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Encadré par :
Pr. R. EDDOHA : Professeur à la Faculté des Sciences et Techniques-Settat
Dr. H. ZINE : Docteur en BIOLOGIE au CRTS El Jadida
Après avoir rendu grâce à Dieu le tout puissant et le bienveillant, nous tenons à remercier
vivement tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la réalisation de ce projet.
Nous voudrons citer plus particulièrement Monsieur le Doyen de la Faculté des Sciences et
Techniques de Settat.
Nous remercions également Madame CHARAF Bahia chef de filière « Biochimie, Génétique,
Microbiologie ».
Nous tenons également à remercier nos encadrantes Mme EDDOHA Rabiaa professeur à la
Faculté des Sciences et Techniques de Settat et Mme ZINE Hanane docteur en Biologie à
CRTS EL Jadida, pour leur patience, leur rigueur scientifique et leur sens de l’écoute et
d’échange malgré leurs charges professionnelles.
Nous remercions aussi les membres de jury d’avoir accepté de juger notre travail et d’avoir
consacrer leurs temps si précieux.
Dédicace :
A nos très chers parents, source de vie, d’amour et d’affection, qui ont toujours su nous
prodiguer les bons conseils et leurs sacrifices.
A tous nos amis, pour tous les agréables moments passés et à venir.
Résumé :
La transfusion sanguine est considérée comme une thérapie sans médicaments. Cet acte médical
thérapeutique, consiste à administrer un ou plusieurs produits sanguins labiles chez un receveur.
Abstract :
Blood transfusion is considered a drug-free therapy. This therapeutic medical act consists in
administering one or more labile blood products to a recipient.
Liste des abréviations :
TS : Transfusion Sanguine
CTS : Centre de Transfusion Sanguine
CRTS : Centre Régional de Transfusion Sanguine
CNTS : Centre National de Transfusion Sanguine
BS : Banque de Sang
AT : Antenne de sang
PSL : Produit Sanguin Labile
CGR : Concentré de Globule Rouge
CPS : Concentré Plaquettaire Standard
PFC : Plasma Frais Congelé
PRP: Plasma riche en plaquette
IHD : Immuno-Hematologie Donneur
IHR : Immuno-Hematologie Receveur
QBD : Qualification Biologique du Don
Ac : Anticorps
Ag : Antigène
Rh : Rhésus
DSAI : Dépistage Simple des Agglutinines Irrégulières
RAI: Recherche d’Agglutinines Irregulières
TPHA : Treponema Pallidum Hemagglutination Assay
VHC : Virus de l’Hépatite C
HBs : Hépatite B de sang
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine
SN : Séronégative
SP : Séropositive
Tables des Matières
I-Introduction générale
II-Répartition et représentation des CTS au MAROC
II-1. Répartition des CTS au MAROC
II-2. Représentation du CRTS EL JADIDA
Chapitre 1 : Revue bibliographique
I-Le sang et ses composants
II-Le don du sang
II-1. Définition
II-2. Types du don
II-3. Conditions de don du sang
III- Les systèmes sanguins
III-1. Système ABO
III-2. Système Rhésus
III-3. Système Kell
IV- Maladies nécessitant une TS
IV-1. Les hémorragies sanguines
IV-2. Les maladies de sang et cancers
Chapitre 2 : Matériels et Méthodes
I-Réception et prélèvement sanguin
I-1. Accueil et interrogatoire médicale
I-2. Prélèvement
II-Laboratoire de production
II-1. Matériels utilisés
II-2. Méthode de séparation de PSL
III-Laboratoire de qualification biologique du don
III-1. Laboratoire IHD
III-1.1. Matériels utilisés
III-1.2. Groupage sanguin ABO-Rhésus
a- Préparation des produits utilisés
b- Réalisation des tests
i. Epreuve globulaire ou de Beth-Vincent
ii. Epreuve sérique ou de Simonin
c- Groupage ABO-Rh sur plaque d’opaline
d- Groupage ABO-Rh sur microplaque
e- Recherche de rhésus D faible (Du)
III-1.3. Phénotypage-Kell
III-1.4. Dépistage Simple des Agglutinines Irrégulières (DSAI)
III-1.5. Hémolysine
III-2. Laboratoire de sérologie
III-2.1. Matériels utilisés
III-2.2. Dépistage du VIH, VHC, HBs, TPHA
IV-Etiquetage
V- Laboratoires IHR
V-1. Matériels utilisés
V-2. Groupage ABO-Rhésus et phénotypage-Kell
V-3. Recherche d’Agglutinines Irrégulières (RAI)
