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Et

UNIVERSITE MARIEN NGOUABI


FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
PARCOURS LICENCE

Rapport de stage

Présenté par :

EKOUEREMBAHE Eméline Térésa

OPTION : Biologie et Physiologie Animale


Niveau : 3ieme Année de licence

Encadreur : Modeste ATAKA


Année : 2020-2021
TABLE DES MATIERES

0
Remerciements
Dédicaces
Introduction

I. Cadre du stage 5
A. Historique et description de l’hôpital 5
B missions de l’hôpital 7
C. Description du LAMM et du CREPIT 8
1 .Organisation administrative, technique et fonctionnelle du
service des LAMM 8
a .Organisation administrative du service des LAAM et de L’hôpital 8
b. Les locaux du service des LAMM 10
c. Les ressources humaines du service des LAMM 11
d .Planification journalière des activités du service des LAMM 11
2. Organisation administrative, technique et fonctionnelle du
CREPIT 12
a. Organigramme du CREPIT 13
b. Les locaux du service du CREPIT 14
c. Les ressources humaines du CREPIT 14
3. Les ressources matérielles du service du LAMM14
a. Unité fonctionnelle de réception d’enregistrement et prélèvement (UREP)
14
b .Unité fonctionnelle d’hématologie 15
c. Unité fonctionnelle de biochimie clinique 16
d .Unité fonctionnelle de parasitologie et mycologie 17

e .Unité fonctionnelle de Bactériologie et Virologie 18

1
f. Unité fonctionnelle de Biopathologie 18
g .Unité fonctionnelle d’Immuno-sérologie 19
4. Les ressources matérielles du CREPIT 19
a. Unité de réception d’enregistrement et prélèvement 19
b .Unité de Sérologie 20
c. La bio banque 20
d. Unité de Biologie moléculaire 20
5. Les activités prévues par rapport aux missions de l’hôpital
21
a. Unité fonctionnelle de réception, d’enregistrement et de
prélèvement 21
b. Unité fonctionnelle d’hématologie 21
c .Unité fonctionnelle de parasitologie 22
d .Unité fonctionnelle de Biochimie 22
e. Unité fonctionnelle de Bactériologie et virologie 23
f. Unité fonctionnelle de Biopathologie 23
g. Unité fonctionnelle d’Immuno-sérologie 24
6. Centre de recherche et d’études des pathologies
infectieuses et tropicales CREPIT 24
II DEROULEMENT DE STAGE 24

1 .Unité D’hématologie 24
2. Unité de parasitologie 34
3. Unité de Biochimie 37
4. Unité de microbiologie 45
5. Suggestions 46
III.CONCLUSION 46
2
Remerciements
Je remercie le Seigneur, le Dieu tout Puissant qui par son amour a permis ce
stage à l’hôpital général Edith Lucie BONGO ONDIMBA dans le but d’acquérir
des connaissances et de l’expérience.
Je remercie le Docteur Jean Raoul CHOCOLAT, Directeur Général de l’hôpital
général Edith Lucie BONGO ONDIMBA pour son accueil.
Ainsi que tous les Directeurs Divisionnaires pour leur accueil et considération
porté à mon égard je cite :
 Le Docteur Annick Berthe NDEWANA, Directrice des Affaires Médicales ;
 Monsieur Thète Fortuné KITSOUKA, Directeur des soins infirmiers
 Monsieur Jacob DIMI, Directeur de l’Administration et des Ressources
Humaines ;
 Monsieur Firmin EYIKILI, Directeur Economique et Financier ;
 Monsieur William Gildas GOMA, Directeur de la Gestion des Malades ;
 Monsieur Romaric ONDONGO, Directeur de la Logistique et du
Patrimoine ;
 Monsieur Gildas SAMBA, Directeur de l’Hôtellerie et Ebergement

Je remercie également :
 Docteur Wilfrid AKPO, Chef de Service de Laboratoire D’Analyse
Médicale et Morphologique ;
 Monsieur Modeste ATAKA, Coordonnateur du Laboratoire et Chef
d’Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie
 Monsieur Guy GNANGA, Chef d’unité Fonctionnelle d’hématologie
Biologie ;
 Madame Joseph ILOUKOU MAYAKIA, Chef D’Unité Fonctionnelle de
Biochimie Clinique ;
3
 Madame Baronne Lesly MBOUSSA ; Chef d’Unité Fonctionnelle
D’immuno-Sérologie
 Madame Dorine NGOMBE MOUABATA, Chef d’Unité Fonctionnelle de et
Virologie ;
 Madame Destinée MIALOUNGUILA, Chef d’Unité Fonctionnelle de
Réception, Enregistrement et de prélèvement ;
 Monsieur Basil NZOUZI, Technicien Supérieur du Laboratoire ;
Pour leur suivi et leur encadrement pour mon perfectionnement.

Ainsi que tous les agents œuvrant dans le service notamment :


 Monsieur Christian MITOMONA MAOUNGOU
 Madame Savi OSSERE
 Madame Emmanuelle BOUKA
 Madame Liliane ABIZERA
 Madame Grace OBAMBI
 Madame Delly NGABANI
Pour leur encadrement et collaboration.

Dédicaces
Je dédie ce rapport a mes parents, mon père Eugene EKOUEREMBAE et ma
mère Nicole MATAMBOKO NIAMABELA qui m’ont soutenu durant tout mon
parcours scolaire et universitaire, à ma sœur madame DZOE Patchelle qui m’a
aussi soutenu et encouragé ainsi à mes petites sœurs Christina et Hardie
EKOUEREMBAHE à mon petit frère Asael Eustache EKOUEREMBAHE pour son
encouragement, ainsi qu’à mes deux filles Blessing et Blessed DZOE qui sont
pour moi une bénédiction. A tous les enseignants et Docteurs de la FST pour
leurs encadrements et soutiens.

Introduction
La Faculté des Sciences et Techniques, crée le 4 décembre 1971 est l’un des
onze établissements qui composent l’Université Marien NGOUABI ; L’unique
4
faculté des sciences et techniques publique du Congo Brazzaville. En effet
depuis son existence elle a pour mission de former les scientifiques en
Mathématiques, en Physique, en Chimie, en Géologie et en Biologie. Pour
l’obtention de la licence en Biologie et Physiologie Animale ; laquelle qui jadis
sanctionnée par la soutenance d’un mémoire. Mais, avec l’avènement du
système LMD (Licence Master Doctorat), de son instauration au sein de
l’UMNG en générale, et en FST en particulier, la production d’un rapport de
stage de fin de cycle est de mise , ce rapport de stage constitue désormais une
unité d’enseignement ,comptant pour la déclaration finale de la licence .C’est
dans cette logique que nous avions été amenés à passer des stages de
formation à l’Hôpital Général Edith Lucie BONGO ONDIMBA D’Oyo dans les
services des Laboratoires d’Analyses Médicales et Morphologiques (LAMM) et
au Centre de Recherches et d’études des Pathologies Infectieuses et Tropicales
(CREPIT) de cet hôpital et il avait pour objectif général, l’ imprégnation aux
techniques d’analyses biomédicales . Afin d’atteindre cet objectif général,
quelques objectifs spécifiques nous ont été soumis par l’hôpital par rapport aux
laboratoires. Il s’agit de connaitre l’organisation générale du service des
Laboratoires d’Analyses Médicales et Morphologiques (LAMM) et celui de
l’Unité de Biologie Moléculaire du Centre de Recherche et d’Etudes des
Pathologies Infectieuses et Tropicales (CREPIT) ; Décrire l’algorithme de prise
en charge des patients et des échantillons admis dans les services des LAMM
et au CREPIT ; Identifier les ressources matérielles des deux centres ; Identifier
les activités prévues et réalisées dans différentes unités du LAMM et dans
l’Unité de Biologie Moléculaire par rapport aux missions de l’hôpital et de
réaliser les analyses des paramètres biologiques du thème du stage selon les
trois (03) phases : pré-analytiques , analytiques et post –analytique.

I.CADRE DU STAGE
A. Historique et description de l’Hôpital Général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA

