenant toute les informations nécessaire notamment : le
nom, l’âge, lieu d’origine, vérifié s’il a payé ou pas. Ensuite, nous préparons les
matériels nécessaires pour le prélèvement (aiguille à vacuiténaire, coton imbibé,
coton sec, tube anticoagulant, l’adaptateur à aiguille) transportés à l’aide d’un
chariot. Apres avoir transporté le chariot auprès du patient nous avons :
- Serré le garrot au niveau de l’avant-bras après avoir repéré la veine au
niveau du bras
- Désinfecté le site du prélèvement
- Ponctionné la veine grâce au complexe aiguille et adaptateur sous un
angle de 45° puis adapter le tube afin de prélever le sang sous pression
- Apres avoir prélevé une quantité assez suffisante de sang, nous avons
homogénéisé le sang à l’anticoagulant trouvant dans le tube pendant au
moins 10secondes puis retiré e garrot
Une fois le prélèvement terminé, nous avons rendu le reçu au patient et nous
sommes passés au dispatching. Le dispatching est l’acheminement des
échantillons dans les unités d’analyses correspondantes à l’aide d’un chariot
sur lequel nous avons déposé le portoir contenant les échantillons et les
feuilles de paillasse.

La phase analytique
Apres le dispatching, on passe à la préparation de l’échantillon c’est-à-dire mettre
les tubes au niveau du rotateur afin de bien homogénéiser le sang ; se rassurer que
l’automate que nous allons utiliser soit prêt à l’emploi. Apres quelques minutes,
nous avons :
- inscrit le nom du patient se trouvant sur l’échantillon au niveau de
l’écran du SYSMEX (lorsque les lettres que nous voulons utiliser se trouvent
sur la même touche on appuie entrée après avoir écrit la 1ere lettre puis on
écrit la 2e lettre)
- Ouvert le tube puis fait entrer la sonde jusqu’au fond du tube
- Appuyé sur l’interrupteur afin de lance l’aspiration de l’échantillon
- Retiré le tube après avoir écouté un son nous signalons que
l’aspiration est terminé
- Attendu le résultat qui sort sur un papier thermique
- Joint le bulletin du patient à son résultat pour éviter l’embrouillement
lors de l’attribution des résultats

FICHE D’INTERPRETATION DE LA NUMERATION FORMULE SANGUINE (NFS)


I. Valeurs normales de l’hémogramme chez l’adulte

Valeurs de référence
Numération globulaire
Globules rouge H : 4,5-5,5 /F : 4-5.106/mm3
Hémoglobine H : 13-16/F : 12-15g/dl
Hématocrite 35-50%
VGM 80-95 fl.
TCMH 27-32 pcg
CCMH 32-35 g/dl
IDR 8-15 %
Numération leucocytaire
Globules Blancs 4-10.103/mm3
Polynucléaires Neutrophiles 2000-7500/mm3
Polynucléaires Eosinophiles <500/mm3
Polynucléaires Basophiles <100/mm3
Lymphocytes 1000-4000/mm3
Monocytes 100-1000/mm3
Numération plaquettaire
Nombre de plaquettes 150-500×103/mm3

II. Variations de l’hémogramme


a. Globules rouge
i. Hémoglobine
 Diminution du taux d’hémoglobine : Anémie
o Variations en fonction du sexe et l’âge
 Nouveaux nés jusqu’à 6 mois : Tx Hb < 13,5 g/dl
 Enfant de 6 mois à 5 ans : Hb <11,0 g/dl
 Enfants de 5 à 11 ans : Hb <11,5 g/dl
 Femmes qui ne sont pas enceintes (15 ans et plus) : Hb <12.0 g/dl
 Femmes enceintes : Hb <11.0 g/dl
 Hommes (à partir de 15 ans) : Hb <13.0 g/dl
o Classification en fonction de la sévérité
Pas Anémie
Population d’anémie Légère ou discrète Modérée Grave ou
Franche
Nouveaux nés jusqu’à 6mois ≥ 13.5 11.0-13.4 8.0-10.9 <8.0
Enfants de 6mois à 5 ans ≥ 11.0 10.0-10.9 7.0-9.9 <7.0
Enfants de 5 à 11 ans ≥ 11.5 11.0-11.4 8.0-10.9 <8.0

Enfants de 12 à 14 ans ≥12.0 11.0-11.9 8.0-10.9 <8.0

Femmes qui ne sont pas enceintes ≥12.0 11.0-11.9 8.0-10.9 <8.0


(15ans et plus)
Femmes enceintes ≥11.0 10.0-10.9 7.0-9.9 <7.0

Hommes (à partir de 15 ans) ≥13.0 11.0-12.9 8.0-10.9 <8.0

N.B : Taux d’Hémoglobine en g/dl


 Augmentation du taux d’hémoglobine : Polyglobulie

ii. VGM
 Microcytose (microcytaire): VGM et TCMH bas ou normal
 Normocytose (normocytaire): VGM et TCMH normaux
 Macrocytose (macrocytaire) : VGM élevées

iii. CCMH et TCMH


 Normochromie (Normochrome) : CCMH et TCMH normales ou élevées
 Hypochromie (Hypochrome) : CCMH et TCMH basses

N.B : On parle de Hypochromie débutante si : TCMH basse et CCMH normale

iv. Différents types d’anémies


Différents types d’anémies Hb VGM TCMH CCMH
Anémie Normochrome normocytaire ↓ N N ou ↑ N ou ↑
Anémie Normochrome microcytaire ↓ ↓ N N
Anémié Normochrome macrocytaire ↓ ↑ ↑ ou N ↑ou N
Anémie Hypochrome microcytaire ↓ ↓ ↓ ↓ou N
↓ : Diminué ; ↑ : élevé ; N : normal

b. Leucocytes
 Normes :
o Chez l’adulte et l’enfant de plus de 4ans : (4-10).103/mm3
o Chez le nouveau-né : (15-25).103/mm3
o Chez l’enfant de moins de 4ans : (8-12).103/mm3
 Diminution : Leucopénie
 Augmentation
o Lorsque les G.B sont élevés on parle de leucocytose
o Lorsque les G.B sont très élevés (GB≥ 30. 103/mm3) on parle
d’hyperleucocytose

i. Polynucléaires Neutrophile
 Diminution : Neutropénie
 Augmentation : Neutrophilie

