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Mémoire de Master
Faculté :Technologie
Domaine :Electronique
Filière :Télécommunications
Spécialité : Systèmes de Télécommunications
Numériques
Thème
i
Remerciement
ii
Sommaire
Sommaire
Dédicace.......................................................................................................i
Remerciement..............................................................................................ii
Sommaire....................................................................................................iii
Liste des figures...........................................................................................iv
Liste des tableaux.........................................................................................v
Introduction Générale............................................................................1
I.1 Introduction............................................................................................................2
I.3.3 L’isolation…..................................................................................................12
I.3.4 La directivité...................................................................................................12
I.5 Conclusion..............................................................................................................13
iii
Sommaire
Conclusion Générale...............................................................................44
Références..................................................................................................45
Résume
iii
Liste des Figures
iv
Liste des Figures
iv
Liste de tableaux
v
Introduction Générale
Introduction Générale
Dans les débuts des télécommunications modernes, des inventeurs comme Antonio
Meucci, Alexander Graham Bell ou Guglielmo Marconi ont mis au point des dispositifs de
communication comme le télégraphe, le téléphone ou la radio. Ceux-ci ont révolutionné les
moyens traditionnels tels que les pavillons ou le télégraphe optique Chappe.[1]
[1]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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dgg Couou CCCCoupleur
I.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous avons opté pour le coupleur directionnel comme un dispositif
passif à multiples ports pour la suite de ce mémoire. Les différents avantages qu’il présentait et
ces diverses applications dans le domaine des télécommunications.
Un coupleur hybride est un dispositif passif micro-onde à quatre ports, qui a pour fonction de
diviser un signal RF reçu en deux signaux identique en amplitude mais déphasés de 90°.
Généralement, il est très utilisé dans les systèmes radio télécommunications tels que les
amplificateurs, les mélangeurs et la matrice de Butler [1],[2] dans la technologie micro- ruban.
L’analyse du coupleur hybride, opérant sur une fréquence donnée, est basée sur la
méthode des deux modes (paire et impaire) cité dans [3].
Actuellement, par l’intégration des différentes fonctions dans un seul système, les performances
des composantes RF exigent la réalisation d’un coupleur hybride quadrature multifonction,
pour accroître les bandes de fréquence d’opération.
Certains travaux effectués en [4] présentent des coupleurs hybrides conçus par des
simulateurs EM tels que l’ADS Momentum et Sonnet em, pour miniaturiser la taille des
coupleurs et augmenter ces performances multifonctions.
La Figure I.1 présente la topologie d’un coupleur hybride quadrature standard réalisé en
technologie micro-ruban. Il est composé essentiellement de quatre ports connectés à des
branches de lignes verticales et horizontales d’un quart de longueur d’onde (λ/4) évalué à la
fréquence d’opération.
Les impédances caractéristiques des différentes lignes de transmissions sont données par
Z0 et Z0/√2. Z0 est définit comme étant l’impédance de référence aux ports. La puissance du
signal introduite au port 1 est divisée en deux signaux d’amplitude identique aux ports 3 et 4 et
de différence de phase de 90° à la fréquence de conception. Pour assurer
[2]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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le bon fonctionnement du circuit il faut isoler le port 2 en y plaçant une résistance de 50 Ω que
l’on relie à la masse.
Les coupleurs directifs sont des dispositifs passifs disposant de quatre ports et permettant
aux sorties de recueillir une puissance proportionnelle à l’entrée : ce sont des diviseurs de
puissance [5].
On pourra distinguer les grandes classes de coupleurs directifs (figure.I.2) que sont les
coupleurs par proximité (contra-directif) et les coupleurs à jonctions (co-directif).
[3]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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L’utilisation du coupleur se retrouve dans de nombreux systèmes électroniques. Le
duplexeurs, qui a pour fonction de coupler sur la même antenne deux canaux de largeur de
bandes très différentes en laissant découplés leurs émetteurs respectifs, requiert en général
l’usage de deux coupleurs 3-dB, par exemple.
Ce coupleur -3dB est le plus employé, nous nous intéresserons en particulier aux
coupleurs - 3dB à jonctions en échelle (figure I.2(a)), appelés aussi coupleurs hybrides, ou
hybrides tout simplement, et aux coupleurs -3dB à jonctions en anneau. En effet dans une
matrice de Butler, ce sont des coupleurs (-3dB, 90°) co-directifs et des coupleurs (- 3dB, 180°)
contra directifs qui sont employés.
Ces deux types de coupleur -3dB, respectivement à déphasage 90° et 180° employés dans
les matrices de Butler standard et non standard vont maintenant être examiné.
Les différents tronçons quarts d’onde sont présents pour assurer l’adaptation
d’impédance. Ii y a deux types de tronçons de ligne quarte d’onde. Entre les ports 1 et 2 et
[4]
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entre les ports 3 et 4 nous avons une ligne quart d’onde d’impédance caractéristique Z0
équivalente à celle des ports d’entrée et de sorties du coupleur.
Enfin, entre les ports 1 et 3 et entre les ports 2 et 4, nous avons une ligne quart d’onde
d’impédance caractéristique Z0/√ 2 pour obtenir le couplage de 3 dB.
On peut ainsi assez facilement recueillir des couplages compris entre 3 et 9 dB, au- delà
des problèmes technologiques se posent notamment pour la réalisation des lignes de forte
impédance caractéristique (en effet, nous verrons plus tard que le fait d’augmenter l’impédance
caractéristique d’une ligne micro-ruban, diminue de façon importante sa largeur physique et
donc accentue la difficulté de sa réalisation).