5
L’hôpital Général Edith BONGO ONDIMBA est un établissement public
administratif de santé crée par loi N°23-2015 du 15 Octobre 2015 ; Il est doté
d’une  personnalité morale et d’une autonomie financière.
Il a inauguré le 10 Mars 2017, par le Président de la République Son Excellence
Denis SASSOU N’GUESSO et a lancé ses activités des soins et des actes
médicotechniques en octobre 2016.
De sa situation géographique et administrative, l’hôpital Général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA est situé dans le département de la cuvette centrale et plus
précisément dans le district d’Oyo. Ce département est situé dans la partie
septentrionale du pays, avec environ 361883 habitants ; 48250 km2 de
superficie et de densité de 7. 7 hab/km2, de chef –lieu OWANDO (Fort-
Rousset), il compte neuf (09) districts. Il est limité au nord par la Sangha, au sud
par le plateau, à l’Est par la région de l’équateur (RDC) et la Likouala (au Nord-
est) et à (l’Ouest par le Haut –Ogooué) et la Cuvette-ouest (au Nord-ouest).
Cette zone est caractérisée par le climat équatorial. En général, la population
est très active dans les secteurs de l’agriculture, de pêche, de chasse et du
commerce. Elle est sexuellement active, fréquentant de plus en plus les lieux
comme les buvettes. On observe aussi, le phénomène de migration massive des
filles sexuellement actives des villes capitales ou environnantes vers ce
département (proportionnellement aux missions de la délégation
présidentielle) appelé couramment <activités délégation. Les foyers
polygamiques y sont fréquents.
HGELBO représente l’hôpital de référence de second niveau du district sanitaire
d’Oyo-Alima, qui est l’un des trois districts sanitaires du département sanitaire
de la cuvette. Il est limité au nord par les districts d’Owando et de Ngoko, au
sud par les discrits d’Ollombo et d’Allembé, à l’ouest par les districts d’Okoyo
et d’Ewo et à l’est par le district de Mossaka.
Le district sanitaire d’Oyo-Alima, entité géographique et administrative couvre
les districts administratifs de Boundji, d’Oyo et de Tchikapika, avec une
population de responsabilité de 53000habitants (selon le RGPH 2007), est
placée sous la responsabilité d’une équipé cadre.
Et jouissante d’une autonomie de gestion, elle est aussi l’unité de planification
et opérationnelle des soins et services de santé de santé de base structurée en
deux échelons.
Sa carte sanitaire se présente comme suit :
6
 Hôpital de référence de 3eme niveau : hôpital général Edith Lucie
BONGO ONDIMBA –HGELBO (200lits) avec une superficie de 23 hectares,
il a un bassin de desserte d’environ 53.000h habitants, avec une
ambition nationale sous régionale.
 Hôpital de référence de 1er niveau hôpital de base Maman MOUEBARA
d’Oyo-HBMMO (60lits)
 CSI a PMAE : CSI à PMAE Boundji (45lits)
 CSI a PMAS : Bokouélé, Edou, Engana, Obouya, Saint-Benoit, Tchikapika
et Tongo
 Formations privées : CMC Abo, Fondation Terre Tongo
 Postes de santé : Liboka , Otsende ,Obélé ,Ekongo, Otseni, Ekami, Tsongo
,Foura Endangui, Mbesse, Obongui, Litombi, Ondebe, Mouembé.
 Dépots pharmaceutiques : Oyo (06) et Boundji(01)
 CDV/PTME (04) : CSI Bokouélé, Edou, Engana, Obouya, Oyo, Saint-Benoit
et Tchikapika
 CDT centre de dépistage et de traitement de la tuberculose(02) : Oyo et
Boundji
 CFV centre fixe de vaccination (04) : Boukouélé, Oyo, Saint-Benoit et
Tchikapika
 Antenne de Diabaction(02) : Oyo et Boundji
 Poste de transfusion sanguine (03) : HGELBO, HBMMO, CSI PMAE,
Boundji
Son plateau technique performant, multimodal est axé sur l’imagerie
diagnostique et interventionnelle, les explorations fonctionnelles et
organiques, les laboratoires d’analyses biomédicales et Aprothèses dentaires).

B.Les missions de l’Hôpital


L’HGELBO a pour missions :

 D’assurer les examens de diagnostic, les soins d’urgences et spécialité,


le traitement et l’hospitalisation des malades, des blesses des femmes
enceintes qui y sont référés ou s’adressent à lui ;
 De contribuer aux actions de médecine préventive, à la formation du
personnel médical, administratif, médicotechnique et paramédical ;
 De participer à la recherche en santé et la mise en œuvre de la politique
nationale de santé définie par les pouvoirs publics.
7
Autrement dit, les missions statutaires de l’HGELBO se présentent comme
suit :
 OFFRIR DES SOINS DE QUALITE
 Assurer les examens de diagnostic, les soins d’urgences et de spécialité,
le traitement et l’hospitalisation des malades, des blesse, et des femmes
enceintes ;
 ASSURER LA MISSION DE SANTE PUBLIQUE
 Contribuer aux actions de médecine prédictive et communautaire ;
 Participer à la mise en œuvre de la politique nationale de santé publique
définie par les pouvoirs publics ;
 ASSURER LA MISSION DE FORMATION INITIALE ET
CONTINUE
 Développement professionnel
 Formation du personnel médical, administratif, médicotechnique et
paramédical
 ASSURER LA MISSION DE RECHERCHE
 Recherche opérationnelle (épidémiologique, clinique, modèle
administratif…)
 Recherche fondamentale

C. Description du service des laboratoires d’Analyses


Médicales et Morphologiques (LAMM) et Centre de
Recherches et d’Etudes des Pathologies Infectieuses et
Tropicales(CREPIT) de l’HGELBO

1. Organisation administrative, technique et fonctionnelle


du service des LAMM

8
a. Organigramme du service des LAMM et de l’hopital

CHEF DE SERVICE

MAJOR DU SERVICE

UF1 UF2 UF3 UF4 UF5 UF6 UF7

Immuno- Parasitologie- Biochimie Bactériologie


UREP Hématologie Biopathologie
Serologie mycologie Clinique et virologie

CHEF
CHEF DES
DES UNITES
UNITES

SECRETAIRE DU SERVICE

COLLABORATEURS DU SERVICE

9
b.Les locaux du service des LAMM

Le laboratoire d’analyse médicale et morphologique est constitué de plusieurs


compartiments repartis comme suite :
 Une salle d’attente, d’accueil, d’orientation de patients et la caisse ;
 Une salle de prélèvement qui est constitué de deux boxes : le box pour
les prélèvements sanguins et le box pour les prélèvements gynécologies ;
 Un serotheque ;
 Une laverie et stérilisation ;
 Une salle de détente ;
 Une salle de formation ;
 Un magasin ;
 Un bureau de chef de service ;
 Un bureau du coordonnateur ;
Un secrétariat pour le traitement et la saisie des résultats muni d’une salle
de microscopie de la Biopathologie ;

10
 Une Unité Fonctionnelle d’Immuno-Serologie(UF2) ;
Une Unité Fonctionnelle d’Hématologie Biologique(UF3)
 Une Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie (UF4)
 Une Unité fonctionnelle de Biochimie Clinique(UF5)
 Une Unité Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie(UF6) ;
 Une Unité Fonctionnelle de Biopathologie(UF7) ;

c.Les ressources humaines du service des LAMM


Le LAMM est constitué d’un personnel qualifiant dans le travail ; il s’agit de :
 Chef de service (Médecin Assistant)
 Coordonnateur (Master oncovirologie Moléculaire et Tropicale)
 (06) Biologistes (Master en Biologie Humaine) qui sont des chefs des
unités ;
 Technicien auxiliaire de laboratoire ;
 Secrétaire ;
 Caissier ;
 Réceptionniste
 (05) Stagiaires (Licence en Biologie Cellulaire et Moléculaire)
 03 Prestataires ;

d. planification journalière des activités du service des


LAMM
 Le service des LAMM fonctionne : 2×12 comme l’éclairci les
tableaux ci-dessous :

HORAIRES ACTIVITES
7h15-14h15 Matinée
14h15-18h Permanence
18h15-07h15 Garde
12h30-13h00 Pause

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 Les activités journalières sont reparties comme suit :

HORAIRES ACTIVITÉS
7h15-11h00 1. Hygiène du laboratoire
2. Réception-identification-enregistrement
3. Prélèvement

4. Analyse (cas d'urgence)


11h-12h30 1. Dispating
2. Début de la phase analytique dans les unités
fonctionnelles
12h30-13h00 1. Pause
13h00-14h15 1. Suite de la phase analytique
2. Phase post- analytique
14h15-18h15 1. Permanence : phases pré-analytique, analytique,
post-analytique
2. Hygiène : gestion des déchets biomédicaux (DBM)

2. Organisation administrative, technique et fonctionnelle


du CREPIT
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a. Organigramme du CREPIT

Chef de service rattaché du DG

Secrétaire du chef de Service

Coordonnateur A
hargé de la prise en charge des pathologies Coordonnateur B
fectieuses tropicales de la surveillance des Chargé des analyses cliniques,
épidémies et des endémies biologiques et fondamentales

-Unité de la prise en charge du


VIH, TB, paludisme
-Unité de la surveillance des
épidémies et endémies
-Unité de la dispensation des -Unité de Réception, d’Enregistrement
ARV et antituberculeux et de Prélèvement
-Unité d’accompagnement -Unité de sérologie
psychologique et du couinsling -Unité de Biologie Moléculaire
-Unité des soins ambulatoires Unité d’extraction
cliniques et d’hospitalisation du Unité de préparation des Mix
jour Unité d’amplication
-Unité de la prise en charge
intégré des maladies de la 13

mère et de l’enfant(PCIMME)
b. Les locaux du service du CREPIT
Le Centre de Recherches et d’Etudes des Pathologies Infectieuses et Tropicales
est constitué de plusieurs compartiments reparti comme suit :
 Une(01) salle d’attente des patients
 Deux (02) salles d’accueil et d’enregistrement
 Une (01) de formation
 Trois (03) salles des magasins
 Un (01) bureau du médecin en chef
 Quatre(04) d’hospitalisation avec deux (2) lits chacun
 Deux (02) salles de prélèvement
 Une salle de bio banque
 Une (01) salle de serotheque
 Une (01) salle d’extraction
 Une (01) salle de préparation des Masters Mix
 Une (01) salle d’amplification

c. Les ressources humaines du CREPIT


Le crépit est constitué d’un personnel qualifiant dont :

 Un(01) chef de service rattaché au DG


 Une(01) Secrétaire du chef de service
 Deux(02) coordonnateurs A et B
Prestataires :
 Technicien Supérieur
 Biologistes

3. Les ressources matérielles du service du LAMM


a. Unité Fonctionnelle de Réception, d’Enregistrement et
Prélèvements (UREP)
L’UREP est constitué de deux parties : le hall et le local de prélèvement.

