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LES EXAMENS DE LABORATOIRE

EXAMENS DE LABORATOIRE

Définition :
Les examens de laboratoire sont des investigations complémentaires qui permettent d’orienter ou de
confirmer un diagnostic et de suivre l’évolution de la maladie.
Buts :
• Poser un diagnostic ;
• Prescrire un TRT ;
• Contrôler et ajuster un TRT ;
• Surveiller l’évolution de la maladie ;
Différents types d’examens :
- Examen chimique ;
- Examen cytologique ;
- Examen histologique ;
- Examen bactériologique ;
- Examen immuno-sérologique ;
- Examen parasitologique ;
- Examen hémato transfusionnel ;
- Exploration fonctionnelle ;
L’examen chimique
C’est le dosage des électrolytes et des gaz contenus dans le sang, les excrétas (urines, selles), les
sécrétions normales (LCR) ou anormales (liquide pleural, ascite...etc)
L’examen cytologique
Il consiste à rechercher au microscope des formes cellulaires ou pathologiques dans le sang, les produits de sécrétion
(liquide, sécrétions vaginales, pus d’un abcès...etc.)

L’examen histologique
L’examen au microscope permet d’étudier la constitution des cellules d’un fragment de tissu ou d’organe provenant
d’une biopsie, d’une pièce opératoire ou d’une pièce d’autopsie.

L’examen bactériologique :
C’est la mise en évidence des microbes anormalement présents dans le sang (hémoculture), dans les excrétas
(coproculture), les produits de secrétions (LCR, crachat, pus d’un abcès...)

L’examen immuno-sérologique :
C’est l’étude des produits du sérum sanguin. Exemple: sérodiagnostic.

L’examen parasitologique :
C’est la mise en évidence des parasites anormalement présents dans le sang (hématozoaire), dans les selles (amibes),
dans les secrétions vaginales (trichomonas), dans les sécrétions urétrales (trichomonas), les urines (œufs de la
bilharzie).

L’examen hémato- transfusionnel :


C’est un examen qui est en rapport avec la transfusion sanguin (groupage, RH, hématocrite).

Exploration fonctionnelle :
C’est une constante biologique qui permet de mettre en œuvre un ensemble de moyens pour apprécier l’état de
fonctionnement d’un organe ou d’un appareil.
L’examen consiste à introduire un produit connu dans l’organisme, de faire un ou plusieurs prélèvements, ceux-ci
permettent de mesurer et d’apprécier l’état de fonctionnement de l’organe exploré.
Classification selon les laboratoires :

Laboratoire de chimie :
•Albumine sérique ;
•Amylasémie /Amylasurie ;
•Bicarbonates ;
•Bilirubine ;
•Calcémie/Calciurie ;
•Chlorures ;
•Cholestérol : HDL, LDL ;
•Phosphore ;
•Magnésium ;
•Corps cétoniques ;
•CRP ;
•Créatinémie ;
•Créatinurie et clearance à la créatinine ;
•Cuivre ;
•Gaz du sang ;
•Glycémie/Glycosurie ;
•Phosphatases alcalines (PAL) ;
•Phosphatase acide et phosphatase acide prostatique (P.A.C et P.A.P) ;
•Transaminases ;
•Triglycérides ;
•P H ;
•Lipides totaux ;
•La lipase ;
•Ionogramme complet ;
Laboratoire d’immuno-hématologie :
Fer :
•Fer sérique
Hématologie cellulaire:
•NFS
•VS
Hémostase:
•Temps de saignement ;
•Taux de coagulation ;
•Tx de trombine ;
•Tx de prothrombine ou Tx de quick ;
Immunologie :
• Anticorps anti ADN ;
• Groupage sanguin ;

Laboratoire de microbiologie/parasitologie :
Cytologie :
• Frottis cervico-vaginal ;
Microbiologie
•ATB ;
•Coproculture ;
•Hémoculture ;
Sérodiagnostic
•Hépatite viral A, B, C ;
•HIV ;
•Syphilis ;
Parasitologie : Sérodiagnostic
•Amibiase ;
•Bilharziose ;
LES PRELEVEMENTS

