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DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
MEMOIRE
AUTOMATIQUE ET SYSTEMES
THEME
- ZERROUGUI Cherif
- NACER Anis
Devant le jury :
- CHERIET Layla: Présidente
- THELAIDJIA Tawfik: Encadreur
- SAIGAA Mohamed: Examinateur
Année Universitaire 2
Dédicace
A toute ma famille
réalisation de ce travail
NACER Anis
Dédicace
ِ ْبس ِم ه
اَّلل هالر ْ َْح ِن هالر ِح ِي
reconnaissance et de remerciement :
ZERROUGUI Cherif
REMERCIEMENTS
En tout premier lieu, nous remercions ALLAH, tout puissant, de nous avoir donné la
force pour terminer ce travail malgré les contraintes dans cette période critique et les
difficultés rencontrées suite à la quarantaine déclarée dans tout le pays.
Nous tenons à exprimer nos reconnaissances au Dr. Tawfik Thelaidjia pour avoir
accepté de nous encadrer durant ce semestre et pour son implication, son soutien, ses
encouragements et ses orientations tout le long de ce travail.
Nous adressons nos sincères remerciements à tous les professeurs intervenants et tout le
personnel de l’université, qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont
guidé nos réflexions et ont accepté à nous contacter et répondre à nos questions durant cette
recherche.
Nous souhaitons également remercier les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer
notre travail.
Enfin, nos remerciements à tous les membres de la famille et à ceux qui ont participé et
encouragé
Sommaire
Introduction générale..................................................................................................................
Problématique ............................................................................................................................
Introduction : ..............................................................................................................................
Introduction :……………………………………………………………………………
Introduction :…………………...…………………………………………………………
Annexe
Liste des figures :
OB : Bloc d’organisation
DB : Bloc de données
FB : Bloc fonctionnel
FC : Fonction
DP : Decentralized Peripherals
PAL : Programmable Array Logic
PC : Personnel computer
Introduction
Introduction Générale
Aujourd'hui, l'automatisation n'est pas une commodité, c'est un réel besoin pour les industriels.
Une usine doit autant que faire se peut accroitre de manière continue sa productivité. Chaque
directeur des opérations d'une usine doit être conscient de cela. Qui dit production abondante dit
forcément moyens de productions performantes. Pourtant, les entreprises se méfient parfois de
l'adoption de telles technologies car le risque d'échec est important alors que la marge d'erreur est
proche de zéro.
Cela est particulièrement vrai dans les industries à grande échelle ou même une seule heure
d’arrêt due à une automatisation retardée ou défectueuse peut entrainer des pertes de millions de
dinars.
La simplicité d’utilisation, la fiabilité des matériels/logiciels et la satisfaction du personnel
d’exploitation doivent être les maitres mots d’un système automatisé réussi. Le fait de suivre
quelques bons pratiques simples peut aider grandement lors de la conception d’un projet
d’automatisation industrielle.
L'utilisation des meilleures pratiques pour le développement des programmes des automates et
IHM est essentielle pour assurer une performance maximale à la fin du développement. L'utilisation
de bibliothèques standardisées et d'un mécanisme de codage formel aiderait toute l'équipe à travailler
de manière cohérente et de manière plus modulaire. Cela signifierait que le produit final serait mis en
œuvre sous la forme d'une série de modules connectés, qui seraient soit indépendants soit centralisés.
Comme les logiciels industriels sont généralement installés pendant des années, voire des
décennies, l'utilisation de la programmation orientée objet permettrait un développement ultérieur du
logiciel par des développeurs qui ne faisaient pas partie de la construction initiale, rendant
l'investissement intéressant.
Tout projet d'automatisation, grand ou petit, devrait être développé selon des lignes qui
permettraient une expansion facile à l'avenir. Les interfaces Homme-Machine constituent un élément
central de tout système d'automatisation industrielle. Pour assurer un fonctionnement sans
problèmes, toutes les parties doivent être cohérentes et en phase les unes avec les autres.
Cela signifie que l'interface utilisateur doit être conçue de manière à ce qu'elle soit la même sur
toute l'installation afin d'accroitre l'ergonomie et de faciliter l'exploitation de celle-ci. Il faudra ainsi
veiller à homogénéiser les vues de l'IHM et de ne présenter que les informations vraiment utiles à
l'utilisateur.
Par la suite, suivant une stratégie d'optimisation des actifs bien définie les systèmes
automatisés d'une usine doivent pouvoir durer longtemps avant l'apparition des premiers signes de
vieillesse. Pour cela, le personnel de maintenance doit connaître l'état actuel de chaque machine et
recommander des actions de diagnostic avant que l'équipement ne soit complètement inutilisable.
Cette étude consiste à faire une automatisation en utilisant une génération moderne d’automates,
disponible sur le marché, on propose un automate SIEMENS S7- Ceci dans le but de pallier aux
problèmes de l’indisponibilité sur le marché en cas de panne, et de concevoir un écran de supervision
pour suivre le fonctionnement du système et le commander à distance.
Comment programmer l’automate qu’on a proposé, de telle façon à respecter le cahier des charges
?
Introduction :
L’automation est un domaine très important dans les processus industriels Elle n’a pas besoin
d’être justifiée, surtout, sur le plan économique Le temps de fabrication joue un rôle primordial dans
la diminution du cout de production Depuis l’apparition du premier système d’automatisation est
née avec la guerre froide et la concurrence entre les grandes puissances vers l’industrialisation en
particulier militaire Les spécialistes de ce domaine n’ont pas cessé de chercher à améliorer et
perfectionner les systèmes de commande les plus appropriés et les plus efficaces. Ils ont passé de la
logique câblée (qui a montré des limites avec le développement de la complexité des systèmes) pour
arriver au cours des années à la logique programmée avec l’apparition des microprocesseurs qui a
ouvert de larges perspectives pour les systèmes automatisés et a montré une grande souplesse
d’utilisation
I.1.1. Définition :
L’automatique est la discipline scientifique traitant, d’une part, la description des systèmes
automatisés et, d’autre part, la conception et la réalisation des systèmes de commande. [1]
Un système technique automatique ou automatisé est un système assurant des opérations avec
peu ou sans intervention humaine (programmation et/ou réglage du système).
Les entrées, appelées causes, sont des grandeurs issues du milieu extérieur. Les sorties,
appelées effets, fournissent la réponse du système au causes. Comme illustre le schéma suivant.