Chapitre 3 : Résultats et Discussions
I-Etudes descriptives des donneurs
I-1. Répartition des donneurs selon le sexe
I-2. Répartition des donneurs selon l’âge
I-3. Répartition selon type de donneurs
II-Etudes statistiques
II-1. Nombre de don
II-2. Prédominance du groupe sanguin ABO-Rhésus
II-3. Prédominance du phénotype-Kell
III- Discussion
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
I-INTRODUCTION GENERALE :
La transfusion sanguine est une thérapeutique qui consiste à administrer par voie
intraveineuse un ou des Produits Sanguins Labiles (PSL) à savoir : Concentrés de Globules
Rouges (CGR), Plasma Frais Congelé (PFC) ou Concentrés Plaquettaires Standards (CPS)
provenant d’un ou plusieurs personnes saines appelées donneurs vers un ou plusieurs
personnes malades appelées receveurs. Elle est une des activités les plus sensibles dans un
système de santé, en raison de la nature des produits utilisés qui sont des produits d’origine
humaine à savoir le sang et produits sanguins, ainsi que de la qualité du receveur qui est le
patient.
A partir de cette date, la transfusion n’est réalisée que de l’Homme à l’Homme. Mais, en
1900, Karl LANDSTEINER constate la possibilité d'incompatibilité entre divers sangs
humains, expliquant ainsi les succès et les échecs des transfusions. Il démontre que le sang
contient deux sortes de substances particulières à savoir les agglutinogènes dans les globules
rouges et les agglutinines dans le sérum d’où la découverte des trois premiers groupes
sanguins qu'il nomma : I, II, III ; alors que le groupe IV n’a été découvert que l'année
suivante. Plus tard, ils seront nommés dans l'ordre A, B, O et AB ; puis le facteur rhésus en
1940.
La transfusion du sang ou de ses composés est à l'heure actuelle une pratique courante
« Donnez le sang, donnez la vie » est une phrase que l'on entend et qu'on rencontre souvent et
qu'on croit comprendre mais dont on ne mesure pas vraiment l'importance. C'est seulement
après avoir effectué notre stage au sein du Centre Régional de Transfusion Sanguine (CRTS)
d’El Jadida qu'on a enfin pu réaliser la réelle signification de ce slogan.
On ne comptera pas le nombre d'accidentés, patients souffrants de maladies graves tels que
les cancers, leucémies, hémophilie, et bien d'autres qui ont pu être sauvés par une simple
transfusion de ce liquide si précieux pour lequel aucun substitut artificiel n'existe encore.
Dans ce cadre de sauvetage de vie, le Centre de Transfusion Sanguine intervient ainsi en tant
qu'intermédiaire entre les donneurs et les éventuels receveurs.
Dans notre rapport de stage on essayera de donner un aperçu général sur les différentes
missions du centre de transfusion et le fonctionnement des différentes unités de ce dernier par
l'étude de différentes étapes à savoir :
La collecte du sang
La production des dérivés sanguins
La qualification biologique du don
La livraison des produits sanguins labiles au receveur.
II- La répartition et la représentation des différents centres de
transfusion sanguine au Maroc :
Le système de TS est piloté par un Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) qui est chargé
d’organiser la politique nationale de la transfusion sanguine et de promouvoir le don du sang et la
recherche scientifique.
Le système comporte aussi 16 Centres Régionaux de Transfusion Sanguine (CRTS) qui sont chargés
de la promotion des prélèvements, de la qualification du don, et de la production et la distribution des
PSL. Ils réalisent également les tests Immuno-Hématologiques des Receveurs (IHR) (Figure1).
Il existe 14 Banques de Sang (BS) qui sont chargées de collecter le sang et de l’envoyer au Centre
Régionale pour sa qualification biologique et pour la production des différents PSL. Ces derniers sont
par la suite renvoyés à la BS pour leur stockage et leur livraison aux malades après avoir effectué les
examens Immuno-Hématologiques.