1-IDENTIFICATION DU PRELEVEMENT
Les règles d’étiquetage doivent être strictes pour éviter les risques d’erreur
Indications, nécessaires :
•Nom, prénom du malade (ou numéro d’identification) ;
•Date de naissance
•Date et heure de prélèvement
•Médicaments ou traitement pouvant interférer avec les analyses.
L’apparition des codes à barres simplifie de plus en lus l’étiquetage
2-Matériel de prélèvement
•Tous les tubes nécessaires (en fonction des examens demandés) correctement identifiés (capacités, anticoagulants remplies et collée
•Support à tubes
•Antiseptique*garrot
•Coton, compresse, pansements ;
•Récipient pour matériel usagé (dont boite pour aiguilles)
*le matériel de prélèvement sous vide (type vacutainer)
Pour le prélèvement délicat, il est possible d’utiliser une aiguille à ailette prolongée
pour une tubulure souple dont l’extrémité s’adapte à un système de prélèvements sous vide.

Avantage du prélèvement sous vide Inconvénients du prélèvement sous vide

 Diminution du risque de  Contrôle plus difficile de l’entrée de


contamination ; l’aiguille dans la veine ;
 Rapidité (l’écoulement du sang est  Perforation du bouchon du tube rend
accéléré par le vide) ; difficile le maintien de l’aiguille dans la
 Confort du patient car l’aiguille est plus veine
fine ;  Pression du vide peut collaborer la
 Propreté du système veine
 Optimisation du remplissage des tubes ;  Coût élevé
 Respect des quantités sang/additif
3-Tubes de prélèvement
L’utilisation de tubes sous vide bouchons de couleur facilite grandement la tache. Il est cependant utile
de connaître le type de tube adapté pour chaque examen : présence ou absence d’anticoagulant et type
d’anticoagulant.
4-Mesures générales de prévention
• Porter des gants pour tout contact avec un liquide biologique contaminant une
lésion cutané, des muqueuses, du matériel souillé ;
• Porter des gants systématiquement si l’on est porteur de lésions cutanées ;
• Protéger toute plaie ;
• Se laver les mains immédiatement en cas de contact avec des liquides
potentiellement contaminants et après tout soin
• Porter un masque, des lunettes, une surblouse en cas de risque de projection ;
• Faire attention lors de toute manipulation d’instruments pointus ou tranchants
potentiellement contaminés
• Ne jamais plier ou replacer les aiguilles dans leur gaine d’origine, ne pas dégager
les aiguilles de seringues ou des systèmes de prélèvement sous vide à la main
• Jeter immédiatement les aiguilles ou autres instruments piquants ou coupants
dans un conteneur spécial, imperforable
• Décontaminer immédiatement les instruments utilisés et les surfaces souillées
par le sang ou un autre liquide biologique avec l’eau de Javel fraîchement diluée
à 10% ou un autre désinfectant efficace ;
• Placer les matériels à éliminer dans des emballages étanches marqués d’un signe
distinctif
Conduite à tenir en cas d’accident avec exposition au sang ou à des liquides biologiques
a. Soins immédiats
• Laver à l’eau+savon set rincer
• En cas de projection oculaire rincer abondamment à l’eau et au sérum physiologique
(10min) +collyre antiseptique
• En cas de palie : faire saigner
• Désinfecter : alcool à 70° (3min) ou Bétadine solution dermique pure (5min) ou eau de
javel 12°diluée à1/10(10min) par trempage ou application avec une compresse

b. S’assurer du statut sérologique du patient
• Patient connu séropositif pour le VIH : contacter dans l’heure le médecin
• Patient connu, sérologies inconnues : faire pratiquer immédiatement en urgence, avec
l’accord du patient : Ac anti- VIH, Ac anti-VHC, Ag Hbs.
• Patient non identifiable ou refusant les sérologies : Avis médical dans les 2 heures
(comme ci-dessous)

c. Dans tous les cas se présenter au service de médecine du travail (dans les 48 h)

d. Déclaration de l’accident (dans les 48 h)


