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Sommaire

Début
1Définition
2Historique et débats

3Liste de biais cognitifs

3.1Biais sensori-moteurs

3.2Biais attentionnels
3.3Biais mnésique

3.4Biais de jugement

3.5Biais de raisonnement
3.6Biais liés à la personnalité

3.7Et aussi

4Aspects psychiques et sociaux

5Recherche en économie et finance

6Enseignement
7Méthodes scientifiques de réduction des biais

8Notes et références

9Voir aussi

9.1Bibliographie

9.2Articles connexes

9.3Liens externes

Biais cognitif
Un biais cognitif est une déviation dans le traitement cognitif d'une information. Le terme biais fait référence
à une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité. Les biais cognitifs
conduisent le sujet à accorder des importances différentes à des faits de même nature et peuvent être repérés
lorsque des paradoxes ou des erreurs apparaissent dans un raisonnement ou un jugement.

L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale
et plus généralement dans les sciences cognitives.
1
Ces travaux ont identifié de nombreux biais cognitifs propres à l'esprit humain à travers de multiples
domaines  : perception, statistiques, logique, causalité, relations sociales, etc. Du point de vue de leurs
domaines, on peut distinguer entre autres des erreurs de perception, d'évaluation, d'interprétation logique. Ces
biais cognitifs ne sont généralement pas conscients. Leur caractérisation est importante aussi bien dans les
domaines judiciaire que scientifique puisqu'ils sont néfastes dans un processus logique. La publicité exploite
souvent des biais cognitifs pour faire passer ses messages (raisonnement fallacieux, oubli de la fréquence de
Les biais cognitifs peuvent être organisés en
base).
quatre catégories : les biais qui découlent de trop
d'informations, pas assez de sens, la nécessité
Certains de ces biais peuvent en fait être efficaces dans un milieu naturel tel que ceux qui ont hébergé
d'agir rapidement et les limites de la mémoire.
l'évolution humaine, permettant une évaluation ou une action plus performante  ; tandis qu'ils se révèlent
Modèle Algorithmique: John Manoogian III (jm3)
inadaptés à un milieu artificiel moderne.
Modèle Organisationnel: Buster Benson.
Sommaire
Définition
Historique et débats
Liste de biais cognitifs
Biais sensori-moteurs
Biais attentionnels
Biais mnésique
Biais de jugement
Biais de raisonnement
Biais liés à la personnalité
Et aussi
Aspects psychiques et sociaux
Recherche en économie et finance
Enseignement
Méthodes scientifiques de réduction des biais
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes

Définition
Selon Jean-François Le Ny, psychologue spécialisé dans la cognition : « Un biais est une distorsion (déviation systématique par rapport à une norme) que subit une
information en entrant dans le système cognitif ou en sortant. Dans le premier cas, le sujet opère une sélection des informations, dans le second, il réalise une
2
sélection des réponses » .

Historique et débats
Le terme de biais cognitif a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances
1
vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique .
3
De nombreux chercheurs ont contribué sur le sujet, avec des avis contradictoires, suscitant débats et polémiques .

La rationalité limitée de l'individu est évoquée du fait des limitations inhérentes au système cognitif dans le traitement des informations, qui conduit à des biais
inévitables. Certains y voient un échec de la rationalité humaine, tandis que pour d'autres, tels que Jonathan St. B. T. Evans, l'existence de ces biais est « en raison
plutôt qu’en dépit de la nature de notre intelligence ». Gerd Gigerenzer, « virulent contradicteur » de Kahneman et Tversky, développe une vision « optimiste » de
3
la question, mettant en évidence les situations courantes qui nécessitent, à propos, des heuristiques de jugement .
4
Selon Albert Moukheiber, docteur en neurosciences cognitives , les biais cognitifs peuvent être utilisés pour se donner des repères dans la société et justifier nos
5
prises de décisions ; les heuristiques permettent la survie face à un danger imminent . De fait, dès leurs premières recherches dans les années 1970, Kahneman et
3
Tversky ont proposé une vision nuancée des heuristiques qui bien que menant à des biais, peuvent parfois conduire à des jugements raisonnables .

Liste de biais cognitifs

Biais sensori-moteurs

S'agissant des processus sensori-moteurs, on parle par habitude plutôt d'illusions que de biais.

Biais attentionnels
Biais d'attention — avoir ses perceptions influencées par ses propres centres d’intérêt.

