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2016/2017
Remerciements
Nous remercions DIEU le tout puissant qui nous a donné la foi, le courage
dirigé ce travail et de nous avoir soutenus par leurs précieux conseils ainsi que
Merci à nos familles et à toutes les personnes qui nous ont aidé et soutenu
I
Dédicaces
II
Dédicaces
III
ملخص
و التحكم التالؤمي الخضاع سرعة دوران محركH∞ في هذا العمل قدمنا دراسة لتطبيق تقنية تحكم
تقنية.المعدالت الكالسيكية محدودة بسبب حساسيتها لتغير معامالت االلة و كذا العوامل الخارجية،تحريضي
والتحكم ذو االنحراف االدنى لتقنية ذاتية التصحيح استعملتا في مكان المعدلH∞ الحساسية المزدوجة لمقاربة
.الكالسيكي للسرعة في التحكم الشعاعي لمحرك تحريضي
النتائج المحصل عليها تثبت من حيث األداء و كذا المتانة نجاعة التقنيات المقترحة في مجال الجر الكهربائي
بمحرك تحريضي
𝐻∞ التحكم بطريقة الطويلة القصوى،التحكم الشعاعي، التحكم التالؤمي،كلمات مفتاحية — محرك تحريضي
خوارزمية تعريف العوامل
Résumé
Dans ce travail, l’étude et l’application de la commande par l’approche 𝐻∞ et la commande
adaptative de la vitesse de la machine asynchrone (MAS), ont été explorées. Les
performances des régulateurs conventionnels sont limitées à cause de leur sensibilité aux
perturbations extérieures et celles des incertitudes paramétriques. La technique de sensibilité
mixte de l’approche 𝐻∞ et la commande auto ajustable à variance minimale ont été
présentées.
Dans cette étude, nous appliquons ces deux stratégies pour la boucle de vitesse de la
commande vectorielle de la MAS. Les résultats obtenus permettent d’illustrer, tant au niveau
des performances que de la robustesse, l'apport des commandes proposées dans les
entraînements électriques avec machine asynchrone.
Mots clefs — Commande𝐻∞ , Commande adaptative, Machine asynchrone, Commande
vectorielle, Algorithme des moindres carrés récursifs.
Abstract
In this work, the design and the application of 𝐻∞ control and adaptative control of the rotor
speed Induction Machine (IM) are presented. The performances derived by the classical
controllers are usually limited due to their sensitivity to exogenous disturbance, and
parameter uncertainties. The mixed sensitivité method of 𝐻∞ control and the minimum
variance of the adaptive approch algorithm are used for the speed control.
The results obtained show the efficiency of the proposed controllers to ensure robustness
against load, parameters variations and to achieve the required performances under the
various conditions.
Keyword — 𝐻∞ control, Adaptive control, Induction machine, Field oriented control,
Recursive least square algorithm.
IV
Table des matières
Remerciement …………………………………………………………………………………… I
Dédicaces …………………………………………………………………………...................... II
Résumé ……………………………………………………………………….. …………….. IV
Sommaire ……………………………………………………………………….. …………….. V
Liste des figures …………………………………………………………….............................. VII
Notion des symboles ……………………………………………………………………………. IX
Introduction Générale ……………………………….………………………….. …………… 01
V
II.3.1 Découplage par compensation……………………………………………...…………. 17
II.4 Commande à Flux Rotorique Orienté………………………………………………………. 19
II.4.1 Les estimateurs utilisés dans la commande directe à flux rotorique orienté.... ……… 19
II.4.2 Schéma de principe de la commande vectorielle directe……………….....………….. 21
II.5 Résultats de Simulations et Interprétations…………………………………........……….. 25
II.6 Conclusion…………………………………………………………………........................... 29
III.1 Introduction………………………………………………………………………………… 30
III.2 Principe de la Commande Adaptative …………………………………………………… 30
III.2.1 Commande à Contre-réaction et Commande Adaptative……………………… 30
III.3.Différentes Techniques de Commande Adaptative…………………………………….… 31
III.3.1 Commande adaptative à modèle de référence……………………………………… 31
III.3.2Commande auto-ajustable………………………………………………………….… 32
III.4 Identification Paramétrique du Processus…………………………………………............. 33
III.4.1 Principe de l'Identification……………………………………………………........... 34
III.4.2 Avantages de l'Estimation Paramétrique Récursive…………………………..…....... 35
III.4.3 Régression Linéaire………………………………………………………………...... 35
III.4.4 Méthodes des Moindres Carrés Récursifs………………………………………........ 36
III.5 Conclusion……………………………………………………………………………........ 41
VI
Annex…………………………………………………………………………………………… 60
VII
Figure IV.9 : simulation d’application de couple.……. .……………………………..………... 51
Figure IV.10 : application du couple, expérimentation. .……………………………..….…….. 51
Figure IV.11 : couple électromagnétique sous perturbation……………….…………..……….. 52
Figure IV.12 : simulation des paramètres avec le couple………………….…………..……….. 52
Figure IV.13 : les paramètres avec un couple sous expérimentation…………………...………. 53
Figure IV. 14 : simulation de la pondération de commande ………………………………........ 53
Figure IV.15 : la pondération de la commande sous expérimentation……………...…………. 53
Figure IV.16 : comportement de la commande sans couple ……………………...……………. 54
Figure IV.17 : comportement de la commande sous un couple ………………………………... 54
VIII
****************** Notations et symboles *******************
ωs : Vitesse angulaire statorique
ωg : Vitesse angulaire de glissement.
Ω : Vitesse angulaire rotorique.
P : Nombre de paires de pôles.
G : Glissement
Rs : Résistance d’une phase statorique
Rr : Résistance d’une phase rotorique.
[Rs] : Matrice des résistances statorique.
[Rr] : Matrice des résistances rotorique.
Mo : Valeur maximale des inductances mutuelles statorique et rotorique.
[Lss ] : Matrice d’inductances statorique
[Lrr] : Matrice d’inductances rotorique.
[Msr ] : Matrice des inductances mutuelles stator- rotor.
Ls = ls − mr : Inductance propres cyclique statorique.
M = 3/2Msr : Mutuelle inductance cyclique stator- rotor.
Vds, Vqs : Composantes du vecteur tension statorique dans le référentiel (d,q)
Vdr, Vqs : Composantes du vecteur tension rotorique dans le référentiel (d,q)
Cem : Couple électromagnétique.
Cr: : Couple de charge (résistant).
J : Inertie totale du système.
Fr : Coefficient de frottement.
Ω : Vitesse mécanique du rotor.
𝜃 abs : Angle de rotation lié au référentiel d’observation.
𝜃s : Angle de rotation de l'axe (d, q) par rapport au stator
𝜃r : Angle de rotation de l'axe (d, q) par rapport au rotor
𝜃 : Angle de rotation du rotor par rapport au stator
Ts = Ls/Rs : Constante de temps des courants statorique.
Tr=Lr/Rr : Constante de temps des courants rotorique.
[P(𝜃 s)] : Matrice de PARK.
MAS : Machine asynchrone.
BF : Machine asynchrone.