Entrées Sorties
Systeme
(Causes) (Effets)
La réalisation des tâches trop complexes ou dangereuses pour l’homme, voire irréalisables
(inspection des canalisations de centrale nucléaire), la réalisation des tâches pénibles ou répétitives
Un système automatique est généralement constitué d’une partie commande et d’une partie
opérative.
Les informations parvenant au système peuvent être de deux types : analogiques ou discrètes.
Ils peuvent prendre toutes les valeurs possibles de manière continue. Un signal analogique peut
être représenté par une courbe continue. Les grandeurs physiques (tension, température, pression, ...)
sont des informations continues. [2]
Ils ne peuvent prendre qu’un nombre fini de valeurs Une information discrète peut prendre
deux formes :
Information logique :
Cette information est associée à l’état d’une variable qui ne peut prendre que deux valeurs
(vrai/faux, noir/blanc, présence/non présence, / ) L’information logique est aussi appelée
(binaire ou « Tout Ou Rien » - TOR).
Information numérique :
L’information numérique s’écrit sous la forme d’un mot binaire constitué de plusieurs
variables binaires (bit).
Un signal logique (ou une combinaison de signaux logiques) conduit toujours à un unique état
de la sortie du système Dans ces systèmes, l’information logique est traitée de manière instantanée
(digicode).
La sortie du système est élaborée à partir d’un ensemble de signaux logiques d’entrée mais
prend également en compte la chronologie des événements logiques (chaîne d’assemblage d’un
véhicule).
Les signaux traités sont analogiques ou numériques et leurs valeurs des grandeurs d’entrée ne
peuvent pas être prédéterminées à l’avance pour une grandeur de sortie imposée Une mesure du
signal de sortie est réalisée en permanence, sa valeur est comparée à l’entrée puis corrigée La
distinction système asservi analogique ou numérique tient compte uniquement du type d’information
(analogique ou numérique).
Ils sont destinés à maintenir une sortie constante pour une consigne d’entrée constante en
luttant contre les perturbations (régulation du niveau d’eau d’une piscine ou d’un château d’eau,
régulation de température...).
Ils sont destinés à ajuster en permanence le signal de sortie au signal d’entrée qui varie en
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Chapitre I Systèmes de production et automatisation
C'est la partie qui gère le fonctionnement du système automatisé, elle est en général composée
d'un ordinateur qui contient dans ses mémoires un programme. Elle transmet les ordres aux
actionneurs de la partie opérative à partir :
Complexité / Coût :
Un problème est résolu, dans la logique câblée, par un ensemble de fonctions logiques et la taille
du circuit croit rapidement avec la complexité du problème, alors que dans la logique programmée il
ne nécessite qu’un minimum de composant et la taille du circuit n'augmente plus avec la complexité
du problème (moins vite qu'en logique câblée).
Evolutivité :
En logique câblée, la moindre modification entraîne la mise au point d'un nouveau circuit. Alors
qu'en logique programmée on pourra parfois se contenter d'une modification du programme.
Rapidité :
En fait, la logique câblée garde l'avantage en termes de rapidité. On notera l'existence de circuits
logiques programmables (Pal et GAL) à mi-chemin entre les deux technologies.
La commande à logique programmée est principalement basée sur les microprocesseurs et les
microcontrôleurs.
I.3.1.1. Ordinateurs :
I.3.1.2. Microcontrôleurs :
Il s’agit ici de mettre dans le même boîtier un nombre maximum de circuits afin d’obtenir un
système performant mais peu encombrant. Dans le même boîtier on trouve le CPU, la mémoire RAM
et ROM et les circuits d'entrée sortie.
Ils sont orientés vers des applications industrielles et disposent donc d’interfaces de puissances
permettant de commander différents actionneurs. Les microprocesseurs sont robustes et spécialisés
dans des opérations de logique. Un automate programmable industriel est une forme particulière de
contrôleur à microprocesseur qui utilise une mémoire programmable pour stocker les instructions et
qui implémente différentes fonctions, qu’elles soient logiques de séquencement, de temporisation, de
comptage ou arithmétique pour commander les machines et les processus, voici ce qui caractérise les
API :
Ils sont solides et conçus pour supporter les vibrations, les températures basses ou élevées,
l’humidité et le bruit
Les interfaces des entrés et des sorties sont intégrées à l’automate
Ils sont faciles à programmer et leurs langages de programmation sont facile à comprendre
est principalement orienté sur les opérations logiques et de communication.
Elle consomme de l’énergie électrique, pneumatique (air) ou hydraulique (huile), elle comporte
en général un boîtier (appelé aussi bâti) contenant des actionneurs et des capteurs (transforment la
variation des grandeurs physiques liée au fonctionnement de l’automatisme en signaux électriques :
capteur de position, de température, bouton poussoir).
Les actionneurs sont des éléments qui transforment l’énergie reçue en énergie utile : moteur,
vérin, lampe. Alors qu’un pré-actionneur est un constituant dont le rôle est de distribuer, sur ordre de
la P.C., l'énergie utile aux actionneurs. Les pré-actionneurs les plus utilisés sont les contacteurs, les
variateurs de vitesse pour les moteurs électriques et les distributeurs (ou encore les
électrodistributeurs) pour les vérins pneumatiques ou hydrauliques. Dans ce qui suit nous allons
décrire brièvement quelques types d’actionneurs :
La protection électrique des moteurs est assurée soit par des fusibles ou des disjoncteurs et la
protection thermique se fait par des relais thermiques. Une solution récente est de protéger les
moteurs électriquement et thermiquement par un seul appareil appelé « disjoncteurs-moteurs ». Ils
combinent commande et protection de moteur dans un seul appareil. Ils sont principalement utilisés
pour activer ou désactiver manuellement les moteurs et protéger ces derniers ainsi que les
installations, sans fusible, contre les courts-circuits, les surcharges et les défauts de phase. La
protection sans fusible offerte par le disjoncteur-moteur permet de faire des économies, de gagner de
l'espace et de garantir une réaction rapide en cas de court-circuit, le moteur étant coupé en l'espace de
quelques millisecondes.
Chaque vérin est commandé par une électrovanne et est équipé d’un capteur de position de
type fin de course ou ILS permettant de déterminer sa position ouvert ou fermé (cf. paragraphe
capteurs).
