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Département d’Electrotechnique
SPÉCIALITÉ: Electrotechnique
OPTION : Conception électrique
Présenté par :
Mr. BENABDALLAH Kamal
Sujet de mémoire :
le remercier tout particulièrement pour m'avoir fait bénéficier de son savoir et son
l’université de l’USTO, qui, à l’origine, m’a proposée une étude sur la machine
asynchrone. En tout cas, il est très difficile pour moi de la remercier en quelques
mots.
Laboratoire LAAS, pour m'avoir encouragé et pour m'avoir offert de très bonnes
conditions de travail.
Je remercier toutes les personnes de laboratoire LAAS et tous ceux qui ont
Pour finir, je tiens à remercier du fond du cœur ma mère et mes frères qui n'ont
i
Introduction générale
ii
Cahier des charges
iii
Table des matières
Remerciement ....................................................................................... i
Introduction général ............................................................................ ii
Cahier des charges .............................................................................. iii
Liste des figures ................................................................................... vi
Liste des tableaux ................................................................................ ix
Nomenclature ........................................................................................x
Etat de l’art ....................................................................................... xiii
iv
Table des matières
v
Liste des figures
vi
Liste des figures
vii
Liste des figures
viii
Liste des tableaux
ix
Nomenclature
LAAS: Laboratoire d’Automatique et d’Analyse des Systèmes
J : moment d’inertie
g: glissement
Ns : Vitesse de synchronisme
x
Nomenclature
Nr : Vitesse de rotation du rotor
Cr : couple résistant
Ce : couple électromagnétique
dq : Repère tournant
αβ : Repère fixe diphasé
pe : Puissance électrique instantanée
pm : Puissance mécanique
pméc : Pertes mécaniques
pso : Puissance absorbé à vide
pfer : Pertes ferromagnétiques au stator
pjs : pertes joules au stator
Uscc : Valeur efficace de la tension entre phase
Iscc : Valeur efficace du courant de ligne
xi
Nomenclature
W(x) : Fonction définie positive
u : Entrée du système
y : Sortie commandée
xii
Etat de l’art
Dans les pays industrialisés, environ 70% de l’énergie électrique produite est
employée par les moteurs électriques. En outre, plus de 60% de toute l’énergie électrique
convertie en énergie mécanique est consommée par les pompes et les ventilateurs qui sont
entrainés par des moteurs à induction [Dhe, 13]. Cependant, la réalisation d’une commande
précise de couple d'entrainement est l'inconvénient majeur de ces machines à induction.
Par ailleurs, la mise en œuvre des lois de commande pour la machine asynchrone
doivent faire face à de nombreuses difficultés : discrétisation des algorithmes, incertitudes
de modélisation, bruits de mesures, imperfections de l’onduleur, complexité de certains
algorithmes de commande qui impose l’utilisation de calculateurs rapides. La commande de
ce type de machines nécessite également l’utilisation des variateurs performants capables de
générer des signaux variables aussi bien en fréquence qu’en amplitude via une Modulation
de Largeur d’Impulsions (MLI) [Ric, 02].
xiii
Etat de l’art
solutions « moteur à courant continu » se retrouvent dans chacun des cas, ceci pour des
puissances allant au-delà de 500kW :
xiv
Etat de l’art
n’a cependant pas eu tout de suite un grand essor car les régulations à l’époque, reposaient
sur des composants analogiques (amplificateurs opérationnels), l’implantation de la
commande était alors difficile. Avec l'avènement des microcontrôleurs et des dispositifs
permettant le traitement du signal (DSP), il est devenu possible de réaliser une telle
commande, et par la suite la commande vectorielle évinça la commande scalaire [Bim, 02].
Commande vectorielle
L’origine du Backstepping n’est pas tout à fait claire, ceci est dû à l’apparition
simultanée et souvent implicite dans les articles publiés dès 1980. Cependant, il est juste de
dire que le Backstepping a reçue beaucoup d’attention, grâce aux travaux du professeur V.
Kokotovic et ses collaborateurs [Krs, 92], [Krs, 94], [Krs, 95]. Le vrai Backstepping a été
xv
Etat de l’art
découvert seulement quand cette approche a été développée pour les systèmes non linéaires
avec l’incertitude structurée [Kok, 01a]. Avec Backstepping adaptatif, Kanellakopoulos,
Kootovic et Morse (1991) ont réalisé la stabilisation globale en présence des paramètres
inconnus, et avec Backstepping robuste, freeman et Kokotovic (1992, 1993) et Marino et
Tomie (1993) ont réalisé en présence des perturbations.
xvi
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Introduction
Le moteur asynchrone, appelé aussi « moteur à induction », a été inventé aux USA
par Nikola Tesla vers 1890. Sur le plan constructif, il est le plus simple des moteurs
électriques, donc le plus économique à l’achat. C’est aussi le plus répandu (~80% des
moteurs utilisés en machines), dans une gamme de puissance allant de ~10 W à ~25 MW
[Ber, 07].
1
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Le fonctionnement du moteur est caractérisé par l’écart relatif entre ces deux
vitesses ; il s’agit du glissement g défini par :
s r
g
s
2
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Sb
Ra
Rb Rc
Sa
Sc
dsa
vsa Risa (I.1)
dt
en déduit pour l’ensemble des phases statoriques (Sa, Sb, Sc) et rotoriques (Ra, Rb,
Rc), respectivement exprimées dans les repères triphasés stator et rotor :
pour le stator
dsa
vsa Rs isa dt
dsb
vsb Rs isb (I.2)
dt
dsc
vsc Rs isc dt
Ces équations (I.2) peuvent être réécrites en introduisant la notion matricielle (ici
grandeurs entre crochets), ce qui se traduit par :
d
vsabc Rs isabc sabc (I.3)
dt
3
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
pour le rotor
dra
vra Rr ira dt
drb
vrb Rr irb (I.4)
dt
drc
vrc Rr irc dt
d
vrabc Rr irabc rabc (I.5)
dt
avec
p wr t p0 (I.7)
θ : angle géométrique que font les axes des phases 1 du stator et du rotor à l’instant t.
Le déphasage entre une phase statorique et rotorique est exprimé par la relation :
2 2 2
(r 1) ( s 1) (r s) Avec s = 1, 2, 3 et r = 1, 2, 3.
3p 3p 3p
2
M sr M cos p (r s) (I.8)
3
2 4
M11 M cos( p ) M12 M cos( p ) M13 M cos( p )
3 3
2 2
M 21 M cos( p ) M 22 M cos( p ) M 23 M cos( p )
3 3
4
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
4 2
M 31 M cos( p ) M 32 M cos( p ) M 33 M cos( p )
3 3
M 11 , M 12 , M 13
M sr M rs M 21 , M 22 , M 23
t
(I.9)
M 31 , M 32 , M 33
champ par deux phases statorique ( isb , isc ), donc l’additivité des flux donne l’écriture
suivante:
Pour l’ensemble des flux statoriques (Sa, Sb, Sc), exprimées dans le repère triphasé
(figure I.1), sont :
et pour le rotor :
On obtient la matrice des inductances [L(θ)] qui établit la relation entre les flux et les
courants dont la moitié des coefficients dépend du temps, par l’intermédiaire de θ (position
du rotor).
