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en génie électrique
OPTION : Electronique-Electrotechnique-Automatique-
Informatique industrielle
TITRE :
Contribution à la mise en œuvre d’un onduleur monophasé de 1 kVA
alimenté par un générateur photovoltaïque: Conception et
Réalisation de l’interface statique de puissance.
Madiop NDIAYE
LIEU DE STAGE : Laboratoire d’Energies Renouvelables de l’ESP
Dédicaces
Ce mémoire est dédié :
A ma grand-mère inoubliable Mame Bousso Gningue:
que la terre lui soit légère
A mes grand -pères Assane Ndiaye et Abdoulaye
kâne : que la terre leur soit légère
A ma mère, mon père, toute ma famille et
particulièrement ma petite sœur et amie Maguette Ndiaye
A Pape Diop, Mamadou Niasse et tous mes autres
amis
A tous les enseignants qui ont participé à ma
formation depuis le bas âge.
A ma famille d’accueil de Grand Yoff
A mon oncle paternel Omar Ndiaye
Aux membres de la Dahira Tidjane de l’E.S.P
Remerciements
A Allah (Le Très Haut), notre Seigneur ; toute ma reconnaissance Lui est destinée ; Lui qui
m’a procuré la santé et l’accroissement de mes connaissances durant 18 années d’étude s et
m’a permis d’être aujourd’hui à ce stade où je dois écrire un mémoire de fin d’étude s du
cycle d’ingénieur de conception en génie électrique.
Au prophète Muhammad (PSL) ; le sauveur des âmes par excellence ; toutes les prières les
plus odorantes que le musc Lui sont destinées.
Je remercie mes parents pour tout ce qu’ils ont fait afin que je sois parmi les plus éduqués et
les plus corrects sur tous les plans. Eux qui m’ont inscrit à l’école, nourri, habillé, assisté ; et
cela depuis ma naissance. Je leur dédie ce travail et espère avoir leur bénédiction encore une
fois.
Je remercie vivement mes deux encadreurs Dr Lamine Thiaw et Dr Gustave Sow qui non
seulement m’ont enseigné mais aussi assisté et formé durant les trois mois et demi de stage
au sein du Laboratoire d’Energies Renouvelables (L.E.R).
Un grand remerciement à M. Salif Sagana Fall, lui qui m’a beaucoup aidé et assisté lors de
mon stage au sein du L.E.R.
Je remercie mes tantes, frères, sœurs et amis qui m’ont toujours soutenu dans ce long
périple…
Je n’oublierai jamais mes tantes paternelles Ndèye Ndiaye et Nogaye Diop qui au cœur des
difficultés scolaires m’ont fait sortir des ornières ainsi que la grande famille d’accueil à
Grand Yoff.
Je ne saurai terminer sans réserver un grand merci à Pape Ndiaye et son épouse Mbène
Touré qui s’occupaient de mes dépenses scolaires tant sur les fournitures que sur la prise en
charge médicale quand je tombais malade à l’université. Qu’Allah les assiste sur tout ce
qu’ils craignent.
Liste de figures
Figure 1: Synoptique de raccordement du système ............................................................................. 6
Figure 2: Schéma de principe de la chaîne de puissance ..................................................................... 6
Figure 3: Cellules cristallines ............................................................................................................... 7
Figure 4: Schéma équivalant d’une cellule et caractéristiques I-V et P-V d'une cellule ..................... 8
Figure 5: Association de cellules en parallèle et cellules en série................................................. 8
Figure 6: Structure d’un onduleur monophasé ..................................................................................... 9
Figure 7: Commande half bridge à droite et full bridge à gauche ..................................................... 10
Figure 9: Commande single bridge .................................................................................................... 11
Figure 8: Structure à point milieu ...................................................................................................... 11
Figure 10: Design de l’interface statique de commande .................................................................... 13
Figure 11:Schémas des PICs utilisés ................................................................................................. 15
Figure 12: Page d'accueil MPLAB .................................................................................................... 17
Figure 13: Création du projet (choix de la famille et du type de PIC) ............................................... 17
Figure 14: Choix du compilateur ....................................................................................................... 18
Figure 15: Dernière étape ................................................................................................................... 18
Figure 16: Schéma du driver ULN2004A .......................................................................................... 19
Figure 17: Schéma de câblage du driver ULN2004A ........................................................................ 20
Figure 18: Circuit discriminateur retardateur intégré dans le bloc du pré actionneur ....................... 20
Figure 19: Optocoupleur 4N25 .......................................................................................................... 23
Figure 20: Schéma de Câblage de l'optocoupleur .............................................................................. 23
Figure 21: Caractéristique en tension du 4N25 .................................................................................. 24
Figure 22: Schéma de compensation de la zone de blocage .............................................................. 25
Figure 23: Principe de capture et de traitement du signal .................................................................. 25
Figure 24: Architecture de la carte de commande sous Isis PROTEUS ............................................ 27
Figure 25: Architecture carte d’acquisition sous ISIS PROTEUS .................................................... 28
Liste de tableaux
Tableau 1: Fonctions et tailles mémoires des PICs 16Fxxx .............................................................. 16
Tableau 5: Valeur des ESR de condensateur en fonction de la capacité des tensions efficaces ........ 40
Glossaire
BF : basse fréquence
C : capacité
Fc : fréquence de coupure
Gil : fonction de transfert courant
HF : haute fréquence
L : inductance
P : puissance active
Pd : puissance dissipée
Q : puissance réactive
Vdc : tension du G
Sommaire
Introduction générale ____________________________________________________________ 2
Introduction ____________________________________________________________________ 6
Conclusion____________________________________________________________________ 28
Introduction __________________________________________________________________ 30
Conclusion____________________________________________________________________ 73
Introduction __________________________________________________________________ 75
Conclusion____________________________________________________________________ 93
Annexes ______________________________________________________________________ 98
Annexe 4 : Programmes qui ont permis la simulation des modèles dans Matlab __________ 106
Annexe 5 : Schéma éclaté permettant de varier la charge avec le modèle dans z. __________ 108
Annexe 7 : Document technique du module Compact LMX052 (Onduleur utilisé) _________ 112
Introduction générale
Aujourd’hui le taux de pénétration des énergies renouvelables à l’échelle mondiale est estimé à 16
% [1], portion dans laquelle l’énergie solaire avoisine 4%. Au Sénégal on assiste à un regain
d’intérêt pour les énergies renouvelables et beaucoup d’efforts sont fournis pour la conception de
certains éléments de la chaîne de conversion de l’énergie photovoltaïque.
Le sujet qui nous a été proposé consiste en la mise œuvre d’un onduleur monophasé de 1 kVA
alimenté par un générateur photovoltaïque.
Selon les spécifications du cahier des charges, l’onduleur monophasé à concevoir doit avoir une
tension et une fréquence de valeurs respectives 230 V et 50 Hz, stables malgré les fluctuations de la
charge dont la valeur nominale est de 1 kVA. Le taux de distorsion harmonique doit être très faible
de même que l’ondulation du courant de sortie. Le cahier des charges est décrit comme suit :
Ce projet de fin d’étude entre dans le cadre des sujets de recherche proposés par le Laboratoire
d’Energies Renouvelables (LER) de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar. Ce laboratoire
s’intéresse au développement des énergies renouvelables plus particulièrement le volet solaire
photovoltaïque. Le laboratoire accueille chaque année des chercheurs, étudiants de différentes
nationalités de la sous région et d’autres nationalités africaines. Notre stage y a duré trois mois et
demi.
A partir de 1979 un deuxième laboratoire est crée qui introduit la micro informatique dans la
conception des systèmes. Il développe des recherches sur les couplages multi-générateurs.
A l’occasion d’une restructuration, en 1984, de la recherche sur les Energies Renouvelables au sein
de l’école, les deux laboratoires ci-dessus mentionnés ont été regroupés en une seule structure
dénommée « Groupe de traitement en temps réel des énergies renouvelables ». Sa dénomination
actuelle est « Laboratoire d’Energies Renouvelables » avec le sigle LER. Parmi ses principaux
axes de recherche on a :
Axe 1 :
Axe 2
Systèmes intelligents pour l’instrumentation et le contrôle- commande de procès
Introduction
Dans ce chapitre nous présentons les différents éléments qui constituent la chaîne de conversion de
l’énergie ainsi que la structure de la carte de commande de l’onduleur. Il sera question de décliner le
support architectural sur lequel reposent tous les calculs qui seront effectués au chapitre II.
Cette vue d’ensemble révèle une possibilité de séparation du dispositif en deux grandes parties à
savoir la partie commande et la partie puissance.
Les cellules de silicium amorphe diffèrent des cellules présentées précédemment puisque leur
structure présente un haut degré de désordre dans la disposition des atomes. L’utilisation de silicium
amorphe pour les cellules solaires a montré de grands avantages à la fois au niveau des propriétés
électriques et le processus de fabrication (processus simple, faiblement consommateur d’énergie,
peu coûteux, possibilité de produire des cellules avec grands secteurs). Mais, même avec un coût
réduit pour la production, l'utilisation du silicium amorphe a deux inconvénients: le premier est le
rendement de conversion faible par rapport aux cellules de mono et polycristallin de silicium. Le
deuxième est le fait que les cellules sont affectées par un processus de dégradation dans les
premiers mois d’opération, réduisant ainsi leur durabilité.
