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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : Audit et Contrôle

ETUDE D’INVESTISSEMENT
ET DE FINANCEMENT DE PROJET
DANS L’ENTREPRISE

Présenté par : RANDRIAMAMISOA Helinoro Ony Nathalie

Sous l’encadrement de :
Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre Benjamin
Maître de conférence à l’Université d’Antananarivo
Année universitaire : 2013- 2014
Session : 9 Septembre 2014
i

REMERCIEMENTS

Ce travail n’aurait vu le jour, sans la grâce et la bonté de notre DIEU TOUT

PUISSANT. Que la gloire Lui soit rendue pour les siècles des siècles.

Dans cet ouvrage, nous exprimons notre gratitude à :

 Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire et Président de


l’Université d’ANTANANARIVO pour le bon déroulement de notre cursus scolaire;
 Monsieur RAKOTO David, Maître de conférences et Doyen de la faculté de Droit,
d’Economie de Gestion et de Sociologie de l’Université d’ANTANANARIVO, pour
la qualité d’étude au niveau de notre faculté ;
 Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences et Chef
de Département de la filière Gestion pour nous avoir permis de présenter cet ouvrage;
 Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur Titulaire en Gestion et
Directeur du Centre d’Etude et de Recherche en Gestion, pour nous avoir permis de
consulter les mémoires disponibles au sein du centre ;
 Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre Benjamin ; Enseignant chercheur à
l’Université d’ANTANANARIVO, Maître de conférence; et notre Encadreur
Pédagogique, pour les conseils précieux qu’il a apporté à la réalisation de ce mémoire;
 Tous les enseignants du Département Gestion et le personnel administratif, pour les
services fournis durant ces années d’études ;
 Tous les membres du jury ici présents ;
 Le responsable de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits, pour les
informations qu’il a mis à notre disposition ;
 Madame RAVELOSON Voahangy, Directeur Administratif et financier au sein de la
«Chocolaterie Robert » d’avoir fourni toutes les informations indispensables ;

Nous ne saurions oublier aussi de remercier toute la famille pour sa précieuse assistance et
son soutien aussi bien moral que matériel.

Enfin, nos sincères remerciements sont adressés généralement à toutes les personnes, qui
ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.
ii

AVANT-PROPOS

Au terme de notre parcours à l’Université d’ANTANANARIVO, la rédaction d’un


mémoire de fin d’étude est un rituel après quatre ans d’études afin d’obtenir le diplôme de
MAITRISE. Pour l’obtention de ce diplôme option Audit et Contrôle, chaque étudiant devrait
avant tout acquérir les deux modules théoriques : le tronc commun et les matières d’options
pour pouvoir présenter son mémoire de fin d’étude.

L’acquisition d’un diplôme de MAITRISE en Gestion est importante pour la


continuité de l’étude. Pour cela, cet ouvrage a été établi dans le but de pallier les théories
académiques acquises durant les années d’études universitaires avec les pratiques
professionnelles.

En effet, chaque étudiant dispose son propre thème de mémoire. Avec celui-ci on peut
affecter soit un stage, soit des visites d’entreprises ou bien de simple recherche. Pour la
réalisation de ce présent ouvrage, des visites ont été effectuées auprès des deux entreprises
étudiées, qui sont « l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits » et de la société « la
Chocolaterie Robert ».
iii

LISTE DES ABREVIATIONS

∂ (VAN) : Ecart-type

A : Amortissements

A.D : Attaché de Direction

Amort : Amortissement
B : Bénéfice avant impôt

B&B : Bonbons et Biscuits


BDPI : Bureau pour le Développement de la Promotion Industrielle

BFR : Besoin de fonds de roulement

BOUT : Boutiques
C : Charges

C.A. : Conseil d’Administration

C.ADM : Conseils d’administrations


C.E.T.A. : Centre Economique et Technique de l'Artisanat

CA HT : Chiffre d’affaire hors taxe


CA : Chiffre d’affaires
CAF : Capacité d’autofinancement
CE : Charge d’exploitation
CF : Cash-Flow
CHR : La Chocolaterie Robert

COM : Service Commercial


COMPTA : Service Comptabilité
CP : Capitaux propres
D : Dividende statutaire

D.A : Direction Approvisionnement


D.C : Direction Commerciale
D.G. : Directeur Général

D.G.A : Direction général Adjoint


iv

D.G.T. : Direction Générale et Technique

D.T.P : Direction Technique et Production


DAF : Direction Administrative et Financière

DAP : dotations, amortissements, provisions


DCF : Direction Comptable et Financière

DCM : Direction Commerciale

DE.QUA.PE : Démarche qualité projet d’entreprise


DEM : Démarcheurs
Dt : Dépense
E(VAN) : Espérance mathématique
EBE : Excédent brut d’exploitation
EMIC : Entreprise Malgache pour l’Industrie de la Chaussure

F : Flux de trésorerie

G.A : Gestion Approvisionnement


G.P : Gestion Personnel
GRH : Gestion des Ressources Humaines
HYG : Service hygiène
Immo : Immobilisations
IMMRED : Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats et Recommandations
INFO : Service informatique
IP : Indice de Profitabilité
ISO : International Standard Organisation

LMT : Long et Moyen Terme


LT : Long Terme
LTD : Limited

MEDAF : Modèle d’équilibre des actifs financiers

P.D.G. : Président Directeur Général

PDM : Part de Marché

PESTEL : Politique, Economique, Sociologique, Technologique, Ecologique et Légal


v

PIB : Produit Intérieur Brut

PME : Petite et Moyenne Entreprise

PNC : Passifs Non Courants


PROD : Service Production

Prov° : Provision
PVA : Pertes de Valeurs sur Actifs
R&D : Recherche et Développement
R&H : Ressources Humaines
RAE : Remboursement annuel de l’emprunt

RN : résultats nets
RS : Ressource stable
Rt : Recette
S : Solde de trésorerie

S.D : Secrétaire de Direction

S/ce : Service
SA : Société Anonyme

SIM : Syndicat Industriel à Madagascar

SNI : Société Nationale d’Investissement

SONAPAR : Société National de Participation

SWOT : Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats


t : Taux
TRI : Taux de Rentabilité Interne
VAN : Valeur Actuelle Nette
vi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Définitions et formules des données du projet 13


Tableau 2 Critères d’évaluation du projet 14
Tableau 3 Avantages et limites de mode de croissance 18
Tableau 4 Formules et interprétations des ratios 21
Tableau 5 Calendrier des activités 25
Tableau 6 Investissements de la CHR dans les deux dernières années en pourcentage 30
Tableau 7 Taux d’emprunt bancaire de l’entreprise productrice B&B 32
Tableau 8 Récapitulation des risques par niveau 33
Tableau 9 Structure et politique financière de l’entreprise productrice de B&B 34
Tableau 10 Structure et politique financière de la CHR 35
Tableau 11 la CAF de l’entreprise productrice de B&B 37
Tableau 12 Calcul de la CAF de la CHR 38
Tableau 13 Ratios de l’entreprise productrice de B&B 39
Tableau 14 Ratios de la CHR 40
Tableau 15 SWOT de l’entreprise productrice de B&B 50
Tableau 16 SWOT de la CHR 51
vii

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Modélisation du problème d'investissement 12


Figure 2 Etapes du projet de l’entreprise productrice de B&B 28
Figure 3 Pourcentage des investissements réalisés 30
Figure 4 Etape du projet d’investissement de la CHR 31
Figure 5 La CAF de l’entreprise productrice de B&B 37
Figure 6 La CAF de la CHR 38
Figure 7 Les ratios de l’entreprise productrice de B&B 40
Figure 8 Les ratios de la CHR 41
viii

SOMMAIRE

Remerciements…………………………………………………………………………………i
Avant-propos…………………………………………………………………………………..ii
Liste des abréviations………………………………………………………………………....iii

Liste des tableaux…………………………………………………………………………......vi


Liste des figures………………………………………………………………………………vii

INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………....1
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES……………………………………………....6

Section 1 : Matériels ………………………………………………………………….………6

1.1. Présentation de l’entreprise………………………………………………………………..6

1.2 Cadre théorique…………………………………………………………………..……… 11

Section 2 : Méthodes ………………………………………………………………………....18

2.1. Méthode de collecte des données ………………………………………………………..18

2.2. Méthode d’analyse des données ………………………………………………………....19

2.3. Démarche d’élaboration et vérification d’hypothèse ………………………………........22

CHAPITRE II : RESULTATS………………………………………………………………..26

Section 1 : Projets d’investissement et risques dans l’entreprise……………………………..26

1.1. Le projet d’investissement dans l’entreprise …………………………………………26

1.2. Les risques……………………………………………………………………………..…30

Section 2 : Politique et stratégie de financement de projet…………………………..……….32

2.1. Structure et politique financière………………………………………………………….32

2.2. Stratégie de croissance de l’entreprise …………………………………………………..34

2.3. Utilisation de la CAF…………………………………………………………………….35

2.4. Les ratios utilisés :…………………………………………………………….…………37


ix

CHAPITRE III : LES DISCUSSIONS ET LES RECOMMANDATIONS………………….41

Section 1 : Discussions…………………………………………………………….…………41

1.1. Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits…………………….......41

1.2. Le cas de la CHR…………………………………………………………………..…….45

1.3 Analyse SWOT…………………………………………………………………………..49

Section 2 : Recommandations………………………………………………………………..52

2.1. Pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits………………………………….52

2.2. Pour la CHR……………………………………………………………………………...54

CONCLUSION GENERALE……………………………………………… …….……..….. 57

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………X

LISTE DES ANNEXE………………………………………………………………………XII


TABLE DES MATIERES……………………………………………………..…………..XXV
1

INTRODUCTION GENERALE

La mondialisation est un phénomène incontournable, face à l’aire de la société


moderne, qui se développe dans un environnement économique en pleine croissance. Ce
développement se caractérise par la multiplication des sociétés privées et semi-privées depuis
quelques années. L’économie d’un pays est appréciée par différents indicateurs, comme le
PIB (Produit Intérieur Brut) des entreprises implantées dans le pays, ainsi plus l’effectif des
entreprises dans le pays est élevé plus cet indicateur de développement est élevé.

Dans les pays en voie de développement, comme Madagascar, le développement de


l’économie est caractérisé par le grand nombre d’entreprise qui se situe dans différentes
domaines et secteurs d’activités. La taille de la plupart de ces entreprises est PME (Petite et
Moyenne Entreprise) qui appartiennent aux nationaux ; mais il y a aussi quelques grandes
firmes qui appartiennent souvent aux étrangers.

Le développement est influencé par divers facteurs économiques internes et externes.


Il oblige les entreprises à innover, à se spécialiser dans un domaine particulier quel que soit
son secteur d’activité et à chercher des nouveautés pour être plus performants.

Les entreprises doivent affronter les intempéries des environnements internes et


externes à elles. L’environnement externe est distingué par l’environnement PESTEL
(Politique, Economique, Sociologique, Technologique, Ecologique et Légal) ; Et
l’environnement interne est caractérisé par ses relations avec les différentes acteurs
économiques comme les fournisseurs, les employés, les institutions financières, les clients et
ses concurrents.

Chaque entreprise quelle que soit sa taille, son domaine d’activité cherche à être plus
performante et à être le leader sur le marché. Ainsi elle vise à augmenter sa part de marché
même si cela est très difficile face à la concurrence entre les entreprises de même activité. La
concurrence est l’une des problèmes majeurs que les entreprises affrontent quotidiennement.
Afin d’assurer sa pérennité et sa survie, l’entreprise est obligée d’innover et de se diversifier.

Malgré la complexité de cet environnement, et la concurrence rude, les entreprises


arrivent à trouver un point d’équilibre pour gérer ses activités. Les déterminants de la
performance sont nombreux, combinatoires, et les critères de performance sont contingents.
2

De ce fait, la gestion rationnelle doit être une préoccupation primordiale des dirigeants
de l’entreprise. Dans l’entreprise il existe cinq grandes ressources : humaines, matériels,
informationnelles, temporelles et financière. Pour la gestion de cette dernière qui est la gestion
financière, elle implique des choix à opérer, des décisions à prendre. L’un des instruments
d’aide à ses décisions est l’analyse financière. 1
En analyse financière il importe d’étudier le
contenu des états financiers, qui peut s’effectuer soit par nature soit par fonction. Et si on
l’étudie par fonction on peut prendre en compte la gestion de ces grandes fonctions dans les
cycles économiques de l’entreprise qui sont : l’investissement, le financement et
l’exploitation. Et il existe un autre cycle qui a pour fonction d’assurer l’ajustement globale
entre ces trois cycles, c’est le cycle de trésorerie.

L’investissement, du point de vue comptable est un cycle qui représente les éléments
de l’actif non courant du poste du bilan, il comprend les biens durables figurant au registre des
immobilisations. Il englobe les décisions et projets d’investissements. Du point de vu
financière c’est le fait de mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers à travers des
activités de production et des ventes pour générer des ressources financières sur plusieurs
périodes ultérieurs tout en tenant compte des risques qui pourraient y parvenir. Et du point de
vue économique, l’investissement est un flux qui vient renouveler ou augmenter le stock de
capital dont dispose l’entreprise, en cela, il récompense les effets du flux inverse que
représente l’amortissement qui exprime pour sa part la dépréciation subit par le capital au fil
du temps ; l’investissement peut être matériel ou immatériel. Ce sont les projets
d’investissement réalisés au sein de l’entreprise qui vont être étudiés plus particulièrement
dans cette étude et aussi les risques y afférentes. Selon la définition ISO du terme (ISO
31000 :2009), « Le risque est l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs ». L’entreprise
étant un système ouvert, est composé de différents sous-systèmes et le projet est l’un de ses
sous-systèmes. A chaque sous-système est attribué des ressources qui doivent être gérer, alors
pour le projet c’est la gestion de projet qui gère les ressources attribuées à lui.
Le financement est aussi l’un des cycles économiques de l’entreprise, il regroupe les
opérations ayant pour but de réunir les ressources financières nécessaires au financement des
besoins durables de l’entreprise. Le financement fait partie de la politique et stratégie
financière de l’entreprise. Et cette dernière relève d’une discipline plus vaste qui est la finance
d’entreprise. L’étude du financement de projet consiste à examiner la politique et la stratégie
financière de l’entreprise.

1
Madame RAVOJAHARISON Nicole ; cours Analyse financière 2ème année AU : 2010/2011
3

Pour mieux comprendre le mécanisme de la finance d’entreprise, il se présente comme


suit : la finance d’entreprise est le champ de la finance relatif aux décisions financières des
entreprises. Elle a pour objet l’analyse et la maximisation de la valeur de la firme pour ses
actionnaires envisagées à long terme. La pratique de la finance d’entreprise relève à la fois
d’une vision externe à la firme celles des banquiers, investisseurs et d’une vision interne à la
firme celle des dirigeants. La finance d’entreprise a pour problématiques principales la
décision d’investissement, la décision de financement. C’est-à-dire que le problème se porte
sur le choix de la sélection des projets d’investissements, sur la séparabilité ou non de la
décision d’investissement et de son mode de financement qui est gérée par la politique
financière. Ainsi dans notre étude c’est le financement du projet qui va être étudié à travers la
politique et stratégie de financement adopté par l’entreprise.
Pour bien mener la politique financière, les activités de l’entreprise sont souvent
résumés dans un budget, il y a le budget de dépense et de recette ; aussi selon la logique
fonctionnelle, il y a le budget de vente et le budget de production qui se divise en budget
d’approvisionnement et budget d’investissement. Ce sont ces différents budgets qui sont
résumé dans le document de synthèse.2 Dans le cadre de cette étude la politique et stratégie
financière de l’entreprise sera donc étudier particulièrement pour la bonne compréhension du
cycle de financement.
A Madagascar, il existe de nombreuses entreprises dans de multiple secteur d’activité
comme le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur primaire ; Et elles sont aussi de
nombreuses formes, de types d’activité, et de différentes natures qui sont réparties dans toute
l’île. Elles peuvent être aussi des entreprises commerciales ou industrielles ou de services.
Dans notre étude nous avons choisi des entreprises industrielles puisque c’est ce type
d’entreprise qui est la plus nombreuse dans notre pays. Plus particulièrement les entreprises
qui ont pour principales activités l’agro-alimentaire. De plus c’est dans ce domaine que la
concurrence est la plus rude, alors chaque entreprise dans le même domaine d’activité doit
chercher un avantage concurrentiel en elle-même.

Pour mener à bien l’étude, deux entreprises industrielles sont considérées tout au long
de cet ouvrage, des visites d’entreprises ont été effectuées au sein des entreprises. L’une est
l’entreprise bien reconnue dans son domaine de commercialisation et de production de cacao
de Madagascar et de chocolat connue sous le nom de « La chocolaterie Robert » qui a son
siège à Soanierana ; et l’autre est une entreprise qui a pour activité principale la fabrication de

2
Cours de contrôle interne AU : 2012/2013
4

bonbons et de biscuits. Ces deux entreprises ont toute une notoriété sur le marché et sont bien
reconnu d’où l’échantillon est représentable.

En effet, le développement de l’offre et de la demande permettent d’augmenter


rapidement l’économie d’un pays. Pour les entreprises industrielles l’offre est supérieur à la
demande alors chaque entreprise a pour mission de présenter un offre plus intéressant que ses
concurrents pour attirer plus de client. Cette mission peut se concrétiser par la réalisation de
nouveau projet d’investissement où l’entreprise alloue différents moyens et ressources en
espérant un revenu supplémentaire dans l’avenir ; tout en étant prudent en étudiant les risques
éventuels qui pourraient se produire. Et ainsi voir les moyens de financement des projets
d’investissement par la politique et stratégie de financement de l’entreprise.

De ce fait, il est préférable d’analyser les projets d’investissements et leur mode de


financement à travers cette problématique : « Quels sont les effets des modalités de
financement et d’investissement au niveau de l’entreprise industrielle ? »

De cette problématique découle le thème de ce présent ouvrage : « ETUDE


D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT DE PROJET DANS
L’ENTREPRISE »

Un objectif global a été fixé, qui est de contribuer à l’amélioration de la performance


économique des entreprises nationales.

De cet objectif global, deux objectifs spécifiques ont été choisi :

Le premier est de maximiser la valeur de l’entreprise en augmentant sa performance.


Et le second c’est d’établir un diagnostic financier pour offrir une situation financière saine
et pérenne à l’entité.

A partir de ces deux objectifs spécifiques découlent deux hypothèses qui vont être
étudié lors de la descente sur terrain pour être confirmé ou infirmé.