Soit :
5
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Soit:
sa ls , M s , M s , M 11 , M 12 , M 13 isa
M , l , M , M , M , M i
sb s s s 21 22 23 sb
sc M s , M s , ls , M 31 , M 32 , M 33 isc
(I.13)
ra M 11 , M 21 , M 31 , lr , M r , M r ira
M , M , M , M , l , M i
rb 12 22 32 r r r rb
rc M 13 , M 23 , M 33 , M r , M r , lr irc
sabc Ls M sr isabc
(II.14)
rabc M rs Lr irabc
avec :
ls , M s , M s
Ls M s , ls , M s (I.15)
M s , M s , ls
lr , M r , M r
Lr M r , lr , M r (I.16)
M r , M r , lr
disa di di d
vsa Rs isa ls M s sb M s sc M 11ira M 12irb M 13irc
dt dt dt dt
v di di di d
Rs isb ls sb M s sc M s sa M 21ira M 22irb M 23irc
sb dt dt dt dt
di di di d
vsc Rs isc ls sc M s sa M s sb M 31ira M 32irb M 33irc
dt dt dt dt
(I.17)
v di di di d
Rr ira lr ra M r rb M r rc M 11isa M 21isb M 31isc
ra dt dt dt dt
di di di d
vrb Rr irb lr rb M r rc M r ra M 12isa M 22isb M 32isc
dt dt dt dt
di di di d
vrc Rr irc lr rc M r ra M r rb M 13isa M 23isb M 33isc
dt dt dt dt
avec :
6
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
xa (t ) A cos( wt )
2
xb (t ) A cos( wt ) (I.19)
3
4
xc (t ) A cos( wt )
3
7
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Un tel système (I.19) est dit équilibré. Dans ce cas, la composante homopolaire
xo xa xb xc est nulle à chaque instant.
Ceci nous permet de simplifier les équations d’une machine à courant alternatif en
passant d’une représentation triphasée ( xa , xb , xc ) à une représentation diphasée ( x , x , xo ) et
x xa
T
x C3 xb (I.20)
x x
o c
Avec :
1
1 0
2
2 1 1 3
C3 (I.21)
3 2 2 2
1 1 3
2 2 2
xa
x T
C32 xb (I.22)
x x
c
Où
1 0
1
2
3
C32 2 2 (I.23)
3
1
3
2 2
La transformation inverse s’écrit directement xabc C32 x car C32 est une matrice
orthogonale.
8
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
xd x
xq P( ) x (I.24)
x x
o o
Où
cos( ) sin( ) 0
P( ) sin( ) cos( ) 0
(I.25)
0 1
0
Donc le produit des matrices de Park et Park inverse donne la matrice identité [I] :
0 1 0
d P d P
1 1
d d
P P 1 0 0 (I.27)
dt d dt dt
0 0 0
En résumé :
xd x
T
xq P( ) x
x x
o o
9
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
x x
o c
Où
10
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Pour le stator :
d
P(s ) vsdqo Rs P( s ) isdqo P( s ) sdqo
1 1 1
(I.29)
dt
d
vsdqo Rs isdqo P( s ) P( s ) sdqo
1
(I.30)
dt
D’autre part on a :
d
dt
1 d
dt
1
P(s ) sdqo P(s ) sdqo P(s )
1 d
sdqo
dt
(I.31)
On obtient :
dt
(I.32)
On remplace P( s ) par l’équation (II.25) dans l’équation (I.32) on obtient le modèle
Quand les sommes des composantes (a, b, c) sont nulles, l’équation vro est nulle
11
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Avec
d s
s et s
dt
Pour le rotor :
d r
Avec r et r / r s
dt
3
M M sr L’inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor
2
12
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
sd Ls 0 M 0 isd
sq 0 Ls 0 M isq
(I.37)
rd M 0 Lr 0 ird
rq 0 M 0 Lr irq
vsd Rs Ls d / dt Ls d s / dt M d / dt M d s / dt isd
L d / dt
vsq s s Rs Ls d / dt M d s / dt M d / dt isq
(I.38)
0 M d / dt M d r / dt Rr Lr d / dt Lr d r / dt ird
0 M d r / dt M d / dt Lr d r / dt Rr Lr d / dt irq
13
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
d s d
pm sd isq sqisd rd irq rqird r (I.42)
dt dt
En tenant compte des équations des flux en peut donc écrire que :
d s r
pm sd isq sqisd sd isq sq isd (I.43)
dt
Ce
pm p
p m ⇒ Ce p sd isq sqisd (I.44)
On trouve ainsi :
14
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
M
Ce p sqird sd irq (I.47)
Ls
M
Ce p rd isq rq isd (I.48)
Lr
d
J Ce Cr f r (I.49)
dt
Avec :
Ω : vitesse rotorique.
Ce : couple électromagnétique.
d s
Repère (d, q) lié au stator : s 0 et r
dt
Ce référentiel est immobile par rapport au stator, utilisé pour l’étude du démarrage et
du freinage des machines à courant alternatif avec branchement de résistances.
d s
Repère (d, q) lié au rotor : s et r 0
dt
Ce référentiel est immobile par rapport au rotor, utilisé pour l’étude des régimes
transitoires dans les machines asynchrones et synchrones.
15
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Ce dernier est utilisé pour réaliser le contrôle vectoriel du fait que les grandeurs de
réglage deviennent continues.
d
s r p (I.50)
dx
Cette relation cinétique interne montre que les vitesses angulaires des axes d, q,
respectivement dans les repères statorique et rotorique et liées rigidement à la vitesse
angulaire du rotor Ω, qui ne sont pas des grandeurs indépendantes.
Le choix des courants statoriques est justifié par le fait qu’ils sont accessibles pour la
mesure et les flux rotoriques pour l’orientation du repère selon le champ rotorique. Le
vecteur de commande comporte les composantes de la tension d’alimentation vsd et vsq .
Le modèle d’état de la machine asynchrone est celui d’un système multi-variable non
linéaire de la forme suivante :
x(t ) f x g x u (t )
(I.52)
y (t ) h(t )
16
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
R 1 1 M 1 M
disd s s
dt Ls Tr Tr Ls Lr Ls Lr 1
isd Ls
0
disq R 1 1 M 1 M
dt s s
Ls Tr Ls Lr Tr Ls Lr isq 0 1 vsd
drd Ls vsq
M
1
r rd
dt Tr
0
Tr rq 0 0
d
rq M 1 0 0
dt 0 r
Tr Tr
(I.53)
on ajoute l’expression de la vitesse, donc le modèle d’état devient un système de cinq
dimensions
d p 2 M
dt
JLr
rd isq rqisd Cr r
p
J
f
J
(I.54)
avec
1 M 2 / Ls Lr ; Tr Lr / Rr
: coefficient de dispersion
Tr : constante de temps rotorique
Conclusion :
17
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Introduction
Les méthodes de contrôle du moteur asynchrone exigent une détermination précise
des paramètres de la machine. Typiquement, cinq paramètres électriques et deux paramètres
mécaniques doivent être déterminés :
18
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
La carte DS 1104 dispose d’une interface soft « Control Desk ». Celui-ci, gère les
composants temps réel « RTI : Real Time Interface» sous l’environnement
19
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Ces capteurs sont conçus pour la mesure électronique des courants. Ils reposent sur le
principe à effet Hall.
