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DEPARTEMENT GESTION
OPTION FINANCES ET COMPTABILITE
PROMOTION FANASINA
Encadreur professionnel :
Madame RAMIANDRISOA Tianiaina
Directeur Gérant
Date de soutenance : 05 Mai 2004
SOMMAIRE
Remerciements
Sommaire
Introduction générale
Partie I- Identification du projet
Chapitre I- présentation du projet
Section 1- historique
section 2- caractéristiques du projet
chapitre II- analyse marketing du projet
section 1- description du marché
Section 2 - analyse de l'offre
Section 3- analyse de la demande
Section 4- analyse de la concurrence
Section 5- analyse de l'environnement
Section 6- analyse attraits/atouts
Chapitre III- Théorie générale sur les critères d'évaluation
Section1- généralités
Section 2- étapes du choix d'investissement
Section 3- les critères d'évaluation d'un projet
Partie II- Conduite du projet
Chapitre I- technique de production
Section 1- description des installations
Section 2- identification des matériels
Section 3- technique de production envisagée
Chapitre II- capacité de production envisagée
Section 1- évolution du chiffre d'affaires et production envisagée
Section 2-aspects quantitatifs et qualitatifs
Section 3- les facteurs de production
Chapitre III- Etude organisationnelle
Section 1- organigramme envisagé
Section 2- description des rôles et responsabilités
Section 3 - politique de recrutement
Section 4- la forme juridique
Partie III- Etude financière du projet
Chapitre I- Coût d'investissement
Section 1- coût des investissements et comptes de gestion
Section 2- tableaux d'amortissement
Section 3 - tableau de remboursement des dettes
section 4- le plan de financement
Section 5- les comptes de gestion
Chapitre II - Etude de faisabilité
Section1- les comptes de résultat prévisionnels
Section 2- le budget de trésorerie
Section 3- le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4- les bilans prévisionnels
Section 5- les ratios
Chapitre III- Evaluation du projet
Section 1- évaluation économique
Section 2- évaluation sociale
Section 3- évaluation financière
Conclusion générale
annexes
Glossaire
Bibliographie
REMERCIEMENTS…
Avant d'entamer la confection de cet ouvrage, nous tenons à remercier toutes les
personnes qui ont contribué de près ou de loin à sa réalisation.
En premier lieu nous adressons nos plus sincères remerciements à Monsieur RALISON
Roger, maître de conférence, Chef du département GESTION, Madame ANDRIANALY
Saholiarimana, Professeur, Directeur du Centre d'Etudes et de Recherche en Gestion pour
leurs conseils avisés et à tous les professeurs du département Gestion qui ont chacun à
leur niveau apposé leur empreinte sur notre travail grâce aux quatre années d'études très
instructives et dynamisantes que nous y avons passées.
En second lieu, nous exprimons toute notre gratitude envers notre encadreur enseignant
Monsieur RALISON Roger, maître de conférence, Chef du département gestion, et notre
encadreur professionnel Madame RAMIANDRISOA Tianaina, Gérante la société
MIADRISOA s.a.r.l, qui ont bien voulu nous consacrer une partie de leur temps précieux
pour nous diriger dans notre travail. Ils ont su être des mentors patients et efficaces. Pour
cela , nous leur sommes reconnaissante.
En dernier lieu, nous remercions toute notre famille de nous avoir soutenu et supporté
durant toute la durée de la réalisation de cet ouvrage et plus particulièrement nos parents
RAZAFINDRAKOTO Jean Claude et RAKOTOZANAKA Voahirana Solange qui ont
concédé à faire beaucoup de sacrifices pour nous permettre d'accéder à une éducation
digne de ce nom.
De nos jours, il n’est plus possible d’ignorer l’impact que l’activité humaine en général
peut avoir sur l’environnement et la nature. En effet , chaque action sur l’environnement
( production de déchets par exemple ) entraîne des conséquences plus ou moins néfastes
sur celui-ci. Dans notre cas présent , nous allons prendre en considération les effets de
cette activité sur la ville d’Antananarivo et ses environs.
En effet, la ville d'Antananarivo compte plus d'un million d'habitants et près de la moitié
des entreprises du pays est concentrée dans la ville et ses périphéries. Toute cette activité et
cette population en augmentation constante produisent une quantité très importante de
déchets. Le fait que la ville soit la plus peuplée du pays et qu’elle abrite la quasi majorité
des entreprises du pays a fait d'elle la ville la plus polluée de Madagascar. Nous y
reviendrons plus longuement dans la première partie de cet ouvrage.
Un autre problème que nous pouvons mettre exergue est le faible taux d’électrification
de la capitale ( 20 % dans la capitale et 08 à 10 % dans les zones rurales périphériques ). En
effet, la population n’a qu’un accès limité à ce service malgré un véritable besoin .
Pour tenter de remédier à cette situation, nous proposons une alternative qui est le
traitement de ces déchets et éventuellement leur recyclage et leur valorisation. Le but est de
réduire leur volume, de trouver le moyen de ne pas mettre en décharge des déchets non
ultimes et de faire en sorte d'utiliser tout le potentiel qui reste dans le déchet. C’est pour
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cela que nous avons intitulé ce mémoire « projet de création d’une usine de traitement et de
recyclage des déchets ménagers et industriels de la ville d’Antananarivo ».
Le procédé choisi pour le traitement des déchets ( cf. page 09 ) permettra de résoudre
simultanément ces deux problèmes apparemment complètement différents.
D’après ces constatations, nous pouvons donc affirmer que notre projet est d’actualité
parce que nous répondons à deux problèmes actuels : la protection de l’environnement et la
fourniture en électricité de la population qui en a vraiment besoin.
Voici quelques définitions qui nous permettent d’avoir déjà une idée sur le projet.
Le traitement est une opération qui permet de réduire le potentiel polluant d'un déchet. Il
peut se faire par différents procédés physico-chimiques ou par incinération.
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Pour mener à bien ce projet, nous avons effectué des enquêtes auprès de quelques
entreprises et industries productrices de déchets , auprès de la SAMVA ( organisme public
s'occupant de la gestion des déchets de la ville ) , du ministère de l'énergie, également
auprès de l' Office National pour l'Environnement ( O.N.E ) ainsi qu'une recherche
documentaire poussée auprès de différents centres de documentation et bibliothèques et
enfin un stage de 03 mois dans une entreprise industrielle, la société MIANDRISOA sise à
Andoharanofotsy.
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PARTIE I-
I- IDENTIFICATION DU PROJET
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Introduction
Ensuite nous nous pencherons sur l'étude marketing du projet, c'est-à-dire que nous
allons décrire le marché, l'offre, la demande, la concurrence, l'environnement, les attraits et
les atouts du projet .
Enfin, nous présenterons la théorie générale sur les critères d'évaluation d'un projet,
c'est-à-dire la valeur actuelle nette, le taux de rentabilité interne, le délai de récupération des
capitaux investis et l'indice de probabilité.
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CHAPITRE I- PRESENTATION DU PROJET
Section 1- historique
Elle a un impact social: elle provoque chez les employés des usines ainsi que la
population riveraine des maladies respiratoires essentiellement, les obligeant à consulter
des médecins très souvent. Les déchets rejetés dans la nature par les gens et les entreprises
provoquent des dégâts considérables sur la flore et la faune environnante. Beaucoup de
plantes endémiques disparaissent et d'autres sont menacées de disparition chaque jour.
A Antananarivo, la collecte des déchets solides se fait en un bloc sans aucun tri préalable
et sans tenir compte de leur origine. Ils sont directement déposés au dépôt final
d'Andralanitra qui est un site de décharge créé par l'Etat situé à 9 kilomètres à l'est de la
ville et réceptionne toutes les ordures collectées. Bien que cette décharge ait une assez
grande capacité, elle est quand même déjà assez encombrée. Pourtant, l'Etat ne dispose
actuellement d'aucun autre moyen pour leur élimination.
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beaucoup de malgaches que ce soit en ville ou à la campagne n'ont pas accès à l'électricité
pour une raison ou pour une autre et que c'est un handicap pour l'économie. Seulement 10
% de la population malgache ont accès à l'électricité.
Ce projet répond donc simultanément aux deux problèmes d'actualité que nous venons
de soulever et qui demandent une solution efficace et pérenne.
2.1- Localisation
Le lieu d'implantation d'une usine est très important. Il est sera très difficile de
déménager toute l'installation dans le cas d'une erreur de localisation. Construire une usine
au mauvais endroit est un risque très élevé de perte des capitaux investis.
- la distance séparant les lieux de collecte et l'usine doit être la plus courte possible pour
éviter les surcoûts parce que la collecte coûte très cher en main d’œuvre, en carburant, en
véhicules et en poubelles.
- la distance entre la décharge municipale et nos installations doit également être réduite
au maximum parce que nous aurons à y déposer les déchets ultimes.
- l'environnement dans lequel nous comptons nous implanter doit être suffisamment
proche des habitations qui souffrent d'un problème d'électrification ( taux d'électrification
très bas, coupures répétées et prolongées de l'électricité )
En prenant en compte tous ces critères, nous avons choisi de construire l'usine dans un
rayon de 30 kilomètres autour de la décharge municipale d'Andralanitra.
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2. 2- Objectifs à long, moyen et court terme
Les objectifs doivent être hiérarchisés: les divers objectifs que l'on s'efforce d'atteindre
ont rarement la même importance. Il faut donc s'efforcer de les classer par ordre de priorité.
Ils doivent être également quantifiés dans la mesure du possible. L'entreprise doit
également faire preuve de réalisme dans le choix de ses objectifs et de cohérence parce
qu'elle ne peut pas optimiser tous ses objectifs.
Deux types d'objectifs doivent être fixés : les objectifs financiers et les objectifs
marketing.
Les objectifs financiers sont le plus souvent exprimés en termes de taux de rentabilité à
moyen terme, cash flow et bénéfices annuels.
Les objectifs marketing qui s'appuient sur les objectifs financiers traduisent ces derniers
en termes de chiffres d'affaires , ventes et part de marché.
La détermination des objectifs chiffrés se fait tout du long de cet ouvrage. En effet, tout
ce projet contient les chiffres d’affaires prévisionnels, les résultats prévisionnels, …
Après avoir effectué quelques recherches pour déterminer le procédé que nous comptons
utiliser, nous avons constaté qu'il existe plusieurs façons de traiter les déchets :
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préalable subir un pré traitement pour neutraliser leur potentiel toxique avant de pouvoir
être traité. Ce qui augmente encore les coûts de production.
- l'incinération pure et simple : elle consiste au traitement destructif des déchets par
combustion à une température d'environ 900°C. Les installations sont généralement d'un
coût plus abordable que pour la pyrolyse. C'est le procédé de traitement qui permet la plus
grande réduction du volume des déchets et donc engendre le moins de résidus en bout de
processus.
Nous avons donc, entre les trois alternatives, choisi de pousser un peu plus nos
recherches concernant l'incinération avec récupération d'énergie qui nous semble être la
meilleure solution. Nous avons décidé de glaner auprès des entrepreneurs qui ont choisi
cette voie les avantages et les inconvénients de ce procédé:
- le traitement est rapide, ce qui permet à certaines très grosses installations de traiter
jusqu'à 1 000 tonnes par heure.
- il n'y a pas de pré traitement, c'est-à-dire que les déchets ne subissent aucune
manipulation particulière ( traitement chimique ) avant d'être mis au four, ce qui est un gain
de temps
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- il ne produit pas de méthane: comme nous le savons tous, le méthane est un gaz très
dangereux , et le fait de ne pas en produire est un avantage certain.
