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THEME
CONTRIBUTION A LeELABORATION DES COMPTES
DE LA SANTE D'UNE STRUCTURE HOSPITALIERE :
CAS DU CENTRE HOSPITALIER NATIONAL UNIVERSITAIRE
FANAI DE DAICAR SENEGAL
20 DEC 2011:
Je rends grâce à Dieu, le tout Puissant pour la force, le courage et tous les bienfaits
qu'il a mis à mon endroit ;
• mon père et ma mère «Que Dieu vous garde en paix et vous accorde le
Paradis»;
• l'Union des Comores à travers le Ministère de la santé ;
• l'Organisation Mondiale de la Santé à travers le Bureau régional de l'OMS-
Afrique et leurs représentations à Moroni et à Dakar ;
• mon Directeur de mémoire, Dr. Birahime DIONGUE ;
• le CESAG à travers le Directeur de l'ISMS, Dr Amani Laurent KOFFI, les
professeurs et le personnel ;
• ma femme Asmahane Youssouf Abdou et nos enfants Hishima Said
Hamidou, Said Hashime Said Hamidou, Allaouia Said Hamidou, Badaoui
Said Hamidou, Mouinaté Hamidou Bounou, Allaouia Hamidou Bounou,
Armiya Youssouf Abdou, Zarkachi Abdillah, Soidroudine Abdallah, Anisse
Abdallah, Mohamed Maoulida, Chaida Maoulida, Férouz Hamidou, Oubeid
Hamidou, Mirgane Hamidou, Mouniate Said, Nourane Said, Charifa Said,
Saoudou Said, Nidhoime Youssouf Abdou, Aboukir Abdallah, etc. ;
• toute ma famille et belle famille : Frères, soeurs, neveux, nièces, cousins,
cousines, oncles, tantes, belles soeurs, beaux-pères, beaux-frères, belles-
mères et amis (es) ;
• mes frères : Said Ahmed Said Toihir, Abdramane Maiga (Mali), Ali
Mohamed Aliamane, Said Attoumane, Said Ali, Said Hamidou, Chabane
Bourhane, Ahmed Ahmed, Himidi Abdou, Djaé Ahamada, Djaé Mdahoma
Djamal Tocha, Soultoine Abdou Boina, Mohamed Houmadi Mehindra,
Kamal Abdallah, Mohamed Mourchidi, Naoufal Boina, Ahamada M' sa
Mliva, Sainda Mohamed, Mohamed M'sa Mliva, Morris Kouamé,
Souleymane Diakité, Mohamed M'saidié, Hamidou Djaé, Ibrahim Abdou
Page I i
1•11•F.1
Je prie à tous d'être rassurés (es) que je ne vous ai pas oublié et que je vous suis très
reconnaissant de tout ce que vous avez fait pour moi. Veuillez bien accepter de vous
reconnaître à travers vos efforts.
Page I ii
Liste des sigles et abréviations
Page I iii
Liste des sigles et abréviations (Suite)
Page I iv
Liste des tableaux
Tableau 2 Flux financiers entre les sources et les agents de financement (FS x HF) 9
Tableau 17 Flux financiers entre les sources et les agents de financement (FS x HF) 37
Page I V
SOMMAIRE
DEDICACES ET REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABRÉVIATIONS iii
LISTE DES TABLEAUX
LISTES DES GRAPHIQUES ET SCHEMAS vi
SOMMAIRE vii
INTRODUCTION 01
PREMIERE PARTIE: CARDRE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET CADRE D'ETUDE 03
1.1. Problématique, justification et intérêt de l'étude 03
1.1.1. Problématiques 03
1.1.2. Justification et intérêt de l'étude 04
1.2. Objectifs de l'étude 05
L2.1. Objectif général 05
1.2.2. Objectifs spécifiques 05
1.3. Cadre d'étude 06
1.3.1. Présentation du Sénégal 06
1.3.2. Présentation du Centre Hospitalier National Faim 11
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE ET METHODOLOGIE 14
2.1. Revue de la littérature 14
2.1.1. Revue des Comptes nationaux de la santé 14
2.1.2. Revue des comptes de la santé des structures sanitaires 16
2.2. Méthodologie 16
2.2.1. Définition des concepts 17
2.2.2. Elaboration des outils et démarche adaptée 19
2.2.3. Collecte et traitement des données 21
DEUXIEME PARTIE : CARDRE OPERATIONEL
CHAPITRE 3 : PRODUCTION DE SOINS 21
3.1. Ratios et indicateurs d'activité 21
3.2. Identification des activités selon les spécialités 23
3.3. Identification des produits d'exploitation par section d'analyse 26
3.4. Identification des charges d'exploitation par section d'analyse 28
3.5. Identification des charges d'investissement par section d'analyse 32
Page I vii
CHAPITRE 4 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS 33
4.1. Détermination des Sources et Agents de financement pour 2008 33
4.1.1. Détermination des Sources de financement 33
4.1.2. Détermination des Agents de financement 36
4.1.3. Tableau croisé Sources/Agents de financement 38
4.2. Détermination des Prestataires de soins pour 2008 38
4.3 Détermination de la fonction sanitaire pour 2008 41
4.4. Détermination des agrégats des comptes de la santé 43
4.4.1. Détermination de la Dépense Courante de Santé 43
4.4.2. Détermination de la Consommation Médicale Totale 45
4.5. Récommandations 47
CONCLUSION 48
BIBLIOGRAPHIE 49
ANNEXES
1. Découpage analytique de l'établissement 51
2. Détail du compte des résultats 53
3. Répartition des charges et des produits par section d'analyse 57
4. Facturations à des tiers et versements directs des ménages 61
5. Questionnaire simplifié pour les CNS 2008 du Sénégal 63
Page 1 viii
INTRODUCTION
Les progrès technologiques, les transitions démographiques, les changements rapides des
tendances de morbidité et de mortalité, l'émergence de problèmes de santé publique comme le
VIH/SIDA plaident tous pour une utilisation plus efficace des ressources et, dans la plupart des cas,
pour plus de ressources'. Dans un grand nombre de pays, les soins de santé sont assurés par une
combinaison complexe et changeante des entités du secteur public et du secteur privé (à ou sans but
lucratif). Dans un tel environnement, les décideurs ont besoin d'information nationale fiable sur les
sources et les usages des fonds pour la santé, de préférence comparable entre pays, afin d'améliorer la
performance du système de santé.
Dans l'optique d'améliorer l'accessibilité et la qualité de soins au sein des structures
hospitalières, en 1998, le Sénégal a entamé une réforme hospitalière2. Cette réforme a été basée sur
certaines publications, évaluations et études des années 80. En outre, l'Etat continue à intervenir sur le
système de santé, notamment, sur le financement des dépenses de fonctionnement et d'investissement
des Hôpitaux et à jouer son rôle de régulateur. Ces efforts sont complétés par l'appui technique et
financier des ménages, régimes d'assurance et partenaires au développement. Pour parvenir à une
meilleure utilisation optimale et rationnelle des ressources, les pays et les bailleurs de fonds, ont tous
besoin d'informations pour la prise des décisions. Ces informations sont constituées par des données
portant sur les niveaux d'interventions, de la provenance et de l'utilisation de ressources.
L'élaboration des comptes nationaux de la santé (CNS) a été choisie comme l'une des
solutions parmi d'autres qui permettent de répondre à ces préoccupations. Les comptes nationaux de
la santé font partie des comptes satellites des Comptes nationaux, Ils retracent la production, la
consommation et le financement de la fonction santé, entendue selon la comptabilité nationale comme
l'ensemble des actions qui concourent à la prévention et au traitement d'une perturbation provisoire de
l'état de santé. Ces comptes sont des outils de circonscription, d'appréhension et de planification du
système national de santé qui permet aux pouvoirs publics et aux bailleurs de déterminer la meilleure
façon d'utiliser leurs fonds affectés aux soins de santé3.
Les comptes nationaux de la santé sont conçus pour répondre à des questions précises sur le
système de santé d'un pays. Ils fournissent une compilation et estimation de la dépense totale de santé.
Organisation mondiale de la Santé (2005), «Guide pour l'élaboration des comptes nationaux de la santé : avec des applications
spéciales pour les pays à faible et à moyen revenus», Genève ;
2 Assemblée Nationale (1998), « Loi n°98-012/AN », Sénégal
3 Marcel KOUADIO BENIE (2010-2011), «Comptes nationaux de la santé, note des cours, CESAG», Sénégal.
1
Ils peuvent faire le suivi de combien est dépensé, ou, sur quoi et pour qui, comment la dépense évolue
dans le temps, et comment elle se compare à la dépense des pays rencontrant des problèmes similaires.
A ce jour, plus de 100 pays dans le monde ont réalisés les CNS, dont 28 Etats africains (16
pays africains ont réalisés au moins deux (2) exercices de CNS)4. En 2009, le Sénégal a élaboré les
premiers Comptes nationaux de la santé qui concernent l'année 20055. Ces comptes fournissent une
estimation de la consommation finale de soins de santé et des financements correspondants qu'ils
relèvent de l'assurance-maladie, de l'État, des collectivités locales, des organismes complémentaires
ou directement des ménages.
En dehors de l'aspect macro-économique des comptes nationaux de la santé, la démarche
micro-économique des sous-comptes de la santé dans les hôpitaux, peut être envisagée. C'est en ce
sens que cette étude porte sur la : « Contribution à l'élaboration des Comptes de la santé des structures
hospitalières : Cas du Centre Hospitalier National Universitaire Faim de Dakar ». L'objectif est de
montrer que des comptes de la santé doivent être mis en place dans les structures hospitalières afin de
maintenir, d'augmenter et de mobiliser le financement des dépenses de la santé.
Ce mémoire débute d'une part par quelques notions introductives (problématique, justification
et intérêt de l'étude, cadre d'étude, revue de littérature et méthodologie) afin de préciser la démarche
de l'étude et la notion d'agrégats des comptes nationaux de la santé. D'autre part des déterminations
comparatives des résultats ont été présentées et analysées. Ces déterminations ont été basées sur la
Dépense Totale de Santé et de la Consommation Médicale Totale pour la période 2008 avec certaines
recommandations. La conclusion revient sur la nécessité de l'élaboration systématique des comptes de
la santé au CHN de Faim.
4 Organisation mondiale de la Santé (2005), «Guide pour l'élaboration des comptes nationaux de la santé : avec des applications
spéciales pour les pays à faible et à moyen revenus», Genève ;
5 111inistère de la santé et de la prévention (2009), « Comptes nationaux de la santé de 2005», Sénégal,
2
Première partie
CADRE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET CADRE D'ETUDE
Dans ce chapitre, nous allons essayer de définir l'orientation de notre recherche par rapport aux
problèmes, aux objectifs et au cadre d'étude, liés à l'élaboration des Comptes de la santé d'une
manière générale et dans les structures hospitalières, plus particulièrement au CHN Faim.
1.1.1. Problématiques
Au cours des années 70 allant des années 90, les systèmes de santé des pays africains ont
connu des réformes majeures relatives à la gestion, à l'administration et au financement. Très vite, des
difficultés économiques ont pesé sur les dépenses de santé. Pour faire face aux besoins de
fonctionnement des structures de santé, les Etats ont dû accroitre progressivement les sources de
financement pour une meilleure prise en charge de la santé de la population. En revanche, les
ressources deviennent insuffisantes pour le financement des dépenses de santé pour assurer l'accès à
des soins de qualité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Dans la pyramide sanitaire, le problème du financement des soins de santé en général et des
hôpitaux en particulier, est devenu une préoccupation majeure dans tous les pays. Les pays
industrialisés mais aussi ceux en développement sont confrontés à faire des choix quant au
financement de leurs systèmes de santé. Ceci implique donc de majorer le budget alloué aux différents
niveaux de pyramide sanitaire. Cependant, des outils appropriés doivent être élaborés en vue de mieux
informé les acteurs du système de santé sur l'origine des ressources financières affectées aux dépenses
de la santé et la répartition de l'effort financier entre régimes d'assurance, ménages, partenaires au
développement et État.
