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Présenté Par :
1) Bailiche Zeyneb
2) Sellah Nawel
Devant le jury composé de:
M Flitti MCB C.U.B.B (Ain Temouchent) Président
M Abdi MAA C.U.B.B (Ain Temouchent) Examinateur
Mm Mendaz MCB C.U.B.B (Ain Temouchent) Encadreur
A Ma chère mère :
Qu’elle est parti trop vite et elle a laissé dans mon cœur un grand
vide, c’est l’être qui a souffert pour faire de moi ce que j’ai devenu
aujourd’hui, c’est celle qui a sacrifier son bonheur et sa vie pour moi,
ton départ n’effacera jamais le souvenir des jours heureux tu as été
pour moi la meilleure des mères je t’oublierai jamais je t’aime maman
rabi yarhmek
A mon cher père :
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement
et le respect que j’ai toujours eus pour toi, rien au monde ne vaut les
efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être merci
Chapitre I
Modélisation du Moteur
Asynchrone
I.1. Introduction [1]: ...................................................................................................................... - 4 -
І.2.Constitution de la machine asynchrone: ............................................................................... - 4 -
I.2.1. Le stator: ....................................................................................................................... - 4 -
I.2.2. Le rotor: ........................................................................................................................ - 4 -
I.2.3. Principe de fonctionnement de la machine asynchrone: .............................................. - 5 -
I .3. Mise en équation de la machine asynchrone: ..................................................................... - 5 -
I.3.1. Hypothèses simplificatrices: ........................................................................................ - 5 -
I.3.2. Equations de la machine asynchrone en régime dénamique :....................................... - 6 -
I.3.2.1. Equations des tensions:........................................................................................... - 6 -
I.3.2.2. Equations des flux: ................................................................................................ - 7 -
I.4. Transformation de PARK appliquée a la MAS: .............................................................. - 7 -
I.4.1Equations des tensions :…………………………………………….............................. - 8 -
I.4.2. Equations des flux :…………………………………………………………….. -9-
I.4.3. Equation mécanique :............................................................................................ - 10 -
I.5. Choix Du Repère dq :............................................................................................................ - 11 -
I.6. Mise En Equation D’état : .................................................................................................. - 11 -
I.7.ModélisationEt SimulationDeL’alimentation De La Machine :………........................... - 12 -
I.7.1.Principe de la M.L.I: ..................................................................................................... - 12 -
I.7.2. simulation de la MAS sans onduleur .......................................................................... - 13 -
I.7.3. simulation de la MAS alimenté par onduleur ............................................................ - 13 -
I.8. Conclusion : ............................................................................................................................ - 13 -
Table Des Matières
Chapitre II
Commande Vectorielle du Moteur
Asynchrone
II.1 Introduction: ........................................................................................................................ - 15 -
Chapitre III
Commande par Logique Floue d'un
Moteur Asynchrone
Introduction Généralité
Les trois machines " à courant continu, synchrone et asynchrone " ont de
tout temps servi les besoins de l'industrie traditionnellement, ces machines
électriques ont été commandées manuellement et les équipements pour ces
opérations sont complexes et coûteux.
Page 1
Introduction Générale
objectif du mémoire
L’objet de ce travail est de survoler les principaux problèmes ainsi que
les défis rencontrés dans la commande de la machine asynchrone :
-Le découplage des principales grandeurs de sortie (flux, couple).
-L’estimation des composantes du flux
structure du mémoire
Ce mémoire est organisé de la manière suivante :
Le premier chapitre : est consacré à la modélisation de la machine asynchrone
alimentée en tension en vue de sa commande. En utilisant le formalisme d’état
puis à la présentation des modèles sous forme de schéma-bloc. La simulation
numérique permet la validation des modèles qui seront présentés.
Le deuxième chapitre est consacré à l’application de la commande vectorielle
indirect par orientation du flux rotorique, nous présenterons également le
réglage de la vitesse de la machine asynchrone par le régulateur classique PI.
Page 2
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
1. INTRODUCTION [1] :
I.2.1. Le stator:
Le stator d’un moteur asynchrone est identique à celle d’un moteur synchrone (MS),
3 enroulements couplés en étoile ou en triangle et décalés entre eux de 2π/3 qui sont
alimentés par un système de tensions équilibrées.
I.2.2. Le rotor:
Le rotor du moteur supporte un bobinage semblable à celle du stator du MS, bobinage
triphasé décalés de 2π/3 à même nombre de pôles que celle du stator du MS. Ces 3 bobinages
sont couplés en étoile et court-circuités sur eux-mêmes. Ce type de rotor est dit bobiné mais
on peut envisager un rotor plus sommaire constitué de barres conductrices court-circuitées
par un anneau conducteur à chaque extrémité.
Page 4
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
Le principe des moteurs à courants alternatifs réside dans l’utilisation d’un champ
magnétique tournant produit par des tensions alternatives. La circulation d'un courant dans
une bobine crée un champ magnétique. Ce champ est dans l'axe de la bobine, sa direction et
son intensité sont fonction du courant I. C'est une grandeur vectorielle
Page 5
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
Page 6
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
Le flux rotorique :
2𝜋 2𝜋
cos 𝜃 cos(𝜃 + ) cos(𝜃 −
)
ϕra 1 0 0 Ira 3 3 Isa
2𝜋 2𝜋
[ϕrb ] = 𝐿𝑆 [0 1 0] [Irb ]+𝑀 cos(𝜃 − 3 ) cos 𝜃 cos(𝜃 + 3 ) [Isb ] (I.5)
ϕrc 0 0 1 Irc 2𝜋 2𝜋 I
[cos(𝜃 + 3 ) cos(𝜃 − 3 ) cos 𝜃 ] sc
D'après [2], la méthode la plus communément utilisée pour commander le vecteur courant
dans les entraînements à courant alternatif est basée sur l'emploi des transformations, dites,
de Park. L'objectif consiste à faire un changement de variable qui remplace les enroulements
réels par des enroulements équivalents qui ont pour avantage d'être indépendants les uns par
rapport aux autres.