Les paramètres du moteur son inconnu, on va les identifier par la suite. La plaque
signalétique est donnée dans l’annexe.
Alimentations portatives alimentées par le secteur triphasé 400V avec neutre et terre
délivrant 2 tensions continues variables 0-250V et une tension triphasée variable 0-430V.
Freins à poudre
Un courant continu d’excitation injecté dans la bobine du frein crée un champ qui
agglomère la poudre magnétique placée dans l’entrefer. Le couple de freinage est
proportionnel au seul courant d’excitation.
20
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
21
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
W
Us (V) Vs (V) Iso (A) P1 (W) P2 (W) Pso(W)
(RPM)
201,1 116,105139 0,873 -72,5 125 52,5 1495,6
220,9 127,536674 0,981 -92,5 150 57,5 1497,8
241 139,141415 1,095 -107,5 175 67,5 1496,8
281,6 162,581836 1,322 -160 250 90 1497,3
300,4 173,436021 1,472 -192,5 290 97,5 1497,8
330,8 190,987469 1,714 -250 365 115 1498,1
380,4 219,624042 2,343 -392,5 570 177,5 1498,2
Tableau.I.2. Essais à vide
22
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Qs 0 (U s 0 I s 0 )2 Ps20 (I.55)
Ps 0 Ps 0
cos s 0 (I.56)
3U s 0 I s 0 Ps20 Qs20
Dans un fonctionnement à vide, le glissement du la MAS à vide est très bas. Ainsi, la
(1 g )
valeur de la résistance équivalente ( Rr ), dans le rotor la branche du circuit équivalent
g
est très grande. Le courant du rotor sans charge est alors négligeable et la branche de rotor
du circuit équivalent peut être négligée. Le circuit équivalent approximatif pour l'essai à vide
devient (figure.I.9).
- Les pertes mécaniques Pméc sont calculer on utilisant la méthode de séparation des
pertes mécaniques et des pertes dans le fer, la courbe c’est une droite (figure.I.10). dont
le prolongement jusqu’à la tension nulle donne les pertes mécanique, soit : Pméc 25W
23
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
250
200
150
Pfr+Pméc
100
Pméc=25
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
3Vs 2 x 10
4
3 2
Rf Vs (I.60)
Pfer
300, 4
Pour Vs 173, 436V , on trouve Pfer Ps 0 Pméc 56,506W , soit :
3
R f 1597
Vs2
Ls Lr 3 0,233804H
Qs 0s
24
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Figure.I. 11. Circuit équivalent de la MAS pour un essai avec rotor bloqué
Le courant absorbé n’est limité que par l’impédance interne de la machine qui est
relativement faible environ 15 à 25% de l’impédance nominale. Ainsi, en alimentant à sa
tension nominale le moteur à l’arrêt, la valeur du courant absorbé sera 4 à 7 fois celle du
courant nominal. Cette valeur élevée provoquerait un échauffement prohibitif lors de l’essai
à rotor bloqué. C’est la raison pour laquelle cet essai est effectué à tension réduite de façon à
ne pas dépasser le courant nominal.
On mesure :
25
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
Soient Psc la puissance absorbée par la machine durant l’essai a rotor bloqué, I sc le
courant dans une des phases, U sc la tension aux bornes d’une phase et s la pulsation
statorique, nous pouvons écrire :
Psc
Rr Rs (I.63)
3I sc2
Qsc
Nr (I.64)
3s I sc2
N r N r2 4 L2s
M (I.65)
2
Rr=5,021475Ω ; M=0.218016
Pméc
J (I.66)
d
n
dt n
26
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
d N 1 Nn
2 et n 2
dt t 60 60
1600
1400 X: 35.34
Y: 1494
Vitesse (tr/min)
1200
1000
800
600
400
200
Temps (s)
Cem f m (I.67)
f 0.002720Nm / (rad / s)
27
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
28
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
29
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
[wr]
2
1
Isd
ws 3
wr
ws -wr ws
3 [Vsd]
wr
ws
Isq
wr*A14
4
A13
ws
4 [Vsq]
[Isq] phi_rd
Vsq 5
[phi_rd]
[phi_rd] phi_rq 1
[Isd]
[phi_rq] s+A11
[Isq]
-K- [Ce] [Isd] 1
[phi_rq] p*M/Lr [phi_rd]
s+1/Tr
1
[Isd]
Ce
1
[phi_rq]
[Ce] s+1/Tr
1 [Vsq] -K-
p [wr]
2 j.s+fr
Cr 1/s 7 1
[Isq]
theta theta s+A11
6
w
30
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
15
10
-5
-10
-15
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
30
25
20
15
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
140
120
100
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
31
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
0.8
0.6
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Les valeurs nominales de la machine simulée sont égales aux valeurs réelles de la
machine sur banc d’essai. Mais pour pouvoir comparer les grandeurs électriques en fonction
de temps, on a besoin de faire des essais avec une acquisistion des données.
32
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
30
Courant simulé
Courant mesuré
20
10
Courant statorique (A)
-10
-20
-30
1.7 1.75 1.8 1.85 1.9 1.95 2 2.05 2.1 2.15 2.2
Temps (s)
Figure.I. 17. Courant « isa » mesuré et simulé lors d’un démarrage à vide
160
X: 2.06
Y: 156.7
140
120
Vitesse rotorique (rad/s)
100
80
60
40
20
Vitesse simulée
Vitesse mesurée
0
1.7 1.75 1.8 1.85 1.9 1.95 2 2.05 2.1 2.15 2.2
Temps (s)
Figure.I. 18. Vitesse rotorique « N » mesuré et simulé lors d’un démarrage à vide
33
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
34
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
30
Courant simulé
Courant mesuré
20
10
Courant statorique (A)
-10
-20
-30
0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95 1 1.05 1.1 1.15 1.2
Temps (s)
Figure.I. 20. Courant « isa » mesuré et simulé lors d’un démarrage en charge
160
X: 1.338
140 Y: 150.3
120
Vitesse rotorique (rad/s)
100
80
60
40
20
Vitesse simulée
0 Vitesse mésurée
0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8
Temps (s)
Figure.I. 21. Vitesse rotorique « N » mesuré et simulé lors d’un démarrage en charge
35
Chapitre I : Modélisation et identification de la machine asynchrone
«Identification expérimentale »
La comparaison des mesures et des simulations montre que les paramètres identifies
donnent de bons résultats. Nous observons même une différence entre les mesures et le
courant-vitesse obtenus dans la validation. L’écart vient des paramètres qui ont été mesurés
expérimentalement. L’essai en charge valide l’essai à vide.
Conclusion
La phase d’identification des paramètres d’un moteur est très importante pour sa
commande, car généralement le constructeur ne donne pas les paramètres. Le modèle
mathématique et les paramètres du moteur ont été validé avec une comparison entre la
simultion et l’éxperience, il reste la modélisation de l’onduleur pour alimenter la machine,
car l’onduleur est un élément indispensable dans une phase de commande. Pour cela, le
chapitre suivant sera consacré à la modélisation et le choix d’une méthode qui pourra donner
une bonne performance.
36
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Introduction
La machine asynchrone est alimentée par un onduleur de tension triphasé commandé
par la technique de Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI), appelée en anglais (Pulse
Width Modulation PWM). Plusieurs techniques existent pour ce type de commande selon la
façon de définir les instants de commutation des interrupteurs. Parmi lesquelles, on peut
citer la commande PWM à intersection sinus-triangle et la commande PWM vectorielle.