Des nombreuses études ont été effectuées dans plusieurs pays sur les dépenses publiques de
santé. Les dépenses de la santé des pays de l'OCDE représentent en moyenne près de 8% du NB. Par
contre, la part du budget de l'Etat consacré à la santé représente respectivement6 en 2004, 4,9% au
Maroc, 5,5% en Colombie, 7,5% en Côte d'Ivoire, 7,7% au Bangladesh et 5,5% 2005 au Sénéga17.
Ces données sur les dépenses publiques de santé ont été disponibles, mais, la répartition par type de
prestataire et fonction de soins, par source et agent de financement a été rarement décrite. A cet effet,
3
les décisions prises pour l'allocation ou l'utilisation des ressources sont souvent fondées sur une
information partielle et imprécise.
Par ailleurs, les études réalisées dans les certains hôpitaux publics au Sénégals montrent que le
secteur public représente en moyenne plus de 60% des sources de financement des dépenses de santé.
Contrairement aux hôpitaux privés9, le secteur privé y compris les ménages représente plus de 70%
des sources de financement des dépenses de la santé. A travers ces résultats, se pose la problématique
de la contribution et l'utilisation des ressources financière des systèmes de santé en général et en
particulier, du CHN Fann. En ce sens, un certain nombre d'interrogations peuvent être posées pour
l'élaboration des comptes de la santé du CHN Fann, à savoir :
Quelles sont les différentes sources de financement de la production de soins au CHN
de Faim ?
Quel est l'apport des différents agents de financement du secteur de la santé dans le
fonctionnement et l'investissement du CHN Faon ?
Comment les ressources de l'Hôpital sont-elles réparties entre les différents prestataires
et en fonction des types de soins (curatifs et préventifs) de l'Hôpital ?
Quels montants de financement sont dépensés et pour quels types de soins et biens
médicaux ?
Les hypothèses suivantes seront, également, vérifiées dans le cadre de notre analyse :
- Les ménages participent plus que l'Etat au financement des structures hospitalières ;
- les dépenses afférentes aux soins hospitaliers sont plus élevées que celles induites par
les soins ambulatoires ;
Les dépenses de santé croisent à un rythme historique supérieur à celui du PIB, accréditant
l'hypothèse que la santé est un bien supérieur10. Cet aspect du cadre général des systèmes de santé
s'adresse aussi au niveau de la plupart des structures hospitalières. Pour diminuer ces dépenses et
améliorer la qualité de soins en rendant autonome ces dernières, une réforme hospitalière a été mise en
oeuvre au Sénégal depuis 1998. Depuis, les acteurs du système de santé cherchent des outils de mesure
capables d'expliquer cet accroissement des dépenses de santé : les sous comptes de la santé des
Boubacar Konia DIALLO (2008), «Contribution à l'élaboration des comptes de la santé des structures hospitalière : Cas de
l'Hôpital régional de Saint Louis de 2005», mémoire de fin d'étude, CESAG.
9 Amara DRAME (2005), «Contribution à l'élaboration des comptes de la santé d'une structure hospitalière : cas de l'Hôpital Saint
Jean de Dieu de Thiès», mémoire de fin d'étude, CESAG.
I° Roman MAHIEU (2000), «les déterminants des dépenses de santé approche macroéconomique, G2000/0 », institut national de la
statistique et des études économiques.
4
structures hospitalières constituent les moyens appropriés parmi d'autres. Cependant, la réalisation des
études sur les comptes de la santé, constitue l'alternative certaine.
Par ailleurs, notre étude porte le choix sur l'Hôpital Fann. Ce choix est basé surtout dans
l'image que porte actuellement le CHN Fann en termes de pôle d'excellence vis-à-vis des autres
établissements hospitaliers de santé de niveau III au Sénégal. Le CHN Fann est un établissement en
pleine mutation qui s'appuie sur les acquis des missions traditionnelles des établissements publics de
santé. Il s'oriente vers le développement et l'intégration des ressources, la modernisation de
l'organisation, et des méthodes de gestion (mise en place du système de comptabilité analytique).
Ces initiatives ont pu donner des résultats probants avant la reforme hospitalière dont le
comportement de consommateur et du producteur était moins exigent. Cette période a été marquée par
une aide extérieure relativement constante, un financement régulier de l'Etat, des régimes d'assurance
privée viables et un volontarisme des ménages pour la prise en charge de soins. Aujourd'hui, la crise
économique impose d'autres mécanismes de financement et de mobilisation des ressources. Cette
nouvelle conception exige l'émergence de l'utilisation de l'information sur les dépenses totales de
santé pour la formulation de politiques sanitaires et d'élaboration de budget de l'Hôpital.
C'est ainsi que les différents acteurs du système de santé et du CHN Fann (prestataires de
soins, assureurs, Etat, patients, partenaires au développement) ont donc tout intérêt à s'impliquer à
l'élaboration des comptes nationaux de la santé en intégrant les sous comptes de la santé des structures
hospitalières. Les avantages sont multiples : la réduction des coûts de production de soins, la
détermination des sources et agents de financement pour la création et la mobilisation des ressources
innovantes, une meilleure organisation du travail, l'amélioration de la qualité des interventions,
augmentation de l'efficacité et de l'efficience, etc.
L'objectif général de cette étude est de contribuer à une meilleure élaboration des comptes de la
santé du CHN Faim.
5
- évaluer l'ensemble des dépenses de santé supportées par les différents acteurs (Hôpital,
Etat et autres partenaires au développement du secteur de la santé) ;
analyser la répartition des ressources financières entre les différentes prestations
dispensées à l'Hôpital.
Dans ce chapitre, nous allons faire la présentation générale du Sénégal en s'appuyant sur les
données de l'Enquête Démographie Santé IV (EDS IV) et spécifique du CHN Fann. Cette
présentation, nous a permis d'apprécier les aspects techniques et administratifs en vue de montrer les
éventuelles avancés, menaces et opportunités d'une manière générale.
LOUGA
Koeuner
sur. p Anu.diu
4-4
4.8.32.1u.
Situé à l'extrême ouest africain, entre les latitudes 12°30 et 16°30 Nord et les longitudes 11°30
et 17°30 Ouest, le Sénégal s'étend sur une superficie de 196.722 km2 soit 59h/km2. Il est frontalier de
la Mauritanie au Nord, du Mali à l'Est, de la Guinée Conakry au Sud-Est et de la Guinée Bissau au
Sud-Ouest. La Gambie constitue une enclave de 11.300 km2 dans la partie Sud du Sénégal (schéma
6
n°02)11 . Pays côtier (700 kilomètres sur l'océan atlantique) et plat (altitude rarement supérieure à 100
mètres), le Sénégal a une superficie de 196 722 kilomètres carrés. Le pays est traversé d'Est en Ouest
par quatre fleuves : le Sénégal, la Gambie, la Casamance et le Saloum et leurs affluents.
La population a été environ 11 360 985 habitants d'habitants en 2008, soit une densité
moyenne de plus 54 habitants au kilomètre carré. Le taux de croissance naturel de la population est de
2,4%. Plus du quart de la population est concentré dans la région de Dakar. Plus de la moitié de la
population est constituée de jeunes de moins de 20 ans. Les étrangers représentent environ 2,0 % de la
population. Ils sont surtout présents dans la capitale, Dakar. Le Sénégal est un pays pauvre avec un
PIB par tête estimé à 799 US$ avec 52% des ménages vivant au dessous du seuil de la pauvreté.
Au niveau administratif, le territoire national est découpé en 14 régions administratives. Les
régions sont subdivisées en départements, ceux-ci étant découpés en communes (assimilées au milieu
urbain) et arrondissements pour une moyenne nationale de 41% d'analphabètes. Le taux
d'analphabétisme le plus faible est observé à Dakar (25%) ; Ziguinchor suit avec 29%. Dans les autres
régions en dehors de Kaolack (34%), Saint-Louis (39%) et Thiès (41 %), le taux d'analphabétisme
approche ou dépasse largement 50%.
Selon les estimations de 200212, le Sénégal compte plus de 20 ethnies. Les groupes ethniques
dominants sont le Wolof (43 %), le Poular (24%), le Sérer (15%), le Diola (5%) et le Mandingue (4%)
La population du Sénégal est essentiellement musulmane (94%). On y trouve aussi des Chrétiens
(4%). L'animisme et les autres religions représentent environ 2% de la population. La monnaie ayant
cours au Sénégal est le Franc CFA, monnaie commune aux pays membres de l'Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Le franc CFA est lié à l'Euro par une parité fixe (1 euro est
équivalant à 655,957 FCFA).
Pays sahélien à prédominance rurale, le Sénégal dispose en outre de ressources naturelles
limitées. Avec un taux de croissance économique (croissance essentiellement générée par le secteur
tertiaire) tournant autour de 4,3% dans la période 1995-20031a contribution des ménages ruraux à la
pauvreté (c'est-à-dire le poids des ménages ruraux pauvres par rapport à l'ensemble des ménages
pauvres) a augmenté, passant de moins de 62% à 65%.
Les performances enregistrées sur le plan macroéconomique au cours des dernières années
(avec un taux de croissance de 6,3% en 2004) n'ont pas été suffisantes pour créer les conditions d'un
développement durable soutenu.
Il Ministère de la santé et de la prévention (2009), « Plan de suivi et évaluation du Plan national de développement sanitaire
(PNDS2 )», Sénégal,
12
Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (2002), «Recensement général de la population de l'habitat (RGPH
2002)», Sénégal,
7
Le système de santé du Sénégal a une forme pyramidale de trois (3) niveaux : Centrale,
Régional et de District. En 2008, le système sanitaire public du Sénégal était constitué par : 14 régions
médicales, 22 hôpitaux, 65 districts sanitaires, 75 centres de santé, 1015 postes de santé, 1384 cases de
santé et 6 établissements publics de santé non hospitaliers. La politique de santé déclinée à travers le
PNDS.I (1998-2007) met l'emphase sur trois objectifs prioritaires : la réduction du taux de mortalité
maternelle, la réduction des taux de mortalité infanto-juvénile et la maîtrise de la fécondité. Les
indicateurs épidémiologique et systémique du Sénégal, sont (Tableau 1) :
Indicateurs 2007
Taux de mortalité au Sénégal 18 %o
Taux de mortalité maternelle 401/100000
Mortalité Infantile 61 %a
Mortalité Juvénile 64%o
Mortalité Infante) Juvénile 121%o
Malnutrition chronique chez l'enfant 16%
Maladies diarrhéiques chez l'enfant 22%
Couverture vaccinale (Tout antigène confondu) 59%
Taux prévalence du SIDA pop générale 1%
Prévalence du paludisme 30,69%
Couverture en CPN3 39%
Accouchements assistés par personnel de santé 51,90%
Accouchement dans les structures sanitaires 61,80%
Indice Synthétique de Fécondité 5,30%
Sources . Rapport des Comptes nationaux de la santé de 2005. Sénégal, 2009 (EDS IV, PDIS, SNIS)
Depuis 2000, les ressources consacrées au financement de la santé passent de 48,69 Milliards à
254,196 milliards de FCFA en 2005. En outre, la dépense nationale de santé est de 254,2 milliards de
Fcfa soit 455,5 millions de dollars, soit 23 450 Fcfa (40 US $) par habitant (Tableau 2).