La transformation de Park permet d'obtenir des variables fictives appelées les composantes
(dq) ou les équations de Park.
𝑡
θ =p∫0 Ω 𝑑𝑡 (I.6)
Page 7
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
cos cos( 2 / 3) cos( 2 / 3)
2
P( ) 23 sin sin( 2 / 3) sin( 2 / 3) (I.7)
3 1
1 1
2 2 2
1
cos sin
2
2 1
P( ) 231 cos( 2 / 3) sin( 2 / 3) (I.8)
3 2
1
cos( 2 / 3) sin( 2 / 3)
2
En faisant une transformation de Park d'angle θs (θs est l'angle électrique entre l'axe d
et le stator). Pour les grandeurs statoriques,on obtient les grandeurs statoriques Vsd,Vsq, isd, isq.
En faisant une transformation de Park d'angle θr (θr est l'angle électrique entre le rotor et le
stator). Pour les grandeurs rotoriques, on obtient les courants rotoriques ird , irq.
1 0
𝑝(𝜃) ∗ 𝑝−1 (𝜃) = [ ]
0 1
I.4.1. Equations De Tensions :
Les équations relatives aux tensions rotoriques dans le repère de Park prennent l'expression
suivante:
𝑑𝜙𝑠𝑑 𝑑𝜃
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑑 + − 𝑑𝑡 𝜙𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑠𝑞 𝑑𝜃
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑞 + + 𝜙𝑠𝑑
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑑 𝑑𝜃
(I.10)
0 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑑 + − 𝑑𝑡 𝜙𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑞 𝑑𝜃
{ 0 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑞 + 𝑑𝑡
+ 𝑑𝑡 𝜙𝑟𝑑
Avec :
𝑑𝜃
𝜔=
𝑑𝑡
Page 8
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
⌊𝜙𝑠𝑑𝑞 ⌋⌊𝑃(𝜃)⌋−1 = ⌊𝑃(𝜃𝑠 )⌋−1 ⌊𝐿𝑠 ⌋⌊𝑖𝑠𝑑𝑞𝑜 ⌋ + ⌊𝑀𝑠𝑟 ⌋⌊𝑃(𝜃𝑟 )⌋−1 ⌊𝑖𝑠𝑑𝑞 ⌋ (I.13)
⌊𝜙𝑠𝑑𝑞 ⌋⌊𝑃(𝜃𝑠 )⌋⌊𝐿𝑠 ⌋ = ⌊𝑃(𝜃𝑠 )⌋⌊𝐿𝑠 ⌋⌊𝑃(𝜃𝑠 )⌋−1 ⌊𝑖𝑠𝑑𝑞 ⌋ + ⌊𝑃(𝜃𝑠 )⌋⌊𝑀𝑠𝑟 ⌋⌊𝑃(𝜃𝑟 )⌋−1 ⌊𝑖𝑟𝑑𝑞 ⌋ (I.14)
On définit :
Ls = ls - Ms : inductance cyclique statorique.
3
Msr = Msr : inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor.
2
Donc :
Avec:
Lr lr M r : Inductance cyclique rotorique.
• On notera cette fois l'absence de couplage entre les axes d et q de la transformation. C'est cela
qui est le plus intéressant.
Page 9
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
• Les tensions:
𝑑𝜙𝑠𝑑
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 + − 𝜔𝑠 𝜙𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑠𝑞
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 + + 𝜔𝑠 𝜙𝑠𝑑
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑑 (I.18)
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 + − (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜙𝑟𝑞
{0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝑑𝑡
+ (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝜙𝑟𝑑
Avec :
𝜃 =𝜃𝑠 − 𝜃𝑟
𝜔 =𝜔𝑠 − 𝜔𝑟
Les flux:
𝜙𝑠𝑑= 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑑 + 𝑀𝑠𝑟 . 𝑖𝑟𝑑
𝜙𝑠𝑞= 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠𝑞 + 𝑀𝑠𝑟 . 𝑖𝑟𝑞
(I.19)
𝜙𝑟𝑑 = 𝐿𝑟 . 𝑖𝑟𝑑 + 𝑀𝑠𝑟 . 𝑖𝑠𝑑
{ 𝜙𝑟𝑞= 𝐿𝑟 . 𝑖𝑟𝑞 + 𝑀𝑠𝑟 . 𝑖𝑠𝑞
I.4.3.Equation Mécanique :
L'équation mécanique de la machine à P paire de pole est donnée par:
𝑑𝛺
𝐽 𝑑𝑡 = 𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑟 − 𝑓𝛺 (I.20)
J : Moment d’inertie du rotor.
f : Coefficient de frottement visqueux.
Ce : Couple électromagnétique.
Cr : Couple résistant.