En ce qui concerne les inconvénients, le principal est le fait que cela nécessite des
investissements élevés pour pouvoir prétendre à une installation performante, ce qui nous
conduit à l'autre inconvénient qui est le problème de seuil de rentabilité pour les petites
unités ( capacité maximale de 5 tonnes par heure ). Celles-ci ont les mêmes problèmes (
charges fixes et coût d'entretien élevés), mais avec la capacité en moins. Une faible capacité
signifie un niveau de chiffre d'affaires bas face à des charges élevées.
En fin de compte, après avoir pesé le pour et le contre, nous avons choisi LE
PROCEDE D' "INCINERATION AVEC RECUPERATION D'ENERGIE"
produisant uniquement de L'ELECTRICITE parce qu'il n'est pas indispensable pour un
pays tropical comme le nôtre de chauffer les habitations durant l'hiver.
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CHAPITRE II- ANALYSE MARKETING DU PROJET
Nous allons donc faire dans un premier temps l'analyse du marché du recyclage et du
traitement des déchets ensuite nous décrirons le secteur d'activités , après nous ferons une
analyse de l'environnement et de la demande et enfin nous ferons l'analyse des attraits et
des atouts de l'entreprise
Dans cette section, nous allons montrer l’étendue du marché du traitement des déchets et
celui de l’électricité. En effet, nous ne pouvons les analyser l’un sans l’autre du fait de leur
complémentarité. Nous allons commencer par définir ce qu’est un marché.
"Un marché est constitué par l'ensemble des personnes ou organisations qui achètent ou
sont susceptibles d'acheter un bien ou un service." Philip Kotler
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1.1- le marché du traitement
Nous allons en premier lieu définir la répartition des entreprises par province qui est
nécessaire pour illustrer notre description du marché. C’est ce que nous allons faire dans le
tableau suivant .
Tableau N° 1- répartition des entreprises par province
Provinces Nombre Pourcentage
Antananarivo 128 991 48 %
Mahajanga 24 054 09 %
Tuléar 21 148 08 %
Toamasina 34 915 13 %
Antsiranana 29 645 11 %
Fianarantsoa 31 553 12 %
Madagascar 270 553 100 %
source: INSTAT
Pour mieux illustrer cette situation, nous pouvons prendre en compte le schéma suivant.
Il nous permet une meilleure compréhension.
300 000
nombre
200 000
100 000 Nombre
0
Madagas
Antanan
Antsiran
Tuléar
arivo
ana
car
provinces
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Nous avons choisi d'implanter l'usine à Antananarivo à cause de cet état de chose et
aussi parce que la province compte actuellement environ 5 000 000 d'habitants dont plus de
1 000 000 vivent dans la ville et ses environs immédiats au dernier recensement de la
population en 2002. La densité de la population y est très forte ( 75 habitants au kilomètre
carré). Ceux-ci ( les entreprises et la population ) produisent de ce fait une quantité
impressionnante de déchets et d'immondices.
Commentaire
La quantité des déchets collectée par la commune et celle des déchets mis en décharge
par les industriels est de l'ordre de 353 000 tonnes par an, ce qui ne reflète pas la réalité.
En effet selon une enquête effectuée que nous avons effectuée auprès de la SAMVA,
cela ne représente que 40 % de la production totale de la ville qui en produit en fait 880 000
tonnes par an .
Pour nous permettre d’avoir une idée plus précise sur la proportion des déchets que la
municipalité arrive à collecter effectivement, nous complétons le tableau précédent par un
autre qui présente les pourcentages que cela représente.
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Tableau N° 3: Moyens d'élimination des déchets
Mode d'élimination Pourcentage
jetés dans la nature 40 %
brûlés 10 %
enterrés 10 %
ramassage public 40 %
Source :SAMVA
Commentaire
Ce tableau nous montre dans quelles proportions les déchets sont collectés par la
municipalité et quels sont les autres moyens utilisés par la population et les entreprises. Ces
autres moyens sont illégaux parce que la loi stipule que les déchets ne doivent pas être jetés
n'importe où mais doivent être déposés dans les dépôts de collectes ou déposés directement
à la décharge d'Andralanitra ou encore envoyés dans une usine de traitement .
Grâce à ces trois tableaux, nous pouvons maintenant avoir une idée de la part de marché
dont pourrait jouir le projet. En effet, à cause de ses moyens limités , la municipalité ne
peut pas fournir un service optimal.
Le schéma qui suit montre plus explicitement la part de marché qui nous reviendra.
Cette part de marché sera de 40 % du marché total ou 353 000 tonnes de déchets par
an.
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1.2- le marché de l'électricité
Comme nous l’avons déjà explicité auparavant, le traitement des déchets par
incinération sera accompagné par la valorisation de leur potentiel énergétique résiduel en la
transformant en électricité qui sera vendue. Nous allons donc étudier également le marché
de l’électricité.
Ce dernier est encore relativement ouvert, les entreprises de ce secteur n'ont jusqu'ici pu
atteindre qu'une petite partie de la population. En effet, le taux d'électrification national
n'est que de 10 %. En ville, ce taux peut atteindre 30 %, mais dans les campagnes, il atteint
à peine 2,5 %.
Dans la capitale, le taux atteint 30 %, mais dans les périphéries de la ville il est à peine
de 10 %. La partie de la ville que nous comptons fournir en électricité , les communes
rurales de la partie Est de la ville n'est électrifiée qu'à hauteur de 08 % surtout parce que la
population riveraine ne peut pas s'offrir l'électricité du fait de sa cherté et se contente des
bougies et des lampes à pétrole pour leurs besoins domestiques.
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Section 2- Analyse de l'offre
Dans notre cas présent, nous devons considérer deux secteurs apparemment différents,
mais que nous avons décidé de mettre en commun du fait de leur possible complémentarité:
le secteur du traitement des déchets et celui de l'énergie électrique. Nous allons donc
évaluer l’offre des entreprises de ces secteurs.
Un secteur est constitué par l'ensemble des entreprises qui offrent les produits ou les
services se substituant les uns aux autres.
En ce qui concerne donc le secteur du traitement des déchets , nous constatons qu'il est
relativement ouvert.
En effet, la voie officielle est la mise en décharge que ce soit pour les ordures ménagères
que pour les déchets industriels. La municipalité se charge du ramassage des déchets de la
ville par l'intermédiaire d'un organisme public, la SAMVA. Elle collecte environ 700
tonnes de déchets par jour ( 256 000 tonnes par an ), ce qui représente 40 % des déchets
produits par la population.
Une seule entreprise privée, SOTHERLY sise à Ivato, s'occupe actuellement du
ramassage des déchets avec la municipalité. Elle offre ses services aux entreprises et
industries de cette partie de la ville ( Ivato, Ambohidratrimo, Talatamaty ) et ne fait que la
collecte des déchets et la mise en décharge. Du fait de sa faible capacité et surtout de
l'absence flagrante d'une politique marketing efficace, SOTHERLY n'a pu, durant l'exercice
2003, collecter que 400 tonnes de déchets pour toute l'année, ce qui est insignifiant par
rapport aux résultats de la municipalité.
Pour les déchets hospitaliers, les hôpitaux s'en chargent eux-mêmes en les incinérant
dans des fours de très petite capacité.
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Généralement, les particuliers brûlent eux-mêmes leurs déchets verts ( déchets de jardin:
tonte de pelouse, branches, feuilles mortes ...) dans leurs propriétés.
Pour les déchets industriels, les entreprises sont tenues de les envoyer eux-mêmes à la
décharge ou dans les dépôts de collecte déposés dans les arrondissements par la commune
quand ils sont d'une faible quantité et qu'ils ne présentent aucun caractère dangereux pour la
population riveraine.
Nous pouvons donc dire que ce secteur est vierge de toute activité professionnelle.
La JIRAMA est la plus importante des entreprises de ce secteur. Elle compte 350 000
abonnés disséminés dans toute l'île et elle possède 120 centrales thermiques et
hydroélectriques de plus ou moins grande capacité.
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Section 3- Analyse de la demande
La clientèle désigne l'ensemble des personnes et organisations qui sont ciblées par
l'entreprise et qui vont acheter les produits ou les services qui leur seront proposés.
Pour ce qui est de la fourniture d'électricité, la clientèle ciblée est en premier lieu la
population riveraine de l'usine estimée à 18 000 personnes et les industries et entreprises
locales qui sont au nombre d'une quarantaine.
Un besoin est une aspiration naturelle souvent inconsciente, c'est une exigence née de la
nature humaine mais aussi de la vie sociale.
Selon Abaraham MASLOW, un individu éprouve de nombreux besoins qui n'ont pas
tous la même importance et peuvent donc être hiérarchisés. Il les classe par ordre
d'importance et de priorité. Il cherche d'abord à satisfaire le besoin qui lui semble le plus
important et un besoin cesse d'exister , au moins pendant quelques temps, lorsqu 'il a été
satisfait et l'individu cherche alors à satisfaire le second besoin le plus important.
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D'après Maslow, on peut hiérarchiser les besoins en : besoins physiologiques ( faim, soif
), besoins de sécurité ( abri, protection ), besoins d'appartenance et d'affection, besoin
d'estime ( reconnaissance, statut ) et besoins d'accomplissement de soi.
Pour le traitement des déchets, les besoins actuels sont effectifs parce que même si la
population a à sa disposition une décharge, cette dernière ne pourra bientôt plus accueillir
les déchets de la ville. En effet, d'ici 10 à 15 ans, elle sera au maximum de ses capacités et
il faut donc dès maintenant trouver d'autres moyens d'élimination.
Une solution que la municipalité pourrait envisager serait de fermer la décharge
d'Andralanitra d'ici 15 ans environ et d'en ouvrir une autre ailleurs. Cette solution n'est
cependant pas très crédible du fait du coût exorbitant d'une telle opération. En effet, il
faudrait d'abord chercher un endroit où le sol aurait les propriétés telles que le sous-sol
courre le moindre risque possible ( sol imperméable ) et que la nappe phréatique ne soit pas
polluée. Ensuite il leur faudra prendre en compte la réaction de la population riveraine qui
ne sera pas forcément ravie de voir leur région enlaidie et de risquer toutes sortes de
maladies liées à l'insalubrité. Il leur faudra également débourser de l'argent pour construire
les nouvelles installations. La plus grande charge sera de fermer la décharge. Cette
opération à elle seule risque de coûter une dizaine de milliards uniquement pour la
fermeture et plusieurs dizaines de millions par an pour le contrôle et l'entretien. Ce coût de
fermeture associé aux charges engendrées par la construction d'une nouvelle décharge
atteint facilement 50 milliards de francs malagasy et le contrôle et l'entretien coûteraient 40
millions de francs malagasy par an en plus des charges de la nouvelle décharge. Nous
constatons grâce à ces études que la municipalité n'aura jamais les moyens de se permettre
de fermer la décharge actuelle.
Nous leur proposons donc, au lieu de dépenser une somme considérable dans une
nouvelle installation qui risque d'être un gouffre financier, d'utiliser nos installations pour
que leurs dépenses soit le moindre possible.
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1.2- les besoins en électricité
Prenons l’exemple des entreprises, l'électricité leur est nécessaire parce que dans un
bureau ou dans une usine, quasiment tout fonctionne au courant électrique ( ordinateur, fax,
téléphone, photocopieuse, machines industrielles... ), ne serait-ce que pour s'éclairer. Les
coupures d'électricité et les baisses de tension leur sont donc préjudiciables, surtout en
période de forte activité. Les baisses et les hausses brusques de tension peuvent également
causer des dégâts sur les machines utilisées. Les sociétés ont donc besoin d'une tension la
plus stable possible et le moins de coupures possible, ce que la JIRAMA ne peut leur offrir
pour l'instant et que nous pouvons leur proposer parce notre réseau ne sera pas surchargé,
en tout cas les premières années.
La concurrence englobe toutes les offres rivales actuelles ou potentielles qu'un acheteur
peut prendre en considération.