Dans ce mémoire, nous avons choisi la technique PWM vectorielle car cette
technique donne des performances meilleures par rapport à d’autres techniques PWM. En
effet, la modulation vectorielle permet de minimiser les harmoniques du courant dans le
circuit de charge, la réduction des pertes de commutation et l’augmentation des tensions en
sortie. A titre d’exemple, si on compare la PWM à intersection sinus-triangle avec la PWM
vectorielle, on trouve que la PWM vectorielle donne 15% de plus de tension pour la même
tension d’alimentation continue de l’onduleur. [Mic, 07], [Mer, 11], [Gaj, 14], [TI].
Dans l’industrie la tension du bus continu (E) de l’onduleur est obtenue par un
redresseur triphasé (figure.II.1).
37
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
38
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
v A
v 2 1 1 / 2 1 / 2
vB
v 3 0 3 / 2 3 / 2 (II.1)
vC
On peut représenter les tensions statorique VA ,VB ,Vc dans le domaine spatial par un
seul vecteur d’espace Vs défini par la relation suivante :
2
2 4
i i
Vs va vbe 3 vce 3
(II.2)
3
Vecteur tension Vs est délivré par un onduleur de tension triphasé, cet onduleur
possède trois bras qui donne 23 modes de commutations possible. Il peut donc générer 8
vecteurs différents de tension de sortie va0 , vb0 , vc0 . La représentation sur le plan (dq) de ces
8 vecteurs est donnée par la figure.II.2.
v A 2 1 1 K1
1
vB 3 U 1 2 1 K 2 (II.3)
vC 1 1 2 K3
39
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Vecteur (tournant) Vs
K1 K2 K3 vAB vBC vCA vA vB vC Vs V iV
0 0 0 0 0 0 0 0 0 V0 0
2
1 0 0 U 0 -U +2U/3 -U/3 -U/3 V1 U
3
1 1 0 0 U -U +U/3 +U/3 -2U/3 2 i
V2 Ue 3
3
2
0 1 0 -U U 0 -U/3 +2U/3 -U/3 2 i
V3 Ue 3
3
2
0 1 1 -U 0 U -2U/3 +U/3 +U/3 V4 U
3
4
0 0 1 0 -U U -U/3 -U/3 +2U/3 2 i
V5 Ue 3
3
5
1 0 1 U -U 0 +U/3 -2U/3 +U/3 2 i
V6 Ue 3
3
1 1 1 0 0 0 0 0 0 V7 0
V
tan 1 (II.5)
V
40
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Ts
Ta Ta Tb Ts
0
Vs dt
0
V1dt
Ta
V2dt
Ta Tb
V0 ou (V7 )dt
(II.6)
Avec nécessairement Ts Ta Tb T0
Où
T T T
Vs a V1 b V2 0 V0 (II.8)
Ts Ts Ts
41
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Ta Ts m sin( )
3
(II.9)
Tb Ts m sin( )
ici 0 3 , et m, est l’index de modulation et peut être exprimé comme suite :
3Vs
m , m 0 1 (II.10)
U
3 32 1
Vs max V1 U U (II.11)
2 2 3 3
Par conséquent, la valeur maximum pour l'indice de modulation peut être calculée
comme suit :
3Vs max 3 1
mmax U 1 (II.12)
U U 3
k
Tk Ts m sin( 3 )
k 1
Tk 1 Ts m sin( )
3 (II.13)
1
T0 2 (Ts Tk Tk 1 )
Tk k
m sin( )
Ts 3
Tk 1 k 1
m sin( )
Ts 3 (II.14)
T 1 T T
0 (1 k k 1 )
Ts 2 Ts Ts
42
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
43
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Secteur Interrupteur supérieur (s1, s2, s3) Interrupteur inférieur (s2, s4, s6)
1 S1 T1 T2 T0 / 2 S2 T0 / 2
S3 T2 T0 / 2 S4 T1 T0 / 2
S5 T0 / 2 S6 T1 T2 T0 / 2
2 S1 T1 T0 / 2 S2 T2 T0 / 2
S3 T1 T2 T0 / 2 S4 T0 / 2
S5 T0 / 2 S6 T1 T2 T0 / 2
3 S1 T0 / 2 S2 T1 T2 T0 / 2
S3 T1 T2 T0 / 2 S4 T0 / 2
S5 T2 T0 / 2 S6 T1 T0 / 2
4 S1 T0 / 2 S2 T1 T2 T0 / 2
S3 T1 T0 / 2 S4 T2 T0 / 2
S5 T1 T2 T0 / 2 S6 T0 / 2
5 S1 T2 T0 / 2 S2 T1 T0 / 2
S3 T0 / 2 S4 T1 T2 T0 / 2
S5 T1 T2 T0 / 2 S6 T0 / 2
6 S1 T1 T2 T0 / 2 S2 T0 / 2
S3 T0 / 2 S4 T1 T2 T0 / 2
S5 T1 T0 / 2 S6 T2 T0 / 2
Les formes d’ondes ont été relevées dans les conditions de fonctionnement suivantes:
44
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Les équations qui sont déjà établies dans la partie théorique traduit par le schéma
bloc suivant :
45
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
0.9
0.8
0.7
0.6
Amplitude
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s)
Figure.II.7. Simulation des formes d’onde des temps de commutation (ta on, tbon, tcon)
En simulation on ne peut pas utiliser ces signaux directement, le bloc ci-dessous est
convertir les rapports cycliques vers un signal rectangulaire.
46
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
0.9
0.8
0.7
0.6
Amplitude
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps (s) -3
x 10
47
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
600
400
200
Tension(V)
-200
-400
-600
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
400
300
200
100
Tension(V)
-100
-200
-300
-400
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
48
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
30
Courant absorbé par le moteur
20
10
Courant (A)
-10
-20
-30
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
45
40
35
30
25
Couple
20
15
(Nm)
10
-5
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
Figure.II.13. Comportement du couple
49
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
160
140
120
100
Vitesse
80
(rad/sec)
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps (s)
Figure.II.14. Comportement de la vitesse
On constate que les courbes ont les mêmes allures que celle présentent
précédemment (démarrage directe de MAS chapitre I).
50
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
90
80
70
Amplitude en %
60
50
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Frequency (Hz) 4
x 10
FFT: Amplitudes en % par rapport à l'onde fondamental
FFT: Amplitudes
7 en % par rapport à l'onde fondamental
100
Amplitude en %
6
90
5
80
4
70
3
Amplitude en %
60
2
50
1
40
0
30 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Frequency (Hz) 4
x 10
20 ZO
10 OME
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Frequency (Hz) 4
x 10
51
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Conclusion
Ce modèle a été simulé dans le but de prévoir son comportement avant de passer en
temps réel. Les résultats de simulation de l’onduleur associé à la MAS sont jugés très
appréciables, ce qui conduit à la validité du modèle étudié.