ii. Polynucléaires Eosinophile


Augmentation : Eosinophilie

iii. Polynucléaire Basophile


Augmentation : Basophilie

iv. Lymphocytes
 Diminution : Lymphopénie
 Augmentation : Lymphocytose

v. Monocytes
Augmentation : Monocytose

c. Plaquettes
 Diminution : Thrombopénie
 Accroissement : Thrombocytose
- Interprété les résultats obtenus après analyse.
Etant donné qu’il s’agit d’une numération formule sanguine automatisé,
nous avons commencé à :
- Interpréter la numération globulaire c’est-à-dire vérifier la variation du
taux de globules blancs afin de voir si il Ya une anémie puis caractérisée
cette anémie avec les autres variantes notamment : le taux
d’hémoglobine ; le taux du volume globulaire moyen ; la teneur
corpusculaire moyen en hémoglobine ; la concentration corpusculaire
moyen en hémoglobine.
- Interpréter la numération leucocytaire c’est-à-dire vérifier la variation du
taux de lymphocytes, de monocytes et l ‘ensemble des polynucléaires.
Etant donné que les valeurs de la lignée leucocytaire sont relatives alors il
nous faut convertir ces valeurs en valeurs absolues en procédant comme
suite : pour le pourcentage de lymphocyte on fait :

𝒔𝒊 𝟏𝟎𝟎% → 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝑮. 𝑩 × 𝟏𝟎𝟑


𝑳𝒚𝒎𝒉𝒐% → 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑳𝒚𝒎

𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑮. 𝑩 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 × 𝟏𝟎𝟑
𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑳𝒚𝒎𝒑𝒉𝒐 =
𝟏𝟎𝟎


𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑳𝒚𝒎𝒑𝒉𝒐 = 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝑮. 𝑩 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 × 𝟏𝟎

Vu que l’appareil est 3diferentiels alors les valeurs de toutes la lignée


leucocytaire ne sont pas donné, il donne juste les valeurs des
lymphocytes, polynucléaires neutrophiles et le Mix (monocytes,
polynucléaires basophiles et polynucléaires éosinophiles). Ainsi, le
pourcentage du Mix et reparti de manière inégale les monocytes auront la
plus grande valeur, les éosinophiles la 2e et les basophiles 0 vu qu’ils ne
sont pas souvent aperçu dans le sang.

La phase post analytique


C’est la phase au cours de laquelle nous nous réalisons la saisie des résultats après
avoir obtenu la validation biologique. La validation biologique est faite par le
biologiste et elle consiste à présenter le résultat obtenu et interprété au biologiste
afin qu’il confirme si le résultat est correct ou pas. Si celui-ci est correct, alors il
impose sa signature une fois le résultat saisie. Enfin, nous prenons le bulletin du
patient, nous le joignons aux résultats que nous allons agrafer de tel sorte que les
résultats soient confidentiels mais que le bulletin soit sur la première page pour
permettre de voir le nom du patient et ne pas donner les résultats des uns aux
autres.

b. La vitesse de sédimentation(VS) manuelle


 Définition
La vitesse de sédimentation est la vitesse au cours de laquelle les Globules
Rouges ou Hématies se déposent dans leur propre plasma.
 Intérêt
La mesure de la vitesse de sédimentation est un test non spécifique utilisé pour
dépister une inflammation.
 Principe
La vitesse de sédimentation utilise la loi de STOKES qui lie la vitesse de chutes
d’une sphère dans un liquide par l’action de gravité.
 Méthodologie
La phase pré-analytique
Elle comprend l’ensemble des étapes allant d la réception du patient, en passant
au prélèvement des échantillons tout en suivant les règles et principe du
prélèvement et s’arrête au dispatching.
- Matériels utilisés
 Tube à anticoagulant
 La seringue ou aiguille à vacuiténaire
 Coton imbibé d’alcool
 Le chariot
 Coton sec
 Garrot
La phase analytique
Apres avoir reçu l’échantillon dans l’unité d’analyse d’hématologie nous
avons d’abord préparé les matériels et réactifs à utiliser notamment :
- Rotateur
- Tube de Western Green
- Pipette de Western Green
- Pipette (50-1000Ul)
- Embout
- Citrate
- Minuteur
Ensuite, nous avons passé le tube sur le rotateur afin d’homogénéiser le sang.
Apres quelques minutes, nous avons retiré le tube de Western Green du
rotateur, pipetté environ 150Ul de citrate que nous avons versé dans le tube ;
puis dans le même tube nous avons rajouté lentement le sang du patient
jusqu’à la graduation se trouvant sur le tube et nous avons homogénéisé. Par
la suite, nous avons posé le tube sur le portoir de tube à Western et nous
avons enfoncé la pipette lentement afin de ne pas fausser la manipulation
aussi, faire de telle sorte que le sang arrive jusqu’à la graduation 0. Enfin, nous
avons laissé le tube au repos sur le portoir et nous sommes revenus lire le
résultat heure après puis interpréter.
Interprétations
L’interprétation des résultats de la VS dépend de l’âge et du sexe
 Genre : selon Miller
 Pour les hommes, la VS est normal lorsqu’elle est inférieure à son
âge divisé par 2
𝑎𝑔𝑒
𝑉𝑆ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 <
2
 Pour les femmes, la VS est normal lorsqu’elle est inférieur à son
age+10 le tout divisé par deux

𝑎𝑔𝑒+10
𝑉𝑆𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 <
2

 Age : selon Sox


Avant 50ans
- VS ˂ à 15 pour les hommes
- VS ˂ à 20 pour les femmes
Apres 50ans
- VS ˂ à 20 pour les hommes
- VS ˂ à 30 pour les femmes
Ainsi, la valeur inférieure ou supérieure selon l’âge ou le sexe à la valeur de
référence indique la présence d’une infection pouvant être parasitaire,
bactérienne, virale voir même présence d’anémie dans le cas où tous les
hématies chute dans leur propre plasma le long du tube en moins d’une heure.
La phase post-analytique
Elle regroupe 3 étapes importantes :
- La validation biologique
- La saie des résultats
- Le rendu des résultats

c. Le groupage sanguin ABO-RhD


La méthode de BETH-VINCENT
 Principe
La méthode de BETH-VINCENT consiste à rechercher par la technique
d’agglutination les antigènes à la surface des hématies en utilisant les sérums
test Anti A, Anti B, Anti AB et Anti D.
 Matériels utilisés
- L’échantillon préalablement prélevé dans un tube anticoagulant EDTA
- Les sérums tests (anti A, anti B, anti AB et anti D)
- La plaque de porcelaine à concavité
- La pipette
- Embout
 Technique sur plaque d’opaline
o Nettoyer d’abord la plaque à l’aide d’une compresse sèche et numéroter
la plaque
o Déposer à l’aide d’une pipette pasteur une goutte d’hématies à tester
sur quatre puits
o Ajouter successivement une goutte de sérum test ci-dessus sur chacun
des puits
o Mélanger avec le fond d’un tube en verre qui sera chaque fois nettoyé
o Agir la plaque par des mouvements de rotation et faire une lecture brute
en tenant compte de l’agglutination des hématies (ne pas lire après 10
minutes)