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Pour ce qui est du traitement des déchets par incinération, ce service n'est offert par
aucune entreprise actuellement. La municipalité et la société SOTHERLY les met
directement en décharge. La concurrence est donc inexistante en l'état actuel des choses.
La situation est autre en ce qui concerne l'électricité. En effet, notre unique concurrent
actuellement à Antananarivo est la JIRAMA. Elle n’arrive cependant pas à satisfaire tous
ses clients. Elle reçoit 1500 demandes de mise sous tension par mois mais n'arrive pas à
satisfaire toutes les demandes du fait des limites imposées par ses équipements ( la capacité
des barrages hydroélectriques est déjà utilisée à leur maximum ), Ses clients subissent de ce
fait des coupures d'électricité fréquentes et plus ou moins longues et aussi des baisses de
tensions avérées durant les heures de pointe ( de 18 heures à 22 heures ).
Une entreprise évolue avec ses fournisseurs, ses intermédiaires, ses clients, ses
concurrents et ses publics. Les structures de cette société ont un impact profond sur
l'entreprise, mais celle-ci n'a guère d'emprise sur elles. Ce sont des facteurs "incontrôlables"
auxquels l'entreprise doit s'adapter. On peut décomposer les forces du macro-
environnement en cinq principaux éléments: l'économie, les ressources naturelles, la
technologie, le dispositif politico-légal et le contexte socioculturel.
L'économie malagasy a subi une rude épreuve durant la crise post-électorale de 2002.
Elle a été ébranlée, beaucoup d'entreprises ont dû fermer leurs portes temporairement ou
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définitivement. Le pouvoir d'achat a chuté considérablement et l'inflation a atteint des pics
impressionnants.
Durant l'année 2003 la vie économique a pu reprendre peu à peu son cours normal et
actuellement la reprise est assurée: la plupart des entreprises qui ont dû fermer ont pu
rouvrir et plusieurs dizaines d'entreprises ont été créées dont une trentaine d'entreprises
franches.
La culture malagasy est basée sur la solidarité et l'entraide. Cette culture favorise la
coopération entre les individus sur le plan social et économique. Mais elle est très
influencée par les cultures étrangères, traditionnellement la culture française et aussi la
culture américaine depuis quelques années.
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En ce qui concerne la législation pour les déchets, selon le journal officiel de
Madagascar du 27 janvier 1999,
Article 11. Les opérateurs exerçant des activités engendrant des effets néfastes sur
l'environnement seront soumis soit à des obligations compensatrices soit au paiement de
pénalités au profit de l'Etat
Article 14. Est considéré comme déchet tout résidu d'un processus de production , de
transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout
bien meuble abandonné ou que son détenteur destin à l'abandon.
Article 15. Toute personne physique ou morale qui produit ou détient des déchets de
nature à produire des effets nocifs sur le sol, la flore ou la faune , à polluer l'air ou les eaux
et d'une façon générale à porter atteinte à la santé de l'homme et à dégrader l'environnement
est tenue d'en assurer l'élimination et le traitement.
La ville se trouve sur les hautes terres centrales qui se situent à une altitude de 1 000 à
2 000 mètres. La pollution y est la plus élevée du pays du fait de la forte densité de la
population et de la forte concentration d'industries dans la ville et ses périphéries. Depuis
quelques années, avec la prise de conscience du caractère unique de la nature à
Madagascar, l'Etat a commencé à s'inquiéter de l'impact de l'activité industrielle sur le cadre
naturel et plus généralement de l'activité humaine. Il a ainsi créé l'Office National pour
l'Environnement ( O.N.E ) par le biais de la Charte de l'environnement en 1990.
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L'O.N.E a pour mission principale de sensibiliser la population sur les risques sur
l'environnement de leurs activités et l'inciter à une meilleure gestion des ressources
naturelles.
Ce chapitre est en quelque sorte la synthèse des cinq premiers chapitres de cette partie.
Cette analyse dégage les principales opportunités et menaces qui peuvent caractériser la
situation de l'entreprise.
En croisant les opportunités et les menaces auxquelles l'entreprise est confrontée, il est
possible d'apprécier une situation d'ensemble. Quatre cas peuvent apparaître:
- une situation idéale abonde en opportunités sans qu'aucune importante ne vienne
assombrir l'horizon
- une situation spéculative ( beaucoup d'opportunités et de menaces ) se caractérise par
un niveau élevé de risque
- une situation stable correspond au cas inverse
- tandis qu'une situation préoccupante est pauvre en opportunités , mais riche en
menaces.
Une menace est un problème posé par une tendance défavorable ou une perturbation de
l'environnement qui, en l'absence d'une réponse marketing appropriée, conduirait à une
détérioration de la position de l'entreprise.
Elle est d'autant plus grave qu'elle affectera en profondeur la rentabilité de l'entreprise et
qu'elle a de grandes chances de se réaliser
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Les principales menaces auxquelles pourrait être confrontée l'entreprise sont:
a- une éventuelle récession économique: avec tous les problèmes connus depuis
quelques années par le pays, la situation économique est donc un peu incertaine malgré une
reprise effective.
b- une réglementation plus stricte: actuellement, il existe un flou juridique concernant les
normes réglementaires à suivre concernant les usines de traitement. Nous avons donc
décidé de suivre les normes internationales en vigueur pour limiter au maximum les rejets
toxiques.
Ce sont les trois premières menaces a, b et c qui ont le plus de risques de se matérialiser,
surtout la menace de la construction d'une centrale. La dernière menace de la liste est la
moins probable.
Pour une entreprise, une opportunité correspond à un besoin d'achat qu'elle peut
satisfaire rentablement.
La valeur d'une opportunité est liée à son attrait et à sa probabilité de succès . Celle-ci
dépend à son tour des compétences distinctives de l'entreprise, c'est-à-dire des activités
qu'elle exerce de manière performante.
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Les opportunités de l'entreprise sont:
b- la décharge d'Andralanitra ne sera bientôt plus suffisante pour accueillir les déchets
de la ville: population en augmentation constante correspondant à une augmentation des
déchets produits
d- la municipalité n'arrive pas à elle seule à nettoyer correctement la ville et à déloger les
dépôts sauvages ( amoncellements de déchets dans des lieux non prévus à cet effet dans
certaines parties de la ville: Morarano, Andohatapenaka... )
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CHAPITRE III- THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES
D'EVALUATION
Section 1- Généralités
Investir est une nécessité . L'entreprise ne peut survivre sans investir car il faut au moins
remplacer les machines usagées et de préférence acquérir des machines performantes
permettant des gains de productivité . Elle doit en outre investir pour assurer le
développement de son activité. La naissance d'une entreprise est, elle même, la
conséquence d'une décision d'investissement prise dans le cadre d'un projet qui un jour se
concrétise.
Mais l'entreprise évolue dans un univers dans lequel la rentabilité est incertaine et dans
lequel l'argent investi présente un coût. La décision d'investissement doit donc tenir compte
du coût de l'investissement comparé au profit qu'elle espère en tirer. Chaque investissement
doit répondre à un besoin et permettre une amélioration ( qualitative et quantitative ) afin de
trouver sa justification.
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le raisonnement rationnel et financier qui conduit à l'investissement est généralement
schématisé ainsi:
Formulation: description
precise de l’investissement
Choix de l’investissement
Choix du financement
Schéma 3 : étapes de la décision d’investissement
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section 3- les critères d'évaluation d'un projet
La valeur actuelle nette est égale à l'excédent des cash flows actualisés sur le montant
investi.
VAN =∑MBAj(1+t) −C
n −j
j =1
La VAN doit être la plus élevée possible. Si elle est négative, cela signifie que la
rentabilité de l'investissement est négative.
La marge brute d'autofinancement correspond au calcul des flux engagés .Elle est
fonction des éléments d'exploitation: durée prévue, recettes envisagées, charges estimées
( charges décaissées ), amortissement ( charges calculées ).
29
Le calcul peut être présenté comme suit:
éléments montant
+ recettes x
- charges décaissées y
- charges calculées z
= résultat imposable A
- impôt sur les sociétés (t%) A . t%
= résultat net r
+ amortissements z
= MBA r+z
L'indice de profitabilité mesure la rentabilité des cash flows actualisées par rapport à
l'investissement réalisé. Il est représenté par le rapport entre , au numérateur la somme des
MBA actualisés, et dénominateur la somme des capitaux investis actualisés.
∑MBA(1+t)
n −J
j =1
IP=
C
30
3.3- le taux interne de rentabilité ou TIR
Le taux de rentabilité interne est le taux x pour lequel il y a équivalence entre les cash
flows actualisés et l'investissement initial ou le taux x qui donne une VAN égale à zéro ou
une indice de probabilité ( IP ) égale à 1.
C =∑MBA(1+ x)
n −j
j =1
Plus le TIR est élevée, plus l'investissement est rentable. Si l'entreprise a fixé une norme
minimale de rentabilité, elle rejettera tout investissement dont le TIR est inférieure à cette
norme ( taux d'actualisation )
31
Si les flux de liquidité ne sont constants entre les différentes périodes , on somme les
flux jusqu'à ce que la valeur obtenue devienne égale au montant de l'investissement.
C =∑ MBA(1+t)
n −j
j =1
C: capitaux investis
On sera conduit à privilégier les projets dont le délai de récupération est le plus court
lorsque l'on considère des projets mutuellement exclusifs. Plus le délai est court, plus le
projet est intéressant et moins il comporte de risques.
32
CHAPITRE IV- THEORIE GENERALE SUR LES RATIOS
FINANCIERS
Les ratios sont des rapports raisonnables, significatifs de la valeur de divers éléments
caractéristiques de la gestion ou de l’exploitation de l’entreprise.
La mise en œuvre des ratios suppose :
- une phase de collecte et de préparation des données de baser
- une phase d’évaluation.
Extraites des documents comptables, ces données doivent afin de pouvoir en tirer des
ratios significatifs et fiables :
- être mesurées de manière semblable, ce qui suppose un système uniforme de
comptabilité,
- être relevées à la même date et couvrir une durée identique
- être économiquement valables .
33
- il importe de comparer les ratios d’une société dans le temps c’est-à-dire avec ceux
établis au cours des périodes précédentes et également dans l’espace, c’est-à-dire
ceux des autres firmes du secteur.
34
2.2.1- les ratios de structures
Ce ratio, s’il est supérieur à 1, indique que le fonds de roulement net est positif.
Ce ratio mesure l’efficacité avec laquelle l’entreprise utilise les capitaux confiés par les
actionnaires.
35
Conclusion
Cette présentation de l'entreprise nous a donné une première idée globale de ce que nous
comptons faire dans son ensemble. Elle nous a permis de faire connaissance avec elle, de
commencer à en montrer l'utilité et le potentiel.
Grâce à l'étude de marché que nous avons effectué, nous avons pu constater que le
marché du traitement des déchets est très ouvert. Une seule entreprise constitue le secteur et
elle ne couvre qu'une petite partie du marché ( une trentaine d'entreprises ).
Cette première partie constitue le commencement dans cet ouvrage que nous tendons à
concevoir.
36
PARTIE II- CONDUITE DU PROJET
37
Introduction
Cette deuxième partie nous conduira à la description du projet dans son ensemble. En
effet, nous ferons en sorte de décrire dans un premier temps les techniques de production
que nous allons utiliser. Ensuite, nous évaluerons la capacité de production de l'usine et
enfin nous ferons une étude organisationnelle de l'entreprise qui sera créée.
38
CHAPITRE 1- TECHNIQUE DE PRODUCTION
L'installation comportera :
- Des bureaux pour le personnel administratif ,
- L'usine de traitement d'une capacité de 40 tonnes par heure
- Un lieu de pesage des camions pour la détermination du tonnage exact transporté par
chacun d'entre eux
- Un parking suffisamment grand pour contenir 05 camions et 02 petits véhicules
- Une superficie d'au moins 1200 m²
L'usine sera la plus importante construction de toute l'installation. Elle nécessite donc
une attention particulière de notre part.