Il faut noter que la caractéristique « courant-tension » du générateur photovoltaïque est non linéaire
comme c’est illustré sur la figure 4. Cette caractéristique est due à l’effet photosensible modélisable
par une diode en parallèle avec une source de courant variable en fonction de l’ensoleillement et la
température. Les résistances représentent la tenue en compte des imperfections sur le matériau
utilisé.
Figure 4: Schéma équivalant d’une cellule et caractéristiques I-V et P-V d'une cellule
Cette caractéristique montre la nécessité de mettre en œuvre des dispositifs capables de récupérer le
maximum de puissance délivrée par le GPV. Aujourd’hui la recherche de la puissance maximale
fait l’objet de plusieurs méthodes qui sont déjà développées par des chercheurs du laboratoire LER.
La gamme des puissances récupérables peut aller jusqu’à 200 Wc avec des tensions optimale de
l’environ 20 V en continu. Les fabricants garantissent 80% de la puissance après 25 ans de
fonctionnement.
Remarque : Un panneau solaire photovoltaïque est plutôt appelé « module » (le terme capteur
quant à lui, est réservé pour l’énergie solaire thermique). La mise en série de plusieurs modules est
appelée « une branche » tandis que l’ensemble des branches connectées entre elles ; est appelé «
champ photovoltaïque ». Cette mise en cascade très souvent utilisée pour satisfaire la puissance
nécessaire est illustrée sur la figure 5.
Un onduleur monophasé peut avoir deux configurations à savoir la structure complète avec 4
interrupteurs commandables et la structure à point milieu avec seulement deux interrupteurs
commandables. Rappelons qu’en fonctionnement normal deux semi-conducteurs sur un même bras
ne peuvent pas conduire simultanément car la commande y est complémentaire.
Cette méthode a l’avantage d’utiliser moins ports du PIC quand on doit gérer plusieurs
entrée/sorties. Elle permet aussi d’optimiser les pertes par diminution du nombre de semi-
conducteurs. Néanmoins elle ne garantit pas la symétrie de l’onde sinusoïdale désirée à la sortie du
filtre s’il y a un déplacement du point milieu c’est-à-dire une différence entre la valeur absolue des
tensions crées +E et -E.
Il est à préciser que l’épellation « half, full ou single bridge » est relative à la commande du PIC. La
figure 9 illustre la commande « single bridge » complémentée.
Pour ce dernier cas Il s’agit d’utiliser un seul signal de commande dont le complémentaire gère un
autre interrupteur. Mais l’inconvénient est qu’il y a augmentation du temps de propagation causée
par la dynamique de l’inverseur (porte NAND). Il a l’avantage de réduire le nombre de ports de
sortie de l’organe qui assure la commande mais favorise l’ajout de composants sur la carte de
commande pour créer un signal complémentaire. Toutefois on peut se passer de l’inverseur en
faisant recours à la commande half bridge car P1A et P1B se complémentent par simple
configuration.
Au regard de toutes ces configurations, nous optons pour la structure à pont complet et la
commande half bridge sur un bras avec commutation (50 Hz) sur l’autre bras. Rappelons que la
tension maximale admissible par l’onduleur LMX052 est de 450 V [Annexe 7]
I.1.4 La charge
La connaissance de la plage de variation de la charge permet non seulement le bon
dimensionnement des câbles et de leur protection mais aussi fixe la puissance nominale de
l’onduleur.
Puisque nous dimensionnons un onduleur de 1 kVA sous une tension nominale de 230 V, donc
notre charge nominale est connue en termes d’impédance avec les spécifications
du cahier des charges, nous avons choisi un facteur de puissance (cos) de 0,9. Le courant nominal
efficace est donc d’après la loi d’Ohm : 4,34 A.
GPV
L’interface de commande est divisée en deux parties à savoir la carte de commande et celle qui gère
l’acquisition et le conditionnement des signaux (courant-tension). Sur la carte de commande on peut
remarquer :
Pour la carte d’acquisition il y a trois signaux à acquérir : la tension à la sortie du filtre, le courant à
travers l’inductance de filtrage et la tension continue qui alimente l’onduleur.
Les microcontrôleurs utilisés permettent de piloter des systèmes très complexes et intègrent
plusieurs niveaux d’horloges programmables, jusqu’à 20 MHz externe. La dénomination de PIC est
sous copyright Microchip et on en distingue principalement deux familles à savoir les RISC
(Reduced Instruction Set Computer) ou encore composant à jeu d’instruction réduit et les CISC
(Complexe Instruction Set Computer) qui ont un jeu d’instruction complexe. Le choix de ces deux
familles dépend du type de projet car autant la complexité du programme est élevé autant on tend
vers les CISC. Mais il faut noter que la vitesse de traitement des instructions des CISC est moins
importante que celle des RISC car moins il y a de jeux d’instruction plus la vitesse d’exécution est
importante. Les PICs sur lesquels nous travaillons sont des RISC et ont un jeu de 35 instructions
dont chacune est stockée dans un mot mémoire. L’exécution d’une d’entre elles requiert un cycle
machine qui correspond au rapport de quatre sur la fréquence d’horloge (Fosc). Le PIC exécute
Fosc/4 instructions par seconde d’où l’unité de puissance en MIPS (Million d’Instructions Par
Seconde). Pour les PICs 16Fxxx; le 16 signifie que le composant est dans la famille des Mid-range,
c’est-à-dire la mémoire programme est codée sur 14 bits et de plus il fait partir des microcontrôleurs
de type RISC (35 instructions). Le F signifie que la mémoire programme est de type Flash. Notons
que les PICs sont des composants statiques car la fréquence d’horloge peut être abaissée jusqu’à
l’arrêt total du système sans perdre les données.
Nous aurons principalement deux types de PIC dont l’un gère le contrôle de l’onduleur et l’autre
gère l’affichage des informations sur l’état du système à commander. Il s’agit respectivement des
PICs 16F690 et 16F877 (voir figure 11).
Elle est constituée de 1 kmots de 14 bits. C’est dans cette zone que nous allons écrire notre
programme. Donc il nous faut concaténer deux octets (1 mot) pour coder une instruction. Nous
comprenons que 1 kmots de mémoire programme signifie qu’il est possible d’exécuter mille
instructions.
La mémoire Eeprom « Electrical Erasable Programmable Read Only Memory », est constituée de
64 octets qu’on peut lire et écrire depuis le programme. C’est pourquoi on ne peut déclarer un
tableau de plus de 64 éléments. Ces octets sont conservés après une coupure de courant. C’est une
ROM de type spécial. Il est donc plus rapide de la lire que d’y écrire en cours d’exécution.
C’est la plus utilisée au cours du traitement des données mais leur inconvénient est qu’elle ne garde
pas en mémoire les informations en cas de reset ou de coupure de courant. Cette mémoire est
organisée en quatre banques dont chacune possède des registres spéciaux qui constituent la base des
fonctionnalités offertes par le PIC [2]. Le tableau n° 1 résume les fonctions et caractéristiques des
PICs 16F6xx.
Nous allons utiliser les registres suivants pour piloter l’onduleur et gérer l’acquisition de données.
Pour créer un nouveau projet il faut cliquer sur « Project » puis sur « Project Wizard » et suivre ce
lien.
Dans cette fenêtre, l’utilisateur choisi la famille du PIC et le type. Les fonctions (support, langage
de compilation et debugger) activés sont matérialisées en vert. La couleur rouge montre les options
inactives.
La deuxième étape permet de choisir le PIC (ici 16F690) utilisé dans la gamme des (Low ou Mid ou
High range ; dans notre cas c’est la gamme Mid-range) et la troisième permet de choisir le langage
de programmation et le compilateur (ici HI-Tech ANSI C compiler), et la création du dossier qui va
contenir les fichiers.exe.
La dernière étape est la création du projet qui contient les fichiers qui peuvent être copiés depuis
d’autres fichiers de projets déjà existant ou ajoutés après sa création. On peut copier ou modifier un
programme déjà existant sur clic au niveau du « A » (modifier) qui devient « C » (comme copier).
Ce composant nous permet de réaliser correctement le montage désiré dont la sortie est destinée aux
bras de l’onduleur.
La gamme des tensions maximales d’entrée comme sortie satisfait à notre cas, car les entrées et
sorties sont respectivement 5 V (PIC) et 15 V (sortie ULN2004A).
Par ailleurs il nous aurait fallu mettre en œuvre un circuit d’interface entre la sortie du driver et le
bras d’onduleur pour rectifier les temps morts car d’après le document technique qui accompagne
l’onduleur [Annexe 7] le temps de montée et de descente sont respectivement 5us et 15 us. Ce qui
signifie qu’il y aurait un micro court-circuit à chaque commutation si des dispositifs de protection
n’étaient pas pris en compte. C’est ce qui explique le circuit en amont de l’optocoupleur (figure18)
qui est un discriminateur retardateur c’est-à-dire : il détecte les fronts montants et les retarde.
Figure 18: Circuit discriminateur retardateur intégré dans le bloc du pré actionneur
encore moins qu’on a un retard dans la propagation car les commandes sont complémentaires.
Il faut juste voir que si le dispositif contre le micro-court-circuit est correct, ce temps ne sera plus
tenu en compte car le dispositif est un compensateur de temps. Ce qui est plus significatif est en
réalité la profondeur de modulation qui est la commande proprement dite.