 Résultats

Groupes Anti A Anti B Anti AB Anti D


A Rh + + - + +
A Rh - + - + -
B Rh + - + + +
B Rh - - + + -
AB Rh + + + + +
AB Rh - + + + -
O Rh + - - - +
O Rh- - - - -

Interprétations
- Présence d’anticorps anti-A : groupe sanguin B
- Présence d’anticorps anti-B : groupe sanguin A
- Présence d’anticorps anti-A et anti-B : groupe AB
- Absence d’anticorps anti-A et anti-B : groupe sanguin O

1.3. Activités menées dans l’Unité de Parasitologie et Mycologie


a. Goutte Epaisse Recherche d’Hématozoaire (GERH)
 Définition
La GERH est une technique de concentration des parasites, qui permet de faire
la recherche d’hématozoaires dans une goutte de sang après coloration.
 Intérêt
Cet examen permet de :
 Mettre en évidence le plasmodium
 Déterminer la densité parasitaire
 Suivre le traitement du paludisme

 Matériels et réactif
- Lames porte-objets
- Compteur manuel des cellules
- Microscope optique
- Colorants : Giemsa
- Chronomètre
- Compresse, coton et portoirs pour lames
- Désinfectant (alcool) et huile à immersion
 Technique de prélèvement de la Goutte Epaisse
Au laboratoire de HGELBO le prélèvement de la goute épaisse se fait dans la
salle de prélèvement.
- Après le port des gants ;
- Désinfecter le 3ième ou le 4ième doigt avec du coton tamponné d’alcool ;
- Piquer d’un coup sec à la pulpe du doigt avec un vaccinostyle ;
- Essuyer la première goutte et déposer la goutte suivante au centre
d’une lame porte-objet propre voire même dégraissée ;
- Défibriner les gouttes avec le coin d’une autre lame pour fixer la
préparation, en formant des petits cercles de 1 cm de diamètre
environ ;
- Acheminer les prélèvements depuis de salle de prélèvement jusqu’au
laboratoire de parasitologie-mycologie ;
- Attribuer les numéros sur les lames par rapport au dernier numéro
dans le registre ;
- Mettre ces lames dans l’étuve pendant 2 à 3 minutes ;
- Faire la coloration (Giemsa).

Préparation du GIEMSA
La préparation de GIEMSA à 10% se fait comme suite :
 Diluer 1 volume de GIEMSA dans 9 volumes d’eau physiologique ;
 Filtrer le mélange obtenu ;
 Mettre le GIEMSA dans le bac à coloration.
Coloration des lames de GERH
 Plonger les lames dans le bac à coloration contenant le GIEMSA à 10% ;
 Attendre pendant 10 à 15 minutes ;
 Laver à l’eau de robinet en plongeant les lames dans les bacs contenant
cette eau ;
 Placer les lames sur le portoir ;
 Remettre les lames dans l’étuve pendant quelques minutes pour le
séchage.

 Lecture
La lecture se fait d’abord à l’objectif x10 pour la mise au point et recherche de
la zone de lecture. Ensuite, on passe à l’objectif x100 à l’huile à immersion. Elle
se fait sur 100 champs avant de déclarer la GERH négative.
 Résultats et interprétation
Les résultats de la goutte épaisse sont donnés sous forme de la densité
parasitaire ou sous forme semi quantifiée.
 Recherche négative : si on ne retrouve aucun parasite ;
 Recherche positive : s’il y a présence de parasites et on doit
déterminer la densité parasitaire

Densité parasitaire :
Elle consiste à compter 200 leucocytes, si après comptage on identifie au moins
10 parasites, on cosigne le résultat sur la fiche d’examen.
Si après comptage de 200 leucocytes, on identifie moins de 10 parasites, on
continue le comptage jusqu’à 500 leucocytes et on consigne sur la fiche le
nombre de parasite pour 500 leucocytes.
Elle est calculée par la formule ci-après :
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒓𝒐𝒑𝒉𝒐𝒛𝒐𝒊𝒕𝒆𝒔
D.P = ×8000
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒄𝒐𝒄𝒚𝒕𝒆𝒔
Elle est exprimée en nombre de parasite/ microlitre

Lecture semi quantitative : En cas de Recherche positive


NOMBRE DE PARASITE STADE ESPECES
-Très rares : 1 élément/10 champs
-Rares : 1 élément/ champ P. falciparum
-Quelques : + de 1 élément/ champ Trophozoites P. malariae
-Nombreux : + de 10 éléments/ champ P. vivax
-Très nombreux : + de 100 éléments/ champ Schizontes P. ovale

Gamétocytes

b. Examen parasitologique des selles


 Définition
L’examen parasitologie des selles est un examen qui consiste à analyser
les selles pour y rechercher la présence des parasites.

 But
L’examen parasitologie des selles a pour but de détecter la présence des
parasites intestinaux

 Indications
L’examen parasitologie est prescrit aux patients présentant des
symptômes évoquant une parasitose intestinale comme : la diarrhée
persistante, douleur abdominale, amaigrissement, nausées, stéatorrhée
(non digestion des graisses).
Parmi les parasites nous avons deux grandes familles :
 Les helminthes : Ascaris d’ankylostomes, Ascaris
lumbricaides, Ascaris de Tricharis tricharia
 Les protozoaires : Entamoeba hystolytica, Entamoeba
hartmanni

 Mode de transmission
Il existe deux modes de transmission des parasites :
 Le mode direct à travers les mains souillées
 Le mode indirect via l’ingestion d’eau et des aliments

 Principe
Le principe diffère selon les méthodes utilisées :
 Méthode directe ou à frais
Elle consiste d’abord à mélanger une petite quantité de selles avec
de l’eau physiologique sur la lame ; ensuite déposer la lamelle sur la
lame et observer au microscope.
 Méthode d’enrichissement ou après concentration :
Elle regroupe plusieurs méthodes parmi lesquelles nous avons :
 Méthode de Ritchie
Le principe de la méthode de Ritchie est de mélanger les selles à une
solution de formol dilué à 10%, après filtration du mélange, on ajoute 3ml
d’éther puis on centrifuge. Apres centrifugation, on obtient un culot au
fond du tube où l’on peut trouver les œufs, les kystes et les larves des
parasites.