Biais mnésique
Effet de récence — mieux se souvenir des dernières informations auxquelles on a été confronté.
Effet de simple exposition — avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive.
Effet de primauté — mieux se souvenir des premiers éléments d'une liste mémorisée.
Oubli de la fréquence de base — oublier de considérer la fréquence de base de l'occurrence d'un événement alors qu'on cherche à en
évaluer une probabilité.

Biais de jugement
Appel à la probabilité — tendance à prendre quelque chose pour vrai parce que cela peut probablement être le cas.
Aversion à la dépossession — tendance à donner plus de valeur à un bien ou un service lorsque celui-ci est sa propriété.
Biais d'ancrage — influence laissée par la première impression.
Biais d'attribution (attribution causale) — façon d'attribuer la responsabilité d'une situation à soi ou aux autres.
Biais d'attribution hostile
Biais d'auto-complaisance — se croire à l'origine de ses réussites, mais pas de ses échecs.
Biais d'engagement — tendance à poursuivre l'action engagée malgré la confrontation à des résultats de plus en plus négatifs.
Biais d'équiprobabilité — tendance à penser qu'en l'absence d'information, des évènements sont équiprobables.
Biais d'immunité à l'erreur — ne pas voir ses propres erreurs.
Biais d'intentionnalité — consiste à percevoir l'action d'une volonté ou d'une décision derrière ce qui est fortuit ou accidentel.
Biais de confirmation — tendance à valider ses opinions auprès des instances qui les confirment, et à rejeter d'emblée les instances qui les
réfutent.
6
Biais de normalité : tendance à penser que tout va se passer comme d'habitude et à ignorer les signes avant-coureurs
Biais de présentéisme — privilégier les facteurs présents est plus économique cognitivement à modéliser que les facteurs absents.
Biais de proportionnalité — favoriser l'idée fausse que si l'on observe une augmentation des manifestations d'un phénomène, c'est que le
nombre d'occurrences de ce phénomène croît en effet, sans voir que cette augmentation peut n'être que la conséquence de l'amélioration
de l'outil d'observation.
Biais de statu quo — la nouveauté est vue comme apportant plus de risques que d'avantages possibles et amène une résistance au
changement.
Biais égocentrique — se juger sous un meilleur jour qu'en réalité.
Biais rétrospectif ou l'effet « je le savais depuis le début » — tendance à juger a posteriori qu'un événement était prévisible.
Croyance en un monde juste.
Effet d'ambiguité — tendance à éviter les options pour lesquelles on manque d'information.
Effet de halo — une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer.
Effet de simple exposition — avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive.
Effet Dunning-Kruger — les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence, alors que les plus compétents ont tendance
à sous-estimer leur compétence.
Effet Ikea — tendance pour les consommateurs à accorder une valeur supérieure aux produits qu'ils ont partiellement créés.
Effet Stroop — incapacité d'ignorer une information non pertinente.
Effet râteau — exagérer la régularité du hasard.
Erreur fondamentale d'attribution (ou biais d'internalité) — accorder plus d'importance aux facteurs internes à l'orateur (intentions, émotions)
qu'à son discours ou à ses actes (faits tangibles). Couramment utilisé pour discréditer les éléments rationnels par des éléments
émotionnels, qui sont en pratique souvent imaginés et attribués sans preuve à l'orateur puisque ses émotions internes sont difficilement
discernables a priori. [réf. nécessaire]
Illusion de savoir — dans une situation en apparence identique à une situation commune, réagir de manière habituelle, sans éprouver le
besoin de rechercher les informations complémentaires qui auraient mis en évidence une différence par rapport à la situation habituelle. Il
peut ainsi faire état d'une mauvaise croyance face à la réalité.
Illusion monétaire — confusion d'un agent économique entre variation du niveau général des prix et variation des prix relatifs.
Illusion de transparence et illusion de connaissance asymétrique.
Loi de l'instrument (ou marteau de Maslow) — tentation qui consiste à travestir la réalité d'un problème en le transformant en fonction des
réponses (les outils) dont on dispose.
Sophisme génétique — tendance à juger le contenu en fonction du contenant, le message en fonction du messager, le fond suivant la
forme.
Supériorité illusoire — surestimation de ses propres qualités et capacités.
Tache aveugle à l'égard des préjugés — tendance à ne pas percevoir les biais cognitifs à l'œuvre dans ses propres jugements ou
décisions, et ce, aux dépens d'informations plus objectives.