Figure I. : Vérin
La marche (avant ou arrière) et l’arrêt sont commandés par entrées logiques différentes Dans
notre cas les moteurs M , M , M et M sont commandés dans un seul sens La présence d’un état
logique ( Volts) sur l’entrée LI démarre le moteur alors que l’état le met à l’arrêt La variation
de la vitesse se fait par la variation de la tension Volts sur l’entrée AI soit localement soit à
distance.
I.3.2.6. Capteurs :
Un capteur est un dispositif permettant de détecter, en vue de le quantifier et de le représenter,
un phénomène physique sous la forme d'un signal, généralement électrique. Le capteur se différencie
du détecteur et du senseur par sa possibilité de délivrer une grandeur physique directement utilisable
pour une mesure ou une commande.
Pour choisir un capteur spécifique, il faut donc chercher à délimiter les principales
caractéristiques que l'on souhaite lui attacher. Globalement, voici les caractéristiques que nous avons
cherché à délimiter :
L'étendu de la mesure :
C'est plus ou moins la différence entre le plus petit signal détecté et le plus grand perceptible.
La sensibilité : c'est la plus petite variation d'une grandeur physique que peut détecter un
capteur.
La rapidité : c'est le temps de réponse d'un capteur entre la variation de la grandeur physique
qu'il mesure et l'instant où l'information est prise en compte par la partie commande.
- Capteurs capacitifs : Capteurs de proximité qui permettent de détecter des objets métalliques
ou isolants. Lorsqu'un objet entre dans le champ de détection des électrodes sensibles du capteur, la
fréquence des oscillations est modifiée en même temps que la capacité de couplage du condensateur.
- Capteurs optiques : se compose d'un émetteur de lumière associé à un récepteur. La
détection d'un objet se fait par coupure du faisceau lumineux.
- Capteurs de position : Ce sont des capteurs à contact. Ils peuvent être équipés d'un galet,
d'une tige souple, d'une bille. L'information donnée par ce type de capteur est de type tout ou rien et
peut être électrique ou pneumatique.
- Capteurs ILS : Un capteur « ILS » (interrupteur à lame souple) est un capteur de proximité
composé d'une lame souple sensible à la présence d'un champ magnétique mobile. Lorsque le champ
se trouve sous la lame, il ferme le contact du circuit provoquant la commutation du capteur. Ce
capteur se monte directement sur un vérin et permet de détecter des positions autres que les positions
extrêmes. Pour utiliser ce type de capteur, il est nécessaire d'utiliser un vérin comportant un aimant
sur le piston.
- Capteurs de température : Pyromètre, thermomètre, sonde PT100, thermocouple,
thermistance...
- Capteurs de pression : tube de Bourdon, capsule anéroïde, piézo-électrique, corde vibrante,
baromètre, hypsomètre...
- Capteurs de débit (débitmètre) : débitmètre à turbine, roues ovales, plaque à orifice, tube de
Pitot, débitmètre à effet vortex, débitmètre électromagnétique, débitmètre à Venturi, débitmètre à
ultrasons, débitmètre ionique, débitmètre massique...
- Capteurs de courants : Capteur de courant à effet Hall, Shunt...
- Capteurs de son : Les capteurs acoustiques sont des capteurs qui convertissent le signal des
ondes sonores en signal électrique. Ils sont utilisés dans des domaines aussi variés que
l'océanographie, la médecine, la physiologie, la musique, le génie architectural, la science des
matériaux, la sismologie, etc.
- Capteurs de vitesse : Le capteur de vitesse, un composant indispensable pour assurer le
fonctionnement de plusieurs systèmes embarqués, permet de mesurer la vitesse de rotation
magnétique afin de fournir une tension qui correspond à la vitesse de rotation.
- Capteurs de force : Un capteur de force (ou d’effort) est un dispositif utilisé pour convertir
une force (par exemple un poids) appliquée sur un objet en signal électrique. Il est généralement
L’allongement est détecté par des jauges appliquées sur la surface du corps d’épreuve Les
jauges convertissent cette contrainte mécanique en une variation de résistance électrique et se
comportent comme des convertisseurs mécano électriques. La variation de résistance leur permet de
générer une variation de tension proportionnelle à la puissance L’interconnexion intelligente de
chaque jauge de contrainte en un pont de Wheatstone permet de détecter même les plus petits
allongements.
Principaux avantages des capteurs de force avec jauges de contrainte :
Les jauges de contrainte constituent une technologie éprouvée et économique pour les
capteurs de force
Haute précision et comportement exceptionnel à la linéarité et à l’hystérésis
Très bonne compensation de la température grâce à l’interconnexion intelligente des jauges
de contrainte en un pont de Wheatstone
Mesure possible des charges statiques et dynamiques
Haute résistance à la fatigue grâce à un choix judicieux des matériaux du corps du capteur et
résistance élevée aux vibrations des jauges de contrainte
Très bonne stabilité à long terme.
entre 0,4 et 3 mV/V. Un amplificateur est nécessaire pour lire le signal délivré afin qu’il soit
exploité par un PLC.
- Minicap FTC262 : est une sonde à câble simple et économique pour la détection de niveau
dans les solides en vrac, notamment dans les applications de produits agressifs et à fort colmatage. Il
est conçu pour la détection de niveau dans les solides en vrac légers, par ex. céréales, farine, poudre
de lait, fourrage mixte, ciment, craie et plâtre. [5]
- Minicap FTC260 : est une sonde à tige simple et économique pour la détection de niveau
dans les solides en vrac, notamment dans les applications de produits agressifs et à fort colmatage. Il
est conçu pour la détection de niveau dans les solides en vrac légers, par ex. céréales, farine, poudre
de lait, fourrage mixte, ciment, craie et plâtre. [5]
La SARL SIAN est une entreprise spécialisée dans la transformation des céréales située à la
commune de CHERIA wilaya de Tébessa La société est équipée d’un moulin de blé dur de
fabrication turque, de capacité 8 tonnes par heures L’opération de transformation du produit
brut en produit fini est fractionnée sur trois équipes travaillant en 3x8 continu.
Après réception, le blé sale passe par des opérations de nettoyage pour éliminer les débris
métalliques, les pierres et tous les autres déchets. Le blé nettoyé à sec peut être stocké en silo, et peut
être conservé pendant plusieurs mois.