Il est prévu un relais qui sert à la gestion du court-circuit ou surtension à la sortie de l’onduleur et
un autre qui pourrait servir à la charge et décharge d’une éventuelle batterie entre l’onduleur et le
GPV. En fait les deux sorties de l’ULN2004A vont directement alimenter les deux relais à 15 V
bien qu’en réalité les niveaux de tension normalisés pour ces composants sont 12 V, 24 V, 48 V
etc.
Nous disposons au LER de plusieurs gammes de relais à savoir les relais OMRON-12V DC,
Siemens 12 V-24 V, GOLDEN-GH-1C-12,24L, FINDER type 40.52 et d’autres types. Ces relais de
« OMRON peuvent être commandés entre 10% et 110% de la tension de service nominale. Cela
veut dire que pour un relais de 12 V nous aurons une tension maximale de 13,2 V pour respecter les
normes ; d’où le rejet du 12 V car nous avons une source de 15V. Ceci explique notre choix sur les
relais 24 V qui, sous 15V (62% de 24 V), fonctionnent avec un contact franc. Nous avons besoin de
deux relais et le courant efficace nominal est de 4,34 A avec deux tensions (400V-DC pour gestion
batterie et 230V-AC pour gestion surcharge) [voir Annexe 8].
En effet nous imposons aux capteurs certaines contraintes afin d’augmenter leurs performances:
La fidélité : l’information doit reproduire la forme d’onde en début de chaîne surtout pour le
cas d’un asservissement à valeur instantanée alternative. Dans le cas d’une acquisition de valeur
efficace le signal en bout de chaîne doit reconstituer exactement la valeur efficace de la grandeur
électrique de départ pondérée par un gain.
La rapidité : elle joue un rôle important dans la dynamique du système et notre objectif est
d’amoindrir les temps de réponse du trajet de retour. Avec l’hypothèse très faible
alors nous aurons :
Nous optons pour l’asservissement à acquisition de valeur efficace car elle est plus stable en termes
de conversion numérique et est plus facile à réguler car les problèmes de phase n’existent pas en
continu (statique). Donc nous sommes assujettis à concevoir un modèle de capteur de valeur
efficace pour les grandeurs courant et tensions en sortie de l’onduleur.
D’abord nous nous proposons ces gains : 0,02 pour la tension et 0,1 pour le courant en sortie de
l’onduleur. Cela donnera une gamme de tension et de courant, qui variera respectivement dans les
plages [0 V ; 4,6 V] et [0 A ; 0,43 A], c’est-à-dire de la marche à vide à la charge nominale.
Toutefois il est plus commode pour le courant d’acquérir d’abord le courant de sortie avec un gain
unitaire pour que sa nouvelle plage [0 A ; 4,3 A] soit au voisinage de celle de la tension par souci
d’une résolution plus fine dans la conversion car notre tension de référence est 5 V. Une fois le
résultat numérisé on applique le gain 0,1 par programme. A défaut de cela une variation de 0 à 0,43
A ne sera pas sensible pour une résolution sur 10 bits du registre de conversion appelé ADCON0.
Cette phase doit donner une faible valeur de la grandeur mesurée. On peut faire cette acquisition
avec un LEM ou une résistance Shunt pour le courant mais aussi avec un amplificateur (atténuateur
pour la tension et élévateur pour le courant) ou un diviseur de tension muni de grandes valeurs de
résistance pour réduire le courant d’entrée.
La phase de redressement
Un redresseur doit être utilisé pour préparer le filtrage. Donc nous optons pour un pont de Greatz
afin de faciliter le filtrage car il donne une tension redressée double alternance.
La phase de filtrage
Le filtre doit assurer un compromis entre rapidité et précision grâce à ses éléments R et C à choisir
convenablement.
Le choix de l’optocoupleur
Ve
Vs
En fait il faut noter qu’il y a une saturation à la valeur limite de courant qui est de 60 mA [Annexe
9] raison pour laquelle nous avons pris la précaution de mettre en série une résistance de 1 kΩ. La
caractéristique réellement obtenue par mesure avec l’oscilloscope est présentée à la figure 21.
Vs (V)
Ve (V)
Les valeurs qui ont donné cette caractéristique sont consignées dans tableau 1. La courbe est
similaire à celle obtenue en simulation avec l’optocoupleur disponible dans la bibliothèque de
Protéus, ce qui permet de valider ce composant pour le reste des simulations.
La caractéristique réelle précise que la zone de linéarité démarre à partir de 2 V donc nous allons
faire de sorte à avoir une plage de 2,5 à 5 V (Vs = 4,18*Ve modèle linéaire). On peut corriger la
pente par programme vu que nous connaissons le coefficient directeur issu de la linéarisation de
cette fonction Vs = f(Ve). Il suffit d’imposer à la fonction une pente unitaire.
Toutefois il est possible de mettre un offset pour compenser le seuil de réponse en utilisant une
diode Zener de 2 V selon le montage de la figure 22.
La position des deux diodes indique que ce montage est un sommateur de courant. La diode D1
avec son offset permet de repositionner la tension de sortie à l’origine quand la tension d’entrée aux
bornes de la diode D2 est nulle. A partir de là, nous exploitons la linéarité qui démarre à partir de
zéro et le coefficient de linéarité est corrigé selon le principe que nous avions évoqué à la page
précédente. En résumé nous passons d’une caractéristique affine y=a.x+b à une caractéristique
linéaire y=a.x.
Le principe est simple : il faut imposer une plage de 0 V à 5 V en sortie de la carte d’acquisition ; ce
qui correspond à une autre plage en entrée de l’optocoupleur. En revanche cette dernière plage
correspond à une valeur moyenne de la tension double alternance en sortie du pont de diode (PD 2).
Son expression est lié à la tension de sortie Vs de l’amplificateur opérationnel ou du pont diviseur
de tension utilisé. Elle est donnée par la relation :
(I.3)
Nous avons en fin de compte cette vue d’ensemble de la partie commande qui est scindée en deux
cartes ; une chargée de l’acquisition et une autre qui reçoit les signaux en provenance de la carte.
Les schémas sous Protéus des deux cartes sont donnés sur les figures 24 et 25.
Conclusion
La première partie du travail a été consacrée à la présentation globale du système et aux différentes
interactions qui existent entre les éléments du système (GPV-Onduleur-Commande). Nous avons
présenté le système global et cette approche a permis de fixer les idées pour la suite du travail. Ceci
permettra d’orienter la démarche vers le dimensionnement et la modélisation du système
onduleur/commande.
Introduction
Dans ce chapitre, le calcul de tous les éléments du système sera effectué. Ces calculs permettent le
choix des composants afin de faire la modélisation du système. La validation des résultats obtenus
est un préalable pour la réalisation du prototype.
II.1 Dimensionnement
C’est à travers le dimensionnement que l’on peut connaître le besoin réelle d’une charge électrique
en termes de consommation énergétique. Vu que nous aurons besoin d’une alimentation stabilisée à
découpage de tension +5 V, -15 V et 15 V, il est très important de spécifier la puissance totale
capable d’alimenter correctement notre système.
Elles montrent l’influence de la température sur les performances du convertisseur. Plus elle est
élevée, plus la puissance qu’on peut faire transiter est faible. En réalité, les diodes de roule libre, à
seuil de 1,5V, supportent une tension inverse maximale de 500 V au moment où la tension
maximale entre le drain et la source du MOSFET utilisé est de 450 V. D’où le rejet d’un générateur
photovoltaïque de plus de 450 V. Donc nous choisissons une tension de 400 V pour satisfaire la
contrainte imposée par le convertisseur statique et rester dans la plage de sécurité.
, (II.0)
L’ensoleillement moyen sur le site de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar est estimé à 700
W/m2, ce qui donne un coefficient de 1000/700 sur la puissance en Watt-crête. Donc on aura une
puissance crête de :
Nous opérerons notre choix sur les gammes standards dont certaines existent sur le marché et en
même temps au LER et diffèrent suivant leurs tailles et leurs puissances.
Nous choisissons les modules polycristallins FVG100P. Cette gamme comporte 36 cellules
disposées en 9 suivant la longueur et 4 suivant la largeur. La puissance normalisée choisie est de
100 Wc, donc on aura besoin de 19 panneaux FVG100P. Les associations à faire dépendent de
tension désirée, et du courant au point de fonctionnement optimal. Nous désirons avoir une tension
de 400 V donc il nous faudra 400V/Vopt associations en série. Vopt représente la tension optimale
au point de fonctionnement de puissance maximale. Vopt =17,5 V et le courant optimal est de 5.72
A d’après le document technique [annexe 10].
Par ailleurs, le spectre dépend obligatoirement du type de commande. Il existe plusieurs méthodes
de commande parmi lesquelles trois seront présentées.
Les types de commandes les plus fréquents sont : la commande « onde pleine », la commande
« MLI calculée » et la commande « MLI sinus triangle ».
Tension (V)
Temps (s)
Tension (V)
Fréquence (kHz)
Figure 27: Spectre de sortie pour une commande onde pleine
Nous pouvons apercevoir qu’il y a même une valeur moyenne non nulle et que certains
harmoniques de rang impair (150, 250,350…) apparaissent avec des amplitudes considérables.