Le moteur asynchrone fonctionne à vide, est l’indice de modulation est égale m= 0.9
52
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
P
WM
Système d’acquisition et contrôle
« dSPACE1104 »
MALAB/SIMULINK/Control Desk
b) banc d’essais
53
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
54
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Le modèle développé pour la simulation doit être connecté à des dispositifs externes
(générateurs de signaux et oscilloscopes). Puisque ces dispositifs sont physiquement des
générateurs / récepteurs de signaux partant ou provenant du DSP, on doit faire passer ces
signaux par l'intermédiaire des canaux d'entrée-sortie analogiques, situés sur le boîtier de
connexion de la carte.
55
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
56
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
On désire, pour des raisons de confort auditif et de réduction des harmoniques de bas
niveau sur la machine, atteindre une fréquence de découpage (fc) de 10kHz. Nous pouvons
atteindre cette fréquence sans risquer d’endommager les IGBT. L’indice de modulation
m=0.9 et la fréquence d’acquisition est égale 10kHz.
Les onduleurs génèrent des harmoniques dans le réseau d’alimentation. Pour pouvoir
distinguer ces harmoniques et les harmoniques de temps générés par la tension
57
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
600
400
200
Amplitude (A)
-200
-400
-600
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
(a)
2.5
2
Amplitude en %
1.5
0.5
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
Frequency (Hz)
(b)
58
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
2.5
2
Amplitude en %
1.5
0.5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
(c)
1
Amplitude (A)
-1
-2
-3
-4
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
(a)
59
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
2.5
Amplitude en %
1.5
0.5
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
Frequency (Hz)
(b)
2.5
2
Amplitude en %
1.5
0.5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
(c)
60
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Les harmoniques paires s’annule naturellement est les harmonique multiple de trois
n’étant pas pris en compte (max 1% en amplitude de fondamentale), donc les harmoniques
de tension sont alors tous de rang 6n ± 1 avec n≥1 qui sont produits par le convertisseur
PD3.celle-ci et l’onduleur injectent des harmoniques dans le réseau d’alimentation.
61
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
100
90
80
70
Amplitude en %
60
50
40
30
20
10
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
Frequency (Hz)
(b)
35
30
25
Amplitude en %
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
(c)
62
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
500
400
300
200
100
Amplitude (V)
-100
-200
-300
-400
-500
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps (s)
(a)
63
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
35
30
25
Amplitude en %
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
(b)
64
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
35
30
25
Amplitude en %
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
(a)
35
30
25
Amplitude en %
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
(b)
65
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
35
30
25
Amplitude en %
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Frequency (Hz)
66
Chapitre II: Commande PWM vectorielle de l’onduleur en temps réel
Conclusion
Nous avons réuni et détaillé dans ce chapitre les parties de l’ensemble onduleur/MAS
sur lequel l’impact de la PWM est étudiée. La méthode SVPWM a été validée avec une
comparaison entre la simulation sur Matlab/Simulink et l’application en temps réel.
L’analyse spectrale obtenue par FFT donne les résultats suivants:
- La tension de sortie non sinusoïdale est composée d’un grand nombre de raies
spectrales et la composante fondamentale 50Hz.
- Les harmoniques pairs s’annulent naturellement est les harmoniques multiples de
trois n’étant pas prises en compte, donc les harmoniques de tension et de courant
sont alors tous de rang 6n±1 avec n≥1.
67
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Introduction
La machine asynchrone présente un fort couplage entre le couple et le flux, ce
couplage rend la commande très difficile car il n’est pas possible de contrôler directement le
flux et le couple à partir des courants d’alimentation comme c’est le cas pour les moteurs à
courant continu (MCC) à excitation séparée. C’est pourquoi, la commande vectorielle n’a
été introduite qu’au début des années 70 par Blaschke. Elle est basée sur l’orientation du
repère de Park (d-q) de manière à annuler une des composantes du flux (directe ou, plus
couramment, quadratique) afin de simplifier l’expression mathématique du couple [Ben, 07].
Le couple et le flux peuvent être contrôles par deux différentes composantes du courant
statorique. En maintenant le flux constant, le couple peut être réglé de façon indépendante
du flux. Pour réaliser ces conditions, une commande vectorielle nécessite la connaissance de
la position du flux à orienter. Ceci peut être réalisé par une mesure directe à l’aide de
capteurs de flux (dont la réalisation pratique est délicate), d’où le nom de commande directe,
ou par une estimation indirecte d’où le nom de commande indirecte.
Si la MAS est alimenté à partir d’un onduleur de tension, il existe différentes
stratégies de commande vectorielle (figure.III.1) pour contrôler la grandeur et la fréquence
de sa tension de sortie et ainsi contrôler la vitesse et le couple de la MAS [Mar, 09].
68
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Commande vectorielle
La commande à flux orienté (Field Oriented Control FOC) divisée en trois sous
méthode, selon l’orientation du flux (stator, entrefer, rotor), cette méthode est basée sur le
modèle inverse de la machine.
69
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Ia I ex isd ia
Circuit de ib
MCC isq découplage MAS
ic
Ce Kt isq isd
0
Ce K ia iex
0
Composante Composante
Composante Composante du couple du flux
du couple du flux
Ce p
M
Lr
rd isq rqisd (III.1)
M
Ce p r isq Kirqisd (III.2)
Lr
70
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
β
d
rd r
is Rotor
q
isd θr
θs θ
isq Stator
α s r
M
Ce p r isq (III.2)
Lr
71
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
disd R 1 1 M 1
s isd s isq r vsd
dt L s Tr Tr L L
s r Ls
di
sq s isd Rs 1 isq 1 M r 1 vsq
dt Ls Tr Ls Lr Ls
d r M 1 (III.3)
isd r
dt Tr Tr
M
0 isq rr
Tr
d p 2 M
dt
JL
rd isq Cr r
p
J
f
J
r
M
r isd (III.4)
1 Tr s
Cette relation (III.4) peut être utilisée pour estimer le flux rotorique à partir du
courant isd grandeur statorique accessible à partir de la mesure des courants réels statoriques
M
r isq (III.5)
Trr
On a s r
M
s s isq (III.6)
Trr
Finalement en résume, les sorties du système sont obtenues par découplage comme
suit :
72
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
M
Ce p r isq
Lr
M
r isd
1 Tr s
(III.7)
M d
s r isq avec s s et r p
Trr dt
Le système d’équation (III.7) montre qu’il est possible d’agir indépendamment sur le
flux rotorique et le couple électromagnétique, par l’intermédiaire des composantes directe et
en quadrature du courant statorique. La principale difficulté de l’application de la commande
vectorielle du moteur asynchrone, est la détermination de la position et le module du flux
rotorique r . Ces deux grandeurs ne sont pas mesurables directement, il est nécessaire de les
connaitre pour le contrôle du régime dynamique du moteur. Il existe deux variantes de la
commande vectorielle. Dans le cas d’une commande directe [Bla, 72], l’angle s est mesuré
ou estimé. Dans le cas d’une commande indirecte [Has, 79], cet angle est calculé à partir de
l’expression de la vitesse de glissement (troisième équation du III.7) où s s . La
commande vectorielle directe est meilleure que la commande indirecte point de vue
précision, mais elle est difficilement réalisable [Tar, 12].
disd 1 1 M
vsd Ls Rs Ls isd Lss isq r
dt Tr Tr Lr (III.8)
disq 1 M
vsq Ls Rs Ls isq Lss isd sr
dt Tr Lr
73
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
même pour vsq (figure III.4). Il est donc nécessaire de réaliser un découplage [Lot, 99]. Il
existe plusieurs méthodes qui permettent de découpler les lois de commande : le découplage
par retour d’état, découplage utilisant un régulateur et découplage par compensation. Nous
présentons ce dernier type de découplage.