• Obligatoire pour la reconnaissance en accident de travail
Le prélèvement veineux
1-Définition
C’est un acte de soins qui consiste à prélever et identifier un échantillon de sang
veineux ou capillaire dans le but d’effectuer des examens de laboratoire dans un
but de diagnostic, pronostic ou de surveillance thérapeutique.
2-Matériel
Pour la pose
-Tubes sous vide (type vacutainer) selon le prélèvement prescrit.
-Corps de pompe à usage unique (porte tube en plastique permettant d’insérer
l’aiguille et le tube sans se piquer)
-Aiguilles adaptées au corps de pompe, dont le calibre sera choisi en fonction de
l’apparence de la veine.
-Il peut être choisi des aiguilles à ailettes (butterfly) pour un meilleur confort du
patient et du préleveur.
-Garrot décontaminé et de taille adaptée.
Pour l’asepsie
-Lavage des mains (ou décontamination selon protocole).
-Plateau décontaminé
-Haricot
-Compresses (ou coton à éviter dans certains services, par peut être allergisant),
-Alcool ou autre désinfectant (alcool est prescrire en cas de dosage de l’alcoolémie,
ou en service de pédiatrie...)
-Gants non stériles à usage unique
-Protection de lit
-Container à objets piquants ou tranchants
C : Retrait du garrot, retrait du tube, retrait de l’aiguille (et du corps de pompe, protection de l'aiguille par la
partie protectrice du corps de la pompe
3-Préparation du patient
• Vérifier si la personne est à jeun (la personne
n’ayant rien mangé, ni bu depuis au moins 6
heures, si l’examen le nécessite
• Prévenir la personne le plus tôt possible (la veille
si possible)
• Installer la personne dans une position
confortable (allongée ou demi assise), le bras à
plat en appui vers le bas. Retirer ou remonter la
manche du bras choisi pour la ponction
• Tacher de limiter l’appréhension de la personne
en lui expliquant l’examen ou en la distrayant
4-Réalisation technique du geste et surveillance
-Choisir le bras à prélever, il ne doit pas être perfusé, ou blessé, paralysé ou porteur
d’une fistule artério- veineuse du dialyse
-Après s’être décontaminé les mains, repérer la veine à ponctionner (le plus souvent
au pli du code) en serrant le garrot (milieu de la partie humérale du bras).
-Desserrer le garrot le temps de se préparer (le garrot ne doit pas rester serré plus de 1
minute)/introduire le tube dans le corps de pompe sans le perforer
resserrer le garrot à environ 10 cm de la zone à ponctionner, la désinfecter avec la
compresse en un seul passage
-Maintenir la peau pour faciliter la perforation de la veine. Demander au patient
d’inspirer puis piquer la veine franchement en orientant le biseau de l’aiguille vers le
haut à environ 45° dans le sens du retour veineux
-Maintenir le corps de pompe, perforer le tube dans l’aiguille du corps de pompe. le
tube se remplit immédiatement, le retirer tout en maintenant l’aiguille en
place .retourner doucement le tube deux fois sans agiter (risque d’hémolyse)
• Remplir les tubes prévus, respecter l’ordre de ponction
• Retirer le garrot
• Retirer l’aiguille
• Comprimer la veine avec une compresse sèche 1 minute (3 minutes si la
personne est sous anticoagulants)
• Eliminer l’ensemble aiguille corps de pompe dans le container à aiguilles
usagées après avoir protéger l’aiguille (respecter la sécurité, ne pas
recapuchonner l’aiguille souillée à la main)
• Identifier les tubes dans la chambre du malade avec les étiquettes du patient
(lui demander de confirmer son nom) et les acheminer au laboratoire dans
les sachets prévus à cet effet accompagnés des demandes d’examens
remplies et étiquetées.
• Respecter la tracabilité de l’examen (noter dans le dossier)