Pour ce type de commande le filtrage est très difficile et rend les valeurs des inductances et
condensateurs très élevées.
Figure 28: Forme d’onde des tensions et courant pour une MLI calculée
sin
chaque 20 ms.
La figure 39 illustre la génération de la MLI en analogique.
Du moment où la tension de sortie est modulée par la commande sinus, on a bien la relation qui
donne la formule analogique de la tension de sortie onduleur sur chaque période T (20 ms):
sin
Le signal de sortie est en réalité une sommation temporelle de fonctions portes pondérées avec une
même constante ou gain de l’onduleur (Vdc) c’est-à-dire une différence de deux « Heaviside »
retardés dont l’écart entre les échelons suit la loi sinusoïdale discrète. Les chronogrammes de
tension modulée et du spectre, obtenus dans le logiciel PROTEUS sont illustrés sur les figures 30 et
31.
Tension (V)
Temps (s)
En effet nous avons une sortie découpée dont la profondeur de modulation, la loi de progression
ainsi que la fréquence dépendent du signal modulant. Ce signal montre la discontinuité de la tension
dont l’extraction du fondamental dépend de la dynamique de l’inductance de filtrage qui
assure la continuité du courant tandis que la continuité de la tension de sortie dépend du
condensateur de
filtrage.
Tension (V)
Fréquence (kHz)
Nous optons pour ce type de commande car l’écart entre le fondamental et les premières
harmoniques non nulles est considérable et avoisine 4 kHz. Ainsi le filtrage sera efficace car une
fréquence de coupure de 1 kHz par exemple, ferait passer le fondamental sans atténuation et filtre
toutes les harmoniques avec une atténuation très importante.
Le choix porte sur cette méthode de commande, ce qui permet de dimensionner les éléments du
filtre.
Il est clair que le radical doit être réparti de façon à ne pas dépasser l’ondulation
maximale de courant. De ce fait, une analyse des phases de fonctionnement de l’onduleur
schématisé sur la figure 32 s’avère nécessaire.
D1
TH1
Vdc
TH1’
D1’
L’analyse des séquences (figure 33) a montré que chaque demi période du fondamental correspond
respectivement à un fonctionnement dévolteur si le courant est positif, survolteur s’il est négatif.
Chaque interrupteur est associé à une diode de roue libre, de manière à assurer la continuité du
Donc nous déterminons la valeur limite de l’inductance qui permet d’obtenir une ondulation
maximale inférieure à 10% du courant nominal; soit 0,1*In = 0,434 A.
En résumé la valeur de l’inductance doit être supérieure à la plus grande valeur de ces deux
inductances pour réaliser théoriquement une ondulation maximale de moins de 10% pour le courant.
Toutefois il faut rappeler qu’entre la pratique et la théorie il s’établit un écart parfois non
négligeable dont l’explication pourrait être donnée par les hypothèses idéales de départ. En réalité le
rapport cyclique varie en permanence tous les 250 et le système n’a pas la dynamique d’avoir un
régime stationnaire pendant ce temps contrairement au comportement d’un hacheur qui reçoit une
commande dont le rapport cyclique ne varie pas en permanence mais est plutôt ajustable. C’est la
raison pour laquelle en simulation nous avons une valeur de 50 mH qui donne 10% In tandis que le
calcul a donné 57 mH qui d’ailleurs a donnée une ondulation de 0,92%. La simulation a montré que
parmi ces deux modes de fonctionnement dans une demi-période un seul est prépondérant alors que
l’autre existe à charge inductive mais disparaît avant que le rapport cyclique n’ait atteint ½, du fait
du facteur de puissance supérieur à 0,5.
Cette inductance choisie a été caractérisée en haute fréquence à savoir 4 kHz, 8 kHz, 16 kHz et 20
kHz correspondant aux harmoniques de la décomposition de Fourier de la tension de sortie onduleur
et on a pu trouver sa valeur (L=35 mH). Elle peut supporter un courant efficace de 8 A en vertu de
la section du câble en cuivre à ses bornes qui a une densité de courant de 4 A/mm2 ; ce qui répond
bien à notre cas car le courant nominal est de 4.34 A.
L’autre élément qui reste à calculer est le condensateur de filtrage. Sa détermination dépend de la
fréquence de coupure mais aussi de l’ondulation de tension autour de sa valeur moyenne dans une
période de commutation. Comme il absorbe les courants HF (Haute fréquence). Donc sa valeur sera
fonction de la relation suivante :
Δ
Δ max Δt ΔVcmax
c
Cette équation nous permet d’avoir la variation de tension, aux bornes du condensateur, qui a un
rôle important à jouer dans la détermination du THD. La Commission Internationale
Electrotechnique (CEI) définit son expression comme il est indiqué à la formule suivante.
Nous rappelons que la norme IEEE519.92 [11] limite ce taux à 5% pour la tension, réparti en 4%
pour les harmoniques paires et 2% pour les harmoniques impaires. Le THD du courant est limité à
8% par cette norme.
L’expression qui lie ΔV à la fré uence de commutation des interrupteurs et de l inductance est
donnée par :
Ve
ΔVc
min c
Sur l’équation (II.7) nous nous imposons une ondulation maximale de 10% de la tension nominale ;
soit 23 V. Nous trouvons : C > 7,7 après calcul. D’où une valeur de capacité supérieure à 7,7
pour avoir une ondulation inférieure à 10%.
Nous voyons bien qu’on est limité en termes de bande passante quand on tient compte des
spécifications sur la fluctuation de nos grandeurs d’états. Nous choisissons une valeur normalisée de
capacité égale à 10 avec une résistance série de 6.3 La fréquence de coupure est donnée par :
Enfin, cette partie de l’étude est la phase la plus remarquable dans la satisfaction des contraintes
imposées par le cahier des charges telles qu’une fréquence stable de 50 Hz, une ondulation de
courant et de tension très faible (moins de 10%). Nous avons pu faire le dimensionnement des
valeurs définitives du filtre de tension et dégager la fréquence de coupure (propre) du montage. Il
faut noter qu’en électronique de puissance la résistance série d’un condensateur de sortie d’un filtre
en aval d’un onduleur n’est pas négligeable. Nous l’avons déterminé grâce au tableau 5.
Tableau 5: Valeur des ESR de condensateur en fonction de la capacité des tensions efficaces .
La connaissance de cette fréquence permet d’éviter de fonctionner autour d’elle car elle entraîne
une élévation de tension parfois très importante.
Conclusion : Nous venons de spécifier les caractéristiques du filtre ainsi que ses performances en
termes de stabilité (marge de phase de 17 degrés et une marge de gain infinie) : le système est
stable.
Nous allons étudier les dispositifs d’évacuations des chaleurs issues de la puissance perdue par les
interrupteurs de l’onduleur.
dispositifs capables de ventiler ou évacuer le maximum de chaleur afin que le composant puisse
fonctionner dans la marge de température définie par le constructeur.
Nous avons ciblé l’onduleur et plus précisément ses interrupteurs MOSFET qui travaillent sous 4
kHz car à défaut de se soucier de ses pertes on pourrait se retrouver avec un rendement faible à
cause de la chaleur que ces semi-conducteurs dégagent. Ils dissipent en effet une puissance qui est
proportionnelle à la fréquence. Il y a deux types de perte pour un interrupteur commandable de
même que pour une diode: les pertes par conduction et les pertes par commutation.
d Vo d d d ds
id idmo
avec ds la résistance de la jonction drain source, Id le courant direct moyenne par instant de
conduction et Vo le seuil de conduction et Rd la résistance dynamique.
Ces pertes dissipées par les semi-conducteurs et les températures de jonction du boitier permettent
de dimensionner le radiateur en connaissant la résistance
thermique th résistance radiateur air am iant . La relation entre le composant, le boitier et le
dissipateur est donnée à la figure 36. Dans la pratique, on connait la température maximale à
dissiper Pmax et la température de jonction Tmax. La résistance totale à ne pas dépasser [4] est:
max a
th a
max
max a
soit th c th c r th r a
max
Si la valeur calculée
dmo
d ds on
Le courant moyen ;
th c th c osfetet
th
th c th c osfetet
th de
Puisque la graisse à silicone est utilisée pour fixer le montage au radiateur avec contact direct, on
a th r .
th c th c r °
max a
°
max
Nous avons choisi le dissipateur capable d’évacuer la chaleur de sorte que les interrupteurs
n’atteignent pas leur limite maximal de température (150°C).
Nous devons mettre en évidence tous les aspects sécuritaires vu le niveau de tension qu’on
manipule. La protection de la partie puissance est essentiellement axée sur les semi-conducteurs.
Cette protection aide à détecter les surcharges et les courants de court-circuit afin de les éliminer
immédiatement. Nous avons opté pour un montage amont – aval de l’onduleur (figure 37). Ce type
de protection est le plus courant dans les montages redresseurs et, a l’avantage de protéger
l’onduleur contre un court-circuit tandis que la protection avale gère les surcharges et défauts côté
charge. Il est aussi possible de mettre un fusible sur chaque interrupteur d’après la méthode dite de
Ferraz [4].
Le tableau 6 permet de considérer les valeurs limites de courants admissibles données par le
constructeur.
Rappelons que la famille des fusible G est issue d’une entité qu’on appelle les ultra-rapide (u.r) qui
intègre le fusible gF, gG et les gL. La figure 39 illustre les courbes de déclenchement de quelques
fusible gF.