Vsd Vsd
f
isd isd
f
flux flux
Vsd
f
isq
Vsq
f
isd
Vsq Vsq
f
isq isq
f
couple couple
disd 1
vsd Ls Rs Ls isd vsd
c
dt Tr (III.9)
disq 1
vsq Ls Rs Ls isq vsq
c
dt Tr
disd 1
r
vsd Ls Rs Ls isd
dt Tr (III.10)
disq 1
r
vsq Ls Rs Ls isq
dt Tr
74
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
1 M
vsdc Lss isq r
Tr Lr
(III.11)
M
v Lss isd sr
c
sq
Lr
approximatives.
+
Vsdr +
Vsd
réf
Modèle de la MAS
i sd Reg flux
- +
isd Vsdc
+
Vsqr Vsq
réf +
i sq Reg couple
- +
c
isq Vsq
Il faut donc les déterminer sans utiliser les capteurs. On fait donc appel à des
estimateurs à partir de grandeurs facilement accessibles (courant, vitesse) figure (III.6).
75
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
isd M ~
1 Tr s r
isq M
1 s
Tr
s
r s
PM
Lr Cem
suite.
76
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Re dresseur filtre
source 3 Onduleur
MLI
MAS
~ Découplage
s
Estimateur
Régulateur du flux
Le contrôleur de flux est basé sur un régulateur de type PI. Il permet de contrôler la
dynamique et l’erreur en régime permanent du flux rotorique. Il agit sur l’erreur entre le flux
rotorique estimé φr et la référence de flux qui est donné par la notion de défluxage. Pour
assurer un bon fonctionnement de la machine, le flux doit être maintenu constant à sa valeur
nominale lors des changements de vitesse ou application des charges additives.
77
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
M
r isd (III.12)
1 Tr s
réf ki I sd M r
k p 1 Tr s
s
r
k p s ki
M
Tr
(III.13)
réf
s 1 M k p s
2 1 M ki
Tr Tr
La fonction de transfert (BF) peut être identifiée à un système de second ordre sous
la forme :
1
F (s) (III.14)
1 2 2
s s 1
n 2
n
P( s ) s 2 2 s 2 2 0 (III.15)
2 2Tr 2 Tr 1
ki et k p (III.16)
M M
78
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Pour cela, nous définissons le flux de référence par [Car, 95], [Fra, 06], [Gho, 05],
[Bou, 08]:
rn si n
rréf n (III.17)
rn si n
Régulateur de la vitesse.
d C Cr
J f r Ce Cr e (III.18)
dt f r Js
Le contrôle de la vitesse est réalisé par un contrôleur PI, ce régulateur est donné par
la fonction de transfert suivante :
kiw
Gc k pw (III.19)
s
Cr
réf
Cem 1
r
r k
k pw iw f r Js
s
79
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
La fonction de transfert en boucle fermée avec un couple résistant nul est donnée
comme suit :
1
J
k pw s kiw
(III.20)
réf f k pw k
s2 r s iw
J J
vitesse.
f r k p
2
J
(III.21)
ki 2 2
J
k p 2 J f r
(III.22)
ki 2 J
2
Pour évaluer les performances de la commande en vitesse, nous avons effectué des
simulations numériques dont les paramètres du régulateur sont choisis par le choix du
paramètre ρ pour chaque régulateur (tableau.III.1).
Les deux régulateurs du courant statorique ( isd et isq ) déterminent les références de
tension de la commande en ajoutant les deux termes de compensation pour construire les
tensions de référence qui sont fourni à l’onduleur. Le dimensionnement des régulateurs sera
basé sur la méthode d’imposition de pôles.
80
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Le courant isd doit être régulé pour maintenir le flux à sa valeur de référence. La
isd 1
(III.23)
vsd Rs Ls s
réf
isd kid vsd 1 réf
isd
k pd Rs Ls s
s
I sd
k pd s kid
1
Ls
(III.24)
I sdréf Rs k pd k
s
2
s id
Ls Ls
kid 2 Ls d
2
(III.25)
k pd 2 d Ls Rs
Le régulateur de courant isq fournit la tension vsq nécessaire pour maintenir le couple
à sa valeur de référence.
isq 1
(III.26)
vsq Rs Ls s
81
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Les mêmes calculs effectués pour le régulateur du courant isq sont appliqués à ce
régulateur. Les paramètres du régulateur sont donc les mêmes et ils sont donnés par :
kiq 2 Ls q2
(III.27)
k pq 2 q Ls Rs
Coefficient de gain et ρ ρ
Courant Isd 6561 395.8901 93.6036
Courant Isq 729 40.0228 10.4004
Flux 250 144.9094 5.2324e+4
Vitesse 150 0.6478 97.4250
82
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
7 150
6
100
5
50
Vitesse (red/s)
4
Cr (Nm)
0
3
-50
2
-100
1
0 -150
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s) Temps (s)
83
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
150
100
50
Vitesse (rad/s)
-50
-100
Wréf
Wsimul
-150
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
3
Erreur de vitesse
2.5
2
Erreur de Vitesse (rad/s)
1.5
0.5
-0.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
(a)
84
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
1.4
1.2
0.8
Flux (Wb)
0.6
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
0.9
Erreur de flux
0.8
0.7
0.6
Erreur de flux (Wb)
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
-0.1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
(b)
85
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
5
Couple (Nm)
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
(c)
10 6
5
4
2
-5
Courant(A)
Courant(A)
-10 0
-15
Zoom
-2
-20
-4
-25
-30 -6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4 4.2 4.4 4.6 4.8 5
Temps (s) Temps (s)
(d)
86
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Conclusion
Pour la régulation des courants, de la vitesse et du flux, nous avons choisi d’utiliser
des régulateurs de type Proportionnel-Intégral (PI) car ils sont simples à mettre en œuvre. Ce
type de régulateur assure une erreur statique nulle grâce à l’action d’intégrateur, tandis que
la rapidité de réponse est établie par l’action proportionnelle.
87
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Introduction
Durant ces dernières années, une grande partie de la communauté scientifique s’est
intéressée à la recherche des procédures récursives pour la mise au point des lois de
commande pour les systèmes non linéaires, comme par exemple le Backstepping. Cette
méthode a été développée par Kanellakopoulos et al. (1991) et inspiré par les travaux de
Feurer & Morse (1978) d’une part et Tsinias (1989) et Kokotović & Sussmann (1989)
d’autre part [Kok, 01b].
La machine asynchrone est un système dynamique non linéaire. Donc, pour faire la
conception de la commande de cette machine, on va utiliser l'outil le plus connus: la théorie
de backstepping. Cette méthode donne un outil de conception récursive de la loi de
commande qui est basée sur la théorie de Lyapunov.
88
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Si la linéarisation n’est pas possible, nous devant aller vers les méthodes non
linéaires. Pour ces méthodes on s’intéresse souvent à la stabilité du système seulement.
