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INTRODUCTION

L’année 202O a été l’une des plus difficiles de l’histoire sanitaire pour le monde
entier en général et pour la République Démocratique du Congo (RDC) en
particulier, en raison de défi sans précédent de la survenue de la pandémie du
nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, nous obligeant tous à être en mode
d’urgent, avec un impact sérieux sur la vie des populations et des personnes
vulnérables. Plus de 713 vies des congolaises et congolais ont été perdue dans ce
rude combat contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

Il est essentiel de rappeler qu’en une année de cette pandémie sur le


sol congolais, Plus de 22 000 ont été guéries. L’épidémie s’est très vite propagée
à travers le pays affectant 23 provinces, sur les 26 que compte ma RDC. La ville
de KOLWEZI n’étant pas épargnée.

Les difficultés qu’improuvent les autorités dans l’imposition du


respect de gestes barrière contre la covid-19 sont palpables. C’est ainsi que pour
contribuer à la lutte contre la ladite pandémie, notre travail intitulé « étude
conceptuelle d’un système de contrôle automatique d’accès dans un bâtiment
afin de garantir la sécurité sanitaire (cas de l’amphithéâtre moderne de
l’ISTA/KOLWEZI) », se propose grâce à la nouvelle technologie de concevoir
un système capable de renforcer le contrôle afin de permettre l’accès qu’aux
personnes remplissant les conditions d’accès fixées à l’avance.

Il sera question dans ce travail de mettre en place un système


fonctionnant autour d’un automate programmable industriel dont les entrées
recevront les information provenant d’un capteur infrarouge pour la détection de
la désinfection des mains, un capteur ultrasonique qui pour contrôle du niveau
du désinfection dans le réservoir, une caméra de Hikvision pour la détection de
la température et le port du masque, et un codeur optique incrémental pour le
contrôle du parcours et des interrupteurs de fin de course. A la sortie les relais
sont commandés en subordination des instructions écrites en langage LADDER
pour la commande d’un moteur à deux vitesses pour assurer une fin de course
douce avec une transmission de puissance pignon crémaillère.

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail comprend trois


chapitres : le premier chapitre présent les généralités sur la covid-19 et
l’ISTA/KOLWEZI, la deuxième porte sur les notions de l’automate
programmable industriel et les capteurs, et le troisième est l’étude conceptuelle
de notre système de contrôle d’accès.
CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LA COVID-19 ET
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

I.1. GENERALITES SUR LA COVID-19

I.2. INTRODUCTION
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due à
un coronavirus découvert récemment. Elle apparait le 17 novembre 2019dans la
ville de Wuhan, en chine central, puis se propage dans le monde entier.

Le virus se transmet d’homme à homme et c’est donc à travers les


déplacements humains que le virus et sorti du chine. En deux mois, il s’est peu à
peu répandu dans près de 200 pays ou territoires.

I.1.2. SYMPTOMES DU CORONAVIRUS


La covid-19 n’a pas les mêmes effets en fonction des personnes. La
majorité des individus ne ressentiront que des symptômes bénins ou modérés.
Les symptômes les plus communs sont :

 de la fièvre,
 une sensation de fatigue,
 une toux sèche
En moyenne, mes symptômes apparaissent 5ou 6 jour après qu’une
personne a été infectée par le virus, mais cela peut aller jusqu’à 14 jours.

I.1.3. MODE DE TRANSMISSION

Le coronavirus ce transmet à proximité des personne malades à travers la


projection de gouttelettes dans l’air, dans un rayon d’un mètre, lorsqu’une l’une
d’elles tousse ou éternue. On risque aussi de l’attraper si on serre la main d’une
personne infectée, d’où l’importance de se laver les mains très régulièrement.

1.1.4. PRÉVENTION
 Protégez-vous et protégez les autres en étant informé des éléments
essentiels et en prenant les précautions adaptées.
 Se laver souvent les mains. Utiliser du savon et de l’eau, ou une
solution hydro alcoolique.
 Rester à distance de toute personne qui tousse ou éternue.
 Ne pas toucher ses yeux, son nez ou sa bouche.
 En cas de toux ou d’éternuement, couvrez-vous la bouche et le nez
avec le pli du coude ou avec un mouchoir.

