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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : Audit et Contrôle
ETUDE D’INVESTISSEMENT
ET DE FINANCEMENT DE PROJET
DANS L’ENTREPRISE
Sous l’encadrement de :
Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre Benjamin
Maître de conférence à l’Université d’Antananarivo
Année universitaire : 2013- 2014
Session : 9 Septembre 2014
i
REMERCIEMENTS
PUISSANT. Que la gloire Lui soit rendue pour les siècles des siècles.
Nous ne saurions oublier aussi de remercier toute la famille pour sa précieuse assistance et
son soutien aussi bien moral que matériel.
Enfin, nos sincères remerciements sont adressés généralement à toutes les personnes, qui
ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.
ii
AVANT-PROPOS
En effet, chaque étudiant dispose son propre thème de mémoire. Avec celui-ci on peut
affecter soit un stage, soit des visites d’entreprises ou bien de simple recherche. Pour la
réalisation de ce présent ouvrage, des visites ont été effectuées auprès des deux entreprises
étudiées, qui sont « l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits » et de la société « la
Chocolaterie Robert ».
iii
∂ (VAN) : Ecart-type
A : Amortissements
Amort : Amortissement
B : Bénéfice avant impôt
BOUT : Boutiques
C : Charges
F : Flux de trésorerie
Prov° : Provision
PVA : Pertes de Valeurs sur Actifs
R&D : Recherche et Développement
R&H : Ressources Humaines
RAE : Remboursement annuel de l’emprunt
RN : résultats nets
RS : Ressource stable
Rt : Recette
S : Solde de trésorerie
S/ce : Service
SA : Société Anonyme
SOMMAIRE
Remerciements…………………………………………………………………………………i
Avant-propos…………………………………………………………………………………..ii
Liste des abréviations………………………………………………………………………....iii
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………....1
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES……………………………………………....6
CHAPITRE II : RESULTATS………………………………………………………………..26
Section 1 : Discussions…………………………………………………………….…………41
Section 2 : Recommandations………………………………………………………………..52
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………X
INTRODUCTION GENERALE
Chaque entreprise quelle que soit sa taille, son domaine d’activité cherche à être plus
performante et à être le leader sur le marché. Ainsi elle vise à augmenter sa part de marché
même si cela est très difficile face à la concurrence entre les entreprises de même activité. La
concurrence est l’une des problèmes majeurs que les entreprises affrontent quotidiennement.
Afin d’assurer sa pérennité et sa survie, l’entreprise est obligée d’innover et de se diversifier.
De ce fait, la gestion rationnelle doit être une préoccupation primordiale des dirigeants
de l’entreprise. Dans l’entreprise il existe cinq grandes ressources : humaines, matériels,
informationnelles, temporelles et financière. Pour la gestion de cette dernière qui est la gestion
financière, elle implique des choix à opérer, des décisions à prendre. L’un des instruments
d’aide à ses décisions est l’analyse financière. 1
En analyse financière il importe d’étudier le
contenu des états financiers, qui peut s’effectuer soit par nature soit par fonction. Et si on
l’étudie par fonction on peut prendre en compte la gestion de ces grandes fonctions dans les
cycles économiques de l’entreprise qui sont : l’investissement, le financement et
l’exploitation. Et il existe un autre cycle qui a pour fonction d’assurer l’ajustement globale
entre ces trois cycles, c’est le cycle de trésorerie.
L’investissement, du point de vue comptable est un cycle qui représente les éléments
de l’actif non courant du poste du bilan, il comprend les biens durables figurant au registre des
immobilisations. Il englobe les décisions et projets d’investissements. Du point de vu
financière c’est le fait de mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers à travers des
activités de production et des ventes pour générer des ressources financières sur plusieurs
périodes ultérieurs tout en tenant compte des risques qui pourraient y parvenir. Et du point de
vue économique, l’investissement est un flux qui vient renouveler ou augmenter le stock de
capital dont dispose l’entreprise, en cela, il récompense les effets du flux inverse que
représente l’amortissement qui exprime pour sa part la dépréciation subit par le capital au fil
du temps ; l’investissement peut être matériel ou immatériel. Ce sont les projets
d’investissement réalisés au sein de l’entreprise qui vont être étudiés plus particulièrement
dans cette étude et aussi les risques y afférentes. Selon la définition ISO du terme (ISO
31000 :2009), « Le risque est l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs ». L’entreprise
étant un système ouvert, est composé de différents sous-systèmes et le projet est l’un de ses
sous-systèmes. A chaque sous-système est attribué des ressources qui doivent être gérer, alors
pour le projet c’est la gestion de projet qui gère les ressources attribuées à lui.
Le financement est aussi l’un des cycles économiques de l’entreprise, il regroupe les
opérations ayant pour but de réunir les ressources financières nécessaires au financement des
besoins durables de l’entreprise. Le financement fait partie de la politique et stratégie
financière de l’entreprise. Et cette dernière relève d’une discipline plus vaste qui est la finance
d’entreprise. L’étude du financement de projet consiste à examiner la politique et la stratégie
financière de l’entreprise.
1
Madame RAVOJAHARISON Nicole ; cours Analyse financière 2ème année AU : 2010/2011
3
Pour mener à bien l’étude, deux entreprises industrielles sont considérées tout au long
de cet ouvrage, des visites d’entreprises ont été effectuées au sein des entreprises. L’une est
l’entreprise bien reconnue dans son domaine de commercialisation et de production de cacao
de Madagascar et de chocolat connue sous le nom de « La chocolaterie Robert » qui a son
siège à Soanierana ; et l’autre est une entreprise qui a pour activité principale la fabrication de
2
Cours de contrôle interne AU : 2012/2013
4
bonbons et de biscuits. Ces deux entreprises ont toute une notoriété sur le marché et sont bien
reconnu d’où l’échantillon est représentable.
A partir de ces deux objectifs spécifiques découlent deux hypothèses qui vont être
étudié lors de la descente sur terrain pour être confirmé ou infirmé.
juste et sereine à la situation financière de la société, avec la gestion des risques et la bonne
gouvernance de l’entreprise. Ces deux hypothèses étant complémentaires.
Il est à préciser que le projet d’investissement est un cycle important dans les fonctions
économiques de l’entreprise, son objectif est d’améliorer la performance de l’entreprise. Aussi
que la stratégie financière de l’entreprise dépend de la politique financière et de la structure de
financement que les dirigeants adoptent. Et que l’efficacité de la politique et de la stratégie de
financement offrent une situation financière future plus pérenne à l’entreprise.
Le second chapitre présentera les résultats de l’étude à partir des collectes de données
effectuées au niveau des entreprises. Ces données sont recueillies à partir du guide d’entretien
et des questionnaires d’entretien adressés au membre du personnel ou aux dirigeants de
l’entreprise durant les visites effectuées.
En bref, chacune de ces trois grands chapitres comportera une introduction partielle
qui présentera les démarches qui vont être utilisés et une conclusion partielle qui résumera les
points essentiels évoqués dans le chapitre.
6
CHAPITRE I : MATERIELS ET
METHODES
Dans ce premier chapitre, sera présenté les matériels et méthodes qui sont l’ensemble
des instruments nécessaires et des procédés à suivre permettant de parvenir au Résultat. Ce
chapitre est réservé pour les parties théoriques. L’objectif de ce chapitre est de déterminer les
matériels de l’étude et les méthodes adoptées pour la réalisation de ce travail.
Il va présenter le terrain de l’étude et les fondements théoriques émis par des auteurs
qui soutiennent le cadre de la recherche. Ce chapitre se subdivisera en deux sections. Dans la
première section se trouvera les matériels et dans la deuxième section les méthodes seront
présentés.
Section 1 : Matériels
Nous avons choisi deux entreprises pour effectuer notre étude, les deux entreprises
sont dans l’agro-alimentaire et leurs activités sont similaires l’une est une entreprise qui a
pour activité principale la fabrication de biscuits et de bonbons (B&B) et la seconde est une
société reconnue par la fabrication de cacao et de chocolat qui est « la Chocolaterie
Robert ».Dans cette section se trouvera la présentation des entreprises étudiées, leurs
historiques, et leurs caractéristiques respectives.
Les deux entreprises présentées dans ce domaine d’étude vont nous servir d’objet d’étude.
On va voir l’historique de l’entreprise et leurs activités.
Pour la part de cette entreprise, on verra l’historique, les activités et objectifs et son
organisation
1.1.1.1. Historique
qui a permis à la société artisanale de faire les acquisitions des biens matériels et techniques à
cette époque-là. Des techniciens français ont donné des formations au groupement jusqu’à
1970, plus précisément aux futurs cadres malgaches en matière de fabrication de biscuits et de
confiseries afin qu’ils puissent s’adapter aux processus de la fabrication et à la gestion du
groupement. En 1965, la CETA s’est divisée en trois (03) unités distinctes et a exercée des
activités différentes. Les trois unités sont :
L’Entreprise Malgache pour l’Industrie de la Chaussure (EMIC) qui s’est spécialisé
dans la fabrication des chaussures.