Nous voyons bien que le temps de retard à la fusion pour un court circuit est de 10 ms, ce qui
correspond à une demi-période de la sinusoïde tension alternative.
En outre, malgré ces précautions nous gérerons de plus les courants de défaut par programme dont
les détails seront montrés en annexe [2].
Pour les circuits imprimés, la protection à fusible est la plus utilisée et la plus répandue. Ses petits
fusibles sous forme de pilules qui peuvent être en verre ou non présentent des variantes pouvant
aller de 200 mA à 2 A selon le niveau de puissance consommée par la carte.
Nous avons en effet deux cartes et une alimentation générale +15 V, -15 V, 5 V sur la carte de
commande. Le PIC 16f690 fournit au maximum un courant de 25 mA et puisque nous avons 14
entrée/sorties en plus de la tension d’alimentation, dont sept entrées et sept sorties, on peut calculer
la consommation suivant les indications du tableau donné part le document technique du PIC. De
même que le PIC 16F877, nous pouvons calculer sa consommation puisqu’il est alimenté par le
même Vdd. Pour mieux satisfaire le dilemme consommation sécurité nous prenons un fusible de
500 mA (toute l’alimentation 5 V y compris) car l’écran LCD ne consomme que 2,6 mA.
L’alimentation avec 5 V sera protégée par un fusible de calibre 300 mA disponible au LER.
Parallèlement l’alimentation de 15 V servira à la mise en forme du signal de commande de
l’onduleur à travers le driver ULN2004A qu’on a déjà présenté. Elle permettra aussi d’alimenter
l’amplificateur opérationnel utilisé sur la carte d’acquisition (TL071) dont le courant maximale
consommé est égal à 2,8 mA. Egalement, il faut aussi considérer les deux relais de puissance ; leur
partie commande consomme un courant entre 36 à 72 mA (avec les relais Omron12 V disponibles
au LER): voir figure 40.
Les optocoupleurs, d’après leur document technique, consomment chacun 20 mA, ce qui donne à
tout instant de la commutation 2*20 mA car il y a deux bras qui conduisent. Le courant total
présumé pour la consommation 15 V devient maintenant :
ourant cons
IT = 1000*15/160 mA + 2*20 mA+2,8 mA = 136,55 mA. Donc nous choisissons un fusible de 200
mA (ultra rapide).
A coté de cette protection il y a aussi celle de la carte contre les retours de puissance et d’erreurs de
polarisation pendant l’alimentation de la carte. Celle-ci est assurée par des diodes qui rendent
unidirectionnel le courant au niveau des départs de tous les niveaux de tension d’alimentation.
Ainsi on fait recours aux diodes de type 1N4007 qui supportent jusqu’à 1 A. Le schéma de
protection de la carte de commande est représenté sur la figure 41.
L’acquisition est ici assurée par une résistance shunt de 120 mΩ (résistance de 8 W) qui par la
tension à ses bornes donne une image du courant instantané avec un premier gain 0,12 V/A. Donc
on a une plage d’acquisition de 0 à 736 mV qui doit être amplifié avec un amplificateur
opérationnel de type TL071 disponible au LER. L’isolement galvanique va être assuré par un
optocoupleur 4N25 dont le montage est illustré sur la figure 42
La caractéristique (entrée/sortie) de la figure 42 est matérialisée sur la figure 43 qui montre qu’elle
est non linéaire et présente un seuil de réponse en tension.
Vs (V)
Ve (V)
La figure montre une tension de sortie comprise entre 0 et 6 V. Celle-ci peut attaquer les entrées du
PIC sans le détruire car ces entrées sont de technologie TTL. L’objectif est de repositionner le seuil
à 0 V. La zone encerclée est maintenu et il reste à déterminer les bornes de la tension maximale
Vsm en sortie de l’amplificateur (pour le courant) ou du pont diviseur (pour la tension). Entre les
valeurs 1 V (DC) à 4 V (DC) on a la relation ;
D’où
Il faudra nécessairement faire recours à un amplificateur opérationnel pour faire passer la valeur
736 mV à 6.28 V.
Le gain de l’amplificateur doit être : G= 6,28/ 0,736 = 8,5. Un montage inverseur est utilisé car il
nécessite moins de résistances.
Le gain est donné par la relation G = ; ce donne R1=10,47*R2. Dans la série E24 nous
choisissons R1= 5100 Ω et R2= 43000Ω. La valeur minimale qui débute la linéarité est maintenant
connue:
Vshunt min V
Remarque: Nous pouvons dire que la zone de linéarité pour l’acquisition de courant est acceptable
(25% à 100% du courant nominal). Toutefois il faut tenir compte de l’adaptation d’impédance entre
les blocs séparés. Pour le filtrage ( , autant sa constante de temps est faible autant le
temps de réponse est bon mais le filtrage ne le sera pas. Parcontre quand C augmente, ce serait bien
de diminuer la valeur de la résistance pour avoir un bloc rapide et de sortie bien filtré avec des
ondulations nulles. Néanmoins la tension va chuter dans ce cas, car la résistance d’entrée a changé
et sa nouvelle valeur devient : e’ e ilre qui doit être proche de Re pour ne pas diminuer
de trop la tension. Donc ilre doit être supérieure à Re.
D’où
Le résultat du capteur en régime dynamique est présenté sur la figure 46, le temps de réponse est
faible. La diode Zener sert aussi à ne pas dépasser une tension de 5,1V pour protéger le PIC.
Temps (s)
Figure 46: Comportement du signal de sortie du capteur et de celle redressée avec variation à l'entrée
L’onde en calottes sinusoïdales, illustrée sur la figure 46 représente le courant (tension redressée
double alternance 100 Hz) et la caractéristique continue représente la sortie du capteur.
La valeur de démarrage de la linéarité a quitté 25% du courant nominal avec les calculs pour se
retrouver à 41% du courant nominal en simulation. Cela donne néanmoins une plage de linéarité de
plus de 50%.
Avec les résistances de la série (E24, E12), on a : Re=1,300 kΩ, Rs=4,7k Ω, R_filtre=1,1 kΩ et les
résistances du diviseur de tension : R5=7,5 kΩ et R6=0,33 kΩ.
Vout_théorique (V)
Vout_capt (V)
Le capteur de tension a une plage plus large 21% à 108% de la tension nominale (voir figure 49)
avec un temps de réponse de :
Conclusion : Nous avons dimensionné les éléments du filtre, les protections nécessaires en
spécifiant leurs calibres tant sur la partie puissance que sur la partie commande ; le choix est orienté
sur des fusibles. Cela nous amène à la partie modélisation de l’onduleur en vue d’étudier la
régulation de tension de sortie (230 V / 50 Hz).
D’un premier abord, on peut bien voir la relation qui lie le rapport cyclique à la grandeur électrique
tension (figure 51). Cela veut dire que la puissance de sortie de l’onduleur dépend du rapport
cyclique. Néanmoins la question est : quel type de commande utilisé ?
Nous avons opté pour une commande à largeur d’impulsion modulée par une sinusoïde de
fréquence 50 Hz, donc le rapport cyclique varie à chaque commutation des interrupteurs de
l’onduleur. En ayant compris comment on génère le rapport cyclique dans le cas analogique, on le
numérise en le stockant dans un registre du PIC. Ce dernier est sollicité en permanence lors du
fonctionnement de l’onduleur.
La relation qui lie la tension et le rapport cyclique dépend de trois intervalles de fonctionnement.
Une zone de modulation ou de fonctionnement linéaire dans laquelle le rapport cyclique est
inférieur à 1, une zone de surmodulation ou de non linéarité quand le rapport cyclique dépasse 1 et
un zone de saturation quand il est supérieur à 1.5 (voir figure 51).
(V)
1,5
On peut avoir une tension maximale de 282 V correspondant au rapport cyclique 1 et rester dans la
zone de linéarité. Nous rappelons que c’est dans cet intervalle qu’on doit faire l’étude pour avoir
des formes d’onde correctement sinusoïdales (image de la référence en interne du PIC 16F690).
Les grandeurs que nous allons contrôler sont le courant iL à travers l’inductance et la tension de
sortie du filtre Vs. La figure ci-après explicite l’extraction de la valeur moyenne par période Tc.
Temps (s)
Figure 52: Ondulation de courant autour de la valeur moyenne
Le lieu décrit par les valeurs moyennes du courant à travers l’inductance pendant les périodes de
commutation successives, est une sinusoïde de même fréquence que le signal de commande. Le
choix des éléments du filtre imposait aux variations de courant et de tension des valeurs faibles,
donc les équations ci-dessus peuvent être écrites comme suit :
De la figure 53 on montre que dans le cas analogique le rapport cyclique est lié à la commande et à
la dent de scie par l’équation (E.6) :
avec d le rapport cyclique, Cpk la tension crête de la dent de scie et m la tension de commande
sinusoïdale.
Cette équation est vraie dans le cas discret car il faut en réalité imposer une valeur constante
pendant chaque période de découpage Ts. Puisque la commande est proportionnelle au rapport
cyclique donc on a bien l’équation .
sin f s
d m
p
Vseff d
D’où la relation :
Vs d Vdc
Donc l’onduleur sans le filtre est vu comme un gain Ho = Vdc (on pose Cpk=1 pour simplifier). Le
modèle de l’onduleur est représenté sur la figure 54.
cos
Or on a:
La méthode du bloqueur : cette méthode voit le bloc MLI comme un bloquer d’ordre zéro
suivi d’un retard du aux calculs.