Biais de raisonnement
Biais de confirmation d'hypothèse — préférer les éléments qui confirment plutôt que ceux qui infirment une hypothèse.
Biais d'évaluation de probabilités.
Biais de représentativité — considérer un ou certains éléments comme représentatifs d'une population.
Biais de disponibilité — ne pas chercher d'autres informations que celles immédiatement disponibles.
Biais d'appariement — se focaliser sur les éléments contenus dans l'énoncé d'un problème.
Biais du survivant — se focaliser sur les éléments ayant passé avec succès un processus de sélection pour en tirer des conclusions sur la
totalité des éléments.
7
Dissonance cognitive : le refus des réalités pour ne pas remettre en cause des croyances ou des pratiques solidement ancrées .
Réduction de la dissonance cognitive — réinterpréter une situation pour éliminer les contradictions.
Effet rebond (assimilable à l'effet Streisand) — une pensée que l'on cherche à inhiber devient plus saillante.
Illusion des séries — percevoir à tort des coïncidences dans des données au hasard.
Perception sélective — interpréter de manière sélective des informations en fonction de sa propre expérience.
Réification du savoir — considérer les connaissances comme des objets immuables et extérieurs.
Effet de domination asymétrique ou effet leurre — choisir pour un consommateur entre deux options celle qui est la plus proche d'une
troisième option malgré la forte asymétrie d'information.
Coût irrécupérable — considérer les coûts déjà engagés dans une décision.
Oubli de la fréquence de base — oublier la fréquence de base de l'occurrence d'un événement dont on cherche à évaluer la probabilité.

Biais liés à la personnalité


8 9 10
Biais d'optimisme — optimisme dispositionnel , optimisme irréaliste , parfois présenté comme un « non-pessimisme dispositionnel » et
11, 12
d'optimisme comparatif qui semble très ancrée chez l'être humain ; il s'agit d'une croyance individuelle qui est que le sujet se juge
13, 14
moins exposé à la plupart des risques qu'autrui . On peut évaluer le degré d'adhésion à cette croyance en demandant au sujet
14
14
d’évaluer son risque de rencontrer un événement négatif en comparaison à celui d’autrui . Cette croyance aggrave certaines prises de
risques et est souvent impliquée dans l'accidentologie routière (le conducteur s'estimant à tort plus habile que les autres pour éviter les
accidents, même quand il ne respecte pas le code de la route, en raison d'une surestimation infondée et irréaliste de ses
15, 16, 17, 18
capacités) .
Effet Barnum — accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même (ex. : horoscope).

Et aussi
(en) Liste extensive de biais cognitifs

Aspects psychiques et sociaux


À noter, au-delà du cognitif, lié à l'intellect, l'interférence inconsciente ou consciente de facteurs émotionnels (biais émotionnel) ou instinctifs. En fait, certains biais
cognitifs résultent de biais émotionnels qui perturbent le processus cognitif. Toute prise de décision mettant en jeu, pour prendre une image, la tête, le cœur et/ou
les tripes, est naturellement plus exposée à certains biais. Il s'avère donc utile de reconnaître les affects agissants en surveillant ces trois «  organes  » avant de
décider.

L'individu n'étant pas isolé dans ses décisions, la psychologie sociale (phénomènes de groupe et de foule) apporte aussi un éclairage. Le biais cognitif est, selon les
cas, exclusivement dû à l'individu, ou lié à la pression sociale sur cet individu. Certaines techniques de persuasion, propagande et manipulation mentale cherchent à
exploiter ce travers.

Recherche en économie et finance


Les divers types de biais cognitifs (ancrage, représentativité, cadrage…) ont particulièrement été mis en lumière par la finance comportementale comme étant
source de diverses anomalies affectant les comportements économiques et l'efficience des marchés.

C'est du fait de ces travaux que le psychologue Daniel Kahneman a obtenu le prix Nobel d’économie en 2002.

Enseignement
Les neurosciences étudient l'importance des biais dans l’enseignement qui sont à l'origine de nombreuses réponses considérées comme étant des erreurs par les
19
enseignants, alors même que l'élève concerné a acquis la compétence impliquée dans l'exercice (voir, par exemple, les travaux d'Olivier Houdé ). Il est cependant
20
à noter que l'enseignant lui aussi est exposé aux biais, dans son rapport aux élèves et au moment de sa correction .