Le Centre Economique et Technique de l’Artisanat (CETA) qui s’est consacré à la
fabrication des meubles et des produits artisanaux.
La dite Société s’est focalisé dans la fabrication des biscuits et de confiseries. A partir
de ce moment, la société artisanale de fabrication de biscuits et de confiseries est devenue une
société anonyme avec un capital de 9.000.000 Ariary.
En 1970, elle a fait une acquisition des nouveaux matériels : une chaîne de production
de bonbons fourrés, une chaîne de production de sucettes, une chaîne de production de
gaufrette, qui avaient pour but d’augmenter la production des produits et industrialiser sa
production.
En 1978, elle avait transféré son unité de fabrication de biscuits, son magasin de
stockage à Tanjombato, le siège et l’unité de fabrication de confiserie étant toujours à Mascar.
En 1979, à cause du régime de la nationalisation qu’a connue Madagascar, la société a
été nationalisée et est devenue une entreprise socialiste par l’arrêté n°3882/79 du 05 Mai
1979, son capital était de 43.200.000 Ariary.
En 1990, la société a été privatisée suite à la politique de privatisation adoptée par
l’Etat. Ainsi, elle est redevenue une société anonyme à part entière. Son capital était de
224.640.000 Ariary.
Elle est détenue majoritairement par le Groupe RAVELOSON Samuel qui tient le
poste de Président Directeur Général. Le reste des actions est détenu par d’autres actionnaires,
qui sont :
SONAPAR (Société National de Participation),
Assurance ARO,
Employés de la société,
Petits porteurs
8
Elle est une société qui a ses spécificités et sa propre structure. L’organigramme
représentant la structure de l’organisation est présenté en annexe. (Cf. Annexe I)
Actuellement, la société emploie plus de 408 personnes, dont 224 sont des employés
temporaires.
La direction est composée d’un Conseil d’Administration qui regroupe les membres
des actionnaires de la société, fixe les objectifs à atteindre, et nomme le Président Directeur
Général (PDG) afin d’assurer le fonctionnement global de l’entreprise et la réalisation des
objectifs. Ensuite, sur proposition du PDG, le Directeur Général (DG) nommé par le Conseil
d’Administration. Les six autres directions : direction de la production, direction technique,
direction des ressources humaines, direction d’approvisionnement, direction comptable et
financière, direction commerciale et marketing.
Ils sont rattachées directement au DG, et qui ont chacune leurs attributions respectifs. La
diversité des structures rencontrées est le reflet de la diversité des situations : taille, secteur.
1.1.2.1.Historique
Sur le plan juridique, « La chocolaterie Robert » est une société anonyme au capital de
100 000 000 Ariary divisé en action de 5 000 d'une valeur nominale de 20 000 Ariary répartis
9
La CHR est leader dans son domaine, elle a des histoires et des événements marquants
comme toute autre entreprise pendant ses plusieurs années d'existence:
Ce fut en 1940, que la société fut transférée à Soanierana Antananarivo pour des
raisons climatiques qui ne convenaient pas à la conservation du chocolat.
Au début, l'usine ne produisait que des tablettes de chocolat. Ce n'est que vers 1942,
que l'entreprise se tourne vers la confiserie. Par la suite, elle a commencé à diversifier sa
production, à partir de 1950.
En 1989, la société avait réalisé pour la première fois une opération d’exportation de
tablettes vers les îles Maurice et la Réunion. En effet, malgré les difficultés rencontrées
surtout au niveau de la hausse de prix des matières premières, la société n’a jamais cessé de
se développer.
10
Actuellement, la CHR est aussi une usine qui participe activement dans l’économie
malgache. Sur les environs des 6 000 tonnes de cacao produite dans le district d’Ambanja,
elle en utilise 500 tonnes, assurant un débouché régulier pour les 120 paysans qui travaillent
étroitement avec elle. L’encadrement de ces paysans rentre d’ailleurs dans l’activité du
Groupe RAMANANDRAIBE.
11
Etant une société à caractère commerciale, la CHR a pour objectif de rentabiliser ses
activités en maximisant le profit; d'être leader sur son marché; de satisfaire et de fidéliser sa
clientèle, d'attirer de nouveaux prospects, et d’avoir une culture de philosophie de la bonne
qualité.
1.1.2.3. Organisation
Cette partie théorique est très utile dans notre recherche car c’est à partir d’elle que les
résultats sur terrain vont être confrontés. Elle va étaler une à une les notions essentielles de
notre thème qui sont : « les projets d’investissement », « les risques liées aux projets » et « la
stratégie financière » de l’entreprise.
temps et un budget sont déterminés pour atteindre ce but, raison pour laquelle un projet est un
plan ou un programme. 3
En outre, un projet d’investissement est un plan auquel sont affectés un capital, des
moyens matériels, humains et techniques. Le but est de générer un rendement économique sur
un délai donné. Pour ce faire, il est indispensable d’immobiliser des ressources à long terme.
En général, les étapes du projet d’investissement se présentent ainsi : identification
d’une idée, prospection ou étude de marché, décision d’investir, administration de
l’investissement et évaluation des résultats.
Pour mieux comprendre les types d’investissement sont multiples.
3
La Definition.fr
13
Quand on parle de projet d’investissement il y a des différentes notions qui doivent être
éclaircis. Ces données sont le capital investi, durée de vie du projet, flux de trésorerie
d’exploitation générer par le projet et la valeur résiduelle. Elles peuvent être résumées dans ce
Tableau 1: Définitions et formules des données du projet
Données Définition Formules
Capital investi Dépense supportée par l’entreprise pour = coût d’achat du matériel
réaliser le projet + augmentation du besoin de
financement de l’exploitation
Durée de vie Durée des quatre phases du projet : =durée économique ou durée
naissance, croissance, maturité, déclin d’amortissement du bien
Flux de Analyse marginale des flux monétaires = CA- Charges décaissable ;
trésorerie ou à chaque fin d’exercice = Résultat net + Dotation
cash-flow
Valeur résiduelle Durée de vie économique>Durée de vie = nulle en fin de projet en
comptable alors on considère la général.
dernière pour l’évaluation du projet
Source : Investigation personnelle, Mai 2014
14
∑
Rt - CEt - It
=0
(1 + i)t
t=0
DR -permet de considérer le risque d’un DR=durée prévu pour récupérer
projet les fonds investis
-favorise le risque au détriment de la
rentabilité
Source :La décision d'investissement, Nathalie Gardès
Les risques peuvent être subdivisés en deux du point de vue de la phase de projet: lors
de la phase d’élaboration du projet et lors de la phase d’exécution du projet.
Lors de la phase d’élaboration du projet, on distingue les risques exogènes et les
risques endogènes.
Les risques exogènes peuvent provenir : de l’obsolescence commerciale, des fournisseurs, ou
due à l’évolution de la règlementation, ou du changement social ou aussi du politique,…
Et les risques endogènes sont internes à l’entreprise ; ils sont relatifs à l’organisation du
projet, des mauvaises estimations, de l’incapacité de certains services à répondre aux
exigences du projet, du choix de l’entreprise,…Notamment les imprécisions des tâches, les
cahiers de charges incohérentes, les risques techniques et d’industrialisation, la manque de
maîtrise des processus de développement et de suivi des projets, les risques liés à la prévision
d’utilisation des ressources et les risques relatifs à la disponibilité des ressources.4
Et lors de la phase d’exécution du projet, l’insuffisance et la mauvaise qualité de
l’information, la dilution des responsabilités c’est-à-dire la non identification des acteurs et de
leurs responsabilités, et le risque de diagnostic erroné.
1.2.2.2. Les risques selon sa nature
La nature du risque est très multiple, mais on peut distinguer les plus fréquents qui
sont le risque opérationnel, les risques liées au projet, les risques financiers et les risques
technologiques et techniques. Certains ouvrages citent aussi les risques médicaux, les risques
dus à l’informatique et les risques humains.
4
Cours Conception et Gestion de Projet, 4ème année, AU : 2012/2013
16
Il fait référence au type d’impact, à la valeur de l’impact qui peut être en fonction du
temps et la technique utilisée pour estimer l’impact. On peut distinguer l’impact de type coût,
de type délai et de type performance.
L’impact de type coût se réfère au surcoût par rapport aux objectifs prévus. L’impact de
type délai concerne le non-respect des délais du planning et des prévisions. Et l’impact de
type performance est la dégradation du niveau d’une performance prévue pour le produit ou le
projet.
5
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Cours de Principe et Technique de Management, 4 ème année AU :
2012 /2013
17
La base de toute stratégie est d’abord le produit et les marchés c'est-à-dire la définition
d’une politique industrielle et commerciale. Par contre, cette stratégie est définie par un
certain nombre d’objectifs généraux qui dépendent de la croissance de la firme c'est-à-dire la
naissance, la croissance, la maturité et le déclin ; et de la structure du pouvoir. En stratégie de
développement de l’entreprise, il y en a deux types, la stratégie de croissance interne où
l’entreprise emploi ses propres moyens ou se referme sur elle pour se développer et la
stratégie de croissance externe où elle recourt des moyens externes à l’entreprise.