La première hypothèse stipule que le projet d’investissement productif améliore la


performance de l’entreprise, tout en tenant compte des risques qui peuvent survenir. C’est-à-
dire qu’à travers les projets d’investissement réalisés par l’entreprise sa performance
s’améliore, et aussi c’est pour l’optimisation de sa valeur

Et la deuxième hypothèse évoque que la politique et stratégie de financement offrent


une situation financière saine à l’entreprise. C’est à dire, mener une politique et stratégie
5

juste et sereine à la situation financière de la société, avec la gestion des risques et la bonne
gouvernance de l’entreprise. Ces deux hypothèses étant complémentaires.

En effet chacune de ces hypothèses correspondent aux résultats attendus suivant : le


premier résultat attendu est que l’entreprise devient plus performante après la réalisation du
projet d’investissement ; et le second résultat attendu est que l’entreprise a une situation
financière plus pérenne à long terme.

Il est à préciser que le projet d’investissement est un cycle important dans les fonctions
économiques de l’entreprise, son objectif est d’améliorer la performance de l’entreprise. Aussi
que la stratégie financière de l’entreprise dépend de la politique financière et de la structure de
financement que les dirigeants adoptent. Et que l’efficacité de la politique et de la stratégie de
financement offrent une situation financière future plus pérenne à l’entreprise.

Le présent mémoire est composé de trois grands chapitres bien distincts :

Le premier chapitre comporte les matériels et méthodes, qui se décomposent en deux


sections. D’une part les matériels énonceront les parties théoriques qui se rapportent au thème
de recherche et à la zone d’étude, c’est une partie descriptive. D’autre part les méthodologies
présenteront les différentes manières et démarches qui ont été adopté pour l’élaboration de
l’ouvrage.

Le second chapitre présentera les résultats de l’étude à partir des collectes de données
effectuées au niveau des entreprises. Ces données sont recueillies à partir du guide d’entretien
et des questionnaires d’entretien adressés au membre du personnel ou aux dirigeants de
l’entreprise durant les visites effectuées.

Et le troisième et dernier chapitre est réservé aux discussions et recommandations, qui


se décomposeront en deux grandes sections ; les discussions porteront sur l’analyse et
interprétation des résultats obtenus dans le second chapitre, et les recommandations comme
son nom l’indique donneront des suggestions pour l’amélioration de la gestion des entreprises
étudiées.

En bref, chacune de ces trois grands chapitres comportera une introduction partielle
qui présentera les démarches qui vont être utilisés et une conclusion partielle qui résumera les
points essentiels évoqués dans le chapitre.
6

CHAPITRE I : MATERIELS ET
METHODES

Dans ce premier chapitre, sera présenté les matériels et méthodes qui sont l’ensemble
des instruments nécessaires et des procédés à suivre permettant de parvenir au Résultat. Ce
chapitre est réservé pour les parties théoriques. L’objectif de ce chapitre est de déterminer les
matériels de l’étude et les méthodes adoptées pour la réalisation de ce travail.

Il va présenter le terrain de l’étude et les fondements théoriques émis par des auteurs
qui soutiennent le cadre de la recherche. Ce chapitre se subdivisera en deux sections. Dans la
première section se trouvera les matériels et dans la deuxième section les méthodes seront
présentés.

Section 1 : Matériels
Nous avons choisi deux entreprises pour effectuer notre étude, les deux entreprises
sont dans l’agro-alimentaire et leurs activités sont similaires l’une est une entreprise qui a
pour activité principale la fabrication de biscuits et de bonbons (B&B) et la seconde est une
société reconnue par la fabrication de cacao et de chocolat qui est « la Chocolaterie
Robert ».Dans cette section se trouvera la présentation des entreprises étudiées, leurs
historiques, et leurs caractéristiques respectives.

Les deux entreprises présentées dans ce domaine d’étude vont nous servir d’objet d’étude.
On va voir l’historique de l’entreprise et leurs activités.

1.1. Présentation de l’entreprise


Les deux entreprises vont être présentées une à une.

1.1.1. Historique de l’entreprise productrice de B&B

Pour la part de cette entreprise, on verra l’historique, les activités et objectifs et son
organisation

1.1.1.1. Historique

Fondée en 1965 par le bureau pour le développement de la promotion industrielle


(BDPI), elle a été initialement un groupement de petites unités destiné aux artisans confiseurs
et biscuitiers dans le cadre de l'installation du Centre Economique et Technique de l'Artisanat
(C.E.T.A.).Un financement lui a été octroyé par la Société Nationale d’Investissement (SNI)
7

qui a permis à la société artisanale de faire les acquisitions des biens matériels et techniques à
cette époque-là. Des techniciens français ont donné des formations au groupement jusqu’à
1970, plus précisément aux futurs cadres malgaches en matière de fabrication de biscuits et de
confiseries afin qu’ils puissent s’adapter aux processus de la fabrication et à la gestion du
groupement. En 1965, la CETA s’est divisée en trois (03) unités distinctes et a exercée des
activités différentes. Les trois unités sont :
L’Entreprise Malgache pour l’Industrie de la Chaussure (EMIC) qui s’est spécialisé
dans la fabrication des chaussures.
Le Centre Economique et Technique de l’Artisanat (CETA) qui s’est consacré à la
fabrication des meubles et des produits artisanaux.

La dite Société s’est focalisé dans la fabrication des biscuits et de confiseries. A partir
de ce moment, la société artisanale de fabrication de biscuits et de confiseries est devenue une
société anonyme avec un capital de 9.000.000 Ariary.
En 1970, elle a fait une acquisition des nouveaux matériels : une chaîne de production
de bonbons fourrés, une chaîne de production de sucettes, une chaîne de production de
gaufrette, qui avaient pour but d’augmenter la production des produits et industrialiser sa
production.
En 1978, elle avait transféré son unité de fabrication de biscuits, son magasin de
stockage à Tanjombato, le siège et l’unité de fabrication de confiserie étant toujours à Mascar.
En 1979, à cause du régime de la nationalisation qu’a connue Madagascar, la société a
été nationalisée et est devenue une entreprise socialiste par l’arrêté n°3882/79 du 05 Mai
1979, son capital était de 43.200.000 Ariary.
En 1990, la société a été privatisée suite à la politique de privatisation adoptée par
l’Etat. Ainsi, elle est redevenue une société anonyme à part entière. Son capital était de
224.640.000 Ariary.
Elle est détenue majoritairement par le Groupe RAVELOSON Samuel qui tient le
poste de Président Directeur Général. Le reste des actions est détenu par d’autres actionnaires,
qui sont :
SONAPAR (Société National de Participation),

Assurance ARO,

Employés de la société,

Petits porteurs
8

1.1.1.2. Activités et objectifs

La société est à la fois une entreprise de production et de commercialisation. Elle est


challenger. Ainsi, l’activité de la société est variée. L’entreprise exerce dans la confiserie, la
biscuiterie, l’entreprise achète des matières premières auprès des fournisseurs nationaux ou
internationaux et presque 80% des matières (matières premières, emballages) utilisées sont
importés. Après les différents processus de fabrication, la société passe à l’acte de vente de
ses produits finis auprès de ses clients grossistes. Par conséquent, les prix et les clients sont
diversifiés selon les produits de la société.
En matière de normes, les produits de la société respectent la qualité exigée car ils sont
analysés auprès du ministère de la santé qui atteste que les produits sont consommables avant
la mise en vente. Ladite société a pour objectif : la satisfaction des clients, l’élargissement du
part de marché, et l’augmentation du chiffre d’affaires.
1.1.1.3. Organisation

Elle est une société qui a ses spécificités et sa propre structure. L’organigramme
représentant la structure de l’organisation est présenté en annexe. (Cf. Annexe I)
Actuellement, la société emploie plus de 408 personnes, dont 224 sont des employés
temporaires.
La direction est composée d’un Conseil d’Administration qui regroupe les membres
des actionnaires de la société, fixe les objectifs à atteindre, et nomme le Président Directeur
Général (PDG) afin d’assurer le fonctionnement global de l’entreprise et la réalisation des
objectifs. Ensuite, sur proposition du PDG, le Directeur Général (DG) nommé par le Conseil
d’Administration. Les six autres directions : direction de la production, direction technique,
direction des ressources humaines, direction d’approvisionnement, direction comptable et
financière, direction commerciale et marketing.
Ils sont rattachées directement au DG, et qui ont chacune leurs attributions respectifs. La
diversité des structures rencontrées est le reflet de la diversité des situations : taille, secteur.

1.1.2. Historique de La chocolaterie Robert

1.1.2.1.Historique

Sur le plan juridique, « La chocolaterie Robert » est une société anonyme au capital de
100 000 000 Ariary divisé en action de 5 000 d'une valeur nominale de 20 000 Ariary répartis
9

entre le groupe RAMANANDRAIBE qui détient la majorité de l'action c'est-à-dire 90% et la


Société Nationale de Participation ou SONAPAR qui détient le reste soit 10%. Le siège social
et l'usine de fabrication se trouvent au: 472, Boulevard Ratsimandrava Ouest
Ambohijanahary, à Antananarivo.

La CHR est leader dans son domaine, elle a des histoires et des événements marquants
comme toute autre entreprise pendant ses plusieurs années d'existence:

En 1937, « La chocolaterie Robert » a été créé dans la région de Tamatave par un


couple réunionnais Robert pour leur passion de cacao qui est spécialisée dans la fabrication
manuelle de tablettes de chocolat à partir de « l’art vert » de Sambirano ;

Ce fut en 1940, que la société fut transférée à Soanierana Antananarivo pour des
raisons climatiques qui ne convenaient pas à la conservation du chocolat.

Au début, l'usine ne produisait que des tablettes de chocolat. Ce n'est que vers 1942,
que l'entreprise se tourne vers la confiserie. Par la suite, elle a commencé à diversifier sa
production, à partir de 1950.

A compter du 21 juillet 1968, la chocolaterie Robert est devenue une Société


Anonyme, suite à une décision de la collectivité des associés.

Puis, en 1977, le groupe RAMANANDRAIBE a acquis la majorité des actions, sauf


l'immeuble, mais par la suite, le groupe est devenue le propriétaire à part entière de la « La
chocolaterie Robert ». Une innovation technologique a été entreprise au niveau du matériel
afin d'améliorer et de diversifier la production. Une innovation technologique a été adoptée
en particulier en ce qui concerne le traitement de base de la pâte de cacao ;

En 1987, elle a remporté le trophée: « TRADITION ET PRESTIGE


INTERNATIONAL»;

En 1988, elle a obtenu le prestigieux « AFRICA AWARD », un prix attribué à une


entreprise pour le développement de sa force commerciale et pour la qualité de ses produits et
services.

En 1989, la société avait réalisé pour la première fois une opération d’exportation de
tablettes vers les îles Maurice et la Réunion. En effet, malgré les difficultés rencontrées
surtout au niveau de la hausse de prix des matières premières, la société n’a jamais cessé de
se développer.
10

En 1992, la société a obtenu un certificat pour la meilleure qualité et design lors de sa


participation à cet événement à Bulawayo-Zimbabwe. En outre, elle a aussi obtenu «le
trophée du plus grand prestige dans les pays africains».

En 1994, la « chocolaterie Robert » introduit de nouveau produit tel que « le crok'lait


», Deux ans après, la tablette de chocolat noir spéciale fit son entrée en 1996.

En 1999, la société a ouvert sa première boutique de luxe « la chocolatière » à


Antanimena et suite à l’augmentation de la demande du client, deux (2) autres boutiques « la
Chocolatière» ont été implantée dans les villes d’Antsirabe et Tamatave en 2004;

En 2006, elle a débuté l’exportation de tablette de chocolat, « Moramora » et «


Sambirano » vers l’Angleterre sur le compte de société Malagasy LTD ; l’un a été primé de
la « Silver Cup » par l’académie du chocolat et l’autre primé Best Buy Ethical ;

En 2009, première exportation d’une gamme de tablette de Chocolat haut de gamme «


VAOVAO » ; Relevons que le groupe RAMANANDRAIBE est le propriétaire d'autres
sociétés telles que: La GEDECO, LOVASOA, BESOA, SANTA, ZAFITSARA, RAMA
EXPORT, MANOUFI...

Aujourd’hui encore : La CHR se démarque par la qualité réputée de ses chocolats,


classée de « pure et unique origine ». Malgré la complexité de cette méthode de fabrication,
depuis des décennies, les produits Robert ont toujours imprimé leur présence sur le marché
local, allant de l’épicerie villageoise, aux grandes surfaces jusqu’aux boutiques de luxes de la
grande ville. Tout ceci, grâce au savoir-faire, à l’expérience et aux compétences de son
personnel.

Actuellement, la CHR est aussi une usine qui participe activement dans l’économie
malgache. Sur les environs des 6 000 tonnes de cacao produite dans le district d’Ambanja,
elle en utilise 500 tonnes, assurant un débouché régulier pour les 120 paysans qui travaillent
étroitement avec elle. L’encadrement de ces paysans rentre d’ailleurs dans l’activité du
Groupe RAMANANDRAIBE.
11

1.1.2.2. Activités et objectifs

L’activité de la CHR consiste à produire et à distribuer des produits chocolatiers.


Néant moins, elle participe à la filière chocolat depuis la culture de cacao, en passant par
l’approvisionnement, la transformation cette matière première en produits finis, jusqu’à leur
conditionnement et à leur distribution.

Etant une société à caractère commerciale, la CHR a pour objectif de rentabiliser ses
activités en maximisant le profit; d'être leader sur son marché; de satisfaire et de fidéliser sa
clientèle, d'attirer de nouveaux prospects, et d’avoir une culture de philosophie de la bonne
qualité.

Et la mission principale de la CHR est la fabrication et l'écoulement de ses produits de


confiserie à la base de chocolat et ses tablettes de qualité à travers la grande île. Comme la
CHR est juridiquement dénommée comme une entreprise commerciale et industrielle, alors
elle produit et vend de nombreuses variétés ou gamme de produits dont on peut scinder en
deux catégories: les articles courants et les articles de fêtes. Les articles courants sont
spécialement commercialisés quotidiennement tandis que les autres sont spéciales pour les
périodes des fêtes (pâques, noël...).

1.1.2.3. Organisation

Comme toute entreprise, elle a un organigramme correspondant à sa structure, qui


présente les différentes fonctions au sein de l’entreprise. L’organigramme de la CHR figurera
dans l’annexe (Cf. Annexe II).

1.2 Cadre théorique

Cette partie théorique est très utile dans notre recherche car c’est à partir d’elle que les
résultats sur terrain vont être confrontés. Elle va étaler une à une les notions essentielles de
notre thème qui sont : « les projets d’investissement », « les risques liées aux projets » et « la
stratégie financière » de l’entreprise.

1.2.1 Les projets d’investissement

L’investissement se décompose en deux : la décision d’investissement et le projet


d’investissement. Dans notre étude nous allons étudier le projet d’investissement.
Par définition, le projet d’investissement est un ensemble d’activités coordonnées et
indépendante qui visent à l’accomplissement d’une fin spécifique. En général, une période de
12

temps et un budget sont déterminés pour atteindre ce but, raison pour laquelle un projet est un
plan ou un programme. 3
En outre, un projet d’investissement est un plan auquel sont affectés un capital, des
moyens matériels, humains et techniques. Le but est de générer un rendement économique sur
un délai donné. Pour ce faire, il est indispensable d’immobiliser des ressources à long terme.
En général, les étapes du projet d’investissement se présentent ainsi : identification
d’une idée, prospection ou étude de marché, décision d’investir, administration de
l’investissement et évaluation des résultats.
Pour mieux comprendre les types d’investissement sont multiples.

1.2.1.1. Les types d’investissement

Du point de vue comptable, il y a les investissements matériels et immatériels qui se


portent sur des éléments tangibles ou intangibles ; les investissements industriels,
commerciaux et financiers selon la stratégie de croissance de la société.
En termes de gestion, on distingue les investissements productifs, de remplacement et
de confort.
Selon ces propositions, nous pouvons donc modéliser l'investissement.
1.2.1.2. La modélisation d'un projet d'investissement
(modèle simple)

Pour faciliter l'analyse de l'investissement, il est pratique de le présenter dans un


modèle simplifié.
Deux flux sont à considérer, les flux de décaissement : coût de l'investissement I0 et ce
qu'il peut rapporter, c'est à dire les gains futurs espérés G1, G2, ..., Gn en d'autre terme les flux
de décaissement.
L'investissement est réalisé à la date 0 et dégage des gains futurs Gi (avec i= 1,..., n) à la date
ultérieure.
Figure 1 : Modélisation du problème d'investissement,
Gi (avec i= 1,..., n) représentent les bénéfices bruts.
Gi= Recettes-Dépenses

3
La Definition.fr
13

Source :La décision d'investissement, Nathalie Gardès

Ce modèle permet de représenter de façon simple et schématique la réalité de


l’investissement en réduisant le problème à la prise en compte des flux financiers, des gains,
du temps et du taux de rentabilité.
Mais, cette schématisation présente deux limites essentielles : elle réduit la réalité
économique en négligeant d’autres variables qui peuvent s’avérer être tout aussi importantes
pour un projet d’investissement (facteurs humains, aspects stratégiques,...) ; elle utilise à la
fois des données certaines (le montant de l’investissement) et des données incertaines
(estimations des gains futurs).
1.2.1.3. Les données d'un projet d'investissement

Quand on parle de projet d’investissement il y a des différentes notions qui doivent être
éclaircis. Ces données sont le capital investi, durée de vie du projet, flux de trésorerie
d’exploitation générer par le projet et la valeur résiduelle. Elles peuvent être résumées dans ce
Tableau 1: Définitions et formules des données du projet
Données Définition Formules
Capital investi Dépense supportée par l’entreprise pour = coût d’achat du matériel
réaliser le projet + augmentation du besoin de
financement de l’exploitation
Durée de vie Durée des quatre phases du projet : =durée économique ou durée
naissance, croissance, maturité, déclin d’amortissement du bien
Flux de Analyse marginale des flux monétaires = CA- Charges décaissable ;
trésorerie ou à chaque fin d’exercice = Résultat net + Dotation
cash-flow
Valeur résiduelle Durée de vie économique>Durée de vie = nulle en fin de projet en
comptable alors on considère la général.
dernière pour l’évaluation du projet
Source : Investigation personnelle, Mai 2014
14

Commentaires : Ces différentes données permettent de classer les types de projets


d’investissement. Les formules sont claires et faciles à appliquer.
1.2.1.4. Les outils d’analyse des projets d’investissement