5-Surveillance après le soin
• Surveiller les saignements ou hématomes éventuels
6-Complications et risques
• Hémolyse
• Malaise
• Non-conformité de l’identité du patient avec les étiquettes
PRELEVEMENT DES GAZ DE
SANG
1-Définition :
L’analyse des gaz du sang (oxygène, gaz carbonique) ainsi
que d’autres composants (bicarbonates) s’effectuent grâce
à un prélèvement de sang artériel. Ce prélèvement est
réalisé avec une aiguille et une seringue, le plus souvent
dans l’artère radiale au niveau du poignet. Si le patient est
porteur d’un cathéter (posé par un médecin) situé dans
l’artère radiale, le prélèvement s’effectue par
l’intermédiaire d’un robinet à trois voies dans la tubulure
du cathéter
2-Indications
Etude des gaz du sang lors d’une insuffisance respiratoire
3-Pré requis indispensables
-Anatomie de circuit artériel du membre supérieure
-Notions de physiopathologie respiratoire
4-Matériel
Pour le prélèvement
-Seringue spécifique dite « à gaz du sang » (cette seringue
à une capacité totale prévue de 2 ml(le piston est déjà
retiré de 2cm), elle contient de l’héparine sodique pour
éviter que le sang, ne se coagule pas).
-Dé en plastique permettant d’y piquer l’aiguille (sécurité)
-Capuchon hermétique refermant la seringue après le
Pour l’asepsie
-Plateau non stérile
-Haricot
-Réceptacle à aiguilles souillées
-Compresses stériles
-Décontaminant, désinfectant (suivant le protocole du service).
-Gants non stériles
-Elastoplaste
-Eventuellement sac de sable, si le saignement après la ponction risque d’être important, si le
patient est sous anticoagulant par exemple
5-Préparation du matériel
Relier l’aiguille et la seringue, sans tire sur le piston
6-Préparation du patient
Prévenir le patient, lui expliquer le principe de l’examen et son intérêt
Prévoir, si possible, l’examen une heure à l’avance afin d’appliquer la pommade anesthésiante
à l’endroit prévu de la ponction.
Demander au patient de s’installer confortablement sans bouger, allongée dans son lit, le bras
en extension, la main à plat posée sur le lit paume au dessus.
S’assurer au préalable que le patient est prêt, pour le rassurer et limiter son appréhension ; la
douleur de la piqûre peut être semblable à celle d’une ponction veineuse simple si elle est
correctement pratiquée
7-Réalisation technique du geste et surveillance
• S’assurer de la prescription médicale, l’heure à laquelle l’examen est demandé
• Retirer la crème anesthésiante
• Décontaminer, puis désinfecter la peau
• Utiliser l’index et le majeur pour repérer la palpitation de l’artère radiale précisément
au niveau de la cupule styloïde (ne pas utiliser le pouce dont la palpitation artérielle
est sensible)
• Enfiler les gants non stériles
• Poser index est majeur sur l’artère, tenir la seringue comme un stylo, approcher
l’aiguille le plus prés possible de l’artère, biseau vers le haut en orientant l’aiguille
vers l’avant-bras inclinée à 45°
• Piquer en inclinant l’aiguille à 45°quand les pulsations de l’artère sont bien senties,
• Laisser remonter le sang remplir la seringue d’environ 2ml, puis retirer délicatement
l’aiguille en comprimant fortement l’artère avec une compresse de l’autre main.
• Piquer l’aiguille (toujours adaptée à la seringue) dans le dé en plastique pour éviter
un accident d’exposition au sang
• Faire basculer doucement la seringue deux fois entre ses doigts afin d’homogénéiser
le sang et l’héparine
• Maintenir une forte compression de l’artère ponctionnée pendant deux minutes au
moins
• Coller l’Elastoplaste sur une compresse propre en le tendant fortement sur le point
de ponction, sur le poignet sans faire un tour complet (pour ne pas bloquer la
circulation)
8-Surveillance après le soin
Surveiller l’absence d’apparition d’un hématome (risque de
compression artérielle), la douleur, l’absence de fourmillement et de
réduction à la mobilité des doigts et du poignet
9-Complications et risques
Hématome par défaut de compression de l’artère
Syndrome ischémique
10-Evaluation
De la procédure de soins
La zone de ponction est sensible et douloureux : il faut ponctionner
de manière franche et directe, en respectant m’orientation de
l’aiguille
Prélévement des urines
Définition
C’est une technique qui consiste à recueillir des urines fraiches en vue de les analyser soit
immédiatement soit en les envoyant au laboratoire pour examen.
Indications :
-Pour certains entrants à l’hôpital ;
-Lors de certains maladies : RAA, angine, syndrome néphrotique, cardiopathie, des œdèmes ;
Conditions requises :
Pour examen bactériologique :
-On recherche des germes pour examen direct au microscope ;
-Pour culture en milieu approprié ;
Matériel :
-Flacon stérile ;
-Compresses stériles ;
-Dakin ;
-Bons de laboratoire ;
-Etiquettes ;
-Récipient stérile ;