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Les matériels du hall sont :
 Le registre pour les agents
 L’ordinateur pour enregistrer les patients
 Une imprimante
 Le SAS (Service Administrative et Secrétariat)
 La télévision
 Les chaises
Le local de prélèvement est constitué de deux parties : le box de prélèvement
sanguin et le box de prélèvement gynécologique.
Les matériels du box de prélèvement sont :
 Une paillasse de rédaction
 Trois fauteuils de prélèvement
 Le registre de prélèvement
 Des tubes (EDTA, tube sec, tube a fluore…)
 Des seringues
 Des boites des lancets stériles
 Des lames
 La bandelette urinaire
 De l’alcool, du coton et des Garrot
 Un chariot
 Les pots des selles et des pots des urines
 Une bouteille d’alcool
 Les aiguilles vacutenaires
 Des sparadraps autocollants
 Les boites des gants stériles

Les matériels du box de prélèvement gynécologique sont :


 Deux lits gynécologiques repartis dans deux salles
 Le colposcope
 Le chariot
 Les écouvillons
 Le speculum
 Du coton et des lames

b. Unité Fonctionnelle d’Hématologie Biologie


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Les matériels de cette unité sont :
 Le Sysmex XP-300 pour la numération formule sanguine (NFS)
 Le rouleur SB3 pour homogénéiser le sang
 Le réfrigérateur pour conserver les réactifs et les échantillons
 Le coatron M4 pour le bilan d’hémostase
 Le Vacutest KIMA pour la vitesse de sédimentation(VS)
 Les sérums test pour le groupage sanguin
 Le portoir de micropipette
 Les portoir embout
 Le port tube
 Le balio OX-360

C. Unité Fonctionnelle de Biochimie Clinique


Dans cette unité nous avons comme matériel :
 2 spectrophotomètres (Humalyser 3500)
 1centrifugeuse
 1 Cobas C311 (Roche HITACHI)
 5 pipette dont 3(100-1000µI),1(50-100µI) et (5-50µI)
 1 réfrigérateur
 2 chronomètres
 1reflotron (Sprint Roche)
 1 Electrolyte analytique (Roche)
 2agitateurs
 1PH mètre (Hanna Hi 2210)
 4 portoir d’embout

16
 3portoir de tube
 Les réactifs Les échantillons
 1 poubelle

d. Unité Fonctionnelle de Parasitologie et Mycologie


Les matériels utilisés sont :
 2 étuves de 37°c et 80°c (Memmet)
 (04) microscopes optiques
 Les lames
 1C
 Compteur a formule leucocytaire et
 1 Compteur à formule parasitaire
 L’huile a immersion
 1 Centrifugeuse
 Les colorants (GIEMSA, May Grunwald Solution, Lugol(PVP)

17
e. Unité Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie
il y’a comme matériels :
 1 étuve
 1 incubateur
 1 centrifugeuse
 1hotte
 1 réfrigérateur
 Les boites de pétri et les milieux de cultures (le Cled, l’EMB, le
Sabouroud, le Mannitol, le SS)
 1microscope a l’état frai
 1microscope a l’état coloré
 Des lames et des lamelles
 1portoir a embout
 1réchaud a gaz
 2 marmites
 Les colorants (le chrystol, le lugol, le Gram Décoloriez et Safranin)
 2 poubelles

f. Unité Fonctionnelle de Biopathologie


Les matériels utilisés sont :
 L’automate de déshydratation(Yidi)
 L’automate de coloration
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 La hotte
 La station d’enobage(Yidi)
 Le microtone
 Le cold plate
 Le réfrigérateur
 Les disquettes et les lames
 L’étuve
 La centrifugeuse
 L’incubateur
 L’incubateur
 Le microscope
 Le formol
 Les colorants (xylème)

g. Unité Fonctionnelle d’Immuno-Sérologie


On dispose de :
 2 réfrigérateur (-4°c et -20°c), marque Flochetti
 2centrifeuse électrique (Universal 320R)
 1pipette de 5-50µI
 1portoir de tube
 Les appareils a chaine Elisa dont un laveur (Biotek) ; un incubateur
(Biotek) et un détecteur (Grant bio)
 1 Cobas E411
 1boite des gants
 1poubelle

4. Les ressources matérielles du CREPIT


a.Unité de Réception, d’Enregistrement et Prélèvement
Les ressources matérielles de cette unité sont :
 Des fiches de notification des cas
 Deux tiroirs
 Des écouvillons (oro et nazo-pharyngé)
 Des tubes secs
 Des aiguilles vacutenaires
 Les garrots, alcool, sparadrap autocollants
 Les gants et cotons
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 Des chaises
 Quatre (04) poubelles

b. Unité de Sérologie
Les matériels de l’unité de sérologie sont :
 Un (01) CHROMA II
 Un (01) incubateur
 Un vortex
 Une(01) centrifugeuse
 Deux (02) microscopes optiques
 Un (01) réfrigérateur
 Trois pipettes dont : 1 de (0,5-10µI) ; 1 de (5-50µI) et de (20-200µI)
 Trois (03) poubelles
 Des béchers, erlenmeyer, éprouvette graduée

c.La Bio banque


 Le registre des papiers
 Des glacières
 Le réfrigérateur et congélateur
 La poubelle

d.Unité de biologie moléculaire


 Salle d’extraction
Les ressources matérielles de la salle d’extraction sont :
 Une hotte
 Un vortex
 Deux centrifugeuses
 Une étuve
 Un réfrigérateur
 Un serotheque
 Cinq pipette : 2 de (5-50µI) ; 2 de (20-200µI) et 1 de (100-1000µI)
 Quatre poubelles

 Salle de Master Mix

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Les ressources matérielles de la salle de Master Mix sont :
 Une hotte
 Un réfrigérateur
 Une centrifugeuse
 Un vortex
 Deux portoir de tube
 Trois pipettes : 1 (0,5-10µI),1 de (5-50µI)et 1 de (50-100)
 2poubelles
 Le tampon
 Les amorces
 Les contrôles positifs(CP) et les contrôles négatifs(CN)
 Le MS2
 La taq polymérase

 Salle d’amplification
Elle contient les matériels qui sont :
 Un thermocycleur
 Deux ordinateurs
 Une poubelle
 Un automate

5. Les activités prévues par rapport aux missions de l’hôpital


Par rapport aux missions de l’hôpital, le laboratoire prévoit les activités
suivantes :

a.Unité Fonctionnelle de Réception, d’Enregistrement et de


prélèvements
 Les prélèvements sanguins (intraveineux et goutte épaisse)
 Les prélèvements des urines, des selles, des spermes et des crachats
 Les prélèvements vaginaux (PV), des liquides d’épanchements urétraux,
des prélèvements conjonctivaux, des prélèvements nasaux et compte
d’addis

b.Unité Fonctionnelle d’Hématologie


21
 Réalisation de la numération formule sanguine(NFS)
 Réalisation de la vitesse de sédimentation(VS)
 Réalisation du groupage sanguin
 Réalisation du myélogramme
 Réalisation du test de Coombs direct et indirect
 Réalisation du bilan d’Hémostase
 Dosage du taux de réticulocytes
 Préparation de l’hématie
 Recherche des anticorps irréguliers
 Recherche de l’antigène D faible
 Recherche des hémolysines
 Phénotypage RH et Kell
 Epreuve de compatibilité au laboratoire

c.Unité Fonctionnelle de Biochimie Clinique


Dans cette unité on fait :
 Le dosage des protéines : hémoglobine glyquée, la créatininémie, la
proteinorachie et la protéinurie 24h
 Le dosage des enzymes : l’amylase, les transaminases ALAT et ASAT, la
phosphatase alcaline et la gamma-glytamyl transférase(GGT)
 Le dosage des lipides : la cholestérolémie totale (High Density
Lipoprotéine : HDL, Low Density Lipoprotéine : LDL) et la triglyceridemie
 Le dosage des sucres : la glycémie et la glycosurie

d.Unité Fonctionnelle de parasitologie et Mycologie


 La parasitologie sanguine
 La recherche des parasites sanguinolents par la technique de
concentration (recherche de microfilaire, triple concentration,
recherche de trypanosome)
 Réalisation des diagnostiques indirect (sérologie parasitaire et
mycologique)
 La recherche de Leishmania
 La parasitologie des urines

22
 La recherche directe spécifique des schistosomes à hematobuim
 Test de cloisons des œufs des schistosomes

 La parasitologie des selles


 Renforcement des diagnostics parasitaires par techniques
spécifiques d’identification et de concentration des œufs, Kystes,
larves des parasites
 Réaliser la recherche des cryptosporidie, des microsporidies et
isospora belli

 La parasitologie des Liquides Céphalo Rachidien(LCR )


 Recherche des cryptocoque à l’encre de chine

e. Unité Fonctionnelle de Bactériologie et Virologie


 Examens cytobactériologiques : des urines, des selles, du sang,
des prélèvements vaginaux(PV), des liquides d’épanchements, des
prélèvements de la gorge, des oreilles, des prélèvements urétraux
(PU), des prélèvements nasaux, conjonctivaux, compte d’addis
 Recherche des BAAR (bacille acido alcolo résistante)
 Les cultures : l’hémoculture, la Pyo culture, l’uroculture, la
coproculture, la spermoculture
 Les antibiogrammes
f. Unité Fonctionnelle de Biopathologie
 La colposcopie simple
 La colposcopie+ biopsie
 Le frottis cervico-utérin
 La biopsie simple
 La biopsie exérèse
 La pièce opératoire
 Cytopontion d’organe
 Cytologie des liquides
 Examen extemporané
 Les récepteurs hormonaux du sein : RO, RP, HER2

23
 Forfait immunohistochimie

g. Unité Fonctionnelle d’Immuno-Sérologie


 Dépistage des marqueurs sérologiques du VIH/SIDA : Ac anti-
Human Immuno Deficency Virus(HIV), Ag de la protéine 24
 Dépistage des marqueurs sérologiques de l’hépatite B : Ag de
surface du virus de l’hépatite B (Ag Hbs)
 Dépistage des marqueurs sérologiques de l’hépatite C : Ac anti-
Virus de l’hépatite CV(VHC), Ag du VHC
 Diagnostic précoce de la syphilis
 La sérologie : chlamydia, syphilis, VIH/SIDA, VDRL, BW, sérologie
de Widal et Felix

6. Centre de Recherche et d’Etudes des pathologies


Infectieuses et tropicales (CREPIT)
 Le dépistage du VIH/SIDA
 La recherche du Bacillus tuberculosise pour la tuberculose
 Le dépistage de l’hépatite B et C
 Le diagnostic du paludisme
 La recherche sur la fièvre hémorragique EBOLA
 La recherche sur la COVID-19
 Recherches sur les infections opportunistes

II. DEROULEMENT DU STAGE


Nous avons commencé ce stage par une présentation et une visite guidée du
laboratoire d’analyse médicale et morphologique par unité, la visite de tout
l’hôpital ainsi que la visite du centre de recherches d’études des pathologies
infectieuses et tropicales. Nous avons été repartis par binôme dans chaque
unité par semaine et à la fin de la semaine nous travaillions sur un thème par
rapport à l’unité .Dans la première semaine nous avons travaillé dans l’unité
d’hématologie et au crépit, dans la deuxième semaine dans l’unité de
parasitologie, dans la troisième semaine dans étions dans l’unité de biochimie
et la dernière dans l’unité de microbiologie.