La stratégie financière d’une entreprise n’est qu’un aspect de sa stratégie globale ; elle inclut
les choix à moyen et long terme d’objectifs et de moyens financiers.6
Le phénomène de croissance peut résulter du développement autonome des activités et
des services de l’entreprise : il s’agit dans ce cas de croissance interne. Mais quand il s’agit de
regroupement de plusieurs entreprises : c’est la croissance externe. La croissanceinterne se
définit «comme l’augmentation des dimensions et le changement des caractéristiques de
l’entreprise obtenus par adjonction de moyens de production complémentaires créés par
l’entreprise ou achetés à l’extérieur».7
L’adjonction des moyens complémentaires se réalise de trois manières : achats
externes de moyens, autoproduction d’immobilisations et auto développement de ressources
techniques, humaines et financières. La croissance interne est le principal procédé de
croissance des PME qui sont sur des marchés en forte croissance pour des produits classiques
ou nouveaux. C’est généralement le modèle de croissance suivi par la majorité des sociétés. Il
6
Gest fin.1979
7
Diemer Arnaud; IUFM D’AUVERGNE Préparation : CAPET, PLP; Partie III : La stratégie des entreprises
Chapitre 12 : Les types de stratégies
18
est supposé être moins coûteux, pose peu de problèmes culturels et d'adaptation et est
généralement moins visible en cas d'échec. La réalité est malheureusement plus complexe.
Elle dépend fondamentalement de la croissance du marché.
Ci-après le tableau des avantages et limite des types de croissance dans l’entreprise.
Tableau 3:Avantages et limites de mode de croissance
CROISSANCE INTERNE
Intérêts Limites
Intérêts Limites
Section 2 : Méthodes
Dans cette deuxième section va être présentée les méthodes utilisées et les différentes
étapes suivis qui vont nous conduire à atteindre l’objectif. Vu que la méthode est un ensemble
rationnellement coordonné de la technique en vue d’atteindre un objectif, et la fonction de la
méthode est d’assurer l’adéquation des techniques aux objectifs.8 Alors les méthodes de
collecte de données, les méthodes d’analyse des données et les limites de l’étude se trouveront
dedans.
Les techniques de collecte de donnée utilisées dans cette étude sont les recherches
documentaires et le guide d’entretien.
C’est une liste récapitulative de questions comprenant les points importants à aborder
tout au long de l’entretien. Dans le cadre des études qualitatives, le guide d’entretien est un
document utilisé lors d’un entretien par l’animateur et qui lui rappelle les différents domaines
ou questions devant être abordés. Il précise le moment et la manière d’introduire dans la
conversation. Ce guide est fourni pour permettre à l’enquêteur de suivre toute une série de
questions à poser à l’interlocuteur.
8
Madame ANDRIANAIVO Victorine Méthodologie 4ème année AU : 2012/ 2013
20
Etant important pour l'analyse de notre thème, ce guide d’entretien est élaboré à priori
avant la descente. L'objet est de permettre la confrontation entre théorie et pratique. Il vise la
vérification des hypothèses théoriques. Dans ce guide d’entretien des différents questionnaires
ont été utilisées. Le but de cette démarche est d'obtenir le maximum d'information et de ne pas
baliser les réponses du sondé; notre choix c'est porter sur les questions fermés, ouvertes et
cafeteria.
Afin de bien manipuler les données collectées, des techniques de traitement des
données sont nécessaires, notamment l’analyse financière et l’analyse SWOT et enfin les
traitements informatiques des données.
L’analyse financière est un outil qui permet de porter un jugement sur la situation
financière de l’entreprise et de déterminer sa performance, elle est aussi un outil d’aide à la
prise de décision pour les dirigeants.9
L’analyse financière utilise des différents indicateurs, mais dans notre étude il ne sera évoqué
que ceux qui se réfèrent à notre thème, notamment les ratios y afférentes et la capacité
d’autofinancement.
2.2.1.1.Les ratios
9
Madame RAVOJAHARISON Nicole Analyse financière AU : 2010/2011
21
Commentaires : Le Ratio d’indépendance financière à LMT doit être >0.5 ;le ratio de
couverture des emplois stables doit être >1 ;le ratio de capacité de remboursement ne doit pas
excéder 4 fois la CAF ; le ratio de rotation des capitaux engagés est faible<1 dans le secteur
de lourd investissement et>i dans le secteur de service ;Ratio de rentabilité économique doit
se maintenir dans le temps pour un bien donné ;le ratio de rentabilité économique est la
capacité de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les associés et prêteurs ;
Le ratio d’endettement global ne doit pas dépasser 2 fois le montant du CP et doit être <à la
durée normale des concours.
22
D’une part, l’analyses de la situation interne de l’entité évoque ses forces et ses
faiblesses et d’autres part la situation externe les menaces et les opportunités. Il permet aussi
d’identifier les axes stratégiques à développer, dans ce cas, le but est donc de garder les forces
en apportant des solutions aux faiblesses, d’écarter les menaces en profitant des opportunités.
10
Madame RAVOJAHARISON Nicole, Cours d’analyse financière ; 2ème année ; AU : 2010/2011
23
Les données recueillies ont été classées par ordre d’utilité c'est-à-dire des donnés
primaires aux secondaires. De plus, ce système de classement par catégorie des réponses a
facilité la manipulation des données et son utilisation au moment de l’élaboration des
résultats. Par contre, deux logiciels ont été utilisés pour le traitement des textes et
l’élaboration des tableaux ainsi que des représentations graphiques. Ces deux logiciels sont : «
Microsoft Word2007 » et le logiciel « Microsoft Excel 2007 ». Pour compléter et faciliter le
traitement des données, on a fait appel à l’analyse financière ainsi qu’à d’autre outil. De ce
fait, nous avons vu les différents outils d’analyses ci-dessus afin de décortiquer les données
recueillies.
Il est nécessaire de rappeler les deux hypothèses afin de décrire les démarches
entrepris pour leurs vérifications.
Pour la vérification de la première hypothèse, les procédés sont comme suit : recenser
les différents projets d’investissement effectuer par l’entreprise, classer par types de projet,
analyser les risques y afférentes et voir la performance engendrée.
Afin d’atteindre le but de ce mémoire, il a fallu élaborer une procédure simple et peu
complexe. Dans ce sens, il y a les différentes limites de l’étude qui a été nécessaire pour
délimiter les zones à étudier et comment ce mémoire a été élaboré.
Le thème étant une des clefs de réussite de l’entité, et à cause de la peur des
concurrents, l’une des entreprises étudiées n’était pas très disposée à révéler des informations
nécessaires à l’étude surtout du côté des informations financières qu’elle considère étant
confidentielles. Mais l’autre était bien disposées, c’est la raison pour laquelle au niveau des
annexes c’est l’entreprise qui a donnée des données chiffrées qui va occuper un peu plus de
place.
Mais la plus grande difficulté rencontrée était de trouver les entreprises pour effectuer
les enquêtes, beaucoup d’entreprises ont refusés la demande d’effectuer une enquête sur eux,
mais avec persévérance les deux entreprises étudiées ont accepté de collaborer. De ce fait,
l’étude a pris du retard et le temps est limité pour la rédaction de l’ouvrage.
ACTIVITES 1 15 1 20 1 1 1 20
Mars Mars Avril Mai Juin Juillet Août Août
Elaboration du
questionnaire
Elaboration du
protocole de
recherche
Collecte des
données
Visites
d’entreprises
Traitements
desdonnées
Correction de
l’ouvrage
Rédaction
Finale
Il est à noter que les parties colorées en noir de ce chronogramme désignent les
moments où nous avons effectué notre activité depuis le choix du thème jusqu’au tirage de ce
mémoire.
Dans cette deuxième section se trouvait, les méthodes et technique utilisés durant
l’élaboration de l’ouvrage, qui sont les moyens de collecte de donnée, les méthodes de
traitement des données, les démarches d’élaboration et de vérification des hypothèses et la
limite de l’étude et chronogrammes des activités.
Comme il a été enseignée durant les années d’étude en salle, cette première partie
constitue la base de l’ouvrage et permet à finaliser l’étude, ainsi il occupe une place très
importante dans l’ouvrage.
26
Dans la deuxième section intitulé méthode, les techniques de collecte des données ; les
méthodes de traitement des données ; les démarches de vérification des hypothèses et les
limites de l’étude et chronogrammes des activités ont été abordés.
De ce fait, tous ces matériels et méthodes ont conduits à rassembler les résultats. Ce
qui fera l’objet du deuxième chapitre de ce mémoire.
27
CHAPITRE II : RESULTATS DE
L’ETUDE
Les résultats sont les fruits des divers questionnaires établis et posés lors de la visite
d’entreprise. C’est un assemblage des informations collectées. Ce chapitre sera consacrée à
informer les résultats obtenus rien que les résultats sans les interpréter ni les analyser. Il faut
noter que les résultats doivent correspondre à chaque résultat attendus cités dans
l’introduction. Les résultats à propos de ces deux hypothèses seront appuyés par les outils de
traitements des données annoncées dans le chapitre « matériel et méthode ».