I.1.5. PRESENTION DU LIEU D’ETUDE

1.1.1. HISTORIQUE D’ISTA/KOLWEZI


L’ISTA/KOLWEZI est né de la volonté des enfants et parents de KOLWEZI,
ainsi que la Gécamines. En effet, les étudiants ressortissants de Kolwezi
Kinshasa ont suggéré aux politiciens de l’ époque l’ouverture d’un Institut
Supérieur des Techniques Appliquées à Kolwezi (ISTA/KZI), étant donné que
cette ville offre un cadre approprié pour un bon fonctionnement de cette
institution d’une part, et la Gécamines qui avait un problème de recrutement de
la main d’œuvre pour la maintenance de ses usines comptait sur cette formation
locale de son personnel pour résoudre ce problème crucial, d’autre part.

Par arrêté Ministériel N°ESURS/CAB.MIN/ 0059/92 du 10 mars 1992,


l’ISTA/Kolwezi fut créé comme une extension de l’ISTA-Kinshasa. Dans le
cadre des institutions d’essaimage, un autre arrêté N°ESU/CAB. MIN/00116 du
25 juillet 1993 fut publié, créant encore une l’ISTA Kolwezi alors que cette
institution jouissait déjà d’une existence juridique et par l’arrêté N°ESU/CAB
MIN/058/94 du 30 avril 1994, l’ISTA/Kolwezi obtenait son autonomie de
gestion.
SITIUATION GÉOGRAPHIQUE
L’institut supérieur des techniques appliquées de Kolwezi (ISTA/K’ZI) est situé
dans la ville de Kolwezi, latitude 10° 46"sud et longitude 25° 47′ est. Il est dans
la commune de Dilala à l’ouest au numéro 435 à l’angle des avenues IKUKU et
KASAVUBU.
Il comprend trois barrières pour son accès, deux pour les véhicules, et sont
censées effectuer une course de 6 mètre pour leur ouverture ainsi leur fermeture,
et une autre barrière rotative pour le piéton.
Le climat est de type tropical, avec alternance de deux saisons :
 La saison sèche qui va du mois d’avril au mois de septembre.
 La saison de pluie qui va du mois d’octobre au mois de mars la variation
de la température est entre 18 et 20°C.
I.2.3. OBJECTIF
L’institut Supérieur des Techniques Appliquées à pour objectif :
 De former des cadres spécialisés dans le domaine de science, des
techniques appliquées ainsi que dans le domaine des arts et métiers ;
 D’organiser la recherche sur l’adaptation des techniques et
technologies nouvelles aux conditions de notre pays, orienté vers la
solution des problèmes spécifiques du Congo.

I.2.4. EVOLUTION
A sa création, l’ISTA/Kolwezi n’est qu’une institution, comme bien d’autre, sur
papier. Aucune infrastructure n’était prévue pour fonctionnement. Les cours se
donnèrent premièrement à l’athénée de Kolwezi (complexe Elimu), avec
l’implication de la Gécamines, L’ISTA/Kolwezi fonctionnant pour la suite au
centre de formation de la garde industrielle Gécamines puis à l’école
professionnel MAADIBISHO, école Gécamines des filles. La Gécamines avait
accordée à l’ISTA/Kolwezi les installations de son ancienne école de son champ
des travailleurs Musonoie, l’institut professionnel NYUNDO.

I2.10. PRESENTATION DE L’AMPHITHEATRE MODERNE

C’est la plus belle d’ISTA/Kolwezi et la plus grande elle est accusée de


réceptionner plusieurs manifestations de l’institut. Ainsi pendant cette période
de COVID-19 la sécurisation de l’accès dans la salle constitue un souffle dans la
lutte contre ce présent fléau.