89
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
une fonction de Lyapunov appropriée pour un système donné. Dans le cas des
systèmes électriques ou mécaniques, il y a les candidats normaux de fonction de
Lyapunov comme des fonctions d’énergie totale. Dans d’autre cas, c’est
fondamentalement une question d’essai-erreur, l’imagination et l’expérience du
concepteur [Gue], [Fer, 10].
Où x x(t ) R n
On dit que le point xeq est un point d’équilibre pour le système III.28 ; c’est
x f ( xeq ) 0 (III.29)
90
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Théorème:
91
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
f1 ( x)
n
V V V V f 2 ( x) V
V ( x) xi , , , f ( x) (III.32)
i 1 xi
1
x x xn x
2
f n ( x)
Si V ( x) est négative, V ( x) diminuera le long de la trajectoire de système III.28
Le théorème de la stabilité de Lyapunov déclare que l’origine est stable si, dans un
domaine D qui contient l’origine, il y a une fonction V ( x) continue et différentiable définie
positive de sorte que V ( x) soit définie semi négative, et c’est asymptotiquement stable si
V ( x) est définie négative.
Enfin, en résume :
Une seule méthode pour stabiliser un système non linéaire est de choisir une fonction
de Lyapunov V ( x) et puis d’essayer de trouver une loi de commande u ( x) qui rend
V ( x, u( x)) défini négatif. Peut être choisi une fonction V ( x) en tant que candidate de
92
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Lyapunov et exiger que sa dérivé le long des solutions du système III.33 satisfait la
condition V ( x) W ( x) , où W ( x) est une fonction définie positive.
V
V ( x) ( x) f ( x, ( x)) W ( x) (III.34)
x
Maintenant que le concept CLF est défini, en passer à la théorie de Backstepping, qui
est l’outil principale pour faire la conception de la commande de moteur asynchrone.
Dans les étapes suivantes, nous présentons la version de base de Backstepping (non
adaptative) qui introduire la procédure récursive de design. Par la suite, la méthode
Backstepping adaptative (ou robuste) sera détaillée et appliqué pour la conception de la
commande de la machine asynchrone.
93
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
x1 1 ( x1 )T 1 ( x1 ) x2 1 ( x1 , t )
x 2 2 ( x1 , x2 )T 2 ( x1 , x2 ) x3 2 ( x1 , x2 , t )
x n 1 n 1 ( x1 , , xn 1 )T n 1 ( x1 , , xn 1 ) xn n 1 ( x1 , , xn 1 , t ) (III.36)
x n n ( x1 , , xn 1 , xn )T n ( x1 , , xn 1 , xn )u n ( x1 , , xn , t )
y x1
respectivement l’entrée et la sortie du système. i (.) et i (.) sont des fonctions non linéaire
inconnues due aux variations des paramètres du modèle (ex :résistance rotorique et
l’inductance…etc. dans le cas MAS) et aux perturbations externes (ex :variation de charge
dans le cas MAS) , tel que :
i (.) i , i 0, i 1, ,n (III.37)
virtuelles. Cette procédure contient n étapes (n : l’ordre de système), à chaque étape une
fonction de commande k intermédiaire sera développé en utilise une fonction de Lyapunov
V appropriée [Krs, 92], [Kha, 96], [Zha, 00], [Wan, 01] et la loi de commande feedback u
sont conçues à l’étape finale figure.III.15
94
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Dans les étapes suivantes le vecteur des paramètres est supposé connu, pour cela
en remplacer le variable avec le variable dans le système (III.36).
Etape 1 :
est traitée comme une commande virtuelle intermédiaire. La première référence désirée est
notée :
( x1 )d 0 yr (III.38)
e1 x1 0 (III.39)
1 2
V1 e1 (III.41)
2
V1 e1 e1 e1 1T 1 x2 0 (III.42)
Un choix judicieux de x2 rendait V1 négative et assurerait la stabilité pour la
dynamique de (III.40).
95
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
1T 11 0 k1e1
1
( x2 )d 1 k e T
0 (III.43)
1 1 1 1
Ce qui implique :
V1 k1e12 0 (III.44)
e2 x2 1 (III.45)
fait que x2 ne peut être forcée à prendre instantanément une valeur désirée, en l’occurrence
1 , l’erreur e2 n’est pas, instantanément, nulle. Le design dans cette étape consiste, alors, à
la forcer à s’annuler avec une certaine dynamique, choisie au préalable [Abd, 00], [Bou, 08].
e1 1T 1 e2 1 0 (III.46)
e2 2T 2 x3 1 (III.47)
1
V2 (e1 , e2 ) V1 (e1 ) e22
2
96
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
V 2 (e1 , e2 ) V 1 (e1 ) e2 e 2
e1 1T 1 e2 1 0 e2 2T 2 x3 1
e1 1T 11 0 e2 2T 1e1 2 x3 1
k1e12 e2 2T 1e1 2 x3 1
1
( x3 )d 2 k e T
e 1 (III.48)
2 2 2 2 1 1
Où k2 0 , avec 1 calculée analytiquement
Etape n :
( xn )d n1
en xn n1
e1 1T 1 e2 1 0
e2 2T 2 e3 2 1
(III.50)
en n ( x1 , , xn 1 , xn )T n ( x1 , , xn 1 , xn )u n 1
97
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
1
Vn (e1 , , en ) V1 V2 en2
2
1 2
e1 en2
2
Sa dérivée est :
Vn V1 V2 en en
ke12 ke12 en n ( x1 , , xn )T n 1en 1 n ( x1 , , xn )u n 1
Dans cette dernière étape, on est arrivé à déduire la loi de commande pour le système
(III.50). Un bon choix doit satisfaire :
n ( x1 , , xn )T n1en1 n ( x1 , , xn )u n1 knen (III.51)
1
u k e n 1 n 1en 1 n ( x1 , , xn )T (III.52)
n ( x1 , , xn ) n n
Où kn >0 est un constante de conception et n 1 est également calculée
analytiquement par :
n 1
n1 n
n1 xi (in1)1 yr(i ) (III.53)
i 1 xi i 1 yr
Avec ce choix, on a
Vn (e1 , , en ) ke12 knen2 0 (III.54)
98
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Rs 1 1 M 1
i sd isd s isq r vsd
L s T r Tr L L
s r Ls
i sq s isd Rs 1 isq 1 M r 1 vsq
Ls Tr Ls Lr Ls
(III.55)
M 1
r I sd r
Tr T r
M
r I sq
Trr
p2M
JL
rd I sq Cr r
p
J
f
J
r
A partir de cette représentation on peut trouver une forme de type « feedback strict »
ou forme paramétrique pure, qui permet une solution par Backstepping.
Où
99
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
vsq
- u est l’entrée du système
vsd
- y x1 est sa sortie commandée
r
isq
- x2 est le vecteur de courant statoriques.
isd
x1
- x est le vecteur d’état
2
f 1
- 1 r , r
J Tr
Il est à noter que les états du système ( x1 et x2 ) seront tous mesurés sauf le flux rotorique r
qui sera estimé à partir de l’équation (4) du modèle (III.55). La synthèse de cette commande
peut être réalisée dans deux étapes successives.