Ce chapitre aborde les Résultats obtenus sur terrain, c’est-à-dire qu’il va présenter les
informations collectées durant les visites auprès des deux entreprises, la « chocolaterie
Robert » (CHR) et l’entreprise productrice de biscuits et de bonbons ;en suivant la
méthodologie de recherche présentée dans les matériels et méthode. Les résultats de recherche
se subdivisera ainsi : dans la première section les projets d’investissements et risques dans
l’entreprise et la deuxième section la politique et stratégie de financement de projet.
Pour bien structuré la recherche cette section va voir en premier lieu le projet
d’investissement dans l’entreprise, après les risques du projet.
Les deux entreprises étudiées vont être présentés une à une, en premier lieu le cas de
l’entreprise productrice de biscuits et de bonbons et en second lieu le cas de la « Chocolaterie
Robert ».
Pour cette entreprise étudiée les projets d’investissement ont pour but l’amélioration
de la rentabilité, de la compétitivité et de productivité.
Partant de ses objectifs d’investissement, elle se concentre un peu plus sur la recherche
de nouveaux produits qui sont actuellement en cours, mais pour le respect de la confidentialité
et des enjeux concurrentiels le nouveau produit ne sera pas mentionné dans cet ouvrage. Elle
se concentre aussi sur les moyens de production et leur entretien tels que les matériels de
production, véhicules, et les différentes machines
Les résultats de l’enquête a fait aussi ressortir que la gestion des différents impôts,
taxes lors de la libération du fonds d’investissement ne sont pas des problèmes comme ce qui
est évoqué dans les différentes théories de l’investissement11mais elle fait partie de la gestion
courante des comptes de l’entreprise, c’est-à-dire que la fiscalité n’a aucune incidence sur les
comptes de l’entreprise en phase de projet, elle est bien gérer par les responsables.
Dans cette entreprise il existe un service bien déterminer qui se charge du projet
d’investissement, c’est la « Direction Générale et Technique ». Elle accorde une importance
élevée au projet d’investissement. Cette direction traite ce qui est en rapport avec le projet
d’investissement.
Les résultats précis que les problèmes les plus fréquents affrontés sont les problèmes
au niveau des machines de production.
11
22- Voir notamment Miller: Debt and taxes, Journal of Finance, Mai 1977 et la synthèse de Haugen et
29
En termes de gestion les projets d’investissements réalisés par l’entreprise sont des
investissements productifs qui a pour but d’augmenter le chiffre d’affaire et des
investissements de remplacement des actifs déjà existant qui sont usées. Les projets de
l’entreprise sont aussi planifiés dans un plan et un budget.
Les projets réalisés par l’entreprise sont de divers types tels que : l’entreprise investis
dans son image au niveau international comme étant « vaovao chocolate » en Amérique c’est
son investissement au niveau du marketing international et l’acquisition des normes
internationales tels que les normes ISO, il y a aussi son investissement dans la recherche de
diversification des produits qu’elle offre surtout en période de fête. Elle investit aussi auprès
de la structuration du réseau de collecte de cacao biologique à Ambanja sous forme de prêt
aux producteurs de cacao.
Les investissements réalisés par l’entreprise au cours des deux dernières années se
présent dans le tableau suivant : (montant en Ariary)
12
Senbet: Corporate finance and taxes: a review, Financial Management, 1986
30
Commentaires : De 2012 à 2013, les immobilisations corporelles ont connu une diminution,
les immobilisations incorporelles ont augmenté et il n’y a pas d’immobilisations financières.
Investissement en %
100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
2012 2013
Vue qu’il n’existe pas un département particulier au service du projet d’investissement les
étapes ne sont pas explicitées mais d’après l’observation on peut le schématisé dans le figure
ci-après :
31
Tout projet d’investissement comporte des risques, ainsi le risque nécessite une étude
particulière que nous allons voir dans la sous-section suivante.
Chacune des entreprises va être présentée une à une pour présenter les risques au niveau de
chaque entreprise étudiée.
Mais pour cette entreprise, le risque se situe aussi au niveau du financement du projet
de peur que les recettes du projet puissent ne pas arriver à couvrir les dépenses engagées. On
peut dire que c’est pour cela qu’il existe une direction particulière pour la gestion du projet, et
cette étude de ce genre de risque se passe dans la phase de l’élaboration du projet.
En effet la viabilité d’un projet dépend en partie du risque qu’il encourt, c’est-à-dire
que la réalisation du projet dépend du degré de maitrise des risques.
Mais il est à noter que le risque de type impact coût, délai et performance est
imprévisible, il ne survient qu’à la fin du projet, de ce fait les dirigeants se positionnent
comme un entrepreneur, c’est en fonction du degré du risque que les dirigeants encourent que
les recettes futurs du projet s’accroit. Plus le risque est élevé plus les recettes envisagées sont
élevées mais sans être certain. Au niveau de l’achat des matériels il y a un risque que ce
matériel ne répond pas aux attentes du niveau qualité ou performance.
De plus de ces risques cités, l’entreprise fait face aussi à un taux supplémentaire
qu’elle supporte pour le taux d’emprunt du financement de ces investissements. Le taux
d’emprunt se présume dans la formule suivante :
Commentaires : Le taux d’emprunt est de 16%, cela inclue le taux de risque appliqué par
l’entreprise. Durant les visites effectuées la subdivision des taux n’était pas détaillée.
33
Pour elle les risques sont à peu près les mêmes que celle de la première entreprise
étudiée à part qu’elle n’encourt pas de supporter un taux de risque. Mais d’après l’enquête il y
a les risques au niveau des technologies et des techniques, le risque de non contrôle des
facteurs humains.
Et les risques de types impact coût c’est la non-conformité du budget aux dépenses
réalisés réellement cela peut être dû à la sous-évaluation du projet ; de type impact délai cela
peut être le retard constaté pour le délai d’exécution du projet, ce second type d’impact
conduit souvent au type d’impact coût de la cause que le délai s’est accrue ; de type impact
performance, ce type d’impact est dû à la mauvaise compréhension ou d’erreur d’analyse des
avantages apportés par le projet ou le délai s’est trop attardé alors le projet est dépassé par
d’autres nouvelles technologies.
Les risques peuvent être classés selon un niveau faible, moyen et élevée ; de ce fait la
nature des risques du projet au niveau de l’entreprise peuvent se résumé ainsi :
Commentaires : Les niveaux de risques faibles sont les risques opérationnels, les risques
financiers et les risques humains, ce dernier est voire même inexistante, les risques de niveau
moyen sont les risques liés au projet ; et les risques de niveau élevé concernent les risques
techniques et technologiques.
La stratégie financière est un élément très important pour la gestion d’une entreprise,
c’est elle qui définit le mode de financement d’un projet d’investissement et les activités de
l’entreprise ; et aussi la stratégie de croissance ou de développement adoptée. Dans cette
section, il y aura la structure et politique financière ensuite la stratégie de croissance de
l’entreprise, après l’utilisation de la CAF et enfin les ratios utilisés.
Comme dans toutes les sociétés c’est la Conseil d’Administration qui choisit la
stratégie financière adoptée par l’entreprise. A une stratégie correspond une structure, c’est
valable pour la stratégie financière ; il existe une structure financière adéquate à sa stratégie.
Le système financier de l’entreprise utilise aussi les différents budgets (de vente,
d’achat, de production et d’investissement) pour la planification de ses activités.
L’entreprise recourt en grande partie à une aide extérieur pour se développer. Elle
adopte une stratégie qui fait appel à des agents extérieurs. Cet agent est la banque, ainsi la
banque a une influence sur l’entreprise, cet acteur économique occupe une place importante
au niveau de la vie de l’entreprise. Elle est dépendante de la ressource venant de la banque. Il
y existe aussi des autres parties prenantes qui doivent être pris en compte notamment l’Etat,
les clients, les fournisseurs et les concurrents. L’Etat a un rôle important sur la croissance car
la stratégie de l’entreprise doit prendre en compte les politiques (fiscalité, normes et
règlementation) de l’Etat.
Cette entreprise adopte la stratégie de croissance interne, elle se développe par ses
propres moyens, c’est-à-dire qu’elle puise ses ressources en elle-même, les investissements
qu’elle réalise sont financés par ses propres moyens ou autofinancement. Elle est
indépendante financièrement, les dirigeants un peu plus précis le Conseil d’Administration a
le contrôle total de l’entreprise tout en tenant compte les politiques de développement de
l’Etat. Ainsi la stratégie financière de l’entreprise s’oriente vers la croissance interne où elle
emploi ses propres moyens et puise en elle les ressources pour se développer. Sa stratégie de
croissance interne se caractérise par l’accroissement des investissements, la formation du
personnel, le développement de son image, la publicité et la recherche de nouveau produit
autrement dit c’est ce qui est réalisé dans le projet d’investissement.