-Au besoin, prévoir le nécessaire pour sondage chez l’homme ou chez la femme.
Technique :
Recueillir les urines aseptiquement dans un flacon
-chez l’homme : procéder à une toilette du méat urinaire.
Pour l’examen cytologique :
C’est la recherche des différents éléments figurés dans les urines. Il peut être
quantitatif (compte d’Addis) ou qualitatif (culot urinaire).
Le culot urinaire :
Recueillir les urines au réveil après toilette du méat urinaire. Il faut mieux
d’éliminer le premier jet et prendre le milieu de jet
Cet examen peut mettre en évidence :
-Les cellules épithéliales du néphron ou voies urinaires ;
-Les polynucléaires leucocytes ;
-les hématies ;
-les cylindres ;
-les cellules néoplasiques ;
Le compte d’Addis :
• 3 heures avant le lever habituel :
Vider la totalité de la vessie dans les toilettes.
Boire un grand verre d’eau.( ¼ de litre : 2 verres d’eau )
Noter la date et l’heure sur le flacon fourni par le laboratoire
Se recoucher et rester allongé au repos pendant 3 heures.
• 3 heures après (le plus exactement possible):
Uriner dans le flacon fourni par le laboratoire pour recueillir la totalité des urines.
Noter l’heure sur le flacon
Prélévement des selles
Définition :
C’est une technique qui consiste à prélever un échantillon de selles pour examen.
Indications :
Etude fonctionnelle de la fonction motrice et sécrétoire du colon ;
Pathologies du tube digestif et du transit intestinal ;
Intérêt :
On recherche la présence de :
Sang ;
Pus ;
Amibes ;
Germes pathogènes à travers la coproculture (fièvre typhoïde, dysenterie...) ;
Conditions optimales du prélèvement de selles
Microbiologie
Un délai prolongé entre le prélèvement et l’ensemencement peut affecter la croissance des bactéries fastidieuses et
provoquer la surcroissance de certaines autres. Le milieu de transport doit être choisi en fonction des
recommandations du laboratoire de microbiologie.
Biochimie
Certaines analyses sont effectuées sur des spécimens de selles telles :
Recherche de sang ;
Recherche de graisse ;
Électrolytes et pH ;
Définition :
Prélévement des crachats
C’est une technique qui consiste à prélever des crachats en vue d’un examen bactériologique pour confirmer ou infirmer l’atteinte par
tuberculose.
Indications :
Examen systématique en dépistage précoce de la tuberculose ;
Examen obligatoire en médecine du travail ;
Examen obligatoire pour toute personne présentant des signes évocateurs de la tuberculose pulmonaire ;
Matériel :
Crachoirs ;Serviette ;Parfois une sonde gastrique (enfants surtout) ;Carnet à souche ;Lames si étalement sur place ;Bons de laboratoire ;
Conditions requises et technique:
Malade à jeun ;
Bien distinguer entre crachats et salive ;
Expliquer l’utilité de 3 crachats successifs ;
L’examen peut être réalisé de plusieurs façons :
• soit par expectoration
• soit par aspiration grâce à un tube gastrique des expectorations avalées pendant la nuit
• soit par fibroscopie bronchique (voir la fiche Fibroscopie bronchique) : les sécrétions sont alors recueillies grâce à un tube aspirateur
souple introduit dans le fibroscope
• Le plus souvent, le prélèvement s’effectue par expectoration. Il faut d’abord se laver les dents et se rincer la bouche avec une solution
antiseptique diluée, afin de limiter la contamination des crachats par les bactéries présentes dans la bouche.
• Les crachats obtenus après des efforts de toux ou après des mouvements de kinésithérapie respiratoire sont recueillis dans un récipient
stérile.
• Le prélèvement doit être acheminé rapidement au laboratoire.
Prélévement de la gorge
Définition :
C’est une technique qui consiste à prélever le suc au niveau de la cavité buccale.
Indications :
Angines à répétition ;
Angines érythémateuses ;
Ulcère nécrotique ;
infection alimentaires ;
En cas de suspicions de diphtérie ;
Matériel :
Abaisse langue stérile ;
Compresses stériles, écouvillon stérile lampe à alcool ;
Haricots ;
Bons de laboratoire ;
Gants stériles ;
Masques et lunettes.
Technique :
Placer le malade en position assisse, allumer la lampe ;
Faire ouvrir la bouche à l’aide de l’abaisse langue ;
Racler les amygdales et le fond du plais ;
Flamber le bord du tube et fermer avec soin ;
Prélévement nasale
Définition :
C’est une technique qui consiste à prélever les secrétions nasales en vue d’un examen bactériologique.
Indications :
En cas de rhinite ;
Coryza ;
Rhinorrée ;
Matériel :
2 tubes stériles avec 2 écouvillons stériles ;
Speculum nasal ;
Moyen d’éclairage : miroir de Clark ;
Lampe à alcool ;
Bon de laboratoire + étiquette ;
Masque ;
Gants propres ;
2 haricots ;
Désinfectant ;
Technique :
Identique à la technique de prélèvement de gorge.
Conditions requises :
Faire attention à la cavité nasale et prélever doucement sans raclage abusif.
prélévement des vomissement