39
Un turboalternateur est un groupe générateur d'électricité composé d'une turbine à
vapeur associée à un alternateur. Le groupe turboalternateur installé au cœur de l'usine est
dimensionné pour turbiner la vapeur produite par l'incinération des détritus .L'alternateur
permet de produire de l'électricité qui sera d'abord utilisée pour les besoins de l'usine (
environ 20 % de la production totale ) et le reste sera revendu à la population de la ville
d'Antananarivo
Capacité de traitement: 40 tonnes par heure ou 300 000 tonnes par an ( base de 7500
heures par an )
nombre de fours: 02 fours d'une capacité maximale de 40 tonnes par heure chacun
type de déchets traités: ordures ménagères et déchets industriels banals
déchets ultimes produits: mâchefers et REFIOM*
processus de production:
- les déchets passent directement dans la fosse pour leur stockage
- ils sont acheminés ensuite par une grue jusqu'aux fours pour être brûlés
- la chaudière récupère la vapeur, la condense pour que le turboalternateur puisse la
transformer en électricité qui sera utilisée pour nos installations et le reste revendu,
- la fumée dégagée et les mâchefers sont traités
- les REFIOM sont ensuite envoyés en décharge
- les mâchefers sont mis en vente
*le mâchefer est la partie minérale du déchet qui ne peut plus être brûlée. Elle
représente environ 200 kg par tonne de déchets brûlés
*les REFIOM ou résidus d'épuration des fumées des ordures ménagères ( 25 kg par
tonne d'ordures incinérées) sont stabilisés en les mélangeant avec de l'eau et du ciment ou
du bitume
40
REMARQUES :
a - la capacité des fours, qui est de 40 tonnes, a été spécialement étudiée, pour en
premier lieu pouvoir faire face à la demande potentielle actuelle, ce qui normalement ne
sera pas un problème, et en second lieu faire face à la demande potentielle future. Nous
pourrons toujours, si la capacité actuelle venait à devenir insuffisante, construire un
troisième four de capacité égale ou supérieure aux deux autre fours.
La demande future peut s'avérer très forte puisque la production des déchets ira en
augmentant à cause de l'augmentation de la population ( natalité: 3 pour mille, migration
constante de la population rurale vers la capitale ) et de l'essor de l'industrie ( en 2003 , 30
entreprises franches et plusieurs dizaines d'autres entreprises non situées dans la zone franc
ont été créées ). Les prévisions de la municipalité sont de l'ordre d'une production de 2 500
tonnes par jour dans 5 ans contre 1200 tonnes actuellement.
b - Nous avons choisi de ne pas traiter les déchets industriels dangereux ou spéciaux
parce qu'ils nécessitent un moyen de traitement différent des déchets banals.
41
Traitement des
REFIOM décharge
fours Groupe
déchets turboalternateur électricité vente
Traitement
des vente
mâchefers
La production envisagée est le niveau de service offert que l'entreprise tend à atteindre à
la fois pour le traitement des déchets et pour la vente d'électricité. En effet, il est nécessaire
de les prévoir à l'avance pour pouvoir ensuite effectuer toutes les études indispensables à
l'évaluation de la faisabilité du projet.
Pour ce faire, nous commençons par établir un premier tableau qui montre la quantité
incinérée. Celui-ci est nécessaire parce qu ‘il faut d’abord établir combien de tonnes nous
pouvons espérer incinérer chaque année.
43
TABLEAU N°4: tonnage incinéré
année capacité nominale quantité incinérée pourcentage
2005 300 000 tonnes 30 000 tonnes 10 %
2006 300 000 tonnes 45 000 tonnes 15 %
2007 300 000 tonnes 75 000 tonnes 25 %
2008 300 000 tonnes 105 000 tonnes 35 %
2009 300 000 tonnes 180 000 tonnes 60 %
source: études personnelles
Commentaire:
Ce tableau nous montre l'évolution que nous pensons être possible. En cinq ans, la
quantité incinérée ira de 30 000 tonnes par an à 225 000 tonnes , ce qui représente 75 % de
la capacité de l'usine . C'est un pourcentage tout à fait honorable après 05 ans d'existence.
Dans ce paragraphe , nous allons comme dans le précédent déterminer par rapport aux
études déjà effectuées le nombre de ménages susceptibles d'être fournis en électricité pour
les 05 prochaines années.
44
commentaire:
il est indiqué dans ce tableau la quantité d'électricité produite par l'usine en fonction de
la quantité incinérée parce que ce sont les déchets qui génèrent l'électricité .
Nous pouvons cependant constater que la production d'électricité de la première année
couvre largement les besoins en électricité de l'usine qui est de 4 mW par heure environ.
Nous pouvons donc commencer la distribution d'électricité dès la première année d'exercice
2005.
Nous allons cette fois-ci établir le volume d’électricité que nous pourrons vendre après
avoir déduit la quantité d’électricité qui sera consommée par nos installations qui seront
alimentées par nos propres moyens sans avoir recours à un service extérieur quelconque.
Commentaire:
ce tableau nous montre le volume en mégawatts par an de la possibilité de production
d'électricité de l'usine. Nous faisons ici la distinction entre la consommation propre de
l'usine qui est de 26 250 mW par an et l'électricité que nous allons vendre.
45
Nous prévoyons de pouvoir vendre :
- 15 % de notre capacité en électricité en 2005,
- 20 % en 2006,
- 20 % en 2007,
- 20 % en 2008
- et 30% en 2009
Le tableau suivant nous permet de visualiser les charges qui seront inévitables en ce qui
concerne les sous-produits de la production.
TABLEAU N°7: Volume des REFIOM et du mâchefer produits
années REFIOM Mâchefer
( tonnes ) ( tonnes )
2005 750 6 000
2006 1 125 9 000
2007 1 875 15 000
2008 2 625 21 000
2009 4 500 36 000
source: études personnelles
Commentaire:
Ce tableau nous montre la quantité de déchets que le projet produira. Nous constatons
que ce sont les mâchefers qui prennent le plus de place au fil des ans ( jusqu'à 36 000
tonnes la cinquième année ).
46
Nous prévoyons de vendre :
- en 2005, 20 % de la quantité de mâchefers produite,
- en 2006, 20 %
- en 2007,30 %,
- en 2008 ,45 %
- et en 2009, 55 %
cette section est consacrée à la tarification des produits, sous-produit et service proposés
et la présentation chiffrée du chiffre d'affaires .
2.1-tarification
Dans ce paragraphe, nous donnerons les tarifs préconisés pour chaque catégorie de
produit et services que nous proposons.
commentaire: Ces prix ont été étudiés spécialement pour être abordables dans un
contexte de pays en voie de développement c'est-à-dire avec un pouvoir d'achat assez
faible, mais sans perdre de vue le fait que nous devons quand même faire des bénéfices.
47
* En ce qui concerne l'électricité, nous allons à partir de ce point l'évaluer en Mégawatts-
heure. Pour la tarification donc, nous allons l'estimer à 400 000 fmg le mégawatt-heure.
Nous allons maintenant évaluer les chiffres d'affaires prévisionnels sur les 5 prochaines
années.
Commentaire:
Ce tableau nous montre au fil des années l'évolution du chiffre d'affaires. Celui-ci est en
augmentation constante et finit par atteindre plus de 18 milliards de francs malagasy en
2009.
48
Schéma 5: évolution des chiffres
d'affaires annuels
Ce schéma nous montre plus explicitement que de longues phrases les chiffres d’affaires
annuels que nous comptons réaliser. Nous constatons que la plus grande part est à
attribuer à la vente d’électricité. La vente de mâchefers est pratiquement insignifiante
par rapport à celle d’électricité, ce qui est tout à fait normal vu que le mâchefer est un
déchet.
49
3.1- Les matériels et installations
Les matériels et les installations sont l'un des aspects de l'usine. En décrivant les
matériels et les installations, nous montrons ce que sera le projet sur le plan technique. Cela
permet de définir les engagements financiers et humain que l'entreprise devra prendre pour
mener à bien le projet.
L'entreprise a besoin d'argent pour financer son investissement. Les ressources d'une
entreprise étant généralement limitées, elle doit choisir entre soit autofinancer tout ou partie
de son investissement, soit avoir recours à l'emprunt, à la location ou au leasing, soit
demander un effort en capital aux actionnaires soit avoir recours aux subventions ou aux
cessions d'immobilisation...
Une fois que nous aurons évalué l'investissement et la totalité des charges afférentes à
celui-ci, nous pourrons déterminer par rapport aux ressources propres, le montant dont nous
devrons rechercher le financement à l'extérieur.
50
Chapitre III- ETUDE ORGANISATIONNELLE
- la structure divisionnelle ou par activité qui est le regroupement d'organes autour d'un
produit ou d'un marché.
51
Schéma 6: proposition d'organigramme
DIRECTEUR GENERAL
1 secrétaire
CONTROLEUR DE GESTION
Les hommes sont sans doute la part la plus importante de l'entreprise. En effet, que
serait toute cette installation sans des personnes pour l'utiliser et un personnel efficace et
compétent ? Pas grand-chose sans doute.
Le Contrôleur de gestion n'a pas été placé en structure fonctionnelle et est à un niveau
hiérarchique très élevé ( directement en-dessous du directeur général ). Il ne peut pas être
placé dans l'une des directions parce qu'il est chargé de faire des vérifications et des
recoupements au niveau de toutes les directions, d'établir les tableaux de bord et de signaler
et d'analyser tout écart entre les réalisations et les prévisions. Il se doit d'être indépendant et
objectif.
Le directeur administratif et financier doit faire en sorte que le budget alloué à chaque
service de son département chaque année ne soit pas dépassé. Il doit faire appliquer les
directives émanant de la direction générale. Il est responsable de ses collaborateurs en tant
que supérieur hiérarchique direct de ceux-ci.
53
Le directeur technique supervise toute la partie production de l'usine. Il devra donc être à
la fois être capable de comprendre tous les aspects techniques de l'usine et avoir des
qualités de gestionnaire pour toute la partie gestion et administration de son travail.
- le service du contentieux s'occupe de régler tous les litiges que pourraient avoir
l'entreprise avec des tiers ou avec le personnel
- le service des ventes est composé des représentants de l'usine. Ces représentants auront
pour tâche d'aller dans les entreprises pour prospecter et faire connaître nos services et nos
produits et ils sont chargés de ramener des commandes.
54
- le service des relations publiques: ce service est très important parce qu'il permet à
l'entreprise de construire une bonne image auprès des tiers et des autorités, ce qui n'est pas
forcément automatique, surtout pour une usine qui aura des répercussions sur
l'environnement.
- le service énergie: La gestion de l'électricité produite fait l'objet d'un service à part
parce que c'est une fonction très importante. L'électricité nécessite un suivi particulier
( enregistrement des kilowatt-heures vendues, distribution de l'électricité aux clients,
détermination des matériels à utiliser ...).
55
Section 3 - Politique de recrutement
3.1- Le recrutement
Pour les cadres de haut niveau, ils devront avoir au moins un diplôme de maîtrise
( baccalauréat + 4 années d'études universitaires ) dans leur domaine respectif et au moins
05 ans d'expériences professionnelles :
56
En ce qui concerne les autres cadres , ils doivent avoir une licence dans leur domaine et
pouvoir prétendre à 03 années d'expériences au moins. Il s'agit des chefs de service de
chaque direction et de leurs collaborateurs ( service approvisionnement, comptable,
financier, personnel, commercial,...). Les secrétaires également doivent prétendre à une
expérience professionnelle de 03 ans .