L’analyse de la rentabilité se décompose en l’analyse de la rentabilité des


investissements et l’analyse financière. Pour cette dernière il y a l’analyse de la structure des
capitaux et l’analyse des liquidités.
Et pour l’analyse de la rentabilité des projets d’investissement il y a des différents
outils qui peuvent être utilisées. Il existe la « méthode simple » qui comprend le Délai de
Récupération du capital Investi et le Taux de Rentabilité simple. Et il y a aussi la « méthode
d’actualisation des recettes nettes », notamment ce sont la Valeur Actuelle Nette (VAN), le
Taux de Rentabilité Interne (TRI), ainsi que l’Indice de Profitabilité (IP). Ces outils et critère
d’analyse peuvent se résumer par leur caractéristique ainsi dans ce tableau :
Tableau 2 : Critères d’évaluation du projet

Critères Caractéristiques Formules


VAN -mesure l’avantage absolu d’un projet n
Rt - Dt
-ne permet pas de comparer des projets VAN = ∑ (1 + i)t
avec des capitaux investis différents t=0
𝒏
IP -mesure l’avantage relatif d’un projet 𝑪𝑭𝒊(𝟏 + 𝒊)−𝒊
𝑰𝑷 = ∑
-convient au projet avec des capitaux 𝑰
𝒊=𝟏
investis différents
TRI -mesure la rentabilité globale d’un projet n


Rt - CEt - It
=0
(1 + i)t
t=0
DR -permet de considérer le risque d’un DR=durée prévu pour récupérer
projet les fonds investis
-favorise le risque au détriment de la
rentabilité
Source :La décision d'investissement, Nathalie Gardès

Commentaires : Ces critères d’évaluation du projet permettent de bien évaluer la rentabilité


des projets par l’application des formules. Elles permettent de savoir les avantages apportés
par le projet pour l’entreprise.
15

1.2.2 Le risque du projet d’investissement

Pour le risque du projet d’investissement, c’est un aléa, un événement indésirable


dont l’apparition n’est pas certaine, ayant pour conséquence la possibilité que le projet
n’aboutisse pas conformément aux objectifs de délai, de coûts, de spécification (technique,
qualité, performance, fiabilité,…), d’image de l’entreprise, de l’environnement juridique,
social. Le risque peut mettre en danger le projet, les écarts aux prévisions le rendant peu
acceptable ou totalement inacceptable.
Les risques peuvent être analysés de différentes manières, selon le point de vue de phase du
projet, selon les natures du risque et selon son impact.
1.2.2.1. Les risques du point de vue de phase de projet

Les risques peuvent être subdivisés en deux du point de vue de la phase de projet: lors
de la phase d’élaboration du projet et lors de la phase d’exécution du projet.
Lors de la phase d’élaboration du projet, on distingue les risques exogènes et les
risques endogènes.
Les risques exogènes peuvent provenir : de l’obsolescence commerciale, des fournisseurs, ou
due à l’évolution de la règlementation, ou du changement social ou aussi du politique,…
Et les risques endogènes sont internes à l’entreprise ; ils sont relatifs à l’organisation du
projet, des mauvaises estimations, de l’incapacité de certains services à répondre aux
exigences du projet, du choix de l’entreprise,…Notamment les imprécisions des tâches, les
cahiers de charges incohérentes, les risques techniques et d’industrialisation, la manque de
maîtrise des processus de développement et de suivi des projets, les risques liés à la prévision
d’utilisation des ressources et les risques relatifs à la disponibilité des ressources.4
Et lors de la phase d’exécution du projet, l’insuffisance et la mauvaise qualité de
l’information, la dilution des responsabilités c’est-à-dire la non identification des acteurs et de
leurs responsabilités, et le risque de diagnostic erroné.
1.2.2.2. Les risques selon sa nature

La nature du risque est très multiple, mais on peut distinguer les plus fréquents qui
sont le risque opérationnel, les risques liées au projet, les risques financiers et les risques
technologiques et techniques. Certains ouvrages citent aussi les risques médicaux, les risques
dus à l’informatique et les risques humains.

4
Cours Conception et Gestion de Projet, 4ème année, AU : 2012/2013
16

1.2.2.3. L’impact du risque

Il fait référence au type d’impact, à la valeur de l’impact qui peut être en fonction du
temps et la technique utilisée pour estimer l’impact. On peut distinguer l’impact de type coût,
de type délai et de type performance.
L’impact de type coût se réfère au surcoût par rapport aux objectifs prévus. L’impact de
type délai concerne le non-respect des délais du planning et des prévisions. Et l’impact de
type performance est la dégradation du niveau d’une performance prévue pour le produit ou le
projet.

1.2.3. La stratégie financière

L’étude théorique de la stratégie financière va être axée sur la politique et stratégie de


financement, ainsi que les types de stratégie de croissance.
1.2.3.1. La politique et stratégie de financement

La politique financière ou politique de financement est l’ensemble des pratiques mises


en œuvre par les dirigeants d’une firme pour appréhender les flux financiers qui la traversent,
c’est aussi la conduite des affaires de l’entreprise pour ce qui concerne ses aspects financières
structurelles. Elle consiste à préparer et à prendre les décisions utiles en vue d’atteindre
l’objectif de maximisation de la richesse de l’entreprise. Cela engendre que la définition et la
mise en place d’instruments de mesure et d’évaluation adaptés sont des outils de mener aux
objectifs posés. Toutefois, ces pratiques restent incomplètes. Les décideurs doivent procéder à
la mise en œuvre des stratégies pour mieux tirer parti d’un environnement marqué par la
présence de forces concurrentielles menaçantes. Notons que la politique s’impose à la
stratégie en lui fixant des buts à atteindre des contraintes et des critères à respecter à travers la
gestion stratégique.
Selon Fahey « la gestion stratégique recouvre trois tâches essentielles qui doivent être
maitrisée par les managers : gérer la stratégie sur le marché pour permettre à l’entreprise de se
positionner favorablement sur le marché; gérer l’organisation c’est améliorer en permanence
les éléments de l’organisation pour créer les meilleures conditions pour la stratégie; et gérer
l’interface entre la stratégie de marché et l’organisation»5

5
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Cours de Principe et Technique de Management, 4 ème année AU :
2012 /2013
17

Par définition, la stratégie correspond donc à un positionnement économique de l’entreprise


par rapport à ses partenaires mais aussi un positionnement social, politique par rapport à la
société ainsi qu’un positionnement interne de structure.
Les modalités de financement au sein de l’entreprise sont en général
l’autofinancement, l’emprunt bancaire et quelques fois le crédit-bail.
Ces modalités ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients, ce sont les dirigeants qui
choisissent la modalité de financement dans le cadre de la politique et stratégie de
financement de l’entreprise pour voir ce qui va le mieux à l’entreprise. Chaque grand cycle
économique comporte chacun leur risque, ainsi le financement possède ses risques liés à lui.
Ceci dépend aussi de la stratégie de croissance adoptée par l’entreprise.
1.2.3.2.Les types de stratégie de croissance de développement

La base de toute stratégie est d’abord le produit et les marchés c'est-à-dire la définition
d’une politique industrielle et commerciale. Par contre, cette stratégie est définie par un
certain nombre d’objectifs généraux qui dépendent de la croissance de la firme c'est-à-dire la
naissance, la croissance, la maturité et le déclin ; et de la structure du pouvoir. En stratégie de
développement de l’entreprise, il y en a deux types, la stratégie de croissance interne où
l’entreprise emploi ses propres moyens ou se referme sur elle pour se développer et la
stratégie de croissance externe où elle recourt des moyens externes à l’entreprise.
La stratégie financière d’une entreprise n’est qu’un aspect de sa stratégie globale ; elle inclut
les choix à moyen et long terme d’objectifs et de moyens financiers.6
Le phénomène de croissance peut résulter du développement autonome des activités et
des services de l’entreprise : il s’agit dans ce cas de croissance interne. Mais quand il s’agit de
regroupement de plusieurs entreprises : c’est la croissance externe. La croissanceinterne se
définit «comme l’augmentation des dimensions et le changement des caractéristiques de
l’entreprise obtenus par adjonction de moyens de production complémentaires créés par
l’entreprise ou achetés à l’extérieur».7
L’adjonction des moyens complémentaires se réalise de trois manières : achats
externes de moyens, autoproduction d’immobilisations et auto développement de ressources
techniques, humaines et financières. La croissance interne est le principal procédé de
croissance des PME qui sont sur des marchés en forte croissance pour des produits classiques
ou nouveaux. C’est généralement le modèle de croissance suivi par la majorité des sociétés. Il

6
Gest fin.1979
7
Diemer Arnaud; IUFM D’AUVERGNE Préparation : CAPET, PLP; Partie III : La stratégie des entreprises
Chapitre 12 : Les types de stratégies
18

est supposé être moins coûteux, pose peu de problèmes culturels et d'adaptation et est
généralement moins visible en cas d'échec. La réalité est malheureusement plus complexe.
Elle dépend fondamentalement de la croissance du marché.
Ci-après le tableau des avantages et limite des types de croissance dans l’entreprise.
Tableau 3:Avantages et limites de mode de croissance

CROISSANCE INTERNE

Intérêts Limites

-Sauvegarde l'indépendance de -Croissance lente qui limite les capacités de


l'entreprise; l'entreprise: risque de retard et d'échec;
-Eviter les ruptures brutales et les - Peu ne pas suffire au développement de
réorganisations; l'entreprise;
- Le coût de croissance est réparti dans le -Nécessité des capitaux propres importants
temps; ou recours à l'endettement.
-Modalité adapté au PME;
-Maintien d'un bon climat social.
CROISSANCE EXTERNE

Intérêts Limites

-Obtenir rapidement des ressources et des -Perte d'indépendance;


compétences nécessaires à l'entreprise; -Processus discontinu: réorganisation
-S'implanter rapidement sur un nouveau complexe à mettre en œuvre;
marché; -Peut être inaccessibles pour les PME ou des
-Eliminer les concurrents; entreprises trop endettées;
-Réduire ses coûts en bénéficiant -Risque de gestion confuse;
d'économies d'échelles; -Détérioration du climat social en cas de
-Modalité adapté aux grandes entreprises. réduction des effectifs.

Source: Synthèse numéro 10 de Nathan intitulé: Développement et options stratégique dans

le chapitre " croissance et internationalisation"; 2005.


19

Section 2 : Méthodes

Dans cette deuxième section va être présentée les méthodes utilisées et les différentes
étapes suivis qui vont nous conduire à atteindre l’objectif. Vu que la méthode est un ensemble
rationnellement coordonné de la technique en vue d’atteindre un objectif, et la fonction de la
méthode est d’assurer l’adéquation des techniques aux objectifs.8 Alors les méthodes de
collecte de données, les méthodes d’analyse des données et les limites de l’étude se trouveront
dedans.

2.1. Méthode de collecte des données

Les techniques de collecte de donnée utilisées dans cette étude sont les recherches
documentaires et le guide d’entretien.

2.1.1. Les recherches documentaires

Elle regroupe la recherche bibliographique et la recherche sur internet. La recherche


bibliographique s’est effectuée par la documentation auprès de la Centre d’Eude et de
Recherche en Gestion et de la CITE Ambatonakanga. Les ouvrages consultés étaient multiple,
il y en a les ouvrages spécifiques, les ouvrages pédagogiques et les ouvrages généraux.
Dans notre époque, l'internet est la plus grande source d’information actuelle, grâce au
moteur de recherche de Google, la recherche est plus facile ; il suffit juste de déterminer les
mots clés et les liens hypertextes contenant les mots clés s’affichent dans plusieurs pages.
Dans ce présent ouvrage, nombreux sont les articles et les revues littératures ainsi que les
cours théoriques à propos de notre thème qui étaient puisés sur internet.

2.1.2 Guide d'entretien

C’est une liste récapitulative de questions comprenant les points importants à aborder
tout au long de l’entretien. Dans le cadre des études qualitatives, le guide d’entretien est un
document utilisé lors d’un entretien par l’animateur et qui lui rappelle les différents domaines
ou questions devant être abordés. Il précise le moment et la manière d’introduire dans la
conversation. Ce guide est fourni pour permettre à l’enquêteur de suivre toute une série de
questions à poser à l’interlocuteur.

8
Madame ANDRIANAIVO Victorine Méthodologie 4ème année AU : 2012/ 2013
20

Etant important pour l'analyse de notre thème, ce guide d’entretien est élaboré à priori
avant la descente. L'objet est de permettre la confrontation entre théorie et pratique. Il vise la
vérification des hypothèses théoriques. Dans ce guide d’entretien des différents questionnaires
ont été utilisées. Le but de cette démarche est d'obtenir le maximum d'information et de ne pas
baliser les réponses du sondé; notre choix c'est porter sur les questions fermés, ouvertes et
cafeteria.

2.2. Méthode d’analyse des données

Afin de bien manipuler les données collectées, des techniques de traitement des
données sont nécessaires, notamment l’analyse financière et l’analyse SWOT et enfin les
traitements informatiques des données.

2.2.1. L’analyse financière

L’analyse financière est un outil qui permet de porter un jugement sur la situation
financière de l’entreprise et de déterminer sa performance, elle est aussi un outil d’aide à la
prise de décision pour les dirigeants.9
L’analyse financière utilise des différents indicateurs, mais dans notre étude il ne sera évoqué
que ceux qui se réfèrent à notre thème, notamment les ratios y afférentes et la capacité
d’autofinancement.

2.2.1.1.Les ratios

À la différence de la comptabilité, l’analyse financière ne suit pas des règles rigides,


car les buts recherchés ne sont pas exactement les mêmes. La comptabilité donne une
information tandis que l’analyse financière utilise cette information pour prendre des
décisions. L’étude des ratios permet d’analyser de façon systématique la situation, l’activité et
la rentabilité d’une entreprise
Pour faciliter la compréhension de ces ratios, ils vont être présentés dans un tableau.
Cette liste n’est sûrement pas exhaustive. Il convient de ne retenir, pour chaque entreprise,
que ceux qui sont significatifs.

9
Madame RAVOJAHARISON Nicole Analyse financière AU : 2010/2011
21

Tableau 4: Formules et interprétations des ratios

INDICATEURS RATIOS FORMULES


Ratio d’indépendance financière à LMT CP/RS Où RS=CP+ Amort-Prov°-
PVA+PNC
Ratio de couverture des emplois stables RS/ES
RATIOS DE
STRUCTURE Ratio d’autonomie financière CP/Total des dettes
FINANCIERE
Ratio de capacité de remboursement Dette financière/CAF

Ratio de rotation des capitaux engagés CA HT/ Total actif


RATIOS DU CYCLE
D’EXPLOITATION
Ratio de rentabilité financière Profit/ Capitaux

RATIO DE Ratio de rentabilité économique EBE/RS


RENTABILITE

RATIO Ratio d’endettement global Endettement global/ CP


D’ENDETTEMENT
GLOBAL
Endettement à L et MT/CAF

Source : Mr Harinia C. RABENILAINA cours en polycopie 2ème année AU : 2010/2011


Les différentes ratios significatifs.

Commentaires : Le Ratio d’indépendance financière à LMT doit être >0.5 ;le ratio de
couverture des emplois stables doit être >1 ;le ratio de capacité de remboursement ne doit pas
excéder 4 fois la CAF ; le ratio de rotation des capitaux engagés est faible<1 dans le secteur
de lourd investissement et>i dans le secteur de service ;Ratio de rentabilité économique doit
se maintenir dans le temps pour un bien donné ;le ratio de rentabilité économique est la
capacité de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les associés et prêteurs ;

Le ratio d’endettement global ne doit pas dépasser 2 fois le montant du CP et doit être <à la
durée normale des concours.
22

2.2.1.2.La capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement (CAF) représente l’ensemble des ressources générer


par l’entreprise au cours de l’exercice du fait de ses opérations courantes.10
La CAF est donnée par la formule :

CAF= RN+DAP+ ou – Values de cessions – Reprises sur provisions – Subvention d’équipement

Avec RN : résultats nets


DAP : dotations, amortissements, provisions

De cette définition, il en découle deux avantages pour calculer la capacité


d’autofinancement de l’entreprise afin de connaître le niveau d’autofinancement de la firme.
La première est que l’autofinancement accroît la capacité d’endettement c'est-à-dire que
l’autofinancement s’explique par l’augmentation des capitaux propres. La deuxième est que
l’autofinancement assure l’autonomie financière de la société dans la mesure où cette dernière
n’a pas à solliciter des ressources externes.

2.2.2. Analyse SWOT

La matrice SWOT (Strenghts, Weaknesses, Opportunities, Threats) est strictement


indispensable, sur l’analyse stratégique. C’est un outil important pour les deux axes
stratégiques dont l’analyse de la situation interne et de l’environnement externe de
l’entreprise. Elle se présente sous quatre notions de bases : telles les forces (Strenghts), les
faiblesses (Weaknesses), les opportunités (Opportunities) et les menaces (Threats) de la
société.

D’une part, l’analyses de la situation interne de l’entité évoque ses forces et ses
faiblesses et d’autres part la situation externe les menaces et les opportunités. Il permet aussi
d’identifier les axes stratégiques à développer, dans ce cas, le but est donc de garder les forces
en apportant des solutions aux faiblesses, d’écarter les menaces en profitant des opportunités.

10
Madame RAVOJAHARISON Nicole, Cours d’analyse financière ; 2ème année ; AU : 2010/2011
23

2.2.3. Traitement informatique des données

Les données recueillies ont été classées par ordre d’utilité c'est-à-dire des donnés
primaires aux secondaires. De plus, ce système de classement par catégorie des réponses a
facilité la manipulation des données et son utilisation au moment de l’élaboration des
résultats. Par contre, deux logiciels ont été utilisés pour le traitement des textes et
l’élaboration des tableaux ainsi que des représentations graphiques. Ces deux logiciels sont : «
Microsoft Word2007 » et le logiciel « Microsoft Excel 2007 ». Pour compléter et faciliter le
traitement des données, on a fait appel à l’analyse financière ainsi qu’à d’autre outil. De ce
fait, nous avons vu les différents outils d’analyses ci-dessus afin de décortiquer les données
recueillies.

2.3. Démarche d’élaboration et vérification d’hypothèse

Lors de la conception des hypothèses, c’est la méthode hypothético-déductive qui a été


utilisé. Cette méthode consiste à élaborer les hypothèses de l’étude à partir des cadres
théoriques obtenus des recherches théoriques effectués à priori concernant le thème. Après,
les cadres théoriques seront confrontés aux Résultats obtenus lors de la descente afin
d’affirmer ou d’infirmer les hypothèses.

Il est nécessaire de rappeler les deux hypothèses afin de décrire les démarches
entrepris pour leurs vérifications.

La première hypothèse étant «le projet d’investissement productif améliore la


performance de l’entreprise».

Pour la vérification de la première hypothèse, les procédés sont comme suit : recenser
les différents projets d’investissement effectuer par l’entreprise, classer par types de projet,
analyser les risques y afférentes et voir la performance engendrée.

La deuxième hypothèse est « la politique et stratégie de financement offrent une


situation financière saine à l’entreprise».