P : Nombre de paires de pôles
3 𝑛𝑝 𝐿𝑚 3
𝐶𝑒 = 2 𝐿 (𝜙𝑟𝑑 𝐼𝑠𝑞 − 𝜙𝑟𝑞 𝐼𝑠𝑑 ) = 2 𝑛𝑝 𝐿𝑚 (𝐼𝑠𝑞 𝐼𝑟𝑑 − 𝐼𝑠𝑑 𝐼𝑟𝑞 )
𝑟
{ 3 3
(I.21)
𝐶𝑒 = 2 𝑛𝑝 (𝜙𝑠𝑑 𝐼𝑠𝑞 − 𝜙𝑠𝑞 𝐼𝑠𝑑 ) = 2 𝑛𝑝 (𝜙𝑟𝑑 𝐼𝑟𝑞 − 𝜙𝑟𝑞 𝐼𝑟𝑑 )
𝑑Ω 3 𝐿𝑚
J 𝑑𝑡 =2 𝑛𝑝 (𝜙𝑟𝑑 𝐼𝑠𝑞 − 𝜙𝑟𝑞 𝐼𝑠𝑑 ) − 𝐶𝑟 − 𝑓Ω (I.22)
𝐿𝑟
Page 10
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
I.5.Choix Du Repère dq :
Jusqu'à présent, nous avons exprimé les équations et les grandeurs de la machine dans
un repère dq qui fait un angle électrique θs avec le stator et qui fait également un angle
électrique θr avec le rotor.
Il existe trois choix importants. On peut fixer le repère dq au stator ou au rotor ou au champ
tournant, rappelons que le repère dq est le repère mobile, c'est-à-dire qu'il nous appartient de
calculer les angles de transformation de Park θs et θr afin d'effectuer les rotations, on peut
donc le lier à un référentiel mobile comme le champ tournant.
• Dans un référentiel lié à un champ tournant, l'avantage d'utiliser ce référentiel, est d'en
faire aisément la régulation où on a besoin d'une orientation du flux.
• Dans un référentiel lié au stator pour l'étude des grandeurs rotoriques.
• Dans un référentiel lié au rotor pour l'étude des grandeurs statoriques.
Repère d’axes (d, q) lié au champ tournant (obs s) : Pour l’étude de la commande.
[𝑋 • ] =[𝐴][𝑋]+[𝐵][𝑈]
Tel que :
[𝑋 • ] : Équation d’état
[𝐴] : Matrice d’état
[𝑋] : Vecteur d’état
[𝐵] : Matrice de commande du système.
[𝑈] : Vecteur de commande on entrée.
d n p Lm 1 1
( rd I sq rq I sd ) C r f
dt J Lr J J
dI sd K 1
I sd s I sq rd n p K rq Vsd
dt r Ls
dI sq K 1
s I sd I sq n p K rd rq Vsq (I.23)
dt r LS
d rd Lm 1
I sd rd ( s n p ) rq
dt r r
d rq Lm 1
I sq ( s n p ) rd rq
{ dt r r
Page 11
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
Avec :
𝐿𝑟 𝐿2𝑚
𝜏𝑟 = ,𝜎 = 1−𝐿 ∶ coefficient de dispersion de blonde𝑙
𝑟𝑟 𝑠 𝐿𝑟
{ 𝐿 1 1 1−𝜎
𝑘 = 𝜎𝐿 𝑚𝐿 , 𝜆=𝜏 +𝜏 ( )
𝑠 𝑟 𝑠 𝜎 𝑟 𝜎
Va
S1
1 Demux Vb
Vabc S2 Mux 1
Vc
Sabc
S3
tr
Com. MLI.tr1
1 1
Va
S1
2 2
Vb S2
3
3
Vc S3
4
tr
Page 12
Chapitre 1 Modélisation de la machine asynchrone
S1
0
-1
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
1
S2
-1
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
1
S3
-1
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
temps(s)
1000
tension Va(V)
-1000
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
1000
tension Vb (V)
-1000
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
1000
tension Vc(V)
-1000
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
temps(s)
I.8.Conclusion :
Page 13
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
II.1 Introduction :
Ce=k Ia If (II-1)
3 n p Lm
Ce ( rd I sq rq I sd ) (II-2)
2 Lr
Page 15
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
Ainsi, pour obtenir ce découplage, trois types de commande par flux orienté de
la MAS sont possibles et vérifient le degré de découplage entre le flux et le couple, il
s’agit : [3][7][6]
3 n p Lm
Ce rd I sq (II-3)
2 Lr
Page 16
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
(1+ r p) rd Lm I sd (II-4)
Lm I sq
s + (II-5)
r rd
3
Ce= np sd I sq (II-6)
2
Le couple est donc le produit du flux par la composante du courant statorique en
quadrature avec le flux. En utilisant la première équation rotorique du modèle général
en régime transitoire, en obtient :
1
(1 r p ) sd (1 r p ) I sd ( s ) r I sq (II-7)
Ls
Le flux statorique ne dépend pas uniquement de la composante du courant
statorique dans l’axe d mais d’un terme contenant la composante dans l’axe q. Donc ce
choix de référentiel d’orientation ne permet pas un découplage naturel entre le couple et
le flux.
3
Ce= n p gq I sq (II-8)
2
A partir de la première équation rotorique (I-25), on définit la relation entre le
flux et les courants statorique :
1
(1 p r n p ) gd (1 p r n p ) I sd ( s ) r I sq (II-9)
Ls
Page 17
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
En conclusion, dans les trois cas, le couple est proportionnel au produit du flux
par la composante du courant statorique en quadrature avec le flux. Ainsi dans un
fonctionnement à flux constant, ce composant est l’image de couple.