Les cadres ainsi que leurs secrétaires doivent impérativement parler le français et
l'anglais . Les autres ne sont tenus qu'à la compréhension du français.
3.2.1- salaires
Le tableau suivant nous montre les salaires que nous comptons verser à chaque personne
occupant un poste spécifique.
57
3.2.2- avantages sociaux
- une cantine pour les travailleurs de nuit et ceux qui ne rentrent pas à midi
3.3.1- promotion
58
3.3.2- formation
Cependant, il sera toujours nécessaire de prévoir une formation des employés et des
ouvriers pour leur permettre de garder un certain niveau de compétence et d'être toujours
au fait des nouvelles technologies.
- la société en nom collectif : les associés ont tous la qualité de commerçant et répondent
indéfiniment des dettes sociales. Ils sont au minimum au nombre de deux et il n'y a pas de
limitation maximum.
59
- la société anonyme dans laquelle les associés ( non commerçants ) détiennent un titre
négociable appelé action et ne supportent les dettes sociales qu'à concurrence de leurs
apports. Ils sont au minimum sept sans limitation maximum.
Après avoir attentivement étudié chaque possibilité, nous avons décidé d'opter pour la
"société anonyme" pour pouvoir entre autres émettre des valeurs mobilières ( actions,
obligations, titres de participation)
Les valeurs mobilières sont les titres émis par les sociétés par action. Elles sont
négociables et interchangeables.
Conclusion:
Cette partie nous donne une idée précise de ce que nous voulons que soit la société. En
effet, nous avons indiqué toutes les caractéristiques que nous comptons donner à
l'entreprise dans le cadre du projet. Nous avons également donné les chiffres d'affaires
annuels escomptés pour les cinq prochaines années.
60
PARTIE III- ETUDE FINANCIERE DU PROJET
61
Introduction:
L'étude financière du projet est une part importante de son élaboration. Cette étude est
destinée à réduire ou éviter les risques. Elle implique l'existence de prévisions chiffrées
placées dans des documents prévisionnels à court ou à long terme. Ces prévisions doivent
être cohérentes entre elles.
Les risques liés au financement peuvent être une insuffisance de capitaux propres qui
conduit à la cessation de paiement ou une surabondance de dettes financières ( emprunts,
découverts bancaires ) qui grèvent les charges financières et par suite le résultat de
l'exercice.
Les documents prévisionnels décrivent l'avenir en quelques chiffres . Ils peuvent être à
court terme pour représenter un avenir très raisonnablement envisageable puisque très
proche ( plan de trésorerie, compte de résultat prévisionnel, bilan prévisionnel ) et à moyen
ou long terme ( le plan de financement est un document qui décrit un avenir généralement
envisagé pour les cinq prochaines années )
Dans cette dernière partie , nous allons donc faire la projection financière du projet sur
un à cinq ans. Cette partie sera subdivisée en trois chapitres complémentaires. Nous
commencerons par estimer le coût de l'investissement , ensuite nous ferons une étude de
faisabilité et enfin nous évaluerons les impacts du projet .
62
CHAPITRE I- COUT D’INVESTISSEMENT
Cette section est destinée à déterminer le coût du projet , c'est -à-dire que nous allons
évaluer le coût d'acquisition, le coût d'implantation et le coût d'utilisation de tous les
composants de l'investissement.
Le coût d'acquisition est la somme des coûts enregistrés depuis la conception jusqu'à la
matérialisation du projet et le prix d'achat prévu des machines.
le coût d'acquisition comprend donc l'acquisition du terrain, la construction des bureaux
administratifs, de l'usine, l'achat des fours, des chaudières ...
63
TABLEAU N°11: liste des immobilisations corporelles
Désignation quantité PU montant
Terrain 1200 m² 35 000 42 000 000
Constructions
- bureaux administratifs 80 000 000
- usine 160 000 000
Installations spécialisées:
- fours 2 140 000 000 280 000 000
- fosse 1 40 000 000 40 000 000
- chaudière industrielle 1 100 000 000 100 000 000
- turboalternateur 1 700 000 000 650 000 000
- fosse de refroidissement des mâchefers 2 20 000 000 40 000 000
- filtre de traitement des fumées 2 30 000 000 60 000 000
matériels de transport:
- camions 5 80 000 000 400 000 000
- petits véhicules 2 35 000 000 70 000 000
matériels et outillages:
- bacs à ordures 80 600 000 48 000 000
- compteurs 1 500 120 000 180 000 000
- fils haute tension 60 km 200 000 12 000 000
- fils normaux 80 km 150 000 12 000 000
- transformateurs 4 40 000 000 160 000 000
- divers 180 000 000
Mobiliers de bureau:
- Bureaux 15 400 000 6 000 000
- chaises 50 80 000 4 000 000
- autres 10 000 000
Matériels informatiques:
- ordinateur complet 7 4 000 000 28 000 000
MONTANT TOTAL 2 562 000 000
Nous pouvons donc dire que le coût d'acquisition du projet est de 2 562 000 000 Fmg
64
1.2- le coût d'implantation
Les charges composant le coût d'implantation sont la formation du personnel, les études
d'impact, les équipements spéciaux engendrés par l'investissement (électricité) et les autres
investissements induits par le projet ( documentation ).
Commentaire
Ce tableau nous montre la proportion des études d'impact sur l'environnement que nous
devons effectuer , le montant de la somme réservée à la formation du personnel et à la
création d'un lieu d'archivage de toute la documentation de la société ainsi que la valeur des
équipements électriques que nous devrons installer dans l'usine et dans les bureaux.
Le coût d'utilisation est représenté par la somme des facteurs suivants: la consommation
d'énergie et de matières, le personnel affecté, l'usure, l'entretien la maintenance , les
assurances.
Nous évaluerons le coût d'utilisation sur 3 mois d'exercice. Ce coût représente le besoin
en fonds de roulement du projet en début d'exploitation.
65
1.3.1- la consommation d'énergie et de matières
La matière première utilisée par l'usine est les déchets collectés chez nos clients. Nous
ne l'achetons donc pas. Cependant, le traitement des REFIOM pour pouvoir les mettre en
décharge demande qu'on les mélange avec du ciment et de l'eau pour les rendre solides.
Pour 1 tonne de REFIOM, il faut 750 kilos de ciment. Nous décidons donc de calculer
pour l'année les besoins en ciment.
La prévision de production nous indique un tonnage de 750 tonnes de REFIOM produits
la première année. Pour le premier trimestre donc, le tonnage moyen est de 187,50 tonnes ,
ce qui représente environ 141 tonnes de ciment ou 2 820 sacs de 50 kg.
Commentaire:
Ce tableau nous montre la consommation prévue pour 03 mois pour éviter une rupture
de stock due à un manque de trésorerie durant la première année d'exploitation
66
1.3.2- le personnel affecté:
En ce qui concerne le personnel, nous allons évaluer le montant des salaires mensuels
décaissés .
67
montant des charges du personnel:
masse salariale 103 950 000 fmg
Charges patronales 19 431 000 fmg
TOTAL 113 381 000 fmg
68
Section 2- tableaux d'amortissement
Commentaire:
Nous constatons que la valeur résiduelle des constructions au bout de cinq années
d'existence est de 180 000 000 Fmg
69
TABLEAU N°16: tableau d'amortissement des filtres de traitement des fumées
Année valeur brute amortissements amortissements VCN
cumulés
2005 60 000 000 15 000 000 15 000 000 45 000 000
2006 15 000 000 30 000 000 30 000 000
2007 15 000 000 45 000 000 15 000 000
2008 15 000 000 60 000 000 0
Commentaire:
Les filtres n'ont plus aucune valeur comptable au bout de 4 ans. Nous devrons donc au
cours de l'année 2008 ou au début de l'année 2009 effectuer un nouvel achat.
Commentaire:
Au bout de cinq ans, les camions voient leur valeur comptable diminuer de moitié.
Commentaire:
Les deux véhicules n'ont plus de valeur comptable au bout de cinq ans dans l'entreprise.
Il faudra donc s'en défaire pour en acheter de nouvelles durant l'année 2009 ou 2010.
70
Section 3- tableaux de remboursement des dettes
Commentaire
Ce tableau nous montre qu'en 05 ans, les dettes financières seront entièrement
remboursées avec les intérêts .
71
Nous allons également établir un tableau pour évaluer le montant de la somme due à la
fin de chaque exercice pour le montant de l’emprunt accordé par la Banque Européenne
d’Investissements.
La banque BEI peut nous accorder jusqu’à trente ans pour le remboursement de la dette
contractée.
Le plan de financement est un document prévisionnel, en général établi pour les cinq
années à venir, qui présente les futurs emplois ( nouveaux investissements par exemple) et
les futures ressources ( cash flows ou nouveaux emprunts par exemple ). Il permet
d'indiquer sur un document simple les éléments fondamentaux de la stratégie de
l'entreprise.
72
TABLEAU N°21: ressources à la création
Poste Identité du financeur Montant ( fmg )
Apports en fonds propres:
numéraire actionnaires 900 000 000
nature _ _
Emprunts Banques nationaux 400 000 000
Aides:
Emprunts internationaux Banque Européenne d’Investissement 900 000 000
Subventions ADER Etat malagasy 800 000 000
TOTAL DES RESSOURCES 3 000 000 000
La subvention ADER est une subvention accordée par l’Etat aux entreprises désirant se
lancer dans un projet d’électrification du monde rural. Cette subvention a été créée dans le
cadre de l’effort national d’électrification pour alléger le poids des investissements qui sont
souvent assez conséquents à cause du prix des matériels.
73
TABLEAU N°22: plan de financement ( en milliers de francs )
Désignation . 2004 . 2005 2006 2007 2008 2009
prévisions d'emplois
Acquisition
d'immobilisation
- incorporelle 72 000
- corporelle 2 562 000 60 000
Remboursement 260 000 245 000 230 000 215 000 206 000
dettes financières
Distribution de
dividende
Besoin en fonds de
roulement (1) 249 685
variation du BFR(1) (146 360) 101 675 213 250 239 575 528 600
TOTAL EMPLOIS 2 883 685 113 640 346 675 443 250 454 575 794 600
Prévisions de
ressources:
Capacité
d'autofinancement ( 98 014 ) 353 856 1 538 756 2 221 384 4 612 034
( cf. tableau suivant )
Apports en fonds 900 000
propres
Cession et réduction
d'actif immobilisé 60 000
Subventions 800 000
Nouvelles dettes 1 300 000
financières
TOTAL 3 000 000 ( 98 014 ) 353 856 1 538 756 2 221 384 4 672 034
RESSOURCES
ECART ANNUEL 116 315 ( 211 654 ) 7 181 1 095 500 1 766 809 3 877 434
TRESORERIE 0 116 315 ( 95 339 ) ( 88 158 ) 1 007 342 2 774 151
INITIALE
TRESORERIE 116 315 ( 95 339 ) ( 88 158 ) 1 007 342 2 774 151 6 651 585
FINALE
Commentaire:
D'après ce plan de financement, nous constatons que l'entreprise génère une trésorerie
généralement positive. Elle servira au financement des charges que l'entreprise doit honorer
quotidiennement.
74
Le BFR ou besoin en fonds de roulement représente le besoin de financement d'une
entreprise . Ce sont les charges qu'elle doit assumer même en l'absence d'activité au niveau
commercial ( pas de ventes ). Nous l'avons évalué ici en termes de fonds de roulement
normatif de 15 jours de chiffres d'affaires à partir du premier exercice.
La capacité d'autofinancement constitue une ressource interne. Elle est calculée à partir
du compte de résultat de la manière suivante:
Résultat net comptable
+ dotation aux amortissements et aux provisions
- reprises sur amortissements et provisions
+ moins-value de cession des actifs immobilisés
- plus-value de cession des actif immobilisés
- subventions d'investissement virées au compte de résultat
(1)2005:
2006:
2007:
2008:
75
variation BFR: 657 825 – 418 250 = 239 575
2009:
les comptes de charge sont les comptes de charges d'exploitation, de charges financières
, et exceptionnelles.