Pour cette deuxième hypothèse, identifier la politique et stratégie de financement


adoptée par les dirigeants de l’entreprise à travers les modes de financement choisis, ainsi que
les risques de financement y afférentes, voir les stratégies de croissance utilisées par les
dirigeants.
24

2.4. Limite de l’étude et chronogramme des activités

Afin d’atteindre le but de ce mémoire, il a fallu élaborer une procédure simple et peu
complexe. Dans ce sens, il y a les différentes limites de l’étude qui a été nécessaire pour
délimiter les zones à étudier et comment ce mémoire a été élaboré.

2.4.1. Limite de l’étude

Concernant le projet d’investissement il existe de différentes point de vue, mais pour


mener à bien l’étude, elle s’est limité au point de vue comptable et financière, on peut dire
qu’on a abandonné le point de vue économique pour ne pas se perdre tout au long de l’étude à
cause que le thème est très vaste.

Le thème étant une des clefs de réussite de l’entité, et à cause de la peur des
concurrents, l’une des entreprises étudiées n’était pas très disposée à révéler des informations
nécessaires à l’étude surtout du côté des informations financières qu’elle considère étant
confidentielles. Mais l’autre était bien disposées, c’est la raison pour laquelle au niveau des
annexes c’est l’entreprise qui a donnée des données chiffrées qui va occuper un peu plus de
place.

Mais la plus grande difficulté rencontrée était de trouver les entreprises pour effectuer
les enquêtes, beaucoup d’entreprises ont refusés la demande d’effectuer une enquête sur eux,
mais avec persévérance les deux entreprises étudiées ont accepté de collaborer. De ce fait,
l’étude a pris du retard et le temps est limité pour la rédaction de l’ouvrage.

2.4.2. Chronogramme des activités

Afin de réaliser ce mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de Maitrise en


Gestion, un chronogramme des activités ont été établis pour suivre de près notre chemin au
terme d’accomplissement de ce mémoire. Il s’agit d’un calendrier des activités qu’on a
réalisées tout au long de ce mémoire.
Le calendrier commence par l’élaboration du protocole de recherche, la validation des
hypothèses de recherche, suivis de la collecte des données qui a pris beaucoup de temps pour
l’achèvement du présent ouvrage ensuite la visite d’entreprise, le traitement des données, la
correction de l’ouvrage et pour terminer la rédaction finale qui ont pris une grande partie de
notre temps.
25

Le tableau ci-après représente les parcours que nous avons suivis :

Tableau 5: Calendrier des activités

ACTIVITES 1 15 1 20 1 1 1 20
Mars Mars Avril Mai Juin Juillet Août Août
Elaboration du
questionnaire

Elaboration du
protocole de
recherche
Collecte des
données

Visites
d’entreprises

Traitements
desdonnées

Correction de
l’ouvrage
Rédaction
Finale

Source : investigation personnelle 2014

Il est à noter que les parties colorées en noir de ce chronogramme désignent les
moments où nous avons effectué notre activité depuis le choix du thème jusqu’au tirage de ce
mémoire.

Dans cette deuxième section se trouvait, les méthodes et technique utilisés durant
l’élaboration de l’ouvrage, qui sont les moyens de collecte de donnée, les méthodes de
traitement des données, les démarches d’élaboration et de vérification des hypothèses et la
limite de l’étude et chronogrammes des activités.

Comme il a été enseignée durant les années d’étude en salle, cette première partie
constitue la base de l’ouvrage et permet à finaliser l’étude, ainsi il occupe une place très
importante dans l’ouvrage.
26

Ces « MATERIELS ET METHODES » ont démontré dans la première section


intitulée Matériels, les détails de la conduite de la recherche, le chemin qui permet d’arriver
aux objectifs. La partie théorique a permis de comprendre la notion du projet
d’investissement, de voir la modélisation du projet en méthode simple, de connaitre les
différents donnés du projet d’investissement ainsi que les outils d’analyse du projet. Après il y
a eu les risques du point de vue phase de projet ; selon sa nature ; et les risques de type
impacts coût, délai et performance. La politique et stratégie de financement de l’entreprise
comprend les modalités de financement du projet que les dirigeants adoptent. Et les types de
stratégie de croissance de développement qui est la stratégie de croissance interne et la
stratégie de croissance externe ont été aussi présentés.

Dans la deuxième section intitulé méthode, les techniques de collecte des données ; les
méthodes de traitement des données ; les démarches de vérification des hypothèses et les
limites de l’étude et chronogrammes des activités ont été abordés.

De ce fait, tous ces matériels et méthodes ont conduits à rassembler les résultats. Ce
qui fera l’objet du deuxième chapitre de ce mémoire.
27

CHAPITRE II : RESULTATS DE
L’ETUDE

Les résultats sont les fruits des divers questionnaires établis et posés lors de la visite
d’entreprise. C’est un assemblage des informations collectées. Ce chapitre sera consacrée à
informer les résultats obtenus rien que les résultats sans les interpréter ni les analyser. Il faut
noter que les résultats doivent correspondre à chaque résultat attendus cités dans
l’introduction. Les résultats à propos de ces deux hypothèses seront appuyés par les outils de
traitements des données annoncées dans le chapitre « matériel et méthode ».

Ce chapitre aborde les Résultats obtenus sur terrain, c’est-à-dire qu’il va présenter les
informations collectées durant les visites auprès des deux entreprises, la « chocolaterie
Robert » (CHR) et l’entreprise productrice de biscuits et de bonbons ;en suivant la
méthodologie de recherche présentée dans les matériels et méthode. Les résultats de recherche
se subdivisera ainsi : dans la première section les projets d’investissements et risques dans
l’entreprise et la deuxième section la politique et stratégie de financement de projet.

Section 1 : Projets d’investissement et risques dans l’entreprise

Pour bien structuré la recherche cette section va voir en premier lieu le projet
d’investissement dans l’entreprise, après les risques du projet.

1.1. Le projet d’investissement dans l’entreprise

Les deux entreprises étudiées vont être présentés une à une, en premier lieu le cas de
l’entreprise productrice de biscuits et de bonbons et en second lieu le cas de la « Chocolaterie
Robert ».

1.1.1. Le cas de « l’entreprise productrice de B&B »

Pour cette entreprise étudiée les projets d’investissement ont pour but l’amélioration
de la rentabilité, de la compétitivité et de productivité.

Le projet d’investissement se concrétise par un « business plan ». L’entreprise utilise


les différents outils de planification du projet.
28

1.1.1.1. Les investissements

Partant de ses objectifs d’investissement, elle se concentre un peu plus sur la recherche
de nouveaux produits qui sont actuellement en cours, mais pour le respect de la confidentialité
et des enjeux concurrentiels le nouveau produit ne sera pas mentionné dans cet ouvrage. Elle
se concentre aussi sur les moyens de production et leur entretien tels que les matériels de
production, véhicules, et les différentes machines

Les résultats de l’enquête a fait aussi ressortir que la gestion des différents impôts,
taxes lors de la libération du fonds d’investissement ne sont pas des problèmes comme ce qui
est évoqué dans les différentes théories de l’investissement11mais elle fait partie de la gestion
courante des comptes de l’entreprise, c’est-à-dire que la fiscalité n’a aucune incidence sur les
comptes de l’entreprise en phase de projet, elle est bien gérer par les responsables.

Dans cette entreprise il existe un service bien déterminer qui se charge du projet
d’investissement, c’est la « Direction Générale et Technique ». Elle accorde une importance
élevée au projet d’investissement. Cette direction traite ce qui est en rapport avec le projet
d’investissement.

Les résultats précis que les problèmes les plus fréquents affrontés sont les problèmes
au niveau des machines de production.

1.1.1.2.Les étapes et outils du projet

D’après l’enquête, les étapes du projet d’investissement au sein de l’entreprise se


résument comme suit :

Figure 2 : Etapes du projet de l’entreprise productrice de B&B

Recherche de Analyse des besoins Prospection


financement

Réalisation Validation du projet

Source : L’entreprise productrice de B&B, Mai 2014

11
22- Voir notamment Miller: Debt and taxes, Journal of Finance, Mai 1977 et la synthèse de Haugen et
29

Concernant les différents outils d’évaluation de la rentabilité du projet, l’entreprise


applique ces différents outils cités ci-dessus tels que les méthodes simples et les méthodes
d’actualisation nette (VAN, TRI, IP, Durée de Récupération des Capitaux Investis12).

Le contrôle de la réalisation du projet se montre par ces deux procédures : la validation


du projet et sa réalisation. C’est-à-dire les deux dernières étapes du projet.

1.1.2. Le cas de « Chocolaterie Robert »

En termes de gestion les projets d’investissements réalisés par l’entreprise sont des
investissements productifs qui a pour but d’augmenter le chiffre d’affaire et des
investissements de remplacement des actifs déjà existant qui sont usées. Les projets de
l’entreprise sont aussi planifiés dans un plan et un budget.

1.1.2.1.Le projet d’investissement

Les projets réalisés par l’entreprise sont de divers types tels que : l’entreprise investis
dans son image au niveau international comme étant « vaovao chocolate » en Amérique c’est
son investissement au niveau du marketing international et l’acquisition des normes
internationales tels que les normes ISO, il y a aussi son investissement dans la recherche de
diversification des produits qu’elle offre surtout en période de fête. Elle investit aussi auprès
de la structuration du réseau de collecte de cacao biologique à Ambanja sous forme de prêt
aux producteurs de cacao.

Au sein de l’entreprise il n’existe pas un département particulier qui s’occupe du projet


d’investissement. Ce sont les dirigeants qui décident de l’investissement en fonction des
besoins exprimés par chaque service. Mais quand même les dirigeants disent qu’ils donnent
une importance élevée au projet d’investissement pour le développement de leur entreprise.

Les investissements réalisés par l’entreprise au cours des deux dernières années se
présent dans le tableau suivant : (montant en Ariary)

12
Senbet: Corporate finance and taxes: a review, Financial Management, 1986
30

Tableau 6: Investissements de la CHR dans les deux dernières années en pourcentage

Immobilisations en (%) 2012 2013


Immobilisations corporelles 54,16% 44,98%
Immobilisations incorporelles 45,84% 55,02%
Immobilisations financières 0% 0%
TOTAL 100% 100%
Source : DAF Mai 2014

Commentaires : De 2012 à 2013, les immobilisations corporelles ont connu une diminution,
les immobilisations incorporelles ont augmenté et il n’y a pas d’immobilisations financières.

Figure 3 : Pourcentage des investissements réalisés

Investissement en %

100,00%

80,00%

60,00%

40,00%

20,00%

0,00%
2012 2013

Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles


Immobilisations financières TOTAL

Source : suivant le tableau des investissements

Les détails du compte de ce tableau sont en annexes, (Cf. en annexe III)

1.1.2.2.Les étapes et outils d’analyse du projet :

Vue qu’il n’existe pas un département particulier au service du projet d’investissement les
étapes ne sont pas explicitées mais d’après l’observation on peut le schématisé dans le figure
ci-après :
31

Figure 4: Etape du projet d’investissement de la CHR

Expression du besoin Etude des offres sur Décision


le marché d’investissement

Réalisation Libération des fonds

Source : investigation personnelle, juillet 2014

L’entreprise n’utilise pas les différents outils d’analyse de rentabilité du projet, la


sélection d’un projet mais c’est en fonction du besoin, par la connaissance de l’activité et
l’intuition des dirigeants.

Tout projet d’investissement comporte des risques, ainsi le risque nécessite une étude
particulière que nous allons voir dans la sous-section suivante.

1.2. Les risques

Chacune des entreprises va être présentée une à une pour présenter les risques au niveau de
chaque entreprise étudiée.

1.2.1. Cas de l’entreprise productrice de B&B

Le risque est un élément inséparable du projet, l’étude d’un projet d’investissement


n’est complète qu’avec l’étude du risque qu’il peut présenter pour l’entreprise et le projet lui
même. Les risques sont divers selon le projet mais on peut les distinguer selon le point de vue
de phase du projet, selon les natures du risque et selon son impact.
Aussi les risques du projet recenser suivant l’enquêté selon la nature des risques sont en
général les risques technologiques et techniques ; les risques humains.

Les risques accompagnent automatiquement un projet du cause que les ressources


employés pour la mise en œuvre du projet ne sont pas tous contrôlables par le gestionnaire du
projet. sL’une des risques que le projet de l’entreprise rencontre le plus souvent est que les
personnels ne maîtrisent pas les nouvelles technologies que le projet requiert.
32

Mais pour cette entreprise, le risque se situe aussi au niveau du financement du projet
de peur que les recettes du projet puissent ne pas arriver à couvrir les dépenses engagées. On
peut dire que c’est pour cela qu’il existe une direction particulière pour la gestion du projet, et
cette étude de ce genre de risque se passe dans la phase de l’élaboration du projet.

En effet la viabilité d’un projet dépend en partie du risque qu’il encourt, c’est-à-dire
que la réalisation du projet dépend du degré de maitrise des risques.

Mais il est à noter que le risque de type impact coût, délai et performance est
imprévisible, il ne survient qu’à la fin du projet, de ce fait les dirigeants se positionnent
comme un entrepreneur, c’est en fonction du degré du risque que les dirigeants encourent que
les recettes futurs du projet s’accroit. Plus le risque est élevé plus les recettes envisagées sont
élevées mais sans être certain. Au niveau de l’achat des matériels il y a un risque que ce
matériel ne répond pas aux attentes du niveau qualité ou performance.

Il existe aussi le risque sur le classement des dépenses en charge ou en


immobilisation, dans l’investissement de la formation du personnel, l’entreprise se présente à
un risque de la non maîtrise des facteurs humains, car le personnel formé peut démissionner
c’est la raison pour laquelle l’investissement de la formation du personnel ne peut pas être
inscrite dans les immobilisations.

De plus de ces risques cités, l’entreprise fait face aussi à un taux supplémentaire
qu’elle supporte pour le taux d’emprunt du financement de ces investissements. Le taux
d’emprunt se présume dans la formule suivante :

Tableau 7: Taux d’emprunt bancaire de l’entreprise productrice de B&B

Taux d’emprunt Pourcentage


=Taux directeur + Inflation + Marge +Taux de risque 16%

Source : l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits, Juin 2014

Commentaires : Le taux d’emprunt est de 16%, cela inclue le taux de risque appliqué par
l’entreprise. Durant les visites effectuées la subdivision des taux n’était pas détaillée.
33

1.2.2. Cas de la « Chocolaterie Robert »

Pour elle les risques sont à peu près les mêmes que celle de la première entreprise
étudiée à part qu’elle n’encourt pas de supporter un taux de risque. Mais d’après l’enquête il y
a les risques au niveau des technologies et des techniques, le risque de non contrôle des
facteurs humains.

Et les risques de types impact coût c’est la non-conformité du budget aux dépenses
réalisés réellement cela peut être dû à la sous-évaluation du projet ; de type impact délai cela
peut être le retard constaté pour le délai d’exécution du projet, ce second type d’impact
conduit souvent au type d’impact coût de la cause que le délai s’est accrue ; de type impact
performance, ce type d’impact est dû à la mauvaise compréhension ou d’erreur d’analyse des
avantages apportés par le projet ou le délai s’est trop attardé alors le projet est dépassé par
d’autres nouvelles technologies.

Les risques peuvent être classés selon un niveau faible, moyen et élevée ; de ce fait la
nature des risques du projet au niveau de l’entreprise peuvent se résumé ainsi :

Tableau 8: Récapitulation des risques par niveau

Faible Moyen Elevé


Risques opérationnels ×
Risques technologique ×
Risque technique ×
Risques financier ×
Risques humains ×
Risques liés au projet ×
Source : Démarche qualité de projet d’entreprise ; DE.QUA.PE

Commentaires : Les niveaux de risques faibles sont les risques opérationnels, les risques
financiers et les risques humains, ce dernier est voire même inexistante, les risques de niveau
moyen sont les risques liés au projet ; et les risques de niveau élevé concernent les risques
techniques et technologiques.

Le projet d’investissement réalisé par l’entreprise nécessite un financement, il existe


de différents moyens de financement c’est ainsi que notre étude va réserver la second section
à la stratégie financière de l’entreprise.
34

Section 2 : Politique et stratégie de financement de projet

La stratégie financière est un élément très important pour la gestion d’une entreprise,
c’est elle qui définit le mode de financement d’un projet d’investissement et les activités de
l’entreprise ; et aussi la stratégie de croissance ou de développement adoptée. Dans cette
section, il y aura la structure et politique financière ensuite la stratégie de croissance de
l’entreprise, après l’utilisation de la CAF et enfin les ratios utilisés.

2.1. Structure et politique financière

C’est de la structure et politique financière de l’entreprise que dépend les différents


volets tels que la politique de financement, les procédures d’encaissement et de décaissement,
la politique de trésorerie, les décisions d’investissement, le budget et de tas d’autres éléments
constitutifs de la stratégie financière.
2.1.1. Cas de l’entreprise productrice de B&B

Comme dans toutes les sociétés c’est la Conseil d’Administration qui choisit la
stratégie financière adoptée par l’entreprise. A une stratégie correspond une structure, c’est
valable pour la stratégie financière ; il existe une structure financière adéquate à sa stratégie.

Pour connaitre davantage le cas de cette entreprise, sa structure et politique financière


se présente comme suit : pour financer ses financements à longs termes, l’entreprise fait appel
aux entités financiers en effectuant des emprunts bancaires à condition d’être supportable et à
moindre coût afin d’éviter l’augmentation de ses dettes et l’autofinancement ; par contre, elle
assure son financement à court terme par fonds propres en essayant de diminuer le délai de
ses créances clients et en augmentant celles des fournisseurs. Cela peut se résumer ainsi :

Tableau 9: Structure et politique financière de l’entreprise productrice de B&B


Structures Politiques financières Pourcentage
financières
Financé par fonds propre à l’aide de : 100%
Rotation des stocks, Diminution du délai de
Financement de crédit client, Prolongement du délai de crédit
l’Exploitation fournisseur
Financé par :
-fonds propre à l’aide du non distribution 2%
Financement de des bénéfices, de réserve
l’Investissement -Emprunt bancaire à moindre coût et au 98%
risque supportable
Source : Investigation personnelle, suivant les données recueillies auprès de l’entreprise
productrice de bonbons et de biscuits, Mai 2014
35

Commentaires : C’est le financement de l’investissement qui est intéressant ici, à partir de


cette structure financière l’entreprise dépend 98% de la banque pour le financement du projet
d’investissement dans ces budgets de dépenses, sous forme de crédit d’investissement.

Par cette modalité de financement, l’entreprise s’expose à un grand risque au cas où


le projet est infructueux, ou n’arrive pas à générer le cash-flow attendu de lui, aussi il y a le
risque de supporter un taux élevé.