Seul le choix du flux rotorique permet un découplage naturel caractérisé par une
indépendance du flux par rapport à la composante du courant statorique .Dans notre
travail, nous choisissons la technique d’orientation du flux rotorique par ce qu’elle
présente une meilleure performance par rapport aux autres technique d’orientation du
flux.[8][9][3][10]
-Alors le système d’équations régissant le comportement de la MAS dans un
référentiel lié au champ tournant devient :
d n p l m 1 1
rd I sq C r f
dt r Lr J J
dI sd k 1
I sd s I sq rd Vsd (II-10)
dt r Ls
dI sq 1
s I sd I sq n p k rd Vsq
dt Ls
d rd Lm 1
I sd rd
dt r r
dI sd Ls k
Vsd= ( Ls I sd Ls )( rd Ls s I sq )
dt r
(II-11)
dI sq
Vsq= ( Ls I sq Ls ) ( Ls n p k rd Ls s I sd )
dt
Page 18
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
Dans notre travail, nous avons choisi la première technique qui est le
découplage par compensation.
dI sd Ls k
Vsd= ( L s I sd L s )( rd Ls s I sq )
dt r
(II-12)
dI sq
Vsq= ( Ls I sq Ls ) ( Ls n p k rd Ls s I sd )
dt
dt
dI sq
Ls Ls I sq Vsq
ref
dt
d rd L 1 (II-15)
m I sd rd
dt r r
Lm
0 I sq ( s n p ) rd
r
d n p Lm 1 1
rd I sq C e f
dt r Lr J J
Page 19
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
d rd 1 L
rd m I sd
dt r r
(II-16)
dI sd
Ls L s I sd V sd ref
dt
Ce flux peut être contrôlé indépendamment par Vsd via un contrôleur PI Fig (II-3).
Isd Lm
rd
Vdsref 1 r
Ls ( p ) 1
P
r
Lm
r
Ls ( p )( p
1
) rd
Vsdref r
Lm
Vsdref rd
rd ref
PI r
1
Ls ( p )( p )
r
Page 20
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
source
t
continue iqs
Onduleur
Va
idS
idqs
Vb
V_ds_qs d_q Wr
w eref Wrref -Wr
Ce Ce Vabc Sabc Vc MAS
abc MLI iar Scope2
ph_dr teta Ws
ibr
PI Wsr Cr
WS icr
1
teta
O.F.R charge
ws
ph_dr
i_ds_qs
Ce
estimation
Page 21
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
source
t
continue iqs
Onduleur
Va
idS
idqs
Vb
V_ds_qs d_q Wr
w eref Wrref-WrCe Ce Vabc Sabc Vc MAS
abc MLI iar Scope2
ph_dr teta Ws
ibr
PI Wsr Cr
WS icr
1
teta
O.F.R charge
ws
Page 22
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
Direct Indirect
Calcul de l’angle e A partir de la position A partir des pulsation
du flux sl et
Estimateur de flux Nécessaire Pas nécessaire
Influence des Rr (avec estimateur Rr
paramètres de r )
Rs (avec estimateur de
s
Boucles de commande -courant statorique -courant statorique
-vitesse -vitesse
-flux -flux (optionnel)
II.7.Calcul De Régulateurs :
Page 23
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
r ( p) Lm 1
(II-17)
Vsd
ref
( p ) ( p ) Ls r
K i1
p
K i1 K p1
PI K p1 K p1 (II-18)
p p
Compensons le pole le plus dominant de la fonction de transfert du flux par du
K
zéro du régulateur PI, c'est-à-dire, p i1 p , ce qui se traduit par la condition :
K p1
K i1
K P1
K p1 Lm
FTBO ( p) (II-19)
p ( p ) Ls
Nous souhaitons obtenir en boucle fermée une réponse similaire à celle d’un
système du 2eme ordre dont la forme canonique est :
1
2 1 2
1 p p
n n
Ls 1
2
K p1 Lm n
(II-21)
Ls 2
K p1 Lm n
Page 24
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
Ls 2
K p1 (II-22)
Lm (2 ) 2
K i1 K p1
II.7.2.Régulation De Couple :
C e ( p) K
(II-23)
Vsq ( p) p
Avec :
n p Lm ref
K
r
Ls Lr
Les paramètres du régulateur sont donc dépendants de la consigne de flux réf
L’utilisation d’un régulateur proportionnel-intégral
Ki2
p
K i2 K p2
PI ( p ) K P 2 K p2 (II-24)
p p
KI2
p
K P2
Permet de compenser le pole du système, soit : p K p 2 , ce qui se
p
traduit par la condition :
Ki2
(II-25)
K P2
Soit :
3 L S Lr 3
K p2 (II-28)
K t rep (5 • • ) n p rd Lm t rep (5 • • )
K i3 Ce -
ref p
+ K p3 +
K p3 1
p
Jp f
-
Nous avons :
1
(C e C r ) (II-29)
J p f
Dans le cas de l’utilisation d’un régulateur PI classique, s’écrit alors :
1 K p3 p K i3 1
( )( ref ) Cr (II-30)
Jp f p J p f
Soit :
K P3 p K i3 p
ref Cr (II-31)
J p ( K P3 f ) p K i3
2
J p ( K P3 f ) p K i 3
2
Page 26
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
140
120
100
vitesse(rd/s)
80
60
40
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
70
60
50
40
couple(Nm)
30
20
10
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
40
35
30
courant Ids,Iqs(A)
25
20
15
10 Ids
0
Iqs
-5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
1.6
1.4
1.2 phdr
flux phdr,phqr(Web)
0.8
0.6
phqr
0.4
0.2
-0.2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Page 27
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
50 Rrn
-50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
100
couple(Nm)
0.5*Rrn
50
-50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