1. Unité d’hématologie
24
Dans cette unité nous avons eu à pratiquer les examens comme : la NFS, la VS,
et le groupage sanguin

a. La NFS
 Définition
La numération formule sanguine est un examen fréquemment prescrit qui consiste à
analyser les cellules sanguines pour détecter une éventuelle pathologie.

 But
Le but de la NFS est de regarder de manière quantitative et qualitative les cellules
sanguines.

 Intérêt
Déceler la présence de différentes pathologies ou trouble comme :
-une anémie
-une infection
-une inflammation
-un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse qui assure la production des cellules
sanguines.

 Principe
Il consiste à déterminer la nature des cellules présentes dans le sang, de les quantifier et
d’évaluer certains paramètres sanguins. Cette analyse consistes les globules blancs, les
globules rouges et les plaquettes.

 Principe du SYSMEX
Le SYSMEX est basé sur :
- La mesure de l’impédance : pour la numération des érythrocytes, la
mesure du volume globulaire moyen, du taux d’hématocrite l’analyse de
la lignée leucocytaire et la lignée plaquettaire
- La colimétrie pour le dosage de l’hémoglobine après lyse des hématies
- La teneur corpusculaire moyen en hémoglobine et concentration
corpusculaire moye en hémoglobine sont calculé par l’automate

 Matériels
- SYSMEX
25
- Rotateur
- Garrot
- Adaptateur à aiguille à vacuiténaire
- Aiguille à vacuiténaire
- Coton sec
- Coton imbibé
- Chariot
 Méthodologies
 La phase pré analytique
Elle débute par la réception du patient et son installation. Apres l’avoir installé,
nous récupérons le bulletin et le bulletin médical du patient afin de voir son nom et
voir les résultats réaliser. Puis, nous posons quelques questions au patient afin de
s’assurer qu’il répond à tous les critères avant de commencer le prélèvement, puis
nous l’enregistrons en prenant toute les informations nécessaire notamment : le
nom, l’âge, lieu d’origine, vérifié s’il a payé ou pas. Ensuite, nous préparons les
matériels nécessaires pour le prélèvement (aiguille à vacuiténaire, coton imbibé,
coton sec, tube anticoagulant, l’adaptateur à aiguille) transportés à l’aide d’un
chariot. Apres avoir transporté le chariot auprès du patient nous avons :
- Serré le garrot au niveau de l’avant-bras après avoir repéré la veine au
niveau du bras
- Désinfecté le site du prélèvement
- Ponctionné la veine grâce au complexe aiguille et adaptateur sous un
angle de 45° puis adapter le tube afin de prélever le sang sous pression
- Apres avoir prélevé une quantité assez suffisante de sang, nous avons
homogénéisé le sang à l’anticoagulant trouvant dans le tube pendant au
moins 10secondes puis retiré e garrot
Une fois le prélèvement terminé, nous avons rendu le reçu au patient et nous
sommes passés au dispatching. Le dispatching est l’acheminement des
échantillons dans les unités d’analyses correspondantes à l’aide d’un chariot
sur lequel nous avons déposé le portoir contenant les échantillons et les
feuilles de paillasse.

 La phase analytique
Apres le dispatching, on passe à la préparation de l’échantillon c’est-à-dire mettre
les tubes au niveau du rotateur afin de bien homogénéiser le sang ; se rassurer que
l’automate que nous allons utiliser soit prêt à l’emploi. Apres quelques minutes,
nous avons :
26
- inscrit le nom du patient se trouvant sur l’échantillon au niveau de
l’écran du SYSMEX (lorsque les lettres que nous voulons utiliser se trouvent
sur la même touche on appuie entrée après avoir écrit la 1ere lettre puis on
écrit la 2e lettre)
- Ouvert le tube puis fait entrer la sonde jusqu’au fond du tube
- Appuyé sur l’interrupteur afin de lance l’aspiration de l’échantillon
- Retiré le tube après avoir écouté un son nous signalons que
l’aspiration est terminé
- Attendu le résultat qui sort sur un papier thermique
- Joint le bulletin du patient à son résultat pour éviter l’embrouillement
lors de l’attribution des résultats

FICHE D’INTERPRETATION DE LA NUMERATION FORMULE SANGUINE (NFS)


I. Valeurs normales de l’hémogramme chez l’adulte

Valeurs de reference
Numération globulaire
Globules rouge H : 4,5-5,5 /F : 4-5.106/mm3
Hémoglobine H : 13-16/F : 12-15g/dl
Hématocrite 35-50%
VGM 80-95 fl.
TCMH 27-32 pcg
CCMH 32-35 g/dl
IDR 8-15 %
Numération leucocytaire
Globules Blancs 4-10.103/mm3
Polynucléaires Neutrophiles 2000-7500/mm3
Polynucléaires Eosinophiles <500/mm3
Polynucléaires Basophiles <100/mm3
Lymphocytes 1000-4000/mm3
Monocytes 100-1000/mm3
Numération plaquettaire
Nombre de plaquettes 150-500×103/mm3

II. Variations de l’hémogramme


a. Globules rouge
i. Hémoglobine
 Diminution du taux d’hémoglobine : Anémie
o Variations en fonction du sexe et l’âge
 Nouveaux nés jusqu’à 6 mois : Tx Hb < 13,5 g/dl
 Enfant de 6 mois à 5 ans : Hb <11,0 g/dl
 Enfants de 5 à 11 ans : Hb <11,5 g/dl
 Femmes qui ne sont pas enceintes (15 ans et plus) : Hb <12.0 g/dl

27
 Femmes enceintes : Hb <11.0 g/dl
 Hommes (à partir de 15 ans) : Hb <13.0 g/dl
o Classification en fonction de la sévérité

Pas Anémie
Population d’anémie Légère ou discrète Modérée Grave ou
Franche
Nouveaux nés jusqu’à 6mois ≥ 13.5 11.0-13.4 8.0-10.9 <8.0
Enfants de 6mois à 5 ans ≥ 11.0 10.0-10.9 7.0-9.9 <7.0
Enfants de 5 à 11 ans ≥ 11.5 11.0-11.4 8.0-10.9 <8.0

Enfants de 12 à 14 ans ≥12.0 11.0-11.9 8.0-10.9 <8.0

Femmes qui ne sont pas enceintes ≥12.0 11.0-11.9 8.0-10.9 <8.0


(15ans et plus)
Femmes enceintes ≥11.0 10.0-10.9 7.0-9.9 <7.0

Hommes (à partir de 15 ans) ≥13.0 11.0-12.9 8.0-10.9 <8.0

N.B : Taux d’Hémoglobine en g/dl


 Augmentation du taux d’hémoglobine : Polyglobulie

ii. VGM
 Microcytose (microcytaire): VGM et TCMH bas ou normal
 Normocytose (normocytaire): VGM et TCMH normaux
 Macrocytose (macrocytaire) : VGM élevées

iii. CCMH et TCMH


 Normochromie (Normochrome) : CCMH et TCMH normales ou élevées
 Hypochromie (Hypochrome) : CCMH et TCMH basses

N.B : On parle de Hypochromie débutante si : TCMH basse et CCMH normale

iv. Différents types d’anémies

Différents types d’anémies Hb VGM TCMH CCMH


Anémie Normochrome normocytaire ↓ N N ou ↑ N ou ↑
Anémie Normochrome microcytaire ↓ ↓ N N
Anémie Normochrome macrocytaire ↓ ↑ ↑ ou N ↑ou N
Anémie Hypochrome microcytaire ↓ ↓ ↓ ↓ou N
↓ : Diminué ; ↑ : élevé ; N : normal

28
b. Leucocytes
 Normes :
o Chez l’adulte et l’enfant de plus de 4ans : (4-10).103/mm3
o Chez le nouveau-né : (15-25).103/mm3
o Chez l’enfant de moins de 4ans : (8-12).103/mm3
 Diminution : Leucopénie
 Augmentation 
o Lorsque les G.B sont élevés on parle de leucocytose
o Lorsque les G.B sont très élevés (GB≥ 30. 103/mm3) on parle
d’hyperleucocytose

i. Polynucléaires Neutrophile
 Diminution : Neutropénie
 Augmentation : Neutrophilie

ii. Polynucléaires Eosinophile


Augmentation : Eosinophilie

iii. Polynucléaire Basophile


Augmentation : Basophilie

iv. Lymphocytes
 Diminution : Lymphopénie
 Augmentation : Lymphocytose

v. Monocytes
Augmentation : Monocytose

c. Plaquettes
 Diminution : Thrombopénie
 Accroissement : Thrombocytose

- Interprété les résultats obtenus après analyse.