Ce coupleur est employé généralement de deux manières différentes dans une matrice
de Butler : en diviseur de puissance (figure I.7(a)) ou en combineur de puissance (figure I.3(b)),
selon que l’on soit en émission ou en réception.
[5]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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I.2.3. Le coupleur (-3dB, 180°) en anneau
Ce coupleur hybride (figure I.5) est composé d’une structure annulaire de circonférence
d’une fois et demie la longueur d’onde guidée (g) des lignes micro-rubans employées, avec
une disposition de quatre ports.
En posant :
[6]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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Z2 =√ 3 .Z0 (soit pour Z0 = 50 Ω, Z2 = 86,6 Ω)
On notera que, contrairement au coupleur (-3dB, 90°), le coupleur (-3dB, 180°) n’est pas
symétrique, aussi selon le port d’entrée choisi le déphasage aura lieu ou pas (si l’on choisit
l’entrée 1, on a un déphasage de 180° entre les ports de sortie 3 et 4).
Une étude a été faite pour substituer ce type de croisement à une version entièrement
planaire de la matrice Butler sans pont [6].
Elle consiste à remplacer le croisement par deux jonctions hybrides (3-dB, 90°) mis bout
à bout (figure I.2). Ce type de jonction est appelé aussi coupleur 0 dB.
Ce procédé a déjà été réalisé à 2.53 GHz (figure I.3) sur une matrice Butler 4x4 planaire
[7]. Toutefois le nombre d'hybrides utilisé s'en trouve considérablement augmenté (pour une
matrice 4x4, on en a deux fois plus), ce qui a pour effet de produire des pertes supplémentaires,
surtout lorsque l’on monte en fréquence.
Figure I.7. Matrice de Butler entièrement planaire 4x4 utilisant des coupleurs 0 dB [3].
[7]
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Il existe un autre type de coupleur qui remplit à la fois la fonction de coupleur (-3dB, 90°)
et la fonction de croisement, ce coupleur nécessite l’emploie d’une structure bicouche. Il est
couramment appelé coupleur à double face [8].
C’est un coupleur contra-directif qui affiche une certaine ressemblance avec les coupleurs
par proximité. Ce type de coupleur sera analysé ultérieurement.
Enfin, on peut citer un dernier type de croisement qui emploie une structure bicouche. Le
croisement s’effectue grâce au passage d’une face à une autre du signal, au moyen de via
ou de fentes (figure I.7). Les résultats montrent que la mise en œuvre de transitions coaxiales
entre deux lignes micro-rubans gravées sur des niveaux différents présente un comportement
satisfaisant jusqu’à environ 50 GHz [9].
Il est, cependant, apparu que les dimensions de la ligne coaxiale étaient des paramètres
assez critiques. En ce qui concerne les transitions ligne/fente/ligne, on obtient des résultats
assez identiques. Néanmoins, cette technique d’alimentation par fentes de couplage, en
comparaison de la technique de transition coaxiale, permet d’éviter une étape technologique
délicate : la réalisation du trou métallisé.
Pour les deux techniques, autour de 40 GHz, l’adaptation est de l’ordre de -15 dB et les
pertes sont inférieures à 0,5 dB.
Comme le réseau est passif et réciproque, et seuls les paramètres situés sur la diagonale
principale et en dessous doivent être déterminés [10].
[8]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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𝑆34 = 𝑆21
𝑆24 = 𝑆31
𝑆11 = 𝑆22
𝑆22 = 𝑆44
La matrice de répartition du coupleur est donc complètement déterminée par les éléments
de la première colonne, et peut s'écrire:
Comme nous l'avons fait pour le diviseur de Wilkinson, il est de nouveau possible de
déterminer ces paramètres en se servant du concept de décomposition d'un signal quelconque
en composantes paire et impaire. Pour ce faire, on place deux sources de tension E 1 et E2
d'impédance interne Z0 aux ports 1 et 2, alors que les ports 3 et 4 sont terminés en Z0.
[9]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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Posons alors:
𝐸1 = 𝐸𝑃 + 𝐸𝐼 (𝐸𝑞. I. 4a)
𝐸2 = 𝐸𝑃 + 𝐸𝐼 (𝐸𝑞. I. 4b)
L'application d'un mode pair aux ports 1 et 2 a pour effet de créer un nœud de courant au
centre des lignes TEM verticales et le circuit équivalent devient alors:
Comme les deux moitiés du circuit sont découplées et identiques, il suffit de ne considérer
que l'une d'entre elles pour effectuer le calcul des tensions paires 𝑉1𝑃 , 𝑉2𝑃 , 𝑉3𝑃 et 𝑉4𝑃 .
Ces tensions peuvent s'exprimer en fonction de l'impédance d'entrée paire 𝑍𝑒𝑃 et du
𝑍𝑒𝑃
𝑉1𝑃 = 𝐸 (𝐸𝑞. I. 5a)
𝑍𝑒𝑃 + 𝑍0 𝑃
𝑍𝑒𝑃
𝑉2𝑃 = 𝐸 (𝐸𝑞. I. 5b)
𝑍𝑒𝑃 + 𝑍0 𝑃
[10]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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En posant:
𝛃.𝟏 𝐙𝟎 𝐙𝟎
𝐭 = 𝐭𝐚𝐧 ( ) 𝐚= 𝐛=
𝟐 𝐙𝟎𝐏 𝐙𝟎𝐒
−𝑗𝑏. (1 + 𝑡 2 )
2. 𝐺𝑡𝑃 = (𝐸𝑞. I. 7)
(𝑎 + 𝑏). (𝑏𝑡 − 𝑎𝑡 3 ) + 𝑡 + 𝑗. [(2𝑎 + 𝑏). 𝑡 2 − 𝑏]
L'application d'un mode impair aux ports 1 et 2 a pour effet de créer un nœud de tension
au centre des lignes TEM verticales, et le circuit équivalent devient alors:
Comme les deux moitiés du circuit sont découplées et identiques, il suffit de ne considérer
que l'une d'entre elles pour effectuer le calcul des tensions impaires 𝑉1𝐼 ,𝑉2𝐼 , 𝑉3𝐼 et 𝑉4𝐼 . Ces
tensions peuvent s'exprimer en fonction de l'impédance d'entrée impaire 𝑍𝑒𝐼 et du gain en
tension impair GtI de chaque demi-réseau par rapport à EI [10].