Les différentes charges d'exploitation sont les stocks, l'achat de matières, les charges
externes, les impôts et taxes, les charges du personnel, les dotations aux amortissements et
aux provisions.
76
5.1.1.1- les stocks initiaux
En ce qui concerne les stocks, suivant les prévisions d'activité, nous pouvons les évaluer
en début de période pour l'année 2005 pour le ciment à 112 800 000 fmg,
Pour éviter que l'usine ne tourne à vide et pour que nous puissions produire et vendre de
l'électricité dès le départ, nous effectuerons le ramassage des déchets des dépôts sauvages
de la ville. Ce qui représenterait un stock d'environ 700 tonnes qu'on peut évaluer à
35 000 000 fmg.
Pour ce qui est des achats de matières premières, nous constatons que la matière
première principale qui est les déchets industriels et ménagers sera essentiellement fournie
par les clients pour le traitement des déchets. Nous n'effectuerons donc pas d'achat de ce
type de matière à moins d'une situation exceptionnelle. Cependant, nous devrons effectuer
des achats de ciment nécessaire au traitement des fumées.
Ce qui représente un achat de 11 250 sacs de ciment de 50 kg valant 450 000 000 fmg en
2005, 22 500 sacs valant 900 000 000 fmg en 2006, 37 500 sacs valant 1,5 milliards de fmg
en 2007, 67 500 sacs valant 2,7 milliards de fmg en 2008 et 67 500 sacs valant 3 375 000
000 fmg en 2009.
77
Pour ce qui est de l'achat de fournitures non stockées:
- les carburants sont évalués pour l'année 2005 à 100 000 000 fmg, pour l'année 2006
180 000 000 fmg, pour l'année 2007: 250 000 000 fmg, pour l'année 2008: 320 000
000 fmg et pour l'année 2009: 500 000 000 fmg
- pour les fournitures administratives, elles sont évaluées à 30 000 000 fmg l'année
2005, à 40 000 000 fmg en 2006, à 60 millions en 2007, 75 000 000 millions en 2008 et
100 000 000 fmg en 2009.
78
Commentaire:
Nous constatons une augmentation des charges externes au fil des années avec
l'augmentation prévue des activités et du chiffre d'affaires. En 2009, les charges externes
atteindront plus d'un milliard de francs malagasy, ce qui est normal du fait de l'envergure
que nous comptons donner à la société.
Les impôts et taxes sont évalués forfaitairement pour l'année 2005 à 80 millions de
francs malagasy pour l'année 2006 à 100 millions de francs malagasy pour l'année 2007 à
130 millions pour l'année 2008 à 180 millions de francs malagasy et pour l'année 2009 à
250 millions de francs malagasy.
Commentaire:
les charges du personnel sont en principe fixes, mais du fait du temps et de l'expérience
et des compétences acquises par les employés et les ouvriers, il est nécessaire de réévaluer
leurs salaires au bout de trois ans d'ancienneté.
79
1.1.7- autres charges
Nous inclurons dans les autres charges d'exploitation les charges concernant la gestion
des sous-produits ( REFIOM et mâchefers ). En effet, il est nécessaire de les traiter avant de
les envoyer en décharge pour les REFIOM et avant de les utiliser en travaux publics pour
les mâchefers.
Nous inclurons également dans les autres charges les charges fixes inhérentes à la
production et à la vente d’électricité. Après des études que nous avons effectuées, nous
avons pu évaluer ce montant à 350 Fmg par kilowatt-heure vendu, c’est-à-dire 300 000
Fmg par mégawatt-heure vendue.
Les dotations aux amortissements pour chaque année sont estimées dans les tableaux n°
15 à 19 de la section 2 de ce chapitre.
80
5.1.2- les charges financières
Les charges financières sont représentées par les intérêts de l'emprunt contracté en 2004
. Ces intérêts sont évalués dans le tableau n°19 ( tableau d'amortissement des emprunts).
Les comptes de produit sont représentés par les produits d'exploitation, les produits
financiers et les produits exceptionnels.
Les stocks finals sont les stocks de fin de période. Ils constituent également les stocks
initiaux des exercices suivants.
Stocks finals
ciment : 1 880 sacs à 75 200 000 fmg
Les prévisions de vente annuelles ont été évaluées antérieurement dans le tableau n°9
( les chiffres d'affaires prévisionnels ) que nous résumons comme suit:
81
2006: déchets 1 350 000 000 fmg
électricité 3 570 000 000 fmg
mâchefers 20 000 000 fmg
2007: déchets 2 250 000 000 fmg
électricité 7 770 000 000 fmg
mâchefers 18 000 000 fmg
2008: déchets 3 150 000 000 fmg
électricité 12 600 000 000 fmg
mâchefers 37 800 000 fmg
2009: déchets 5 400 000 000 fmg
électricité 22 995 000 000 fmg
mâchefers 79 200 000 fmg
82
CHAPITRE II- ETUDE DE FAISABILITE
Achats ventes
ciment 450 000 traitement 900 000
fournitures consommables 84 000 électricité 1 575 000
fournitures non stockées 110 000 mâchefers 4 800
fournitures administratives 30 000 production immobilisée 800 000
Charges externes 592 000 produits financiers -
impôts et taxes 80 000 produits exceptionnels -
Charges de personnel 590 644
Autres charges 1 256 250
Dotation aux amortissements 105 000
Charges financières 150 000
Charges exceptionnelles -
Impôts sur les bénéfices -
RESULTAT ( 203 014 )
( perte nette )
TOTAL 3 392 600 TOTAL 3 392 600
commentaire:
Ce premier compte de résultat prévisionnel nous indique pour le premier exercice un
résultat négatif. C’est tout à fait normal pour une entreprise en phase de démarrage.
83
TABLEAU N°29: compte de résultat prévisionnel exercice 2006
DEBIT montant CREDIT montant
stocks initiaux stocks finals
ciment 112 800 ciment 112 800
achats ventes
ciment 675 000 traitement 1 350 000
fournitures consommables 95 000 électricité 3 570 000
fournitures non stockées 205 000 mâchefers 20 000
fournitures administratives 40 000 production immobilisée 800 000
charges externes 642 000
Impôts et taxes 100 000 produits financiers -
charges de personnel 590 644 produits exceptionnels -
Autres charges 2 827 500
Dotation aux amortissements 210 000
Charges financières 135 000
Charges exceptionnelles -
Impôt sur les bénéfices 76 000
RESULTAT 143 856
( bénéfice net )
TOTAL 5 852 800 TOTAL 5 852 800
Commentaire:
Nous constatons un bénéfice net pour cet exercice. Le projet commence ici à générer
plus de produits que de charges, malgré que le résultat soit encore un peu faible.
84
TABLEAU N°30: compte de résultat prévisionnel exercice 2007
DEBIT montant CREDIT montant
Stocks initiaux Stocks finaux
ciment 112 800 ciment 112 800
85
TABLEAU N°31 compte de résultat prévisionnel exercice 2008
DEBIT montant CREDIT montant
stocks initiaux stocks finals
ciment 112 800 ciment 112 800
86
TABLEAU N°32: compte de résultat prévisionnel exercice 2009
DEBIT montant CREDIT montant
Stocks initiaux stocks finals
Ciment 112 800 ciment 112 800
87
Section 2- le budget de trésorerie
La trésorerie permet de régler les dettes. C'est l'état des liquidités de l'entreprise.
Dès la création de l'entreprise et pendant toute la durée de son existence , son
fonctionnement engendre des mouvements de fonds qui correspondent soit à des
décaissements ( règlement des fournisseurs , paiement des charges d'exploitation courantes
, remboursement d'emprunts bancaires... ) soit à des encaissements ( règlement des clients,
emprunt contracté ... )
Pour avoir l'assurance de disposer de la trésorerie nécessaire pour faire face aux
échéances, nous devons nécessairement établir un plan de trésorerie . Ce plan a pour objet
de déterminer la situation de la trésorerie disponible à la fin de chaque période.
Nous allons évaluer la trésorerie pour les 6 premiers mois de la première année
d'exercice parce que le plan de trésorerie est un document prévisionnel à court terme.
Avant d'établir le plan de trésorerie , il nous faut d'abord établir un tableau de synthèse
des prévisions : le budget de trésorerie.
Il est nécessaire de remarquer que les conditions de paiement pour les créances est de
50 % comptant et 50 % 30 jours fin de mois pour la prestation de traitement des déchets et
les conditions pour la vente de mâchefers pour la fourniture d'électricité sont le paiement
en fin du mois en cours.
Pour les achats, le régime que nous décidons d'appliquer pour l'évaluation du budget de
trésorerie est le paiement au comptant.
88
TABLEAU N°33: budget de trésorerie ( en milliers de francs )
éléments J F M A M J
0-solde nette début de mois 116315 76 981 12 647 (51687) (116021) (180355)
A- Opérations d'exploitation
1- recettes d'exploitation
Ventes 166650 201650 201650 201650 201650 201650
sous-total 1 166650 201650 201650 201650 201650 201650
2- Dépenses d'exploitation
- achats 56 000 56 000 56 000 56 000 56 000 56 000
- salaires 34 650 34 650 34 650 34 650 34 650 34 650
- charges sociales 6 237 6 237 6 237 6 237 6 237 6 237
- formation 8 340 8 340 8 340 8 340 8 340 8 340
- charges externes 49 400 49 400 49 400 49 400 49 400 49 400
- impôts et taxes 6 670 6 670 6 670 6 670 6670 6 670
- autres charges 104687 104687 104687 104687 104687 104687
Sous-total 2 265984 265984 265984 265984 265984 265984
3-Solde de trésorerie des (39334) (64334) (64334) (64334) (64334) (64334)
opérations d'exploitation ( 1 - 2 )
B- Opérations hors exploitation
4- recettes hors exploitation
- cession immobilisation - - - - - -
- emprunt - - - - - -
- autres - - - - - -
sous-total 4 - - - - - -
- charges financières - - - - - -
- impôt sur les sociétés - - - - - -
- dividendes - - - - - -
- acquisition immobilisation - - - - - -
- remboursement emprunt - - - - - -
- autres - - - - - -
sous-total 5 - - - - - -
6- solde hors exploitation - - - - - -
(4-5)
7- solde global de trésorerie ( 3 + 6 ) (39334) (64334) (64334) (64334) (64334) (64334)
8- solde de trésorerie nette 76 981 12 647 (51687) (116021) (180355) (244689)
en fin de mois ( 0 + 7 )
commentaire:
Nous avons opté, pour l'établissement du budget de trésorerie, de considérer une
répartition homogène de l'activité sur toute l'année parce qu'il est très difficile à ce stade et
surtout dans un secteur encore très peu inexploité d'anticiper très précisément la réaction
d'achat des clients. Nous constatons donc que la trésorerie de l'entreprise sera positive pour
le premier bimestre de l'année grâce à la trésorerie existante en début d'année ( cf. ligne 8
89
du tableau ), et également une trésorerie négative à partir du troisième mois à cause des
charges fixes élevées.
Il sera donc nécessaire, durant le premier semestre du moins, de recourir à des
financements à court terme auprès des banques pour éviter une cessation de paiement.
90
Le résultat exceptionnel provient des produits et des charges qui ne sont pas liés à
l'activité courante de l'entreprise.
Le résultat de l'exercice est ce qui été généré au profit de l'entreprise par son activité au
cours de l'exercice. Il permet d'assurer le développement, le fonctionnement et la survie de
l'entreprise.