 Matériels et Réactifs utilisés

Matériels
 Tube conique gradué
 Lame
 Lamelle
 Passoir ou une compresse utilisée comme filtre
 Centrifugeuse électrique

Réactifs
 Eau physiologique
 Formol dilué à 10%
 Ether
Déchet biologique
 Selles
 Déroulement de l’examen
L’examen parasitologie des selles nécessite 2 grandes étapes :
Examen macroscopique
Il permet de voir la consistance
Examen microscopique
Il consiste à observer les différents parasites présents dans les
selles.
L’examen microscopique comprend 2 méthodes : la méthode
directe ou examen à frais et la méthode après concentration.

1.4. Activités menées dans l’unité de Biochimie


Dosage des transaminases (ASAT et ALAT)
a. Définition des transaminases
Les transaminases sont des enzymes permettent le transfert des groupements
amines lors des processus métaboliques et chimiques à l’intérieur des cellules.
b. Intérêt du dosage
Les transaminases entrent dans les bilans cardiaque (ASAT) et hépatique
(ALAT).

c. Méthode de dosage
Les transaminases peuvent être dosées selon les méthodes optiques,
électrochimiques,
Chromatographiques ou radiochimiques. Ainsi, nous avons utilisé les méthodes
optiques principalement la spectrophotométrie d’absorption UV à la longueur
d’onde de 340 nm.

d. Aspartate Amino Transférase(ASAT)


 Localisations
ASAT est localisée au niveau du foie, du rein, du muscle squelettique, du
pancréas, de la rate, des poumons et des globules rouges.

 Principe
Le dosage est basé sur la mesure cinétique des transaminases sériques dans un
système réactionnel dont la finalité est l’oxydation du coenzyme NADH+H + .

La diminution de l absorbance due a la convertion du NADH en NAD+ est


proportionnelle a lactivite de ASAT dans le specimen.
Avec MDH : Malate Deshydrogenase

 Valeurs de référence
ASAT : 10-40 UI/L à 37℃

 Mode d’exploration
L’exploration se fait dans le sang (plasma ou sérum) prélevé chez un
patient de préférable à jeun.
 Réactif
Il est composé de :
- Tampon tris, PH 7,8 100mmol/l
- 2-oxoglutarate 12mmol/l
- MDH 495 U/L
- L-Aspartate 200 mmol/l
- Conservateur

 Exécution de l’analyse
o Pipeter 100µl de réactif (après dilution du 2-oxoglutarate dans le
tampon) et la distribuer dans un tube à eppendoff.
o Ajouter 100µl de sérum dans le tube et agiter rapidement, puis faire la
lecture de l’absorbance au spectrophotomètre.
 Variations physiopathologiques.
L’activité d’ASAT augmente lors de la prise de certains médicaments, la prise
des alcools et les affections cardiaques et hépatiques.
 Contrôle de qualité
Il se fait avec le zymotrol suivant l’exécution de l’analyse ci-dessus.

e. Alanine AminoTransferase(ALAT)
 Localisations
ALAT se retrouve dans un grand nombre de tissus mais en faible quantitee, en
dehors du foie.
 Principe du dosage

La diminution de l’absorbance due a la convertion du NADH en NAD+ est


proportionnelle a lactivite de ASAT dans le specimen.
Avec LDH : Lactate Déshydrogénase

 Valeurs de référence
ALAT : 10-45 UI/L à 37℃

 Réactif
Il est composé de :
- 2-oxoglutarate 15mmol/l
- L-Alanine 500mmol/l
- NADH
- LDH
- Tampon Tris 100mmol/l

 Exécution de l’analyse
L’exécution de l’analyse est identique à celle de l’ASAT.
 Variations physiopathologiques
Celle-ci augmente lors de :
 Cytolyses hépatiques : ALAT/ASAT > 1
 Cytolyses musculaires : ALAT/ASAT < 1
Autre causes : diabète, hémochromatose, déficit en alpha1-antitrypsine,
maladie de Wilson.

Dosage de la créatinine
a. Définition
La créatinine est produit issu de la dégradation de la créatine phosphate dans
le muscle squelettique.
b. Principe de dosage
La créatinine réagit avec l’acide picrique en milieu alcalin (NAOH) pour donner
un complexe de couleur rouge orangé dont la densité optique est
proportionnelle à la concentration de la créatinine présent dans le spécimen :
C’est la réaction de jaffé.
c. Formule chimique
C4 H7 N3 O O NH

N NH
CH3

d. Intérêt du dosage
La créatinine entre dans le bilan rénal pour l’évaluation de la filtration
glomérulaire, et le suivi thérapeutique des patients ayant une insuffisance
rénale.
e. Valeurs de référence
Elles dépendent de l’âge et le sexe :
 Chez l’enfant : 3-8 mg/l soit 30-70 µmol/l
 Chez l’homme : 7-13 mg/l soit 62-115 µmol/l
 Chez la femme : 5-12 mg/l soit 44-106 µmol/l