Etant donné qu’il s’agit d’une numération formule sanguine automatisé,
nous avons commencé à :
- Interpréter la numération globulaire c’est-à-dire vérifier la variation du
taux de globules blancs afin de voir si il Ya une anémie puis caractérisée
cette anémie avec les autres variantes notamment : le taux
d’hémoglobine ; le taux du volume globulaire moyen ; la teneur
corpusculaire moyen en hémoglobine ; la concentration corpusculaire
moyen en hémoglobine.

29
- Interpréter la numération leucocytaire c’est-à-dire vérifier la variation du
donné que les valeurs de la lignée leucocytaire sont relatives alors il nous
faut convertir ces taux de lymphocytes, de monocytes et l ‘ensemble des
polynucléaires. Etant valeurs en valeurs absolues en procédant comme
suite : pour le pourcentage de lymphocyte on fait :

si100 % → Nbre total de G . B ×103


Lymho % → Nbr

Nbre de G. B total ×103


Nbre de Lympho=
100


Nbre de Lympho=Nbre total de G . B total ×10

Vu que l’appareil est 3diferentiels alors les valeurs de toutes la lignée


leucocytaire ne sont pas donné, il donne juste les valeurs des
lymphocytes, polynucléaires neutrophiles et le Mix (monocytes,
polynucléaires basophiles et polynucléaires éosinophiles). Ainsi, le
pourcentage du Mix et reparti de manière inégale les monocytes auront la
plus grande valeur, les éosinophiles la 2e et les basophiles 0 vu qu’ils ne
sont pas souvent aperçu dans le sang.

 La phase post analytique


C’est la phase au cours de laquelle nous nous réalisons la saisie des résultats après
avoir obtenu la validation biologique. La validation biologique est faite par le
biologiste et elle consiste à présenter le résultat obtenu et interprété au biologiste
afin qu’il confirme si le résultat est correct ou pas. Si celui-ci est correct, alors il
impose sa signature une fois le résultat saisie. Enfin, nous prenons le bulletin du
patient, nous le joignons aux résultats que nous allons agrafer de tel sorte que les
résultats soient confidentiels mais que le bulletin soit sur la première page pour
permettre de voir le nom du patient et ne pas donner les résultats des uns aux
autres.

30
b.La vitesse de sédimentation(VS) manuelle
 Définition
La vitesse de sédimentation est la vitesse au cours de laquelle les Globules
Rouges ou Hématies se déposent dans leur propre plasma.

 Intérêt
La mesure de la vitesse de sédimentation est un test non spécifique utilisé pour
dépister une inflammation.

 Principe
La vitesse de sédimentation utilise la loi de STOKES qui lie la vitesse de chutes
d’une sphère dans un liquide par l’action de gravité.

 Méthodologie
 La phase pré-analytique
Elle comprend l’ensemble des étapes allant d la réception du patient, en
passant au prélèvement des échantillons tout en suivant les règles et principe
du prélèvement et s’arrête au dispatching.
- Matériels utilisés
 Tube à anticoagulant
 La seringue ou aiguille à vacuiténaire
 Coton imbibé d’alcool
 Le chariot
 Coton sec
 Garrot
 La phase analytique
Apres avoir reçu l’échantillon dans l’unité d’analyse d’hématologie nous
avons d’abord préparé les matériels et réactifs à utiliser notamment :
- Rotateur
- Tube de Western Green
- Pipette de Western Green
- Pipette (50-1000Ul)
- Embout
- Citrate
- Minuteur

31
Ensuite, nous avons passé le tube sur le rotateur afin d’homogénéiser le
sang. Apres quelques minutes, nous avons retiré le tube de Western Green
du rotateur, pipetté environ 150Ul de citrate que nous avons versé dans le
tube ; puis dans le même tube nous avons rajouté lentement le sang du
patient jusqu’à la graduation se trouvant sur le tube et nous avons
homogénéisé. Par la suite, nous avons posé le tube sur le portoir de tube à
Western et nous avons enfoncé la pipette lentement afin de ne pas fausser
la manipulation aussi, faire de telle sorte que le sang arrive jusqu’à la
graduation 0. Enfin, nous avons laissé le tube au repos sur le portoir et nous
sommes revenus lire le résultat heure après puis interpréter.
Interpretation
L’interprétation des résultats de la VS dépend de l’âge et du sexe
 Genre : selon Miller
 Pour les hommes, la VS est normal lorsqu’elle est inférieure à son
âge divisé par 2
age
VShommes <
2

 Pour les femmes, la VS est normal lorsqu’elle est inférieur à son


age+10 le tout divisé par deux

age+10
VS femme <
2

 Age : selon Sox


Avant 50ans
- VS ˂ à 15 pour les hommes
- VS ˂ à 20 pour les femmes
Apres 50ans
- VS ˂ à 20 pour les hommes
- VS ˂ à 30 pour les femmes
Ainsi, la valeur inférieure ou supérieure selon l’âge ou le sexe à la valeur de
référence indique la présence d’une infection pouvant être parasitaire,
bactérienne, virale voir même présence d’anémie dans le cas où tous les
hématies chute dans leur propre plasma le long du tube en moins d’une heure.
 La phase post-analytique

32
Elle regroupe 3 étapes importantes :
- La validation biologique
- La saie des résultats
- Le rendu des résultats

c.Le groupage sanguin ABO-RhD


La méthode de BETH-VINCENT
 Principe
La méthode de BETH-VINCENT consiste à rechercher par la technique
d’agglutination les antigènes à la surface des hématies en utilisant les sérums
test Anti A, Anti B, Anti AB et Anti D.

 Matériels utilisés
- L’échantillon préalablement prélevé dans un tube anticoagulant EDTA
- Les sérums tests (anti A, anti B, anti AB et anti D)
- La plaque de porcelaine à concavité
- La pipette
- Embout
 Technique sur plaque d’opaline
 Nettoyer d’abord la plaque à l’aide d’une compresse sèche et numéroter
la plaque
 Déposer à l’aide d’une pipette pasteur une goutte d’hématies à tester
sur quatre puits
 Ajouter successivement une goutte de sérum test ci-dessus sur chacun
des puits
 Mélanger avec le fond d’un tube en verre qui sera chaque fois nettoyé
 Agir la plaque par des mouvements de rotation et faire une lecture brute
en tenant compte de l’agglutination des hématies (ne pas lire après 10
minutes)

33
 Résultats

A Rh + + - + +
A Rh - + - + -
B Rh + - + + +
B Rh - - + + -
AB Rh + + + + +
AB Rh - + + + -
O Rh + - - - +
O Rh- - - - -
Groupes Anti A Anti B Anti AB Anti D

Interprétations
- Présence d’anticorps anti-A : groupe sanguin B
- Présence d’anticorps anti-B : groupe sanguin A
- Présence d’anticorps anti-A et anti-B : groupe AB
- Absence d’anticorps anti-A et anti-B : groupe sanguin O

2. l’Unité de Parasitologie et Mycologie


a.Goutte épaisse
 Définition
La GERH est une technique de concentration des parasites, qui permet de faire
la recherche d’hématozoaires dans une goutte de sang après coloration.

 Intérêt
Cet examen permet de :

34
 Mettre en évidence le plasmodium 
 Déterminer la densité parasitaire 
 Suivre le traitement du paludisme

 Matériels et réactif
- Lames porte-objets 
- Compteur manuel des cellules 
- Microscope optique 
- Colorants : Giemsa 
- Chronomètre 
- Compresse, coton et portoirs pour lames 
- Désinfectant (alcool) et huile à immersion
 Technique de prélèvement de la Goutte Epaisse
Au laboratoire de HGELBO le prélèvement de la goute épaisse se fait dans la
salle de prélèvement.
- Après le port des gants ;
- Désinfecter le 3ième ou le 4ième doigt avec du coton tamponné d’alcool ;

- Piquer d’un coup sec à la pulpe du doigt avec un vaccynostyle ;


- Essuyer la première goutte et déposer la goutte suivante au centre
d’une lame porte-objet propre voire même dégraissée ;
- Défibriner les gouttes avec le coin d’une autre lame pour fixer la
préparation, en formant des petits cercles de 1 cm de diamètre
environ ;
- Acheminer les prélèvements depuis de salle de prélèvement jusqu’au
laboratoire de parasitologie-mycologie ;
- Attribuer les numéros sur les lames par rapport au dernier numéro
dans le registre ;
- Mettre ces lames dans l’étuve pendant 2 à 3 minutes ;
- Faire la coloration (Giemsa).
 Préparation du GIEMSA
La préparation de GIEMSA à 10% se fait comme suite :
 Diluer 1 volume de GIEMSA dans 9 volumes d’eau physiologique ;
 Filtrer le mélange obtenu ;

35
 Mettre le GIEMSA dans le bac à coloration.
Coloration des lames de GERH
 Plonger les lames dans le bac à coloration contenant le GIEMSA à 10% ;
 Attendre pendant 10 à 15 minutes ;
 Laver à l’eau de robinet en plongeant les lames dans les bacs contenant
cette eau ;
 Placer les lames sur le portoir ;
 Remettre les lames dans l’étuve pendant quelques minutes pour le
séchage.

 Lecture
La lecture se fait d’abord à l’objectif x10 pour la mise au point et recherche de
la zone de lecture. Ensuite, on passe à l’objectif x100 à l’huile à immersion. Elle
se fait sur 100 champs avant de déclarer la GERH négative.