100
1.5*Rrn
couple(Nm)
50
-50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
2
1.5*Rrn
Rrn
1.5
flux ph r(Web)
1
d
0.5 0.5*Rrn
0
-0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
1.5
1 1.5*Rrn
flux ph r(Web)
0.5 Rrn
q
0
0.5*Rrn
-0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
Page 28
Chapitre II Commande vectorielle de la MAS
II.9 Conclusion :
Page 29
Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
III.1 Introduction :
La logique floue est une description mathématique d’un processus basée sur la théorie des
ensembles flous. Cette théorie introduite en 1965 par le professeur Lotfi Zadeh. A cette
époque la théorie de la logique floue n'a pas été prise au sérieux. En effet, les ordinateurs,
avec leur fonctionnement exact par tout ou rien (1 ou 0), on commence à se répandre sur une
grande échèle. Par contre, la logique floue permettait de traiter des variables non exactes dont
la valeur peut varier entre 1 et 0. Initialement .Son but est, comme en automatique classique,
de traiter des problèmes de commande de processus c’est-à-dire de gérer un processus en
fonction d’une consigne donnée, par action sur les variables qui décrivent le processus, mais
son approche est différente de celle de l’automatique classique. Elle se sert le plus souvent
des connaissances des experts ou d’opérateurs qualifies travaillant sur le processus [19].
Le but de ce chapitre est de représenter un premier temps un bref rappel sur les ensembles
flous et un aperçu général sur la logique floue, ainsi que son application pour le réglage de la
vitesse de la machine asynchrone triphasée par un remplacement du régulateur classique de
vitesse de commande par linéarisation entrée sortie par un régulateur flou [20].
Dans la théorie des ensembles conventionnels, une chose appartient ou n'appartient pas à un
certain ensemble. Toutefois, dans la réalité, il est rare de rencontrer des choses dont le statut
est précisément défini. Par exemple, où est exactement la différence entre une personne
grande et une autre de grandeur moyenne? C'est à partir de ce genre de constatation que
Zadeh a développé sa théorie. Il a défini les ensembles flous comme étant des termes
Linguistiques du genre: zéro, grand, négatif, petit ... Ces termes existent aussi dans les
ensembles conventionnels.
Cependant, ce qui différencie ces deux théories sur les ensembles provient des limites des
ensembles. Dans les ensembles flous, il est permis qu'une chose appartienne partiellement à
un certain ensemble; ceci s'appelle le degré d'appartenance. Dans les ensembles
conventionnels, le degré d'appartenance est 0 ou 1 alors en logique floue, le degré
d'appartenance devient une fonction qui peut prendre une valeur réelle comprise entre 0 et 1
(on parle alors de fonction d’appartenance 𝜇) [21]. Un exemple simple d'ensembles flous est
la classification des personnes selon leur âge en trois ensembles : jeune, moyen et vieux. La
façon d'établir cette classification est présenté dans la Fig (III.1)
Page 31
Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
0.8
0.2
15 25 40 Température
En logique floue, le degré d'appartenance devient une fonction qui peut prendre une valeur
réelle comprise entre 0 et 1 inclus.
On note que les limites entre les trois sous-ensembles ne varient pas soudainement, mais
progressivement.
Par exemple, moyenne (T ) permet de quantifier le fait que la température puisse être considérée,
à la fois, comme faible avec un degré d’appartenance de 0,2 et comme moyenne avec un
degré d’appartenance de 0,8(figure III-1).
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
On peut utiliser pour les fonctions d'appartenance des formes différentes Figure(III.2)
𝜇 Triangulaire
𝜇 Trapézoïdale
1 1
𝜇 Singleton
Ou continu X, un ensemble floue A peut être défini par un ensemble de pairs : degré
d’appartenance / élément :
A=𝜇𝐴 (𝑥1 )/𝑥1 +𝜇𝐴 (𝑥2 )/𝑥2+…+𝜇𝐴 (𝑥𝑛 )/𝑥𝑛 = ∑𝑛𝑖=1 𝜇𝐴 (𝑥𝑖 )/𝑥𝑖 cas discret
(III.1)
A=∫ 𝜇𝐴 (𝑥)/𝑥 cas continu
Dans un domaine continu, les ensembles flous sont définis analytiquement par leurs fonctions
d’appartenance. Nous trouvons dans la littérature des formes variées pour les fonctions
d’appartenance floues [22].
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
𝑥−𝑎 𝑑−𝑥
𝜇(𝑥; 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = max(0: min (𝑏−𝑎 , 1, 𝑑−𝑐 )) (III.2)
Où a, b, c et d sont les coordonnées des apex du trapèze. Si b c, nous obtenons une fonction
d’appartenance triangulaire.