2.1.2. Le cas de la « Chocolaterie Robert »

Cette seconde entreprise adopte seulement l’autofinancement pour le financement à


long terme de ses investissements. Et comme politique, c’est pour financer le cycle
d’exploitation qu’elle fait des emprunts parfois mais au cours de ces cinq dernières années
elle n’en a pas eu recours. Cela montre qu’elle est indépendante financièrement, elle n’a pas
recours à l’aide extérieur venant de la banque. Cette structure et politique financière peut se
présenter comme suit :

Tableau 10: Structure et politique financière de la CHR

Structures financières Politiques financières


Financement d’exploitation Financé par :-emprunt bancaire
-autofinancement

Financement d’investissement Financé par autofinancement


Source : Investigation personnelle, suivant les données de la CHR, Mai 2014

Commentaires : La politique financière de la CHR est axée sur l’autofinancement

Le système financier de l’entreprise utilise aussi les différents budgets (de vente,
d’achat, de production et d’investissement) pour la planification de ses activités.

Le risque de financement qui peut s’exposer à elle est en général, le risque de


contrepartie, mais il est à admettre que cette modalité de financement comporte moins de
risque de raison que les dirigeants la maitrise.
36

2.2. Stratégie de croissance de l’entreprise

La stratégie de croissance ou de développement fait aussi partie de la stratégie


financière de l’entreprise, elle est de deux sortes : la stratégie de croissance interne et la
stratégie de croissance externe. On va voir en premier le cas de l’entreprise productrice de
bonbons et de biscuits et après le cas de la « Chocolaterie Robert ».

2.2.1. Le cas de l’entreprise productrice de B&B

L’entreprise recourt en grande partie à une aide extérieur pour se développer. Elle
adopte une stratégie qui fait appel à des agents extérieurs. Cet agent est la banque, ainsi la
banque a une influence sur l’entreprise, cet acteur économique occupe une place importante
au niveau de la vie de l’entreprise. Elle est dépendante de la ressource venant de la banque. Il
y existe aussi des autres parties prenantes qui doivent être pris en compte notamment l’Etat,
les clients, les fournisseurs et les concurrents. L’Etat a un rôle important sur la croissance car
la stratégie de l’entreprise doit prendre en compte les politiques (fiscalité, normes et
règlementation) de l’Etat.

2.2.2. Le cas de « la Chocolaterie Robert »

Cette entreprise adopte la stratégie de croissance interne, elle se développe par ses
propres moyens, c’est-à-dire qu’elle puise ses ressources en elle-même, les investissements
qu’elle réalise sont financés par ses propres moyens ou autofinancement. Elle est
indépendante financièrement, les dirigeants un peu plus précis le Conseil d’Administration a
le contrôle total de l’entreprise tout en tenant compte les politiques de développement de
l’Etat. Ainsi la stratégie financière de l’entreprise s’oriente vers la croissance interne où elle
emploi ses propres moyens et puise en elle les ressources pour se développer. Sa stratégie de
croissance interne se caractérise par l’accroissement des investissements, la formation du
personnel, le développement de son image, la publicité et la recherche de nouveau produit
autrement dit c’est ce qui est réalisé dans le projet d’investissement.

Les résultats ne seront complets qu’après la présentation de la situation financière de


l’entreprise suivant les méthodes de traitement des données.
37

2.3. Utilisation de la CAF

Le cas des deux entreprise va être présenté une à une

2.3.1. Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits

La situation de la CAF de l’entreprise se présente comme suit :


CAF (en %)= RN+DAP+ ou – Values de cessions – Reprises sur provisions
– Subvention d’équipement

Tableau 11: la CAF de l’entreprise productrice de B&B

Années 2009 2010 2011 2012 2013


CAF (en%) 1,08 1,12 1,19 1,42 1,54
Source : l’entreprise productrice de B&B

Commentaires : la situation de la CAF de l’entreprise continue d’augmenter de 108 à 154%


durant ces cinq dernières années, cette accroissement peut s’expliquer par l’utilisation de la
modalité d’emprunt bancaire pour financer ses projets d’investissements, ainsi la valeur créée
reste disponible.

Ci-après la représentation graphique correspondant :

Figure 5: La CAF de l’entreprise productrice de B&B

CAF en %

180%
Pourcentage de la CAF

154%
160% 142%
140% 120%
108% 112,00%
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
2009 2010 2011 2012 2013
Année

Source : suivant le tableau de la CAF de l’entreprise productrice de B&B


38

2.3.2. Le cas de la « Chocolaterie Robert »

La CAF est un indicateur monétaire du résultat de l'exercice qui indique les liquidités
dégagées par une entreprise au cours de son exercice. Elle peut mesurer le montant des
ressources dégagées au cours de l'exercice et qui restent à l'entreprise pour assurer la
distribution des bénéfices, le remboursement en capital des emprunts à LMT et
l'autofinancement nécessaire au renouvellement des immobilisations.

Tableau 12: Calcul de la CAF de la CHR (en millier d’Ariary)

Rubriques 2009 2010 2011 2012 2013


RN (7 883) 22 973 24 041 163 922 31 906
DAP (+) 280 573 303 702 310 501 338 706 350 620
PV A (-) - - - - -
CAF 272 690 326 675 334 542 502 628 382 526
Source : la CHR, exercice 2011 jusqu’à2013

Commentaires :la CAF de l’entreprise s’accroit d’année en année, cela grâce à


l’augmentation des résultats.

Ce tableau peut être présenté graphiquement comme suit :

Figure 6: La CAF de la CHR

CAF par milliers d'Ariary


600 000

500 000

400 000
montant de la CAF

300 000

200 000

100 000

0
2009 2010 2011 2012 2013
CAF 272 690 326675 334 542 502 628 382526
Année

Source : suivant le tableau de la CAF de la CHR


39

La CAF de l’année 2012 est la plus élevée qui est dû à une hausse du résultat, alors
cette année a bénéficié d’une revenue supplémentaire comme le désinvestissement d’un bien,
c’est-à-dire la vente d’un élément de l’actif.

2.4. Les ratios utilisés

Chaque ratio a sa signification. Il est possible et même souhaitable de construire ses


propres ratios. En effet, c’est un instrument de mesure d’efficacité d’une activité de la société
pour évaluer sa situation financière.

2.4.1. Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits

D’après les résultats obtenus le tableau suivant montrera les résultats des différents
ratios après calculs.

Tableau 13: Ratios de l’entreprise productrice de B&B

RATIOS 2012 2013


Ratio d’indépendance financière à LMT 0,75 0,79
Ratio de couverture des emplois stables 1,21 1,38
Ratio d’autonomie financière 1,42 1,54
Ratio de capacité de remboursement 2,20 2,15
Ratio de rotation des capitaux engagés 1,21 1,32
Ratio de rentabilité économique 0,18 0,20
Ratio d’endettement à LT 0,96 0,87
Source : Investigation personnelle, Juillet 2014
Commentaires :De l’année 2012à 2013, le ratio d’indépendance financière à LMT de
l’entreprise atteint le seuil normal et cela s’est améliorer; le ratio de couverture des emplois
stables est supérieur à 1 pour les deux années, ainsi les ressources stables couvrent à de 1,21 à
1,38 les emplois stables grâce aux emprunts à LT; le ratio d’autonomie financière s’est
accrue, cela peut s’expliquer par la diminution du montant des dettes ; le ratio de capacité de
remboursement a diminué car la CAF s’est accrue ; le ratio de rotation des capitaux engagés a
connu une amélioration de 0,11 entre les deux années ; le ratio de rentabilité économique s’est
aussi amélioré de 0,02 entre les deux années ; et le ratio d’endettement à LT a diminué de
0,96 à 0,87, cette situation est bien pour l’entreprise car ces dettes ont diminué.
40

Ci-après le graphique correspondant à ce tableau :

Figure 7: Les ratios de l’entreprise productrice de B&B

2,50
Les ratios 2,20 2,15

2,00
1,54
1,38 1,42 1,32
1,50 1,21 1,21
0,96 0,87
1,00 0,75 0,79

0,50
0,18 0,20
0,00
Ratio d’autonomie
Ratio de couverture

Ratio de rotation
Ratio de capacité de

Ratio de rentabilité

d’endettement à LT
financière à LMT

des emplois stables


d’indépendance

remboursement

des capitaux

économique
financière

engagés
Ratio

Ratio
2012 2013

Source : investigation personnelle, Juillet 2014

2.4.2. Cas de la « Chocolaterie Robert »

Après les enquêtes, les ratios utiles à l’étude sont les suivants :

Tableau 14: Ratios de la CHR

RATIOS 2012 2013


Ratio d’indépendance financière à LMT 0,72 0,85
Ratio de couverture des emplois stables 1,41 1,64
Ratio d’autonomie financière 2,46 1,78
Ratio de capacité de remboursement 2,62 4,24
Ratio de rotation des capitaux engagés 1,20 1,68
Ratio de rentabilité économique 0,56 0,42
Ratio d’endettement global 1,87 1,46
Source : CHR, Juillet 2014

Commentaires : Le ratio d’indépendance financière à LMT s’est amélioré de 0,72 à 0,85 ; le


ratio de couverture des emplois stables a aussi augmenté de 0,23 entre les deux années ; le
ratio d’autonomie financière s’est détériorer de 2,46 à 1,78 du cause qu’en 2012 le résultat
était très élevé, il ne suivait pas la suite logique de l’accroissement du CAF mais en 2013 il est
41

redevenu normal ; le ratio de capacité de remboursement a augmenté de 1,62 de 2012 à 2013


du cause que la CAF est redevenu normale alors le dénominateur a diminué ainsi le ratio a
augmenté ; le ratio de rotation des capitaux engagés a diminué augmenté de 0,48 ; le ratio de
rentabilité économique a diminué de 0,24 entre les deux années ; et le ratio d’endettement
global a diminué de 2,21 à 1,46 du fait que la CAF a diminué.

Ce tableau peut se résumer par ce graphique :

Figure 8: Les ratios de la CHR

Les ratios
5 4,24
4
1,64 2,46 2,62
3 1,78 1,87
0,85 1,41 1,68 0,56 1,46
2 1,2
0,72 0,42
1
0

économique
ce financière à

des emplois

rembourseme

rotation des
d’autonomie

d’endettemen
d’indépendan

couverture

rentabilité
capacité de
financière
Ratio de

capitaux
Ratio de

engagés

Ratio de
stables

Ratio de

t global
Ratio

Ratio
Ratio

LMT

nt

2012 2013

Source : suivant le tableau des ratios de la CHR

En résumé, les ratios permettent d’apprécier la situation financière de la société sur


cette période. La répartition pour répondre à une optique d’analyse bien définie, se constituer
une liste des variables intéressantes en lien avec l’optique, et se demander à quels autres
agrégats il serait intéressant de rapporter ces variables.

Dans ce chapitre, il y avait les résultats obtenus lors de la descente sur terrain auprès
des deux entreprises étudiées, l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits et la société
la « Chocolaterie Robert ».

Dans ce résultat, pour chacune des entreprises étudiées. Il était présenté les
investissements réalisées par l’entreprise et étapes du projet d’investissement, après les
risques du projet, la politique et stratégie de financement de l’entreprise où il y avait la
politique et stratégie de financement de projet, ainsi que la stratégie de développement de
l’entreprise par la croissance interne. Enfin l’utilisation de la CAF et les différents ratios utiles
à l’étude du cas de l’entreprise. De ce fait, tous ces résultats indiquent la nécessité de tester la
pertinence de notre étude. Cela nécessite d’aborder dans le chapitre suivante les « Discussions
et Recommandations ».
42

CHAPITRE III : LES DISCUSSIONS ET


LES RECOMMANDATIONS

L’objectif de ce chapitre est d’apporter des analyses et des interprétations aux résultats
cités auparavant. Ceci permettra de mettre en relation, les acquis théoriques dans la partie «
matériels et méthodes », avec les résultats obtenus. L’analyse et l’interprétation des résultats
vont se faire dans ce chapitre.
La section discussions va analyser la situation des entreprises étudiées par la
méthodologie utilisée dans les matériels et méthodes ; et la section recommandation
présentera des mesures de correction pour les points faibles et menaces ; et des mesures
d’accompagnement pour les points forts.

Section 1 : Discussions

Pour faciliter l’étude, le cas de chacune des deux entreprises va être examiné un à un.

1.1. Le cas de l’entreprise productrice de B&B

Les théories vont être confrontées aux résultats obtenus sur terrain. Afin de mener à bien
l’investigation.

1.1.1. La bonne gestion des projets d’investissements et ses risques

Pour bien mener l’investigation, d’abord le projet d’investissement va être vu et après


les risques y afférentes.

1.1.1.1.Le projet d’investissement

L’entreprise réalise le projet d’investissement dans le cadre de la gestion de projet, en


appliquant une étude à priori avant la réalisation du projet. Elle utilise le business plan pour
établir le budget de son projet d’investissement, tout en respectant les différentes méthodes
qui mènent à la sélection d’un projet qui sont les outils d’analyse de la rentabilité du projet à
savoir la VAN, le TRI, l’IP et la Durée de Récupération des Capitaux investis. De ce côté elle
respecte les théories évoquées.

Elle est contrainte à respecter cette norme du fait que le projet doit être présenté à
d’autres agents externes (la banque) pour l’obtention de son financement. De ce fait, la partie
43

de présentation du projet est bien respecter par l’entreprise, cela peut être dû à l’existence
particulière de la direction Technique qui se charge du projet d’investissement.

Alors de ce côté l’entreprise respecte bien les normes établies dans les différents
théories du projet d’investissement pour raison de gagner la confiance de la banque qui est
l’acteur principal du financement de ses projets.

Dans la théorie, il y a la notion de portefeuille de projets, alors le projet étant financé


en grande partie par un emprunt bancaire, l’entreprise peut utiliser cela en sa faveur car il
réalisera un bénéfice ou gagnera un surplus en ne payant que le principal montant de
l’emprunt avec un taux d’emprunt qui lui est supportable.13

Mais comme dans la théorie, le problème concernant le classement des dépenses


réalisés au cours de l’exercice sur l’entretien biens corporelles est rencontré, dont la question
se porte sur l’amélioration de la performance ou non du bien entretenu. S’il y a amélioration
de performance alors le bien sera immobilisé si non la dépense est considérer comme charge.
De ce fait ces types investissements ne sont pas présenter dans un plan de budget vu qu’ils
sont entrepris à cause des faits durant l’année d’exercice.14

Dans l’actif de l’entreprise ce sont les immobilisations corporelles qui ont la plus
grande valeur mais ceci n’empêche pas que la plupart de ces matériels les composants sont
dépassés par la technologie voire obsolète.

1.1.1.2. Les risques du projet

Du fait de l’existence d’un agent particulier qui juge ses projets, l’entreprise par le
biais de la direction technique, s’attribue une tâche plus complexe qui est l’analyse des risques
du projet d’investissement. L’analyse des risques est bien utile tant pour l’entreprise que pour
les entités financières, mais en somme c’est toujours l’entreprise qui supporte les risques du
mode de financement du projet, qui surviendront du cause qu’en accordant les prêts, la
banque ajoute un taux de risque dans son taux d’emprunt. Et que les prêts nécessitent en
contrepartie une garantie de la part de l’entreprise. Aussi en cas d’échec du projet c’est
l’entreprise qui subit les conséquences, c’est pourquoi l’entreprise étudie avec soin les
différents phases, types et natures de risques relatifs au projet.

13
G CHARREAUX ; Théorie financière et stratégie financière, 1992
14
Cours de Loi Comptable et normalisation, 4ème année, AU : 2012/2013
44

Concernant ces différents classements de risque, la théorie en cite beaucoup plus que
ce qu’on rencontre souvent dans la pratique. Il y en a même ceux qui sont vraiment inconnu
par les gestionnaires de projet de l’entreprise. Les risques prisent en compte par le projet de
l’entreprise sont souvent : les risques de types coût, délai et impact ; les natures de risques tel
technique, technologique ; et les risques selon la phase d’élaboration et d’exécution du projet.

L’évaluation du risque est un facteur déterminant du projet, selon les résultats


l’évaluation des risques est très simpliste, alors ne faut-il pas prendre en considération les
théories concernant l’évaluation du risque, comme le modèle d’équilibre des actifs financiers
(MEDAF), l’attribution d’une prime de risque et les théories de jeu ?15

L’étude du risque du projet la plus privilégié est de voir si les recettes futures du projet
couvriront les dépenses engagés. Certains risques sont imprévisibles du fait les dirigeants
s’engagent dans l’entreprenariat où il risque de perdre ou de gagner dans un projet
d’investissement à cause de la non maitrise de certains ressources du projet, mais selon la
théorie la conséquence du risque peut arriver jusqu’au risque de faillite en cas d’échec du
projet.

1.1.2. La mauvaise stratégie de financement de projet

La politique financière de l’entreprise est que les projets d’investissement sont


financés en grandes parties par l’emprunt bancaire. Cela peut être jugé comme étant la perte
de l’autonomie des pouvoirs de décision des dirigeants.16

Le pourcentage de financement de 98% par la banque peut être considérer trop


excessif, cela va peser sur la situation de l’entreprise, cette forte dépendance n’est pas bonne
pour l’entreprise. Et le pouvoir d’action de la banque sur ses marges de manœuvres est en sa
défaveur.

La stratégie de l’entreprise consiste à dépendre le choix du projet d’investissement à


son mode de financement, alors il y a un risque de ne pas exploiter le projet comme il se doit à
cause de la contrainte de remboursement du prêt. Il se peut aussi que les projets n’ont pas la
même chance d’être choisie.

15
G CHARREEAUX, Théorie financière et stratégie financière, 1992
16
CAUSSE Geneviève, chapitre introductif au contrôle de gestion dans le Manuel de gestion, Editions Ellipses/
AUF, 1999
45

La décision de sélection du projet est centrée au niveau du conseil d’Administration et


la proposition du projet est seulement par la direction technique, alors ça peut être une source
de démotivation de la part des autres personnels non concernés.

Il est à noter que dans la théorie, il y a le cas de conflit d’intérêt entre dirigeants et
actionnaires17, les actionnaires ont tendance à maximiser les dividendes à payer et la valeur de
leur action tandis que les dirigeants privilégient la valeur de l’entreprise et ceux qui peuvent
améliorer sa situation et le maintien de son poste ; en pratique du fait que c’est la direction
technique qui planifie le projet, c’est un gérant salarié et le Conseil d’Administration qui sont
les actionnaires qui décident la sélection du projet, alors le conflit d’intérêt et l’asymétrie
d’information sont dans la vie de cette entreprise, d’où on doit considérer la théorie de
l’agence.18

1.1.3. Discussion sur la CAF et les différents ratios

1.1.3.1. Discussion sur la CAF

La situation de la CAF de l’entreprise continue d’augmenter de 108 à 154% durant


ces cinq dernières années, cette accroissement peut s’expliquer par l’utilisation de la modalité
d’emprunt bancaire pour financer ses projets d’investissements, ainsi la valeur créée reste
disponible. Du fait, la valeur élevée du CAF n’est pas censé indiquer une excellente situation
financière.