PI ou IP : Action Proportionnelle et Intégrale.
MRAC : « Model Reference Aadaptive Contol » Commande Adaptative à Modèle
IX
de Référence
ARMAX : : Auto-Regressive Moving Average with eXogenous input
MCR : Moindre Carré Récursive
X
Introduction générale
Introduction générale
Les développements actuels en électrotechnique permettent une amélioration des performances
et de la fonctionnalité des entraînements électriques. L’actionneur électrique joue un rôle croissant
dans les domaines l’application dans l’industrie, les machines électriques associent à une dynamique
élevée, des facilitées de commande liées à la relation directe entre le couple et le flux. En effet, les
moteurs asynchrones, en raison de leur faible coût et de leur robustesse, constitue actuellement la
machine la plus utilisée pour réaliser des entraînements à vitesses variables. Cependant, pour
contrôler efficacement la dynamique du couple d’un moteur asynchrone , il faut employer des
stratégies de commande plus élaborées.
Ainsi les progress de l’informatique, de l’électronique de puissance et de l’automatique, ont
provoqué des changements importants dans la conception des systèmes de commande/régulation. Ce
développement a poussé plusieurs laboratoires d’automatique de recherche vers des structures de
commande beaucoup plus évoluées basées sur des méthodes d’automatique à savoir les commande
vectorielle, adaptative, non linéaire, prédictive….
La commande vectorielle du flux rotorique se base sur un contrôle effectif de l’état
magnétique de la machine et du couple électromagnétique. Les bases de la théorie sur le contrôle
vectoriel ou contrôle à flux orienté (FOC) ont été développées par Blaschke dès 1971, ce type de
commande permet d’envisager un découplage entre le couple et le flux de la machine et d’aboutir à
un contrôle comparable à celui des machines à courant continu.
La mise en oeuvre d’une loi de commande, adaptative de haute performance appliquée à la
machine asynchrone, avec comme objectif d’améliorer la poursuite de trajectoires, garantir la
stabilité, la robustesse aux variations des paramètres et le rejet de perturbation.
Dans le premier chapitre, nous allons présenter mathématiquement, la modélisation de la
machine asynchrone sous forme de différents modèles d’état selon le choix de repère, le vecteur
d’état et les entrées-sorties possibles du moteur.
Dans le deuxième chapitre, nous présenterons la stratégie de la commande vectorielle à flux
orienté appelée (FOC). Cette technique nécessite la connaissance de la position du flux ou de la
position du rotor afin de contrôler le couple et la vitesse de la machine.
Le troisième chapitre, représente la commande adaptative qui regroupe les ensemble des
techniques utilisées pour l’ajustement automatique des régulateurs pour assurer les performances
voulues quand les paramètres du système à contrôler sont inconnus et/ou variaient dans le temps.
1
Introduction générale
2
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
Dans la plus part des milieux industriels à cause de la présence d’un collecteur mécanique
et en raison de sa fragilité ce moteur n’est pas convenable. Un intérêt considérable a été accordé
aux machines à courant alternatif pour le remplacement du moteur à courant continu au cours de
ces dernières décennies et ceci après l’évolution dans le domaine de la commande numérique et
de sa réalisation. En effet, l’évolution dans le domaine de l’informatique industrielle a permis le
développement de commandes complexes numériquement et par conséquent ceci a rendu
possible l’utilisation des machines a courant alternatif dans des applications diverses.
La machine asynchrone est la machine à courant alternatif la plus utilisée actuellement par
les industrielles. Ce choix est justifié par plusieurs critères tels que son prix, sa robustesse et
surtout que c'est une machine qui n'a pas de collecteur mécanique et donc facile à entretenir.
D’autre part cette machine possède une dynamique fortement non linéaire, couplée et dont les
paramètres varient au cours du temps. En effet, il est constaté par exemple que les constantes de
temps rotorique et statorique varient considérablement avec la température. Ces caractéristiques
rendent la synthèse de la commande difficile.
Dans la conception d’une commande d’un système dynamique une étape primordiale et très
importante est celle de l’élaboration du modèle dynamique de commande dit aussi modèle de
commande. Ainsi pour notre application, il est nécessaire d’établir un modèle dynamique de la
3
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
MAS. Ce modèle doit se rapprocher le plus possible du comportement réel de la MAS mais aussi
le plus simple possible afin de facilite la tâche de conception de commande. En conséquence, ce
modèle doit permettre d’analyser les propriétés dynamiques qui nous intéressent d’une part et le
développement de la commande. Il doit contenir tous les effets dynamiques importants
rencontrés durant les régimes permanent et transitoire et valable pour des changements au niveau
de l’alimentation tel que les tensions ou les courants.
La modélisation de la MAS s'appuie sur un certain nombre d'hypothèses que nous allons
récapituler : [6] :
o Parfaite symétrie,
o Assimilation de la cage à un bobinage en court-circuit de même nombre de phases que le
bobinage statorique c'est à dire trois phases,
o Répartition sinusoïdale le long de l'entrefer des champs magnétiques de chaque bobinage,
o Absence de saturation dans le circuit magnétique.
o L’entrefer est d’épaisseur uniforme
Ainsi, nous pouvons schématiser la MAS comme la montre la Figure I.1. Elle est menue de
six enroulements :
Le stator est formé de trois enroulements fixes décalés dans l’espace de 120° et traversés
par trois courants variables. Le rotor peut être modélisé par trois enroulements identiques
décalés dans l’espace de 120°. Ces enroulements sont court-circuités et la tension à leurs bornes
est nulle.
Nous désignons par 𝜃 l’angle électrique entre la phase 𝑨 statorique est la phase
𝒂 rotorique.
4
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
B
𝑽𝒃𝒔
a ROTOR
b
𝜃
STATOR
A
𝑽𝒂𝒔
𝑽𝒄𝒔
C c
En utilisant la notation matricielle, les équations des tensions statorique, écrites dans le
référentiel stationnaire lié au stator, sont données par :
𝑑
[𝑉𝑠 ] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠 ] + [Φ ] (I. 1)
𝑑𝑡 𝑠
De la même manière, les équations des tensions rotorique, écrites dans le référentiel
tournant lié au rotor, s’exprimées par :
𝑑
[0] = [𝑅𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ] + [Φ ] (I. 2)
𝑑𝑡 𝑟
Désignent respectivement : Les tensions au stator, les courants statorique et rotorique, les flux
statorique et rotorique, les résistances statorique et rotorique.