Avant la mise en mouture le blé subit un conditionnement, qui permet d’humidifier les grains
de blé, pour faciliter l’opération de broyage et favoriser la séparation de l’enveloppe de l’amande du
grain au cours de la mouture.
Broyage :
C’est l’écrasement des grains de blé qui est assuré par des rouleaux à cylindre installés dans
des appareils à cylindre. Ici on compte cinq machines.
Blutage :
C’est la séparation des différents produits telle que la semoule, le son et la farine basse. Le
son et la farine basse sont des produits destinés à la consommation animale.
Sassage :
C’est la classification des semoules par catégorie de granulation : semoule grosse, semoule
moyenne et semoule fine Notons qu’en fin de production ces trois classes peuvent être mélangées
pour constituer un produit non homogène destiné à la consommation humaine.
Elle comprend le stockage des produits finis dans des silos : la semoule, le son et la farine
basse et la section de conditionnements C’est cette dernière partie que nous allons étudier dans notre
projet.
Réception Mouillage et
Nettoyage à sec
conditionnement
Blé sal
Stockage produit
Ensachage et Mouture
fini en silos
expédition
Afin de simplifier l’étude, nous allons diviser cette section en trois parties distinctes.
Le processus débute par l’extraction du produit des silos journaliers (s , s , s , s ) par l’une
des quatre vis (M , M , M , M ) et est transporté par la vis principale (M ) vers l’élévateur (M )
qui effectue le remplissage du boisseau tampon (BT ) afin de préparer l’opération de pesage par la
balance (B).
Le démarrage des vis doit s’effectuer obligatoirement après le démarrage de l’élévateur afin
d’éviter les engorgements et le bourrage dans le circuit
Les sondes des niveaux bas et haut contrôlent le remplissage du boisseau BT1 comme suit :
- Boisseau vide (niveau du produit bas) : démarrage de l’élévateur M6 puis la vis M5 et ensuite
l’une des quatre vis
- Boisseau plein (niveau du produit haut) : arrêt immédiat l’une des quatre vis puis après un
temps s’effectue l’arrêt de la vis M et l’élévateur ce qui permet le vidage du circuit de remplissage
La cadence de la balance détermine le temps d’arrêt de l’élévateur, donc du temps de vidage du
boisseau BT (produit au niveau bas).
I.4.3. Pesage :
Le pesage est assuré par une balance numérique LM3 de fabrication Turque.
Les moteurs M7 et M8 alimentent la benne de pesage tant que le produit au niveau du boisseau
n’atteint pas le niveau bas, sinon il faut attendre le remplissage du boisseau BT Le moteur M à
grand débit (grossisseur) s’arrête dès que la pesé atteint 8 % du poids consigné alors que le moteur
M8 à petit débit (finisseur) s’arrête après la fin de la pesée suivi de la fermeture de la trappe V qui
alimente la benne de pesage V2. Cette opération est gérée directement par la balance électronique
que nous allons intégrer dans le programme.
I.4.4. Ensachage
- Le sac est attaché à la gueule par deux ceintures pilotées par deux vérins électropneumatiques
(V et V ) L’agent de tirage de semoule manipule deux bras métalliques permettant l’excitation de
deux actionneurs inductifs (SV3 et SV4). Ces derniers actionnent les électrovannes V3 et V4.
- Une fois le sac attaché, la benne s’ouvre pour vider son contenu dans le sac, cela est possible
si les vérins V3 et V4 sont fermés. Ceux-ci sont équipés de capteurs de position de type ILS (SV5 et
SV6). La benne se ferme de nouveau pour reprendre un nouveau cycle de pesage et les vérins V3 et
V s’ouvrent automatiquement pour libérer le sac
- Le sac est transporté par un tapis M9 pour passer à la couture.
- Le sac détecté près de la couseuse (entrainée par un moteur M10) par un détecteur de
présence type capacitif (D1), celle-ci se met en marche et s’arrête à la fin de la couture et coupe le fil
La fin de la couture est assurée aussi par un détecteur de présence type capacitif (D2).
-
UNIV TEBESSA 2020 Page
Chapitre I Systèmes de production et automatisation
- Le tapis transporte le sac à la fin de l’opération pour la mise en palette par les emballeurs
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons décrit l’architecture d’un système automatisé En premier lieu,
une définition des systèmes automatisation est donnée, leurs architectures et les objectifs qu’on
puisse atteindre à partir de l’automatisation sont ensuite abordés En second lieu une brève
description de l’Enterprise et du système étudié de conditionnement de semoule sont donnés
Introduction :
On utilise les API dans tous les secteurs industriels pour la commande des machines
(convoyage, emballage ...), des chaînes de production (automobile, agroalimentaire, ...) ou pour
assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie, chimie…) Il est de plus en plus utilisé
dans le domaine du bâtiment (tertiaire et industriel) pour le contrôle du chauffage, de l'éclairage, de
la sécurité ou des alarmes.
De manière générale, un API est structuré autour de plusieurs éléments de base, que sont
l’unité de traitement, la mémoire, l’unité d’alimentation, les interfaces d’entrées-sorties, l’interface
de communication et le périphérique de programmation.
Il est constitué d’une unité centrale de traitement (CPU), qui comprend le micropresseur, la
mémoire, les entrées-sorties du système, elle contrôle et exécute toutes les opérations de l’API, il est
muni d’une horloge dont la fréquence détermine la rapidité de fonctionnement de l’API
Toutes les informations sont transmises au moyen de signaux numériques, les chemins par
lesquels passent ces signaux sont appelé bus. Comme présenté dans la figure II.2
II.1.3.1 CPU :
(CPU Central Processing Unit): Elle contient le microprocesseur ; la CPU interprète les
signaux d’entrées et effectue les actions de commande conformément au programme stocker en
mémoire en communiquant aux sorties les décisions sous forme de signaux d’actions
II.1.3.2 Bus :
Les bus représentent les chemins au sein de l’API, les informations sont transmises en binaire
sous forme de groupe de bit. Un bit est un chiffre binaire qui vaut 1 ou 0, un mot est un groupe de
bits qui constitue une information.
Bus de données :
Transporte les données utilisées dans le traitement effectué par la CPU, il est bidirectionnel, le
nombre de fils de ce bus varie suivant les microprocesseurs.