8
Tableau 2 : Flux financiers entre les sources et les agents de financement (FS x HF)
en millions de Fcfa
Sources
Total Fonds Total Fonds Total Reste du TOTAL
publics privés Monde GENERAL
Agents
11F1 Secteur public 90 412 2 087 41 787 134 285
Ministère de la santé 71 133 33 925 105 058
IPRES (maladie) 55 55
Coopération multilatérale
On constate que les dépenses de soins curatifs sur les dépenses nationales de santé sont plus
importantes, soit 31,9% contre 22,2% des soins préventifs, 18% des médicaments et 11% des
investissements. Par contre, les parts respectives des dépenses nationales de santé consacrées à l'aide
au diagnostic, à la recherche et la formation sont trop faibles, soit respectivement 3,6% et 2,6%.
9
Tableau 3 : Données démographiques de la Région de Dakar en 2008
Les repères suivants donnent une idée de son évolution dans le temps
- réception du premier contingent de malades en provenance du centre asilaire du Cap
Manuel dans le service de Neuropsychiatrie (le 17 Octobre 1956) ;
construction de la Clinique de Pneumo-phtisiologie (1958) ;
création de l'Hôpital de Fann avec mission de soins, d'enseignement et de recherche
(1960) ;
- inauguration de la Clinique des Maladies Infectieuses (1961) ;
transformation de l'hôpital de Faim en Centre hospitalier national de Faim par Décret 65-
393 du 10 juin 1965;
création de la Clinique de Neurochirurgie (1968) ;
division du Service de Neuropsychiatrie en deux services : Neurologie et
Psychiatrie (1970) ;
inauguration du Service de Santé Bucco-dentaire (1994) ;
- transformation de CI-IN Faim en Etablissement public de santé par Décret 99-857/PR ;
construction du Service de Chirurgie Cardio-vasculaire et Thoracique (2000) ;
début de construction du Service d'ORL et réhabilitation extension, rééquipement du
Service de Neurochirurgie (2001) :
début des travaux de construction du Centre de Diagnostic et d'Imagerie médicale et mis
en fonctionnel en 2009 en attendant l'inauguration officielle (2006) ;
- début des travaux de construction du Service d'Urgences Médicales (2006) ;
création d'un service d'anesthésie et de réanimation (2008).
11
En 2008, le personnel de l'Hôpital a été de 697 agents de toute catégorie confondue (97
personnels médicaux, 254 personnels soignants et 346 personnels de structure et d'appui). Le CHN de
Faim dispose 27 services : (i) 14 services médicaux et médico-techniques avec 314 Lits fonctionnels
sur 360 lits théoriques et (ii) 13 services des structures et administratifs. Le CHN Fann a une triple
vocation : Soins, Enseignement et Recherche. L'Hôpital offre une large gamme des spécialités et un
plateau technique de pointe (imagerie médicale, centre d'explorations fonctionnelles, laboratoires,
réanimation, bloc opératoire, accueil urgence,..).
Le CI-IN Fann est spécialisé dans le diagnostic et le traitement des affections : neurologiques,
psychiatrique, ORL, pneumologie, maladies infectieuses et tropicales, de la santé bucco-dentaire, de la
chirurgie thoracique et cardiovasculaire. Il dispose aussi d'un Centre de Diagnostic et d'Imagerie
médicale qui regroupe les services des Laboratoires (Biologie, Biochimie, Hémato-immunologie,
Bactério-virologie, Parasitologie) et d'Imagerie médicale (Radiologie conventionnelle, Echographie,
Scanner, Imagerie par résonnance magnétique). Il abrite également le projet de TIC (Télémédecine)
du Gouvernement.
L'Hôpital a élaboré son premier projet d'établissement de 2004-2008 depuis 2003. En 2008, le
Ministère de la santé a lancé son premier essaie de la mise en place de la comptabilité analytique dans
cinq structures hospitalières dont le CHN Fann fait partie. Le CHN Fann est l'un des établissements
public de santé que les résultats de ces quatre dernières années restent positifs avec une affectation des
résultats aux investissements.
Les résultats des états financiers et de l'exécution budgétaire de 2008 du CHN Fann, nous
montrent que les recettes globales ont été de 3 913 220 347 FCFA et 3 794 139 767 FCFA des charges
d'exploitation engagées en 2008, soit un écart positif en pourcentage de 3,04%. Par contre, le compte
de résultat de l'exercice 2008 montre que les recettes totales encaissées, ont été de 2 933 406 790
FCFA et 3 183 676 454 FCFA des charges comptables, soit un écart négatif en pourcentage de 8,53%.
Les activités de l'Hôpital sont financées par les recettes propres (47,15%) et les subventions (52,85%),
plus particulièrement celle de l'Etat. Puis, les opérations de recouvrement montrent que les recettes
propres globales encaissées jusqu'au 31 décembre 2008, ont été de 1 355 679 707 FCFA sur le
montant total de 1 845 122 103 FCFA des recettes attendues, soit un taux de recouvrement de 73,47%.
12
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE ET METHODOLOGIE
La littérature à notre portée nous a permis de cerner l'étendue du problème et la manière dont il
a été abordé dans différents travaux des Comptes nationaux de la santé à travers les pays. Cette phase
a été renforcée par des entretiens auprès des acteurs impliqués dans les Comptes nationaux de la santé
au Sénégal et la gestion au niveau du CHN Fann.
La présente revue de la littérature a été réalisée afin de mieux connaître les résultats des
différentes études sur les comptes de la santé. Ce travail tire profit du travail approfondi entrepris par
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la classification et les
dimensions à utiliser en comptabilité de la santé. Les normes formulées dans le Système de comptes
de la santé (SCS) de l'OCDE ont été adoptées par l'Union Européenne comme objectifs en direction
desquels les pays membres sont tenus de travailler, et un grand nombre de pays non membres de
l'OCDE ont aussi décidé d'utiliser les normes du SCS comme base de leurs comptes.
Les études identifiées mettent en évidence, en utilisant les critères d'élaboration des comptes
nationaux de la santé. Il est cependant impossible de quantifier notre étude sur d'autres méthodes
d'élaboration des comptes de la santé des structures hospitalières. Facteurs influençant l'exactitude de
des données compte tenu des études disponibles, il n'est pas possible de conclure à l'existence d'une
relation entre qualité des résultats des comptes nationaux de la santé et qualité de l'information
délivrée par les études des comptes de la santé des structures hospitalières.
La revue de la littérature a été prolongée tout au long de l'étude. Ces résultats ont fait l'objet
de l'analyse et discussions de cette étude. Dans ce chapitre, nous allons ressortir certains éléments de
ces résultats comparatifs des études et travaux sur les comptes nationaux de la santé des pays et des
structures sanitaires qui nous ont apparu pertinents.
le modèle simplifié des CNS élaboré par l'Université d'Harvard qui a l'avantage
d'opérer un clivage entre les sources de financement et les intermédiaires du
financement (voir les définitions à la fin de cette introduction) et de proposer une
méthodologie assez adaptée aux pays dont le système d'information n'est pas aussi
développé que ceux des pays de l'OCDE (Rannan-Eliya et Berman, 1993 ; Berman,
1996) ;
13
- les ateliers régionaux sur les CNS organisés par l'OMS, la Banque Mondiale et PHR
entre 1998 et 2000 ont permis de rapprocher partiellement les méthodes de travail et la
configuration des CNS des divers pays adhérents à cette initiative (Tunisie, Egypte,
Djibouti, Yamen, Liban, Iran et Jordanie)13 ;
- En France14, le montant des dépenses courantes de santé s'élève à 223,1 milliards
d'euros, soit 11,7 % du produit intérieur brut (PIB). La consommation de soins et de
biens médicaux (CSBM) atteint 175,7 milliards d'euros, soit 9,2 % du PIB ;
- En Afrique du Sud, les résultats des comptes nationaux de la santé montrent que les
dépenses de santé moyenne de l'Etat étaient de 3,6 fois plus élevé dans les districts les
plus riches que dans les plus pauvres, Ceci a conduit à des réformes, notamment
l'adoption des lois et règlement exigeant une évaluation des besoins comme préalable à
la réaffectation des ressources de santé ;
En Iran, l'analyse des Comptes nationaux de la santé a montré que les dépenses en
soins des ménages par tête représentaient 37% pour les soins ambulatoires et 38% des
dépenses du système de santé ;
Au Népal, les résultats des comptes nationaux de la santé pour la période 1984-1985,
montrent que 18% du financement public et 10,4% des contributions des bailleurs de
fonds, ont été consacrés aux dépenses de santé ;
Au Liban, les Comptes nationaux de la santé de 1998 montrent que les dépenses de
santé ont été de 12,5% du PIB contrairement aux autres pays à revenu intermédiaire ;
certains auteursI5 ont montré que les ménages sont les sources de financement les
importantes (79,00%) contre 13,62% pour l'administration centrale et la collectivité et
7,38% pour les IPM et les assurances privées ;
la première source de financement du secteur de la santé en 2005 au Sénéga116, a été les
fonds privés qui représentent 43% de la DNS, constitués principalement des apports des
ménages. La contribution le Reste du Monde est estimée à 21% de la DNS qui fait
d'elle la troisième source de financement après les ménages et l'administration
centrale ;
t3 Organisation mondiale de la Santé (2005), «Guide pour l'élaboration des comptes nationaux de la santé avec des applications
spéciales pour les pays à faible et à moyen revenu», Genève
14 Ministère de la santé et de la Prévention (2009), «Comptes nationaux de la santé de 2005», France,
15 Charles Patrick MAKOUTODE (2003), « étude de la dépense courante de santé au Sénégal de 1998 à 2002», mémoire de fin
d'études, CESAG, Sénégal.
16 Ministère de la santé et de la Prévention (2009), «Comptes nationaux de la santé de 2005», Sénégal.
14
les résultats des CNS de 2008 en Côte d'Ivoire17, indiquent une dépense totale de santé
représente 6,7% du PIB. Les ménages sont les plus gros contributeurs aux dépenses
totales de santé en Côte d'Ivoire (72% de la dépense totale de santé en 2008 ; 69% de
celle de 2007) suivis de l'Etat et des Bailleurs.
d'autresla ont montré que les sources de financement sont constituées par 73,6% pour
le secteur public 2006 contre 66,5% en 2005. Seule, l'administration publique détient
65,7% en 2006 contre 57,6% en 2005. Le secteur privé a contribué à 26,4% en 2006
contre 33,5% en 2005, soit une diminution de 11,5% dont les ménages représentent
25,6% en 2006 contre 28,8% en 2005 ;
par ailleurs19 , il a été montre que le secteur privé (93,00%) dont les ménages (62,00%)
et les assurances privées (31,00%) et le secteur public (7,00%) de l'administration
centrale ;
- en outren il a été montré que le secteur privé détient 54,1% dont les ménages (40%) et
le secteur public (45,9%) dont l'administration centrale (27%) et l'administration locale
(18%) et les partenaires (14%) ;
- comme parmi d'autres2I montrent que les ménages sont les principaux financements
des soins de santé dans les districts au Togo (58%), les partenaires au développement à
21% et l'Etat à plus de (20%).
2.2.Méthodologie
La méthode utilisée est celle de l'élaboration des Comptes nationaux de la santé (CNS) de
l'OCDE. Nous allons faire un rappel sur la nomenclature des CNS, la revue documentaire,
l'élaboration des outils, la collecte des données auprès des différents acteurs impliqués, les techniques
de traitement et d'analyse des données.
17 Ministère de la santé et de l'Hygiène publique (2010), «Comptes nationaux de la santé et sous compte VIH/SIDA 2007-2008».