CAF en %
180%
Pourcentage de la CAF
154%
160% 142%
140% 120%
108% 112,00%
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
2009 2010 2011 2012 2013
Année
La CAF est un indicateur monétaire du résultat de l'exercice qui indique les liquidités
dégagées par une entreprise au cours de son exercice. Elle peut mesurer le montant des
ressources dégagées au cours de l'exercice et qui restent à l'entreprise pour assurer la
distribution des bénéfices, le remboursement en capital des emprunts à LMT et
l'autofinancement nécessaire au renouvellement des immobilisations.
500 000
400 000
montant de la CAF
300 000
200 000
100 000
0
2009 2010 2011 2012 2013
CAF 272 690 326675 334 542 502 628 382526
Année
La CAF de l’année 2012 est la plus élevée qui est dû à une hausse du résultat, alors
cette année a bénéficié d’une revenue supplémentaire comme le désinvestissement d’un bien,
c’est-à-dire la vente d’un élément de l’actif.
D’après les résultats obtenus le tableau suivant montrera les résultats des différents
ratios après calculs.
2,50
Les ratios 2,20 2,15
2,00
1,54
1,38 1,42 1,32
1,50 1,21 1,21
0,96 0,87
1,00 0,75 0,79
0,50
0,18 0,20
0,00
Ratio d’autonomie
Ratio de couverture
Ratio de rotation
Ratio de capacité de
Ratio de rentabilité
d’endettement à LT
financière à LMT
remboursement
des capitaux
économique
financière
engagés
Ratio
Ratio
2012 2013
Après les enquêtes, les ratios utiles à l’étude sont les suivants :
Les ratios
5 4,24
4
1,64 2,46 2,62
3 1,78 1,87
0,85 1,41 1,68 0,56 1,46
2 1,2
0,72 0,42
1
0
économique
ce financière à
des emplois
rembourseme
rotation des
d’autonomie
d’endettemen
d’indépendan
couverture
rentabilité
capacité de
financière
Ratio de
capitaux
Ratio de
engagés
Ratio de
stables
Ratio de
t global
Ratio
Ratio
Ratio
LMT
nt
2012 2013
Dans ce chapitre, il y avait les résultats obtenus lors de la descente sur terrain auprès
des deux entreprises étudiées, l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits et la société
la « Chocolaterie Robert ».
Dans ce résultat, pour chacune des entreprises étudiées. Il était présenté les
investissements réalisées par l’entreprise et étapes du projet d’investissement, après les
risques du projet, la politique et stratégie de financement de l’entreprise où il y avait la
politique et stratégie de financement de projet, ainsi que la stratégie de développement de
l’entreprise par la croissance interne. Enfin l’utilisation de la CAF et les différents ratios utiles
à l’étude du cas de l’entreprise. De ce fait, tous ces résultats indiquent la nécessité de tester la
pertinence de notre étude. Cela nécessite d’aborder dans le chapitre suivante les « Discussions
et Recommandations ».
42
L’objectif de ce chapitre est d’apporter des analyses et des interprétations aux résultats
cités auparavant. Ceci permettra de mettre en relation, les acquis théoriques dans la partie «
matériels et méthodes », avec les résultats obtenus. L’analyse et l’interprétation des résultats
vont se faire dans ce chapitre.
La section discussions va analyser la situation des entreprises étudiées par la
méthodologie utilisée dans les matériels et méthodes ; et la section recommandation
présentera des mesures de correction pour les points faibles et menaces ; et des mesures
d’accompagnement pour les points forts.
Section 1 : Discussions
Pour faciliter l’étude, le cas de chacune des deux entreprises va être examiné un à un.
Les théories vont être confrontées aux résultats obtenus sur terrain. Afin de mener à bien
l’investigation.
Elle est contrainte à respecter cette norme du fait que le projet doit être présenté à
d’autres agents externes (la banque) pour l’obtention de son financement. De ce fait, la partie
43
de présentation du projet est bien respecter par l’entreprise, cela peut être dû à l’existence
particulière de la direction Technique qui se charge du projet d’investissement.
Alors de ce côté l’entreprise respecte bien les normes établies dans les différents
théories du projet d’investissement pour raison de gagner la confiance de la banque qui est
l’acteur principal du financement de ses projets.
Dans l’actif de l’entreprise ce sont les immobilisations corporelles qui ont la plus
grande valeur mais ceci n’empêche pas que la plupart de ces matériels les composants sont
dépassés par la technologie voire obsolète.
Du fait de l’existence d’un agent particulier qui juge ses projets, l’entreprise par le
biais de la direction technique, s’attribue une tâche plus complexe qui est l’analyse des risques
du projet d’investissement. L’analyse des risques est bien utile tant pour l’entreprise que pour
les entités financières, mais en somme c’est toujours l’entreprise qui supporte les risques du
mode de financement du projet, qui surviendront du cause qu’en accordant les prêts, la
banque ajoute un taux de risque dans son taux d’emprunt. Et que les prêts nécessitent en
contrepartie une garantie de la part de l’entreprise. Aussi en cas d’échec du projet c’est
l’entreprise qui subit les conséquences, c’est pourquoi l’entreprise étudie avec soin les
différents phases, types et natures de risques relatifs au projet.
13
G CHARREAUX ; Théorie financière et stratégie financière, 1992
14
Cours de Loi Comptable et normalisation, 4ème année, AU : 2012/2013
44
Concernant ces différents classements de risque, la théorie en cite beaucoup plus que
ce qu’on rencontre souvent dans la pratique. Il y en a même ceux qui sont vraiment inconnu
par les gestionnaires de projet de l’entreprise. Les risques prisent en compte par le projet de
l’entreprise sont souvent : les risques de types coût, délai et impact ; les natures de risques tel
technique, technologique ; et les risques selon la phase d’élaboration et d’exécution du projet.
L’étude du risque du projet la plus privilégié est de voir si les recettes futures du projet
couvriront les dépenses engagés. Certains risques sont imprévisibles du fait les dirigeants
s’engagent dans l’entreprenariat où il risque de perdre ou de gagner dans un projet
d’investissement à cause de la non maitrise de certains ressources du projet, mais selon la
théorie la conséquence du risque peut arriver jusqu’au risque de faillite en cas d’échec du
projet.
15
G CHARREEAUX, Théorie financière et stratégie financière, 1992
16
CAUSSE Geneviève, chapitre introductif au contrôle de gestion dans le Manuel de gestion, Editions Ellipses/
AUF, 1999
45
Il est à noter que dans la théorie, il y a le cas de conflit d’intérêt entre dirigeants et
actionnaires17, les actionnaires ont tendance à maximiser les dividendes à payer et la valeur de
leur action tandis que les dirigeants privilégient la valeur de l’entreprise et ceux qui peuvent
améliorer sa situation et le maintien de son poste ; en pratique du fait que c’est la direction
technique qui planifie le projet, c’est un gérant salarié et le Conseil d’Administration qui sont
les actionnaires qui décident la sélection du projet, alors le conflit d’intérêt et l’asymétrie
d’information sont dans la vie de cette entreprise, d’où on doit considérer la théorie de
l’agence.18
Les ratios ne sont pas les seuls outils de mesure issus de l’analyse financière. Ils
constituent néanmoins un moyen puissant de révéler sur les entreprises des informations
difficiles à mettre en évidence avec d’autres outils. Ainsi, la discussion portant sur les ratios
va être abordé en évoquant les points forts et les points faibles des ratios.
Les points forts des ratios de l’entreprise résident sur la forte potentialité
d’endettement par le ratio d’indépendance financière qui est supérieur à 0,5, mais il faut se
méfier de cet indicateur vu que l’entreprise se finance à LT presque la totalité par endettement
bancaire alors même si ce ratio est supérieur à la moyenne la réalité ne reflète pas vraiment ce
ratio ; le ratio de rotation des capitaux engagés s’est amélioré, cela grâce à l’augmentation du
17
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, cours Principe et Technique de Management, 4ème année, AU :
2012/2013
18
G CHARREAUX, Théorie financière et stratégie financière, 1992
46
chiffre d’affaire ; le ratio de couverture des emplois stables a augmenté alors ceci signifie que
les ressources stables ont augmentés, à CT ce n’est pas bien pour l’entreprise mais vu que
l’emprunt va permettre à l’entreprise de réaliser le projet d’investissement alors à LT ça va
l’être bénéfique .
Les points faibles se situent sur le ratio de rentabilité économique qui a diminué du fait
que les emprunts ont augmenté alors cela a diminué la rentabilité de l’entreprise ; le ratio de
capacité de remboursement et le ratio d’endettement à LT ont aussi diminué qui sont dus par
l’augmentation des dettes de l’année 2012 à 2013.
Au sein de la CHR, l’absence d’un département particulier qui s’en charge du projet
d’investissement est constatée, mais ce sont les dirigeants qui gèrent cette activité en fonction
du besoin de chaque service, de son intuition et de ses expériences. De ce fait si la
communication de l’information ascendante ou « feed back »19 ne fonctionne pas bien au
niveau de l’entreprise alors il se peut qu’elle prenne du retard ou cela tourne en sa défaveur.