[11]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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I.3.1. Les pertes d'insertion
I.3.2. Isolation
L'isolation d'un coupleur directionnel peut être définie comme une différence dans les
niveaux des signaux en dB entre le port d'entrée et le port d'isolé quand les deux ports de sortie
sont adaptés. Et on écrit [10].
(𝑬𝒒. 𝐈. 𝟖)
P4
Isolation en dB = −10log10 ( )
P1
I.3.3. La directivité
La directivité d'un coupleur est liée à l'isolement entre les ports P3 et P4. Lors de la mesure
dans le sens direct, une petite partie du signal de mesure de l'onde réfléchie est présente sur le
port de mesure de l'onde directe. Ce signal va s'ajouter ou se retrancher (selon sa phase) au
signal de mesure de l'onde directe. Cette perturbation est d'autant plus importante que la
directivité est faible et l'amplitude de l'onde réfléchie est grande, dans le cas d'un ROS
important.
𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭 𝐞𝐧 𝐝𝐁 = −𝟏𝟎𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 (
𝐏𝟑
𝐏𝟒
) (𝐸𝑞. I. 9)
[12]
Chapitre I – Généralités sur les coupleurs
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dimensions du coupleur.
I.5. Conclusion
[13]
Chapitre II – Matrices de Blass
II.1 Introduction
La matrice de Blass présente une flexibilité totale sur la définition des lois
d’alimentation à la fois en amplitude et en phase. Elle peut être utilisée pour produire des lois
d’alimentation orthogonales ou même uniformes en phases, en fonction des contraintes que
l’on s’impose dans sa conception. Par contre, son dimensionnement est relativement
complexe, et il n’existe à ce jour aucune formulation mathématique permettant une
conception systématique optimale maximisant le rendement pour un ensemble de lois
d’alimentation donné lorsque plus de deux faisceaux doivent être produits (en pratique, une
optimisation numérique des paramètres de la matrice est souvent effectuée mais cette
approche ne garantie pas l’obtention d’un optimum global).[12]
Port 2
Port 1 Port 3
Port 4
Un coupleur directionnel est habituellement dimensionné pour que tous les ports soient
adaptés, les entrées (respectivement les sorties) soient découplées entre elles, et l’ensemble de
l’énergie entrant dans un port d’entrée est distribuée sans pertes vers les deux sorties (de façon
équilibrée ou non). Ces propriétés se traduisent de la manière suivante sur les paramètres S
[14]
Chapitre II – Matrices de Blass
𝑆11 = 0
{ 𝑆14 = 0 (𝐸𝑞. II. 1)
|𝑆12 | + |𝑆13 |2 = 1
2
Les deux entrées étant symétriques, on peut obtenir un jeu de conditions similaires en
intervertissant les indices 1 et 4. Une écriture élégante de la matrice S est obtenue en
introduisant le paramètre de couplage C tel que :
0 𝑗 𝑠𝑖𝑛 𝜗𝑐 𝑐𝑜𝑠 𝜗𝑐 0
𝑗 𝑠𝑖𝑛 𝜗𝑐 0 0 𝑐𝑜𝑠 𝜗𝑐
S [ 𝑐𝑜𝑠 𝜗 0 0 𝑗 𝑠𝑖𝑛 𝜗𝑐
] (𝐸𝑞. II. 2)
𝑐
0 𝑐𝑜𝑠 𝜗𝑐 𝑗 𝑠𝑖𝑛 𝜗𝑐 0
Il est important de noter que l’intervalle des valeurs possibles pour C est fortement
dépendant de la technologie utilisée. Par exemple, un coupleur directionnel dit coupleur à
branches [13] , dont le schéma fonctionnel est présenté sur la (figure II.2), permet des valeurs
de couplage plutôt proches de l’équilibre (autour de-3dB). Ce coupleur peut être réalisé en
technologie imprimée ou guide d’onde. Selon les notations de la (figure II.2) et pour une
alimentation en port 1, le port 2 est le port direct, le port 3 est le port couplé et le port 4 est le
port isolé. D’autres types de coupleurs peuvent être utilisés pour des couplages plus faibles,
donc des sorties plus déséquilibrées. En technologie imprimée, on peut par exemple utiliser
des lignes couplées [14], tel qu’illustré sur la (figure II.3). La particularité de ce coupleur
réside dans l’agencement des ports, qui est différent d’un coupleur à branches. En effet, le
port couplé (port 3) se trouve du même côté que le port d’entrée (port 1). En technologie
guide d’onde et équivalent, on peut utiliser des coupleurs à fentes [15], tel qu’illustré sur la
(figure II.4). Sur ce dernier exemple, il est important de savoir qu’avec des fentes plus
grandes ou plus nombreuses ou en modifiant l’orientation relative des guides, il est possible
d’augmenter le coefficient de couplage et donc de concevoir des coupleurs plus équilibrés
[16].