2- production de
l'exercice 3279800 5470000 11438000 17187800 30374200
production vendue 2479800 4940000 10038000 15787800 28474200
+ production stockée - -
+production immobilisée 800000 800000 1400000 1400000 1900000
3- consommations
intermédiaires 1 301 000 1657000 2312000 3127000 4652000
achats: ciment 450 000 675000 1125000 1575000 2700000
fournitures
consommables 84 000 95 000 110 000 120 000 150 000
fournitures non stockées 110 000 205 000 290 000 385 000 600 000
fournitures administratives 30 000 40 000 60 000 75 000 100 000
+ variation stocks 35 000 - - - -
+ charges externes 592 000 642 000 727 000 972 000 1 102 000
5- excédent brut
d'exploitation 1308156 3392356 8405356 13248384 24839784
valeur ajoutée 1978800 4083000 9126000 14060800 25722200
- impôt et taxes ( 80 000 ) (100 000) (130 000) (180 000) (250 000)
- charges de personnel (590644) (590644) (590644) (632416) (632416)
91
6- résultat
d'exploitation (53094) 354856 2032856 3024384 6701034
Excédent brut
d'exploitation 1308156 3392356 8405356 13248384 24839784
+ autres produits - - - - -
+ reprise sur provision - - - - -
- autres charges (1256250) (2827500) (6077500) (9900000) (17808750)
-DAP (105000) (210000) (295000) (324000) (330000)
Commentaire:
Grâce à la présentation en liste du résultat, nous pouvons constater une amélioration au
fil des ans de toutes les grandeurs.
Pour mieux illustrer l’évolution du résultat au fil des années, nous allons présenter un
graphique qui la met exergue.
92
schéma 7: évolution du résultat net
5000000
4500000
4000000
3500000
3000000
résultats
2500000 années
2000000 résultat
1500000
1000000
500000
0
-500000 1 2 3 4 5
années
Commentaire :
Ce graphe nous montre d’une façon très explicite l’évolution au cours des cinq années
d’exploitation du résultat . En effet, nous constatons au début un résultat assez faible, ce qui
est tout à fait normal en début d’exploitation. Mais elle est cependant toujours en
augmentation.
Les sommes intermédiaires ne sont pas affichées parce qu’ils ne sont pas obligatoires.
93
TABLEAU N°35: bilan prévisionnel au 31/12/05
ACTIF valeur brute amortissement Valeur nette PASSIF montant
provisions
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Frais d'établissement 72 000 24 000 48 000 capital 900 000
terrains 42 000 42 000 réserves légales
constructions 240 000 12 000 228 000 report à nouveau
matériels, outillages 592 000 592 000 résultat net (perte ) (203 014)
installations spécialisées 1 170 000 15 000 1 155 000 situation nette 696 966
matériels de transport 470 000 54 000 416 000 subventions ADER 800 000
MMB 20 000 20 000 emprunts nationaux 400 000
Matériels informatiques 28 000 28 000 Emprunts BEI 900 000
fournisseurs 175 000
ACTIF CIRCULANT concours bancaires 500 000
Stock ciment 112 800 112 800
déchets 35 000 35 000
créances 143 750 143 750
Disponibles 654 216 654 216
TOTAL 3 579 966 105 000 3 474 966 TOTAL 3 474 966
TABLEAU N°36: bilan prévisionnel au 31/12/2006
ACTIF valeur brute amortissement Valeur nette PASSIF montant
provisions
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Frais d'établissement 72 000 48 000 24 000 capital 900 000
terrains 42 000 42 000 réserves légales 38 323
construction 240 000 24 000 216 000 Report à nouveau (203 014)
matériels , outillages 592 000 592 000 résultat net (bénéfice) 143 856
installations spécialisées 1 170 000 30 000 1 140 000 situation nette 735 309
matériels de transport 470 000 108 000 362 000
MMB 20 000 20 000 Emprunts nationaux 320 000
Matériels informatiques 28 000 28 000 Emprunts BEI 870 000
fournisseurs 350 000
ACTIF CIRCULANT Concours bancaire 350 000
Stock ciment 112 800 112 800
Créances 127 500 127 500
Disponibles 150 009 150 009
TOTAL 2 835 309 210 000 2 625 309 TOTAL 2 625 309
TABLEAU N°37: bilan prévisionnel au 31/12/2007
ACTIF valeur brute Amortissement provisions Valeur nette PASSIF montant
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Frais d'établissement 72 000 72 000 - Capital 900 000
terrains 42 000 42 000 Réserves légales 90 000
constructions 240 000 36 000 204 000 Réserves facultatives 20 230
matériels, outillages 592 000 592 000 Report à nouveau ( 59 158 )
installations spécialisées 1 170 000 45 000 1 125 000 Résultat net 1 243 756
matériels de transport 470 000 162 000 308 000 Situation nette 2 194 828
MMB 20 000 20 000 Emprunts nationaux 240 000
Matériels informatique 28 000 28 000 Emprunts BEI 840 000
Fournisseurs 250 000
ACTIF CIRCULANT
Stock ciment 112 800 112 800
Créances 495 000 495 000
disponibles 598 028 598 028
TOTAL 3 839 828 315 000 3 524 828 TOTAL 3 524 828
TABLEAU N°38: bilan prévisionnel au 31/12/08
ACTIF valeur brute amortissement provisions Valeur nette PASSIF montant
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Terrains 42 000 - 42 000 Capital 900 000
Construction 240 000 48 000 48 000 Réserves légales 90 000
matériel, outillage 592 000 592 000 Réserves facultatives 50 000
installations spécialisées 1 170 000 60 000 1 110 000 Report à nouveau 1 184 598
matériels de transport 470 000 216 000 254 000 Résultat 1 897 384
MMB 20 000 20 000 Situation nette 4 121 982
matériels informatiques 28 000 28 000 Emprunts nationaux 160 000
Emprunts BEI 810 000
ACTIF CIRCULANT Fournisseurs 170 000
stock ciment 112 800 112 800
créances 780 000 780 000
disponibilités 2 275 182 2 275 182
TOTAL 5 585 982 324 000 5 261 982 TOTAL 5 261 982
TABLEAU N° 39: bilan prévisionnel au 31/12/09
ACTIF valeur brute amortissement Valeur nette PASSIF montant
provisions
ACTIF CIRCULANT
Stock ciment 112 800 112 800
créances 1 100 000 1 100 000
disponibles 6 054 216 6 054 216
TOTAL 9 829 016 345 000 9 484 016 TOTAL 9 484 016
Commentaires : les cinq bilans que nous venons de présenter nous montrent la synthèse
des projections faites depuis la première année jusqu’à la dernière considérée. Nous voyons
donc grâce à ces cinq tableaux la situation de l'entreprise. Ils mettent en exergue les avoirs
de l'entreprise, ainsi que ses dettes et ses créances. Grâce aux bilans prévisionnels, nous
pouvons voir par exemple que durant le premier exercice 2005, l’entreprise devrait
contracter un concours bancaire de trois cent cinquante millions pour pouvoir s’en sortir
financièrement .
Section 5- ratios
Les ratios sont des rapports raisonnables , significatifs de la valeur de divers éléments
caractéristiques de la gestion ou de l'exploitation de l'entreprise.
Nous allons prendre en compte deux types de ratios: les ratios de structure, et les ratios
de rentabilité.
Formules:
Ratio d'indépendance financière = capitaux propres / capitaux permanents
Ratio de liquidité = actif circulant / dettes à court terme
99
Commentaire:
Ces deux ratios nous indiquent que le fonds de roulement net est positif, sauf pour la
deuxième année d'exploitation où il est négatif ( ratio de liquidité inférieur à 1 ) du fait du
report du résultat négatif de la première année d’exploitation et que le degré d'indépendance
de la société vis-à-vis de ses créanciers est le plus faible. Nous constatons grâce au calcul
de ces deux ratios que l'indépendance financière de la société augmente au fil des années
avec le remboursement des emprunts contractés jusqu'à atteindre 83 % en 2009 et que grâce
aux flux de liquidité, malgré un besoin de financement durant la deuxième année, la
situation s'améliore rapidement.
Formules:
Ratios de marge bénéficiaire = bénéfice net / chiffre d'affaires
Ratios de rentabilité financière = bénéfice net / capitaux propres
TABLEAU N°38: les ratios de rentabilité
Désignation 2005 2006 2007 2008 2009
ratio de marge bénéficiaire - 0,08 % 0,03 % 12,4 % 12,02 % 15,14 %
ratio de rentabilité financière - 22 % 19,56 % 55,91 % 85 % 104,61 %
Commentaire:
Le ratio de marge bénéficiaire mesure la profitabilité de l'entreprise et traduit la
profitabilité du chiffre d'affaires. Nous constatons dans notre cas que les activités de
l'entreprise sont très porteurs malgré une marge négative pour la première due aux charges
fixes élevées. En effet, la marge bénéficiaire atteint 15 % durant la cinquième année
étudiée.
Le ratio de rentabilité financière mesure l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les
capitaux confiés par les actionnaires. Ce ratio est très largement positif parce qu'il atteint
104 % en 2009 malgré une rentabilité négative pour la première année d’exploitation.
Ce ratio constitue l'introduction au chapitre suivant qui traitera de l'évaluation du projet.
En effet, grâce au calcul de ces deux ratios, nous pouvons déterminer une rentabilité
minimale de 25 % pour l'évaluation financière du projet.
100
CHAPITRE III- EVALUATION DU PROJET
Ce dernier chapitre constitue en vrai l'une des parties les plus importantes de cet
ouvrage. En effet, c'est grâce ou à cause des conclusions tirées à sa fin que nous prendrons
la décision finale d'investir ou non dans le projet que nous avons présenté tout du long.
Pour ce faire donc, nous allons prendre en compte trois manières d'évaluer le projet: une
évaluation économique, sociale et financière.
En effet, le projet aura inévitablement une incidence sur les rentrées d'argent de l'Etat,
par le biais tout d'abord des différents impôts et taxes que nous aurons à payer durant la
durée de vie de la société et aussi du PIB ( produit intérieur brut ) parce que grâce à la
valeur ajoutée produite par le projet chaque année , nous y contribuerons. Pour rappel,
notons que la formule pour obtenir le PIB est la somme des valeurs ajoutées.
Par exemple, la première année le projet génèrera près de cinq cents millions de taxes au
profit de l'état et une valeur ajoutée de plus de deux milliards.
101
Section 2- évaluation sociale
Ce projet aura un impact social très important. En premier lieu, grâce à ce projet,
beaucoup de personnes pourront trouver un emploi et indirectement, grâce aux travaux de
génie civil que nous devrons inévitablement engager, nous aurons recours à des entreprises
du secteur des bâtiments et des travaux publics.
En second lieu , du fait de ses caractéristiques, le projet aura un impact sur le qualité de
vie à Antananarivo. En effet, nous comptons faire en sorte que les dépôts sauvages de la
ville et de ses environs disparaissent et que grâce à ce projet la proportion des déchets jetés
dans la nature diminue avec le temps.
En dernier lieu, grâce à ce projet, nous disposons d'une énergie à bon marché qui en ce
moment fait défaut. En effet , grâce au système de récupération de l'énergie résiduelle des
déchets, nous pouvons proposer à la population de l'électricité à un prix largement inférieur
aux tarifs proposés par la JIRAMA. Cela permettra à beaucoup de gens qui n'ont jusqu'ici
pas pu se permettre le luxe de l'électricité de pouvoir s'éclairer autrement qu'avec des
bougies ou des lampes à pétrole avec le danger d'incendie qu'elles représentent.
L'évaluation financière du projet est faite grâce à quatre critères : la valeur actuelle nette
( VAN), le taux interne de rentabilité ( TIR ) , le délai de récupération des capitaux investis
( DRCI ) et l'indice de profitabilité ( IP ). Les théories les concernant ayant déjà été établies
dans le chapitre III de la première partie, nous nous bornerons au rappel des formules et à la
présentation des calculs et de nos conclusions.