1.1.3.2. Les différents ratios indicateurs de performance

Les ratios ne sont pas les seuls outils de mesure issus de l’analyse financière. Ils
constituent néanmoins un moyen puissant de révéler sur les entreprises des informations
difficiles à mettre en évidence avec d’autres outils. Ainsi, la discussion portant sur les ratios
va être abordé en évoquant les points forts et les points faibles des ratios.

Les points forts des ratios de l’entreprise résident sur la forte potentialité
d’endettement par le ratio d’indépendance financière qui est supérieur à 0,5, mais il faut se
méfier de cet indicateur vu que l’entreprise se finance à LT presque la totalité par endettement
bancaire alors même si ce ratio est supérieur à la moyenne la réalité ne reflète pas vraiment ce
ratio ; le ratio de rotation des capitaux engagés s’est amélioré, cela grâce à l’augmentation du

17
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, cours Principe et Technique de Management, 4ème année, AU :
2012/2013
18
G CHARREAUX, Théorie financière et stratégie financière, 1992
46

chiffre d’affaire ; le ratio de couverture des emplois stables a augmenté alors ceci signifie que
les ressources stables ont augmentés, à CT ce n’est pas bien pour l’entreprise mais vu que
l’emprunt va permettre à l’entreprise de réaliser le projet d’investissement alors à LT ça va
l’être bénéfique .

Les points faibles se situent sur le ratio de rentabilité économique qui a diminué du fait
que les emprunts ont augmenté alors cela a diminué la rentabilité de l’entreprise ; le ratio de
capacité de remboursement et le ratio d’endettement à LT ont aussi diminué qui sont dus par
l’augmentation des dettes de l’année 2012 à 2013.

1.2. Le cas de la CHR en équilibre

Les résultats obtenus durant l’enquête vont être confronté à la théorie.

1.2.1. La complexité du projet d’investissement et ses risques

En premier lieu le projet d’investissement sera abordé et après les risques

1.2.1.1. Le projet d’investissement

En général, la CHR réalise des projets d’investissements productifs, d’amélioration de


la gamme de produit de chocolat, de son image. Ces projets sont de divers types, dernièrement
durant quelques années elle s’est aussi investi dans la distribution de ses produits sur le
marché international en Amérique ; et dans l’acquisition des normes international tel que le
ISO. On peut alors constaté que la CHR est bien en plein développement sur le plan de
marketing international.

Pour anticiper les problèmes de ravitaillement en matière première, elle entreprend


aussi des actions en aidant les producteurs de cacao dans les différentes régions de
Madagascar, comme celui à Ambanja en octroyant des prêts. L’anticipation des problèmes
est bonne pour la gestion de l’exploitation de la CHR.

Au sein de la CHR, l’absence d’un département particulier qui s’en charge du projet
d’investissement est constatée, mais ce sont les dirigeants qui gèrent cette activité en fonction
du besoin de chaque service, de son intuition et de ses expériences. De ce fait si la
communication de l’information ascendante ou « feed back »19 ne fonctionne pas bien au
niveau de l’entreprise alors il se peut qu’elle prenne du retard ou cela tourne en sa défaveur.

19
Cours Organisation pratique, Dans le chapitre : Système d’information, 3ème année, AU : 2011/2012
47

Mais cette absence d’un service particulier peut aussi expliquer le fait que les étapes du projet
d’investissement ne sont pas explicitées mais il est seulement présenté selon les explications
du directeur Administratif et Financier. Aussi que le projet d’investissement n’est pas
explicité dans un cadre logique qui est un outil de gestion.20

Concernant les outils d’analyse du projet dans la théorie, la CHR n’utilise pas les
critères pour la sélection des projets. Alors d’une part elle abandonne une méthode
enrichissante pour la sélection optimale du projet. Mais d’autre part il faut aussi admettre la
raison du non application de cette méthode d’analyse qui est principalement qu’elle ne
présente pas le projet d’investissement à d’autres parties prenantes.

En regardant les investissements réalisés par la CHR durant les deux dernières années,
ils peuvent être classés en deux cas celui réalisé par le projet d’investissement et celui réalisé
au cours de l’année par l’intermédiaire des dépenses récurrentes d’entretien des machines qui
ne sont pas présenter dans un plan.

Les immobilisations corporelles ont la valeur la plus importante dans l’actif de la CHR
pourtant la plupart des machines de production sont très vieille, dépasser par le temps. Cela
est dû à ce que ces machines de productions sont trop coûteuses.

Tout projet d’investissement nécessite un suivi et une évaluation, le suivi sert à réduire
les incertitudes, et pour le projet c’est le suivi interne ; qui consiste à voir l’efficience de
l’utilisation des ressources, la conformité à la procédure et aux règles en vigueur et la source
de donné est le document de projet. Et l’évaluation du projet qui nous intéresse ici est
l’évaluation ex-post qui permet de voir les effets du projet s’ils sont négatifs ou positifs ; à
l’aide de l’analyse de la rentabilité.21

1.2.1.2. Les risques du projet

Quel que soit l’entreprise qui entreprend un projet d’investissement, les risques sont
toujours susceptibles d’arriver du fait qu’on engage un montant considérable dans l’espoir
d’en tirer du profit dans le futur. Comme en théorie, ces risques sont de diverses formes dans
le projet d’investissement, mais il est classé selon un niveau pour voir le degré de
conséquence du risque sur le projet mais aussi sur l’entreprise.

20
Madame RAVALITERA, Cours Conception et Gestion de Projet, AU : 2012/2013
21
Madame RAVALITERA, Cours de Conception et Gestion de Projet, 4ème année, AU : 2012/2013
48

Du fait de l’inexistence d’un service particulier qui s’en charge du projet


d’investissement, l’étude du risque de projet peut être non maîtrisée par les dirigeants.

Alors n’est-il pas nécessaire pour les dirigeants d’analyser un peu plus les risques qui
s’attachent directement au projet mais non seulement identifier les types et natures de risques
comme ils le font ?

Cette analyse du risque pourra rendre le projet plus productif du fait de l’anticipation
des risques éventuels. Mais il est à admettre que cela n’empêchera pas la survenance des
imprévus comme le retard de délai ou du surcoût qui peuvent être considérer étant les risques
inhérents.22

Aussi il est à admettre que du degré de risque du projet dépend sa réussite, sa sélection
voire sa réalisation c’est-à-dire qu’à chaque projet est attribué un niveau de risque qui peut
être élevé, ou moyen, ou faible. Mais ceci étant dans une situation incertaine alors c’est aux
dirigeants de juger et de décider s’ils le réalisent ou pas car il est à noter que plus le risque est
élevé plus les gains ou les pertes sont élevés ; de ce fait cela va dépendre du goût du risque
des dirigeants.23

1.2.2. La bonne politique et stratégie de financement du


projet

La stratégie financière adaptée par la CHR pour le mode de financement de ses projets
est exclusivement l’autofinancement, c’est un moyen de développement de la stratégie de
croissance. De ce fait l’entreprise n’a pas recours au marché financier ou à l’emprunt
bancaire ; elle réduit la part de dette dans sa structure financière ; c’est aussi un mode de
financement dont le coût apparent est nul puisque l’entreprise n’a pas d’intérêts à verser. Il
existe cependant un coût d’opportunité car les fonds consacrés au financement des
investissements pourraient être placés sur le marché financier et rapportés des intérêts
importants. Le coût apparent de financement est nul mais ce n’est qu’une certitude à court
terme.

Ce mode de financement des emplois stables à long terme peut appauvrir les
actionnaires minoritaires qui n’ont pas le pouvoir de vote au Conseil d’Administration, dans
la mesure où ceux-ci ne reçoivent pas la totalité des fonds réinvestis. Les actionnaires

22
Monsieur RAKOTOSALAMA Clément ; Cours d’Audit financier, 4ème année, AU : 2012/2013
23
Cours Principe et Technique de Management, 4ème année, AU : 2012/2013
49

s’appauvrissent donc par rapport à la situation avant-projet, si la totalité des bénéfices avait
été distribuée. Telle est la sanction d’une mauvaise utilisation de l’autofinancement mais la
décision appartient aux actionnaires majoritaires.
Pour la CHR la sélection et décision d’investissement ne dépend pas de son mode de
financement du fait que tous les projets sont financés par fonds propres alors les projets
d’investissement ont toutes la même chance d’être choisi. Cela se penchera en faveur de
l’entreprise grâce à la marge de manœuvre qu’elle peut en tirer.
La structure de financement des investissements de la CHR par fonds propre la permet
de bénéficier des avantages et flux futurs du projet si le risque est contrôlé, par l’augmentation
de ces capacités de production, de ses chiffres d’affaires, des résultats, et les actionnaires
pourront recevoir plus de dividende après que le projet porte son fruit ; aussi la performance
de l’entreprise s’accroit ; mais ce constat peut être contredit par la préférence des actionnaires
de recevoir un franc aujourd’hui que de recevoir deux francs dans une année à cause de
l’incertitude.

1.2.3 Discussions sur la CAF et les ratios utilisés

Pour compléter l’étude il est nécessaire de discuter la situation de la CAF et après


l’évolution des ratios.

1.2.3.1. Discussions sur la CAF

En regardant l’évolution de la CAF durant ces cinq années, elle suit en général une
suite logique normale mais sauf pour 2012 qui a connu une hausse particulière grâce à un
revenu exceptionnel qu’elle a bénéficié. Alors la diminution de la CAF en 2013 ne signifie
pas qu’elle a perdu une autonomie financière mais qu’elle regagne sa situation normale. Il y a
aussi le fait que le montant des investissements de l’année 2013 a presque doublé, ainsi le
montant de la CAF a diminué car les revenus sont utilisés mais ne restent pas immobilisées.
50

1.2.3.2. Les ratios, indicateurs de performance de la CHR

Les différents ratios utilisés par l’entreprise peuvent s’analyser comme suit :
L’évolution du ratio d’indépendance financière de l’entreprise est dû à la baisse des
ressources stables alors l’entreprise a un peu plus d’indépendance de 2012 à 2013, mais il est
normal car il respecte la théorie où il est supérieur à0,5 ;
La baisse de ressource stable a aussi permis l’augmentation du ratio de couverture des
emplois stables, il respecte aussi la norme où il est supérieur à 1 ;
Le ratio d’endettement global s’est détériorer de0,41 , mais vu que l’entreprise utilise la
politique d’autofinancement alors ceci n’a pas d’impact sur la situation financière de
l’entreprise car elle n’a pas recours à cet endettement.
Le ratio d’autonomie financière a connu une baisse mais cela ne porte pas atteinte à la
situation de l’entreprise vu qu’en 2012 elle était trop élevée mais en 2013 elle a regagné la
situation normale, d’où cette baisse ne signifie pas une diminution de la performance de
l’entreprise, d’un coup d’œil ce ratio est bien élevé cela s’explique pourquoi l’entreprise
utilise la politique d’autofinancement.
Le ratio de rentabilité économique a connu une légère baisse à cause du résultat de l’année
2012 qui est très élevée mais en 2013 il a regagné sa suite logique.
Le ratio de rotation des capitaux engagés a évolué de 0,48 durant ces deux exercices grâce à
l’augmentation de la valeur des actifs.
51

1.3. Analyse SWOT

La matrice SWOT va nous servir de guide pour détecter les aspects


de l’environnement interne et de l’environnement externe de l’agence en mettant en évidence
les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces.

1.3.1 Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits

Tableau 15: SWOT de l’entreprise productrice de B&B


Strenghts Weaknesses
-Ancienneté et expérience ; -Matériels de productions obsolètes;
-Image de l’entreprise ; -Forte dépendance auprès de la banque;
-Goûts des produits ; -Majorités des intrants importés ;
- Implantation locale; - La gamme de produit trop large;
- Forte notoriété dans son domaine -La marge de manœuvre de l’entreprise
-prix de bon marché; réduite;
-membre de la SIM;
-Exploite les créneaux non encore exploité;
Opportunities Threats
- Manque de stratégie et de moyen financier
- Avancement de la technologie par rapport au leader ;
-Le partenariat avec la banque ; -La diminution de sa PDM;
-Retour du pays à la constitution; -Moyens de production à la pointe de la
technologie des concurrents
-L’Arrivée des nouveaux concurrents
Source : Investigation personnelle suivant les données de l’entreprise productrice de B&B,
Commentaires
Juin 2014 : Les forces sont les produits de l’entreprise sont reconnus par ses
goûts ;L’implantation locale de son usine permet de toujours bénéficier d’un produit frais
assuré et sécurisé ; Elle a une forte notoriété dans son domaine même si elle n’est que
challenger ;Le prix de ses produits sont à la portée des ménages Malgaches ;Elle bénéficie des
avantages que la SIM la procure étant membre de ce syndicat ;Elle est la seule entreprise
locale qui exploite un créneau non encore exploité par d’autres entreprises qui produit des
biscuits .

Mais les matériels de productions, notamment ceux des biscuits datent de leur création
et n’arrive plus à produire comme auparavant, ainsi la production de biscuit est réduit selon la
capacité de la machine qui fabrique directement les biscuits ;La majorité de ses intrants sont
importés, en cas de rupture de stock il y a un retard sur la production ;La gamme de produit
trop large provoque qu’elle n’a pas une stratégie marketing du produit approprié à elle qui est
52

largement dépassé par les concurrents ;La marge de manœuvre de l’entreprise est réduit à
cause de manque de fonds.

Les opportunités se présentent sur le partenariat avec la banque pourra l’offrir une
opportunité à l’accès à des nouveaux technologies ; Le pays n’est plus en régime transitoire
alors elle peut relancer son activité, grâce à la réouverture des différents partenariats extérieur.

Mais les menaces sont la diminution de sa PDM dû à la performance des concurrents ;


L’Arrivée des nouveaux concurrents qui offrent une multiplicité de produit capable de
concurrencer ses produits et qui entraine une diminution de la PDM relative.

1.3.2. Le cas de la CHR

Tableau 16: SWOT de la CHR


Strenghts Weaknesses

-Ancienneté et Leader dans le domaine -Retard au niveau de la technologie ;


-Forte notoriété de 95% ; -Machine obsolète et Panne répétitive
-La marque, l’activité et la qualité du -Pas de véhicules frigorifiés;
produit bien reconnue; -En CAE, coûts des Immo non déduits;
-Trésorerie positive; Autonomie financière -26% des immobilisations liquidables à CT;
-Bonne qualité du personnel; -Insuffisance de l’effectif du personnel au
-produits diversifiés et existence des niveau des ateliers de production ;
produits innovants ; -Insatisfaction des commandes des clients en
-capacité d’endettement élevé; période de fête ;
-une importante valeur des immobilisations ; -conditions de travail du personnel un peu
-résultat de l’entreprise positif ; délaissé;
-Possession des normes ISO ; -Le prix du produit hors de la portée du
-Stratégie financière ménage Malgache ;
Opportunities Threats

- Faible taux de pénétration de marché; -Existence des produits de substitution;


- Pouvoir de dominance du marché de -Degré de concurrence sur le marché ;
chocolat ; -Renchérissements des matières premières
-Marché très vaste; importées ;
-Fidélité des clients;
Source : Investigation personnelle suivant les données de la CHR, Mai 2014.

Commentaires : Pour la force, elle est leader dans son domaine ;Elle a une forte notoriété de
95% ;La marque, l’activité et la qualité du produit bien reconnue selon ces pourcentages
respectivement : 75% ; 95% ; 85% 24 ;La trésorerie nette est positive par financement en fonds

24
Mémoire d’étudiant, Thème sur La croissance durable de l’entreprise et la performance, Université
d’Antananrivo
53

propre ; Autonomie financière par l’utilisation de la CAF pour les investissements ;La bonne
qualité du personnel qui est jeune, dynamique et expérimenté ; La capacité d’endettement
élevé, alors facilité d’emprunt en situation de nécessité de fonds.

Mais il y a des faiblesses, au niveau de la capacité de production réduit à cause des


moyens de production un peu usés ;L’entreprise n’a pas de véhicule de livraison frigorifié, il y
a un risque que les chocolats se fondent durant son livraison aux boutiques de
distribution ; En CAE, la part du coût des immobilisations ne sont pas déduit dans la marge
bénéficiaire de l’entreprise ;Seul 26% des immobilisations sont liquidable à CT en cas de
dissolution.

Des opportunités se présentent sur le taux de pénétration de marché est encore faible ;
Elle peut dominer le marché du chocolat grâce à l’effectif restreint des concurrents dans le
domaine ; Le marché est très vaste alors possibilité d’exploitation du marché ; La fidélité des
clients grâce à la qualité de ses produits.

Mais il y a aussi les menaces sur l’existence des produits de substitution comme les tablettes
Eben de CINAGRA, le minichoco de JB, choco luxueux de Bisc’or, tablettes: NESTELE,
LINDT, POULIN de l’importation et les pâtisseries de CROUSTIPAIN ; Le degré de
concurrence de marché ou la rivalité des firmes dans le secteurde la cause qu’elle n’est pas en
situation de monopole.

Section 2 : Recommandations

Dans cette deuxième section, va être proposé des solutions aux problèmes constatés
durant les discussions, dans l’analyse SWOT et donner des mesures d’accompagnement pour
ses points forts.

2.1. Pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits

Les recommandations seront de deux sortes, la première concernant le thème et la


deuxième se portera sur l’entreprise en général.