[15]
Chapitre II – Matrices de Blass
Z0 , l
Port 1 Port 2
La liste présentée n’est évidemment pas exhaustive, plusieurs autres topologies sont
disponibles dans la littérature. Finalement, le choix du coupleur va être essentiellement guidé
par la technologie retenue (contraintes de compacité, planéité, tenue en puissance, pertes
d’insertion, etc.) et l’adéquation de sa topologie (essentiellement l’orientation des ports) avec
la matrice à réaliser afin de minimiser les interconnexions.
[16]
Chapitre II – Matrices de Blass
Maintenant que nous avons introduit le principe des matrices de Blass, voyons leur
mise en équations. Pour cela, procédons par étapes. Nous considérons d’abord une matrice de
Blass élémentaire, c'est-à-dire ne produisant qu’un faisceau. Celle-ci est illustrée sur la (figure
II.6).En fait, il s’agit d’une alimentation en série des éléments d’un réseau linéaire, la charge
adaptée en bout de ligne produisant un fonctionnement en onde progressive, évitant ainsi une
réflexion de l’énergie encore présente en bout de ligne qui perturberait le fonctionnement de
l’ensemble et surtout rendrait la mise en équation plus complexe.
[17]
Chapitre II – Matrices de Blass
𝑛−1
Il ressort ainsi de cette relation que le déphasage entre deux sources élémentaires
successives est exactement A . Le réseau linéaire présente alors une progression de phase
[18]
Chapitre II – Matrices de Blass
arithmétique. D’après la relation (𝛼𝑛 = 𝑘𝑛𝑑 sin 𝜃0 , pour n=1…N), le faisceau principal
pointe donc dans la direction angulaire suivante :
𝜆0 𝜑𝐴
𝜃0 = 𝑠𝑖𝑛−1 ( ) (𝐸𝑞. II. 6)
𝑑 2𝜋
Le niveau des lobes secondaires peut être contrôlé en définissant une loi d’amplitude
appropriée, qui contraint le choix des paramètres de couplage des coupleurs directionnels.
Quant à la puissance dissipée dans la charge, elle est également fonction de la définition des
coupleurs directionnels. Le rapport entre la puissance en entrée et la puissance dissipée dans
la charge peut s’écrire comme suit :
𝑁 2
𝑃𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
= (∏ 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑘𝐴 ) (𝐸𝑞. II. 7)
𝑃𝐴𝑐𝑐é𝑠
𝑘−1
Comme il s’agit d’un produit de termes tous inférieurs à 1, il vient naturellement que
plus le réseau linéaire contient d’éléments, moins il y a de puissance dissipée dans la charge.
La mise en équation se complique avec l’ajout du deuxième accès selon le schéma de la
(figure II.7).En effet, le comportement de l’accès A n’est pas affecté par l’ajout de l’accès B
du fait des propriétés des coupleurs directionnels (ports isolés). Par contre, le signal introduit
en B va être affecté par la présence de la ligne d’alimentation A , car il n’existe plus un trajet
unique entre le point B0 et l’élément rayonnant n .
Bn , et que les distances entre points d’une même ligne d’alimentation sont constantes. Une
loi de phase progressive se traduirait alors par une inclinaison de la ligne d’alimentation
comme illustré sur la (figure II.5) si l’on néglige les perturbations induites par les lignes
d’alimentation comprises entre la ligne considérée et le réseau d’éléments rayonnants.[12]
[19]
Chapitre II – Matrices de Blass
Il s’en suit que le coefficient de transmission entre l’accès B (repéré sur la (figure II.7)
par le nœud B0 ) et la source élémentaire n peut être mis sous la forme :
𝑛−1
− 𝑗𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑛𝐴 ∑ 𝐴
𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑚 𝐵
𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑚 𝑒 −𝑗𝜑𝐴
(∏ 𝑒 −𝑗𝜑𝐵
𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑖𝐵 ) ( ∏ 𝑒 −𝑗𝜑𝐴 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑗𝐴 )
𝑚=1 𝑖=1 𝑗=𝑚+1
(𝐸𝑞. II. 8)
Pour que cette formule soit valable pour n variant de 1 à N , nous étendons au signe
somme la convention adoptée pour le produit dans le cas des matrices de Blass à une seule
entrée, à savoir que si l’indice de début est supérieur à l’indice de fin, la somme est égale à 1.
Ce qui donne pour le cas particulier n 1, la formule suivante :
Pour faciliter la compréhension de la formule (𝐸𝑞. II. 8), nous avons illustré avec la
(figure II.8) le principe des trajets multiples induits par la ligne d’alimentation A sur la ligne
d’alimentation B .
[20]
Chapitre II – Matrices de Blass
Le premier terme de la formule (Eq.II.8) est le trajet principal, en rouge sur la (figure
II.8). Il correspond à la formule (Eq.II.5) dérivée dans le cas à une seule entrée, à l’impact
près du coupleur matérialisé par le point An . Le deuxième terme de la formule (Eq.II.8)
traduit les trajets multiples induits par la présence de la ligne d’alimentation A . Il se
décompose comme suit, pour un trajet m donne :
𝑚−1
− ∏ 𝑒 −𝑗𝜑𝐵 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑖𝐵 ∶ trajet parcouru sur la ligne d’accès B avant le coupleur m.
𝑖=1
𝐴 𝐵 −𝑗𝜑𝐴
− 𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑚 𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑚 𝑒 : trajet associé aux coupleurs m des lignes A et B.
𝑛−1
− ∏ 𝑒 −𝑗𝜑𝐴 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑗𝐴 ∶ trajet parcouru sur la ligne d’accès 𝐴 après le coupleur 𝑚.