102
3.1- la valeur actuelle nette
Avant toute chose nous devons identifier les flux de trésorerie correspondant à
l'investissement. Ceux-ci sont représentés par le résultat net et les dotations aux
amortissements de l'investissement.
103
TABLEAU N°42: recettes nettes d'exploitation
Eléments 2005 2006 2007 2008 2009
résultat imposable (203 014) 219 856 1 912 756 2 919 384 6 635 034
IBS - 76 000 (699 000) (1 022 000) (2 323 000)
Résultat net (203 014) 143 856 1 243 756 1897 384 4 312 034
amortissements 105 000 210 000 315 000 324 000 345 000
recettes nettes (98 014) 353 856 1 558 756 2 221 384 4 657 034
VAN =∑MBAj(1+t) −C
n −j
j =1
104
VAN = 5 565 957 000-3 249 685 000
VAN = 2 316 272 fmg
La valeur actuelle nette est largement positive, cela veut dire que la rentabilité de
l'investissement est positive. Le projet génère donc un bénéfice certain. Il est donc viable à
long terme.
IP=VAN +1
I
IP= 2565957 +1
3000000
IP = 1,77
Nous constatons que l'indice de profitabilité est supérieure à 1. La rentabilité est donc
supérieure au taux de capitalisation. Cela veut dire que 1 fmg investi rapporte 0,77 fmg
environ.
Le taux interne de rentabilité d'un investissement est le taux avec lequel , en actualisant
les cash flows , on obtient le montant de l'investissement initial.
C =∑ MBA(1+ x)
n −j
j =1
105
ou MBA actualisées - investissements = 0
−1 −2 −3
TIR = 48346 ( 1 + x ) + 252181 ( 1 + x ) + 1345506 ( 1 + x ) +
−4 −5
1981809 ( 1 + x ) + 6615434 ( 1 + x ) - 3 000 000 = 0
Pour trouver ce taux, on calcule par approximations successives jusqu'à ce que le résultat
obtenu soit inférieur ou égal à zéro.
Si TIR = 20 %
TIR = 40363 + 175126 + 778642 + 955734 + 2685595 – 3000000
TIR = 1 635 460
Si TIR = 40 %
TIR= 34533 + 128664 + 490345 + 515882 + 1230037 – 3000000
TIR= -600519
0,2 - x = - 0,01389
x = 0,3389
=> le taux interne de rentabilité est de 33,89 % , ce taux est supérieur au taux de
capitalisation interne retenu qui est de 15 %. Il y a donc une marge de sécurité 18,89 % qui
permettra à l’entreprise de s’endetter davantage et qui rassurera les bailleurs de fonds quant
à notre solvabilité.
106
3.4- le délai de récupération des capitaux investis ou DRCI
Le DRCI, comme nous l'avons déjà spécifié auparavant, est représenté par le temps au
bout duquel le cumul des MBA est égal au montant des capitaux investis.
Dans notre cas, les capitaux investis sont récupérés durant la cinquième année
d'exploitation ou plus exactement 4 ans et 02 mois. Les capitaux investis seront donc
récupérés au cours du mois de février de l'année 2008.
3.5- récapitulation
D'après ces quatre critères d'évaluation, nous constatons que le projet est parfaitement
rentable tout d'abord parce que la valeur actuelle nette est positive, après parce que le taux
de rentabilité interne est supérieur au taux d'actualisation retenu qui est de 15 % , ensuite
parce que le délai de récupération est de quatre ans, ce qui est parfaitement raisonnable
compte tenu de l'ampleur du projet et enfin que l'indice de profitabilité est supérieur à 1.
Conclusion
cette dernière partie nous a démontré l'importance de l'investissement et nous avons
également démontré qu'il peut être très rentable. En effet , grâce aux outils dont nous
disposons pour évaluer des prévisions à moyen terme ( sur 5 ans ), nous avons pu faire en
sorte de donner un aperçu de ce que pourrait être le futur de l'entreprise.
107
CONCLUSION GENERALE
Tout au long de cet ouvrage, nous avons essayé d'apporter une solution durable et
efficace à deux problèmes qui semblent de premier abord très différents: la propreté de
la ville et son électrification. Grâce à l'énergie résiduelle contenue dans les déchets de la
population, nous comptons produire de l'électricité à bon marché. Ce qui est très
intéressant pour la population et les entreprises surtout avec les tarifs actuels de la
JIRAMA qui ne sont pas accessibles à tout le monde.
108
entreprises ... ) . Nous pourrions même éventuellement intéresser des clients de la
JIRAMA.
Cet investissement serait donc à tout point de vue profitable à tout le monde à tous
les niveaux : pour la société, pour les autres entreprises, pour la municipalité, pour l'Etat
et surtout pour la population.
109
LISTE DES ANNEXES
Annexe 4: Images
I
II
III
Annexe 3- cahier de suivi des déchets
Nom
1 2
Commune
cteur
arrondissement
Produ
3
Désignation
Nomenclature
Nature du
déchet
Analyse ?
Oui-Non
5
Nom
6
IV
Date
7
d’enlèvement
Collecteur
Quantité
8
Vrac :V, fûts :F,
9
citerne :C
N°bon
10
d’enlèvement
N° bon de prise
Elimination finale
11
en charge
Tonnage
12
mesuré
Date
13
d’élimination,
Annexe 4- Images
V
Image 3- Autre dépôt sauvage dans la ville d’Antananarivo
Image 4- mère de famille utilisant une bougie pour son travail quotidien
VI
Annexe 5- Fiche technique des camions
Marque : Mercedes-Benz
Type : camion à benne ATEGO
Capacité : 16 tonnes
VII
GLOSSAIRE
VIII
Le mâchefer est la partie minérale du déchet qui ne peut plus être brûlée. Elle
représente environ 200 kg par tonne de déchets brûlés.
La subvention ADER est une subvention accordée par l’Etat aux entreprises
désirant se lancer dans un projet d’électrification du monde rural. Cette subvention a
été créée dans le cadre de l’effort national d’électrification pour alléger le poids des
investissements qui sont souvent assez conséquents à cause du prix des matériels.
IX
BIBLIOGRAPHIE
DESACHY Christian
" Les déchets: sensibilisation à une gestion écologique " Edition Lavoisier Tec&Doc,
1996, 153 pages
FREMEAU Olivier
« Industrie et environnement :les données du contentieux », Editions Ellipses, 1994,
173 pages
MATANA Michel,
« Electricité », 1èreédition ,Editions Alternatives, 2004, 126 pages
MIKOL Alain,
" finance prévisionnelle " , Editions Presses Universitaires de France, 1989, 128
pages
MINISTERE DE LA JUSTICE
" Code général des impôts " Edition Imprimeries d'ouvrages éducatifs, 2000, 550
pages.
ROUSSEAU Patrick
" Théorie financière et décision d'investissement ", Edition Economica, 1990, 213
pages.
SERVANT Jean
" Elimination des déchets industriels " Editions la Documentation Française, 1984,
157 pages
X
TABLE DES MATIERES
pages
Remerciements
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des schémas
Introduction générale 01
XI
5.5- l'environnement technologique 23
5.6- l'environnement écologique 23
Section 6- analyse attraits/atouts 24
6.1-les menaces et les opportunités 24
6.1- les menaces 24
6.2- les opportunités 25
Chapitre III- Théorie générale sur les critères d'évaluation 27
Section1- généralités 27
Section 2- étapes du choix d'investissement 27
Section 3- les critères d'évaluation d'un projet 29
3.1- la valeur actuelle nette 29
3.2- l’indice de profitabilité 30
3.3- le taux interne de rentabilité 31
3.4- le délai de récupération des capitaux investis 31
Chapitre IV- Théorie générale sur les ratios financiers 33
Section 1- la collecte et la préparation des bases de données 33
Section 2- évaluation numérique des ratios 33
2.1- la collecte des données de base 34
2.2- les ratios et leur utilisation comme instrument d’analyse financière 34
2.2.1- les ratios de structure 35
2.2.1.1- les ratios d’indépendance financière 35
2.2.1.2- les ratios de liquidité générale 35
2.2.2- les ratios de rentabilité ou de résultat 35
2.2.2.1- le ratio de marge bénéficiaire 35
2.2.2.2- le ratio de rentabilité financière 35
Conclusion 36
XII
Chapitre II- capacité de production envisagé 43
Section 1- évolution du chiffre d'affaires et production envisagée 43
1.1- production envisagée 43
1.1.1- quantité de déchets incinérés 43
1.1.2- capacité de production d'électricité 44
1.2-évolution du chiffre d'affaires 45
Section 2-aspects quantitatifs et qualitatifs 47
2.1- tarification 47
2.2- montant des chiffres d'affaires 48
Section 3- les facteurs de production 49
3.1- les matériels et installations 50
3.2- le facteur humain 50
3.3- les moyens financiers 50
Chapitre III- Etude organisationnelle 51
Section 1- organigramme envisagé 51
Section 2- description des rôles et responsabilités 53
2.1- description des tâches 53
Section 3 - politique de recrutement 56
3.1- le recrutement 56
3.2- salaires et avantages sociaux 57
3.2.1- salaires 57
3.2.2- avantages sociaux 58
3.3- promotions et formation 58
3.3.1- promotion 58
3.3.2- formation 59
Section 4- la forme juridique 59
4.1- les structures juridiques 59.
4.2- la structure juridique choisie 60
Conclusion 60
XIII
Section 1- coût des investissements et comptes de gestion 63
1.1- coût d'acquisition 63
1.2- le coût d'implantation 65
1.3- le coût d'utilisation 65
1.3.1- la consommation d'énergie et de matières 67
1.3.2- le personnel affecté 68
1.3.3- maintenance et entretien. 68
1.3.4- coût d'utilisation 68
1.4- le coût des investissements 69
Section 2- tableaux d'amortissement 71
Section 3 - tableau de remboursement des dettes 72
section 4- le plan de financement 76
Section 5- les comptes de gestion 76
5.1- les comptes de charge 76
5.1.1- les charges d'exploitation 77
5.1.1.1- les stocks initiaux 77
5.1.1.2- les achats de matières premières 77
5.1.1.3- les autres achats 78
5.1.14- les charges externes 78
5.1.1.5- les impôts et taxes 78
5.1.1.6-les charges de personnel 79
5.1.1.7- autres charges 79
5.1.1.8- les dotations aux amortissements et aux provisions 80
5.1.2- les charges financières 80
5.1.3- les charges exceptionnelles 81
5.2- les comptes de produit 81
5.2.1- les produits d'exploitation 81
5.2.1.1- les stocks finals 81
5.2.1.2- les ventes et prestations de service 81
5.2.1.3- la production immobilisée 82
5.2.2- les produits financiers 82
5.2.3- les produits exceptionnels 82
Chapitre II - Etude de faisabilité 83
Section1- les comptes de résultat prévisionnels 83
XIV
Section 2- le budget de trésorerie 88
Section 3- le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion 90
Section 4- les bilans prévisionnels 93
Section 5- les ratios 99
5.1- les ratios de structure 99
5.2- les ratios de rentabilité 100
Chapitre III- Evaluation du projet 101
Section 1- évaluation économique 101
Section 2- évaluation sociale 102
Section 3- évaluation financière 102
3.1- la valeur actuelle nette 103
3.1.1- évaluation des recettes nettes d'exploitation 103
3.1.2- calcul de la valeur actuelle nette 104
3.2- le taux interne de rentabilité 105
3.3- le délai de récupération des capitaux investis 105
3.4- l'indice de profitabilité 107
3.5- conclusions 107
conclusion 107
Conclusion générale 108
Annexes I
Glossaire VIII
Bibliographie XI
XV