Ou cg et cd sont les limites gauche et droite respectivement, et wg ,wd sont les largeurs gauche
et droite respectivement pour cg = cd et wg = wd
2
𝜇(𝑥; 𝑐, 𝜎) = 𝑒𝑥𝑝(−(𝑥 − 𝑐⁄2𝜎) ) (III.4)
1 𝑠𝑖 𝑥 = 𝑥0
𝜇(𝑥) = { (III.5)
0 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
La caractérisation des ensembles flous par les fonctions d’appartenance a permis une
extension de certaines opérations définies sur les ensembles classique au cas flou.
Soient A et B deux ensembles flous définis dans l’univers de discours X ayant
respectivement 𝜇𝐴 et 𝜇𝐵 comme fonction d’appartenance [21].
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
x
𝜇𝐵
1
x
Figure( III.3) : Opérateur NON
• Opérateur « ET »
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
• Opérateur « OU »
L’opérateur «OU» correspond à l’union de deux ensembles A et B, on a donc :
C = A∪ B = A OU B (III.10)
𝑥 𝑥
𝜇𝐵 𝜇𝐵
1 1
𝑥 𝑥
𝜇𝐶 𝜇𝐶
1 1
𝑥 𝑥
Opérateur ET Opérateur OU
Figure(III.4) : Opérateur ET et OU
III.1.4 Raisonnement floue:
Le mode naturel est trop complexe. Ces mesures sont soumises à des imprécisions, vagues et
éventuellement incertaines. Le raisonnement de ces connaissances en logique classique ne
suffit pas, on fait appel à un raisonnement flou.
Une expression conditionnelle du type “SI x est A ALORS y est B”, où A et B sont des
ensembles flous sur les univers U et V respectivement une relation floue R sur le produit
cartésien U×V est appelée « Règle floue ». x et y étant les variables linguistiques décrites
respectivement par A et B, R est caractérisé par une fonction d’appartenance 𝜇 R (x, y).
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
Une règle floue est basée sur la notion d’implication floue. Ainsi, la règle “SI x est A ALORS
y est B” peut s’écrire comme (x, y) est A→B, où A→B est une implication floue se
caractérisant par le vecteur de vérité 𝜇 A→B (x, y) qui n’est que 𝜇 R (x, y), soit
Les opérateurs les plus utilisés en commande floue sont les implications de Mamdani et de
Larsen :
• Implication de Mamdani :
• Implication de Larsen :
Des expériences ont montré que, dans de nombreux cas, les résultats obtenus avec un
régulateur flou (technique non conventionnelle) sont meilleurs que ceux obtenus avec des
algorithmes de contrôle conventionnels. Ainsi, le contrôle par la logique floue peut être vu
comme un pas vers un rapprochement entre le contrôle mathématique précis et la prise de
décision humaine.
La commande par logique floue est en pleine expansion. En effet, cette méthode permet
d'obtenir une loi de réglage souvent très efficace sans devoir faire des modélisations
approfondies. Par opposition à un régulateur standard ou à un régulateur à contre-réaction
d'état, le régulateur par logique flou (RLF) ne traite pas une relation mathématique bien
définie, mais utilise des inférences avec plusieurs règles, se basant sur des variables
linguistiques. Par des inférences avec plusieurs règles, il est possible de tenir compte des
expériences acquises par les opérateurs d'un processus technique [23]. Dans ce qui suit, nous
allons présenter les bases générales de la commande par logique floue et la procédure
générale de la conception d'un réglage par logique floue. Nous allons détailler les démarches
de la conception d'un RLF pour commander la vitesse de la machine asynchrone.
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
Avec :
1 𝑠𝑖 𝑥 = 𝑥0
𝜇𝐴 (𝑥) = { (III.15)
0 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 𝑥0
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
La base de règles floues, ou base de connaissances, contient des règles floues décrivant le
comportement du système, elle est le cœur du système entier dans le sens où tous les autres
composants sont utilisés pour interpréter et combiner ces règles afin de former le système
final elle est composée [23], [21], [22]
1. D’une base de données fournissant les informations nécessaires pour les fonctions de
normalisation
SI (x1 est négatif grand ET x2 est environ zéro) ALORS (xr est négatif grand), Où
SI (x1 est négatif grand ET x2 est positif moyen) ALORS (xr est positif moyen)
La condition d'une règle peut aussi contenir des opérateurs OU et NON, et les règles sont
déterminées selon la stratégie de réglage adoptée [23].
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
Ainsi de suite.
• Par matrice d’inférence elle rassemble toutes les règles d'inférences sous forme de
tableau. Dans le cas d'un tableau à deux dimensions, les entrées du tableau (III.1)
représentent les ensembles flous des variables d'entrées (x1 et x2). L'intersection d'une
colonne et d'une ligne donne l'ensemble flou de la variable de sortie (xr) définie par la règle.
Il y a autant de cases que de règles.
Si toutes les cases de la matrice sont remplies, on parle alors de règles d'inférence complètes.
X1
Xr
NG NM NP EZ PP PM PG
NG NG NG NG NM NP NP EZ
NM NG NM NM NM NP EZ PP
X2 NP NG NM NP NP EZ PP PM
EZ NG NM NP EZ PP PM PG
PP NM NP EZ PP PP PM PG
PM NP EZ PP PM PM PM PG
PG EZ PP PP PM PG PG PG
Pour le réglage par logique floue on utilise on générale une des méthodes suivantes [24],
[25], [21].
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
• Méthode de Sugeno
L’opérateur «ET» est réalisé par la formation du minimum, la conclusion de chaque règle
floue a une forme polynomiale. La sortie est égale à la moyenne pondérée de la sortie de
chaque règle floue.