Facteur de conversion
µmol/l × 0,0113 = mg/l
mg/l × 8,85 = µmol/l
f. Origine de la créatinine
La créatinine est un produit de dégradation de la créatine qui est synthétisé en
deux étapes :
 Dans le rein mais aussi dans l’intestin grêle ou dans le pancréas ; la
première étape est la production de l’acide guanidinoacétique à partir de
l’arginine et la glycine grâce à l’action de l’arginine-glycine
transaminase.
 Dans le foie l’acide guanidinoacétique est méthylé et donne ainsi la
créatine qui sera stocké dans le muscle squelettique soit sous forme
libre, soit sous forme de créatine phosphate (c’est la réserve d’énergie).
La créatinine est formée à partir de la créatine phosphate par perte
d’eau et par la transformation d’ADP en ATP. La créatinine ainsi formé ne
se lie à aucune protéine plasmatique et ne possède aucun rôle
physiologique ; c’est un déchet éliminé en majeur parti par le rein.
Créatine créatine kinase Créatine phosphate
Créatinine
ATP ADP ADP ATP
g. Mode d’exploration
Elle peut être explorée dans le sang, les urines, et par clairance. En effet lors
de notre stage nous l’avons exploré dans le sang suivant la réaction de Jaffé.
h. Variations physiopathologiques
Différents facteurs peuvent influer sur le taux sanguin de la créatinine. Elle
augmente avec une forte masse musculaire, l’alimentation riche en
protéines, Des traumatismes musculaires, la prise des contraceptifs oraux
ou certains diurétiques. Elle diminue lors de la diminution de la masse
musculaire (paraplégies, myopathies au niveau du muscle squelettique), la
prise des médicaments comme les antiépileptiques.
i. Méthodes de dosage
Le dosage peut se faire selon la réaction enzymatique (ici deux enzymes
sont souvent utilisé : la créatine désaminase et la créatininase) ou selon la
réaction de Jaffé. Ainsi, nous avons eu à doser la créatinine selon la réaction
de jaffé.
j. Types de réactifs
R1 (Acide picrique) : Acide picrique …………………………17,50 mmol/l
R2 (Alcaline reagent) : Hydroxyde de sodium ………………..0,29 mmol/l
Créatinine étalon : Créatinine aqueuse ………………………….20 mmol/l
k. Matériels
o Gants
o Tube eppendoff (tube à hémolyse)
o Réactifs
o Micropipette monocanale et des embouts (jaune et bleu)
o Spectrophotomètre
o Poubelle
l. Exécution de l’analyse
 Distribuer par pipetage dans un tube à eppendoff 250 µl de R1 et 250
µl de R2
 Ajouter 50 µl de sérum dans le tube et faire la lecture de la densité
optique au spectrophotomètre

m. Contrôle de qualité
Il se fait avec l’étalon en répétant l’opération ci- dessous (à la place du sérum,
on met l’étalon) et la valeur de l’étalon est de 20 ± 2 mg/l.

c. Dosage du glucose
a. Définition du glucose
Le glucose constitue la principale source d’énergie de l’organisme. Il
s’agit d’un glucide retrouvé dans l’alimentation, généralement lié à des
glucides complexes.
b. Formulation chimique
𝐂𝟔 𝐇𝟏𝟐 𝐎𝟔 C𝐇𝟐 OH
H C O OH
C C
HO C C H
H OH
GLUCOSE

C. Principe du dosage
Il s’agit d’un dosage colorimétrique à la suite de deux réactions enzymatiques
suivant la réaction de Trinder. L’intensité de la coloration est proportionnelle à
la concentration du glucose mesurée à une longueur d’onde de 500 nm.
Glucose oxydase
Glucose + O2 Acide gluconique + H2 O2
2H2 O2 + Phénol + 4AAP + H2 O Quinonéimine+ 4H2
NB : 4-AAP= Amino-4-antipyrine
d. Intérêt du dosage
Le dosage du glucose intervient dans l’évaluation de l’équilibre glycémique
(hyperglycémie et hypoglycémie).
e. Valeurs de référence
 Plasma ou sérum ………………. 0,60 – 1,10 g/l
 LCR ……………………………. 0,45 – 0,70 g/l
 Liquide pleural …………………. Absence
f. Rôle/comportement du glucose au niveau des organes cibles
- Principal carburant des tissus et seul carburant du fœtus
- Rôle fondamental car tous les glucides alimentaires sont absorbés
sous forme de glucose ou convertis en glucose par le foie
- Tous glucides sont synthétisés à partir du glucose de l’organisme

En milieu extracellulaire, la sécrétion d’insuline augmente lorsque le glucose


est présent et la sécrétion du glucagon diminue.
g. Origine du glucose

Le glucose est un glucide provenant généralement de l’alimentation lié à


d’autres glucides plus complexes qui une fois arrivé dans l’intestin, est dégradé
par des enzymes au cours de la digestion pour donner le glucose simple qui est
stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène (glycogénogenèse).
h. Mode d’exploration
Tout milieu biologique (sang total, plasma, sérum, urines, LCR) contient
toujours assez d’enzymes glycolytiques pour dégrader le glucose présent et
engendrer rapidement une erreur par défaut. La conservation de l’échantillon
prélevé en absence d’agent anti glycolytique ne doit pas dépasser 4 heures.
La glycémie peut être appréciée aussi bien sur sang total hépariné que sur
sérum (tube sec sans anticoagulant) ou sur plasma (tube avec anticoagulant
type héparinate de lithium).
La glycémie est identique de part et d’autre de la membrane érythrocytaire (un
certain degré d’hémolyse ne gêne pas). Toute prise de sang, en vue
d’apprécier la glycémie initiale doit s’effectuer chez un sujet complètement à
jeun depuis 10 heures, autrement dit le matin après une nuit de sommeil et en
l’absence d’apport sucré parentérale. Les deux principales causes d’erreurs
concernant la glycémie sont :
 par défaut ; conservation pendant des heures entre prélèvement et
analyse
 Par excès surtout ; la classique perfusion IV de sérum glucosé
Lors de notre stage, nous avons juste dosé le glucose dans le sang (glycémie).
i. Variations physiopathologiques du glucose
La glycémie augmente après un repas et diminue après une activité sportive.
Elle se trouve augmentée lors des infections comme le diabète, l’insuffisance
rénale,…
j. Méthodes de dosage du glucose
Il existe plusieurs méthodes qui sont entre autres : la réaction de Trinder
(dosage colorimétrique), l’hyperglycémie provoquée par per os, le dosage de
l’hémoglobine glyquée (Hb1Ac), l’utilisation d’un glycomètre.
Ainsi, nous avons eu à faire le dosage colorimétrique du glucose.
k. Exécution de l’analyse

Préparation de la solution de travail


Dissolvez le contenu d’un flacon R.2 Enzymes dans le contenu d’un flacon R1.
Solution Tampon. . Couvrez d’un capuchon et mélanger doucement pour
dissoudre le Contenu. Cette solution de travail est stable après la reconstitution,
1 mois entre 2—8°C Ou 7 jours à la température ambiante (15 à 25°C).
Ici l’échantillon est le sérum ou le plasma
Matériels utilisés
o Centrifugeuse
o Gants et une petite poubelle
o Spectrophotomètre ou colorimètre
o Micropipette fixe de 10 µl
o Micropipette réglable de 100 à 1000 µl
o Tubes secs pour recevoir les mélanges de réactif et de sérum
o Portoirs
o Bain marie
o Minuterie
o Cuvettes assorties (trajet optique 1,0 cm)