2.1.1. Recommandation dans le cadre du thème de l’étude

Dans le cadre de notre thème, il est utile de proposer des solutions sur les points qu’on
croit que l’entreprise devra apporter des rectifications.
54

Du côté de la gestion du projet, l’entreprise emploi déjà tous les méthodes concernant
la modélisation du projet d’investissement, afin d’obtenir plus de performance il est judicieux
en fin de projet d’appliquer l’audit comptable et financier des comptes du projet pour la
vérification que les conditions du projet sont respectées ; car l’audit consiste à vérifier tous les
aspects juridiques, économiques, fiscal et social du projet.25 Cela peut se faire par
l’engagement d’un auditeur externe en phase de fin de projet ou après quelques années que le
projet porte ses fruits, car lui étant extérieur à l’entreprise pourra émettre une opinion sincère,
qu’un auditeur interne à l’entreprise mais si les dirigeants juge que c’est un surplus de charge
alors l’auditeur interne pourra effectuer l’audit tout en respectant le principe de séparation de
fonction.26 Cette première solution ressemble aussi à l’application de coût de l’agence en plus
ce dernier résout le problème d’asymétrie d’information entre le CA et les dirigeants.27
Pour bien maitriser les risques les concepteurs de projet pourront utiliser en plus des
outils d’analyse de risque déjà utilisé, les différents outils évoqués dans la théorie comme le
MEDAF qui est un modèle permettant d’évaluer les prix du risque c’est-à-dire se lancer sur le
marché financier ; il y a aussi l’évaluation des risques en contrôle interne, qui peuvent être
appliqué à l’analyse des risques du projet comme l’institutionnalisation de la gestion des
risques, la discussion de la situation en matière des risques qui devra se passer entre les
dirigeants et le CA, le recensement des risques en se portant garant que leur évaluation soit
exhaustive et surtout communicable, et l’analyse des risques proprement dit qui consiste à
évaluer les probabilités de survenance et les effets possibles des risques identifier.28
Concernant la structure de financement du projet, l’entreprise devra revoir en baisse le
volume de financement de la banque, en l’équilibrant au moins à l’autofinancement pour
offrir une situation financière saine à l’entreprise. L’autofinancement a pour avantage
d’assurer à l’entreprise son indépendance. Ainsi, la recherche de l’autofinancement maximum
conduit l’entreprise à rechercher la marge la plus élevée qui se heurte aux consommateurs, les
charges moins élevées qui se heurtent aux salariés et aux fournisseurs, le prélèvement le plus
faible sur le surplus monétaire qui se heurte aux actionnaires. De ce fait, le volume de
l’autofinancement est directement lié à la rentabilité de l’entreprise et à la fraction du bénéfice
distribuée mais elle dépend très largement de l’amortissement des immobilisations
industrielles. L’amortissement est une charge fiscalement déductible et qui diminue l’impôt.

25
Monsieur RAKOTOSALAMA Clément, Cours d’audit financier, AU : 2012/2013
26
Cours de contrôle interne, AU : 2012/2013
27
G CHARREAUX, Théorie financière et stratégie financière, 1992
28
Cours de contrôle interne, AU : 2012/2013
55

Dans ce sens, l’autofinancement est constitué des bénéfices après impôt sur les sociétés non
distribués ; et des amortissements et des provisions.
Après avoir déterminé le volume de l’autofinancement disponible, la politique de
financement se traduit en pratique par le choix du volume de l’endettement et le choix entre
différents types d’endettement. L’entreprise doit disposer en quelque sorte un pouvoir
d’emprunter qui dépend des conditions de maintien de l’équilibre financier par l’établissement
de son budget de trésorerie; de la capacité de remboursement qui se traduit par la
confrontation entre les annuités de remboursement et le surplus monétaire annuel; et de la
couverture des frais financiers.

2.1.2. Recommandations sur la gestion de l’entreprise en général

Comme il était vu dans l’analyse SWOT de l’entreprise dans la


rubrique« Weaknesses» le problème principal de l’entreprise est l’obsolescence des matériels
de production, alors l’entreprise devra y remédier en renouvelant les matériels de production
dans un délai au moins à moyen terme car la performance, la productivité et l’activité de
l’entreprise toute entière y dépend ; aussi l’efficience car l’entreprise ne peut pas réaliser une
économie d’échelle dans cette situation. De plus nous avons déjà étudié dans notre thème les
différents paramètres ; en tenant compte de l’importance du coût pour l’amélioration de cette
faiblesse, l’entreprise se finançant déjà par l’emprunt bancaire, de plus il peut aussi avoir
recours à l’augmentation du capital tout en maitrisant cette action, pour ne pas perdre le
contrôle de l’entreprise. Le renouvellement des matériels de production est vraiment
nécessaire des faits que l’entreprise est bien dépasser par la concurrence de ce côté, la
capacité de production diminue ainsi la diminution des chiffres d’affaires voire même de la
PDM. Comme il est évident quand on suppose une telle solution qui est très coûteuse, il faut
voir le rapport Coût/Avantages, les avantages étant énumérer précédemment justifie cette
solution car au cas où les dirigeants ne sont pas encore disposés à y remédier cela peut être
sous peine de cessation d’activité.
La mise en place d’un système qualité et l’acquisition des normes ISO seront
bénéfique à elle car cela ouvrira de nouvelles opportunités sur son activité voire même la
commercialisation de ses produits au niveau international.
La standardisation des matériels de production est proposer pour avoir des matériels à
la pointe de la technologie et suivant les normes ; surtout les matériels qui serviront au
département de la recherche et développement pour la recherche des nouveaux produits
comme des laboratoires modernes.
56

L’exploitation de la compétence du personnel pourra aussi l’être bénéfique même si ce


ressource est incontrôlable, l’animation, la formation est nécessaire pour un cadre de travail
agréable et où il peut s’épanouir. La compétence, l’honnêteté et l’intégrité du personnel est
aussi une source de performance.
Enfin la révision de la stratégie marketing peut être aussi proposée, comme la
stimulation de la force de vente, l’augmentation des actions de communication, la stratégie de
fidélisation des différents clients, la stratégie de développement d’un produit et
l’élargissement d’une gamme de produit,… les actions à entreprendre sont nombreuses mais
cela dépend de la position que le dirigeant veut se poser sur le marché.

2.2. Pour la CHR

Les recommandations seront aussi divisées en deux la première concernant le thème et


la deuxième se portera sur l’entreprise en général.

2.2.1. Recommandations dans le cadre du thème de l’étude

Pour la CHR, le problème se trouve au niveau de l’inexistence d’un service particulier


qui se charge du projet d’investissement, par cela les étapes, le cadre logique du projet ne sont
pas explicités et les critères d’analyse du projet sont assez délaissé et trop simplifié ; la mise
en place d’un service particulier serait exagérer du fait que cela coûte trop chère et accroitra
les charges de l’entreprise ; mais on peut envisager de l’insérer dans la fonction d’une
direction qui a le plus de rapport avec le projet comme la direction technique et production.
Son assignation à une direction se justifie par l’importance du risque, que le projet présente
pour lui-même et pour l’entreprise. Cette tâche est assez complexe, et du fait que les
dirigeants sont trop occupé, le projet n’est pas assez présenter alors à défaut de manque
d’effectif du personnel, on peut aussi opter pour la mise en place d’un manuel de procédure
bien claire, précis et consultable pour assigner les tâches au personnel qui sont compétents à
le réaliser pour aider la direction générale.
Cette proposition peut se justifier par la nécessité de maitriser les risques du projet afin
d’en tirer le maximum d’avantage en utilisant les différents critères et outils d’analyse du
projet même si le projet ne sera pas présenter à des acteurs extérieurs à l’entreprise. Ainsi le
suivi et l’évaluation du projet sera bien accompli. Mais cela ne signifie pas que les dirigeants
seront défaits de ses pouvoirs car la raison qui pousse les dirigeants à ne pas instaurer un
57

service particulier c’est-à-dire à décentraliser la fonction peut être dû à la peur d’en perdre
contrôle ou aussi ils n’ont pas confiance du fait que cela relève de la gestion stratégique.
De plus tout projet a besoin d’être évaluer, alors la proposition d’effectuer un audit
comptable et financier est aussi valable pour la CHR.
La stratégie financière de la CHR étant la stratégie de développement de croissance
interne par autofinancement l’offre une situation financière saine, ainsi elle pourra remédier
aux faiblesses constatées au sein de l’entreprise par l’analyse SWOT.

2.2.2. Recommandations sur la gestion de l’entreprise en général

L’autonomie financière de l’entreprise ne veut pas dire qu’elle n’a pas besoin
d’emprunt bancaire mais il est conseillé d’en effectuer un emprunt en partieseulement pour
avoir recourt à plus de technologie et remédier au renouvellement des machines.
En voyant l’organigramme de l’entreprise, qui est trop simplifié nous montre que sa
structure est assez réduit, elle se base vraiment sur l’augmentation du chiffre d’affaire, de ce
fait elle néglige de nombreux ressources qui peuvent bien être exploiter pour atteindre son
objectif de vente, l’une la plus importante est « les ressources humaines »,elle peut se passer
du service particulier qui gère le projet d’investissement ,mais pour le service de la gestion
des ressources humaines, elle doit en engager une car l’inexistence de cette direction peut être
une source de démotivation de la part du personnel, du fait qu’il est considéré comme un
simple outil de production qui n’est qu’à rémunérer sans tenir compte du social, alors
l’entreprise doit instaurer la Direction des Ressources Humaines pour permettre de gérer de
nombreux domaines, intervenant à tous les stades de la vie des collaborateurs incluant :
définition des postes, recrutement, gestion des carrières, formation, gestion de la paie et des
rémunérations, évaluation des performances, gestion des conflits, relations sociales et
syndicales, motivation et l'implication du personnel, communication, les conditions de travail,
sélection, et équité. Le personnel est un agent créateur de valeur est bien rentable pour
l’entreprise car c’est le personnel qui est en contact direct avec le client.
L’amélioration des autres politiques pourrait aussi rapporter à l’entreprise, tels que :
-la politique d’approvisionnement pour éviter les ruptures de stock de produit fini,
stock des matières accessoires et des matières consommables qui sont souvent répétitif,
l’action consiste à identifier les matières à réapprovisionner dans le stock, établir un
calendrier de passation des commandes et enfin les quantités à commander. Ces deux derniers
éléments, les dates et quantité, sont ceux sur lesquels repose le choix de la politique
d’approvisionnement.
58

- la politique marketing, même si ce domaine n’est pas une faiblesse pour l’entreprise
des mesures d’accompagnement sont à proposer, cette politique fait référence au marketing
mix : la politique de produit, la politique de prix, la politique de distribution et la politique de
communication ; comme la révision de l’emballage pour la politique du produit ;exemple en
revoyant le prix en baisse mais aussi réduire sa taille pour attirer plus de client à l’aide du
prix ; la multiplication des boutiques dans toutes l’îles pour la politique de distribution ;et
renforcer la publicité média et hors média pour la politique de communication.

Ce dernier chapitre a permis de compléter l’étude, qui a vu les discussions sur la


situation de chacune des entreprises, c’est-à-dire la discussion des résultats obtenus au niveau
des projets d’investissements et ses risques ; la discussion au niveau de la politique et stratégie
de financement de l’entreprise. L’analyse SWOT a été aussi étudié qui faisait ressortir les
forces et faiblesses en internes ; et les opportunités et menaces au niveau externe.
Des recommandations ont étés aussi émises pour l’amélioration dans le cadre du
thème. Tels que : l’application de l’audit comptable et financier des comptes du projet en
phase finale ou même après quelques années, l’utilisation des différents outils d’évaluation de
risque évoqués dans la théorie comme le MEDAF, l’évaluation des risques dans le contrôle
interne ; Et des recommandations concernant la gestion de l’activité de chacune des deux
entreprises.
59

CONCLUSION GENERALE

L’investigation arrive maintenant à son terme, il est nécessaire à cette phase de vérifier
la validité des deux hypothèses fixés préalablement. La vérification de l’hypothèse est valable
pour les deux entreprises étudiées.

La première hypothèse étant « le projet d’investissement productif améliore la


performance de l’entreprise », pour vérifier cette première hypothèse des démarches de
vérifications ont été préétabli dans le chapitre « matériels et méthodes » qui est comme suit:
recenser les différents projets d’investissement effectuer par l’entreprise, classer par types de
projet, analyser les risques y afférentes et voir la performance engendrée en étant efficace et
efficiente.

Pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits, la réalisation du projet


d’investissement lui permet d’atteindre ses objectifs fixés et d’améliorer sa productivité
compte tenu des risques qui peuvent se présenter. Il faut souligner que la performance c’est
d’atteindre ou même dépasser les objectifs, tout cela, en fonction de la stratégie utilisé par
l’entreprise. De ce fait la première hypothèse est confirmée pour cette entreprise ;

Pour la CHR, le projet d’investissement productif améliore la performance de


l’entreprise: les projets d’investissements réalisés malgré les risques lui permettent d’accroître
son chiffre d’affaire, ainsi de gagner plus de profit et d’être plus productif en réalisant des
économies d’échelles alors il est efficace et efficient ; d’où la première hypothèse est aussi
confirmée pour la CHR.

La second hypothèse est que : «la politique et stratégie de financement offrent une
situation financière saine à l’entreprise», en identifiant la politique et stratégie de
financement adoptée par les dirigeants de l’entreprise à travers les modes de financement
choisis.

Pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits, à partir de son mode de


financement par quasi-emprunt, la situation de l’entreprise s’est montrée stable à travers les
différents ratios de l’entreprise ; son chiffre d’affaire s’accroît d’année en année, ainsi la
seconde hypothèse est confirmée.

Pour la CHR, la politique et stratégie de financement est l’autofinancement, les


différents ratios présentent que la situation financière de l’entreprise est bonne, c’est-à-dire
60

que la politique et stratégie de financement offrent une situation financière saine à


l’entreprise, d’où cette deuxième hypothèse est aussi confirmée.

De ce fait, les deux hypothèses dans le cadre de cette étude sont confirmées pour
chacune des deux entreprises étudiées. L’investigation au niveau de ce thème a alors porté ses
fruits par la confirmation des deux hypothèses.

En bref, à travers cette investigation a été examinée l’étude d’investissement et de


financement de projet au niveau des entreprises industrielles, où la problématique
étant « Quelles sont les effets des modalités de financement et d’investissement au niveau
des entreprises industrielles ? » est résolue par la confirmation des deux hypothèses qui
sont« le projet d’investissement productif améliore la performance de l’entreprise » et : «la
politique et stratégie de financement offrent une situation financière saine à l’entreprise».

Par la confirmation de ces deux hypothèses, l’objectif de ce présent ouvrage est atteint.
Ainsi pour mieux présenter l’étude, toutes les démarches entreprises durant cette investigation
doivent être rappelées.

Le présent mémoire a suivi les normes IMMRED pour sa rédaction qui s’est divisé en
trois chapitre bien distincts ;

D’abord, les « Matériels et Méthodes » qui sont très importants vue qu’ils renferment
la base de l’étude toute entière ; dans la première section qui est le Matériel se trouvait
l’historique de chacune des entreprises était énoncé ; le cadre théorique a présenté les
différents théories relatifs au thème de l’étude qui se rapportait sur le projet d’investissement
et ses risques ; la politique et stratégie de financement, ainsi que la stratégie de croissance.
Après il y a eu les risques du point de vue phase de projet ; selon sa nature ; et les risques de
type impacts coût, délai et performance. La politique et stratégie de financement de
l’entreprise comprend les modalités de financement du projet que les dirigeants adoptent. Et
les types de stratégie de croissance de développement qui est la stratégie de croissance interne
et la stratégie de croissance externe ont été aussi présentés.

Et dans les Méthodes se trouvait les différents méthodes qui ont permis de réaliser
l’étude toute entière, où il y avait les méthodes de collecte de données par les recherches
documentaires auprès des différentes bibliothèques et internet, par le guide d’entretien qui
comportait des questionnaires sur le thème, adresser au responsable des entreprises étudiées
durant les visites effectuées. Aussi il y avait les méthodes d’analyses des données par
61

l’analyse financière à travers la CAF et les différents ratios utilisés pour chacune des
entreprises ; par l’analyse SWOT pour effectuer l’analyse de la situation de l’environnement
interne et externe de l’entreprise ; les méthodes de traitement informatique, les démarches de
vérification des hypothèses et les limites rencontrés durant l’investigation se trouvaient aussi
dans cette section.

Ensuite, le Résultat du présent ouvrage est accès sur les Résultats obtenus par les
enquêtes effectuées au sein des deux entreprises.

Dans la première section, pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits, le


but de la réalisation des projets d’investissement est d’améliorer la rentabilité, la compétitivité
et la productivité de l’entreprise ; en se concentrant un peu plus sur la recherche de nouveaux
produits, et en améliorant les moyens de production. Elle accorde une attention élevée au
projet en utilisant les différents outils de planification et d’évaluation de la rentabilité du
projet, pour la planification elle utilise le « business plan » et pour les outils d’évaluation de
rentabilité il y a les méthodes simples et les méthodes d’actualisation nette comme le VAN, le
TRI, l’IP et la durée de récupération des capitaux investis. Au sein de la structure de
l’entreprise, la Direction Général et Technique s’occupe du projet d’investissement, qui la
permet de bien gérer le projet et tout ce qui y est afférant comme les étapes et surtout les
risques du projet. Les risques sont multiples mais on peut les distinguer selon le point de vue
de phase du projet, selon les natures du risque et selon son impact.

Pour la CHR, le but du projet d’investissement est l’accroissement du chiffre d’affaire,


afin d’atteinte ce but elle réalise des différents projets d’investissement productifs. Le projet
est aussi présenter dans un budget malgré qu’elle n’ait pas un service particulier qui s’occupe
du projet ; mais de ce fait elle n’utilise pas les différents outils d’évaluation de la rentabilité
du projet même si elle accorde une importance élevée au projet et aux risques ; ce dernier est
aussi classé selon le degré d’importance et ce sont les risques techniques et technologiques
qui sont le plus élevé.

La seconde section, renferme la politique et stratégie de financement du projet ; qui


comprend les sous-sections, la structure et politique financière, ensuite la stratégie de
croissance de l’entreprise, l’utilisation de la CAF et les ratios utilisés.

Pour l’entreprise productrice de B&B, le mode de financement de son exploitation est


le financement par fonds propre et le financement de l’investissement à LT se compose par
98% d’emprunt bancaire et 2% de fonds propres. De ce fait, elle adopte la stratégie de
62

croissance externe car elle recourt à une aide extérieur de la banque pour la majorité de son
financement à LT. La banque a une grande influence sur ses actes car elle est contrainte de
respecter un taux d’emprunt de 10%. L’Etat y joue aussi un rôle à travers les différents lois et
règlements. La CAF de l’entreprise s’évolue de 108 à 154% durant ces cinq dernières années,
c’est-à-dire de 2009 à 2013. Les différents ratios collectés au sein de l’entreprise pour l’année
2012 et 2013 montrent que l’entreprise a une bonne situation financière.

Pour la CHR, sa politique et stratégie de financement est l’autofinancement que ce soit


pour le cycle d’exploitation ou du cycle d’investissement. Ainsi c’est la stratégie de
croissance interne qu’elle adopte. D’où son indépendance financière lui permet d’avoir une
CAF élevée. La CAF qui s’évolue d’année en année de 2009 à 2011 et en 2012 elle connait un
fort accroissement puis en 2013 elle redevient stable, mais ceci ne signifie pas qu’elle a perdu
une autonomie financière si elle a diminué de 2012 à 2013. L’Etat a un rôle à jouer dans ses
activités à travers les lois et les règlements. En plus les différents ratios de son analyse
financière lui offre une excellente situation financière.