𝑗=𝑚+1
[21]
Chapitre II – Matrices de Blass
𝐶𝑛𝐴 = 𝑇𝑛𝐴 𝐴
{ 𝐵 pour n=1…N (𝐸𝑞. II. 11)
𝐶𝑛 = 𝑇𝑛𝐵 𝐵
conception optimale suppose des pertes minimales et donc une efficacité maximale du circuit
d’alimentation.
[22]
Chapitre II – Matrices de Blass
(a) (b)
La formulation proposée par Mosca et al. [19] s’appuie sur une propriété des matrices
orthogonales [20] en considérant le réseau encadré sur la (figureII.9.(a)). En effet, en excluant
les charges adaptées, on peut dire que le réseau étudié est sans pertes et dériver ainsi une
propriété d’orthogonalité commode pour la résolution du problème. Pour cela, il nous faut
introduire les vecteurs suivants:
[23]
Chapitre II – Matrices de Blass
De sorte qu’il nous est possible d’écrire la matrice S du réseau excluant les charges
adaptées sous la forme suivante :
𝒃𝟏 𝟎 𝟎 𝑿 𝒀 𝒂𝟏
𝒃𝟐 𝟎 𝟎 𝑽 𝑾 𝒂𝟐
[ ] = [𝑿𝑻 𝑻 ] .[
𝒂𝟑 ] (𝑬𝒒. 𝐈𝐈. 𝟏𝟐)
𝒃𝟑 𝑽 𝟎 𝟎
𝒃𝟒 𝒀
𝑻
𝑾
𝑻
𝟎 𝟎 𝒂𝟒
Les matrices nulles de la relation (Eq.II.12), notées 0 , traduisent le fait que le réseau
est adapté à tous les ports ainsi que les propriétés de découplages induites par les coupleurs
directionnels. De plus, la matrice [𝑆] de la relation (Eq.II.12), représentant un réseau sans
pertes, est nécessairement symétrique , d’où l’écriture avec des transposées de sous-matrices
X , Y , V et W ont respectivement pour dimensions M M , M N , N M et N N . Dans
l’étude du réseau excluant les charges adaptées, on considère les vecteurs b3 et b4 comme
étant les sorties. Les vecteurs a2 et a3 sont nuls car les charges sont parfaitement
adaptées. Le vecteur a4 est également supposé nul, ce qui traduit le fait que nous étudions le
réseau en transmission. De sorte que l’on peut définir une famille de vecteurs d’alimentation
en entrée correspondant à l’alimentation tour à tour des entrées 𝑎𝑚1 pour m 1...M
comme suit :
(𝑚)
𝑎1 = [0 ⋯ 0 1 0 ⋯ 0]𝑇 pour m=1…M (𝐸𝑞. II. 13)
[24]
Chapitre II – Matrices de Blass
a21 ,… am1 . De plus, du fait des propriétés des coupleurs directionnels, lorsque l’accès am1 est
alimenté, la puissance dissipée dans les charges adaptées est la somme quadratique des m
premiers termes du vecteur b3m . De sorte que la minimisation de la puissance dissipée dans
les charges pour des lois d’alimentation données constitue un problème non linéaire à
variables multiples.
Afin de simplifier le problème, les auteurs de [19] proposent d’introduire une contrainte
supplémentaire : le dimensionnement de la matrice doit être tel que seule la charge
associée au port 𝑎𝑚(𝑁+1) dissipe de la puissance lorsque l’accès 𝑎𝑚1 est alimenté. Cette
(𝑚)
condition induit que les vecteurs 𝑎3 sont deux à deux orthogonaux. Il s’en suit que la
(𝑚)
relation (Eq.II.15) impose aux vecteurs 𝑎4 d’être également deux à deux orthogonaux.
(𝑚)
On rappelle que le vecteur 𝑎4 pour m 1...M , correspond à l’alimentation des éléments
(1)
𝐶 (1) 1 0 0 ⋯ 0 𝑏4
(2)
𝐶 (2) 𝜉21 1 0 ⋯ 0 𝑏4
(3)
𝐶 (3) 𝜉31 𝜉32 1 ⋯ 0 𝑏4 (Eq.II.16)
⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⋮
[𝐶 (𝑀) ] [𝜉𝑀1 𝜉𝑀2 𝜉𝑀3 ⋯ 1] [ 𝑏4(𝑀) ]
(𝑗)∗
𝐶 (𝑖) . 𝑏4
Où 𝜉𝑖𝑗 = (𝑗) (𝑗)∗ pour i=2…M et j=1…i-1
𝑏4 . 𝑏4
[25]
Chapitre II – Matrices de Blass
Les M vecteurs de sortie associés au réseau excluant les charges adaptées peuvent alors
s’écrire comme suit :
(𝑚) 𝑇
𝑥𝑚 = [0 ⋯ 0 𝑃𝑚 0 ⋯ 0 𝑎4 ] pour m=1…M (Eq.II.17)
𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑚
Cette relation permet de dire que la puissance dissipée suite à l’alimentation du port
2
am1 est pm .
L’annexe F montre qu’il est possible de calculer le vecteur Fi lorsque l’on alimente le
port ai1 connaissant les paramètres associés aux étages supérieurs, c'est-à-dire les lignes
On pourra noter que cette contrainte ne prévoit pas que les termes sin mn soient
négatifs, contrairement à la contrainte équivalente de la section précédente définie par
l’équation (sin2 𝜃𝑛 ≤ sin2 𝜃) pour n=1..N. Puisque les nœuds de la matrice de Blass dans cette
description généralisée intègrent des déphaseurs, ce déphasage éventuel de 180 degrés est pris
en compte à ce niveau.