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES AUTOMATES


PROGRAMMABLE INDUSTRIELS ET LES CAPTEURS
II.1. GENERALITES SUR LES API
II.1.1. INTRODUCTON
L’automate programmable industriel API est aujourd’hui le constituant le
plus répondu pour réaliser des automatismes. On le trouve pratiquement dans
tous les secteurs de l’industrie car il répond car il répond à des besoins
d’adaptation et de flexibilité pour un grand nombre d’opérations. Cette
émergence est due à grande à grande partie, à la puissance de son environnement
de développement et aux larges possibilités d’interconnexions.
II.1.2. HISTORIQUE
Les automates programmable industriel (API) sont apparus à la fin des années
soixante aux Etats unis, à la demande de l’industrie automobile américaine
(General Motors en leader), qui réclamait plus d’adaptabilité de leur système de
commande.
Les couts de l’électronique permettant alors de remplacer avantageusement les
technologies actuelles.

II.1.3. DEFINITION DE L’API


Un automate programmable industriel, ou API, est un dispositif électronique
programmable destiné à la commande des processus industriel par un traitement
séquentiel.
Il envoie des ordres vers les près actionneurs (partie opérative ou PO
côté actionneur) à partir de données d’entrées (capteurs) (partir commende ou
PC côté capteur), des consignes et d’un programme informatique.

II.1.4. STRUCTURE D’UN SYSTEME AUTOMATISE


Un API constitué essentiellement :
 D’une unité centrale.
 D’un module d’entrées (ou interface d’entrée).
 D’un module de sortie (ou interface de sortie).
 D’un coupleur.
 D’une console de programmation ou contre périphérique.
 L’unité centrale (UC)
C’est le cœur de la machine, le(s) processeur(s) (unité de traitement logique
ou numérique et la mémoire(s).
 Le module des entrées (ou interface d’entrées)
Il permette de raccorder à l’automate les différents capteurs.
 Le module des sorties (ou interface de sortie)
Il permette de raccorder à l’automate les différentes pré-informations.
 Le coupleur
Ce sont des cartes électroniques qui assurent la communication entre le
périphérique (Modules d’E/S ou autre) et l’unité centrale.
En général, les échanges entre l’UC et le modules d’E/S s’effectuent par
l’intermédiaire d’un bus interne.
 Les consoles
Il existe deux types de console :

 Console d’exploitation : permet le paramétrage et les relevés


d’information (modification des valeurs et visualisation).
 Console de programmation, réglage et exploitation. Cette dernière
effectue dans la phase de programmation :
 L’écriture.
 La modification.
 L’effacement.
 Le transfert d’un programme dans la mémoire de l’automate ou dans une
mémoire.
REPROM.

II.1.5. LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES API

A. Les avantages des API


 Il facilite la documentation des applications, donc leurs
maintenances.
 La possibilité d’agir sur deux paramètre matérielle et programme.
 La facilité de mise en œuvre par rapport aux autres systèmes
d’automatisation qui les précède
 Les API permettent d’ajouter la disponibilité du système aux
besoins.
 L’API est favorable aux traitements évalués, calcule numérique,
régulation, …
 Sa capacité conduit une économie de place et une fiabilité accrue.
B. Les inconvénients des API

 L’API ne supprime pas tout le reliage, il reste le câblage du circuit


de puissance.
 Sa vitesse peut s’avérer insuffisante.
 Le déroulement cyclique des programmes peut s’avérer un facteur
des complexités d’organisation des taches.
II.1.6 DOMAINES D’EMPLOI DES AUTOMATES
Les API s’adressent à des applications que l’on trouve dans la plupart des
secteurs industriels. Ces machines fonctionnent dans les principaux secteurs
suivant :
 Métallurgie est sidérurgie.
 Mécanique et automobile
 Industries chimiques.
 Industries pétrolières
 Industries agricoles et alimentaires.
II.1.10 PROGRAMATION DE L’API
La programmation d’un API consiste à traduire dans les langages spécialisés de
l’automate, les équations de fonctionnement du système à automatiser. Parmi les
langages normalisés, on cite quelques-uns des plus connue et plus utilisés :
 Langage à contacts (LADDER)

Le langage LADDER est une succession ̏ de réseaux de contacts ̋


véhiculant des informations logiques depuis les entrées vers les
sorties. Le résultat dépend des fonctions programmées.