Côte d'Ivoire
Boubacar Konia DIALLO (2008), « Contribution à l'élaboration des comptes de la santé des structures hospitalière Cas de
l'Hôpital régional de Saint Louis de 2005», mémoire de fin d'étude, CESAG, Sénégal
ig Amara DRAME (2005), « Contribution à l'élaboration des comptes de la santé d'une structure hospitalière de l'Hôpital Saint Jean
Sénégal
21 Dankoum BAKUSA (2004), «Comptes de la santé de 2002 du District sanitaire de Sotoubaua au Togo », mémoire de fin d'étude,
CESAG, Sénégal
15
budget de l'Etat, Ménages (Sources de financement à travers les débours directs et les
mécanismes de partage de risque), Bailleurs de fonds ou Reste du monde, etc. ;
- les agents de financement : les organisations ou les entités qui canalisent les fonds fournis par
les sources de financement et les utilisent pour payer ou acheter les activités comprises dans le
champ délimité des comptes de la santé. Exemples : Présidence, Ministère de la Santé
(Administration centrale et projet/programmes de santé), Ministère de la Défense, Ministère de
l'Education ou de l'Enseignement supérieur, Caisse de Sécurité Sociale, Compagnies
d'assurance privées, Mutuelles de santé, Ménages (Agents de financement pour les débours
directs en intégralité ou en partie dans le cas de Co-paiements) ;
les prestataires : les entités qui reçoivent de l'argent en échange de quoi ils ont réalisé ou
prévoient de réaliser un ensemble d'activités comprises dans le champ délimité des comptes de
la santé. Ils fournissent ou administrent des soins de santé et de services en rapport avec la
santé. Exemples : Hôpitaux, Cliniques, Pharmacies, Centre de soins ambulatoires, Laboratoires
privés d'analyse médicales, etc. ;
- les fonctions : les types de biens et services fournis et les activités réalisées dans le champ
délimité des comptes de la santé. Exemples : Soins hospitaliers, soins ambulatoires, produits
pharmaceutiques, prévention des maladies, formation du personnel de santé, contrôle sanitaire,
recherche, etc. ;
les agrégats principaux dans les comptes de la santé : Consommation Médicale Totale
(CMT) et Dépense Courante de Santé (DCS). A partir de ces agrégats, nous pouvons calculer
la Dépense Nationale de Santé (DNS) de la manière suivante :
• La consommation médicale totale (CMT) : Elle représente la valeur des biens et des
services médicaux acquis sur le territoire par des résidents et des non résidents pour la
satisfaction des besoins individuels. Elle est appréhendée par les masses financières
globales qui sont la contrepartie de soins médicaux et des services de prévention
individualisables dispensés dans l'année. La consommation médicale totale se compose de
deux éléments : la consommation de biens et services médicaux (CSBM) fournis sous
forme marchande ou non marchande (soins hospitaliers et en sections médicalisées, soins
ambulatoires et transports sanitaires et les biens médicaux) et la consommation de services
de médecine préventive (services de médecine du travail, services de médecine scolaire,
protection maternelle et infantile et autres services sanitaires de prévention individualisés) ;
• La dépense courante de santé (DCS) : C'est la somme des dépenses engagées par les
financeurs de l'ensemble du système de santé (Sécurité sociale, État, collectivités locales,
organismes de protection complémentaire-Mutuelles, sociétés d'assurances, institutions de
17
prévoyance-ménages). La dépense courante de santé mesure l'effort consacré par
l'ensemble des financeurs du système au titre de la santé. Elle regroupe l'ensemble des
paiements intervenus au cours d'une année au titre de la santé.
Le champ de la dépense courante de santé (DCS) est plus étendu que celui de la consommation
médicale totale. Elle se distingue de la consommation médicale totale comme suit :
• elle couvre un champ plus large que la consommation médicale totale puisque, outre les
dépenses réglées au titre des soins, des biens médicaux et des services de médecine
préventive, elle intègre également les indemnités journalières, la prévention collective, les
subventions reçues par le système de santé, le fonctionnement de la recherche, de
l'enseignement et de l'administration sanitaire.
• en matière d'hospitalisation publique, le concept de dépense est différent du concept de
consommation. Dans la consommation médicale totale, la consommation de soins
hospitaliers publics est évaluée par les dépenses de fonctionnement courant ; dans la
dépense courante de santé, les dépenses correspondent aux recettes de l'établissement. Or,
la consommation de soins ne correspond pas forcément dans le temps avec l'opération de
règlement.
La DCS comprend quatre sous-ensembles : la dépense pour les malades ; la dépense en faveur
du système de soins ; la dépense de prévention et la dépense de gestion générale de la santé.
- La dépense nationale de santé : La dépense nationale de santé est évaluée à partir de la
dépense courante de santé en défalquant les indemnités journalières, les dépenses de
recherche et de formation médicale et en ajoutant la formation brute de capital fixe du secteur
hospitalier public. Elles englobent toutes les dépenses portant sur des activités dont l'objectif
principal est de restaurer, d'améliorer et d'entretenir la santé de la population et des individus
pendant une période prédéterminée.
Un guide d'entretien a été élaboré pour servir à la collecte d'informations auprès des acteurs
tels que les responsables de la Cellule d'appui au financement de la santé et à la planification
(CAFSP) et la Direction du CFIN Fann. En outre, nous avons utilisé en guise de référence le
questionnaire national de l'élaboration des Comptes nationaux de la santé du Sénégal pour 2008. Ce
questionnaire comporte des informations basées relatives sur l'identification de la structure et les
données (financières, techniques et ressources humaines). Ces informations ont été définies comme
suit :
18
- Section 1, c'est l'identification générale de l'Hôpital. On trouve une présentation sous
formes des tableaux récapitulatifs des opérations avec certaines questions posées, entre
autres, « Quel est le nombre total des patients reçus par année (Nombre des
consultations) ? »
Section 2 : Ce sont les données des activités en fonction des ressources et dépenses de
fonctionnement et d'investissement de l'Hôpital. Les questions posées pour recueillir les
données de 2008 sont :
• Quelle est la répartition des activités en fonction des types de services ?
• Est-ce que les montants facturés à des clients autres que les particuliers à leurs frais
comme l'Etat (Imputation budgétaire), les IPM, les sociétés d'assurance privées, les
communes, sont compris dans la question ci-dessus ?
• Quels sont les montants que l'Hôpital a reçu (Subvention, don, etc.) ?
• Quel est le temps moyen consacré par le personnel et par patient en consultation
externe ?
• Quel est le nombre des journées d'hospitalisation par patient ?
• Quel est le montant total que l'Hôpital a dépensé pour la recherche dans le domaine
de la santé ?
• Quel est le montant des investissements ?
• Quel est le montant total des médicaments vendus par année selon y IB ?
Par ailleurs, les résultats tirés de l'analyse des données ont été présentés dans ce mémoire. La
démarche adoptée a consisté à partir des données de la production des soins (recettes et dépenses
d'exploitation) de remonter aux sources de financement et opérer ensuite une analyse des dépenses
courante de santé selon les niveaux afin de déterminer la part de chaque type d'activités (soins
hospitaliers, soins ambulatoires, administration...).
Le traitement des dépenses d'exploitation des ménages a été réalisé en connexion avec les
données de la facturation à des tiers afin de déterminer la part des paiements directs. L'exploitation
des données a été adaptée aux besoins de remplissage des matrices sur les sources de financement, la
répartition des ressources mobilisées entre les groupes des agents de financement, des prestataires et la
classification fonctionnelle des dépenses de santé. En plus, nous avons procédé à une comparaison des
résultats avec certaines données des études antérieures. Par manque des études approfondies sur les
comptes de la santé des structures hospitalières, la comparaison a été basée sur les autres résultats des
mémoires du CESAG relatives au financement et aux comptes de la santé.
19
2.2.3. Collecte et traitement des données
Les données ont été collectées au cours d'un stage pratique à l'aide d'un guide d'entretien. Ce
guide a été utilisé pour recueillir les données auprès des responsables de l'administration de l'Hôpital.
Le choix de la période 2008 se justifie par le fait que c'est l'année de référence de la prochaine
élaboration des comptes nationaux de la santé 2008 au Sénégal. L'enquête nationale sur ce dernier, est
en cours de réalisation par la CAFSP et l'Agence nationale des statistiques (ANS).
Le traitement des données a été faite sur un tableur Excel. Ce tableur a été organisé autour de
plusieurs feuilles qui contiennent l'enregistrement et l'exploitation des données. Le traitement de
données a été basé sur la réalisation de tableaux intermédiaires d'identification de la production de
soins, des sources et agents de financement avec le remplissage des tableaux finaux des agrégats
suivant les principes des CNS.
Un descriptif des transactions a été réalisé et comporte les informations relatives aux
ajustements des données, à leur justification, aux sources d'information. Ceci permettra la vérification
de la qualité des données et facilitera la reproductibilité des comptes de la santé du CHN Faim au
cours des années avenirs.
Autres sources d'informations furent utilisées tels que les documents officiels (budget
prévisionnels, rapports d'activités du CHN Fann et états financiers de 2008, rapport des comptes
nationaux de la santé de 2005 et Plan national de développement sanitaire, rapports centraux etc.) et
les diverses études et recherches sur le financement de la santé au Sénégal et ailleurs.
20
Deuxième partie
CADRE OPERATIONNEL
CHAPITRE 3 : PRODUCTION DE SOINS
Dans cette rubrique, nous allons faire la description de la production de soins en fonction des
activités selon les différents services du CHN Fann pour l'année 2008. Au niveau de la nomenclature
des comptes de la santé, les services correspondent aux prestataires de soins. Ces derniers sont les
utilisateurs finaux ou les bénéficiaires des fonds en provenance des sources et d'agents de
financement. Les opérations et modes de production sont les activités des recettes et des dépenses de
fonctionnement d'investissements. Mais, seules les activités de l'exploitation seront beaucoup plus
développées dans ce chapitre.
Pour mesurer l'ampleur des opérations, nous avons utilisé les différents ratios et indicateurs
d'activité dont entre autres :
- Nombre de consultations, d'interventions et des journées d'hospitalisation (JH) ;
Nombre d'examens d'aides aux diagnostics (Laboratoires et Imagerie médicale) ;
Nombre des malades hospitalisés (MH) ;
Durée moyenne de séjour (DMS) = JH/MH : Défini comme le nombre moyen de jours entre
l'adminission et le renvoi (guérison). La diminution de la DMS se traduit par la réduction des
frais de séjour et l'éviction des infections nosocomiales pour le patient ;
Taux d'occupation moyen de lits (TOM) = JH*100/Nombre de lits*365 jours : Mesure le
pourcentage de lits disponibles qui sont occupés pendant l'année (mesure de la productivité) ;
il est déterminé par le nombre actuel des journées d'hospitalisation sur le nombre potentiel de
journées d'hospitalisation (nombre de lits budgétaires pendant l'année) ;
Indice de rotation des lits (IRL) = MH/Nombre de lits. Si le taux est exprimé en jours, nous
aurons que IRL/J = MH*100/Nombre Lits*365 : Défini comme le nombre moyen de patient
par lit par année (ou par Jour). C'est le rapport entre le nombre de malades hospitalisés (ou
nombre d'admission et le nombre de lits mis en service dans l'année). ;
Part des ressources propres dans les recettes totales d'exploitation : Déterminée par les
recettes propres sur les recettes totales de l'Hôpital (RP/RT). C'est la proportion des ressources
propres issues des ventes des produits ou service (Chiffres d'affaires) dans les recettes totales
d'exploitation (Ressources propres + subventions). C'est un indicateur qui traduit la capacité
d'autofinancement des activités de l'Hôpital ;
21
Part des ressources propres dans les dépenses totales de fonctionnement : C'est le rapport
entre les ressources propres et les dépenses de fonctionnement. Cet indicateur traduit aussi la
capacité d'autofinancement des activités de l'Hôpital.