Les flux statorique et rotorique instantanés par phase, sont donnés par :
5
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
Où :
𝑙𝑠 𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝑙𝑟 𝑀𝑟 𝑀𝑟
[𝐿𝑠𝑠 ] = [𝑀𝑠 𝑙𝑠 𝑀𝑠 ] ; [𝐿𝑟𝑟 ] = [𝑀𝑟 𝑙𝑟 𝑀𝑟 ] ;
𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝑙𝑠 𝑀𝑟 𝑀𝑟 𝑙𝑟
cos 𝜃 cos(𝜃 + 2𝜋⁄3) cos(𝜃 − 2𝜋⁄3)
𝑒𝑡 [𝑀𝑠𝑟 ] = 𝑀𝑠𝑟 [cos(𝜃 − 2𝜋⁄3) cos 𝜃 cos(𝜃 + 2𝜋⁄3)]
cos(𝜃 + 2𝜋⁄3) cos(𝜃 − 2𝜋⁄3) cos 𝜃
En remplaçant(I.3) et (I.4) dans (I.1) et (I.2) respectivement, nous obtenons les deux
expressions suivantes :
𝑑 𝑑
[𝑉𝑠 ] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠 ] + [𝐿𝑠𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠 ] + {[𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ]} (I. 5)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑 𝑑
[0] = [𝑅𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ] + [𝐿𝑟𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ] + {[𝑀𝑠𝑟 ]𝑡 ∙ [𝐼𝑠 ]} (I. 6)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Cette mise en équation aboutit à des équations différentielles à coefficients variables (I.5)
et(I.6). L’étude analytique du comportement du système est alors relativement laborieuse. Afin
de contourner cette difficulté, nous allons utiliser la transformation de PARK. En effet, cette
transformation Permet de décrire le comportement de la machine à l’aide d’équations
différentielles à coefficients constants.
6
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
B
𝑽𝒃𝒔
q
a
b 𝑽𝒒
𝜃
A
d
𝑽𝒂𝒔
𝑽𝒄𝒔
𝑽𝒅
C c
𝜃𝑠 = 𝜃𝑟 + 𝜃 (I. 7)
7
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
𝒅
𝑏𝑠
𝒒 𝜃𝑠
𝜃𝑟 𝑎𝑟
𝑏𝑟
𝜃 𝜃𝜃
𝜃 𝑎𝑠
𝑐𝑠
𝑐𝑟
𝜃
Figure I.3 : Représentation des axes de la machine
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃𝑠 ) cos(𝜃𝑠 − ) cos(𝜃𝑠 + )
𝑉𝑑𝑠 3 3
2𝜋 2𝜋 𝑉𝑎𝑠 𝑉𝑎𝑠
[ 𝑉𝑞𝑠 ] = 𝑐 ∙ −sin(𝜃𝑠 ) −sin(𝜃𝑠 − ) −sin(𝜃𝑠 + ) ∙ [𝑉𝑏𝑠 ] = [𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝑉𝑏𝑠 ] (I. 8)
3 3 𝑉𝑐𝑠 𝑉𝑐𝑠
𝑉0 1 1 1
[ √2 √2 √2 ]
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃𝑠 ) cos(𝜃𝑠 − ) cos(𝜃𝑠 + )
3 3 𝑉𝑑𝑠 𝑉𝑑𝑠
𝑉𝑎𝑠 2𝜋 2𝜋
[𝑉𝑏𝑠 ] = 𝑐 ∙ −sin(𝜃𝑠 ) −sin(𝜃𝑠 − ) −sin(𝜃𝑠 + ) ∙ [ 𝑉𝑞𝑠 ] = [𝑃−1 (𝜃𝑠 )] ∙ [ 𝑉𝑞𝑠 ] (I. 9)
𝑉𝑐𝑠 3 3
1 1 1 𝑉0 𝑉0
[ √2 √2 √2 ]
3
Où cest une constante qui peut prendre soit les valeurs ou 1 pour la non conservation de
2
3
puissance, soit la valeur√2 pour une conservation de puissance. [8]
𝟑
𝒄=√ (I. 10)
𝟐
Nous allons appliquer cette transformation pour chaque équation décrivant la dynamique
de la MAS.
8
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
𝑑
[𝑃−1 (𝜃𝑠 )] ∙ [𝑉𝑠𝑑𝑞 ] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑠 )] ∙ [𝐼𝑠𝑑𝑞 ] +
{[𝑃−1 (𝜃𝑠 )] ∙ [Φ𝑠𝑑𝑞 ]}(I. 11)
𝑑𝑡
En multipliant les deux membres de l’égalité par[𝑃(𝜃𝑠 )], nous trouvons :
𝑑 𝑑
[𝑉𝑠𝑑𝑞 ] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠𝑑𝑞 ] + [Φ𝑠𝑑𝑞 ] + [𝑃(𝜃𝑠 )] {[𝑃−1 (𝜃𝑠 )]} ∙ [Φ𝑠𝑑𝑞 ](I. 12)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Or
−sin(𝜃𝑠 ) −cos(𝜃𝑠 ) 0
2𝜋 2𝜋
𝑑 −1 𝑑𝜃𝑠 −sin(𝜃𝑠 − ) −cos(𝜃𝑠 − ) 0
[𝑃 (𝜃𝑠 )] = 𝑐 ∙ 3 3 (I. 13)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2𝜋 2𝜋
[−sin(𝜃𝑠 + 3 ) −cos(𝜃𝑠 + )
3
0]
𝑑𝜃𝑠
0 − 0
𝑑 −1 𝑑𝑡
[𝑃(𝜃𝑠 )] [𝑃 (𝜃𝑠 )] = 𝑑𝜃𝑠 (I. 14)
𝑑𝑡 0 0
𝑑𝑡
[ 0 0 0]
𝑑 𝜃𝑠
𝑉𝑑𝑠 𝐼𝑑𝑠 𝑑 Φ𝑑𝑠 0 −
𝑅
[𝑉 ] = [ 𝑠
0
] ∙ [𝐼 ] + [Φ ] + [ 𝑑𝑡 ] ∙ [Φ𝑑𝑠 ] (I. 15)
𝑞𝑠 0 𝑅𝑠 𝑞𝑠 𝑑𝑡 𝑞𝑠 𝑑 𝜃𝑠 Φ𝑞𝑠
0
𝑑𝑡
De manière similaire, et en suivant les mêmes étapes, nous obtenons pour le rotor
l’expression suivante :
𝑑 𝜃𝑟
𝐼𝑑𝑟 𝑑 Φ𝑑𝑟 0 −
0 𝑅
[ ]=[ 𝑟
0
] ∙ [𝐼 ] + [Φ ] + [ 𝑑𝑡 ] ∙ [Φ𝑑𝑟 ] (I. 16)
0 0 𝑅𝑟 𝑞𝑟 𝑑𝑡 𝑞𝑟 𝑑 𝜃𝑟 Φ𝑞𝑟
0
𝑑𝑡
Maintenant on applique la transformation de Park ((1.8) et (1.9)) à l’expression (1.3) :
[𝑃 −1 (𝜃𝑠 )] ∙ [Φ𝑠𝑑𝑞 ] = [𝐿𝑠𝑠 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑠 )] ∙ [𝐼𝑠𝑑𝑞 ] + [𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑟 )] ∙ [𝐼𝑟𝑑𝑞 ](I. 17)
𝑙𝑠 − 𝑀𝑠 0 0
[𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝐿𝑠𝑠 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑠 )] = [ 0 𝑙𝑠 − 𝑀𝑠 0 ] (I. 18)
0 0 𝑙𝑠 + 2𝑀𝑠
9
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
Et
3 cos( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) sin( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) 0
[𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑟 )] = 𝑀𝑠𝑟 [−sin( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) cos( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) 0] (I. 19)
2
0 0 0
3 1 0 0
[𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑟 )] = 𝑀𝑠𝑟 [0 1 0] (I. 20)
2
0 0 0
𝑑Φ𝑑𝑠 𝑑 𝜃𝑠
𝑉𝑑𝑠 = 𝑅𝑠 ∙ 𝐼𝑑𝑠 + − ∙ Φ𝑞𝑠