Le CRTS d’EL Jadida permet de couvrir 100% des besoins en sang et en dérivés sanguins en
quantité et de bonne qualité dans sa zone régionale, et même pour d’autres régions tel que
Casablanca, Azemmour, Sidi Bennour, Safi etc.... en cas de besoin.
La collecte de sang.
La production des dérivés sanguins.
Qualification biologique du don (QBD).
La gestion de stock et distribution des produits sanguins.
Garantir la sécurité et promouvoir l’utilisation du sang et de ses dérivés.
La qualification et leur distribution selon les besoins dans les hôpitaux.
Chapitre 1 : Revue bibliographique :
Le sang est un tissu liquide qui contient du plasma, des cellules (hématies, leucocytes et
plaquettes), des fibres et des substances fondamentales, par exemple les sels minéraux, les
glucides, les lipides et les protéines…
C’est la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines au cours d’un processus appelé
hématopoïèse.
II-1. Définition :
Le don du sang est une pratique qui consiste à se faire prélever une partie de sang, ou de ses
produits comme les globules rouges, le plasma et les plaquettes sanguines, afin
de l'utiliser pour des transfusions médicales .
Le don de sang total : Le sang est prélevé tel quel et puis séparé en ses
différents composants (plasma, plaquettes et globules rouges) en
laboratoire. Les dons de sang total se font en collectes mobiles ou en centres
des transfusion de sang.
Le don par aphérèse : Le sang est séparé durant le prélèvement par un appareil qui récupère
uniquement les composants sanguins requis (plasma, plaquettes) et retourne les autres au
donneur. Ces types de don se font uniquement dans les centres de transfusion.
Il existe plusieurs systèmes antigéniques permettant de caractériser les cellules sanguines, les
plus importants pour la transfusion sont les systèmes ABO et Rhésus, qui déterminent la
compatibilité sanguine entre deux individus.
Le système ABO est défini par la présence d’antigènes (A, B) à la surface des globules
rouges et la présence d’anticorps réguliers dans le plasma. Les anticorps anti-A et anti-B,
dirigés contre les antigènes du système ABO sont des anticorps naturels réguliers, c’est à dire
qu’ils existent de façon constante chez tout individu adulte qui ne possède pas le(s)
antigène(s) A et/ou B, en dehors de toute stimulation antigénique. Ainsi, les individus de
groupe A produisent des anti-B, les individus de groupe B produisent des anti-A et les
individus de groupe O produisent à la fois des anti-A et des anti- B.
Les personnes de groupe AB ne possèdent pas d’anticorps naturel
dans le système ABO.
Pour le plasma, la compatibilité ABO est l'inverse de celle des CGR car le plasma contient
des AC anti-A , anti-B pouvant réagir avec les GR du patient, donc le donneur universel est le
porteur du groupe AB, et le receveur universel est celui de groupe O.
Les transfusions sont possibles de Rh- vers Rh+ mais pas de Rh+ vers Rh-. Autrement dit,
les personnes ne possédant pas l'antigène et dont le sang est mis en contact avec celui-ci vont
développer une réaction immunitaire contre les globules rouges possédant l'antigène et les
détruire.
La compatibilité doit être respectée pour les 5 antigènes Rhésus dans les transfusions de
globules rouges, spécialement chez les patients de sexe féminin avant la ménopause et dans
les pathologies impliquant des transfusions répétitives et/ou chroniques.
Il s’agit du système le plus immunogène après le système Rhésus. Le système Kell possède 2
antigènes principaux : K (KEL1) et k (KEL2), portés par une glycoprotéine membranaire dont
l’expression se trouve restreinte à la lignée érythrocytaire.
Les anticorps anti-K (KEL1) fréquents et dangereux, occasionnent des accidents hémolytiques
post-transfusionnels, des anémies fœtales sévères et des maladies hémolytiques du nouveau-
né. Ceci justifie le respect du phénotype Kell, comme le phénotype Rhésus, en particulier
chez les femmes avant la ménopause et chez les sujets polytransfusés. Cependant, compte
tenu de la fréquence élevée de donneurs de sang de phénotype K- il est aisé d’obtenir du sang
compatible pour les sujets présentant un anticorps anti-K. Les anticorps anti-k (KEL2) très
rares, aussi dangereux que les anti-KEL1, peuvent conduire à des situations d’impasse
transfusionnelle, la fréquence des donneurs compatibles étant très faible.