Enfin, le dernier point a permis de privilégier les « Discussions et


Recommandations ». Alors cette recherche a également donné une espace d’orientation sur les
résultats obtenus ceux pour une meilleure compréhension des cas étudiés.

La première section est la « Discussions », où il y avait la discussion proprement dite


des Résultats obtenus et l’analyse des forces et faiblesses en interne ; et des opportunités et
menaces en externe.

Pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits, du côté de la gestion et


présentation du projet d’investissement, elle respecte les différentes normes dans la théorie.
Le respect de ses normes peut être dû au fait que le projet est présenté à la banque pour
obtenir le financement, et aussi l’existence de la Direction Général et Technique qui s’en
charge du projet. Le problème de l’investissement se situe au niveau du classement des
dépenses réalisées au cours de l’année provoqué par la panne des matériels et machines ; de
ce fait seul les dépenses qui engendrent une amélioration de la performance sont
immobilisées. Les risques sont encourus uniquement par l’entreprise car au cas où elle
n’arrive pas à rembourser ses emprunts, les banques saisiront leurs biens. Le mode de
financement de l’entreprise est trop dépendant de la banque, de ce fait les projets n’ont pas
tous les même chances d’être choisis. Le jugement à travers la CAF et les ratios de
l’entreprises pourront présentés un risque du fait que ces indicateurs sont élevés mais le
63

devoir de rendre le montant de l’emprunt n’y est pas vraiment exposé même si ces indicateurs
s’étaient améliorés de 2009 à 2013.

Ses forces résident notamment sur son ancienneté et notoriété, le goût et le prix de bon
marché ; les faiblesses se trouvent sur sa politique de financement à LT et les matériels
obsolètes. L’opportunité est principalement à l’accès de nouveau technologies et la
réouverture des différents partenariats extérieurs, et les actes des concurrents sont les menaces
rencontrés.

Pour le cas de la CHR, l’absence d’un service qui s’occupe du projet risque de porter
atteinte à l’optimisation des avantages générés par le projet, du fait que l’évaluation de la
rentabilité n’est pas exploitée à l’optimum. Les coûts risques de ne pas être efficient alors
l’amélioration de la performance de l’entreprise peut y prendre un retard. Mais grâce à la
politique et stratégie de financement du projet, tous les projets ont la même chance d’être
choisi. Au cas où les risques sont très élevés, ce sont les actionnaires majoritaires qui sont
défavorisés car le bénéfice ou la perte est fonction du nombre d’action que les actionnaires
possèdent. La CAF et les ratios de l’entreprise reflètent bien la situation financière de
l’entreprise. De plus les ratios atteignent les normes exigées dans la théorie pour avoir une
situation financière saine, voire excellente.

Elle puise ses forces en elle par son ancienneté, sa notoriété, sa structure et stratégie
financière, mais ses faiblesses résident aussi sur l’obsolescence des machines et la non
possession de véhicule frigorifié. Les opportunités qui se présentent à elle au niveau du
créneau et du taux de pénétration faible, et les menaces sont l’existence des produits de
substitution et la hausse des prix des matières premières importés.

Les « recommandations » proposent des solutions et des mesures d’accompagnement ;


pour l’amélioration dans le cadre du thème. Tels que : l’application de l’audit comptable et
financier des comptes du projet en phase finale ou même après quelques années, l’utilisation
des différents outils d’évaluation de risque évoqués dans la théorie comme le MEDAF,
l’évaluation des risques dans le contrôle interne.

Les recommandations proposées à l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits


sont le renouvellement des matériels de production dans un délai au moins à moyen terme,l a
mise en place d’un système qualité et l’acquisition des normes ISO, l’exploitation de la
compétence du personnel ,la révision de la stratégie marketing peut être aussi proposée.
64

La CHR est recommandée à envisager d’insérer les tâches du projet dans la fonction
d’une direction qui a le plus de rapport avec le projet ou opter pour la mise en place d’un
manuel de procédure bien claire, précis et consultable pour assigner les tâches au personnel
qui sont compétents à le réaliser pour aider la direction générale ;d’effectuer un emprunt en
partie seulement pour avoir recourt à plus de technologie et remédier au renouvellement des
machines ; instaurer la Direction des Ressources Humaines pour permettre de gérer de
nombreux domaines, à réviser certains politique constitutifs de la politique générale de
l’entreprise.

Les deux hypothèses, « le projet d’investissement productif améliore la performance


de l’entreprise »et «la politique et stratégie de financement offrent une situation financière
saine à l’entreprise» sont confirmées à travers l’étude effectuée. Ainsi ces deux hypothèses
apportent la réponse à la problématique car elles sont des effets des modalités de financement
et d’investissement au niveau de l’entreprise industrielle.

Au terme de ce travail de recherche sur l’étude d’investissement et de financement de


projet au niveau des entreprises industrielles ; le cycle d’investissement et le cycle de
financement ont pu été examiner, de ce fait il en reste d’étudier le cycle d’exploitation et le
cycle de trésorerie pour pouvoir bien comprendre les grands cycles économiques de
l’entreprise ; alors cela pousse à l’ouverture d’un autre problème : « Comment est la gestion
de la politique de trésorerie du cycle d’exploitation de l’entreprise ? »
X

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGE GENERAUX

- DESROUSSEAUX Jacques, La stratégie de l’entreprise, source : la pensée universelle,


PARIS ; 1978-359 pages

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2004- 263p

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- THIETART R.A.; MC GRAW HILL, La stratégie d’entreprise, 2ème éditions, 1990

OUVRAGES SPECIFIQUES

- BATSCH Laurent, Le diagnostic financier, Paris : ECONOMICA, 1995,110p

- BOUQUIN H., La maîtrise des budgets dans l’entreprise, EDICEF, 153,173 p.

- CHAIGNEAU Yves M. et PERIGORD Michel, Du management de projet à la qualité


totale, collection. « Management 2000 », Les éditions d’organisation, 1990, 366p.

- CHARREAUX G., Théorie financière et gestion financière, 1992, 31p.

- DUFIGOUR Pierre André et GAZENGEL Anne, Introduction à la finance d’entreprise,


Paris : BORDAS, 1985, 216p.

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1981 ,189p

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- ROUSSEAU Patrick, Théorie financière et décision d’investissement : exercices et cas,


Paris : ECONOMICA, 1990,212p.

COURS ACADEMIQUES

- Cours Principe et Technique de Management, 4ème année, A.U : 2012/2013 ;

- Cours Méthodologie, 4ème année, A.U : 2012/2013 ;

- Cours analyse financière, 2ème année ; A.U : 2010/2011 ;

- Cours Conception et gestion de Projet, 4ème année, AU : 2012/2013.


XII

WEBOGRAPHIE

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- http://www.chocolaterierobert.com (consulté le 20/05/10 2014)

- http://www.sites.google.com/site/LaDéfinition.fr (consulté le 14/06/14)


XIII

LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Organigramme de l’entreprise productrice de B&B

Annexe II : Organigramme de la CHR

Annexe III : Investissements réalisés par la CHR durant les deux dernières années

Annexe IV : Tableau de présentation générale des flux financiers

Annexe V: Gestion des risques

Annexe VI: Questionnaire d’enquête


XIV

Annexe I : Organigramme de l’entreprise productrice de B&B

Source : L’entreprise productrice de B&B


XV

Description de la poste de« Direction technique » (DT)

La DT a pour objectif d’optimisation de la gestion des machines de productions c'est-à-dire


d’éviter les pannes et arrêts fréquents, d’améliorer le rendement, de réduire les coûts de la
maintenance, etc. Ensuite, de satisfaire les demandes de la DCM et de la DP

Maintenir en bon état de fonctionnement l’ensemble les machines et matériels ; études et


conceptions de nouvelles installations ; Contrôler la qualité des produits sont ses missions.

En dehors des relations hiérarchiques qu’il aura avec la Direction Générale et ses
subordonnées, le DT entretiendra des relations permanentes avec les autres Directions. La DT
entretient des relations privilégiées avec la Direction de Production. Elle reçoit de la DCM via
La Direction Générale les objectifs et prévisions à atteindre. Et de la D.AP toutes les
marchandises qu’il a commandées. Puis, elle communique à toutes les Directions le planning
(annuel, trimestriel, mensuel, journalier) d’entretien ; à la DRH ses besoins en Ressources
Humaines (annuel, trimestriel, mensuel, Journalier) et à la Direction Générale et à la D.AP ses
besoins en Pièces de Rechanges et outillages. Et la DT transmet (suivant les procédures) à la
DRH toutes les informations relatives à son personnel ; à la DRH ses besoins en Formation ; à
la DAF via la Direction Générale Adjoint les factures des prestataires ; à la Direction
Générale les tableaux de bords et statistiques avec analyse et proposition de corrections ; à la
Direction Générale et au RD toutes les anomalies constatées. Enfin, la DT travaille avec les
autres Directions sur le contrôle.
XVI

Annexe II : Organigramme de la CHR

C.ADM

S.D D.G A.D

D.G.A

D.A.F D.A D.T.P D.C

COMPTA G.A MAINT DEM

INFOS
G.P HYG COM

FISC PROD BOUT

CAISSE

Source : DAF, Mai 2014


XVII

Annexe III : Investissements réalisés par la CHR durant les deux dernières années

DESIGNATION 2012 2013


Logiciel informatique (SAGE) 6 700 000,00 54 130 000,00
Agencement, aménagement, installation, construction 140 414 941,33 147 754 365,29
Installation Eau et Electricités 2 761 144,59 6 040 674,82
Installation Froid-Acquisition Matériels Froids - 41 593 060,80
Matériels et Outillage usine 60 921 966,16 136 633 020,00
Matériels et Outillage de Mesures et de sécurité 2 304 000,00 75 762 707,34
Matériels de manutention 5 200 000,00 -
Matériels et mobiliers de bureau 2 431 400,00 -
Matériels et mobiliers de boutique 19 157 440,11 14 661 870,00
Matériels informatiques 10 206 780,00 14 280 000,00
Entretien véhicules et matériels roulants 14 777 754,00 6 537 752,00
Matériels d’entretien (lave linges) 24 654 348,32
Matériels et outillages de pâtisseries 11 805 491,65 2 724 858,32
Matériels et outillages articles de fêtes (moule) 34 709207,48
TOTAL DES INVESTISSEMENTS 276 680 917,85 559 481 864,05

Source : DAF, Mai 2014


XVIII

Annexe IV : Tableau de présentation générale des flux financiers (cash-flow)

Source : Cours de conception et gestion de projet, 4ème année, AU : 2012/2013


XIX

Annexe V: Gestion des risques

V.I. Matrice de gestion des risques

Nature du risque A B C D
Degré de Degré de Degré de Pertinence
connaissance connaissance maîtrise du de
du risque du préjudice préjudice l’assurance
financier financier
Défaillance d’une installation en
production d’un fournisseur ● ○ ● ∆

Responsabilités mises à votre


charge par les documents ∆ ● ○ ●
contractuels
Préjudice du personnel
● ∆

Nouvelles formes

Défaillance du système
d’informatique ∆ ● ○ ●

Source : Du management de projet à la qualité totale, Chap.5 : Risque dans les projets, p 132.

Dans ce tableau, les causes sont remplies par un coefficient de corrélation entre les
lignes et les colonnes : les valeurs de ce coefficient sont déterminées, en séance de remue-
méninges, par des personnes ayant de l’expérience sur des sujets similaires et représentées par
des symboles indiquant les corrélations.

Soient : ● : forte (note 5)

○ : moyenne (note 3)

∆ : faible (note 1)
XX

V.II. La gestion des risques par ajustement des flux

Année Flux Coefficient Flux Cumul Valeur Valeur Cumul à


d’actualisation actualisé Résiduelle Résiduelle l’abandon
actualisée

Source : La maîtrise des budgets dans l’entreprise ; Chap. 6 : Budget d’investissement


XXI

Annexe VI: Questionnaire d’enquête


XXII
XXIII
XXIV

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................................ii
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................. vii
SOMMAIRE ............................................................................................................................................ viii
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................. 1
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES ............................................................................................. 6
Section 1 : Matériels ............................................................................................................................ 6
1.1. Présentation de l’entreprise......................................................................................................... 6
1.1.1. Historique de l’entreprise productrice de B&B ........................................................................ 6
1.1.1.1. Historique ............................................................................................................................... 6
1.1.1.2. Activités et objectifs ............................................................................................................... 8
1.1.1.3. Organisation ........................................................................................................................... 8
1.1.2. Historique de La chocolaterie Robert........................................................................................ 8
1.1.2.1.Historique ................................................................................................................................ 8
1.1.2.2. Activités et objectifs ............................................................................................................. 11
1.1.2.3. Organisation ......................................................................................................................... 11
1.2 Cadre théorique........................................................................................................................... 11
1.2.1 Les projets d’investissement ................................................................................................... 11
1.2.1.1. Les types d’investissement ................................................................................................... 12
1.2.1.2. La modélisation d'un projet d'investissement (modèle simple) .......................................... 12
1.2.1.3. Les données d'un projet d'investissement ........................................................................... 13
1.2.1.4. Les outils d’analyse des projets d’investissement................................................................ 14
1.2.2 Le risque du projet d’investissement ....................................................................................... 15
1.2.2.1. Les risques du point de vue de phase de projet................................................................... 15
1.2.2.2. Les risques selon sa nature................................................................................................... 15
1.2.2.3. L’impact du risque ................................................................................................................ 16
1.2.3. La stratégie financière ............................................................................................................. 16
1.2.3.1. La politique et stratégie de financement ............................................................................. 16
1.2.3.2.Les types de stratégie de croissance de développement ..................................................... 17
Section 2 : Méthodes......................................................................................................................... 19
2.1. Méthode de collecte des données ............................................................................................. 19
2.1.1. Les recherches documentaires ................................................................................................ 19
XXV

2.1.2 Guide d'entretien ..................................................................................................................... 19


2.2. Méthode d’analyse des données ............................................................................................... 20
2.2.1. L’analyse financière ................................................................................................................. 20
2.2.1.1.Les ratios ............................................................................................................................... 20
2.2.1.2.La capacité d’autofinancement ............................................................................................. 22
2.2.2. Analyse SWOT ......................................................................................................................... 22
2.2.3. Traitement informatique des données ................................................................................... 23
2.3. Démarche d’élaboration et vérification d’hypothèse ................................................................ 23
2.4. Limite de l’étude et chronogramme des activités ...................................................................... 24
2.4.1. Limite de l’étude...................................................................................................................... 24
2.4.2. Chronogramme des activités................................................................................................... 24
CHAPITRE II : RESULTATS DE L’ETUDE ............................................................................................... 27
Section 1 : Projets d’investissement et risques dans l’entreprise ..................................................... 27
1.1. Le projet d’investissement dans l’entreprise ............................................................................. 27
1.1.1. Le cas de « l’entreprise productrice de B&B » ........................................................................ 27
1.1.1.1. Les investissements .............................................................................................................. 28
1.1.1.2.Les étapes et outils du projet ................................................................................................ 28
1.1.2. Le cas de « Chocolaterie Robert » ........................................................................................... 29
1.1.2.1.Le projet d’investissement .................................................................................................... 29
1.1.2.2.Les étapes et outils d’analyse du projet : .............................................................................. 30
1.2. Les risques .................................................................................................................................. 31
1.2.1. Cas de l’entreprise productrice de B&B .................................................................................. 31
1.2.2. Cas de la « Chocolaterie Robert » ........................................................................................... 33
Section 2 : Politique et stratégie de financement de projet ............................................................. 34
2.1. Structure et politique financière ................................................................................................ 34
2.1.1. Cas de l’entreprise productrice de B&B .................................................................................. 34
2.1.2. Le cas de la « Chocolaterie Robert » ....................................................................................... 35
2.2. Stratégie de croissance de l’entreprise ...................................................................................... 36
2.2.1. Le cas de l’entreprise productrice de B&B .............................................................................. 36
2.2.2. Le cas de « la Chocolaterie Robert » ....................................................................................... 36
2.3. Utilisation de la CAF ................................................................................................................... 37
2.3.1. Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits ................................................. 37
2.3.2. Le cas de la « Chocolaterie Robert » ....................................................................................... 38
2.4. Les ratios utilisés ........................................................................................................................ 39
2.4.1. Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits ................................................. 39
2.4.2. Cas de la « Chocolaterie Robert » ........................................................................................... 40
XXVI

CHAPITRE III : LES DISCUSSIONS ET LES RECOMMANDATIONS ......................................................... 42


Section 1 : Discussions....................................................................................................................... 42
1.1. Le cas de l’entreprise productrice de B&B ................................................................................. 42
1.1.1. La bonne gestion des projets d’investissements et ses risques .............................................. 42
1.1.1.1.Le projet d’investissement .................................................................................................... 42
1.1.1.2. Les risques du projet ............................................................................................................ 43
1.1.2. La mauvaise stratégie de financement de projet .................................................................... 44
1.1.3. Discussion sur la CAF et les différents ratios ........................................................................... 45
1.1.3.1. Discussion sur la CAF ............................................................................................................ 45
1.1.3.2. Les différents ratios indicateurs de performance ................................................................ 45
1.2. Le cas de la CHR en équilibre...................................................................................................... 46
1.2.1. La complexité du projet d’investissement et ses risques ....................................................... 46
1.2.1.1. Le projet d’investissement ................................................................................................... 46
1.2.1.2. Les risques du projet ............................................................................................................ 47
1.2.2. La bonne politique et stratégie de financement du projet ..................................................... 48
1.2.3 Discussions sur la CAF et les ratios utilisés ............................................................................... 49
1.2.3.1.Discussion sur la CAF ............................................................................................................ 49
1.2.3.2. Les ratios, indicateurs de performance de la CHR ............................................................... 50
1.3. Analyse SWOT ............................................................................................................................ 51
1.3.1 Le cas de l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits .................................................. 51
1.3.2. Le cas de la CHR ....................................................................................................................... 52
Section 2 : Recommandations ........................................................................................................... 53
2.1. Pour l’entreprise productrice de bonbons et de biscuits ........................................................... 53
2.1.1. Recommandation dans le cadre du thème de l’étude ............................................................ 53
2.1.2. Recommandations sur la gestion de l’entreprise en général.................................................. 55
2.2. Pour la CHR ................................................................................................................................. 56
2.2.1. Recommandations dans le cadre du thème de l’étude .......................................................... 56
2.2.2. Recommandations sur la gestion de l’entreprise en général.................................................. 57
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 59
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ X
WEBOGRAPHIE .............................................................................................................................. XII
LISTE DES ANNEXES ...................................................................................................................... XIII

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