Bus d’adresse :
Transporte les adresses des emplacements mémoire pour que chaque mot puisse être localisé en
mémoire chaque emplacement possède une adresse unique que la CPU utilise pour accéder aux
données enregistrées à cet emplacement, que ce soit pour lire ou pour y écrire, c’est le bus d’adresse
qui fournit les informations stipulant l’adresse à laquelle la CPU doit accéder
Bus de contrôle :
Transporte les signaux utilisés par la CPU pour le contrôle, il sert à informer les dispositifs
mémoires s’ils vont recevoir des données à partir d’une entrée ou s’ils vont envoyer des données et à
transmettre les signaux de minutage qui permettent de synchroniser les opérations.
Bus système :
Sert aux communications entre les ports d’entrées-sorties et l’unité d’entrées sorties
II.1.3.3 Mémoire :
Elle est conçue pour recevoir, gérer, stocker des informations issues des différents
secteurs du système que sont le terminal de programmation (PC) ou console et le processeur, qui lui
gère et exécute le programme, elle reçoit également des informations en provenance des capteurs. La
mémoire centrale est l’élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et restituer les données.[1]
Elle représente un espace de stockage permanent pour le système d’exploitation et les données
figées, c'est à dire en lecture seulement, utilisées par le CPU.
Elle est parfois employée pour stocker de manière permanente les programmes.
Elle est indispensable puisqu’elle convertit une tension alternative en une basse de tension
continue ( V) nécessaire au processeur et au module d’entrées sorties L'automate est alimenté
généralement par le réseau monophasé 230V ; 50 Hz mais d'autres alimentations sont possibles
(110V ...etc.).
L’unité d’entrées-sorties apporte l’interface entre le système et le monde extérieure, elle permet
d’établir des connexions avec des dispositifs d’entrées comme les capteurs, et des dispositifs de
sorties comme les moteurs.
C’est également par l’intermédiaire de cette unité que ce fait la saisis des programmes depuis
un terminal Le nombre de ces entrées et sorties varie suivant le type d’automate Les cartes d’E/S
ont une modularité de 8, 16 ou 32 voies. Les tensions disponibles sont normalisées (24, 48, 110 ou
V continu ou alternatif ) L’interface d’entrée comporte des adresses d’entrées, chaque capteur
est relié à une de ces adresses. L’interface de sortie comporte de la même façon des adresses de
sortie, chaque pré-actionneur est relié à une de ces adresses.
L'automate effectue des opérations de contrôle et met à jour certains paramètres systèmes
(détection des passages en RUN /STOP...).
L'automate lit les entrées (de façon synchrone) et les recopie dans la mémoire image des entrées.
Exécution du programme :
L'automate exécute le programme instruction par instruction et écrit les sorties dans la mémoire
image des sorties.
L'automate bascule les différentes sorties (de façon synchrone) aux positions définies dans la
mémoire image des sorties.
Ces quatre opérations sont effectuées continuellement par l'automate (fonctionnement cyclique).
Le choix d'un automate programmable est en premier lieu le choix d'une société ou d'un
groupe et les contacts commerciaux et expériences vécues sont déjà un point de départ.
Le personnel de maintenance doit toutefois être formé sur ces matériels et une trop grande
diversité des matériels peut avoir de graves répercussions. Les automates utilisent des langages de
programmation de type grafcet est également préférable pour assurer les mises au point et
dépannages dans des meilleures conditions.
Le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le nombre de racks dès que le nombre d'entrées
/ sorties nécessaires devient élevé.
Type de processeur :
La taille mémoire, la vitesse de traitement et les fonctions spéciales offertes par le processeur
permettront le choix dans la gamme souvent très étendue.
Fonctions de communication :
L’automate doit pouvoir communiquer avec les autres systèmes de commande (API, supervision
...) et offrir des possibilités de communication avec des standards normalisés.
- Le SCL (structured control language) : language de haut niveau, il correspond à la norme IEC
61131-3 ST (structured text), sa syntaxe est proche du Pascal, permet de réaliser des opérations de
calculs complexes.Il permet ainsi d'effectuer des calculs arithmétiques complexes facilement de par
sa facilité à prendre en main.
- Le STL ou Statement List ou encore AWL en allemand : c'est un langage bas niveau proche du
matériel, il ressemble au langage IL (instruction list) de la norme IEC même s'il n'est pas conforme à
cette norme. Il permet aussi d'avoir un temps d'éxécution plus rapide.
- Le Graph, Grafcet ou SFC (sequencial function chart) : c'est un langage graphique permettant de
présenter l'évolution séquentielle du système.
- Le Ladder ou KOP en allemand/FBD (function block diagram) : Ce sont aussi des langages
graphiques, le ladder est très facile à prendre à main et idéale pour visualiser et diagnostiquer des
programmes pendant les opérations de maintenance. Le FBD permet d'effectuer des opérations de
calculs logiques ou arithmétiques.
Un OB est appelé cycliquement par le système d’exploitation et réalise ainsi l’interface entre
le programme utilisateur et le système d’exploitation Le dispositif de commande est informé dans
cet OB par des commandes d’appel de blocs, de quels blocs de programme il doit traiter.
Les DB sont employés afin de tenir à disposition de l’espace mémoire pour les variables de
données.
Il y a deux catégories de blocs de données. Les DB globaux où tous les OB, FB et FC peuvent
lire des données enregistrées et écrire eux-mêmes des données dans le DB. Et les instances DB sont
attribuées à un FB défini.
Les blocs fonctionnels sont des blocs de code qui mémorisent durablement leurs paramètres
d'entrées, de sorties et d'entrée/sortie dans des blocs de données d'instance afin qu'il soit possible d'y
accéder même après le traitement de blocs. C'est pourquoi ils sont également appelés "Blocs avec
mémoire".
Les blocs fonctionnels peuvent aussi travailler avec des variables temporaires. Cependant, les
variables temporaires ne sont pas enregistrées dans la DB d'instance mais disponibles uniquement
tout le temps d'un cycle.
Les fonctions (FC) sont des blocs de code sans mémoire. Elles n'ont pas de mémoire de
données dans laquelle il est possible d'enregistrer les valeurs de paramètres de bloc. C'est pourquoi
des paramètres effectifs doivent être fournis à tous les paramètres formels lors de l'appel d'une
fonction. Pour enregistrer les données durablement, les fonctions disposent de blocs de données
globaux.