[26]
Chapitre II – Matrices de Blass
matrice de Blass à M entrées proposé par Mosca et al. [20] se décompose selon les étapes
suivantes :
Définir les M vecteurs C m normalisés associés aux M faisceaux désirés.
m
Appliquer aux vecteurs C le procédé d’orthonormalisation de Gram-
Schmidt pour définir les M vecteurs b4m et les coefficients ij , selon l’écriture matricielle
(Eq.II.16).
(𝑖)
Considérer que seul le port ai1 est excité, de sorte que F1 𝑎4 .
Calculer le vecteur Fi à l’aide de la relation (Eq.II.19).
Calculer les déphasages in arg f in pour n 1...N associés aux
2
déphaseurs de la ligne i .
Appliquer la méthode de dimensionnement des coupleurs directionnels de la
première ligne d’une matrice de Blass dérivée pour calculer les sin𝜃 in pour n 1...N , la
puissance |𝑃_𝑚 |2 dissipée dans la charge adaptée de la ligne i et l’amplitude d’alimentation
en entrée ai1 que l’on notera ei .
Tout l’intérêt de cette méthode est donc de ramener un problème non linéaire à
variables multiples à un problème récurrent consistant à minimiser à chaque itération
l’amplitude pi dissipée dans la charge associée selon la méthode dérivée ,et cela grâce au
choix judicieux de la base vectorielle {𝑥𝑚 }𝑚=1…𝑀 . Par contre, le défaut de l’hypothèse
simplificatrice retenue est que la conception est optimale en termes d’efficacité pour les lois
d’alimentation orthogonalisées et non les lois d’alimentation souhaitées.Le lien entre ces deux
familles de lois d’alimentation se fait en introduisant la famille de vecteurs suivante :
(𝑖) 𝑇
𝐸𝑖 = [0 ⋯ 0 𝑒𝑖 0 ⋯ 0 𝑎4 ] pour i=1… M (Eq.II.21)
𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑖
[27]
Chapitre II – Matrices de Blass
1 0 0 ⋯ 0
𝜉21 1 0 ⋯ 0
𝐸𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑖 = 𝜉31 𝜉32 1 ⋯ 0 . 𝐸𝑖 (Eq.II.22)
⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮
[𝜉𝑀1 𝜉𝑀2 𝜉𝑀3 ⋯ 1]
[28]
Chapitre II – Matrices de Blass
II. 5 Conclusions
Ce chapitre donne des notions fondamentales sur les matrices de Blass. Nous
retiendrons en particulier que ces matrices ont l’avantage de présenter une forte flexibilité
sur la définition des lois d’alimentation des différents faisceaux. Par contre, cette flexibilité
entraine des pertes dans la structure du fait de la non-orthogonalité des lois d’alimentation.
Plus les faisceaux sont non-orthogonaux, plus les pertes sont importantes.
Nous avons vu aussi que le choix de la technologie est particulièrement important.
Notamment, le choix du type de coupleurs directionnels utilisés doit être compatible du
besoin (nombre d’éléments rayonnants, largeur de bande, etc.) en termes de dynamique de
couplage.
[29]
Chapitre III – Simulation et résultats
III.1.1 Résultats
Le coupleur directionnel utilisé pour la conception de la matrice de blass a été
développé et caractérisé grâce au logiciel de simulation (HFSS la figure III.1) , en reliant
deux sections différentes de guide d'ondes a travers un couple d'ouvertures, l’une est réalisée
sur la paroi large du premier guide el l’autre sur la paroi étroite du deuxième guide, comme
il est représenté sur la figure III.2 et figure III.3.
[30]
Chapitre III – Simulation et résultats
[31]
Chapitre III – Simulation et résultats
étant donné que des valeurs aussi élevées que -8,5 dB peuvent être obtenus, produisant ainsi
un rendement global de 84% pour une excitation uniforme de la matrice. La gamme de
couplage entier est couverte en faisant varier les paramètres des fentes pour changer le
couplage produit et pour avoir un niveau plus bas de réflexion. Comme la (figure III.5)
montre, on voit que le paramètre de couplage est presque plat dans la fréquence de résonance
de travail, avec une directivité élevée et très faibles réflexions.
La fréquence
de résonance
12.50 GHz
[32]
Chapitre III – Simulation et résultats
[33]
Chapitre III – Simulation et résultats
III.2.1 Introduction
Le coupleur directionnel est l’un des composants passifs micro-ondes qui sont utilisés
dans les réseaux antennes, les modulateurs, les filtres et les amplificateurs de puissance. Un
coupleur CLC (couple -ligne coupler) est l'un des configurations des coupleurs directionnels.
Le CLC est un réseau à quatre ports constitués par la combinaison de deux lignes de
transmission non blindée (TLS) placés à proximité les uns des autres. En raison de cette
proximité, les champs électromagnétiques de chaque ligne interagissent les uns avec les
autres, provoquant la division d'énergie entre les deux lignes, ou le couplage.22 23
ADS (Advanced Design System), développé par Agilent EEsof EDA, est un logiciel
électromagnétique de conception, de modélisation et de même d’optimisation. Les
applications visées sont très vastes et comprennent en outre le domaine de la téléphonie
mobile, les réseaux sans fil, les systèmes de communications radar et satellite. Ce simulateur
utilise la méthode FDTD (Finite Difference Time Domain) comme une approche de
modélisation numérique.
[34]
Chapitre III – Simulation et résultats
Pour un plus de détail sur la familiarisation avec ce simulateur, le lecteur peut consulter les
mémoires de nos étudiants des années précédentes [24]-[25] ou directement à partir du site
officielle du constructeur Agilent.