Chaque année, un million de malades sont soignés grâce aux dons de sang, directement via
la transfusion sanguine ou indirectement par l’utilisation des médicaments dérivés du sang
issu du don de plasma. La transfusion sanguine, est indispensable, voire vitale, dans le
traitement de nombreuses maladies du sang appelées également hémopathies, résultent d'un
dysfonctionnement dans la production du sang ou de ses composants.
Les produits sanguins sont prescrits dans deux grandes indications thérapeutiques à savoir
les hémorragies d’une part et les maladies du sang et cancers d’autre part :
Les hémorragies ne sont pas une maladie à proprement parler mais elles sont la cause de
nombreux décès et la principale source des besoins en sang, par exemple au cours d’un
accouchement, lors d’une intervention chirurgicale ou après un accident.
Une personne atteinte de cancer peut avoir besoin d’une transfusion sanguine pour
différentes raisons. Les cancers qui affectent la moelle osseuse, comme la leucémie qui limite
la production de globules rouges dans le sang ce qui provoque un déséquilibre dans les
cellules entre globules blancs et globules rouges. D’autres cancers, comme les cancers du tube
digestif, peuvent causer des saignements susceptibles de provoquer l’anémie qui se manifeste
par une baisse des GR. Les cancers qui affectent les organes qui participent au maintien des
taux sanguins, comme le rein et la rate, peuvent aussi modifier le nombre de cellules
sanguines.
Certaines maladies génétiques nécessitantes des transfusions sanguines tout au long de leur
vie. C’est le cas par exemple des malades atteints d’hémophilie, de drépanocytose ou de
thalassémie.
Chapitre 2 : Méthodes et Matériels :
2- Prélèvement :
Le prélèvement est ensuite effectuer par un(e) infirmier(e) qui prélève deux tubes échantillons
de sang à l’aide de matériels stériles à usage unique ; ces tubes serviront aux analysent IHD et
sérologie virale, et une poches triples stériles composée d’une poches principale destinée à
recevoir le sang total contient un anticoagulant de type CPD ( Citrate-phosphate-dextrose), et
les deux autre sont des poches satellites, une vide destinée à recevoir plasma et l’autre
contient une solution conservatrice : Saline, Adénine, Glucose, Mannitol (SAGM) destiné à
être mélangé au CGR .
Les tubes d’échantillons et poches sont identifiés avec des étiquettes générales lors de
l’inscription à l’accueil. Cette identification assure la parfaite traçabilité tout au long de la
chaine transfusionnelle du donneur au receveur.
Une fois le prélèvement fini le donneur passe à la cafeteria ou lui sera servi une petite
collation qui lui permettra de récupérer.
II-1-Materiels utilisée :
Balance
Soudeuse (appareil utilisé pour la soudure des tubulures de poches de sang)
Centrifugeuse pour les poches de sang
Presse à plasma pour la séparation des poches de sang
II-2-Méthodes de séparation :
On ne transfuse jamais une poche de sang telle qu'elle a été prélevée. Parallèlement à la
qualification des tubes échantillons, les poches sont acheminées vers un plateau technique
pour la préparation et transformation des produits sanguins. L'étape de la préparation qui
permet donc la production de divers produits sanguins contenant du plasma, des plaquettes ou
des globules rouges.
Poches dont le poids est inférieur à 235g (en cas de choc du patient en arrête le
prélèvement), ces poches ne subissent pas de séparation et seront destinées à la
préparation des hématies test par exemple.
Poches dont le poids est compris entre 235g et 800g (cas normal) seront séparées en
culot globulaire (CGR), en plasma frais (PFC) et en concentré plaquettaire standard
(CPS).
Poches dont le poids est supérieur à 800g (en cas d’écoulement rapide de sang au
cours de prélèvement), ces poches subissent une décantation pour retirer le culot
globulaire (CGR).