Langage graphique où des fonctions sont présentées par des rectangles avec des entrées à
gauche et des sorties à droite. Les blocs sont déjà programmés (bibliothèque) ou programmable par
l’utilisateur
Ce sont des blocs fonctionnels paramétrables intégrés au système d’exploitation de la CPU, dont
le numéro et les fonctionnalités récurrentes encore plus complexes, par exemple pour assurer des
taches de régulation [7].
Dans TIA portal toutes les variables globales (entrées, sorties, mémentos) possèdent une adresse
symbolique et une adresse absolue.
L’adresse absolue :
L’adresse symbolique :
Correspond au nom que l’utilisateur a donné à la variable (ex : Bouton marche) Le lien entre les
adresses symboliques et absolues se fait dans la table des variables API.Lors de la programmation on
peut choisir d’afficher les adresses absolues, symbolique ou encore les deux simultanément
Dans ce projet nous avons choisi le langage LADDER (CONT) qui est un langage simple pour
modèles logiques et temporisés.
Pour plus d’éclaircissement, nous allons dans ce suit donner un résumé sur ce langage :
Dans le langage de programmation graphique CONT, la représentation est fondée sur des schémas à
relais. Les éléments d'un tel schéma, comme par exemple les contacts à ouverture ou les contacts à
fermeture sont reliés pour former des réseaux. Un ou plusieurs de ces réseaux forment la section
d'instructions complète d'un bloc de code.
Un programme Ladder se lit de haut en bas et l'évaluation des valeurs se fait de gauche à droite. Les
valeurs correspondent en fait, si on le compare à un schéma électrique, à la présence ou non d'un
potentiel électrique à chaque nœud de connexion
En effet, le Ladder est basé sur le principe d’une alimentation en tension représentée par deux traits
verticaux reliés horizontalement par des bobines, des contacts et des blocs fonctionnels, d'où le nom
'Ladder'.
les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable booléenne ;
les sorties (ou bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable booléenne ;
les blocs fonctionnels qui permettent de réaliser des fonctions avancées telle que la
temporisation, comptage et décomptage.
Ce contact est fermé lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon, il est ouvert.
Ce contact est ouvert lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon il est fermé.
- Les sorties
Si cette bobine est soumise à un potentiel, c’est-à-dire qu'il existe un circuit fermé reliant cette
bobine des deux côtés du potentiel, alors la variable booléenne associée (Y ici) est mémorisée à '1',
sinon elle est mémorisée à '0'.
Comme dit précédemment, les fonctions logiques sont dérivées de leurs réalisations électriques.
Donc chaque fonction logique (AND, OR, XOR, NAND, NOR, NOT) a une représentation qui
correspond à son équivalent électrique.
Le tableau suivant montre l’équivalence entre les schémas de contact et les fonctions logiques
X Y
X Y
X Y NOT (X) Y
X
X OR Y
Y
S
A B
S = ( A OR C ) NOT(B)
Les réseaux :
Le programme est en général décomposé en plusieurs réseaux, par exemple un réseau par sortie (2
parties du schéma non reliées entre elles doivent être dans deux réseaux différents). Les réseaux sont
exécutés séquentiellement.
Deux vues différentes sont à notre disposition pour une initiation spécifique au portail TIA :
La vue du portail et la vue du projet [9].
Les fonctions de la vue du portail et de la vue du projet sont expliquées dans ce qui suit.
La vue du portail offre un aperçu de toutes les étapes de configuration du projet et un accès
orienté tâche de notre tâche d'automatisation.
Toutes les données correspondantes relatives aux objets sélectionnés s'affichent dans les
différentes fenêtres de travail.
8
7
Navigateur de projet :
Il permet l'accès à tous les composants et données de projet.
Barre d'outils :
Elle met à disposition des boutons et permet l'exécution des commandes les plus
fréquemment utilisées Il est possible d’accéder à ces commandes plus vite que par
les menus dans la barre des menus.
Zone de travail :
Elle affiche les objets afin de les éditer.
Task Cards :
Nous disposons de Task Cards en fonction de l'objet édité ou sélectionné.
Les Taches (Task Cards) disponibles figurent dans la barre d’outils droite de
l'écran. On peut à tout moment ouvrir ou fermer cette barre.
Fenêtre d'inspection :
La fenêtre d'inspection affiche des informations supplémentaires sur un objet
sélectionné ou sur des actions exécutées.
Vue du portail :
Basculer à la vue du portail.
8 Vue de détail :
La vue de détails affiche certains contenus d'un objet sélectionné. Les contenus
possibles sont par ex. des listes, des textes ou des variables.
Pour la création d’un nouveau projet sur TIA PORTAL on appuie double clic sur l’icône qui
permet d'accéder au logiciel Puis la création d’un projet se fait par l’appuie double clic sur l’icône
TIA PORTAL V12, et ce comme illustré par la figure II.5 :
1.Double 2. nouveau
clic projet
3. le
nommer
4. créer
5. Configurer
un appareil
7. contrôleurs
8. CPU
6. ajouter un
appareil
La configuration utilisée pour ce projet utilise les 2 modules intégrés de CPU, 1 module de 32
entrées TOR, 1 module de 16 sorties et 16 entrées TOR et un module de 4 sorties analogiques, les
modules sont placés à partir de l’emplacement jusqu’à l’emplacement
L’automate utilisé est un CPU C-2 DP référence (6AG1 314-6CG03-2AY0) qui a une
mémoire de travail de 96 ko, il peut communiquer en protocole MPI ports MPI/DP. Il comporte
jusqu'à 31 modules.
Une mnémonique est un nom symbolique lié à une variable, dans la table mnémonique on
définit des mnémoniques qui servent à améliorer la lisibilité et la clarté du programme et le structurer
d’une manière lisible pour faciliter sa compréhension.
WinCC sur TIA Portal est un logiciel visant à créer des applications IHM, allant de solutions
de commande simples aux applications SCADA pour systèmes multipostes basés sur PC.
Le SIMATIC WinCC dans le Totally Integrated Automation Portal (TIA Portal) fait partie
d'un nouveau concept d'ingénierie intégré qui offre un environnement d'ingénierie homogène pour la
programmation et la configuration de solutions de commande, de visualisation et d’entraînement
6 7 8 5
Eléments : insertion des éléments de base comme des boutons, bargraphe, champs
d’Entrées/Sorties
Animations : ajouter des animations pour des objets, leurs visibilités, leurs
déplacements, leurs représentations.