Méthode de dosage
o Réception des prélèvements.
o Vérifier les numéros d’identification des échantillons Conformément à la
feuille de paillasse.
o Décoller le sang coagulé Dans les tubes par agitation douce.
o Centrifuger les échantillons en Les équilibrant dans la centrifugeuse
o Prendre 2 tubes pour le blanc et pour l’étalon + 1 tube pour le patient
o Le 1er tube (blanc), 2ème tube (étalon), 3ème tube (échantillon)
o Verser à l’aide d’une micropipette 1 ml de la solution de travail dans les
trois tubes
o Ajouter dans le deuxième tube 10 µl d’étalon et dans le dernier tube 10
µl d’étalon
o Incuber 10 min ces trois tubes au Bain marie à 37°C
o Faire la lecture de l’absorbance au spectrophotomètre
Tableau : Technique de dosage de la glycémie :
Blanc Etalon Echantillon
Etalon …… 10 µl ……
Echantillon …… …… 10 µl
Solution de 1,00 ml 1,00 ml 1,00 ml
travail

Mélanger, incuber 10 minutes à 37℃ ou 30 minutes à la température


ambiante. La couleur est stable au moins 30 minutes. Lire au
spectrophotomètre à la longueur d’onde de 505 nm (490-55O nm).
 Calcul de la concentration du glucose

Glucose (mg/dl) = (absorbance de l’échantillon/absorbance du standard) × 100


(concentration du standard)
Facteur de conversion : mg/dl × 0,0555 = mmol/l

2. Déroulement du stage en fonction du thème


Outre les activités menées durant notre stage, un thème nous a été donné afin que
notre rapport de stage ne soit pas basé sur la théorie mais aussi la pratique.

THEME : FORMULE LEUCOCYTAIRE


Objectifs : Interpréter les résultats et donner un diagnostic en fonction des
variations du taux de leucocytes.

I. Généralités sur les leucocytes ou globules blancs


Les leucocytes sont des cellules incolores et nuclées. On distingue plusieurs types
de leucocytes en fonction de la taille et la forme de leur noyaux ; ce sont : les
Lymphocytes, les Monocytes et les Polynucléaires ou Granulocytes.
Dans les 100% de polynucléaires nous avons : 1% de polynucléaires basophiles, 6%
de polynucléaires éosinophiles et 93% de polynucléaires neutrophiles.
Ces cellules nuclées et incolores ont plusieurs propriétés parmi lesquelles nous
avons :
 La mobilité : c’est le déplacement actif des leucocytes. Cellules impliquées dans
cette propriété sont : les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les
polynucléaires éosinophiles et les lymphocytes.
 Le chimiotactisme : c’est l’attraction exercée par une substance chimique libérée
à distance sur le lieu de l’inflammation. Cellules impliquées sont : les polynucléaires
neutrophiles, les polynucléaires éosinophiles, les polynucléaires basophiles et les
monocytes.
 La diapédèse : c’est le passage actif d’un leucocyte du sang vers les tissus à travers
les cellules endothéliales. Tous les leucocytes sont concernés.
 La phagocytose : c’est le mécanisme par lequel une cellule vivante capture,
englobe et digère une cellule (cellule morte, cellule cancéreuse, fragment de
cellule, bactéries, parasites…). Ceux concernés par cette propriété sont : fortement
les monocytes et les neutrophiles ; faiblement les basophiles
 La dégranulation : c’est le mécanisme de libération brutale des composés stockés
dans les granules cytoplasmiques provoqué par des mécanismes spécifiques
(activation des IgE, IgG) ou non spécifique (anaphilatoxine, cytokine…).Les cellules
concernées sont : les polynucléaires éosinophiles qui libèrent une substance
cytotoxique et les polynucléaires basophiles qui libèrent l’héparine et l’histamine.

1. Formation des globules blancs


Les cellules du sang ont des durées de vie différentes : les érythrocytes ou
hématies durent 120 jours ou plus, les leucocytes ou globules blancs durent 2 à
10jours et les thrombocytes ou plaquettes durent 10jours d’où la nécessité de
renouvellement et de remplacement.
L’hématopoïèse est l’ensemble des phénomènes qui concourent à la fabrication
et au remplacement continu et régulier des cellules sanguines. Celle-ci est
localisée dans l’utérus de la mère et a lieu dans le tissu conjonctif jusqu’au 2e
mois de grossesse ; dans le foie fœtal du 2e au 6e mois. Apres la naissance, elle
se déroule exclusivement dans la moelle osseuse.
L’hématopoïèse est divisée en 2lignées spéciales :
 la lignée lymphoïde l’origine des lymphocytes B et T
 la lignée myéloïde à l’origine des érythrocytes ou globules rouges, des
granulocytes ou polynucléaires, des monocytes et des mégacaryocytes à
l’origine des plaquettes.
Lignée Erythroblastique

Lignée Méga caryocytaire

Moelle Osseuse

Lignée lymphoidienne

Lignée Granulo-Mono Granulocyt


es

Microenvironnement
Monocytes
PGB Lymphoblaste Lymphocyte B

PGT Lymphoblaste Lymphocyte T

BFU-E
Érythroblaste Hématies

CFU-MK
Mégacaryocyte plaquettes

CFU-G Myéloïde neutro G. neutrophiles

CFU-GEMM
CFU-Mo pro monocyte Monocytes

CFU-Eo
Myéloïde éosinophile Granulocyte éosinophiles

CFU-B
Myéloïde basophile Granulocyte basophiles

2. Rôle des différents globules blancs ou


leucocytes
II. Numération des globules blancs
1. Nombre total des globules blancs
a. Technique de détermination du nombre total de globules blancs
Pour déterminer le nombre total de globules blancs nous pouvons procéder
par :
 Une formule leucocytaire automatisée
 Une formule leucocytaire manuelle
b. Normes
Le nombre total des globules varie en fonction de l’âge :
Chez un nouveau-né : (15-25).103/mm3

Chez un enfant de moins de 4ans : (8-12).103/mm3

Chez un enfant de plus de 4ans : 4-10.103/mm3

Chez l’adulte

Polynucléaires Neutrophiles 2000-7500/mm3


Polynucléaires Eosinophiles <500/mm3
Polynucléaires Basophiles <100/mm3
Lymphocytes 1000-4000/mm3
Monocytes 100-1000/mm3

c. Interprétation
Leucocytes
 Diminution : Leucopénie

 Augmentation :

 Lorsque les globules blancs sont élevés on parle de leucocytose


 Lorsque les globules blancs sont très élevés (GB≥ 30. 103/mm3) on parle
d’hyperleucocytose