Etape1 :
T
Nous avons comme trajectoires de référence yréf réf r réf à faire poursuivre
par le procédé. Pour cela on va définir les erreurs de poursuite pour la vitesse rotorique et le
flux rotorique comme:
e réf
(III.57)
e réf rd
p2M f
e réf e réf rd isq Cr r
p
JLr J J
(III.58)
M 1
e réf rd e réf isd r
Tr Tr
Pour la première équation du système , on choisit l’état isd comme une entrée
virtuelle ou fictive de commande au sous-système . Rappelons que l’objectif de commande
100
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
est de conduit r , en faire la même chose avec le sous-système avec isq comme une
entrée virtuelle.
La fonction candidate de Lyapunov [Tra, 10], [Nab, 10], [Che, 11], [Ben, 10],
[Moh, 12] est liée aux erreurs de vitesse et de flux comme :
1 2 1 2
V1 e e (III.59)
2 2
V 1 e e e e
p2M f M 1
V 1 e réf rd isq Cr r e réf isd r
p
JLr J J Tr Tr
p2M f
k1e2 k2 e2 e k1e réf rd isq Cr r
p
JLr J J
M 1
e k2e réf isd r
Tr
Tr
p2 M f
réf rd isq Cr r k1e
p
pour k1 0 (III.60)
JLr J J
M 1
réf isd r k2e pour k2 0 (III.61)
Tr Tr
JLr p fr
isq réf k1e Cr (III.62)
p M rd
2
J J
Tr 1
isd réf k2e r (III.63)
M Tr
101
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
V 1 k1e2 k2e2 0 (III.64)
Finalement le contrôle développé fournie isd et isq comme référence pour l’étape
suivante du design du Backstepping, ce qui est essentiel pour tenir le couple et isd d’une
manière désirée.
Pour cette étape notre objectif est de calculer les tensions de commande vsd et vsq
Remplaçant (isd )réf et (isq )réf par son expression (III.62 et III.63) dans l’équation
JLr p f
eisq 1
k e réf Cr r isq (III.66)
p M rd
2
J J
Tr 1
eisd 2
k e réf r isd
M Tr
p 2 M rd
e k1e esq
JLr
(III.67)
M
e k2e esd
Tr
102
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
En remplacent les équations ( i sd et i sq ) dans ce système on obtient
1
eisq (i sq ) réf 11 v
Ls sq
(III.69)
1
eisd (i sd ) réf 12 v
Ls sd
Rs 1 1 M
11 isd s isq
Ls Tr Tr Ls Lr r
(III.70)
R 1 1 M
12 s isd s isq
Ls Tr Ls Lr r
1 2 2 2
V2 e e eisq ei2sd (III.71)
2
1
V 2 k1e k2e k3eisq k4eisd eisq (k3eisq (i sq )réf 11 v )
Ls sq
1
eisd (k4eisd (i sd ) réf 12 v )
Ls sd
vsq Ls (k3eisq (i sq )réf 11 )
(III.73)
vsd Ls (k4eisd (i sd ) réf 12 )
103
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
e Ae
avec
p 2 M rd
k1 0 0
JLr
M e
0 k2 0
Tr e
A et e ; rd conts
p2M e
rd
0 k3 0 isq
JLr eisd
M (III.74)
0 0 k4
Tr
104
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
105
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Les résultats de simulation sont présentés aux figures III.17 (a), (b), (c) et (d) pour
les réponses de vitesse, de flux, de couple et de courant statorique respectivement ainsi que
les erreurs entre la sortie et la consigne.
150
100
50
Vitesse (rad/s)
-50
-100
Wréf
Wsimul
-150
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
0.1
erreur de vitesse
0.08
Erreur de Vitesse (rad/s)
0.06
0.04
0.02
-0.02
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
(a)
106
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
1.4
Flux réf
Flux simul
1.2
0.8
Flux (Wb)
0.6
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
0.8
Erreur flux
0.7
0.6
0.5
Erreur de flux (Wb)
0.4
0.3
0.2
0.1
-0.1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
(b)
107
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Couple (Nm) 5
Couple
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
(c)
6
120 Zomm isa
Courant statorique
100 4
80
Zoom
2
Courant (A)
60
Courant(A)
0
40
20 -2
0
-4
-20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
-6
3 3.2 3.4 3.6 3.8 4 4.2 4.4 4.6 4.8 5
Temps (s)
(d)
108
Chapitre III: Commande de la machine asynchrone
Conclusion
Dans ce chapitre, deux types de contrôle de la MAS sont présentées : la commande
DFOC et la commande Backstepping. A partir des résultats obtenus, on peut conclure que :
La commande DFOC garantit un découplage correct entre le flux et le couple quelque soit le
point de fonctionnement de la machine. Les oscillations du couple et de courant est très
faible par rapport à la commande Backstepping. Le Backstepping donne des oscillations
faibles dans les courants et le couple, La robustesse de la commande par Backstepping est
remarquable mais présente un régime transitoire de couple indésirable. On peut conclure à
partir des résultats de simulation que cette commande donne plusieurs avantages non
seulement pour la stabilité du système non linéaire mais aussi avec des performances
remarquables « bonne poursuite, erreurs nulles.. ».
109
Conclusion générale
Les travaux de recherche liés à ce mémoire ont consisté à réaliser une plateforme
pour la commande des machines en temps réel. Le travail s’inscrit dans le cadre d’une
Premièrement, les paramètres de la machine ont été identifiés et validés grâce à des
simulation du modèle de la machine ont été effectuées. Les résultats nous semblent être
satisfaisants.
comparaison entre la simulation et l’implémentions en temps réel grâce à une carte dSPACE
et un onduleur réel. Les tests en temps réel du SVPWM ont été réalisés et menés avec
succès.
Finalement, deux types de commande ont été réalisés. Une commande DFOC et
couple), la fréquence de courant est très grande par rapport à la fréquence de la vitesse. On
trouve pas de possibilité de travailler avec deux fréquences sur le même modèle de
110
Perspectives
4. Introduction de techniques intelligentes tels que la logique floue et les réseaux de neurones
111
Annexe
V A cosϕ Hz min-1 kw
ʎ 400 3.4 0.85 50 1423 1.5
Δ 230 5.9 0.85 50 1426 1.5
2) Génératrice à courant continu. SHUNT/SEPAREE
INDUIT 220V 9A
INDUCTEUR 220V 0.6A
VITESSE : 1500t/min PUISSANCE : 1.5kW
L’erreur de l’offset : ±5 mV
113
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114
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Résumé
Abstract
As part of this magister memory, we propose a platform for the control of the
induction machine in real time. In a first step, the modeling of the induction motor and the
identification of parameters in real time in the laboratory LAAS "Laboratory of Automation
and Systems Analysis" at ENPO will develop and validated with a comparison between
simulation and testing the actual laboratory test bench. Data acquisition and generation of
control signals are done in real time with dSPACE card "DS1104" associated with sensors,
control interface ... etc.
The inverter is an important element in the real-time control system, we propose to
study and implementation of the three-phase inverter control; the command is based on the
pulse width modulation vector "SVPWM" that is most used for three-phase variable speed
drives based induction machines because it has several advantages such as reduced switching
losses, higher output voltages, and improved harmonics performance.
We end this paper by a selection of the induction machine control methods to validate
on MATLAB / Simulink. This has been an implementation in real time on the test bench
LAAS laboratory.
Keywords: Induction Machine, SVPWM, dSPACE DS1104, Two -Level Inverter, Simulink,
Control Desk, DFOC, Backstepping, FFT.