La formule provient en effet de celle du développement de Padé:
Son principe est basé sur l’échantillonnage du rapport cyclique et on pose dans ce cas Td=Ts et on
a:
PWM= u t u t d e
Nous nous proposons de créer deux boucles de régulation à savoir une boucle interne de courant et
une boucle externe de tension. La boucle de courant servira à limiter le courant contre les variations
brusques de charges et de protéger les semi-conducteurs contre les appels importants en courant.
Dans la limitation de courant, si l’onduleur fournir une puissance supérieure à celle qui lui est
assignée la boucle interne fera de sorte qu’on a une source de courant car c’est la tension qui sera
déformée mais le courant ne dépassera sa valeur maximale de référence.
La transmittance du courant en fonction du rapport cyclique n’est rien d’autre qu’une relation de
produit du gain de l’onduleur et de l’inverse de l’impédance de sortie de l’onduleur (figure 56).
Zeq
En fait, il faut tenir compte de la résistance série du condensateur de filtrage Rc, qui ne doit pas être
négligée. Donc on a GiL qui est donné par :
Nous constatons que cette transmittance dépend aussi des éléments de la charge qui est ici
inductive.
Il est plus facile de déterminer la F.T par de la figure 57 et de voir que Gv est un système bouclé
dont la charge représente le gain retour.
On a:
Avec :
D’où :
Nous avons maintenant les relations entre nos grandeurs destinées à la commande pendant la
régulation et la puissance. Donc il apparaît clairement un passage par le courant avant d’accéder à la
tension. La boucle de tension peut être schématisée comme indiqué sur la figure 58.
iL Vs
Gv
Avec les valeurs des éléments en charge nominale, nous mettrons en œuvre les boucles de
régulation. Le modèle du filtre obtenu précédemment est :
p
p
e p p
Nous constatons que le système oscille avant de se stabiliser. Ce qui justifie l’utilisation d’une
boucle interne qui adoucit les transitoires et élimine les à-coups observés au début. Ce système est
stable d’après l’analyse de Bode qui nous a permis de valider le filtre.
Nous allons voir l’influence de la chaîne directe de la boucle interne une fois que la MLI y est
intégrée car elle ne doit en aucun cas, rendre instable le système. Le diagramme de Black-Nichols
est utilisé pour l’analyse de la stabilité. Le schéma ci-après nous permet de visualiser la réponse en
courant.
L’entrée est la commande unité, donc le courant est connu avec la relation suivante : ich
Vseff ch|. On a normalement :
i eff i
au lieu de 8.5A. Donc le système doit être corrigé afin d’annuler l’erreur. Le temps de réponse est
aussi acceptable (moins de 10 ms). Le diagramme de Bode (figure 62) montre que le système est
stable avec une bande passante de 10000 rad/s.
Le critère de stabilité impose une marge de phase positive et une marge de gain positive donc la
MLI ne déstabilise pas notre système mais néanmoins la chaine directe n’est pas bien stable car la
marge de gain est égale à 2,93 dB et la marge de phase n’est pas comprise entre 45° et 60°.
Nous rejetons les correcteurs PID et P pour la bonne et simple raison que le premier, par souci de
rapidité augmente les à-coups du fait qu’il est énergique et on n’a pas un problème de rapidité,
tandis que le deuxième n’est pas en mesure d’annuler l’erreur statique et par diminution de son gain
il ralentit le système. Donc nous choisissons un correcteur PI car il est apte à la précision en
retranchant une phase de 90° à l’infini.
Nous rappelons que les correcteurs vont être calculés dans le plan de Laplace et ensuite numérisés
par la méthode trapézoïdale :
La méthode trapézoïdale est plus précis que la méthode d’Euler qui est donnée par:
oc i o
avec p_min le pôle qui est plus défavorable; c'est-à-dire qui ralentit le système et tend à le
déstabiliser. L’expression de Kp est donnée par :
oc i o
Notons que si l’erreur imposée est très faible on a oc et les paramètres seront
p s
tg cl tg cl arg i
i
tan arg
En conclusion nous choisissons la première méthode pour la boucle de courant car notre système est
déjà stable. Elle nécessite moins de calculs mais aussi la fréquence de coupure du filtre ne vérifie
pas le sixième de la fréquence de découpage 4 kHz.
En intégrant le gain du capteur de courant à Gti = 0,1 on a par décomposition la fonction de
transfert du ol mli Vdc il ti par l’opérateur ‘zpk’ de Matlab :
Nous voyons que 449 rad/s est le pôle qui ralentit le système et le pousse vers une zone pas très
stable. Donc p_min = 499 rad/s et on s’impose une erreur de 0.2% (très faible).
p
p
Un correcteur doit être stable mais aussi doit améliorer la stabilité du système (figure 63). Avec
Matlab, on a la contribution du correcteur dans la boucle interne comme une chute importante du
gain ; cela augmente la stabilité car nous nous retrouvons avec une marge de gain de 65,8 dB
comme indiqué sur la figure 64.
Le système corrigé présente une marge de phase de 95.8° et une marge de gain de 65dB. Il est donc
devenu plus stable. La courbe du milieu est le système corrigé et on voit que, avant correction la
courbe était proche du point critique (figures 64 et 65).
Avec l’influence du correcteur on constate que le système quitte une marge de phase de 15° pour se
retrouver à 95,8° et une marge de gain de 2 dB pour se stabiliser à 65 dB.
En effet c’est la boucle de tension qui donne les consignes de courant sous forme de rapport
cyclique, quand il y a une variation de charge, la tension tend à la suivre et elle se répercute sur
l’erreur de tension qui par conséquent donne naissance à un autre rapport cyclique qui fait revenir la
tension à sa valeur de référence mais aussi qui adoucit la réponse du courant de charge comme le
montre la figure 67 qui explicite le temps de réponse de la boucle interne compte tenu du correcteur
PI.
La rapidité de la boucle interne est exigée et sa réponse doit être plate pour vérifier la condition
d’imbrication de deux boucles car la boucle de courant ne doit pas créer de retard et doit être plus
rapide que la boucle de tension.
,0.1 est la commande Matlab qui permet d’avoir la fonction de transfert en boucle fermée.
Pour des raisons d’adaptabilité avec le PIC, on multiplie par le même gain de retour tension, la
consigne de tension. Ce qui fera 230*0,02 = 4,6 V qui ne dépasse pas la tension 5 V. La nouvelle
fonction de transfert en boucle fermée présente un pôle très défavorable : p=0.2772 (voir .
Donc nous allons le compenser par un correcteur PI d’autant plus qu’il faut impérativement annuler
l’erreur de tension.
oc o i
sur le diagramme de Nichols, (figure 68), avec 24.8° de marge de phase. Le correcteur a donné en
réalité un excédant d’énergie au système et il est devient plus stable (marge de gain (dB) =104 dB).
On a trois caractéristiques : Gv_cl_corrigé est corrigée tandis que Gv_cl représente la fonction de
transfert en boucle fermée sans correction. Donc la correction a pour effet de relever le gain et de
repositionner la marge de phase à 24,8° (synonyme de bande passante).
On admet un dépassement et le système l’a avec une valeur de 8%, ce qui ne franchie pas la norme
en tension (10%).
Conclusion
Introduction
Ce dernier chapitre constitue une synthèse des deux chapitres précédents. Il sera axé autour de la
validation du prototype, laquelle repose sur la conformité des résultats de simulations de
fonctionnement du procès et des tests.
Nous allons voir d’abord le modèle électrique de départ puis valider le filtre (figure 71).
Pour cela, nous comptons faire la simulation sous Simulink en mettant les valeurs de l’inductance et
de la capacité trouvées afin de voir quelle forme d’onde on obtient.
Tension (V)
Temps (s)
Figure 72: Résultat du filtrage
La figure 72 montre que le filtrage est excellent car d’une part on a une onde purement sinusoïdale
et d’autre part le taux de distorsion harmonique maximal mesuré est de 0.0053% en tension et
0.23% en courant. Les blocs Simulink qui ont permis de mesurer ces grandeurs sont illustrées sur la
figure ci-après.
A vide En charge
En charge A vide
On peut retenir que le filtre et les THD sont validés, ce qui satisfait déjà le cahier des charges mais
aussi les normes: courant (8%) et tension (5%).
Tension (V)
Temps (s)
Quand il y a augmentation de la charge, la tension chute et seul le rapport cyclique peut la relever
en incrémentant sa valeur si le système est régulé. Cela confirme bien la nécessité de la régulation.
L’information de la baisse de tension entraîne le changement du courant présumé pour la charge à
l’instant donné. Ce qui nécessite une autre boucle dite interne qui se renseigne sur la nouvelle
impédance en donnant une nouvelle valeur de consigne. Par conséquent, la tension suivra
nécessairement par vérification de la loi d’Ohm (U=Z*I avec Z l’impédance à l’instant t).
Cette expression doit être transformée en une relation de récurrence qui tient compte de l’instant
précèdent et de l’instant actuel. On a:
Dans l’implémentation on aura par exemple pour la boucle interne l’équation (III.3) :
s s
oref oref p i memo p i memo
Donc il apparait la nécessité de déclarer deux tableaux de deux variables pour stocker la valeur à
chaque moment d’acquisition.