Le CHN Faim dispose quatorze (14) services médicaux et médico-techniques. En tant que
producteurs de soins, on peut distinguer trois catégories des services : les services de médecine et
spécialités médicales, les services de chirurgie et spécialités chirurgicales et les services médico-
techniques (Tableau 4),
On constate qu'en 2008, les services médicaux de l'Hôpital ont été enregistrées : (i) 71 409
consultations externes dont 62,86% en médecine et spécialité médicale et 37,7% en chirurgie et
spécialités chirurgicales et (ii) 4821 malades hospitalisés, soit 79,46 en médecine et spécialités
médicales et 20,54% des activités de chirurgie et de spécialités chirurgicales.
22
Tableau 5 : Répartition des examens de Laboratoire et Imagerie médicale
La ventilation des activités produites dans les services de Laboratoire et de Radiologie générale,
montre que les examens d'analyse occupent la part la plus importante de tous les examens effectués en
2008, soit 75,32% contre 24,68% des examens de radiologie. Les activités de Laboratoire biochimie et
de radiologie classique, ont enregistrés respectivement les parts les plus importantes des examens
d'aides aux diagnostics, soit 64,22% contre 14,40%.
Ces indicateurs d'activité montrent que : (i) le nombre de lits disponibles qui sont occupés
pendant l'année (TOM), est de 51%, soit 160,4 lits et (ii) le nombre moyen de patient par lits par jour,
est de 4 malades.
24
3.3. Identification des produits d'exploitation par section d'analyse
En 2008, les recettes globales s'élèvent à 3 913 220 347 FCFA dont les recettes propres sont
de 1 845 122 103 FCFA, soit 47% et les subventions de l'administration publique de 2 068 098 244
FCFA, soit 53%. Les recettes propres en chiffre et en pourcentage de chaque fonction sont présentées
dans le tableau ci-après, comme suit :
Les recettes propres réalisées en 2008 montrent que : (i) les services de la fonction médico-
technique occupent la part la plus importante de recettes totale, soit 57,17% dont seule l'exploration
fonctionnelle a contribué à la hauteur de 21,94%, (ii) les services de la fonction clinique détiennent
26,92% dont les hospitalisations 15,46% et 11,46% des consultations, (iii) les services de structures
ont enregistré 15,19% et (iv) les services de la fonction logistique et générale représente 0,72%. Pour
une meilleure comparaison. Il faut souligner que l'analyse de chaque section fait référence au chapitre
ci-après des prestataires soins.
25
Tableau 8 : Répartition des subventions de l'Hôpital en 2008
Les subventions reçus en 2008 par le CHN Fann proviennent toutes de l'administration centrale
pour un montant total de 2 068 098 244 FCFA, soit 52,85% des recettes totales d'exploitation. A part,
la subvention exceptionnelle de la couverture médicale du Sommet de l'OCI de 10 0000 000 FCFA
(Dépenses des médicaments et produits essentiels), l'Etat a versé y compris le montant de
189 853 203 FCFA prélevé pour l'investissement, un montant total des subventions de 2.247.948.447
FCFA. Le tableau ci-dessus montre que les subventions de l'Etat ont été de nature différente :
- la subvention de fonctionnement de l'Etat représente 40,49 par rapport au montant total
des subventions contre 21,40% du des recettes globales de 2008. Cela est se justifie sur le
prélèvement du montant affecté aux dépenses d'investissement ;
la motivation spéciale du personnel est versée trimestriellement pour un montant par
trimestre de 28 350 000 FCFA, soit un montant annuel de 113 400 000 FCFA. On constate
que le montant de la motivation spéciale en 2008, soit 131 328 157, a été supérieure, soit
un écart de 13,65%. Cet écart représente le montant des additifs du personnel en cours
d'exercice d'exploitation ;
les salaires des agents payés par l'Etat s'élèvent à 991 382 850 FCFA, soit 25,33% des
recettes globales de 2008. Ce montant ne figure pas sur le rapport d'exécution budgétaire
de 2008. Il figure dans les états financiers de la comptabilité analytique du même
exercice ;
- l'Etat prend en charge à la hauteur de 98 072 440 FCFA pour la consommation
d'électricité, soit 2,51% des recettes globales de 2008.
26
Tableau 9 : Répartition des recettes des sections d'analyse du CDIM (FCFA)
Examens de Laboratoire 25 897 423 189 914 437 215 811 860
Explorations fonctionnelles 36 441 432 368 463 368 404 904 800
TOTAL GENERAL 68 223 730 617 880 430 686 104 160
Sources Etats financiers et Rapport d'activité, CHN Fann, 2008
La mise en place de la comptabilité analytique dès l'année2008 au CHN Fann, nous a facilité
la tache pour la collecte des données financières et la répartition des charges. La répartition des
charges de fonctionnent a été basée sur les centres d'analyse et les fonctions de responsabilité. Les
fonctions sont définies comme suit : Logistique et Générale, Médico-technique, Clinique et de
Structure. Les charges d'exploitation de la période ont été chiffrées à 3 794 139 767 FCFA. Le
montant des dépenses totales de fonctionnement en rapport avec l'exécution budgétaire de 2008, ont
été de 2 531 240 122 FCFA pour 2008. Ce montant de l'exécution budgétaire ne prend pas en compte
toutes les opérations comptables enregistrées dans les états financiers jusqu'au 31 décembre 2008. Il
prend en compte uniquement les encaissements et décaissements des fonds.
27
Tableau 10 : Répartition des charges d'exploitation par section d'analyse
MONTANT EN
SECTION D'ANALYSE PART EN %
FCFA
Personnel 1 991 661 506 52,5
Médicaments 57 175 062 1,5
Produits pharmaceutiques 141 222 519 3,7
Produits sanguins 9 854 240 0,3
Autres produits médicaux (Gaz médicaux) 64 064 615 1,7
Consommations d'alimentation 167 230 700 4,4
Consommations à caractère hôtelier et général (Cptes : 60 ;61) 277 580 865 7,3
Consommations à caractère hôtelier et général (Cptes :
700 378 832 18,5
62;63;64;65)
Frais financiers et charges assimilées 4 448 082 0,1
Dotations aux amortissements des immobilisations
2 197 286 0,1
incorporelles
Dotation aux amortissements des immobilisations corpo -
227 184 156 6,0
Mobilier
Dotation aux amortissements des immo. corpo - Immobilier 151 141 904 4,0
TOTAL GENERAL 3 794 139 767 100
Sources : Etats financiers et Rapport d'activité, CHN Fann, 2008
Ce tableaux montre la répartition des charges d'exploitations y compris les paiements des salaires
et motivations spéciale des agents de l'Etat, que :
- plus de la moitié des charges d'exploitation, soit 52,5%, est consacrée au paiement des
dépenses du personnel y compris les agents de l'Etat, On constate aussi que :
• les salaires des agents de l'Etat d'un montant de 991 328 850 FCFA, représente
26,1% des dépenses globales et 49,8% des charges du personnel ;
• la subvention des motivations spéciales d'un montant de 131 328 157 FCFA, soit
3,5% des dépenses totales d'exploitation et 6,6% des dépenses du personnel, est
destinée à tout le personnel de l'Hôpital. Le montant de 115 050 00 FCFA, 87,6% a,
a été versé sur le compte de l'Hôpital des agents contractuel de l'Hôpital et le 12,4%
28
Tableau 11 : Récapitulatif des charges d'exploitation par fonction de production
29
La ventilation des dépenses d'exploitation des sections d'analyse d'Aide aux diagnostics,
montre que les dépenses consacrées aux examens de la Laboratoire, représentent 69,2% contre 18,1%
des examens d'Explorations fonctionnelles et 12,7% des examens de radiologie.
Les dépenses totales des investissements sont de 189 853 203 FCFA prélevé sur le montant de
la subvention de fonctionnement, soit 1 027 000 FCFA.
On constate que les dépenses d'investissement ont été consacrées dans de travaux de
construction et de réhabilitation d'une part et des achats des équipements pour les services de
l'Hôpital. Une partie de ces dépenses vont être intégrées dans les dépenses d'exploitation du CIIN
Fann dans la rubrique provision dotation d'amortissement des immobilisations incorporelles et
corporelles pour l'année 2008.
31
CHAPITRE 4 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
La présentation et l'analyse des résultats se focalisent sur les différents aspects des sources, des
agents de financement avec des prestataires et de fonction de soins d'une part et d'autres des agrégats
des comptes de la santé du CI-IN Fann. Il faut préciser que les activités des programmes de santé
publique (VIH/SIDA, Tuberculose, etc.) non gérés par l'Hôpital ne sont pas prises en compte dans
l'exploitation des données.
Dans la pratique, le CHN Fann n'a aucun moyen de contrôle ou de vérification comptable sur
certaines activités dispensées dans l'enceinte de l'Hôpital, notamment le programme VIH/SIDA et
tuberculeuse, mais aussi le programme nationale de la télémédecine. Il faut noter aussi que les
dépenses d'investissement ne sont pas prises en comptes dans les calculs de la dépense courante de
santé et de la consommation médicale totale du CHN Faim pour la période de 2008.
Les sources de financement sont de trois grands types : les fonds publics, les fonds privés et les
fonds du Reste du Monde (RDM). Elles contribuent au financement des dépenses de santé du CHN
Fann et selon les proportions suivantes :
32
- le Reste du monde (Institutions et Organisations extérieures) représente 0,6% qui constituent le
montant de la facturation à des tiers.
Cette partie, nous permettent de procéder à la comparaison des sources de financement de certaines
études antérieures réalisées sur les comptes nationaux de la santé au Sénégal. Cette comparaison
concerne les données de : comptes nationaux de la santé de 2005, trois Hôpitaux (CHN Faim CHR de
Sainte Louis et Hôpital Jean de Dieu) et District centre de Dakar. Il faut noter que cette comparaison
porte sur des données d'une période différente (2005) de celle de notre étude (2008).
CHR St Jean de
CHN Fann District centre de Sénégal
Louis en Dieu en
Description 2008 Dakar en 2005 2005
2005 2005
En comparant les données des sources de financement de 2008 du CHN Fann avec celles des
autres études antérieures de 2005, on constate que les fonds provenant de l'administration centrale est
la principale source de financement des dépenses totale de santé des Hôpitaux publiques dont le CHN
Faim (66,5%) et le CHR St. Louis (57,6%). Par contre, on trouve que les ménages représentent 62,0%
de financement des dépenses de santé de l'Hôpital privé, Jean de Dieu de Thiès. Concernant le District
centre de Dakar, on trouve que les ménages (40,0%) et les partenaires au développement (14,0%),
constituent les principaux sources de financement des dépenses de santé. Cependant, on remarque que
les principales sources de financement des dépenses nationales de santé, sont les fonds privés (43,0%)
et les fonds provenant des partenaires au développement (21,0%).
34
4.1.2. Détermination des Agents de financement pour 2008
Les Agents de financement sont d'origines différentes : secteur public, secteur non public et
reste du monde. Il faut noter que la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) et l'Institut de Prévoyance
Retraite (IPRES), assurent leurs dépenses en santé sur des ressources tirées, d'une part des cotisations
patronales (86%) et d'autre part des revenus de leurs actifs (14,0%). En ce qui concerne la CSS, ces
ressources sont dépensées pour la prise en charge des maladies professionnelles et des accidents du
travail. L'IPRES assure les dépenses maladies des retraités du secteur privé et des agents de l'État
non fonctionnaires.