19
Cours Organisation pratique, Dans le chapitre : Système d’information, 3ème année, AU : 2011/2012
47
Mais cette absence d’un service particulier peut aussi expliquer le fait que les étapes du projet
d’investissement ne sont pas explicitées mais il est seulement présenté selon les explications
du directeur Administratif et Financier. Aussi que le projet d’investissement n’est pas
explicité dans un cadre logique qui est un outil de gestion.20
Concernant les outils d’analyse du projet dans la théorie, la CHR n’utilise pas les
critères pour la sélection des projets. Alors d’une part elle abandonne une méthode
enrichissante pour la sélection optimale du projet. Mais d’autre part il faut aussi admettre la
raison du non application de cette méthode d’analyse qui est principalement qu’elle ne
présente pas le projet d’investissement à d’autres parties prenantes.
En regardant les investissements réalisés par la CHR durant les deux dernières années,
ils peuvent être classés en deux cas celui réalisé par le projet d’investissement et celui réalisé
au cours de l’année par l’intermédiaire des dépenses récurrentes d’entretien des machines qui
ne sont pas présenter dans un plan.
Les immobilisations corporelles ont la valeur la plus importante dans l’actif de la CHR
pourtant la plupart des machines de production sont très vieille, dépasser par le temps. Cela
est dû à ce que ces machines de productions sont trop coûteuses.
Tout projet d’investissement nécessite un suivi et une évaluation, le suivi sert à réduire
les incertitudes, et pour le projet c’est le suivi interne ; qui consiste à voir l’efficience de
l’utilisation des ressources, la conformité à la procédure et aux règles en vigueur et la source
de donné est le document de projet. Et l’évaluation du projet qui nous intéresse ici est
l’évaluation ex-post qui permet de voir les effets du projet s’ils sont négatifs ou positifs ; à
l’aide de l’analyse de la rentabilité.21
Quel que soit l’entreprise qui entreprend un projet d’investissement, les risques sont
toujours susceptibles d’arriver du fait qu’on engage un montant considérable dans l’espoir
d’en tirer du profit dans le futur. Comme en théorie, ces risques sont de diverses formes dans
le projet d’investissement, mais il est classé selon un niveau pour voir le degré de
conséquence du risque sur le projet mais aussi sur l’entreprise.
20
Madame RAVALITERA, Cours Conception et Gestion de Projet, AU : 2012/2013
21
Madame RAVALITERA, Cours de Conception et Gestion de Projet, 4ème année, AU : 2012/2013
48
Alors n’est-il pas nécessaire pour les dirigeants d’analyser un peu plus les risques qui
s’attachent directement au projet mais non seulement identifier les types et natures de risques
comme ils le font ?
Cette analyse du risque pourra rendre le projet plus productif du fait de l’anticipation
des risques éventuels. Mais il est à admettre que cela n’empêchera pas la survenance des
imprévus comme le retard de délai ou du surcoût qui peuvent être considérer étant les risques
inhérents.22
Aussi il est à admettre que du degré de risque du projet dépend sa réussite, sa sélection
voire sa réalisation c’est-à-dire qu’à chaque projet est attribué un niveau de risque qui peut
être élevé, ou moyen, ou faible. Mais ceci étant dans une situation incertaine alors c’est aux
dirigeants de juger et de décider s’ils le réalisent ou pas car il est à noter que plus le risque est
élevé plus les gains ou les pertes sont élevés ; de ce fait cela va dépendre du goût du risque
des dirigeants.23
La stratégie financière adaptée par la CHR pour le mode de financement de ses projets
est exclusivement l’autofinancement, c’est un moyen de développement de la stratégie de
croissance. De ce fait l’entreprise n’a pas recours au marché financier ou à l’emprunt
bancaire ; elle réduit la part de dette dans sa structure financière ; c’est aussi un mode de
financement dont le coût apparent est nul puisque l’entreprise n’a pas d’intérêts à verser. Il
existe cependant un coût d’opportunité car les fonds consacrés au financement des
investissements pourraient être placés sur le marché financier et rapportés des intérêts
importants. Le coût apparent de financement est nul mais ce n’est qu’une certitude à court
terme.
Ce mode de financement des emplois stables à long terme peut appauvrir les
actionnaires minoritaires qui n’ont pas le pouvoir de vote au Conseil d’Administration, dans
la mesure où ceux-ci ne reçoivent pas la totalité des fonds réinvestis. Les actionnaires
22
Monsieur RAKOTOSALAMA Clément ; Cours d’Audit financier, 4ème année, AU : 2012/2013
23
Cours Principe et Technique de Management, 4ème année, AU : 2012/2013
49
s’appauvrissent donc par rapport à la situation avant-projet, si la totalité des bénéfices avait
été distribuée. Telle est la sanction d’une mauvaise utilisation de l’autofinancement mais la
décision appartient aux actionnaires majoritaires.
Pour la CHR la sélection et décision d’investissement ne dépend pas de son mode de
financement du fait que tous les projets sont financés par fonds propres alors les projets
d’investissement ont toutes la même chance d’être choisi. Cela se penchera en faveur de
l’entreprise grâce à la marge de manœuvre qu’elle peut en tirer.
La structure de financement des investissements de la CHR par fonds propre la permet
de bénéficier des avantages et flux futurs du projet si le risque est contrôlé, par l’augmentation
de ces capacités de production, de ses chiffres d’affaires, des résultats, et les actionnaires
pourront recevoir plus de dividende après que le projet porte son fruit ; aussi la performance
de l’entreprise s’accroit ; mais ce constat peut être contredit par la préférence des actionnaires
de recevoir un franc aujourd’hui que de recevoir deux francs dans une année à cause de
l’incertitude.
En regardant l’évolution de la CAF durant ces cinq années, elle suit en général une
suite logique normale mais sauf pour 2012 qui a connu une hausse particulière grâce à un
revenu exceptionnel qu’elle a bénéficié. Alors la diminution de la CAF en 2013 ne signifie
pas qu’elle a perdu une autonomie financière mais qu’elle regagne sa situation normale. Il y a
aussi le fait que le montant des investissements de l’année 2013 a presque doublé, ainsi le
montant de la CAF a diminué car les revenus sont utilisés mais ne restent pas immobilisées.
50
Les différents ratios utilisés par l’entreprise peuvent s’analyser comme suit :
L’évolution du ratio d’indépendance financière de l’entreprise est dû à la baisse des
ressources stables alors l’entreprise a un peu plus d’indépendance de 2012 à 2013, mais il est
normal car il respecte la théorie où il est supérieur à0,5 ;
La baisse de ressource stable a aussi permis l’augmentation du ratio de couverture des
emplois stables, il respecte aussi la norme où il est supérieur à 1 ;
Le ratio d’endettement global s’est détériorer de0,41 , mais vu que l’entreprise utilise la
politique d’autofinancement alors ceci n’a pas d’impact sur la situation financière de
l’entreprise car elle n’a pas recours à cet endettement.
Le ratio d’autonomie financière a connu une baisse mais cela ne porte pas atteinte à la
situation de l’entreprise vu qu’en 2012 elle était trop élevée mais en 2013 elle a regagné la
situation normale, d’où cette baisse ne signifie pas une diminution de la performance de
l’entreprise, d’un coup d’œil ce ratio est bien élevé cela s’explique pourquoi l’entreprise
utilise la politique d’autofinancement.
Le ratio de rentabilité économique a connu une légère baisse à cause du résultat de l’année
2012 qui est très élevée mais en 2013 il a regagné sa suite logique.
Le ratio de rotation des capitaux engagés a évolué de 0,48 durant ces deux exercices grâce à
l’augmentation de la valeur des actifs.
51
Mais les matériels de productions, notamment ceux des biscuits datent de leur création
et n’arrive plus à produire comme auparavant, ainsi la production de biscuit est réduit selon la
capacité de la machine qui fabrique directement les biscuits ;La majorité de ses intrants sont
importés, en cas de rupture de stock il y a un retard sur la production ;La gamme de produit
trop large provoque qu’elle n’a pas une stratégie marketing du produit approprié à elle qui est
52
largement dépassé par les concurrents ;La marge de manœuvre de l’entreprise est réduit à
cause de manque de fonds.
Les opportunités se présentent sur le partenariat avec la banque pourra l’offrir une
opportunité à l’accès à des nouveaux technologies ; Le pays n’est plus en régime transitoire
alors elle peut relancer son activité, grâce à la réouverture des différents partenariats extérieur.
Commentaires : Pour la force, elle est leader dans son domaine ;Elle a une forte notoriété de
95% ;La marque, l’activité et la qualité du produit bien reconnue selon ces pourcentages
respectivement : 75% ; 95% ; 85% 24 ;La trésorerie nette est positive par financement en fonds
24
Mémoire d’étudiant, Thème sur La croissance durable de l’entreprise et la performance, Université
d’Antananrivo
53
propre ; Autonomie financière par l’utilisation de la CAF pour les investissements ;La bonne
qualité du personnel qui est jeune, dynamique et expérimenté ; La capacité d’endettement
élevé, alors facilité d’emprunt en situation de nécessité de fonds.