Etape 3 : Centrifugation du sang total
la verticale afin d’éviter tout mélange indésirable. Fig 7 : centrifugation des poches
Pour la même raison la poche doit être manipulée avec précaution et sans mouvement
brusque. On contrôle à ce moment l’aspect visuel du contenu de la poche : absence
d’hémolyse, séparation nette des globules rouges et du plasma.
Les CGR obtenus sont conservés dans une solution de SAG Mannitol (42 jours). Cette
solution de conservation permet de préserver le métabolisme des GR, réduire la viscosité et
l’hémolyse dans les poches.
La poche du PRP est à son tour centrifugée pour en extraire les plaquettes.
Le Groupage est la détermination de groupe sanguine de don. Le groupage sanguine doit être fait
obligatoirement par :
Deux techniciens
Deux techniques différentes (sur plaque et microplaque)
Deux lots de réactifs différents
Il faut vérifier que le prélèvement est enregistré sur le registre de réception par le dépositaire, et le
prélèvement n’est pas hémolysé
Pour les techniques en microplaque on fait la dilution des sérums anti-A, anti-B, anti-AB, et
anti-D, avec de l’albumine 1%.
Pour les techniques en plaque d’opaline on travaille avec des sérums test concentrés
Pour les hématies utilisées dans la plaque il faut les diluée 10%, pour les hématies de la
microplaque ils sont diluée à 2%. Il suffit de verser dans un tube un boudin de sang de groupe
A connu, et dans un autre un boudin de groupe B connu, porter à centrifuger et laver jusqu’à
la disparition du déchet avec le surnageant.
b-Réalisation du test :
Distribuer les réactifs Anti-B, Anti-A, Anti-AB, les hématies A et B et l’Anti-D comme il est
indiquer ci-dessous :
( - ) : absence d’agglutination.
Mélanger les réactifs et sang avec l’extrémité d’un tube à hémolyse propre de façon à dessiner
une pastille, Ne pas oublier d’essuyer le tube après chaque mélange, chalouper la plaque.
Résultats et interprétation :
On observera les réactions d’agglutination et l’on interprétera le groupe .Le groupe ABO ne
peut être interprété que s’il y a concordance entre l’épreuve globulaire et l’épreuve sérique
En cas d’une discordance entre l’épreuve simonin et l’épreuve sérique ou d’une hémolyse à
l’épreuve globulaire on devra définir et traiter l’anomalie constatée.
Le principe de cette technique et presque la même chose que celle de la plaque d’opaline, sauf
les dilutions de sérum et des hématies.
Répartir l’Anti-B dans les puis A1 A2 …, l’Anti-A dans B1 B2…, l’Anti-AB dans C1 C2…,
l’hématie A et l’hématie B et l’Anti-D dans les puis D et E et F respectivement, et l’eau
physiologique dans le puits H pour faire diluer le sang à analyser.
A l’aide d’une micropipette déposer le sérum à analyser dans les cupules ou il y a les hématies
A et B, et le sang dilué dans les cupules ou il y a les Ac. Puis centrifuger la microplaque dans
la centrifugeuse à 3000 tr/min pendant 2 min. et agiter la microplaque sur l’agitateur pour
décoller les agglutinants et faire la lecture :
Méthode :
Résultat et interprétation
III-1.3. Phénotypage-Kell :
Les réactifs Anti-C , Anti-c , Anti-E , Anti-e , et Anti-Kell sont utilisés à l’état pur pour la
technique en plaque ou diluées avec l’albumine 2 % pour la technique en microplaque .
Méthode:
Dans 5 puits adjacents, mettre respectivement 25µl de sérum Test Anti-C, c,E,e,K
Dans le sixième puits diluer les hématies échantillons avec l’eau physiologique
Repartir 25 µl de cette dilution d’hématie dans les 5 puits contenant les sérums tests
Centrifuger à 3000tr/min pendant 2 min
Agiter la microplaque pour homogénéiser le contenu des puits
Résultat et interprétation
Ce test est utilisé pour chercher d’autres systèmes irréguliers que le système ABO, telle que
fyb, fya, jka, jkb, MNS, Lea, Leb, Lua et Lub …
Le principe de ce test consiste à préparer tout d’abord des hématies bromélinées, comme
suite: 200ul de bromuline + 200ul des hématies de panel O1, O2, O3 envoyé par centre
national de transfusion sanguine (CNTS), incubé pendant 15min, laver 3 fois avec de l’eau
physiologique.