Tableau 16 : Répartition des financements selon les Agents pour l'année 2008
Code ICHA-
Description Montant en FCFA Part en %
HF
Secteurs publics 2 631 738 037 67,25
HF.1.1 Administration publique 2 435 202 057 62,23
HF.1.1.1 Ministère de la santé 2 425 872 809 61,99
HF,1.1.2 Collectivité locale 9 329 248 0,24
HF.1 HF.1.2 Autres fonds publics 196 535 980 5,02
Institut de Prévoyance Sociale (IPRES) -
HF.1.2.1 20 342 300 0,52
Maladie
HF.1.2.2 Caisse de Sécurité Sociale (CSS) 635 700 0,02
I-IF.1.2.3 Régimes des fonctionnaires 175 557 980 4,49
Secteurs non publics 1 257 847 173 32,14
HF.2.1.2 Régimes d'assurance privée 270 918 574 6,92
HF.2,1.2.3 Institut de Prévention Maladie (IPM) 251 323 974 6,42
HF.2
HF.2.12,4 Mutuelles de santé 9 507 900 0,24
HF.2.1.2.5 Sociétés d'assurances privées 10 086 700 0,26
HF.2.2 Ménages privés 986 928 599 25,22
HF.3 Reste du Monde 23 635 137 0,60
TOTAL GENERAL 3 913 220 347 100,00
Sources Etats financiers, Compte de résultat et Rapport d'activité, CNN Fana, 2008
35
4.1.3. Tableau croisé des Sources /Agents de financement pour 2008
Le tableau ci-dessus des Sources/Agents, décrit les flux financiers depuis leurs origines (les
sources de financement) vers les entités qui les gèrent (les agents de financement). Les sources de
financement sont les entités qui fournissent les ressources au système de santé par l'intermédiaire
d'autres agents. Ces ressources sont divisées en trois grandes catégories dont les fonds publics, les
fonds privés et les fonds provenant des partenaires extérieurs (fonds du Reste du monde) ainsi
répartis :
Tableau 17 : Flux financiers entre les sources et les agents de financement (FS x HF)
En million de Fcfa
SOURCES DE FINANCEMENT
AGENTS DE FINANCEMENT FS.2. FS.3. Total Général
FS.1.
Fonds privés Reste du
Fonds publies
publics monde
HF.1. Secteurs publics 2 632 2 632
Ministre de la santé 2 426 2 426
Collectivité locale 9 9
Institut de Prévoyance Retraite (IPRES) 20 20
Caisse de Sécurité Sociale (CSS) 1 1
Régimes des fonctionnaires 176 176
HF.2. Secteurs non publics I 258 1 258
Institut de Prévention Maladie (IPM) 251 251
Mutuelles de santé 10 10
Sociétés d'assurances privées 10 10
Ménages privés 987 987
HF.3. Reste du Monde 24 24
Organismes internationaux 24 24
Dépense Totale de Santé 2 632 1 258 24 3 914
Sources : Etats financiers, Compte de résultai et Rapport d'activité, CHN Fann, 2008
En 2008, la Dépense Totale de Santé du CHN Fann est de 3,914 milliards de Fcfa dont 2 632
milliards de FCFA de Fonds publics, 1 258 milliards de FCFA de Fonds privés et 24 millions de
FCFA de Fonds des partenaires extérieurs.
Les Prestataires définis au CHN Fann pour la production de soins, sont divers. Ils fournissent
les soins de santé et de biens médicaux en utilisant les ressources provenant des agents de financement
d'une valeur de 3 913 220 347 FCFA en fonction des activités de l'année 2008. Ces principaux
prestataires des soins individuels et collectifs, sont représentés dans le tableau 18 ci-après :
37
Tableau 18 : Répartition des dépenses de santé par prestataires
Code ICHA- Montant Part en °A
Description
HF
HP.1 Hôpital 1 009 364 520 25,79
HP.7 Autres prestataires de service de santé (Reste de l'économie) 1 199 620 653 30,66
HP.nsk Prestataire non spécifié par type 384 971 428 9,84
La répartition montre que 29,2% les dépenses de santé sont orientés vers autres prestataires de
service de santé, 25,8% aux soins hospitaliers, 19,6% aux prestataires ambulatoires, 10,1% à
l'administration de l'Hôpital, 9,9% aux prestataires non spécifié par type, 5,1% aux pharmacies et
0,1% aux fournitures et gestion de programme de santé publique.
Les dépenses consacrées aux fournitures et gestion de santé publique ne tiennent pas compte de
certaines dépenses de la prévention liées aux maladies infectieuses ou au VIH/SIDA. Cela peut
s'expliquer du fait que nous n'avons pas pu distinguer certaines dépenses liées aux activités d'aide
aux diagnostics comme les dépistages, etc...
38
seulement les dépenses consacrées à la médecine de travail, soit 0,1%, sont prise en
compte sur le compte des fournitures et gestion de programme de santé publique.
Les interventions produites par les prestataires de soins et biens médicaux en contre partie de
règlement des fonds provenant des Agents de financement, constituent les fonctions de soins du CHN
Faim en 2008. L'analyse par fonctions sanitaires permet de savoir quels sont les biens et services
consommés grâce aux dépenses faites. Les dépenses consacrées à la formation des soins curatifs en
milieu hospitalier, ont été de 1 009 364 520 FCFA, soit 25,8% de la dépense totale des activités du
CHN Fann contre 666 618 122 FCFA pour les soins curatifs ambulatoires, soit 17,0%. Cette situation
peut expliquer du fait que le l'Hôpital reçoit beaucoup plus des malades qui demandent de soins à
longue durée en hospitalisation, notamment les admissions en médecine (maladies infectieuses,
neurologie, psychiatrie, etc.).
Code ICHA-
Description Montant Part en %
HF
HC.1.1 Services de soins curatifs en milieu hospitalier 988 608 823 25,26
HC.5 Biens médicaux dispensés aux patients ambulatoires 198 397 581 5,07
HP.nsk Prestataire non spécifié par type 384 971 428 9,84
La répartition des dépenses en fonction de soins, est comme suit : (i) les fonctions connexes
(30,9%), les soins hospitaliers (25,8%), les soins ambulatoires (17,0%) et l'administration de l'Hôpital
(10,1%) et (ii) les autres services représentent 16,2% des dépenses totale d'exploitation dont les
prestataires non spécifié par type (9,8%), les médicaments et autres produits pharmaceutiques (5,1%),
le service de réadaptation (1,2%) et le service de prévention et de santé publique.
40
4.4. Détermination des agrégats des comptes de la santé
Après avoir déterminé les sources et les agents de financement, les prestataires de soins et les
fonctions sanitaires dans le chapitre précédent, nous allons aborder les agrégats des comptes de la
santé du CHN Faim pour l'année 2008. On distingue deux agrégats des comptes de la santé, la
dépense courante de santé et la consommation médicale totale.
C'est l'agrégat global des Comptes de la santé, puisqu'il regroupe tous les agrégats présentés
ci-dessus et en constitue le total. La dépense courante de santé (DCS) est donc la somme de toutes les
dépenses «courantes» engagées par les financeurs publics et privés pour la fonction santé. La dépense
de santé est dite « courante » parce qu'elle n'intègre pas les dépenses en capital de la formation brute
de capital fixe (FBCF). Plus précisément, la dépense courante de santé comprend la CSBM, les
dépenses de prévention, les autres dépenses pour les malades et les dépenses en faveur du système de
soins.
Sources : Etats financiers, Compte de résultat et Rapport d'activité, CHN Farm, 2008
Dans ce tableau ci-dessus, on trouve que : (i) les dépenses pour les malades représentent 89,9%
des dépenses totale de santé au CHN Fann, (ii) les coûts de gestion de l'Hôpital (10,1%) et la
prévention (0,1%).
42
VIHSIDA (Ex. : examens de dépistage, etc.). Seules, les dépenses orientées vers la
médecine de travail qui sont prise en compte dans l'exploitation des résultats.
Ce tableau montre que la Consommation médicale totale s'élève à 2 074 325 692 FCFA par
rapport à 3 913 220 347 FCFA de la Dépense courante de santé, soit une différence de 47,0% pour
l'année 2008. On constat que la consommation de soins et biens médicaux représente 99,9% par
rapport à la consommation médicale totale et 53,0% de la Dépense totale de santé du CHN Faim
contre 0,1% de la médecine préventive sur la Consommation médicale totale.
44
4.5. Recommandations
46
CONCLUSION
Au terme de notre étude sur la contribution à l'élaboration des comptes de la santé des
structures hospitalières, réalisée au CHN Fann, nous avons effectué un stage de recherche de
septembre à octobre 2011. Les données obtenues ont fait l'objet d'une détermination de la production
de soins et de leur financement, des agrégats des comptes de la santé et d'une présentation et analyse
des résultats.
Les activités du CHN Fann sont beaucoup plus réalisées en médecine et spécialités médicales
dont 79,5% des hospitalisations et 62,9% des consultations qu'en chirurgie et spécialités chirurgicales
dont 37,1% des consultations contre 20,5% des hospitalisations. La recette totale d'exploitation
représente (52,9%) des subventions de l'Etat contre (47,20/o) des recettes propres. La répartition du
financement de la Dépense totale de santé (DTS) d'environ 3 913 milliards de FCFA, se caractérise
par des disparités importantes. L'Etat contribue à la hauteur de (67,3%) des sources de financement de
dépenses de santé du CHN Fann. Ces ressources proviennent de : revenu d'administration centrale
(62,0%) contre 32,1% de Fonds privés dont les ménages (25,2%), des régimes d'assurance privée
(6,9%) et 0,6% des fonds du Reste du monde.
En comparant les résultats obtenus avec les autres études antérieures, on constate que l'Etat est
la principale source de financement des dépenses totale de santé des Hôpitaux publiques dont le CHN
Faim (66,7%) et le CHR St. Louis (65,5%). Par contre dans les Hôpitaux privés, 93,0% provient du
secteur non public dont les ménages (62,0%) sont les principales sources et agents de financement.
Concernant, les comptes nationaux, on constate que le secteur privé est la principale source de
financement des dépenses de santé.
Au regard de l'analyse des résultats, le CHN Faim doit continuer l'exercice après l'élaboration
des Comptes nationaux de la santé 2008 (en cours), pour mieux intégrer certains aspects de la notion
de la Dépense National de Santé par rapport à la dépense totale de santé du CHN Faim et la
contribution des ménages dans les régimes d'assurances privées, etc.. Au-delà de la conception d'une
base des données de la classification des agrégats des comptes de la santé pour renforcer les outils de
la comptabilité analytique, les tableaux pourront servir à analyser plus en détail des questions
spécifiques utiles au diagnostic et à l'amélioration de la qualité de service.
Ce premier travail de la contribution de l'élaboration des comptes de la santé du CHN Faim,
nous a permis de mettre en pratique les connaissances acquises dans le cadre de notre formation et de
mettre à la disposition de l'Hôpital des outils d'évaluation et d'élaboration des comptes de la santé et
des budgets d'exploitation pour les armées avenir.
47
BIBLIOGRAPHIE
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hospitalière : cas de l'Hôpital Saint Jean de Dieu de Thiès», mémoire de fin d'étude, CESAG,
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20. Ministère de la santé et de la lutte contre les endémies (2005), «Comptes nationaux de la santé
pour la période de 2002-2003», Niger ;.
21, Ministère de la santé et de la prévention (2009), «Comptes nationaux de la santé de 2005»,
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période 1998 à 2002», Sénégal
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96-97", la Documentation Française, Paris :
32. Zine-Eddine El-Idriss Driss (2004), "Études comparatives des financements de la santé », PHR
49
ANNEXES
Annexe 1 : Découpage analytique de l'établissement
Direction générale
...
Service des Ressources humaines ...
Services administratifs et financiers Chambre mortuaire
Agence comptable
Direction
Contrôle de gestion ...
Cellule d'information médicale ...
Service de soins infirmiers ...
Nettoyage ...
Sécurité
Service social ...
Autres Maintenance — Ateliers ...
Hygiène et qualité
Médecine du travail ...
Autres .
Charges et produits
indifférenciés
Ambulance ...
Biochimie - Hématologie
Parasitologie Mycologie
Laboratoires
Autres ...
Radio Générale
Scanner
Imagerie Echographie
Imagerie Médicale
Artériographie
Lriv
H5G
50
Organigrammes des fonctions cliniques (Suite du découpage analytique de l'établissement)
EMG ...