Avec la boucle de régulation le temps de réponse est de 0,2 s avec un dépassement de 8,6% pour la
tension. Le régime transitoire qui était observé avec l’appel important en courant (sans régulation)
est maintenant adouci. Le courant est égal à 4,8 A efficace qui est conforme à la valeur réelle
calculée (In=4,34 A plus 0,49 A d’ondulation). Un zoom de 20 fois est effectué sur le courant
pour mieux le voir : figure 78.
La simulation montre que la régulation est très robuste car pour une variation brusque de la charge,
la fluctuation observée est négligeable et n’atteint même pas 0,4% comme c’est montré sur la figure
79.
Ces résultats sont donnés par le modèle mathématique avec remplacement du système réel par sa
fonction de transfert. Nous allons simuler le modèle électrique pour analyser le comportement quasi
réel de la régulation.
Le modèle électrique reflète mieux la réalité car il n’est constitué que de composants électriques
(la programmation est plus fine). La figure 80 représente le schéma de régulation.
Les détails des blocs sont présentés en annexe [6]. Nous pouvons bien remarquer le bloc onduleur,
suivi du filtre et de la charge. Il y a aussi le bloc de régulation, de la MLI et de l’acquisition des
tensions et du courant. On peut voir qu’à 0,6 s le système répond déjà avec 230 V.
On voit que le système le plus proche de la réalité a confirmé les résultats du modèle qui a permis
de synthétiser les correcteurs. Ainsi le temps de réponse du système est 0.2 s. Nous allons aussi
simuler les perturbations susceptibles d’influer sur le système.
Pour la variation de la charge, nous considérons le cas le plus défavorable (connexion brusque de 1
kVA et déconnexion brusque de 1 kVA) pour valider le niveau de stabilité du système. La figure 82
permet d’analyser la variation de tension en cas de connexions brusque d’une charge de 1 kVA avec
un facteur de puissance de 0,9.
Cette figure montre que la connexion de 1 kVA de façon simultanée entraîne une variation de la
tension à environs 10,8% de la valeur nominale pour revenir à sa référence pendant une durée de
0,2 s. Cette valeur (10,8%) importante est due au facteur de puissance (0,9) car autant la charge est
selfique autant la tension présente un creux à la déconnexion (transitoire) et le courant présente une
réponse amortie.
On peut constater que si l’onduleur est mis sous tension et qu’il commence à réguler sans des
précautions de démarrage progressif, il apparait une tension importante pendant 0,2 s qui se rétablit
à 0.3 s après ; ce temps est acceptable mais cela n’empêche que nous allons mettre une valeur de
rapport cyclique de 0,81 qui permet de démarrer progressivement avant de lancer la régulation. A
défaut de cela le relais de sortie permet d’ouvrir le circuit de puissance pendant 0,2 s puis de le
refermer pour garantir la sécurité si toutefois un appareil s’est connecté à l’onduleur lors de la mise
sous tension. Les détails des excursions de tension observées lors de la perturbation sont montrés
sur la figure 83.
Figure 84: Forme d’onde de la tension de sortie lors de la connexion directe de 1 kVA
La forme d’onde (sinusoïdale 50 Hz) est déformée en amplitude uniquement. Il y a seulement une
variation de tension, certes acceptable lors des phénomènes transitoires. C’est ce qui est montré sur
la figure 84.
On peut bien apprécier la régulation assurée par la boucle interne (de courant) car il n’y a pas d’à-
coup important de courant à la mise sous tension et le temps d’établissement est de 0.05s. La figure
ci-dessous permet de voir la forme d’onde de la tension de sortie brute de l’onduleur en régime
nominal.
On peut remarquer qu’à partir de l’instant de l’accrochage de la charge (t=0.65 s), la forme d’onde
est modifiée (visible aux valeurs crêtes). Cela est dû aux chutes de tension à travers l’onduleur.
Elles sont négligeables en effet et on voit que l’onduleur a un bon rendement. Le graphe ci-après
illustre la réponse des puissances à la mise sous tension.
Lors de la connexion on a une puissance active de 900 W et une puissance réactive de 450 Var; ce
qui donne 1 kVA.
Le délestage de 1 kVA entraîne une variation de tension plus petite que celle qui est observée lors
d’une connexion de la même charge. La variation de tension illustrée sur la figure 88 correspond à
6,95% de la tension nominale. Donc il est plus sécuritaire de déconnecter brusquement une charge
de 1 kVA que de connecter directement la même charge. Le temps d’établissement est de 0,05 s. La
variation du courant est montrée sur la figure 89.
On introduit deux perturbations (à 0,55 s et 1,3 s) qui matérialisent une baisse de tension de 10% et
une hausse de tension de 10% appliquée à l’entrée de l’onduleur. Le Scénario est illustré sur la
figure 90.
Lors d’une variation de la tension du GPV, le système sent ce phénomène et grâce aux correcteurs
la puissance va revenir à la normale au bout de 0,05 s comme c’est montré à la figure 90.
Le comportement de la tension de sortie lors de ces variations (360 V et 440 V) est matérialisé sur
la figure 92. Une hausse de tension du GPV de 10% correspond à une fluctuation de 8% sur la
tension de sortie et un temps d’établissement (0,05s) plus court que le temps d’établissement
observé lors d’une chute de 10% sur la tension du GPV. Cette hausse de tension correspond en effet
à une augmentation de la réserve de puissance au niveau du générateur photovoltaïque. Donc on
vient de voir que : avoir une réserve de puissance augmente la stabilité du système. La simulation
montre la réaction du système de régulation lors de la variation de la tension d’alimentation. La
variation du courant est donnée sur la figure 92.
Les tests du modèle électriques ont montré que le système est robuste et stable puisque avec les
correcteurs, la tension de sortie filtrée revient toujours à la référence après une perturbation
provenant de la tension d’alimentation ou de la charge.
Début
Initialisation
depuis
tout état
Bouton ON ? Non
Oui
Non
Tension et courant ok
Oui
Fermeture des relais
Acquisition + Régulation
Non
Surcharge ou court-circuit ?
Oui
Les réponses (oui ou non) sont données par l’état des capteurs analogiques après conversion
numérique de l’information de la surcharge ou du court-circuit.
La régulation est programmée suivant la relation de récurrence définie par les correcteurs
numériques synthétisés (voir et ). Pour les détails voir annexe [2].
Nous avons réalisé les cartes d’acquisition et de commande. Les figures 94 et 95 illustrent les
typons.
Bus de commande
Alimentation
Commandes
Carte
d’acquisition Driver ULN
Acquisitions
Relais
Onduleur
Fusibles
Diode
CLD
Puissance
PIC 16F877
PIC 16F690
Dissipateur
Vers LCD
La figure 96 illustre les différents éléments de l’onduleur, à savoir la partie puissance, la carte de
commande et la carte d’acquisition.
Le programme de commande est d’abord simulé (voir figure 98) avec le logiciel Mplab qui a permis
la programmation en langage C du microcontrôleur. La figure 99 représente le signal de commande
issu du PIC et visualisé à partir de l’oscilloscope. Les pins RC0 et RC1 sont programmés en sortie
et génèrent un signal rectangulaire de 50 Hz. Les pins RC5 et RC4 sont programmés en sortie et
génèrent la MLI de 4 kHz.
Tension (V)
Temps ( S)
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pu faire les tests des boucles de régulation et les valider par simulation
sous Matlab. Nous avons perturbé le système muni de ses boucles de régulation par deux types de
grandes perturbations susceptibles de survenir lors du fonctionnement de l’onduleur à savoir la
tension du GPV et la charge. Les résultats issus de l’analyse de la robustesse et de la stabilité du
système sont satisfaisants avec des temps d’établissement de 0.15 s à 0.2 s et des fluctuations de
tension de moins de 10%. La réalisation de la partie commande et de l’interface statique de
puissance a été faite et les signaux des commandes observées sont conformes à la simulation sous
Matlab et Mplab.
Conclusion générale
Conclusion générale
Le travail qui nous a été soumis consistait à concevoir un prototype d’onduleur monophasé de
puissance 1 kVA. Nous avons dimensionné la partie puissance de l’onduleur, les éléments du filtre
et réalisé les cartes d’acquisition et de commande. Les éléments de la protection on été
convenablement choisis et les dissipateurs thermiques dimensionnés de façon à assurer une bonne
évacuation de la chaleur.
La commande de l’onduleur a été implémenté dans un microcontrôleur PIC et les tests réalisés ont
été conformes aux simulations obtenues avec Matlab/Simulink, ISIS Protéus et Mplab.
Nous avons pu satisfaire les spécifications imposées par le cahier des charges à savoir :
Toutefois le programme d’affichage des informations à travers l’onduleur n’a pas été fait suite à un
manque de temps. Cependant l’emplacement de l’écran LCD a été prévu sur la carte de commande
et son intégration ne présente pas de difficultés majeures.
Ce projet nous a permis d’appréhender les difficultés liées à la conception de cartes électroniques et
d’interfaces statiques de puissance et de maîtriser la commande MLI sinus-triangle par un
microcontrôleur PIC.