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑Φ𝑞𝑠 𝑑 𝜃𝑠
𝑉𝑞𝑠 = 𝑅𝑠 ∙ 𝐼𝑞𝑠 + − ∙ Φ𝑑𝑠
𝑑𝑡 𝑑𝑡 (I. 25)
𝑑Φ𝑑𝑟 𝑑 𝜃𝑟
0 = 𝑅𝑟 ∙ 𝐼𝑑𝑟 + − ∙ Φ𝑞𝑟
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑Φ𝑞𝑟 𝑑 𝜃𝑟
{ 0 = 𝑅𝑟 ∙ 𝐼𝑞𝑟 + − ∙ Φ𝑑𝑟
𝑑𝑡 𝑑𝑡
10
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
𝑑Φ𝑑𝑠
𝑉𝑑𝑠 = 𝑅𝑠 ∙ 𝐼𝑑𝑠 + − 𝜔𝑠 ∙ Φ𝑞𝑠
𝑑𝑡
𝑑Φ𝑞𝑠
𝑉𝑞𝑠 = 𝑅𝑠 ∙ 𝐼𝑞𝑠 + − 𝜔𝑠 ∙ Φ𝑑𝑠
𝑑𝑡 (I. 27)
𝑑Φ𝑑𝑟
0 = 𝑅𝑟 ∙ 𝐼𝑑𝑟 + − (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ Φ𝑞𝑟
𝑑𝑡
𝑑Φ𝑞𝑟
{ 0 = 𝑅𝑟 ∙ 𝐼𝑞𝑟 + − (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ Φ𝑑𝑟
𝑑𝑡
11
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
𝐿𝑚
C𝑒 = 𝑃 (Φ𝑑𝑟 ∙ 𝐼𝑞𝑠 − Φ𝑞𝑟 ∙ 𝐼𝑑𝑠 ) (I. 28)
𝐿𝑟
𝑑Ω
𝐽 = 𝐶𝑒 − 𝐶𝑟 (I. 29)
𝑑𝑡
En utilisant les expressions (1.26), (1. 27) et (1.29) et après arrangement, nous aurons le
système suivant :
𝑑𝐼𝑑𝑠 1 𝐿𝑚 2 𝐿𝑚 𝐿𝑚
= [−(𝑅𝑠 + ) ∙ 𝐼𝑑𝑠 + 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 ∙ 𝜔𝑠 ∙ 𝐼𝑞𝑠 + ∙ 𝛷𝑑𝑟 + ∙ 𝜔 ∙ 𝛷𝑞𝑟 + 𝑉𝑑𝑠 ]
𝑑𝑡 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟 𝐿𝑟
𝑑𝐼𝑞𝑠 1 𝐿𝑚 2 𝐿𝑚 𝐿𝑚
= [−𝜎 ∙ 𝐿𝑠 ∙ 𝜔𝑠 ∙ 𝐼𝑑𝑠 −(𝑅𝑠 + ) ∙ 𝐼𝑞𝑠 − ∙ 𝜔 ∙ 𝛷𝑑𝑟 + ∙ 𝛷 + 𝑉𝑞𝑠 ]
𝑑𝑡 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟 𝐿𝑟 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟 𝑞𝑟
𝑑𝛷𝑑𝑟 𝐿𝑚 1 (I. 30)
= ∙ 𝐼𝑑𝑠 − ∙ 𝛷𝑑𝑟 + (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ 𝛷𝑞𝑟
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑇𝑟
𝑑𝛷𝑞𝑟 𝐿𝑚 1
= ∙ 𝐼 − (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ 𝛷𝑑𝑟 − ∙ 𝛷𝑞𝑟
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑞𝑠 𝑇𝑟
𝑑𝜔 𝑃2 𝐿𝑚 𝑃
= (𝛷𝑑𝑟 ∙ 𝐼𝑞𝑠 − 𝛷𝑞𝑟 ∙ 𝐼𝑑𝑠 ) − 𝐶𝑟
{ 𝑑𝑡 𝐽 𝐿𝑟 𝐽
Où
𝐿𝑚 2
𝜎 =1− ∶ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑒𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛
𝐿𝑟 ∙ 𝐿𝑠
𝐿𝑟
𝑇𝑟 = ∶ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒.
𝑅𝑟
12
Chapitre I : Modélisation de la machine Asynchrone en vue de ça commande.
Figure I.4 : Simulation d'un démarrage de la MAS à vide alimentée par le réseau triphasé
▪ Au démarrage à vide, le couple est fortement pulsatoire. Il atteint une valeur maximale de
l'ordre de 3 fois le couple nominale. Ceci est dû aux bruits engendrés par la partie mécanique, et
après disparition du régime transitoire, il tend vers la valeur correspondante à la charge nulle.
▪ L'appel au courant est fort au démarrage. Au régime permanent, il reste le courant
correspondant au comportement inductif du moteur à vide.
▪ L’introduction du couple résistant nominal fait augmenter le courant à sa valeur
nominale, la vitesse diminue à sa valeur nominale. Le couple électromagnétique augmente bien
sûre à 10 N.m. Le flux rotorique diminue aussi, c’est l’effet du couplage naturel de la machine
asynchrone entre le couple et le flux.
I.7 Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons présenté la modélisation et quelques simulations du
moteur asynchrone à cage d'écureuil.
La modélisation a été conduite avec certaines hypothèses simplificatrices. Ces hypothèses
ont permis de réduire la complexité du modèle de la MAS. Néanmoins le modèle obtenu est à
paramètres variables. L’utilisation de la transformation de PARK nous a permis d’obtenir un
modèle à coefficients constants convenable à la synthèse de lois de commande.
Ensuite, nous avons mis le modèle sous forme d’état. Le processus du démarrage du
moteur a été modélisé et simulé à vide. Les résultats obtenus montrent la validité du modèle.
Nous allons dans la suite de ce mémoire, développer des lois de commande classique ainsi
robuste et adaptative en se basant sur le modèle de la MAS obtenu dans ce chapitre.
14
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
II.1 Introduction
La machine à courant continu à excitation indépendante offre comme principal avantage
d’être facilement commandable du fait que le couple et le flux sont découplés. Ainsi ces derniers
peuvent être contrôlés indépendamment. Le flux est contrôlé de l’inducteur et le couple est
contrôlé par le courant d’induit. Or Il est aujourd’hui possible d’obtenir des machines
asynchrones aussi performantes que des machines à courant continu tout en étant plus robuste et
facile à entretenir. Cependant, pour la machine asynchrone, l’expression du couple
électromagnétique est complexe. En effet, l’expression du couple ne ressemble pas à celle d’une
machine à courant continu ou le découplage entre le réglage du flux et celui de couple est
naturel. De ce fait, la machine asynchrone est difficile à commander comparé à la machine à
courant continu.