Définition :
C’est une technique qui consiste à prélever un échantillon du contenu de
voumissement pour analyse
au labo
Indications :
Intoxications alimentaires/médicamenteuses ;
Vomissements incoercibles ;
Vomissements répétées et sans réponse au TRT ;
Conditions requises :
Préparation du malade ;
Prévoir le matériel pour recevoir les vomissements ;
Le prélèvement des secrétions vaginales
Définitions :
C’est une technique qui consiste à prélever un échantillon des sécrétions vaginales en vue d’un examen au
laboratoire.
Indications :
En cas de leucorrhées ;
Chancre syphilitique ;
Examen vaginale ou vésicale ;
Prurit vaginal ;
Conditions requises :
Préparer la malade sur le plan physique et psychologique.
Préparation du matériel :
Prévoir les bons de laboratoire , Ecouvillons ;Gants ;Haricots ;
Le nécessaire pour toilette intime en cas de besoin ;
Ecouvillons + tubes ;

technique
• La patiente est allongée, de préférence sur une table gynécologique, et plie les genoux en écartant les
cuisses.
• Passer le spéculum sous de l'eau tiède et propre afin de favoriser sa lubrification et détendre la patiente.
• L'introduire dans le vagin en prenant appui sur le bas de la fourchette.
• Lorsque il est repéré, commencer à visser doucement afin d'écarter les mors.
• Avec le premier écouvillon, prélever autour du col
• Avec le deuxième écouvillon, prélever délicatement le col lui-même (chlamydiae) en appuyant fermement
l'écouvillon sur l'orifice et en lui imprimant un mouvement rotatif.
• Replacer les écouvillons dans leur étui sans toucher l'ouverture.
Le prélèvement du pus
Définition
C’est une technique qui consiste à prélever l’exsuda d’une plaie infectée afin d’identifier l’agent
causal
et déterminer l’antibiotique approprié suite à un antibiogramme.
Indications :
Toute plaie suppurée ;
Plaie infectée et dont le TRT n’évolue pas ;
Conditions requises
Informer le patient sur le soin ;
Vérifier l’identité du patient ;
Nettoyer le pourtour de la plaie ;
Changer le pansement et exécuter le prélèvement ;
Prélever à l’aide d’une tige montée une quantité de pus ;
Le placer sur la boite de pétri ou sur le tube de labo ;
Etiqueter et envoyer au labo ;
Noter le soin sur la feuille de T° ;

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