 Résultats et interprétation
Les résultats de la goutte épaisse sont donnés sous forme de la densité
parasitaire ou sous forme semi quantifiée.
-Recherche négative : si on ne retrouve aucun parasite ;
-Recherche positive : s’il y a présence de parasites et on doit
déterminer la densité parasitaire
 Densité parasitaire :
Elle consiste à compter 200 leucocytes, si après comptage on identifie au moins
10 parasites, on cosigne le résultat sur la fiche d’examen.
Si après comptage de 200 leucocytes, on identifie moins de 10 parasites, on
continue le comptage jusqu’à 500 leucocytes et on consigne sur la fiche le
nombre de parasite pour 500 leucocytes.
Elle est calculée par la formule ci-après :
nombre de Trophozoites
D.P = nombre de leucocytes ×8000
Elle est exprimée en nombre de parasite/ microlitre

 Lecture semi quantitative : En cas de Recherche positive

36
NOMBRE DE PARASITE STADE ESPECES
-Très rares : 1 élément/10 champs
-Rares : 1 élément/ champ P. falciparum
-Quelques : + de 1 élément/ champ Trophozoites P. malariae
-Nombreux : + de 10 éléments/ champ P. vivax
-Très nombreux : + de 100 éléments/ champ Schizontes P. ovale

Gamétocytes

 Examen parasitologique des selles

3.Activités menées dans l’unité de Biochimie

Dosage des transaminases (ASAT et ALAT)


a. Définition des transaminases
Les transaminases sont des enzymes permettent le transfert des groupements
amines lors des processus métaboliques et chimiques à l’intérieur des cellules.

b. Intérêt du dosage
Les transaminases entrent dans les bilans cardiaque (ASAT) et hépatique
(ALAT).

c. Méthode de dosage
Les transaminases peuvent être dosées selon les méthodes optiques,
électrochimiques,

Chromatographiques ou radiochimiques. Ainsi, nous avons utilisé les méthodes


optiques principalement la spectrophotométrie d’absorption UV à la longueur
d’onde de 340 nm.

d. Aspartate Amino Transférase(ASAT)

 Localisations
ASAT est localisée au niveau du foie, du rein, du muscle squelettique, du
pancréas, de la rate, des poumons et des globules rouges.

 Principe

37
Le dosage est basé sur la mesure cinétique des transaminases sériques dans un
système réactionnel dont la finalité est l’oxydation du coenzyme NADH+ H +¿¿.

La diminution de l absorbance due a la convertion du NADH en NAD+¿ ¿ est


proportionnelle a lactivite de ASAT dans le specimen.
Avec MDH : Malate Deshydrogenase

 Valeurs de référence

ASAT : 10-40 UI/L à 37℃

 Mode d’exploration
L’exploration se fait dans le sang (plasma ou sérum) prélevé chez un
patient de préférable à jeun.
 Réactif
Il est composé de :
- Tampon tris, PH 7,8 100mmol/l
- 2-oxoglutarate 12mmol/l
- MDH 495 U/L
- L-Aspartate 200 mmol/l
- Conservateur

 Exécution de l’analyse
o Pipeter 100µl de réactif (après dilution du 2-oxoglutarate dans le
tampon) et la distribuer dans un tube à eppendoff.
o Ajouter 100µl de sérum dans le tube et agiter rapidement, puis faire la
lecture de l’absorbance au spectrophotomètre.
 Variations physiopathologiques.
L’activité d’ASAT augmente lors de la prise de certains médicaments, la prise
des alcools et les affections cardiaques et hépatiques.

 Contrôle de qualité
Il se fait avec le zymotrol suivant l’exécution de l’analyse ci-dessus.

38
e. Alanine AminoTransferase(ALAT)

 Localisations
ALAT se retrouve dans un grand nombre de tissus mais en faible quantitee, en
dehors du foie.
 Principe du dosage

La diminution de l’absorbance due a la convertion du NADH en NAD+¿ ¿ est


proportionnelle a lactivite de ASAT dans le specimen.
Avec LDH : Lactate Déshydrogénase

 Valeurs de référence
ALAT : 10-45 UI/L à 37℃

 Réactif
Il est composé de :
- 2-oxoglutarate 15mmol/l
- L-Alanine 500mmol/l
- NADH
- LDH
- Tampon Tris 100mmol/l

 Exécution de l’analyse
L’exécution de l’analyse est identique à celle de l’ASAT.

 Variations physiopathologiques
Celle-ci augmente lors de :
 Cytolyses hépatiques : ALAT/ASAT > 1
 Cytolyses musculaires : ALAT/ASAT < 1
Autre causes : diabète, hémochromatose, déficit en alpha1-antitrypsine,
maladie de Wilson.

39
Dosage de la créatinine
a. Définition
La créatinine est produit issu de la dégradation de la créatine phosphate dans
le muscle squelettique.

b. Principe de dosage
La créatinine réagit avec l’acide picrique en milieu alcalin (NAOH) pour donner
un complexe de couleur rouge orangé dont la densité optique est
proportionnelle à la concentration de la créatinine présent dans le spécimen :
C’est la réaction de jaffé.

c. Formule chimique
C4 H7 N3 O O NH

N NH
CH 3

d. Intérêt du dosage
La créatinine entre dans le bilan rénal pour l’évaluation de la filtration
glomérulaire, et le suivi thérapeutique des patients ayant une insuffisance
rénale.

e. Valeurs de référence
Elles dépendent de l’âge et le sexe :
 Chez l’enfant : 3-8 mg/l soit 30-70 µmol/l
 Chez l’homme : 7-13 mg/l soit 62-115 µmol/l
 Chez la femme : 5-12 mg/l soit 44-106 µmol/l

Facteur de conversion
µmol/l × 0,0113 = mg/l
mg/l × 8,85 = µmol/l

f. Origine de la créatinine
La créatinine est un produit de dégradation de la créatine qui est synthétisé en
deux étapes :
 Dans le rein mais aussi dans l’intestin grêle ou dans le pancréas ; la
première étape est la production de l’acide guanidinoacétique à partir de

40
l’arginine et la glycine grâce à l’action de l’arginine-glycine
transaminase.
 Dans le foie l’acide guanidinoacétique est méthylé et donne ainsi la
créatine qui sera stocké dans le muscle squelettique soit sous forme
libre, soit sous forme de créatine phosphate (c’est la réserve d’énergie).
La créatinine est formée à partir de la créatine phosphate par perte
d’eau et par la transformation d’ADP en ATP. La créatinine ainsi formé ne
se lie à aucune protéine plasmatique et ne possède aucun rôle
physiologique ; c’est un déchet éliminé en majeur parti par le rein.

Créatine créatine kinase Créatine phosphate


Créatinine
ATP ADP ADP ATP

g. Mode d’exploration
Elle peut être explorée dans le sang, les urines, et par clairance. En effet lors
de notre stage nous l’avons exploré dans le sang suivant la réaction de Jaffé.

h. Variations physiopathologiques
Différents facteurs peuvent influer sur le taux sanguin de la créatinine. Elle
augmente avec une forte masse musculaire, l’alimentation riche en
protéines, Des traumatismes musculaires, la prise des contraceptifs oraux
ou certains diurétiques. Elle diminue lors de la diminution de la masse
musculaire (paraplégies, myopathies au niveau du muscle squelettique), la
prise des médicaments comme les antiépileptiques.

i. Méthodes de dosage
Le dosage peut se faire selon la réaction enzymatique (ici deux enzymes
sont souvent utilisé : la créatine désaminase et la créatininase) ou selon la
réaction de Jaffé. Ainsi, nous avons eu à doser la créatinine selon la réaction
de jaffé.

j. Types de réactifs
R1 (Acide picrique) : Acide picrique …………………………17,50 mmol/l
R2 (Alcaline reagent) : Hydroxyde de sodium ………………..0,29 mmol/l
Créatinine étalon : Créatinine aqueuse ………………………….20 mmol/l

K. Matériels
o Gants
41
o Tube eppendoff (tube à hémolyse)
o Réactifs
o Micropipette monocanale et des embouts (jaune et bleu)
o Spectrophotomètre
o Poubelle

l. Exécution de l’analyse
 Distribuer par pipetage dans un tube à eppendoff 250 µl de R1 et 250
µl de R2
 Ajouter 50 µl de sérum dans le tube et faire la lecture de la densité
optique au spectrophotomètre

m. Contrôle de qualité
Il se fait avec l’étalon en répétant l’opération ci- dessous (à la place du sérum,
on met l’étalon) et la valeur de l’étalon est de 20 ± 2mg/l

 Dosage du glucose
a. Définition du glucose
Le glucose constitue la principale source d’énergie de l’organisme. Il
s’agit d’un glucide retrouvé dans l’alimentation, généralement lié à des
glucides complexes.

b. Formulation chimique
C 6 H 12 O6 C H 2OH
H C O OH
C C
HO C C H
H OH
GLUCOSE

C. Principe du dosage
Il s’agit d’un dosage colorimétrique à la suite de deux réactions enzymatiques
suivant la réaction de Trinder. L’intensité de la coloration est proportionnelle à
la concentration du glucose mesurée à une longueur d’onde de 500 nm.
Glucose oxydase
42
Glucose + O2 Acide gluconique + H 2 O2
2 H 2 O2+ Phénol + 4AAP + H 2 O Quinonéimine+ 4 H 2
NB : 4-AAP= Amino-4-antipyrine

d. Intérêt du dosage
Le dosage du glucose intervient dans l’évaluation de l’équilibre glycémique
(hyperglycémie et hypoglycémie).

e. Valeurs de référence
 Plasma ou sérum ………………. 0,60 – 1,10 g/l
 LCR ……………………………. 0,45 – 0,70 g/l
 Liquide pleural …………………. Absence

f. Rôle comportement du glucose au niveau des organes cibles


- Principal carburant des tissus et seul carburant du fœtus
- Rôle fondamental car tous les glucides alimentaires sont absorbés
sous forme de glucose ou convertis en glucose par le foie
- Tous glucides sont synthétisés à partir du glucose de l’organisme

En milieu extracellulaire, la sécrétion d’insuline augmente lorsque le glucose


est présent et la sécrétion du glucagon diminue.

g. Origine du glucose
Le glucose est un glucide provenant généralement de l’alimentation lié à
d’autres glucides plus complexes qui une fois arrivé dans l’intestin, est dégradé
par des enzymes au cours de la digestion pour donner le glucose simple qui est
stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène (glycogénogenèse).

h. Mode d’exploration
Tout milieu biologique (sang total, plasma, sérum, urines, LCR) contient
toujours assez d’enzymes glycolytiques pour dégrader le glucose présent et
engendrer rapidement une erreur par défaut. La conservation de l’échantillon
prélevé en absence d’agent anti glycolytique ne doit pas dépasser 4 heures.
La glycémie peut être appréciée aussi bien sur sang total hépariné que sur
sérum (tube sec sans anticoagulant) ou sur plasma (tube avec anticoagulant
type héparinate de lithium).