Autres ...
Neurologie
Médecine Pneumologie
Maladies Infectieuses
Neurochirurgie
Hospitalisation Odonto-Stomato
Chirurgie
ORL
CTCV*
Psychiatrie
...
Fonctions cliniques
Neurologie
Médecine Pneumologie
Maladies infectieuses
Neurochirurgie
Consultation Odonto-Stomato
Chirurgie
ORL
CTCV
...
Psychiatrie
51
r
Annexe 2 : Détail du compte de résultat
ARGES
CHARGES
RA 6011 Achat médicaments IB 47 366 670
RB 6031 Variation stock IB 9 808 392
RE 6041101 Médicaments et produits essentiels 130 381 678
RE 64413 Produits sanguins 9 854 240
RE 604142 Petits pains 19 099 200
RE 6041431 Viande de boeuf 49 184 950
RE 6041432 Poulets de chair 1 700 000
RE 604144 Poissons frais 32 949 200
RE 604146 Lait et autres prdts laitiers 14 399 950
RE 604148 Autres prdts alimentaires 39 338 900
RE 604211 Oxygéne Médical 57 893 450
RE 604212 Protoxyde D'azote 4 562 625
RE 60422 Autres Gaz 1 608 540
RE 60423 Carburant Lubrifiant 35 944 930
RE 60424 Fuel Lourd 14 942 452
RE 6043 Produits d'entretien 14 002 427
RE 60441 Fourn et matériels de maintenance 17 702 052
RE 60442 Fourn et matériels d'electricité 20 010 595
RE 60448 Autres mat et fournitures d'atelier 3 103 493
RE 604711 Fournitures de Bureau 14 444 682
RE 604712 Consommables informatiques 19 452 100
RE 60472 Imprimés 13 949 395
RE 6048 Autres Achats Mat. Fourn cons. 34 371 514
RE 6051 Fourn. Non stockables Eau 2 000 000
RE 6052 Fourn. Non stockables Electricité 83 112 243
RE 6041518 Autres Achats 634 008 616
RH 60331 Variation stock prdts pharma. 10 840 841
RH 60332 Variation stock prdts d'entre. 1 373 655
RH 60333 Variation stock imprimés 2 849 864
RH 60334 Variation stock fourn. De Bureau 967 749
RH 60335 Variation stock denrées alim. 50 000
RH 60336 Variation stock consommables 1 059 128
RH 60337 Variation stock fourn. Hôtellières -599 055
RH 60338 Variation stock Cons. lnfor. -1 313 359
RH TOTAL RH 15 228 823
RI 614 Transport personnel 207 000
RI 61 TOTAL RI 207 000
6241 E.R.M des biens immobiliers
RJ 624101 E.R.M des biens immobiliers 153 340 150
RJ 624102 E. Nettoiement des Locaux 63 907 407
RJ 624103 E. Collecte et enlev. Des Ordures 4 029 300
RJ 624108 Autres frais Ent.Rep. Biens immobiliers 66 391 649
RJ 6242 E.R.M des biens mobiliers
RJ 624201 E.R.M Matériel de transport 5 589 789
52
RJ 624202 E.R.M Batiments
RJ 624203 E.R.M chambres froides 13 961 000
RJ 624204 E.R.M mat inform electrique 3 027 343
RJ 624205 E.R.M groupe électrogéne 10 661 200
RJ 624206 E.R.M téléphones 1 526 500
RJ 624207 E.R.M matériels cuisine 3 690 500
RJ 624208 E.R.M scanner 5 973 277
RJ 624209 E.R.M EEG 157 500
RJ 624210 E.R.M autres radios
RJ 624211 E.R.M matériels hôteliers 3 662 500
RJ 624213 E.R.M mat.médico techniques 21 860 176
RJ 625201 Assurance Renault MEGANE 76 770
RJ 625202 Assurance PICK UP 196 456
RJ 625204 Assurance HYNDAI DK 1196 59 843
RJ 625205 Assurance PEUGEOT 307 54 204
RJ 625206 Assume VVV PARATI 1264 E 62 716
625207 Assurance DK 1315 EP 51 68 463
RJ 626 Etudes recherche et documentation 4 605 985
RJ 627 Pub.Publicat° relations Publiques 13 141 017
RJ 6281 Frais de téléphone 15 513 796
RJ 62881 Frais internet 530 679
RJ 62882 Timbres 733 510
RJ 62883 Extention réseau 12 164 400
RJ 62 Services Extérieurs A 404 986 130
RJ 631 Frais Bancaires 1 242 443
RJ 6323 Rémunération des Transitaires 4 169 936
RJ 632401 Honoraires Commissaire aux Comptes 2 100 000
RJ 632402 Honoraires Conseiller juridique 2 600 000
RJ 632403 Honoraires Conseiller en Commit. 2 963 000
RJ 632404 Honoraires Conseiller et Assist. En Inf. 2 400 000
RJ 6326 Rémunération Personnel Vacataires 13 980 000
RJ 632701 Rémunération stil-croit d'act.Pers.Scan. 1 438 000
RJ 632711 Contr.prest.serv.rentdispo.sécurité 11 780 000
RJ 632712 20% recettes clinique hors catégorie 6 193 200
RJ 632713 15% recettes hosp nouveau pavillon 1 999 350
RJ 632714 Vacations médecins bucco 1 580 000
RJ 632715 Vacations médecins ORL 1 580 000
RJ 632716 Vacations médecins Psychiatrie 170 000
RJ 6328 Autres Frais Divers 31 994 856
RJ 633 Frais de Formation Pers. 12 061 900
RJ 6383 Réceptions 26 259 208
RJ 6384 Missions 7 007 700
RJ 63 Services Extérieurs B 131 519 593
RJ 62/63 Services Extérieurs 536 505 723
RK 6413 Impots et taxes directs 12 763 379
RK 645 Impôts et taxes indirects 128 639 021
RK 6462 Droit de timbre 4 450
RK 646401 Vignette MEGANE 18 000
RK 646402 Vignette ISUZU 28 000
RK 646403 Vignette DK 1110 EP 51 PEUGEOT 18 000
RK 646404 Vignette PARATI DK 1264 EP 51 28 000
RK 648 Autres impôts et taxes 285 259
RK 64 Impôts et taxes 141 784 109
RL 6581 Fonctionnemt C.A et Org. Consul. 11 925 000
RL 6582 Aide aux cas sociaux 2 800 000
RL 6588 Autres Charges Diverses 1 480 000
RL 65 Autres Charges 16 205 000
RP 66112 Rém. Pers. Recr.Dir. Par Hop. 348 418 356
RP 66114 Rém. Stagiaires 9 520 000
53
RP 66120 Prime d'intéressement 303 597 000
Prime de transport 87 893 700
RP 66121
RP 66123 Prime de caisse 660 000
RP 66124 Prime de collecte 5 399 500
RP 66125 Primes de chefs 74 965 000
RP 661261 Garde Médicale 25 791 750
RP 661262 Garde Médicale 76 080 000
RP 661263 Garde Rémunérée 195 000
RP 66127 Primes de vérification 1 015 000
RP 6612801 Motivation spéciale pers contractuels 115 050 000
RP 6612806 Prime compensation 36 300 000
RP 6631 Indémnité logement 22 725 000
RP 6634 Indémnité responsabilité 9 780 000
RP 6635 Indemnité sujetion 22 006 183
RP 6636 Indemnité risque 113 779 996
RP 66381 Indemnité différentielle 846 148
RP 66382 Heures Supplémentaires 29 132 994
RP 6641 Charges Soc/Rem, Pers. Nat(ipres.fnr,css) 43 687 709
RP 6671 Personnel Intérimaire 42 180 000
RP 6683 Versement Oeuvres Sociales 10 374 964
RP 6684 Médecine du travail et pharmacie 1 799 894
RP 66 Charges de Personnel 1 381 198 194
RS 6812 Dotation Amort.Immo Incorp. 2 197 286
RS 6813 Dotation Amort.Immo.Corp. 378 326 059
RS 68 Amortissements 380 523 345
TOTAL DES CHARGES D'EXPOIT.
SA 6745 Intérêts bancaires 4 448 082
SA TOTAL SA 4 448 082
ST TOTAL GENERAL DES CHARGES 3 167 283 954
PRODUITS
74 250
TA 701116 Médicaments IB 415
TD 7061000 Consultations 232 225 900
TD 7061001 Soins 29 826 600
TD 7061002 Hospitalisations 267 922 755
TD 7061003 Massage kinesi 23 058 500
TD 7061004 Radio Scanner 174 877 998
TD 7061005 Autres Radios 140 313 900
TD 7061006 Analyses et Examens 216 519 960
TD 7061007 Actes Chirurgicaux 216 355 575
TD 7061008 Thérapies 1 284 000
TD 7061009 Produits morgue 4 504 000
TD 7061010 Contributions 20 809 500
TD 70610111 EEG 42 313 800
TD 70610112 EMG 38 992 400
TD 70610113 ECG 21 713 200
TD 70610114 IRM
TD 7061012 Echographie 58 182 700
TD 7061013 Radio IRM
TD 706 TOTAL TD 1 488 900 788
TH 707301 Container labo 816 025
TH 707302 Container OPALS 995 000
TH 707304 Boutique_ arking N°1 550 000
TH 707305 Boutique parking N°2 440 000
TH 707306 Boutique parking N°3 200 000
TH 707307 Boutique parking N°4 800 000
TH 707308 Télécentre parking N° 2 180 000
TH 707309 Kiosque parking N°1 160 000
54
TH 707310 Kiosque parking N°3 200 000
TH 707311 Kiosque parking N°4 60 000
TH 707312 Kiosque parking N°2 240 000
TH 707314 Kiosque parking N°6 160 000
TH 707315 Kiosque parking N° 15 260 000
TH 707316 Kiosque parking N°7 680 000
TH 707318 Kiosque parking N°9 800 000
TH 707320 Kiosque social 240 000
TH 707321 Kiosque IB 225 000
TH 707322 Cantine bloc 165 000
TH 707323 Boutique Parking N° 09 480 000
TH 707324 Cantine Parking N° 016 240 000
TH 707325 Cantine Parking N° 017 220 000
TH 707501 C.S.C. COSEFOR 140 000
TH 707503 Institut Santé Sevices 440 000
TH 707505 I.A.S.S Marne Diarra BOUSSO 95 000
TH 707506 E.I François XAVIER 50 000
TH 707507 ACAPES 25 000
TH 707508 I.P. F.P.S.I. 25 000
TH 707509 ESUP SANTE 90 000
TH 707510 IPFOSS 60 000
TH 707511 INFO SANTE 85 000
TH 707513 SUP DE SANTE 80 000
TH 707514 E.P. DE SANTE 145 000
TH 707515 I.M.S 50 000
TH 707516 I.S.P1 25 000
TH 707517 Millénium Santé 60 000
TH 707518 U.S.E 35 000
TH 707519 COSISA 30 000
TH 707520 ESP 20 000
TH 707521 I.F.R.S S 20 000
TH 7078 Autres Produits accessoires 3 560 000
TH 707 TOTAL TH 13 146 025
TK 7181 Subv. d'exploi. Versée par l'Etat
TK 71811 Subv. Fonct. hopital 978 642 954
TK 71812 Subv. Electricité 98 072 440
TK 7182 Subv.d'exploi. versée par les Org. Inter
TK 7183 Subv. d'exploi. versée par des tiers
TK TOTAL TK 1 076 715 394
TL 7583 Indemnités journ. Accident travail
TL 7588 Autres produits divers
UL 841 Produits HAO constatés 7 910 485
UM 865 Reprise de subv.D'invest. 272 323 683
UT 7 TOTAL GENERAL DES PRODUITS 2 933 246 790
RESULTAT -234 037 164
55
Annexe 3 : I4EPARTITION DES CHARGES ET DES PRODUITS PAR SECTION D'ANALYSE
56
Détail de chaque rubrique de la page de répartition (Suite annexe 3 pour les références des lignes)
18 264 000 3 726 000 0 6 397 920 0 24 276 923 66 953 876
310 684 470 29 239 216 13 383 886 90 332 908 14 890 710 11 334 586 5 363 616
336 064 470 32 965 216 13 383 886 103 786 828 14 890 710 45 466 845 123 203 492
28 657 732 7 066 310 6 331 547 85 630 695 3 198 928 3 132 619 6 397 856
45 371 694 7 066 310 6 331 547 883 044 027 3 198 928 3 132 619 6 397 856
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
381 436 164 40 031 526 19 715 433 988 151 539 18 089 638 52 836 140 154 196 951
o 0 0 0 0 0 , 0
13 306 025
7
13 304 025 0 0 0 0 0 0
80 139 000 4 251 000 1 863 000 40 587 000 7 296 000 12 855 000 74 079 000
89 139 400 4 251 000 1 863 000 40 587 000 7 296 000 12 855 000 74 079 000
0 0 0 0 0 0 0
93 445 025 4 251 000 1 863 000 40 587 000 7 296 000 71 921 200 289 890 860
57
Détail de chaque rubrique de la page de répartition (Suite annexe 3 pour les références des lignes)
Morgue et Soins
1
7 176 000 40 006 500 13 032 000 5 994 oao 19 963 332 0
12 078 000 40 637 625 15 317 844 38 111 728 8 973 000 0