En perspective nous proposons l’intégration d’une commande « maximum power point tracking »
(MPPT) pour l’optimisation du transfert d’énergie à partir du générateur photovoltaïque.
Bibliographie et webographie
[1] www.peakelec.co.uk Tél. +44 (0) 1298 70012 Fax. +44 (0) 1298 70046, consulté en juillet
2012
[2] , Datasheet
[7] Digital Control in Power Electronics: Copyright © 2006 by Morgan & Claypool, consulté en
juillet 2012
[8] : Cours de DIC2 Génie Electrique M. Magaye Diop / Ecoles supérieure Polytechnique de Dakar,
2011
[9] Reinaldo Tonkoski Jr, Design Design of a Current Control Loop for a VSI, consulté en juillet
2012
Annexes
La mémoire est divisée en quatre banques donc chacune est sélectionnée suivant la valeur des bits
RP<1,0>.
#include <PIC.h>
#include <math.h>
#define FOSC 8000000L // 8 MHz
#define Ts_2 0.000125
#define Ts 0.00025
#define Ki_I 0.33
#define Kp_I 0.0007
#define Kp_v 34
#define Ki_v 10
// MOT DE CONFIGURATION
__CONFIG(INTIO & WDTDIS & PWRTDIS & MCLRDIS & UNPROTECT & BORDIS & IESODIS & FCMDIS);
int i,test;
bit front,retour;
float delta_t;
short a;
short
coef,tension_gpv,echantillon[40],alpha,betha,gama,epsilon_I[2],memo_epsilon_v[2],memo_courant[2],Ioref[2],rapport_cyc_correct[2];
// peut aller de -32.768 jusqu'à 32.76
void main()
{
initialisation();
chargement_reference();
Star_Stop();
While(1){
programme_mli(); // macro programme contenant le contrôle, la régulation, l’acquisition et la mode marche et d’arrêt.
}
}
void initialisation()
{
// les ports d'entrée et de sortie: direction
PORTC=0;
PORTA=0;
PORTB=0;
TRISA0=1;TRISA1=1; TRISA2=0; // Vref , Vs_eff et epsilon_V
TRISB4=0; TRISB5=0; TRISB7=1; //RB4 ET RB5 sont les relais utilisés
TRISC0=0; TRISC1=0; TRISC2=1; TRISC4=0; TRISC5=0; TRISC6=1; TRISC7=1; //respectivement 4 bras et epsilon_v
et entrées I_eff et V_GPV
ANS0=1; ANS1=1; ANS2=1; ANS4=0; ANS5=0; ANS8=1; ANS9=1; ANS10=0; ANS11=0; // 0 pour numérique et 1 pour
analogique
C1CH0 = 0; C1CH1 = 0; //Selection de C12IN0 (RA1) comme entrée non inverseur (-)
// Initialisation MLI
void programme_mli()
{
OSCCON=0x70; // CHOIX DE L'OSCILLATEUR 8 MHz
TMR0=100; // DEMARRAGE TMR0
i=0;
coef=1;
test=0;
TMR2ON=1;T0CS=0;
while(1){
while(i<40)
{
if(test==0){
a=coef*echantillon[i];
}
else{
a=coef*(500-echantillon[i]);
}
DC1B0=0b1&a; // bits 0 du registre fictif de 10 bits obtenu par concaténation CCPR1L:DC1B<1:0>
DC1B1=0b1&(a>>1); // bits 1 du registre fictif de 10 bits obtenus par concaténation CCPR1L:DC1B<1:0>
CCPR1L=a>>2; // 8 bits forts du registre fictif de 10 bits concaténé CCPR1L:DC1B<1:0>
while(TMR2IF==0) // gestion des 4 KHz pour les interrupteurs
{
regul();
controle_securite();
}
TMR2IF=0; // efface le drapeau et recommence une nouvelle séquence
i+=1;
}
}
}
void controle_securite()
{
if((memo_courant[1]>=255)|(memo_epsilon_v[1]>250)|(tension_gpv<125))
{
RB5=0; // cas de surcharge
RB4=0;
CCPR1L=0; // on arrête la mli
Star_Stop(); // verification de l'état
}
}
void acquisition()
{
CHS3=1; CHS2=0; CHS1=0; CHS0=0; // selection du courant efficace image
delay_us(8); // attente de 2 fois temps de conversion pour charger le canal
sélectionné
GODONE=1;
while(GODONE==1);
memo_courant[0]=memo_courant[1];
memo_courant[1]=ADRESH;
CHS3=0; CHS2=0; CHS1=1; CHS0=1; // selection de l'erreur de tension
delay_us(8); // attente de 2 fois temps de conversion pour charger le canal
sélectionné
GODONE=1;
while(GODONE==1);
memo_epsilon_v[0]=memo_epsilon_v[1];
memo_epsilon_v[1]=ADRESH;
CHS3=1; CHS2=0; CHS1=0; CHS0=1; // selection de tension GPV
delay_us(8); // attente de 2 fois temps de conversion pour charger le canal
sélectionné
GODONE=1;
while(GODONE==1);
tension_gpv=ADRESH;
}
if(RC1==0)
{
RC0=0;
delay_us(5); // attend 11us que la descente soit effectivement niveau bas
RC1=1;
test=0;
}
else
{
RC1=0; // on ouvre d'abord et attend 15 us afin que l'ouverture soit effectuée pour fermer l'autre
delay_us(5);// attend 11us que la descente soit effectivement niveau bas
RC0=1;
test=1;
}
if(RABIE&&RABIF)
{
RABIF=0;
GIE=0;
delay_ms(1);
if(RB7==1)
retour^=1; // on change de niveau logique
GIE=1;
Star_Stop();
}
if(TMR2IE&&TMR2IF)
{
GIE=0;
TMR2IF=0;
GIE=1;
TMR0=100;
i=0; // RÉINITIALISATION DU TIMER 0 ET DES ECHANTILLONS
}
}
C’est cette formule du bas qui a aidé à retrouver les valeurs maximales de courant trouvées.
Annexe 1
Annexe 4 : Programmes qui ont permis la simulation des modèles dans Matlab
f=50;
Ts=0.00025;
Rch3= 47.61;% coreespondant à charge max
Lch3= 23.0585/(2*pi*f);
Rc3=6.3;
C3=10e-6;%fn = 300 Hz
L3=0.035;
Gv3=tf([Rc3*C3 1],[L3*C3 Rc3*C3 1]); % gain tension
a13=Lch3*L3*C3;
a23=((Rc3+Rch3)*L3+Rc3*Lch3)*C3;
a33=L3+Lch3+Rc3*Rch3*C3;
a43=Rch3;
a53=Lch3*C3;
a63=(Rc3+Rch3)*C3;
a73=1;
%% récupération de la tension à partir de IL0
b0=Rch3;
b1=Rc3*(C3*Rch3+Lch3/Rc3);
b2=Rc3*C3*Lch3;
c0=1;
c1=(Rc3+Rch3)*C3;
c2=C3*Lch3;
G_tension=tf([b2 b1 b0],[c2 c1 c0]);
%% mli avec Padé
mli=tf([-Ts/4 1],[Ts/4 1]);
%% Correcteur Pi de la boucle courant
Kp=0.0007;
Ki=0.33;
PIa=tf([Kp Ki],[1 0]);
%% charge
tau3=Lch3/Rch3;
k3=1/Rch3;
GiL=zpk(tf([a53 a63 a73],[a13 a23 a33 a43]));
%% tcc3=1/(2*pi*1000);
a113=Rc3*C3;
a123=L3*C3;
%%..
Gacl=feedback(400*Ga3,0.1);
% hold on
% nichols(Gacl),grid
% hold on
%% BOUCLE COURANT
comp=zpk(400*mli*GiL);
b_int_sans_cor=feedback(comp,0.1);
boucle_int=feedback(comp*PIa,0.1);
% bode(boucle_int,b_int_sans_cor,PIa);
% % %% Correcteur Pi de la boucle tension
% Gv_OL=G_tension*boucle_int;
Kpv=36;
Kiv=10;
PIv=tf([Kp Ki],[1 0]);
%%Gv_CL=0.02*feedback(PIv*Gv_OL,0.02)
%%
Gv_OL=G_tension*boucle_int
Gv_Cl=0.02*feedback(Gv_OL,0.02)
Gv_CL_corrige=0.02*feedback(PIv*Gv_OL,0.02)
hold on
nichols(Gv_OL,Gv_Cl,Gv_CL_corrige) ;
%%%% POUR TRACER DES COURBES AVEC APPEL APPEL DE FICHIERS
load 'donne.mat'
t=var(1,:);
a=var(9,:);
b=var(11,:);
%plot(t,a,'r',t,b,'k')
plot(t,b,'b')
%legend('rapport cyclique'),grid
legend('puissance active P','puissance réactive Q'),grid
xlabel 'temps(s)'
%ylabel 'tension(V)'
%ylabel 'courant(A)'
%ylabel 'puissance'
axis([0 2 0 1500 ])
Bloc onduleur :
Bloc Filtre :
Bolc d’acquisition
Bloc de régulation
Tj max = 150 C
Coefficient
thermique de
2,3 C/W
jonction
Temps de 50 ns
recouvrement
inverse
Seuil de 1,5 V Id crête 30 A
conduction
Tableau des caractéristiques techniques des semi-conducteurs
Annexe 10 :
Panneau FVG100P