Dans ce chapitre, nous allons présenter la commande vectorielle directe par orientation de
flux rotorique de la machine asynchrone. Après un découplage par compensation entre couple et
flux, des régulateurs PI classiques seront utilisés dans la synthèse de la commande pour les deux
boucles de flux et de couple. Quant à la régulation de vitesse, nous allons utiliser une boucle
externe du type IP. Tous ces régulateurs nécessitent des mesures de certaines variables pour leurs
implémentations. Pour les variables non mesurés mais nécessaires à la commande, des
estimations seront utilisés à leurs places à partir d’autres variables mesurées.
15
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
Figure II.1:Schéma du principe de découplage pour la MAS par analogie avec la MCC
Le flux 𝛷𝑟 étant orienté sur l’axe𝒅, l'équation d'état (I.29) nous permet d'exprimer 𝑉𝑑𝑠 ,
𝑉𝑞𝑠 , 𝛷𝑟 𝑒𝑡 𝜔𝑠 avec 𝛷𝑞𝑟 = 0 𝑒𝑡 𝛷𝑑𝑟 = 𝛷𝑟 et obtenir les équations suivantes:
𝑑𝐼𝑑𝑠 𝐿𝑚 2 𝐿𝑚
𝑉𝑑𝑠 = 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 + (𝑅𝑠 + ) ∙ 𝐼𝑑𝑠 − [𝜎 ∙ 𝐿𝑠 ∙ 𝜔𝑠 ∙ 𝐼𝑞𝑠 + ∙ 𝚽𝒓 ]
𝑑𝑡 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟
𝑑𝐼𝑞𝑠 𝐿𝑚 2 𝐿𝑚
𝑉𝑞𝑠 = 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 + (𝑅𝑠 + ) ∙ 𝐼𝑞𝑠 − [−𝜎 ∙ 𝐿𝑠 ∙ 𝜔𝑠 ∙ 𝐼𝑑𝑠 − ∙ 𝜔 ∙ 𝚽𝒓 ]
𝑑𝑡 𝐿𝑟 ∙ 𝑇𝑟 𝐿𝑟
𝑑𝚽𝒓 1 𝐿𝑚
+ ∙ 𝚽𝒓 = ∙I (II. 1)
𝑑𝑡 𝑇𝑟 𝑇𝑟 𝑑𝑠
𝐿𝑚
∙ I = (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ 𝚽𝒓
𝑇𝑟 𝑞𝑠
𝐿𝑚
C𝑒 = 𝑃 (𝚽𝒓 ∙ 𝐼𝑞𝑠 )
𝐿𝑟
{
16
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
Il est évident que pour atteindre le découplage, certaines conditions doivent être vérifiées
sur le système initial. Si ces conditions sont vérifiées, différent techniques de découplage par
retour d’état sont possibles. Dans la suite, nous allons détailler la commande découplante de la
machine asynchrone.
17
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
𝐼𝑑𝑠 𝐿𝑟 2
=
𝑣𝑑𝑠1 (𝜎𝐿𝑠 𝐿𝑟 2 ) ∙ 𝒔 + (𝑅𝑠 𝐿𝑟 2 + 𝑅𝑟 𝐿𝑚 2 )
(II. 5)
𝐼𝑞𝑠 𝐿𝑟 2
= 2 2 2
{𝑣𝑞𝑠1 (𝜎𝐿𝑠 𝐿𝑟 ) ∙ 𝒔 + (𝑅𝑠 𝐿𝑟 + 𝑅𝑟 𝐿𝑚 )
Si on redéfinie comme sortie le flux et le couple de la machine, nous obtenons les fonctions de
transfert suivante sous forme de schéma blocs.
𝐿𝑚 1
𝒗𝒅𝒔𝟏 𝜱𝒓
𝜎𝐿𝑠 (𝑠 + 𝛾)(𝑇𝑟 𝑠 + 1)
𝒗𝒒𝒔𝟏 𝑃𝐿𝑚 𝛷𝑟 1
𝑪𝒆
𝜎𝐿𝑠 𝐿𝑟 (𝑠 + 𝛾)
Avec :
𝑅𝑠 𝐿𝑟 2 + 𝑅𝑟 𝐿𝑚 2 1 1−𝜎
𝛾= 2 = −
𝜎𝐿𝑠 𝐿𝑟 𝜎𝑇𝑠 𝜎𝑇𝑟
18
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
II.4.1 Les estimateurs utilisés dans la commande directe à flux rotorique orienté
Calcul de 𝜱𝒓 et 𝑪𝒆
Les grandeurs d'état ou de sorties utilisées pour l'élaboration de la commande sont souvent
difficilement accessibles pour des raisons techniques (c'est le cas du flux) ou pour des problèmes
de coût. Par conséquent, il faut avoir des estimateurs de ces variables. Pour notre application ce
sont flux Φr et de couple 𝐶𝑒 qui sont concernés par l’estimation.
19
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
𝐿𝑚
̂𝑟 =
Φ ∙ I (II. 6)
1 + 𝑇𝑟 𝒔 𝑑𝑠
𝐿𝑚
C𝑒 = 𝑃 ̂ 𝒓 ∙ 𝐼𝑞𝑠 ) (II. 7)
(𝚽
𝐿𝑟
Calcul de 𝝎𝒔 et 𝜽𝒔
La pulsation statorique s'écrit, d'après (II.1) :
𝐿𝑚 I𝑞𝑠
𝜔𝑠 = 𝑃Ω + (II. 8)
̂𝑟
𝑇𝑟 Φ
̂ 𝑟 est nul au démarrage du moteur.Nous
L'équation n'est pas exploitable telle quelle puisque Φ
utiliserons, pour l'implantation, l'équation suivante :
𝐿𝑚 I𝑞𝑠
𝜔𝑠 = 𝑃Ω + (II. 9)
̂𝑟 + 𝜀
𝑇𝑟 Φ
Nous avons alors :
1
θ𝑠 = 𝜔 (II. 10)
𝑠 𝑠
Le schéma suivant représente le bloc d’estimation des grandeurs nécessaires à la régulation à partir
des mesures des courants statorique et de vitesse de rotation
𝑰𝒅𝒔 𝐿𝑚
̂𝒓
𝜱
1 + 𝑇𝑟 𝒔
𝐿𝑚
𝑰𝒒𝒔 𝑃 ̂ 𝑟 ∙ 𝐼𝑞𝑠 )
(Φ ̂𝒆
𝑪
𝐿𝑟
𝐿𝑚 I𝑞𝑠 𝜔𝑠
𝛀 𝑃Ω +
̂𝑟 + 𝜀
𝑇𝑟 Φ
20
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
Découplage
𝛺𝑟𝑒𝑓 ∗ ∗
𝑣𝑑𝑠1 𝑉𝑑𝑠 ∗
𝑷 −𝟏 𝑣𝑎𝑠
Alimentation
𝑠𝑎
Bloc de 𝑨 ∗
𝑣𝑏𝑠
∗
𝑣𝑞𝑠1 𝑉𝑞𝑠∗ 𝑠𝑏
MLI
régulation [ ]
𝑹 ∗
𝑣𝑐𝑠 𝑠𝑐
𝑲
θ𝑠
∫
𝜔𝑠 𝑷
𝐼𝑑𝑠
̂𝒓
𝜱 Bloc 𝑨 𝐼𝑎,𝑏,𝑐
̂𝒆 d’estimation 𝐼𝑞𝑠 [ ]
𝑪 𝑹
𝑲
MAS
𝑉𝑎
𝛺𝑟
Régulateur de flux
Nous souhaitons obtenir en boucle fermée une réponse de type 2𝑛𝑑 ordre. Pour atteindre cet
objectif, on prend un régulateur proportionnel-intégral classique de type :
21
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
𝑘𝑖
𝑃𝐼(𝑠) = 𝑘𝑝 + (II. 12)