43
La glycémie est identique de part et d’autre de la membrane érythrocytaire (un
certain degré d’hémolyse ne gêne pas). Toute prise de sang, en vue
d’apprécier la glycémie initiale doit s’effectuer chez un sujet complètement à
jeun depuis 10 heures, autrement dit le matin après une nuit de sommeil et en
l’absence d’apport sucré parentérale. Les deux principales causes d’erreurs
concernant la glycémie sont :
 par défaut ; conservation pendant des heures entre prélèvement et
analyse
 Par excès surtout ; la classique perfusion IV de sérum glucosé

Lors de notre stage, nous avons juste dosé le glucose dans le sang (glycémie).
i. Variations physiopathologiques du glucose
La glycémie augmente après un repas et diminue après une activité sportive.
Elle se trouve augmentée lors des infections comme le diabète, l’insuffisance
rénale,…

j. Méthodes de dosage du glucose


Il existe plusieurs méthodes qui sont entre autres : la réaction de Trinder
(dosage colorimétrique), l’hyperglycémie provoquée par per os, le dosage de
l’hémoglobine glyquée (Hb1Ac), l’utilisation d’un glycomètre.
Ainsi, nous avons eu à faire le dosage colorimétrique du glucose.

k. Exécution de l’analyse
 Préparation de la solution de travail
Dissolvez le contenu d’un flacon R.2 Enzymes dans le contenu d’un flacon R1.
Solution Tampon. . Couvrez d’un capuchon et mélanger doucement pour
dissoudre le Contenu. Cette solution de travail est stable après la
reconstitution, 1 mois entre 2—8°C Ou 7 jours à la température ambiante (15 à
25°C).
Ici l’échantillon est le sérum ou le plasma

 Matériels utilisés
o Centrifugeuse
o Gants et une petite poubelle
o Spectrophotomètre ou colorimètre
o Micropipette fixe de 10 µl
o Micropipette réglable de 100 à 1000 µl
o Tubes secs pour recevoir les mélanges de réactif et de sérum

44
o Portoirs
o Bain marie
o Minuterie
o Cuvettes assorties (trajet optique 1,0 cm)

 Méthode de dosage
o Réception des prélèvements.
o Vérifier les numéros d’identification des échantillons Conformément à la
feuille de paillasse.
o Décoller le sang coagulé Dans les tubes par agitation douce.
o Centrifuger les échantillons en Les équilibrant dans la centrifugeuse
o Prendre 2 tubes pour le blanc et pour l’étalon + 1 tube pour le patient
o Le 1er tube (blanc), 2ème tube (étalon), 3ème tube (échantillon)
o Verser à l’aide d’une micropipette 1 ml de la solution de travail dans les
trois tubes
o Ajouter dans le deuxième tube 10 µl d’étalon et dans le dernier tube 10
µl d’étalon
o Incuber 10 min ces trois tubes au Bain marie à 37°C
o Faire la lecture de l’absorbance au spectrophotomètre

Tableau : Technique de dosage de la glycémie :


Blanc Etalon Echantillon

Etalon …… 10 µl ……
Echantillon …… …… 10 µl
Solution de 1,00 ml 1,00 ml 1,00 ml
travail

Mélanger, incuber 10 minutes à 37℃ ou 30 minutes à la température


ambiante. La couleur est stable au moins 30 minutes. Lire au
spectrophotomètre à la longueur d’onde de 505 nm (490-55O nm).

 Calcul de la concentration du glucose

45
Glucose (mg/dl) = (absorbance de l’échantillon/absorbance du standard) × 100
(concentration du standard)
Facteur de conversion : mg/dl × 0,0555 = mmol/l

4.L’unité de microbiologie –virologie


Nous eut à travailler sur :
-les examens cytobactériologiques : des urines, des selles, des prélèvements
vaginaux (PV)
- La recherche de BAAR (Bacille acido-alcolo-résistante)
-Les cultures telles que : l’hémoculture, la Pyo culture, l’uroculture, le PV
culture, la coproculture, la spermoculture

5. Suggestions
Nous suggérons au laboratoire de :
- Recruter des biologistes spécialisés en biochimie pour une réalisation
parfaite des examens de cette unité
- Faire plusieurs formations aux agents pour la fiabilité des résultats
- Eviter l’utilisation des produits presque expirés qui peuvent modifier
les résultats
- Respecter l’utilisation des tubes

III. CONCLUSION
Tout compte fait, il est important d’affirmer que ce stage de fin de cycle de la
Licence en sciences biologiques, a été le moment d’une grande expérience en
étude biologique, malgré quelques difficultés rencontrées. Ainsi, il nous a
permis de comprendre les notions principales qui intègrent le monde
professionnel et, de mieux saisir la portée des Sciences Biomédicales dans la
résolution des problèmes de santé de la population.
Grâce ce stage, nous avons acquis une connaissance techniques et
pratiques, liées aux sciences de santé, enseignées de façons théorique dans
les salles de classe. Par ailleurs, ce moment important d’apprentissage, a

46
développé en nous le sens de la recherche dans le domaine de la biologie
grâce aux exposés réalisés dans certains services.
Nous gardons de ce stage un excellent souvenir. Car il constitue pour nous
une voie de progression professionnelle très intéressant qui nous garantit
un brillant avenir.

THEME : L’HEMOBLOBINE, TAUX BAS OU ELEVE


1 .Définition, localisation et fonction de l’hémoglobine
a. Définition et localisation
L’hémoglobine couramment symbolisée Hb, parfois Hgb est un
pigment respiratoire (de la famille moléculaire des métalloprotéines
ici contenant du fer) présent essentiellement dans le sang des
vertébrés, au sein des globules rouges, qui sont eux-mêmes produits
au niveau de la moelle osseuse.
b. Fonction de l’hémoglobine
Sa fonction principale est de transporter l’oxygène des poumons vers
les organes, les muscles et tous les tissus grâce à la circulation
artérielle et d’autres fonctions telles que transporter le dioxyde de
47
carbone (CO2) des tissus aux poumons et tamponner les protons H+
libérés par les tissus.
2 .Structure de l’hémoglobine
L’hémoglobine est constituée de deux parties : l’hème et globine
a. L’hème
C’est une molécule plane ou substance composée de fer et de
porphyrine (photoporphyrine III) présente dans le sang, et qui sert au
transport des gaz du sang. La photopophyrine III est constituée de 4
noyaux pyroles et de 8 chaines latérales (méthyl, vinyl, acide
propionique,). Le fer situé au centre de la molécule d’hème est à
l’état bivalent (Fe++) et lié a 4 azotes des noyaux pylores.

b. La globine
Protéine que l’on trouve dans le sang de tous les vertébrés. Elle est
formée de 4 chaines poly protidiques identiques 2 à 2.
 Chaines α communes à toutes les hémoglobines
 Chaines non α différentes selon le type d’hémoglobine : β, γ, δ.

Avec HbA=α2β2 HbA= α2δ2 HbF=α2γ2

3 .Les différents types d’hémoglobine


Il existe différents types d’hémoglobines qui varient selon l’âge
et la présence d’éventuelles maladies génétiques

 L’hémoglobine fœtale (F)

48
C’est une forme d’hémoglobine produite chez le fœtus pendant la
période in vitro, qui persiste dès la naissance puis qui est remplacée
par l’hémoglobine adulte.
 L’hémoglobine A
Il s’agit de l’hémoglobine normale que l’on retrouve en majorité dans
le corps humain adulte.
-L’hémoglobine dite anormale
On peut parler aussi d’hémoglobines normales et anormales.
“Dans les maladies de l’hémoglobine, il y a des anomalies
génétiques de l’hémoglobine très fréquents ”. La plus connue
est la thalassémie, qui correspond à la mutation génétique de
de l’hémoglobine qui donne de petits globules rouges. Quand
on a une forme mineure, la vie de l’individu est normale. Cette
maladie génétique est une forme d’anémie héréditaire.
L’intensité des symptômes varie en fonction de la forme.