La Defuzzification a pour rôle de fournir une action physique de contrôle à partir d’une
action de contrôle flou, il existe plusieurs stratégie de Defuzzification [22], les plus utilisée
sont :
➢ La technique du maximum
➢ La technique de la moyenne pondérée.
➢ La technique du centre de gravité.
➢ La technique des hauteurs pondérées.
• La technique du maximum :
Est la plus simple, elle consiste à ne considérer pour chaque sortie que la règle présentant le
maximum de validité cette technique est peu employée car elle représente des inconvénients
lorsqu’il y a plusieurs valeurs pour lesquelles la fonction d’appartenance résultante est
maximale.
Le Defuzzificateur examine l’ensemble flou qui détermine les valeurs pour lesquelles la
fonction d‘appartenance est maximale, ensuite se fait le calcul de la moyenne des ces valeurs
comme résultat de Defuzzification.
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
Est plus performante et donne les meilleurs résultats. Elle consiste à déterminer le centre de
gravité de la fonction d’appartenance de sortie à l’aide de la relation suivante :
+1
∫−1 𝑥𝜇𝐵 (𝑥)𝑑𝑥
𝑥̅ = +1 (III.16)
∫−1 𝜇𝐵 (𝑥)𝑑𝑥
par :
∑𝑀 𝑘
𝑘=1 𝜇𝐵 (𝑥̅ ) 𝑥̅
𝑘
x= (III.17)
∑𝑀 𝑘
𝑘=1 𝜇𝐵 (𝑥̅ )
Dans cette partie, nous allons suivre les étapes indiquées dans le diagramme de la figure
(III.5) pour concevoir un régulateur par logique floue de type Mamdani pour la boucle de
commande de vitesse.
Les étapes principales pour concevoir un FLC sont montrées à la figure (III. 6). D'abord, il
faut étudier le système à régler (procédé) et en faire une description adéquate. Il ne s'agit pas
d'une analyse afin d'établir un modèle mathématique. On doit plutôt déterminer les grandeurs
mesurables et analyser les comportements dynamiques du procède vis-à-vis de la variation de
la grandeur de commande. La description peut faire appel aux variables linguistiques qui
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
peuvent être incorporées aux connaissances de théorie de commande et/ou aux expériences
d'opération. On peut alors établir les bases de données et de règles nécessaires pour
déterminer la stratégie de réglage. On passe par la suite à la conception du FLC qui comprend
la fuzzification, les inférences et la défuzzification Il est généralement nécessaire de
modifier les fonctions d'appartenance et les règles floues interactivement en plusieurs
passages, afin de trouver un comportement acceptable [22].
Après avoir énoncé des concepts de base et les termes linguistiques utilisés en logique floue,
nous présentons la structure d’un contrôleur flou. Dans ce qui suit, nous nous intéressons
principalement au régulateur de vitesse de la machine asynchrone [24], [23].
Le contrôleur développé utilise le schéma proposé par Mamdani. Ce schémas est présenté par
la Fig (III.7) il est composé [22].
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
𝐸(𝑘)−𝐸(𝐾−1)
dE(k)= (III.19)
𝑇𝑒
On retrouve en entrée et en sortie du contrôleur flou des gains dits "facteurs d'échelle" qui
permettent de changer la sensibilité du régulateur flou sans en changer la structure. Les
grandeurs indicées "n" sont donc les grandeurs normalisées à l'entrée et à la sortie du
contrôleur flou. Les règles d'inférences permettent de déterminer le comportement du
contrôleur flou. Il doit donc inclure des étapes intermédiaires qui lui permettent de passer des
grandeurs réelles vers les grandeurs floues et vice versa ; ce sont les étapes de Fuzzification
et de Defuzzification (figure III.6). Les entrées du contrôleur flou En et dEn sont normalisées
par l'utilisation des expressions suivantes.
En = ke E (III.20)
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
dEn = ke dE (III.21)
dU n = ke dU (III.22)
I1 est important de bien choisir les plages de valeurs. Un bon choix de plages avec une bonne
répartition peut garantir une conception réussie. En revanche, un mauvais choix entraîne des
longues corrections dans les étapes qui suivent; il faut souvent même redéfinir les plages des
valeurs afin d'éviter l’échec dans la conception. Un bon choix demande de l'expérience et de
1a connaissance du système à commander [21], [23].
source
t
continue Va iqs
Onduleur idS
Wr
idqs Vb Ce
V_ds_qs d_q ph_dr
ph_qr
w eref erreur1 ce1 Ce
abc
Vabc Sabc
MLI Vc MAS ias
ibs
ph_dr teta ics
Ws iar Scope2
FUZZY Wsr
ibr
WS
teta
icr
Cr Rr
1
O.F.R
ws
charge
Figure(III.8) : Schéma bloc de la commande vectorielle de MAS avec régulation floue de vitesse.
du/dt 0.04
Derivative1
1 kp2
erreur1 120 1/s 1
ki2 ce1
kp3 Integrator1 Saturation
Fuzzy Logic
0.8 Controller
with Ruleviewer
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
ng ez pg
1
0.8
Degree of membership
0.6
0.4
0.2
ng ez pg
1
0.8
Degree of membership
0.6
0.4
0.2
ng ez pg
1
0.8
Degree of membership
0.6
0.4
0.2
-15 -10 -5 0 5 10 15
du
Afin de conclure sur les performances de l'utilisation d'une régulation par la logique floue
nous allons présenter les simulations réalisées sur une machine asynchrone linéarisée
alimenté par un onduleur de tension commandé en tension [22], le schéma bloc de cette
simulation est présenté par la Fig (III.8). Les gains du régulateur flou sont ajustés par
tâtonnement pour atteindre les performances désirées. L’univers de discours des variables
d’entrées et de sortie du contrôleur est divisé en trois sous-ensembles (NG, EZ, PG) de forme
triangulaire (Figure III.10).