𝑠
Nous pouvons représenter le système en boucle fermé par la Figure (II.6) ci-dessous
Φ𝑟 𝑟𝑒𝑓 𝑘
𝑣𝑑𝑠1 Φ𝑟
𝑠 + 𝑘 𝑖1 𝐾1
𝑝1
+
− 𝑘𝑝1 1
𝒔 (𝒔 + 𝑇 )(𝒔 + 𝛾)
𝑟
Compensons le pôle le plus lent par le numérateur de la fonction de transfert de notre régulateur,
ce qui se traduit par la condition :
1 𝑘𝑖1
= (II. 13)
𝑇𝑟 𝑘𝑝1
En boucle ouverte, la fonction de transfert s'écrit maintenant :
𝑘𝑝1 𝐾1
𝐹𝐵𝑂1 (𝑠) = (II. 14)
𝒔(𝒔 + 𝛾)
L'équation caractéristique du système en boucle fermée que nous cherchons à identifier à la
forme canonique du 2è𝑚𝑒 ordre est la suivante :
𝛾 1
1+ 𝑠+ 𝑠 2 (II. 15)
𝑘𝑝1 𝐾1 𝑘𝑝1 𝐾1
Nous avons donc à résoudre le système suivant :
𝛾 2𝜉1
=
𝑘𝑝1 𝐾1 𝜔𝑛1
(II. 16)
1 1
= 2
{𝑘𝑝1 𝐾1 𝜔𝑛1
Finalement ;
𝛾2
𝑘𝑝1 =
𝐾1 (2𝜉1 )2
(II. 17)
𝑘𝑝1
𝑘𝑖1 =
{ 𝑇𝑟
22
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
Régulateur de couple
𝑘 C𝑒
𝐶𝑒𝑟𝑒𝑓 𝑠 + 𝑘 𝑖2 𝑣𝑞𝑠1 𝐾2
𝑝2
+
−
𝑘𝑝2 (𝒔 + 𝛾)
𝒔
23
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
Régulateur de vitesse
𝐶𝑟
𝛺𝑟𝑒𝑓 𝑘𝑖3 𝐶𝑒 1 Ω
+ 𝑘𝑝3 −
+ +
− −
𝑠 𝐽𝑠 + 𝑓𝑟
1 𝑘𝑖3
𝛺= [𝑘𝑝3 ( (𝛺𝑟𝑒𝑓 − 𝛺) − 𝛺) − 𝐶𝑟 ] (II. 22)
𝐽𝑠 + 𝑓𝑟 𝑠
On boucle fermée on obtient ;
1 𝑠⁄𝑘𝑝3 𝑘𝑖3
𝛺= 𝐽 𝑘𝑝3 +𝑓𝑟
𝛺𝑟𝑒𝑓 − 𝐽 𝑘𝑝3 +𝑓𝑟
𝐶𝑟 (II. 23)
𝑠2 + 𝑘 𝑠+1 𝑠2 + 𝑠+1
𝑘𝑝3 𝑘𝑖3 𝑝3 𝑘𝑖3 𝑘𝑝3 𝑘𝑖3 𝑘𝑝3 𝑘𝑖3
24
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
𝐽
𝜏22 =
𝑘𝑝3 𝑘𝑖3
(II. 24)
𝑘𝑝3 + 𝑓𝑟
2𝜏2 =
{ 𝑘𝑝3 𝑘𝑖3
Pour un temps de réponse imposé 𝑡𝑟𝑒𝑝3(5%) ≈ 3𝜏2 , nous obtenons les gains suivants :
6𝐽
𝑘𝑝3 = − 𝑓𝑟
𝑡𝑟𝑒𝑝3(5%)
(II. 25)
𝑘𝑝3 + 𝑓𝑟
𝑘𝑖3 = 3
{ 2𝑘𝑝3 𝑡𝑟𝑒𝑝3(5%)
Les résultats de simulation de la machine dans un démarrage à vide avec injection d’un
couple résistant sont donnés en Figure II.9.Les valeurs de référence sont : une vitesse de 100
rad/sec et un flux de 0.85 Wb.
25
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
(𝒂) (𝒃)
(𝒄) (𝒅)
Figure II.9 : Simulation de démarrage à vide puis l’introduction d’une charge
Nous remarquons que la vitesse augmente jusqu’à la valeur de consigne choisie dans le temps
qu’on a fixé par le régulateur de vitesse (0.3s).
Le flux rotorique s’établie à la valeur 0.85 Wb après un temps déterminé par le régulateur du flux
qui est (10ms),le dépassement n’affecte pas beaucoup le flux rotorique pendant le démarrage, ce
dernier est léger. Le courant en quadrature est l’image du couple, ils ont la même forme de
variation.
26
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
Après 1.5 𝑠 la machine se soulage, le couple électromagnétique et son image en courant revient
aux ses valeurs correspondent à la charge nulle, la vitesse augmente puis va suive sa référence.
La différence est au niveau du flux qui n’est pas affecté par la variation du couple, c’est l’effet
du découplage, alors nous avons bienfait le découplage flux-couple.
La référence de la vitesse est de 100 𝑟𝑎𝑑⁄𝑠 au démarrage et après une seconde on inverse
le sens de rotation de la machine et la consigne de vitesse devient −100 𝑟𝑎𝑑⁄𝑠 . Les résultatssont
donnés enFigure II.10 La machine tourne à vide.
(𝒂) (𝒃)
(𝒄) (𝒅)
Figure II.10 Simulation de l’inversion de sens de rotation
27
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
On remarque que l’inversion du sens de rotation influe sur le couple développé. Le choix du
régulateur est justifié, la réponse est rapide. Le flux rotorique est légèrement affecté, une
influence négligeable; ce qui montre la robustesse en de la commande à l’inversion du sens de
rotation.
(𝒂) (𝒃)
(𝒄) (𝒅)
28
Chapitre II : Commande Vectorielle directe de la Machine Asynchrone.
II.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons explicité la commande de la machine asynchrone par le
contrôle vectoriel direct à flux rotorique orienté. La commande découplante, nous a permis
d’utiliser des régulateurs classiques linéaires et d’avoir un effet découplé sur la régulation du
flux rotorique et du couple électromécanique. Les régulateurs classiques utilisés sont un
régulateur classique PI dans les boucles de régulation de couple et de flux rotorique et un IP
pour la boucle de vitesse.