Le type d’IHM choisi est une Interface Homme-Machine de type PC générale C’est l'outil
qui joint l'automate à l’opérateur Elle est considérée comme étant l’ensemble des dispositifs
matériels et logiciels permettant à l’opérateur de communiquer avec l’automate programmable
industriel (API).
Elle est dotée d'une Interface, avec laquelle le PC et l'automate vont pouvoir communiquer.
Pour créer une interface homme machine on a utilisé le logiciel WinCC Runtime Professional
V1 développé par Siemens sous TIA PORTAL Il permet la saisie, l’affichage des vues et
l’archivage des données, tout en facilitant les tâches de commande et de surveillance aux opérateurs
Il offre une supervision précise, car il met à la disposition de l’opérateur des fonctionnalités adaptées
aux exigences d’une installation industrielle moderne
On commence par sélectionner un appareil comme est montré dans la figure II.10 :
La liaison station PC–CPU est faite par le protocole de communication Profibus pour établir la
connexion entre l’interface homme-machine et l’automate Elle assure la lecture des données qui se
trouvent dans l’automate par l’écran de supervision
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté l’automate programmable industrielle ainsi que les
différents langages de programmation de ce dernier. Puis une description du logiciel utilisé et une
familiarisation avec la plateforme TIA PORTAL sont données. Nous avons expliqué par la suite, la
méthode de création d’un projet et ce en détaillant la configuration matérielle et l’établissement
d’une liaison entre l’IHM et l’automate
Introduction :
Afin de commander l’installation présentée dans les chapitres précédents, nous allons
élaborer un programme permettant la gestion du processus décrit au premier chapitre ainsi que la
supervision de cette installation en essayant de représenter tous les organes fonctionnels. Ce chapitre
est divisé en deux parties : partie programme et partie supervision. Il est utile de présenter les blocs
de programme, les variables utilisées et les vues conçues pour la supervision.
Les programmes seront implémentés dans l’automate S -300, grâce au logiciel de conception
de programmes pour des systèmes d’automatisation « TIA portal V » de SIEMENS.
III.1. Programmation :
La liste des variables utilisées dans la programmation a été mise sous forme de table.
Les variables utilisées dans ce bloc permettent la lecture et l’écriture des données
La figure III.1 montre les variables de données utilisées dans notre programme.
Pour que l’un des quatre moteurs (M , M , M et M ) se mette en marche il faut que les
conditions de marche soient satisfaites Signalons aussi que l’activation d’un moteur n’est possible
que si le commutateur et en position prioritaire « Superviseur » ou en position « Opérateur » sur
demande.
Le contact TH est un contact auxiliaire du relais thermique utilisé pour la protection des moteurs.
Les autres contacts sont des conditions de verrouillage entre moteurs afin de mettre en service un
seul moteur à la fois.
Quatre sondes de niveau sont utilisées pour le contrôle du niveau de produit dans les quatre
silos, ces sondes délivrent des informations analogiques sous forme d’une tension
La figure III.2 représente les quatre réseaux utilisés pour la lecture du niveau en utilisant les quatre
sondes.
La figure III.3 représente les deux premiers réseaux du programme pour la mise en marche du
moteur de la première vis.
La figure III.4 représente les deux réseaux pour la mise en marche du moteur de la deuxième vis.
La figure III.5 représente les deux réseaux pour la mise en marche du moteur de la troisième vis.
La figure III.6 représente les deux réseaux pour la mise en marche du moteur de la quatrième vis.
Les quatre premiers moteurs (M1, M2, M3, M4) sont commandés par des variateurs de
vitesse qui permettent le contrôle de la vitesse de rotation.
La figure III.7 représente les quatre réseaux réalisés pour la commande des variateurs de vitesse.
L’élévateur se met en marche si les conditions de la mise en marche dans le réseau sont
vraies Si l’ordre de la mise en marche est actionné et le niveau du boisseau tampon n’a pas atteint le
niveau haut, la sortie nommée (M6_conditions de marche) sera activée. Si on appuie sur le bouton
arrêt, la bobine ne sera désexcitée qu’après une temporisation de s Cette temporisation
correspond au temps de vidage de l’élévateur et ce pour éviter le démarrage du moteur M6 en
charge.
S’il n’y aura pas de défaut la bobine du moteur de l’élévateur reste excitée
La figure III montre les deux réseaux réalisés pour la commande du moteur de l’élévateur
III.1.5 Pesage :
III.1.5.1 Dosage :
L’étape de dosage du produit est assurée par deux moteur M et M8 Le premier est utilisé
pour assurer le dosage gros, alors que le deuxième assure le dosage fin.
Au début les deux moteurs marchent simultanément jusqu’à ce que la pesée atteigne 8 % de la
consigne, le moteur M s’arrête et M8 continue à fonctionner jusqu’à ce que la pesée atteigne %
de la consigne.
III.1.5.2 Balance :
La balance est équipée de deux capteurs de force qui délivre une information analogique sous
forme d’une tension électrique, qui sera traité par l’automate et enfin comparée, après mise en
échelle, à une consigne mémorisé introduite par l’opérateur
Après détection du sac par D1 et D2, les deux bobine VAN3 et VAN4 sont excitées et par
conséquent les deux vérins attache sac seront actionnés afin d’attacher le sac
La présence du sac excite la bobine VAN2 qui actionne le vérin de la benne de pesage
lorsque la pesée est égale à la consigne Le réseau d’écoulement du produit est représenté par la
figure III.14.
Pour que la couseuse se mette en marche, le tapis doit être en marche et les détecteurs de
présence des sacs doivent être activés. En utilisant la table de vérité pour les deux capteurs D1 et D2
on trouve la fonction OU, et ce comme montré par le tableau III.1.
D1 D2 M10
Comme indiqué au premier chapitre, la figure III.18 représente le réseau attache sac.
III.1.8 Visualisation :
Le réseau suivant indique l’état du système comme et est représenté par la figure III
Pour évaluer le programme réalisé des tests ont été effectués en utilisant le PLCSIM.
L’opération de dosage est assurée par deux moteur M et M8 comme expliqué précedement
Si L’entré NB est activée les moteurs M et M8 démarrent simultanément jusqu’à ce que la pesée
ateingne 80% de la consigne le dosage gros s’arrete, alors que le dosage fin continue jusqu’à ce que
la pesée atteingne 100% de la consigne.