Polynucléaires Neutrophile
 Diminution : Neutropénie
 Augmentation : Neutrophilie

Polynucléaires Eosinophile
Augmentation : Eosinophilie

Polynucléaire Basophile
Augmentation : Basophilie

Lymphocytes
 Diminution : Lymphopénie
 Augmentation : Lymphocytose

Monocytes
 Augmentation : Monocytose

2. Formule leucocytaire
Technique de détermination
La formule leucocytaire peut être déterminée de façon automatisée via une
Numération Formule Sanguine et de façons manuelles via un frottis sanguin

III. Pratiques
1. Numération formule sanguine(NFS) automatisé
a. Définition
La numération formule sanguine est le 1er examen biologique utilisé pour
dépister, explorer et suivre la plupart hémopathies.

b. Intérêt
C’est un examen capital en hématologie qui permet :
- De faire la numération des éléments figurés du sang
- Etablir la formule leucocytaire
- D’interpréter les histogrammes
- Etudier la morphologie des éléments figurés du sang

c. Principe du SYSMEX
Le SYSMEX est basé sur :
- La mesure de l’impédance : pour la numération des érythrocytes, la
mesure du volume globulaire moyen, du taux d’hématocrite l’analyse de
la lignée leucocytaire et la lignée plaquettaire
- La colimétrie pour le dosage de l’hémoglobine après lyse des hématies
- La teneur corpusculaire moyen en hémoglobine et concentration
corpusculaire moye en hémoglobine sont calculé par l’automate

d. Matériels
- SYSMEX
- Rotateur
- Garrot
- Adaptateur à aiguille à vacuiténaire
- Aiguille à vacuiténaire
- Coton sec
- Coton imbibé
- Chariot

e. Méthodologies
La phase pré analytique
Le 10 Novembre 2021 nous avons reçu Enfant X âgé de 10 mois avec une
demande de réalisation d’une Numération Formule Sanguine signifiée sur un
bulletin médical. Apres l’avoir installé, nous l’avons enregistré en prenant
toutes les informations nécessaires notamment : l’âge, lieu d’origine, vérifié s’il
a payé ou pas. Ensuite, nous avons préparé les matériels nécessaires pour le
prélèvement (aiguille à vacuiténaire, coton imbibé, coton sec, tube
anticoagulant, l’adaptateur à aiguille) transportés à l’aide d’un chariot. Apres
avoir transporté le chariot auprès du patient nous avons :
- Serré le garrot au niveau de l’avant-bras après avoir repéré la veine au niveau
du bras
- Désinfecté le site du prélèvement
- Ponctionné la veine grâce au complexe aiguille et adaptateur sous un angle de
45° puis adapter le tube afin de prélever le sang sous pression
- Apres avoir prélevé une quantité assez suffisante de sang, nous avons
homogénéisé le sang à l’anticoagulant trouvant dans le tube pendant au moins
10secondes puis retiré le garrot
Une fois le prélèvement terminé, nous avons rendu le reçu au patient et nous
sommes passés au dispatching. Le dispatching est l’acheminement des
échantillons dans les unités d’analyses correspondantes à l’aide d’un chariot
sur lequel nous avons déposé le portoir contenant les échantillons et les
feuilles de paillasse.

La phase analytique
Apres le dispatching, on passe à la préparation de l’échantillon c’est-à-dire mettre
les tubes au niveau du rotateur afin de bien homogénéiser le sang ; se rassurer que
l’automate que nous allons utiliser soit prêt à l’emploi. Apres quelques minutes,
nous avons :
- inscrit le nom du patient se trouvant sur l’échantillon au niveau de
l’écran du SYSMEX (lorsque les lettres que nous voulons utiliser se trouvent
sur la même touche on appuie entrée après avoir écrit la 1ere lettre puis on
écrit la 2e lettre)
- Ouvert le tube puis fait entrer la sonde jusqu’au fond du tube
- Appuyé sur l’interrupteur afin de lance l’aspiration de l’échantillon
- Retiré le tube après avoir écouté un son nous signalons que
l’aspiration est terminé
- Attendu le résultat qui sort sur un papier thermique
- Joint le bulletin du patient à son résultat pour éviter l’embrouillement
lors de l’attribution des résultats
Lignée érythrocytaire Lignée leucocytaire Lignée plaquettaire
Hématies (norme) : 3,8- Globules blancs (norme): 4- Plaquettes (norme) : 150- 500
6
6,5.10 /mm3 10.103/mm3 103/ mm3
Hb (norme) : 11,5-17 g/dl ˗ Leucocytose : > 10.103/mm3 ˗ Thrombopénie : < 150. 103/
-Hyperleucocytose : ≥ 30. mm3
Anémie Hb ≤ 10 g/dl 103/mm3 ˗ Thrombocytose : > 500 103/
˗ Modérée : 8-9 mm3
˗ Franche : 6-7 ˗ Leucopénie : < 4.103/mm3
˗ Discrète : ≤ 10 VMP : 6– 11 µm3
˗ Sévère : ˂ 6 Neutrophile : 2-7,5 103/mm3 ˗ Agrégat plaquettaire ou
˗ Neutropénie < 2.103/ mm3 macrothrombocytose : > 15
VGM : 80-100 µm3 ˗ Neutrophilie : > 7 ,5 103/mm3 µ𝑚3
˗ Normocytaire : 80-100
µm3 Basophile : 0 - 0,2 103/ mm3
˗ Microcytaire : < 80 µm 3
˗ Basophilie : > 0,2.103/ mm3
˗ Macrocytaire : > 100 µm 3

Eosinophile : 0 - 0,5 103/ mm3


TCMH : 27-32 pg ˗ Eosinophilie : > 0.5 103/ mm3
˗ Hypochromie : < 27pg
˗ Normochromie : 27-32 pg Monocyte : 0,2 – 1 103/ mm3
˗ Normochromie : > 32pg ˗ Monocytose : > 103/ mm3
˗ Monocytopénie : < 0,2.103
CCMH : 32-36 g/dl mm3/
˗ Hypochromie : < 32g/dl
˗ Normochromie: > 36g/dl Lymphocyte : 1 – 4 103/ mm3
˗ Normochromie : 32-36g/dl ˗ Lymphocytose : > 4.103/ mm3
˗ Lymphocytopénie : < 103/
mm3

La phase post analytique


C’est la phase au cours de laquelle nous nous réalisons la saisie des résultats après
avoir obtenu la validation biologique. La validation biologique est faite par le
biologiste et elle consiste à présenter le résultat obtenu et interprété au biologiste
afin qu’il confirme si le résultat est correct ou pas. Si celui-ci est correct, alors il
impose sa signature une fois le résultat saisie. Enfin, nous prenons le bulletin du
patient, nous le joignons aux résultats que nous allons agrafer de tel sorte que les
résultats soient confidentiels mais que le bulletin soit sur la première page pour
permettre de voir le nom du patient et ne pas donner les résultats des uns aux
autres.