Méthode :
distribuer verticalement 50ul dans les premiers puits O1, suivi d’O2 suivi d’O3 et 50ul
de sérum dans chaque puits sauf les 3 puits témoin.
Dans 3 puits témoin distribuer 50ul des hématies panel et 50ul de témoin anti-C.
Incuber pendant 45min.
Centrifuger pendant 2min à 3500tr/min.
Agiter et faire la lecture à l’œil nu.
Résultat et interprétation
Figure 14 : Hémolysine
III-2. Laboratoire de sérologie :
Méthodes :
Se fait par l’appareil d’analyse sérologique est un automate compact avec ordinateur intégré
et commandé par écran adapté pour l’utilisation des tests sérologiques. La lecture des résultats
est basée sur la lecture de la densité optique.
Préparation du matériel
Résultat négatif : Il signifie que la personne n'ait pas été infectée par le VIH.
Résultat douteux ou positif : On pratique un double test Elisa, si les deux tests sont
positifs on fait appel à un test de confirmation par le Western Bloot (qui s’effectue au
CHU).
La lecture des résultats repose sur la mesure de la densité optique, alors s’il y’a des résultats
douteux ou positifs on pratique un deuxième test de confirmation.
Dépistage de syphilis :
Sur une microplaque à fond U qu’on va répartir en séries chaque série est formée de trois
cupule on va mettre :
La lecture des résultats repose sur la recherche de la cupule qui donne encore une
Hémagglutination nette avec un fond assez opaque.
IV-Etiquetage :
Lorsque les résultats des laboratoires IHD et sérologie sont conformes aux exigences
réglementaires, les produits sanguins labiles sont étiquetés et on marque la mention
séronégative (SN) sur la poche, mais celle qui sont séropositive (SP) seront écartées.
L’étiquetage doit comporter les caractéristiques suivantes :
Contrôle Boudin :
Le Boudin est un dernier contrôle réalisé après l’étiquetage afin d'éviter toute erreur
d'étiquetage. Le groupage boudin est réalisé sur la tubulure des poches pour la vérification de
toute concordance avec les résultats du groupage réalisé sur les tubes échantillons, réduisant
ainsi les risques immunologiques.
Méthode :
Sur plaque d'opaline on dispose 4 gouttes du sang des tubulaires, on ajoute les réactifs anti-B,
anti-A, anti-AB et anti-D sur chaque goutte du sang et avec le fond d'un tube propre et sec on
mélange les gouttes, en prenant bien soin d'essuyer le fond du tube entre chaque réaction pour
éviter les faux résultats.
Les CGR sont conservés jusqu’à 42 jours, à une température fixée légalement entre
+2° et +6°C dans la chambre froide.
Les CPS ont une durée de validité de 5 jours sous agitation constante et maintenus
entre +20° et +24°C.
Les PFC sont conservés à une température inférieure ou égale à -25°C durant au
maximum un an après la date de prélèvement.
V- Laboratoires IHR :
V-1. Matériels utilisés
Plaque d’opaline, centrifugeuse, étuve, micropipette + connes, tubes, microplaque,
réfrigérateur
Le principe de la RAI repose sur la détection de l’existence d’Ac irréguliers chez un patient
en faisant réagir son sérum vis à vis d’une gamme d’hématies tests de groupe O et de
phénotypes connus.
Méthode :
Il faut préparer deux témoins un est positif, l’autre négatif pour les deux méthodes, le
test indirect de coombs et la méthode enzymatique (broméline). Préparer ensuite 3
tubes pour chaque méthode marquée O1, O2 et O3 ; poser dans les tubes de la
méthode enzymatique, le même volume des hématies panels et de la broméline, et
pour la méthode de test indirecte de coombs ajouter que les hématies panels. diluer
avec de l’eau physiologique.
Pour l’échantillon à analyser il faut préparer 3 tubes pour chaque méthode, et
distribuer 50ul du sérum à tester et 50ul des hématies panels diluées. incuber 45 min,
laver, ajouter le coombs dans les tubes , centrifuger, agiter et faire la lecture à l’œil nu.
Résultats et interprétation