29
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
La boucle à contre réaction, prend en charge l'effet des perturbations agissant sur les
variables à réguler. La boucle d'adaptation quant-à-elle, permet de diminuer l'effet des variations
paramétriques agissant sur le procédé. Ce dernier point s’obtient en ajustant les paramètres du
régulateur directement ou indirectement face à ses variations paramétriques.
30
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
Ajustement des
paramètres
Paramètres
du contrôleur
Consigne
Sortie
Contrôleur Processus
Signal de
Commande
Parmi les méthodes de commande adaptative, deux principales approches ont attiré le plus
. d'attention [24]:
La principale différence qui existe entre les deux approches réside dans le mode
d'ajustement des paramètres du régulateur. Nous allons présenter les principes de ces méthodes
de commande tout en se focalisons sur la méthode choisie par la suite pour notre application.
31
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
𝒚𝒎
Modèle de Référence
𝒚𝒓𝒆𝒇
𝒖𝒑 𝒚𝒑
−
𝒆𝒑
Contrôleur Processus +
III.3.2Commande auto-ajustable
Cette stratégie de commande a été proposée par Kalman en 1958 et elle est aussi appelée
commande adaptative indirecte avec identification du modèle (MIAC). Le schéma block de
commande est représenté dans la Figure III.3 [26].
32
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
𝒚𝒓𝒆𝒇
𝒖𝒑 𝒚𝒑
Contrôleur Processus
Ce type de commande adaptative est basé sur les principes de séparation et d’équivalence.
On distingue une première étape servant à l’estimation en temps réel du modèle du processus à
partir de ses entrées et sorties. Sur la base de ce modèle identifié une deuxième étape se charge
de calculer les paramètres du régulateur.
L’hypothèse de base consiste à supposer que le bloc d’identification est capable de fournir
une bonne estimation de l’état du système à chaque instant précédent le calcul proprement dit de
la loi de commande. L’avantage de la séparation entre identification et calcul de la commande est
de pouvoir estimer les paramètres du système à contrôler tout en satisfaisant les objectifs de
commande. Pour l’élaboration du régulateur, aucune erreur d’estimation n’est donc prise en
compte. Cependant, la stabilité de cette commande dépend fortement de la compatibilité des
modèles utilisés pour les tâches d’identification et de calcul de la commande [26]. De ce fait, il
est indispensable de bien choisir la structure du modèle identifié pour le processus.
33
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
On définit en général un vecteur des paramètres 𝜃 dont les composants sont les différents
paramètres qui doivent être identifiés.
Les algorithmes d’adaptation paramétrique ont tous la structure ci-après [28]:
34
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
𝐺(𝑠)
Soit : 𝐻(𝑧) = (1 − 𝑧 −1 )𝑍{𝐿−1 ( )} , correspondant à la représentation discrète de la fonction
𝑠
L’estimation des paramètres par la méthode des moindres carrés récursifs procure les
avantages suivants [29] et [30]:
• Obtention d’une estimation du modèle au fur et à mesure que le procédé évolue.
• Compression importante des données.
• Nécessite moins de puissance de calcul et de mémoire.
• Mise en œuvre facile sur microprocesseur.
• Identification en temps réel si nécessaire.
• Possibilité de poursuite des paramètres variables dans le temps.
La régression linéaire est une technique mathématique qui consiste à trouver la relation
existant entre un ensemble de variables parmi lesquels au moins une est aléatoire, inconnue ou
sujette à des variations aléatoires ou à des mesures inconnues. Le but de la régression linéaire est
de calculer la meilleure valeur possible de chacun des p paramètres du vecteur𝜃.
𝜃 = [𝜃, 𝜃1 , 𝜃2 , … … 𝜃𝑝 ] (III. 01)
C'est-a-dire qu'il faut estimer les p paramètres afin que notre modèle représente fidèlement la
réalité (le système physique).
35
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
Ou :
Considérons tout d’abord une régression linéaire et l’équation de l’erreur d’un processus
dont les paramètres sont à identifier [28] et [30].
𝑦(𝑘) + 𝑎1 𝑦(𝑘 − 1) + ⋯ 𝑎𝑛 𝑦(𝑘 − 𝑛) − 𝑏1 𝑢(𝑘 − 1) − ⋯ 𝑏𝑛 (𝑘 − 𝑛) = 𝑒(𝑘) (III. 03)
𝜑(𝑘) = [−𝑦(𝑘 − 1), −𝑦(𝑘 − 2) … , −𝑦(𝑘 − 𝑛), 𝑢(𝑘) … , 𝑢(𝑘 − 𝑛)]𝑇 (III. 04)
Exprimons cet ensemble de N − n + 1 série de mesures sous la forme plus compacte comme suit:
𝑌 = ∅𝑇 𝜃 + 𝑒 (III. 07)
Avec :
36
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
𝐾=𝑛
Pour l’identification en ligne d’un système variant dans le temps (III. 14)
Posons :
Puis le terme :
∅(𝑁 + 1) 𝑊 (𝑁 + 1)∅𝑇 (𝑁 + 1)
37
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
Posons :
𝐴 = 𝜆𝑃−1 (𝑁)
𝐵 = 𝜑(𝑁 + 1)
𝐶=1
𝐷 = 𝜑 𝑇 (𝑁 + 1)
L’expression de𝜃 comprend aussi le terme ∅𝑇 𝑊𝑌. Trouvons une équation récurrente pource
terme :
Regroupons ensuite tous les termes dans l’expression de 𝜃^et considérons pour simplifier
que:
On obtient :
𝑝 𝑝 𝑃 −1 𝑃
𝜃^(𝑁 + 1) = [𝜆 + 𝜆 𝜑 (1 + 𝜑 𝑇 𝜆 𝜑) 𝜑 𝑇 𝜆 ] [𝜆∅𝑇 𝑊𝑌 + 𝜑𝑌] (III. 24)
Posons ensuite :
𝑃 𝑃 −1
𝐾(𝑁 + 1) = 𝜆 𝜑 (1 + 𝜑 𝑇 𝜆 𝜑) (III. 25)
On obtient alors :
𝑃 𝑃
𝜃̂ (N + 1) = 𝜃̂ (N) + 𝜆 ∅𝑦 – K (N + 1)𝜑 𝑇 𝜃̂ (N) – K (N + 1) 𝜑 𝑇 ∅𝑦 (III. 26)
𝜆
Et finalement :
𝜃̂ (N + 1) = 𝜃̂ (N) + K (N + 1) [y - 𝜑 𝑇 𝜃̂ (N)]
38
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
Les composants du gain K sont des facteurs de pondération qui indiquent comment
l’ancienne estimation et l’erreur de prédiction [y − 𝜑 𝑇 𝜃̂ (N)] doivent être combinées afin de
former la nouvelle estimation. Par ailleurs, la matrice P peut s’écrire plus simplement en fonction
1
de K : P(N + 1) = 𝜆 [I – K(N + 1)𝜑 𝑇 𝑃 (N).Il est important de constater que les termes de la
(III. 27)
𝐴(𝑞 −1 ), 𝐵(𝑞 −1 )et 𝐶(𝑞 −1 )sont des polynômes en 𝑞 −1 est l’opérateur retard défini par:
𝑞 −1 𝑦( 𝑡 )= y(t − 1)
Avec :
𝐴(𝑞 −1 ) = 1 + 𝑎1 𝑞 −1 + ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ + 𝑎𝑛 𝑞 −𝑛
39
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
𝐵(𝑞 −1 ) = 1 + 𝑏0 +𝑏1 𝑞 −1 + ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ + 𝑏𝑚 𝑞 −𝑚
𝐶(𝑞 −1 ) = 1 + 𝑐1 𝑞 −1 + ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ + 𝑐𝑛 𝑞 −𝑛
𝜑(𝑘) = [−𝑦(𝑘 − 1), −𝑦(𝑘 − 2) ⋯ , −𝑦(𝑘 − 𝑛), 𝑢(𝑘 − 1) ⋯ , 𝑢(𝑘 − 𝑛), 𝑒(𝑘 − 1), ⋯ , 𝑒(𝑘
− 𝑛)]𝑇
(III. 29)
40
Chapitre III : La commande adaptative du processus.