III.3. Supervision :
Pour la représentation du processus on insère des objets sous WinCC sur TIA PORTAL, puis
on configure les objets en fonction des exigences du processus.
Les éléments statiques, qui ne changent pas pendant le Run Time tels que les textes et les dessins
graphiques, etc.
Le champ de saisie d’écran de supervision fait également partie des objets dynamiques Dans
l'installation de notre exemple, la consigne de pesée est représentée par un objet dynamique.
L’interface de supervision IHM est réalisée avec la création de vues : une vue d’accueil,
une vue de supervision qui contient le schéma synoptique du système, une vue de commande qui
comporte toutes les entrées utilisées pour la commande du système et une vue alarmes qui indique
les alarmes en cas de défaillances.
La vue d'accueil est la vue qui s'affiche automatiquement en lançant WinCC Runtime
Advanced C’est la vue qui nous permet de naviguer dans les autres vues.
NACER Anis
ZERROUGUI Cherif
La vue « supervision » c’est celle qui permet de visualiser l’état des différentes variables
pendant le fonctionnement du système, à savoir :
La vue commande comporte des buttons dynamiques qui permettent de donner des ordres aux
actionneurs à travers les pré-actionneurs à savoir:
La vue alarme contient un tableau qui permet l’affichage des alarmes en cas de défaillance et
deux boutons de permutation soit vers la vue principale soit vers la vue supervision.
Un voyant d’alarme est ajouté à la vue globale de toutes les vues précédentes afin de signaler
la présence d’une ou plusieurs alarmes sans basculer vers la vue des alarmes
Pour évaluer le bon fonctionnement de la supervision, des tests ont été effectués en utilisant
l’interface de commande du système et le simulateur PLCSIM qui nous permet de changer l’état des
entrées des informations délivrées par les capteurs, et ce pour visualiser les actions sur l'écran
d’affichage
III.4.1 Exemple 1 :
La première étape est de fixer le poids de la consigne ; nous avons choisi un poids de 25 kg. En
actionnant le bouton marche à partir de la vue commande, le processus démarre. Puis on sélectionne
un des moteurs (M1, M2, M3, ou M4 par exemple) et on le met en marche par le biais du bouton
(Marche/Arrêt) dans la vue commande Ensuite on force à l’entrée du capteur niveau bas Par
conséquent les deux moteurs de dosage (M7 et M8) commencent à fonctionner et la pesée augmente
jusqu’à ce qu’elle atteigne la consigne
Afin d’éviter la marche à vide des vis, une mesure de sécurité a été prise dans ce sens et une
alarme d’avertissement déclenche au cas où le produit arrive à un certain niveau dans les silos
journalier (par exemple quintaux restants) Après l’ajout du produit au premier silo le voyant qui
indique l’alarme est désactivé
III.4.2 Exemple 2 :
On remarque que la pesée a atteint la consigne Par conséquent les moteurs de dosage s’arrêtent
et la vanne V1 se ferme. Le procès attend jusqu’à l’ouvrier met le sac et les deux détecteurs de
présence de sac vont changer d’état et finalement le produit dans la benne s’écoule
Conclusion :
Nous avons procédé dans la première partie à l’étude du système afin de déterminer les
problèmes qui existent et de proposer ensuite les solutions. Après, nous avons élaboré la nouvelle
solution qui est basée sur la programmation à l’aide du logiciel TIA PORTAL V autour d’un
automate programmable de la famille SIEMENS de la gamme SIMATIC de types S7-300. Le choix
du CPU ainsi que les différents modules a été effectué selon les besoins de la salle.
Le déplacement sur site nous a nettement aidé à mieux assimiler l’envergure du projet et nous a
permis d’avoir un avant-gout des responsabilités qui incombent aux ingénieurs.
Ce projet a été une source de découverte dans plusieurs domaines d’études tels que
l’informatique pour la programmation et le design des schémas électroniques En outre, ce projet
nous a permis de donner une meilleure idée sur la complémentarité entre le volet théorique et le volet
pratique.
Pour les travaux futurs, nous avons proposé au responsable de la SARL SIAN une étude plus
approfondie sur les différentes sections du moulin afin de pouvoir apporter les mises à jour
nécessaires pour aboutir à une automatisation intégrale du système de production.
70
Bibliographie
https://support.industry.siemens.com/cs/document/21062590/les-langages-de-base-cont-log-
list?dti=0&lc=fr-FR
[9] Document de formation pour une solution complète d'automatisation TIA: MODULE A4:
Programmation de la CPU 315-2DP. Siemens A/D coopérâtes with éducation:5/2004
[10] https://www.industry.siemens.com/topics/global/fr/tia-portal/hmi-sw-tia-portal/wincctia-portal-
es/pages/default.aspx
Annexe
Annexe I :
Annexe II :
Résumé :
Le travail présenté dans ce projet consiste à automatiser et superviser un
système de conditionnement de la semoule. Dans un premier temps, un
programme à base du langage contact a été élaboré. Dans un second temps, une
interface homme machine IHM a été développée pour la supervision et le
pilotage du procès considéré.
Les tests effectués ont montré l’efficacité du système de commande et de
supervision développé pour le contrôle du procès considéré.
Mot clés :
Supervision, Système de conditionnement, Automatisation, TIA PORTAL
Abstract:
The presented work consists of automation and supervision of a semolina
packaging process. Initially, a program based on contact language was developed.
Secondly, a man-machine interface (HMI) was developed for supervision and
piloting the considered process.
The tests carried out highlight the effectiveness of the developed command and
supervision system employed for the control of the considered process.
Keywords:
Supervision, Packaging system, Automation, TIA PORTAL.
:الملخص
الهدف من العمل المقدم فً هذا المشروع هو انجاز نظام للبرمجة اآللٌة والمراقبة لنظام تعبئة
تم تطوٌر، ثانًٌا. تم تطوٌر برنامج ٌعتمد على لغة االتصال، فً المرحلة االولى.وتغلٌف السمٌد
.واجهة بٌن اإلنسان واآللة من اجل التحكم فً النظام ومراقبته
.أظهرت االختبارات التً تم إجراؤها فعالٌة نظام التحكم والمراقبة الذي تم تطوٌره
:الكلمات المفتاحية