 Langage List d’instructions (instruction List)

L’Il est un langage dans lequel toutes les opérations sont décrites par
des instructions mnémoniques. Ce n’est pas un langage graphique.

 Langage GRAFCET (Sequential function chart : SFC)


Le SFC est un langage graphique ; par abus de langage, on l’appelle
aussi le langage GRAFCET. Pour éditer un programme GRAFCET on
passe par les étapes suivantes :

 On commence par construire graphiquement le GRAFCET ;


 On traduit les réceptivités dans le langage IL ou le langage LADDER ;
 La programmation des actions se fait dans le traitement postérieur
LADDER ou en ̏ IL ̋
 En langage GRAFCET l’activation et la désactivation des étapes se
fait automatiquement.

A. Langage Ladder

1. Origine
L’idée initiale du Ladder est la présentation de fonction logique sous
la forme de schémas électriques. Cette présentation est originellement
matérielle : quand l’automate est programmable industrielle n’existait
pas, les fonctions étaient réalisés par des câblages. Par exemple, pour
réaliser un ET logique avec des interrupteurs, il suffit de les mettre en
série. Pour réaliser un OU logique, il faut les mettre en parallèle.
Le Ladder a été créé et normalisé dans la norme CEI 61131-3. Il est
encore aujourd’hui souvent utiliser dans la programmation des
automates programmables industriels, bien qu’ayant tendance à être
délaissé en faveur de langages plus évolués, et plus adaptés aux
techniques modernes de programmation, tel que le ST par exemple, ou
encore le Grafcet, plus adapté à la programmation de séquences.
2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Un programme Ladder se lit de haut en bas et l’évaluation des valeurs se fait de
gauche à droite. Les valeurs correspondent en fait, si on le compare à un schéma
électriques, à la présence ou non d’un potentiel électriques à chaque nœud de
connexion.
En effet, le Ladder est basé sur le principe d’une alimentation en tension
représentée par deux traits verticaux relieur horizontalement par des bobines,
des contacts et des blocs fonctionnels, d’où le nom Ladder (échelle).
C’est un langage volontairement simple est graphique pour être pour être
compréhensible. Cela a permis, dans les années 1990, son utilisation sans
formation lourde par les électriciens. Il est aujourd’hui un peu dépassé.
3. COMPOSANTS DU LANGAGE
Il existe 3 types d’éléments de langage :
 Les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d’une variable
booléenne ;
 Les sorties (ou bobines), qui permettent d’écrire la valeur d’une variable
booléenne ;
 Les blocs fonctionnels qui permettent de réaliser des fonctions avancées
a. Les entrées (ou contacts)
Il existe 2 types de contacts :
 Le contact normalement ouvert (NO)
Ce contact est fermé lorsque la variable booléenne associée (X ici) est
vraie, sinon, il est ouvert.
 Le contact normalement fermé (NF)
Ce contact est ouvert lorsque la variable booléenne associée (X ici) est
vraie, sinon il est fermé.
b. Les sorties (ou bobines)
Il existe, de même que pour les contacts, deux types de bobines :
 La bobine normalement ouverte (NO)

Si cette bobine est soumise à un potentiel, c’est-à-dire qu’il existe un


circuit fermé reliant cette bobine des deux côtes du potentiel, alors la
variable booléenne associée(X ici) est mémorisée à ‘vraie’, sinon elle
est mémorisée à ‘fausse’
 La bobine normalement fermé(NF)