[35]
Chapitre III – Simulation et résultats
La spécification des paramètres de conception pour les coupleurs CLC sont répertoriés
dans (les tableaux III.2) et (III.3). Ces spécifications sont nécessaires pour calculer les
dimensions des coupleurs.26 27
[36]
Chapitre III – Simulation et résultats
Paramètre Spécification
impédance caractéristique Zo () 50
Fréquence de résonance (GHz) 2.45
constante diélectrique (r) du 4.5
substrat
l'épaisseur du substrat, h (mm) 0.508
tangente de pertes (tan) 0.0027
métallisation / revêtement de 35
cuivre (um)
La technologie planar Stripline
ligne de transmission ADS SClin
1+𝐶
𝑍0𝑒 = 𝑍0 √1−𝐶 (𝐸𝑞. III. 1) Z0e = 86.74 ohm
1+𝐶
𝑍0𝑂 = 𝑍0 √1−𝐶 (𝐸𝑞. III. 2) Z0o = 28.82 ohm
[37]
Chapitre III – Simulation et résultats
[38]
Chapitre III – Simulation et résultats
En ce qui est du coupleur B, les mêmes étapes de conception sont suivies. Tout d'abord
on a calculé l’impédance caractéristique pour le mode pair (Z0e) et l'impédance caractéristique
pour le mode impair (Z0o) en utilisant l'équation (III.1) et (III.2), cependant,
ce coupleur a un coefficient de couplage 10 dB, par conséquent :
Facteur de couplage :
−10
C =10 20 = 0.31623
1+𝐶
𝑍0𝑒 = 𝑍0 √1−𝐶 (𝐸𝑞. III. 1) Z0e = 69.37 ohm
1+𝐶
𝑍0𝑂 = 𝑍0 √1−𝐶 (𝐸𝑞. III. 2) Z0o = 36.038 ohm
[39]
Chapitre III – Simulation et résultats
[40]
Chapitre III – Simulation et résultats
[41]
Chapitre III – Simulation et résultats
A partir des résultats des simulations obtenues, il peut être observé que le changement
du coefficient de couplage a un effet sur la puissance de sortie au niveau des ports du coupleur
à la fréquence centrale (2,45GHz). Par ailleurs, la dimension du coupleur est également modifie
tant que le coefficient de couplage se change. Le (tableau III.6) illustre la comparaison entre
les deux types de coupleurs.
[42]
Chapitre III – Simulation et résultats
D’après le tableau (tableau III.6), on constate que, l'avantage du coupleur (B), qu’il a une
faible réflexion sur le port 1 et une meilleure isolation sur le port 4. D'autre part, le coupleur
(A) a une faible largeur et de moins d'espace par rapport au coupleur B, la réflexion sur le port
1 est un peu supérieure à celle du coupleur B, Par conséquent, le coefficient de couplage est
directement proportionnel à l'espace compris entre la ligne de transmission couplée et sa
largeur.
III.2.6 Conclusion
Dans ce chapitre, grâce à deux logiciels de simulation distincts (ADS et HFSS), on a
simulé deux coupleurs différents, le premier, c’est un simple coupleur directionnel en 3D
(simulé en utilisant HFSS) et le deuxième, est le coupleur CLC (simulé en utilisant l’ADS).
En ce qui est du premier coupleur, les résultats obtenus indiquent que le paramètre de
couplage est presque plat dans la fréquence de résonance de travail, avec une directivité élevée
et très faibles réflexions.
En ce qui concerne les résultats obtenus pour le deuxième cas et pour deux valeurs
différentes de rendement de couplage montrent que le coefficient de couplage est directement
proportionnel à l'espace compris entre la ligne de transmission couplée et sa largeur. Par
conséquent, le coupleur a des performances d'isolation optimales.
[43]
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Ce travail est fait dans le cadre du projet de fin d’étude dont le but est d’approfondir
nos connaissances théorique sur les coupleurs directionnels, ainsi les différentes méthodes
traitant ces dernières.
Tout d’abord, une étude sur les coupleurs directionnels a été faite. Ensuite, on a
également étudié en détail la matrice de blass qui présente une flexibilité totale sur la
définition des lois d’alimentation à la fois en amplitude et en phase et qui peut être utilisée
pour produire des lois d’alimentation orthogonales ou même uniformes en phases, en fonction
des contraintes que l’on s’impose dans sa conception.
Dans la partie de simulation, on a fait une conception et simulation de l’un des
composants de base nécessaires pour la construction de la matrice de blass qui es le coupleur
(dans notre cas A-line coupler) ,la fréquence de résonance du coupleur conçu est de GHz ,ce
qui réduit ces dimension à millimètres.
Concernant, le logiciel utilisé é pour la simulation (ADS), les différentes étapes de la
conception sont illustrés de la création d’un nouveau projet jusqu'à à l’étape d’analyse ou les
résultats sont présentés.
On a également, effectué une deuxième simulation d’un coupleur directionnel en 3D
grâce au logiciel de simulation (HFSS). Les résultats obtenus indiquent que le paramètre de
couplage est presque plat dans la fréquence de résonance de travail, avec une directivité
élevée et très faibles réflexions.
Comme perspectives, nous proposons de construire la matrice de blass en utilisant les
différents coupleurs étudies dans ce travail, et d’étudier d’autres matrices et faire une
comparaison entre elles, à fin de choisir la matrice la plus performante et de même la
réalisation pratique de cette dernière, pour faire une étude comparative entre les résultats de
simulation et celles du pratique.
[44]
Références
Références
[2] Majed Koubessi ―étude d’antenne multifaisceaux à base d’une nouvelle topologie de
matrice de butler. Conception du dispositif de commande associé ‖, université de limoge.