Des opportunités se présentent sur le taux de pénétration de marché est encore faible ;
Elle peut dominer le marché du chocolat grâce à l’effectif restreint des concurrents dans le
domaine ; Le marché est très vaste alors possibilité d’exploitation du marché ; La fidélité des
clients grâce à la qualité de ses produits.
Mais il y a aussi les menaces sur l’existence des produits de substitution comme les tablettes
Eben de CINAGRA, le minichoco de JB, choco luxueux de Bisc’or, tablettes: NESTELE,
LINDT, POULIN de l’importation et les pâtisseries de CROUSTIPAIN ; Le degré de
concurrence de marché ou la rivalité des firmes dans le secteurde la cause qu’elle n’est pas en
situation de monopole.
Section 2 : Recommandations
Dans cette deuxième section, va être proposé des solutions aux problèmes constatés
durant les discussions, dans l’analyse SWOT et donner des mesures d’accompagnement pour
ses points forts.
Dans le cadre de notre thème, il est utile de proposer des solutions sur les points qu’on
croit que l’entreprise devra apporter des rectifications.
54
Du côté de la gestion du projet, l’entreprise emploi déjà tous les méthodes concernant
la modélisation du projet d’investissement, afin d’obtenir plus de performance il est judicieux
en fin de projet d’appliquer l’audit comptable et financier des comptes du projet pour la
vérification que les conditions du projet sont respectées ; car l’audit consiste à vérifier tous les
aspects juridiques, économiques, fiscal et social du projet.25 Cela peut se faire par
l’engagement d’un auditeur externe en phase de fin de projet ou après quelques années que le
projet porte ses fruits, car lui étant extérieur à l’entreprise pourra émettre une opinion sincère,
qu’un auditeur interne à l’entreprise mais si les dirigeants juge que c’est un surplus de charge
alors l’auditeur interne pourra effectuer l’audit tout en respectant le principe de séparation de
fonction.26 Cette première solution ressemble aussi à l’application de coût de l’agence en plus
ce dernier résout le problème d’asymétrie d’information entre le CA et les dirigeants.27
Pour bien maitriser les risques les concepteurs de projet pourront utiliser en plus des
outils d’analyse de risque déjà utilisé, les différents outils évoqués dans la théorie comme le
MEDAF qui est un modèle permettant d’évaluer les prix du risque c’est-à-dire se lancer sur le
marché financier ; il y a aussi l’évaluation des risques en contrôle interne, qui peuvent être
appliqué à l’analyse des risques du projet comme l’institutionnalisation de la gestion des
risques, la discussion de la situation en matière des risques qui devra se passer entre les
dirigeants et le CA, le recensement des risques en se portant garant que leur évaluation soit
exhaustive et surtout communicable, et l’analyse des risques proprement dit qui consiste à
évaluer les probabilités de survenance et les effets possibles des risques identifier.28
Concernant la structure de financement du projet, l’entreprise devra revoir en baisse le
volume de financement de la banque, en l’équilibrant au moins à l’autofinancement pour
offrir une situation financière saine à l’entreprise. L’autofinancement a pour avantage
d’assurer à l’entreprise son indépendance. Ainsi, la recherche de l’autofinancement maximum
conduit l’entreprise à rechercher la marge la plus élevée qui se heurte aux consommateurs, les
charges moins élevées qui se heurtent aux salariés et aux fournisseurs, le prélèvement le plus
faible sur le surplus monétaire qui se heurte aux actionnaires. De ce fait, le volume de
l’autofinancement est directement lié à la rentabilité de l’entreprise et à la fraction du bénéfice
distribuée mais elle dépend très largement de l’amortissement des immobilisations
industrielles. L’amortissement est une charge fiscalement déductible et qui diminue l’impôt.
25
Monsieur RAKOTOSALAMA Clément, Cours d’audit financier, AU : 2012/2013
26
Cours de contrôle interne, AU : 2012/2013
27
G CHARREAUX, Théorie financière et stratégie financière, 1992
28
Cours de contrôle interne, AU : 2012/2013
55
Dans ce sens, l’autofinancement est constitué des bénéfices après impôt sur les sociétés non
distribués ; et des amortissements et des provisions.
Après avoir déterminé le volume de l’autofinancement disponible, la politique de
financement se traduit en pratique par le choix du volume de l’endettement et le choix entre
différents types d’endettement. L’entreprise doit disposer en quelque sorte un pouvoir
d’emprunter qui dépend des conditions de maintien de l’équilibre financier par l’établissement
de son budget de trésorerie; de la capacité de remboursement qui se traduit par la
confrontation entre les annuités de remboursement et le surplus monétaire annuel; et de la
couverture des frais financiers.
service particulier c’est-à-dire à décentraliser la fonction peut être dû à la peur d’en perdre
contrôle ou aussi ils n’ont pas confiance du fait que cela relève de la gestion stratégique.
De plus tout projet a besoin d’être évaluer, alors la proposition d’effectuer un audit
comptable et financier est aussi valable pour la CHR.
La stratégie financière de la CHR étant la stratégie de développement de croissance
interne par autofinancement l’offre une situation financière saine, ainsi elle pourra remédier
aux faiblesses constatées au sein de l’entreprise par l’analyse SWOT.
L’autonomie financière de l’entreprise ne veut pas dire qu’elle n’a pas besoin
d’emprunt bancaire mais il est conseillé d’en effectuer un emprunt en partieseulement pour
avoir recourt à plus de technologie et remédier au renouvellement des machines.
En voyant l’organigramme de l’entreprise, qui est trop simplifié nous montre que sa
structure est assez réduit, elle se base vraiment sur l’augmentation du chiffre d’affaire, de ce
fait elle néglige de nombreux ressources qui peuvent bien être exploiter pour atteindre son
objectif de vente, l’une la plus importante est « les ressources humaines »,elle peut se passer
du service particulier qui gère le projet d’investissement ,mais pour le service de la gestion
des ressources humaines, elle doit en engager une car l’inexistence de cette direction peut être
une source de démotivation de la part du personnel, du fait qu’il est considéré comme un
simple outil de production qui n’est qu’à rémunérer sans tenir compte du social, alors
l’entreprise doit instaurer la Direction des Ressources Humaines pour permettre de gérer de
nombreux domaines, intervenant à tous les stades de la vie des collaborateurs incluant :
définition des postes, recrutement, gestion des carrières, formation, gestion de la paie et des
rémunérations, évaluation des performances, gestion des conflits, relations sociales et
syndicales, motivation et l'implication du personnel, communication, les conditions de travail,
sélection, et équité. Le personnel est un agent créateur de valeur est bien rentable pour
l’entreprise car c’est le personnel qui est en contact direct avec le client.
L’amélioration des autres politiques pourrait aussi rapporter à l’entreprise, tels que :
-la politique d’approvisionnement pour éviter les ruptures de stock de produit fini,
stock des matières accessoires et des matières consommables qui sont souvent répétitif,
l’action consiste à identifier les matières à réapprovisionner dans le stock, établir un
calendrier de passation des commandes et enfin les quantités à commander. Ces deux derniers
éléments, les dates et quantité, sont ceux sur lesquels repose le choix de la politique
d’approvisionnement.
58
- la politique marketing, même si ce domaine n’est pas une faiblesse pour l’entreprise
des mesures d’accompagnement sont à proposer, cette politique fait référence au marketing
mix : la politique de produit, la politique de prix, la politique de distribution et la politique de
communication ; comme la révision de l’emballage pour la politique du produit ;exemple en
revoyant le prix en baisse mais aussi réduire sa taille pour attirer plus de client à l’aide du
prix ; la multiplication des boutiques dans toutes l’îles pour la politique de distribution ;et
renforcer la publicité média et hors média pour la politique de communication.
CONCLUSION GENERALE
L’investigation arrive maintenant à son terme, il est nécessaire à cette phase de vérifier
la validité des deux hypothèses fixés préalablement. La vérification de l’hypothèse est valable
pour les deux entreprises étudiées.
La second hypothèse est que : «la politique et stratégie de financement offrent une
situation financière saine à l’entreprise», en identifiant la politique et stratégie de
financement adoptée par les dirigeants de l’entreprise à travers les modes de financement
choisis.
De ce fait, les deux hypothèses dans le cadre de cette étude sont confirmées pour
chacune des deux entreprises étudiées. L’investigation au niveau de ce thème a alors porté ses
fruits par la confirmation des deux hypothèses.
Par la confirmation de ces deux hypothèses, l’objectif de ce présent ouvrage est atteint.
Ainsi pour mieux présenter l’étude, toutes les démarches entreprises durant cette investigation
doivent être rappelées.