Si cette bobine est soumise à un potentiel, c’est-à-dire qu’il existe un circuit


fermé reliant cette bobine des deux côtés du potentiel, alors la variable
booléenne associée (X ici) est mémorisé à ‘fausse’ sinon elle est mémorisée à
‘vraie’.
CHAPITRE III : CONCEPTION DU SYSTEME DE CONTRÔLE
AUTOMATIQUE D’ACCES COVID-19
III.1 PRESENTATION DU SYSTEME
On se propose d’étudier le fonctionnement d’une porte qui contrôle l’accès des
individus dans un auditoire. La porte fonctionne en tenant compte de diverses
informations suivantes : présence d’un individu devant la porte détection des
infections, porte du masque obligatoire et mesure de la température en entrée.
III.2 DESCRIPTION DU SYSTEME
Le système est composé de :
 D’un terminal de détection de la température et du porte de masque développé
par Hikvision.
 Un capteur infrarouge qui commande l’électrovanne pour la désinfection.
 Un capteur ultrason de niveau du désinfectant dans le réservoir
 De l’automate programmable industriel ;
 Le mouvement de la porte coulissante est assuré grâce à un moteur à courant
continu (Mcc) associé à un réducteur mécanique.
 L’ouverture et la fermeture sont détectées par deux capteurs de fin de course ;
 Le voyant rouge s’allume si les conditions hygiéniques ne sont pas
respectées. Accès non autorisée.
 Si les gestes barrière sont bien appliqués le voyant vert s’allume (entrée
autorisée).
 Etant complètement fermée ou ouverte, la porte commence l’ouverture ou la
fermeture, avec une vitesse Ω1 du moteur pendant le ¾ de la course, puis
ralentit à une vitesse Ω2 (Ω2 ˂ Ω1) pour terminer la course en douceur.
 Un codeur optique nous permet de détecter le ¾ de la course du moteur.

III.3. PRINCIPE

Une fois présente devant l’entrée la personne se désinfecte obligatoirement


les mains et le capteur infrarouge détecte les mains et envoie un signal à
l’automate en même temps l’électrovanne est mise à 1.
Le capteur de niveau ultrason permet de contrôler le niveau du désinfectant
dans le recevoir et envoie un signal à l’API. Après cette étape il sera question
de vérifier la température et le port correct du masque en fin une lampe verte
s’allume, la porte s’ouvre et dans le cas contraire l’accès est refusé.
III.4. SCHEMA BLOC DU SYSTEME
Le système étudier est subdivisé en 9 parties présentes ci-dessous :
III.4.5. AUTOMATE PROGRAMABLE INDISTRIEL
Pour notre système on utilisera le crouzet millénium 3XD26 R, c’est un micro-
automate, un contrôleur logique, ou encore un module programmable qui permet
de contrôler et de commander simplement grâce à une programmation qui se fait
en langage Ladder ou par functional Block Diagramme FBD grâce à un logiciel
M3 soft. Par ces caractéristiques le millenium 3XD26 R répondra aux exigences
de notre système, c’est la raison pour laquelle nous avons opéré ce choix.

a. Construction et caractéristique

L’API-Module de commande crouzet 889707161 est constitué :

 Un afficheur LCD vert très visible de lignes de 18 caractères, avec rétro-


éclairage pilotable
 6 touches de fonctionnement
 16 entrées tout ou rien (TOR)
 10 sorties relais (8A)
 Un port USB de communication avec un ordinateur
 Alimentation de 24VCD
En ce qui cadre avec les caractéristiques le Millenium 3 XD16 R a :
 Une cartouche mémoire EEPROM
 Câble de liaison USB 3m : PC → Millenium3
 Interface Millenium3 →Bluetooth (classe à 10m)
 Température d’utilisation : -20→70°C en RDC
 Facteur de marche 100% (relais)
 Température de stockage : -40→+ 80°C

b. Fonctionnalité
 Solution évolutive haute performance avec afficheur
 Mémoire étendue 120 ligne en langage LADDER et jusqu’à 700 blocs
Typiques en langage FBD
 Affiche LCD de 4 lignes 18 caractères ; avec un retro éclairage pilotable
 Paramétrage sélectif : possibilité de choisir les paramètres réglables en face
avant
 Ouvert les extensions de communication de réseau XN et les extensions
entrée/sorties TOR ou extensions analogiques.
c. Programmation du mellenium3 XD16 R

Le module logique propose deux langages de programmation :

 Langage LD : Langage à contacts


 Langage FBD : digramme des blocs fonctions (functional bloc Diagram) ces
langages mettent en œuvre :
Des blocs fonctions prédéfinis :
 Temporisations
 Compteurs
Des fonctions spécifiques :
 Gestion du temps chaine
 Des caractères communication
Pour notre système nous utiliserons le langage LADDER qui est servi du Grafcet
de notre système donné ci-après :