Et aussi www.fr.termwiki.com/FR/directional_coupler
[4] A. Saadi , S. Bri, article ―Non-Linear Optimization Of Small Size Microwave Directional
Coupler Design Using Implicit Space‖, Volume 2, No.4, July – August 2013.
[7] Majed Koubessi ―étude d’antenne multifaisceaux à base d’une nouvelle topologie de
matrice de butler. Conception du dispositif de commande associé ‖, université de limoge.
[11] Gabriel Cormier. " Diviseurs de puissance et coupleurs", Université de Moncton. Thèse
de doctorat.
[12] Federico Casini, Roderto Vincenti Gatti, luca Marcaccioli, Roberto Sorrentino "A
Novel design Method for Blass Matrix Beam-Forming Networks", university of Perugia , dept .of
electronic and information engineering, via G .Duranti 93, 06125 preugia , 2007
[13] D.M. Pozar, Microwave Engineering – Chapter 7: Power Dividers and Directional
Coupleurs, Third Edition, John Wiley & Sons, Inc., 2004.
[14] B.M. Oliver, “Directional Electromagnetic Couplers,” Proceedings of the IRE, Vol. 42,
Issue 11, Novembre 1954, pp. 1686-1692.
[45]
Références
[15] S.R. Rengarajan, “Compound Coupling Slots for Arbitrary Excitation of Waveguide-
fed Planar Slot Arrays,” IEEE Transactions on Antennas and Propagation, Vol. 38,
No. 2, Février 1990, pp. 276-280.
[16] E. Hadge, “Compact Top-Wall Hybrid Junction,” Transactions of the IRE Professional
Group on Microwave Theory and Techniques, Vol. 1, Issue 1, Mars 1953, pp. 29-30.
[17] J. Blass, “Multidirectional Antenna, a New Approach to Stacked Beams,”
IRE International Conference Record, Vol. 8, Part 1, 1960, pp. 48-50.
[18] J. Thornton, A. White, D. Gray, “Multi-beam Lens-Reflector for Satellite
Communications:Construction Issues and Ground Plane Effects,” European
Conference on Antennas and Propagation (EuCAP), Berlin, Mars 2009, pp. 1377-1380.
[19] S. Mosca, F. Bilotti, A. Toscano, L. Vegni, “A Novel Design Method for Blass Matrix
Beam-Forming Networks,” IEEE Transactions on Antennas and Propagation, Vol. 50,
No. 2, Février 2002, pp. 225-232.
[20] J.L. Allen, “A theoretical Limitation on the Formation of Lossless Multiple Beams in
Linear Arrays,” IEEE Transactions on Antennas and Propagation, Vol. 9, No. 7, Juillet
1961, pp. 350-352.
[21] J.L. Butler, Microwave Scanning Antennas, Vol. III Array Systems – Chapter 3: Digital,
Matrix, and Intermediate-Frequency Scanning, Academic Press, 1966.
[22] David M. Pozar, “Microwave Engineering”, fourth edition, John Wiley & Sons. Inc.
1998.
[23] Leo G. Maloratsky, “Passive RF Microwave Integrated Circuits”. Elsevier Inc, 2004.
[24] LOGRAB khaled, ―Une nouvelle conception de matrice de Butler en utilisant la taille
optimisée du coupleur branch-line‖, mémoire de master, Université de M’sila JUIN
2013.
[25] SAADOUNE Abdelfatteh, ―étude de la réponse en fréquence d’un diviseur de
puissance de Wilkinson‖ mémoire de master, Université de M’sila JUIN 2013.
[26] L. Chui, Q. Xue, “Investigation of a Wideband 900 Hybrid Coupler With an Arbitrary
Coupling Level,” IEEE Trans. Microwave Theory & Tech., vol. 58, no. 4, pp. 1022 -
1029, April. 2010.
[27] R. Mongia, I. Bahl, and P. Bhartia, RF and Microwave Coupled-Line Circuits. Boston,
MA: Artech House, 1999, pp. 1–21.
[46]
Résumé
Dans ce mémoire, on a présenté une nouvelle conception d’un coupleur directionnel. La
technique choisie dans ce mémoire c’est la matrice de blass, cette dernière utilise un ensemble
de lignes de Transmissions reliées à un réseau d'antennes (N éléments) qui intersecté un
ensemble des lignes, avec un coupleur directionnel à chaque intersection. Par la suite on a fait
une conception et simulation de l’un des composants de base nécessaires pour la construction
de la matrice de blass qui est le coupleur (dans notre cas coupled-line coupler) ,la fréquence
de résonance du coupleur conçu est de GHz ,ce qui réduit ces dimension à millimètres. On a
également, effectué une deuxième simulation d’un coupleur directionnel en 3D grâce au
logiciel de simulation (HFSS).
ملخـــــــــص
التقنية المختار في هذه المذكرة هي مصفوفة. قدمنا تصميم جديد للمقرنة الهوائية، في هذه المذكرة
) التيN وهذه االخيرة تستخدم مجموعة من خطوط نقل متصال بشبكة من الهوائيات (العناصر،بالس
بعد ذلك قدمنا تصميم ومحاكاة واحدة من.تتقاطع مجموعة من خطوط مع مقرنة اتجاهي في كل تقاطع
تم تصميم،)المكونات األساسية الالزمة لبناء مصفوفة بالس وهو مقرنة (في هذه الحالة خط جانب مقرنة
كما قمنا بإجراء محاكاة الثانية من. مما يقلل من البعد إلى مليمترات،تردد الرنين للمقرنة جيغاهرتز
.(HFSS) مقرنة اتجاهي ويعود الفضل في الثالثي االبعاد لمحاكاة البرمجيات