2. Frottis sanguin
a. Définition
Le frottis sanguin est une phase de la numération manuelle des éléments figurés
du sang qui consiste à visualiser et repartir les éléments figurés du sang.

b. Intérêt
Il permet :
- D’étudier la morphologie des éléments figurés du sang
- Etablir la formule leucocytaire
- Détecter la présence des cellules immatures dans le sang

c. Matériels
Nous avons :
- Le microscope
- Compteur manuel de cellules
- Lames
- Kit de coloration Ral
- Huile à immersion
- Minuteur
Embout
- Pipette
- Papier absorbant ou papier filtre

d. Méthodologie
1. Phase pré analytique
- Réception du tube et confection du frottis
Apres avoir reçu le tube contenant l’échantillon à analyser, nous avons
préparé tous nos matériels nécessaires pour la confection du frottis
notamment les lames, embout, pipette et tube contenant l’échantillon. Nous
avons pipetté environ 5Ul de sang grâce à embout et la pipette (5-10Ul) que
nous avons déposé sur une lame défibrinée et séchée ; puis nous avons pris
une autre lame sous un angle de 45° pris l’élan c.à.d. reparti la goutte sur
toute la paroi de la 2e lame et enfin étaler. Si le frottis confectionner répond
au bon caractéristique d’un frottis notamment la présence de la tête, du corps
et de la queue aussi un étalement mince alors, nous laissons sécher le frottis à
l’air libre.
- Coloration du frottis
Une fois le frottis séché nous avons préparé le kit de coloration Ral et nous
avons :
 Plongé la lame 5fois par seconde dans le Fix-Ral 555(flacon1) puis égoutter
l’excèdent sur un papier absorbant
 Plongé la lame 5fois par seconde dans l’Eosine- Ral555 puis égoutter
 Plongé la lame 5fois par seconde dans le Bleu-Ral555 puis rincer rapidement à
l’eau et on laisse séché l’air libre

2. La phase analytique
Une fois le frottis coloré séché, nous avons :
- Mis en marche le microscope
- Mis à l’objectif 100
- Déposer la lame sur la platine et mis une goutte d’huile à immersion au niveau
de la queue du frottis
- Fait la mise au point
- U e fois le champ repéré, nous avons commencé le comptage des cellules
grâce au compteur de cellules
Lors de la visualisation et comptage nous avons remarqué la présence des
cellules immatures de la lignée neutrophile notamment les Métamyélocytes,
les Myéloblastes et les Promyélocytes. Aussi, les cellules matures de la lignée
leucocytaire dont les Polynucléaires Neutrophiles, les Lymphocytes et les
Monocytes.

3. La phase post analytique


Apres comptage les taux ont été repartis comme suite : 38% de Myélémie et
62% de formule leucocytaire total. Ensuite, il nous faut comparer ces résultats
aux résultats précédemment obtenus lors de la NFS et nous avons procédé
comme suite :
 Calcul et conversion des valeurs relatives en valeurs absolues
Pour trouver la nouvelle valeur du taux de G.B total nous avons fait
Nbre de G.B corrigé= 62% *Nbre de G.B NFS / 100
= 62%*29,1. 10^3
Nbre de G.B corrigé = 18,04. 10^/mm^3
PNN= Nbre de G.B corrigé * 10 *

 Comparaison des résultats


Apres avoir comparé nos résultats nous nous rendons compte que notre
patient présente réellement une leucocytose associée à une Neutrophilie.
Apres avoir fini la vérification des résultats, nous avons nettoyé notre lieu de
travail et conserver le frottis.

Difficultés rencontrés
Durant notre période de stage nous avons rencontré quelques difficultés dans
différents services :
a. L’unité de Réception et d’Enregistrement des Patients
Dans ce service, nous avons eu des difficultés dans :
- Les techniques de prélèvement des échantillons
- Les ruptures d’approvisionnement des consommables
b. L’unité de parasitologie
- Rupture d’approvisionnement d’eau distillé pour la préparation
des colorants
- Difficultés pendant la microscopie pour la GERH (difficultés dans la
distinction des parasites
Suggestions
Sur le plan matériel
Nous suggérons au DG de HGELBO de :
- Renforcer et équiper le plan technique des différents services
- Assurer un approvisionnement régulier en réactif
- Financier pour la réparation, le calibrage et l’entretien des automates
non fonctionnels et autres appareils du laboratoire
- Résoudre le problème d’électricité et d’eau

Sur le plan des activités


Nous suggérons aux chefs de services du labo de HGELBO de pouvoir prendre
soin :
- Réaliser les activités prévues dans différents services
- Assurer la formation continue des personnels et techniciens du
laboratoire ainsi que des stagiaires
- D’assurer la gestion des stocks des consommables et réactifs
- De mettre en place les protocoles à disposition des techniciens de
laboratoire
- Etablir des mesures d’hygiène et de sécurité et doit les faire respecter

Sur le plan ressources humaines


- Pouvoir recruter plus des techniciens pour la réalisation des examens
biochimiques
- Recruter des ingénieurs biomédicaux pour la maintenance des
automates

CONLUSION
Au terme de ce rapport, il sied d’affirmer que ce stage de fin de cycle
licence en sciences biomédicales a été le moment d’une grande
expérience en étude biologique outre quelques difficultés rencontrées.
Ainsi, il nous a permis d’appréhender les notions cardinales qui intègrent
le monde professionnel et de mieux saisir la portée des sciences
biomédicales dans la résolution des problèmes de santé de la population.
Grace à ce stage, nous avons acquis des connaissances techniques et
pratiques, liées aux sciences de santé, enseignées de façon théorique
dans les salles de classe. Par ailleurs, ce moment important
d’apprentissage, a développé en nous le sens de la recherche dans le
domaine de la biologie grâce aux exposés réalisés dans certains services.
Nous gardons de ce stage un excellent souvenir, car il constitue pour
nous une voie de progression professionnelle très intéressant qui nous
garanti un brillant avenir.

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