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
160
140
120
100
vitesse(rd/s)
80
60
40
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
50
40
30
couple(Nm)
20
10
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
12
10
8
ids
6
courant ids,iqs(A)
-2
iqs
-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
1.4
phdr
1.2
0.8
0.6
0.4
phqr
0.2
-0.2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
Figure( III.11) réponse de vitesse, couple, courants et flux de MAS avec application de charge à
l’instant t= [1.5s, 2s] ainsi avec une régulation de vitesse.
Teste de robustesse
200
150
vitesse(rd/s)
100
1.5*J
50
J
0.5*J
0 0.5*J
1.5*J
-50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
60
J
40 0.5*J
couple(Nm)
1.5*J 1.5*J
20
0
0.5*J
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
Figure( III.12) réponse de vitesse et couple pendant une variation de moment d’inertie
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Chapitre III La Commande de la MAS par Logique Floue
I.5.Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté un nouveau type de commande (logique floue)
appliqués à la MAS, ainsi nous présenterons les notions de base de ce type de commande.
L’objet de ce chapitre a pour but de présenter une solution au problème que nous avons
rencontré dans les commandes classiques par la technique moderne. Comme la commande
par logique floue est une technique relativement nouvelle, il existe encore des discussions sur
ces caractéristiques, les essais extensif sur RLF conçu ont cependant montre qu’un RLF
malgré qu’il soit plus robuste qu’un PI ne peut pas assurer une haute performance lorsque les
conditions de fonctionnement changent sur une très grande échelle (J=1.5Jn par exemple).
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Conclusion Générale
Conclusion générale
Page 50
Liste des figures et des tableaux
FIGURE Page
sd et rd
Figure(II.2) Transfert entre V ref 20
TABLEAUX Page
23
Tab II-1 : La différence entre la commande vectorielle directe et indirecte
Tab III-1: Matrice d'inférences complètes 40
Liste Des Symboles
Vas, Vbs, Vcs : Tensions d’alimentation respectivement des phases as, bs, cs.
Ias, Ibs, Ics : Courants statoriques respectivement des phases as, bs, cs.
Iar, Ibr, Icr : Courants rotoriques respectivement des phases ar, br, cr.
Φas,Φbs, Φcs : Flux statoriques.
Φar,Φbr, Φcr : Flux rotoriques.
Ω : Vitesse angulaire de rotation.
Ce : Couple électromagnétique.
Cr : Couple résistant.
[6] Bounoua Houria "The utilization of the PMW inverter feeding in the asynchronous motor
command”, School of electrical engineering, University of Sidi Bel Abbes, Electronic Journal
«Technical Acoustics», 2004.
[10] Nekrrouf Attou Abdlkader « Commande par linéarisation entrée- sortie floue
adaptative de la machine asynchrone » thèse de magister en électrotechnique,
Université de Sidi Bel Abbés-2006.
[18] Min Ta Cao « Commande numérique de machine asynchrone par logique floue »
thèse de doctorat (PH.D), Université Laval 1997.
[19] F.Chevrie et F.Guely, "cahier technique n=° 191 : la logique floue", groupe
Schneider, 1998.
[21] B. Kosko, “Neural Network and Fuzzy Systems: A Dynamical System Approach to
Machine Intelligence”, Prentice-Haü, Englewood Cliffs, N J., 1991.
[24] A. Kandel, and G. Langholz, editors, “Fuzzy Controller Systems”, CRC Press, 1994.
1
idqs
i_ref _ds_qs
OFR
4 Ws
WS
2
Découplage
Wsr
1 -K-
Ce_ref
1/u 1
i_ref_ds_qs
(Lr/Rr)/Ms+1/M
2
ph_dr 0.095s+1
1/u
-K- 2
Wsr
2
V_ref_ds_qs u(1)-sigma*Ls*u(4)*u(6)+Ks*sigma*(Ls/Tr)*u(5)
Fcn
1
1
V_ds_qs
i_ref_ds_qs u(2)-(sigma*Ls*u(6)*u(3)-Ks*sigma*Ls*(u(6)*u(5)-M/Tr*u(4)))
3 Fcn1
ph_dr
4
Ws
La méthode de compensation
Résumé
Résumé:
:ملخص
يقدم هذا العمل التحكم في ماكنة ال متزامنة عن طريق استخدام التقنية المتقدمة و المسماة المنطق الضبابي بعدما
قمنا بتطبيق طريقة التحكم, ان قمنا بإعطاء لمحة عن الماكنة الال متزامنة باإلضافة الى نمذجتها رياضيا
نحن مهتمون بالمتحكم الكالسيكي و الذي يحتوي على عدة عيوب نذكر من بينها, الشعاعية الغير مباشرة
الحساسية للمتغيرات البارامترية للجهاز لتحسين اداء نظام التحكم قمنا بتطبيق تقنية التحكم مستخدمين المنطق
Matlab/Simulink الضبابي يتم عرض نتائج المحاكاة بواسطة