Légende du grafcet
E0= étape initiale le système est hors service
X1= capteur infrarouge, désinfection
X2= capteur ultrason de niveau
X3= terminal de mesure de température et port du masque
KA1= relais d’alimentation en pleine tension du moteur
KA3= relais premier sens de marche
X4= codeur optique ¾ de parcours
KA2= alimentation faible tension
S1= fin de course à l’ouverture
T1= température de sécurité à la fermeture
KA4= relais deuxième sens de marche
S2= fin de course deuxième sens de marche

III.8. ACTIONNEURS
Cette section traite les conditions d’un bon fonctionnement du moteur à courant
continu.
Dans le cadre du présent projet le moteur est alimenté par des batteries de 24v
chargées par des modules photovoltaïques. Les relais KA1 et KA2 permettent
d’alimenter et KA3 et KA4 pour inverser le sens de rotation du moteur pour
assurer l’ouverture et la fermeture de la porte coulissante. Pour la transmission de
puissance nous avons utilisé une vis sans fin.
III.9.1 FONCTIONNEMENT
Apres la fermeture du sectionnaire porte fusible et la fermeture des relais KA1 et
KA3 le moteur est alimenté en pleine tension et tourne dans le premier sens de
marche à grande vitesse le pilotage étant assuré par un API.
Le moteur tourne à une vitesse ralentie après le ¾ de la course grâce à la
fermeture du relais KA2 et à l’ouverture du relais KA1. Après la fin de la course
le relais KA2 est mis à l’Etat 0 et une temporisation de sécurité de 2s est observée
avant la fermeture du relais KA1 et KA4 pour la phase de fermeture.
Apres le ¾ de la fermeture le relais KA1 est de nouveau mis à 0 afin de basculer
vers la petite vitesse grâce à la fermeture de KA2. Et après la fermeture complète
le processus est relancé suivant les instructions de l’API.
CONCLUSION
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptible de provoquer des
maladies diverses chez l’homme, allant du simple rhume au syndrome respiratoire
du Moyen-Orient (mers) et au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Un
nouveau coronavirus (COVID-19) a été identifié en 2019 à Wuhan, en chine. Il
s’agit d’un nouveau coronavirus qui n’avait pas encore été identifié chez
l’homme. La ville de Kolwezi n’est pas épargnée par cette pandémie mondiale.
L’amphi moderne de l’ISTA/Kolwezi, constitue un lieu des organisations et
manifestation académique jamais démentis. C’est dans cette optique que le
présent travail contrôle l’accès dans la salle enfin de lutte contre la propagation
de la covid-19 exponentielle dans notre ville minière de Kolwezi.
La porte fonctionne avec deux vitesses, la grande vitesse à la fermeture pendant
le trois quart de la course et la petite vitesse pour le parcours restant. Il en est de
même lors de l’ouverture. Le choix du moteur nous a conduits à une puissance de
400w, sous 24v et une vitesse de 2500t/min; et un réducteur (pignon-crémaillère)
est utilisé pour assurer les vitesses de fonctionnement de la porte. L’alimentation
est effectuée par 4 panneaux de 250w, 24v et 10 accumulateurs de 200AH.
L’automate programmable industriel de type Millenium 3 XD26 R pilotera le
système avec comme entrée : le capteur infrarouge qui détecte la désinfection, un
capteur ultrason qui contrôle le niveau du désinfectant dans le recevoir, un camera
PIR Hikvision qui détecte le port du masque et le prélèvement de la température,
un codeur optique qui fournit l’information de la position de la porte et des
interrupteurs de fin de course. En subordination des instructions en langage
Ladder. L’API commande le moteur via les relais.
Il sied de dire que le présent travail reste ouvert à toute réalisation pratique et aux
autres chercheurs. Concluons également en remerciant tous ceux qui nous lirons
et qui nous critiquerons de façon constructive en visent l’amélioration de cette
humble œuvre.

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