2 502 000 15 403 619 2 445 972 0 26 547 484 54 354 858
21 756 000 96 047 744 30 795 816 44 105 728 55 483 816 54 354 858
57 175 062
12 710 027 25 595 603 28 244 504 564 890 5 648 901
12 710 027 25 595 603 28 244 504 564 890 62 823 963 0
2 066 310 2 307 478 3 198 928 2 919 357 4 265 237
2 066 310 2 307 478 3 198 928 2 919 357 4 265 237
0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
36 532 337 123 950 825 62 239 248 47 589 975 122 573 016 54 354 858
0 0 0 0 74 456 475
0 0 0 0 0
15 564 000 69 605 100 16 008 000 29 943 000 16 911 000
15 564 000 69 605 lao 16 008 000 29 943 000 16 911 000 0
0 0 0 0 0 0
80 951 500 277 358 675 420 912 800 52 899 300 91 367 475 4 504 000,
58
Détail de chaque rubrique de la page de répartition (Suite annexe 3 pour les références des lignes)
Fonction clinique
Consultations Stniciure
Hospitalisation
167 364 600 72 011 700 31 896 900 90 120 000 48 007 800 18 468 000
144 075 661 73 147 725 54 090 904 77 662 279 48 765 150 17 042 202
45 329 370 27 726 515 36 604 926 24 408 122 18 484 343 24 150 800
356 769 631 172 885 940 122 591 830 192 190 401 115 257 293 59 661 002 0
106 457 971 29 452 472 28 176 902 3 492 833 4 625 452 3 684 476 0
4 448 082
0 0 0 0 0 0 4 448 082
0
2 197 286
227 184 156
151 141 904
511 282 580 262 271 244 155 005 408 195 683 234 119 882 745 63 345 478 384 971 428
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
220 706 850 104 407 650 71 274 000 118 842 150 69 605 100 37 446 000
220 706 850 104 407 650 71 274 000 118 842 150 69 605 100 37 446 000
0
280 234 168
0 0 0 0 0 0 280 234 168
391 247 650 i 165 447 550 , 125 021 100 , 180 521 150 , 188 604 800 68 180 700 280 234 168 i
59
Annexe 4 : Facturation à des tiers et les versements directs des ménages
Description des sections d'analyse Facturation à des tiers Ménages Total Général
Blecs opératoires (Interventions chirurgicales) 207 753 575 207 753 575
Pharmacie (Médicaments) _
74 456 475 74 456 475
274 893
Médecine - 42 673 700 232 219 800
500
214 745
Chirurgie - 34 706 100 180 039 600
700
RECETTES PROPRES 858 193 504 986 928 599 I 845 122 103
60
Annexe 4 (Suite) : Facturation à des tiers - Régimes d'assurances privées
635 2 342
9 507 900 116 009 074 23 635 137
700 3000 10 086 700
9 507 900 635 700 251 323 974 20 342 300 10 086 700 135 314 900 23 635 137
- _
9 507 900 635 700 251 323 974 20 342 300 10 086 700 135 314 900 23 635 137
Administration
Régimes des fonctionnaires SESAM Certificat des Indigents Total Général
régionale
9 329 248 351 115 960 212 957 065 144 817 500 718 219 773
9 329 248 _ 526 673 940 212 957 065 144 817 500 718 219 773
61
Annexe 5 : Questionnaire simplifié des CNS 2008 du Sénégal
REPUBLIQUE DU SENEGAL
A sr:3
A.
At 4.
COMPTES NATIONAUX
DE LA SANTE
2006 - 2008
2.1. N°
1_1_1_1_1
62
OUTIL DE COLLECTE DE DONNÉES DES EPS
IMPORTANT
Dans le cadre du processus d'élaboration des Comptes Nationaux de la Santé, le Ministère de la Santé et de la Prévention
en collaboration avec l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, entreprend actuellement une enquête sur
les dépenses de santé au Sénégal pour la période 2006 — 2008. Ces données permettront de décrire les flux financiers
mobilisés et leur utilisation et de mieux éclairer les décideurs de santé dans le cadre de la formulation et de la
programmation de la politique sanitaire.
Pour une réussite de l'opération, l'équipe technique chargée d'élaborer les Comptes Nationaux de la Santé, vous prie de
bien vouloir remplir le présent questionnaire destiné à recueillir les informations permettant d'analyser vos dépenses et
vos recettes pour la période indiquée.
Confidentialité : Les informations recueillies seront confidentielles et ne pourront en aucun cas être utilisées
à des fins de poursuite judiciaire, de contrôle fiscal ou de répression économique. Tout refus de réponse ou
toute fausse déclaration sera puni conformément à la loi N° 2004-21 du 21 juillet 1966 relative aux
obligations et secret en matière de statistique
Mars 2010
63
2.2. SECTION 1. IDENTIFICATION
1. Région : 1_1_1
2. Département : I_L_I_I
3. Arrondissement : 1_1_1_1_1
❑ 1 = Niveau 1
D 2 = Niveau 2
D 3 = Niveau 3
1 1
0 4 = Confessionnel
D 5 = Militaire
0 6 = spécialisé
8. Adresse :
64
TABLEAU RECAPITULA TIF DES OPERATIONS
TERRAIN
2. DEBUT DE COLLECTE I I I II I I II I 1
1. ENQUETEUR L_L_.I
3. FIN DE COLLECTE I I 1 II I I/
I 1_1
SAISIE
7. AGENT DE SAISIE
L_L__I
8. DATE DE SAISIE I I 1/I I iii I I
65
SECTION 2 DONNEES FINANCtERES
N Années
Question
o 2008 2007 2006
2.3.
A2. Quelle est la répartition des activités de l'EPS en fonction des types de prestation sur la période 2006-2008 ?
Tableau 1. Inscrire le nombre dans chacune des colonnes Mathias devra crée une colonnes pour les nombres par année
ACTIVITES
2008
Médecine interne
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Chirurgie Générale
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Chirurgie Gynéco-Obstétricale
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Chirurgie orthopédique
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Chirurgie Pédiatrique
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
66
ACT/VITES
2008
Chirurgie à préciser
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Chirurgie à préciser
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Ophtalmologie
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Gastro-entérologie
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Réanimation
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Maternité
CPN et CPoN
Accouchements simples
Césariennes
Stomatologie
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Psychiatrie
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
67
ACTIVITES
2008
Pédiatrie
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
ORL
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
NEPHROLOGIE
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
ENDOCRINOLOGIE
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
DERMATOLOGIE
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
UROLOGIE
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
ANESTHESIE-REANI MATION
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Autres (à préciser)
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Autres (à préciser)
68
ACTIVITES
2008
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Autres (à préciser)
Consultations externes
Soins externes
Hospitalisations
Pharmacie IB (
Autres (à préciser)
Bi. Est-ce que les montants facturés à des clients autres que les Particuliers à leurs Frais comme l'Etat (Imputation budgétaire), les IPM,
les sociétés d'assurance privées, les communes, sont compris dans le tableau ci-dessus ?
OUI 1
NON.. ...... 2
69
B2 Indiquez dans le tableau 82 suivant les montants qui ont été facturés à ces tiers (quelque soit la réponse précédente remplir le
tableau qui suit.
Attention même si ces montants n'ont pas été réglés, ils doivent être consignés dans ce tableau
Tableau 82
TOTAL
13 3. Indiquez dans le tableauuivant les montants totaux que la structure sanitaire a reçus.
RUBRIQUES
2008
Subvention de l'Etat
ONG
Coopération décentralisée
Coopération internationale
autres
70
2.4. C. DEPENSES DE L'EPS
TA8LEA il 9. Quel est le temps consacré par le personnel aux activités citées dans le tableau suivant ?
(C21)
(Cl)
2008
(C212)
Type de prestations par service (C211)
Nombre de journées
Temps moyen consacré par patient
d'hospitalisations
Médecine interna.-
Consultations externes
Hospitalisations
Ctiiir4,frgieeeneral
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
Chirurg
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
Chirurgie viscérale- _
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
Chirurgie -I
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
.....
Citai:faré 2
Consultations externes
Intervention
(C21)
(Cl)
2008
(C212)
Type de prestations par service (C211)
Nombre de journées
Temps moyen consacré par patient
d'hospitalisations
Hospitalisations
Ootttalmeitigio
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
Gastr 2entérologie
Consultations externes
Hospitalisations
Réerilthatkiff"
Consultations externes
Hospitalisations
aternitéi._
Accouchements simples
Césariennes
°logis
Consultations externes
Hospitalisations
Pédiatrie_
Consultations externes
Hospitalisations
Ont.
Consultations externes
Hospitalisations
73
(C21)
(Cl)
2008
(C212)
Type de prestations par service (C211)
Nombre de journées
Temps moyen consacré par patient
d'hospitalisations
Consultations externes
Hospitalisations
E'• Kutree
Consultations externes
Intervention
Hospitalisations
A utiei2
Consultations externes
Hospitalisations
-A 3
Consultations externes
Hospitalisations
Autres4...
Consultations externes
Hospitalisations
:tres5
Consultations externes
Hospitalisations
74
E1.1. Avez-vous fait des investissements spécifiques en ?
■ Infrastructures I 11111 I I I I
_ I IIIII1III 1
- I 1_111 1 1 1_1_1
■ Équipement médical I 1111 I I III
- LI11111III I
- I 1111 III
■ Autres équipements I LI
_ I IIIIIIIII I
■ Dons en nature (valoriser en Fcfa.) citer les objets : I I_L_.1 1_1 I 1_1 I
_ l_l_l_l_l_L_L.1_1_1_
_ I 11111 III
■ Autres : I I 1_111 1 111
- 11111 111
- 1 111111III j
N
Questions
2008
B Quel est le montant total que votre structure a dépensé pour la recherche dans le
1 domaine de la santé
75
F : Notez le montant total des médicaments vendus par mois dans la structure selon l'année de la période
(lB):
Mois
2008
01-Janvier
I
02-Février
I
03-Mars
1
04-Avril
I
05-Mai
06-Juin
07-Juillet
I I
08-Aout
09-Septembre
10-Octobre
11-Novembre
12-Décembre
TOTAL
Cachet de la Structure et
signature du Directeur
76