Le présent mémoire a suivi les normes IMMRED pour sa rédaction qui s’est divisé en
trois chapitre bien distincts ;
D’abord, les « Matériels et Méthodes » qui sont très importants vue qu’ils renferment
la base de l’étude toute entière ; dans la première section qui est le Matériel se trouvait
l’historique de chacune des entreprises était énoncé ; le cadre théorique a présenté les
différents théories relatifs au thème de l’étude qui se rapportait sur le projet d’investissement
et ses risques ; la politique et stratégie de financement, ainsi que la stratégie de croissance.
Après il y a eu les risques du point de vue phase de projet ; selon sa nature ; et les risques de
type impacts coût, délai et performance. La politique et stratégie de financement de
l’entreprise comprend les modalités de financement du projet que les dirigeants adoptent. Et
les types de stratégie de croissance de développement qui est la stratégie de croissance interne
et la stratégie de croissance externe ont été aussi présentés.
Et dans les Méthodes se trouvait les différents méthodes qui ont permis de réaliser
l’étude toute entière, où il y avait les méthodes de collecte de données par les recherches
documentaires auprès des différentes bibliothèques et internet, par le guide d’entretien qui
comportait des questionnaires sur le thème, adresser au responsable des entreprises étudiées
durant les visites effectuées. Aussi il y avait les méthodes d’analyses des données par
61
l’analyse financière à travers la CAF et les différents ratios utilisés pour chacune des
entreprises ; par l’analyse SWOT pour effectuer l’analyse de la situation de l’environnement
interne et externe de l’entreprise ; les méthodes de traitement informatique, les démarches de
vérification des hypothèses et les limites rencontrés durant l’investigation se trouvaient aussi
dans cette section.
Ensuite, le Résultat du présent ouvrage est accès sur les Résultats obtenus par les
enquêtes effectuées au sein des deux entreprises.
croissance externe car elle recourt à une aide extérieur de la banque pour la majorité de son
financement à LT. La banque a une grande influence sur ses actes car elle est contrainte de
respecter un taux d’emprunt de 10%. L’Etat y joue aussi un rôle à travers les différents lois et
règlements. La CAF de l’entreprise s’évolue de 108 à 154% durant ces cinq dernières années,
c’est-à-dire de 2009 à 2013. Les différents ratios collectés au sein de l’entreprise pour l’année
2012 et 2013 montrent que l’entreprise a une bonne situation financière.
devoir de rendre le montant de l’emprunt n’y est pas vraiment exposé même si ces indicateurs
s’étaient améliorés de 2009 à 2013.
Ses forces résident notamment sur son ancienneté et notoriété, le goût et le prix de bon
marché ; les faiblesses se trouvent sur sa politique de financement à LT et les matériels
obsolètes. L’opportunité est principalement à l’accès de nouveau technologies et la
réouverture des différents partenariats extérieurs, et les actes des concurrents sont les menaces
rencontrés.
Pour le cas de la CHR, l’absence d’un service qui s’occupe du projet risque de porter
atteinte à l’optimisation des avantages générés par le projet, du fait que l’évaluation de la
rentabilité n’est pas exploitée à l’optimum. Les coûts risques de ne pas être efficient alors
l’amélioration de la performance de l’entreprise peut y prendre un retard. Mais grâce à la
politique et stratégie de financement du projet, tous les projets ont la même chance d’être
choisi. Au cas où les risques sont très élevés, ce sont les actionnaires majoritaires qui sont
défavorisés car le bénéfice ou la perte est fonction du nombre d’action que les actionnaires
possèdent. La CAF et les ratios de l’entreprise reflètent bien la situation financière de
l’entreprise. De plus les ratios atteignent les normes exigées dans la théorie pour avoir une
situation financière saine, voire excellente.
Elle puise ses forces en elle par son ancienneté, sa notoriété, sa structure et stratégie
financière, mais ses faiblesses résident aussi sur l’obsolescence des machines et la non
possession de véhicule frigorifié. Les opportunités qui se présentent à elle au niveau du
créneau et du taux de pénétration faible, et les menaces sont l’existence des produits de
substitution et la hausse des prix des matières premières importés.
La CHR est recommandée à envisager d’insérer les tâches du projet dans la fonction
d’une direction qui a le plus de rapport avec le projet ou opter pour la mise en place d’un
manuel de procédure bien claire, précis et consultable pour assigner les tâches au personnel
qui sont compétents à le réaliser pour aider la direction générale ;d’effectuer un emprunt en
partie seulement pour avoir recourt à plus de technologie et remédier au renouvellement des
machines ; instaurer la Direction des Ressources Humaines pour permettre de gérer de
nombreux domaines, à réviser certains politique constitutifs de la politique générale de
l’entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE GENERAUX
OUVRAGES SPECIFIQUES
- JOLY X., Pratique de la décision d’investir, Les éditions d’organisation, Paris, 1988, 163 p.
- LAURENT Ph, Stratégie financière et gestion budgétaire, RFFP, 1996, n°56, 117p.
COURS ACADEMIQUES
WEBOGRAPHIE
-www.esa.Un.org/Finance_French.pdf(consulté le 25/04/14)
- http://www.sites.google.com/site/baromètredegestionstrategique(consulté le
Annexe III : Investissements réalisés par la CHR durant les deux dernières années
En dehors des relations hiérarchiques qu’il aura avec la Direction Générale et ses
subordonnées, le DT entretiendra des relations permanentes avec les autres Directions. La DT
entretient des relations privilégiées avec la Direction de Production. Elle reçoit de la DCM via
La Direction Générale les objectifs et prévisions à atteindre. Et de la D.AP toutes les
marchandises qu’il a commandées. Puis, elle communique à toutes les Directions le planning
(annuel, trimestriel, mensuel, journalier) d’entretien ; à la DRH ses besoins en Ressources
Humaines (annuel, trimestriel, mensuel, Journalier) et à la Direction Générale et à la D.AP ses
besoins en Pièces de Rechanges et outillages. Et la DT transmet (suivant les procédures) à la
DRH toutes les informations relatives à son personnel ; à la DRH ses besoins en Formation ; à
la DAF via la Direction Générale Adjoint les factures des prestataires ; à la Direction
Générale les tableaux de bords et statistiques avec analyse et proposition de corrections ; à la
Direction Générale et au RD toutes les anomalies constatées. Enfin, la DT travaille avec les
autres Directions sur le contrôle.
XVI
C.ADM
D.G.A
INFOS
G.P HYG COM
CAISSE
Annexe III : Investissements réalisés par la CHR durant les deux dernières années
Nature du risque A B C D
Degré de Degré de Degré de Pertinence
connaissance connaissance maîtrise du de
du risque du préjudice préjudice l’assurance
financier financier
Défaillance d’une installation en
production d’un fournisseur ● ○ ● ∆
Nouvelles formes
●
Défaillance du système
d’informatique ∆ ● ○ ●
Source : Du management de projet à la qualité totale, Chap.5 : Risque dans les projets, p 132.
Dans ce tableau, les causes sont remplies par un coefficient de corrélation entre les
lignes et les colonnes : les valeurs de ce coefficient sont déterminées, en séance de remue-
méninges, par des personnes ayant de l’expérience sur des sujets similaires et représentées par
des symboles indiquant les corrélations.
○ : moyenne (note 3)
∆ : faible (note 1)
XX
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................................ii
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................. vii
SOMMAIRE ............................................................................................................................................ viii
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................. 1
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES ............................................................................................. 6
Section 1 : Matériels ............................................................................................................................ 6
1.1. Présentation de l’entreprise......................................................................................................... 6
1.1.1. Historique de l’entreprise productrice de B&B ........................................................................ 6
1.1.1.1. Historique ............................................................................................................................... 6
1.1.1.2. Activités et objectifs ............................................................................................................... 8
1.1.1.3. Organisation ........................................................................................................................... 8
1.1.2. Historique de La chocolaterie Robert........................................................................................ 8
1.1.2.1.Historique ................................................................................................................................ 8
1.1.2.2. Activités et objectifs ............................................................................................................. 11
1.1.2.3. Organisation ......................................................................................................................... 11
1.2 Cadre théorique........................................................................................................................... 11
1.2.1 Les projets d’investissement ................................................................................................... 11
1.2.1.1. Les types d’investissement ................................................................................................... 12
1.2.1.2. La modélisation d'un projet d'investissement (modèle simple) .......................................... 12
1.2.1.3. Les données d'un projet d'investissement ........................................................................... 13
1.2.1.4. Les outils d’analyse des projets d’investissement................................................................ 14
1.2.2 Le risque du projet d’investissement ....................................................................................... 15
1.2.2.1. Les risques du point de vue de phase de projet................................................................... 15
1.2.2.2. Les risques selon sa nature................................................................................................... 15
1.2.2.3. L’impact du risque ................................................................................................................ 16
1.2.3. La stratégie financière ............................................................................................................. 16
1.2.3.1. La politique et stratégie de financement ............................................................................. 16
1.2.3.2.Les types de stratégie de croissance de développement ..................................................... 17
Section 2 : Méthodes......................................................................................................................... 19
2.1. Méthode de collecte des données ............................................................................................. 19
2.1.1. Les recherches documentaires ................................................................................................ 19
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