Méthodes scientifiques de réduction des biais


Les institutions scientifiques organisent des relectures par les pairs, des conférences de consensus, des revues systématiques d'études (basées sur les techniques de
méta-analyse) et des cartographies systématiques des connaissances pour les mettre périodiquement à jour, en cherchant à détecter et minimiser les biais afin
d'apporter des informations complètes et objectivées aux scientifiques, mais aussi aux décideurs et parfois aux négociateurs, par exemple pour le GIEC ou les
négociations internationales portant sur la biodiversité, deux sujets de préoccupation mondiale suivis par l'ONU. En Europe, certains organismes ont une
accréditation pour produire des formations à ces méthodes (c'est par exemple le cas en France de la FRB qui a été désignée Centre français de la Collaboration for
21, 22
Environmental Evidence ).

Notes et références
1. Kahneman 2012, p. 135 à 238 8. Scheier MF & Carver CS (1985) Optimism, coping, and health:
2. « Biais », Grand Dictionnaire de la Psychologie, Larousse, 1991. assessment and implications of generalized outcome expectancies
3. Pascal Wagner-Egger, « Les canons de la rationalité : essai de (http://www.psy.cmu.edu/faculty/scheier/scales/LOT_article.pdf).
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l-invite-d-ali-baddou/l-invite-d-ali-baddou-19-avril-2019), sur (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/000145758990024
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6. Fédération professionnelle des journalistes du Québec, « Le petit Journal of Personality and Social Psychology, 39, 806-820.
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15. Delhomme, P. (1991). Comparing one’s driving with others’ :
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19. « Des sciences cognitives à la classe : Entretien avec Olivier Evidence (http://www.fondationbiodiversite.fr/fr/societe/avec-la-socie
Houdé » (http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/0 te/appui-a-la-decision/syntheses-de-connaissances/revues-systema
3/24032014Article635312406210241782.aspx), sur tiques.html)
cafepedagogique.net (consulté le 7 juillet 2019)

Voir aussi

Bibliographie

Les références suivantes couvrent certains biais cognitifs.

Daniel Kahneman (trad. de l'anglais), Système1 / Système2 : Les deux vitesses de la pensée, Paris, Flammarion, coll. « Essais », 2012,
545 p. (ISBN 978-2-08-121147-6).
Eric Lafon (2012). « Est-ce que quelqu'un m'entend ? (http://ericlafon.eu/post/est-ce-que-quelqu-un-m-entend) », Éditions terre des graves
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Rolf Dobelli (2008). Arrêtez de vous tromper : 52 erreurs de jugement qu'il vaut mieux laisser aux autres… Éditions Eyrolles.
Dan Ariely (2008). C'est (vraiment ?) moi qui décide (http://rationalitelimitee.wordpress.com/2008/05/24/note-de-lecture-cest-vraiment-moi-q
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Malcolm Gladwell (2006); La force de l'intuition (titre anglais : Blink: The Power of Thinking Without Thinking (en)). Édition Pocket (2007),
Édition Robert Laffon (2006).
Steven Levitt (2006). Freakonomics. Éditions Denoël.
Nassim Nicholas Taleb (2008) Le Cygne Noir. La puissance de l'imprévisible (http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=2251010026634
0), Les Belles Lettres (2008). (ISBN 978-2-251-44348-5).
Christophe Gautheron (2009). Comprendre les émotions qui interviennent dans le trading. Éditions Valys. (ISBN 978-2-915-401363).
Nicolas Guéguen (2008). Psychologie du consommateur : Pour mieux comprendre comment on vous influence. Dunod.
(ISBN 978-2100523122).
Sébastien Dathané (2015). Décider dans un monde complexe : voyage au cœur de nos décisions. Éditions Maxima (ISBN 9782840018414).
Thomas C. Durand (2018). L'ironie de l'évolution, Éditions du Seuil. (ISBN 978-2-02-131165-5).

Articles connexes
Atténuation des biais cognitifs Illusion
Biais d'attribution Métacognition
Biais algorithmique Paralogisme
Cognition Pensée désidérative
Cognition sociale Rationalité
Distorsion cognitive Risque ; Gestion du risque
Effet expérimentateur Sciences cognitives
Effet idéomoteur Sophisme
Heuristique de jugement Théorie du nudge

Liens externes
Notices d'autorité : Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/1034056433)

"Biais cognitifs : la fabrique des histoires", La Méthode scientifique, 30 septembre 2019 (https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-s
cientifique/la-methode-scientifique-emission-du-lundi-30-septembre-2019)
Webinaire (https://www.youtube.com/watch?v=H6IAOM3Ei2o) de Olivier Sibony.
"Guide pratique des biais cognitifs", 15 août 2021 (https://www.shortcogs.com/)

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