 L’hémoglobine S ou
Drépanocytose également appelée anémie falciforme, et autre
fois sicklemie est une maladie génétique résultant d’une
mutation sur le gène codant l’hémoglobine. Plus grave, il existe
la drépanocytose, lorsqu’il y a une présence anormale
d’hémoglobine S. Cette maladie génétique se manifeste par
une anémie, des crises douloureuses et un risque accru
d’infections. Elle touche une naissance sur 1900. Les
symptômes dépendent de l’âge et de la sévérité de la maladie.
Diverses complications chroniques peuvent se manifester au fil
des ans et de nombreux organes peuvent être touchés.
4. Comment et pourquoi mesurer le taux d’hémoglobine ?
On mesure le taux d’hémoglobine grâce à un examen sanguin que
l’on appelle hémogramme ou numérotation de la formule sanguine
(NFS) lors duquel on effectue une prise de sang. Le taux
49
d’hémoglobine permet de savoir si l’on est en insuffisance de
globules rouges (anémies) ou en excès de globules rouges
(polyglobulie

5 .Valeurs de référence
 La norme chez l’homme est de 13 g a 16g par décilitre de sang
(g/dL) ;
 Chez la femme, elle se situe à 12 -15g/dL ;
 Chez le bébé, entre 13 - 16g/dL ;
 Chez les enfants, entre 11 et 12g/dL

6. Taux d’hémoglobine bas : symptômes et causes


Si le taux d’hémoglobine est inférieur aux normes, c’est l’anémie.
Les symptômes sont l’essoufflement, la fatigue, la pâleur, mais aussi des
problèmes cardiaques en cas d’anémie grave.

Pour découvrir les causes de l’anémie, on consulte le volume globulaire


moyen(VGM), qui correspond à la taille des globules rouges
. Les différents types d’anémies :

 L’anémie normochrome microcytaire Si le VGM est inférieur à 80,


on parle de l’anémie microcytaire, il peut s’agir d’une carence en
fer
 Cette anémie peut causer : chez la femme une abondance de règles, ça
peut aussi être en rapport avec les fibromes utérins qui vont saigner.
Pour remédier à ça on peut donner du fer par voie orale, régler l’abondance des
règles avec la contraception, ou encore proposer des médicaments qui agissent
sur la coagulation.
 L’anémie normochrome normocytaire : c’est lorsque les globules
rouges sont de taille normale, entre 80 et 100 : ici on cherche la
50
présence de réticulocytes. Ce sont des jeunes globules rouges
immatures, fabriqués par la moelle osseuse dont le taux élevé est
le signe, entre autres, d’une anémie dite régénérative.
Lorsqu’elle n’est pas régénérative : On cherche une insuffisance
rénale, car le rein a pour fonction de produire l’EPO, hormone qui
entraine une augmentation du nombre de globules rouges dans le
sang. En cas d’insuffisance, cette EPO n’est pas produite .Parmi les
autres causes figurent les hypothyroïdies et les insuffisances
hépatiques avancées.
Quand ces autres causes sont éliminées, on suspecte la moelle
osseuse. On décide alors de réaliser un myélogramme, une
ponction de la moelle osseuse, pour regarder l’état des cellules qui
produisent les globules rouges.

 L’anémie normochrome macrocytaire : Des gros globules rouges


ont un VGM supérieur à 100, une TCMH supérieur ou normale. On
cherche ici la dose de réticulocytes. Si on en trouve, on regarde s’il
y’a une éventuelle hémolyse, quand les globules rouges éclatent
dans le sang. On appelle cela aussi l’anémie hémolytique, qui peut
être héréditaire ou acquise. Une jaunisse peut survenir

 L’anémie hypochrome microcytaire : lorsque le VGM est bas, la


TCMH est basse et la CCMH basse ou normale

7 .Taux d’hémoglobine élevé : symptômes et causes


Lorsque le taux d’hémoglobine est élevé, c’est la polyglobulie.
Les symptômes peuvent êtres une érythrose faciale, lorsque le malade est
très rouge, le fait de se gratter en sortant de la douche.
Il existe les polyglobulies primitives et secondaires.
 Les polyglobulies primitives : Elles sont liées à une maladie de la
moelle osseuse, la maladie de Vaquez.IL s’agit de la mutation d’un

51
gène acquise au cours du temps ou la moelle produit beaucoup de
globules rouges ; elle peut augmenter le risque cardiovasculaire
Dans la situation il y a une hyperviscosité des globules rouges. Il
faut alors faire des saignées. C’est une prise de sang qui dure
longtemps avec la soustraction de 200 à 300ml de sang, cela induit
une carence en fer qui permet de freiner l’hyperproduction par la
moelle.
 Les polyglobulies secondaires : il s’agit d’une hyperproduction de
globules rouges parce que l’on a un déficit de l’oxygénation du
sang. C’est le cas dans l’insuffisance respiratoire ou certaines
maladies cardiaques. L’apnée du sommeil est aussi une situation
fréquente. Pour compenser le déficit d’oxygénation nocturne, il y
a une hyperproduction de globules rouges.
 La fausse polyglobulie : une des causes fréquentes de
polyglobulies est lorsque l’on fait une prise de sang sans avoir bu
de liquide. Cela provoque une déshydratation qui fait monter de
façon artificielle la concentration des globules rouges.

Que faire en cas anormaux d’hémoglobine ?


Si médecin identique une anémie, il est nécessaire d’observer le
volume globulaire moyen pour identifier la cause de cette
anomalie. Le traitement sera déterminé en fonction du VGM ainsi
que de la cause associée. En de polyglobulie, des médicaments
pour diminuer la production de globules rouges peuvent être
envisagés, ainsi que des saignés en cas d’urgence.
.

8 .Cas pratique et interprétation


Pour notre cas pratique, notre avons reçu un patient âgé de 3 mois de genre
masculin que nous avons prélevé le sang en date du 15/11/2021. Qui avait à la
demande trois examens : la numération formule sanguine(NFS), la CRP et la
GERH dont tous ont  été réalisé.

52
C. La NFS
 Définition
La numération formule sanguine est un examen fréquemment prescrit qui
consiste à analyser les cellules sanguines pour détecter une éventuelle
pathologie.
 But
Le but de la NFS est de regarder de manière quantitative et qualitative les
cellules sanguines.
 Intérêt
Déceler la présence de différentes pathologies ou trouble comme :
-une anémie
-une infection
-une inflammation
-un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse qui assure la production des
cellules sanguines.
 Principe
Il consiste à déterminer la nature des cellules présentes dans le sang, de les
quantifier et d’évaluer certains paramètres sanguins. Cette analyse concerne :
-Les globules rouges ou érythrocytes ou hématies qui ont pour rôle de
transporter l’oxygène à toutes les cellules du corps.
- Les globules blancs ou leucocytes qui jouent un rôle dans la défense de
l’organisme contre les micro-organismes infectieux et des substances étrangères
(le système immunitaire)
-Les plaquettes qui participent dans la coagulation sanguine
 Mode opératoire
 Phase pré analytique
53
- La réception, l’identification et l’enregistrement
 La réception du patient avec son bulletin
 Orientation du patient dans le box de prélèvement
 Enregistrer le patient sur le registre (Nom et prénom, Age, sexe, type
d’examen et le numéro de caisse
-Le prélèvement
Nous avons prélevé notre patient à l’aide d’une aiguille à vacuténaire que nous
avons inséré au niveau du pli du coude
Nous avons utilisé les matériels suivant :
 L’aiguille à vacutenaire
 Un tube à EDTA
 Le garrot
 Le coton
 L’alcool
 Le chariot
 Phase analytique ˟
Elle a lieu au service d’hématologie ou on introduit l’échantillon dans le
processus analytique d’abord dans le rotateur nous avons introduit l’échantillon
pendant quelques minutes en suite nous avons enregistré le nom du patient
dans l’automate Sysmex XP-300, placé le tube au stylet et appuyé sur la
gâchette se trouvant derrière le stylet pour l’aspiration ; nous avons attendu
l’impression (la restitution des résultats).

0Paramètres Résultat Valeurs de référence


Numération globulaire
Globules rouge 4.17 X103/ mm H : 4,5-5,5 /F : 4-5.106/mm3
Hémoglobine 10.3g/dl H :13-16/F :12-15g/dl
Hématocrite 31.6% 35-50%
VGM 75.8fl 80-95 fl
TCMH 24.7pcg 27-32 pcg
CCMH 32.6/dl 32-35 g/dl
IDR 14.5% 8-15 %
Numération leucocytaire

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Globules Blancs 17.2X 103 4-10.103/mm3
Polynucléaires Neutrophile 28.103 4833/mm3 2000-7500/mm3
Polynucléaires Eosinophiles 00% 00/mm3 <500/mm3
Polynucléaires Basophiles 00/% 00/mm3 <100/mm3
Lymphocytes 61.3% 10543/mm3 1000-4000/mm3
Monocytes 10.6% 1823/mm3 100-1000/mm3
Numération plaquettaire
Nombre de plaquettes 235X103 150-500×103/mm3

 Phase post analytique


- Interprétation des résultats
La classification des anémies en fonction de la sévérité nous indique ceci :
Population Pas Anémie Anémie Anémie
d’anémie légère ou modérée grave
discrète
Nouveaux nés jusqu’à 6mois ≥13.5 11-13.4 8-10.9 ˂8

Enfants de 6mois à 5ans ≥11. 10-10.9 7-9.9 ˂7


Enfants de 5ans à 11ans ≥11.5 11-11.4 8-10.9 ˂8
Enfants de 12ans à 14ans ≥12 11-11.9 8-10.9 ˂8
Femmes qui ne sont pas enceintes ≥12 11-11.9 8-10.9 ˂8
(15ans et plus)
Femmes enceintes ≥11  10-10.9 7-9.9 ˂7
Hommes (à partir de 15ans) ≥13 11-12.9 8-10.9 ˂8

Conclusion :
D’après les valeurs indiquées nous pouvons conclure que notre patient étant
un enfant de 3 mois avec un taux en hémoglobine de 10.3g/dl avec un
volume globulaire moyen (VGM) bas 75.8fl ,une teneur corpusculaire moyen
en hémoglobine (TCMH) basse 24.7pcg et une concentration corpusculaire
en hémoglobine normale 32.6/dl. IL a une anémie modérée hypochrome
microcytaire.

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