III.5 Conclusion
Avec la structure adaptative, on peut améliorer les performances de système mieux, lorsque
le système variant dans le temps s’écarte du nominal à cause des incertitudes et des
perturbations, l’algorithme de mise à jour des paramètres du régulateur a des difficultés à
maintenir les performances spécifiées, il faut envisager une méthode de robustification de ce
régulateur.
Le régulateur adaptatif robuste élimine les oscillations de sortie dues aux incertitudes, ces
robustifications ont aussi une influence sur la commande. La robustesse améliore sensiblement
les performances, en permettant de reproduire un comportement se maintenant assez proche de
celui souhaité au nominal, et une bonne stabilité, rapidité et dépassement, et on peut noter que les
performances sont encore améliorée avec régulateur prise en compte les contrainte.
41
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
Introduction
Après avoir identifié les paramètres du modèle du système étudié par la méthode des
moindres carrés récursifs. Nous allons développé dans ce chapitre une loi de commande
adaptative par la technique à variance minimal afin de contrôler la vitesse rotorique de la
machine asynchrone. Ensuite nous allons faire une étude comparative des performances de la
simulation et de l’expérimentale afin d'affirmer que le contrôleur proposé s'adapte bien à la
commande du système.
42
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
𝑒(𝑘) 𝐶(𝑞 −1 )
𝐴(𝑞 −1 )
𝑢(𝑘) 𝑦(𝑘)
−𝑑
𝐵(𝑞 −1 ) −
+
𝑞
𝐴(𝑞 −1 )
𝐴(𝑞 −1 ), 𝐵(𝑞 −1 )et𝐶(𝑞 −1 )sont des polynômes en𝑞 −1 est l’opérateur retard défini par:
𝑞 −1 𝑦(𝑡) = 𝑦(𝑡 − 1)
Avec :
𝐴(𝑞 −1 ) = 1 + 𝑎1 𝑞 −1 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑞 −𝑛
𝐵(𝑞 −1 ) = 𝑏0 + 𝑏1 𝑞 −1 + ⋯ + 𝑏𝑚 𝑞 −𝑚
{ 𝐶(𝑞 −1 ) = 1 + 𝑐1 𝑞 −1 + ⋯ + 𝑐𝑛 𝑞 −𝑛
43
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
Le second terme du critère 𝜆0 {𝑢(𝑡) − 𝑢(𝑡 − 1)}2 représente la séquence des variations de la
commande, pondérée par une séquence positive éventuellement variable 𝜆0 .Cette pondération est
introduite pour contrôler des systèmes à phase non minimale[21].
Où les polynômes 𝐹(𝑞 −1 ) et 𝐺(𝑞 −1 ) satisfont à la relation (IV.3)et sont définis par les
expressions suivantes :
𝐵(𝑞 −1 ) 𝐺(𝑞 −1 )
𝑦(𝑡) = 𝐹(𝑞 −1 )𝑒(𝑡) + 𝑞 −𝑑 𝑢(𝑡) + 𝑞 −𝑑
𝑒(𝑡) (𝐼𝑉. 4)
𝐴(𝑞 −1 ) 𝐴(𝑞 −1 )
Apres multiplication de tous les termes de l’équation (IV.4)par 𝑞 𝑑 on obtient :
44
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
𝐵(𝑞 −1 ) 𝐺(𝑞 −1 )
𝑦(𝑡 + 𝑑) = 𝐹(𝑞 −1 )𝑒(𝑡 + 𝑑) + 𝑢(𝑡) + 𝑒(𝑡) (𝐼𝑉. 5)
𝐴(𝑞 −1 ) 𝐴(𝑞 −1 )
Compte tenu de l’information disponible jusqu’à l’instant 𝑡 , les quantités 𝑒(𝑡), 𝑒(𝑡 −
1), … peuvent être calculées à partir des observations effectuées jusqu’à l’instant 𝑡, soit d’après
l’équation (𝐼𝑉. 1):
𝐴(𝑞 −1 ) −𝑑
𝐵(𝑞 −1 )
𝑒(𝑡) = 𝑦(𝑡) − 𝑞 𝑢(𝑡)(𝐼𝑉. 6)
𝐶(𝑞 −1 ) 𝐶(𝑞 −1 )
−1 )𝑒(𝑡
𝐺(𝑞 −1 ) 𝐵(𝑞 −1 )𝐹(𝑞 −1 )
𝑦(𝑡 + 𝑑) = 𝐹(𝑞 + 𝑑) + 𝑦(𝑡) + 𝑢(𝑡)(𝐼𝑉. 8)
𝐶(𝑞 −1 ) 𝐶(𝑞 −1 )
Si on appelle𝑦̂(𝑡 + 𝑑) la meilleure estimation au sens des moindres carrés de la sortie à l’instant 𝑡 , nous
aurons :
45
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
Comme les quantités ̂𝑦(𝑡 + 𝑑), 𝑦𝑚 (𝑡 + 𝑑) et 𝑢(𝑡)sont connus à l’instant t, le critère s’écrira
sous la forme suivante :
𝐽(𝑡) = {𝑦̂(𝑡 + 𝑑) − 𝑦𝑚 (𝑡 + 𝑑)}2 + 𝜆0 {𝑢(𝑡) − 𝑢(𝑡 − 1)}2 + 𝐸[𝜀 2 (𝑡 + 𝑑)] (𝐼𝑉. 12)
𝜕𝐽(𝑡) 𝜕𝑦(𝑡 + 𝑑)
= 2(𝑦(𝑡 + 𝑑) − 𝑦𝑚 (𝑡 + 𝑑)) ∙ + 2𝜆0 (𝑢(𝑡) − 𝑢(𝑡 − 1)) (𝐼𝑉. 13)
𝜕𝑢(𝑡) 𝜕𝑢(𝑡)
Donc
𝜕𝑦̂(𝑡 + 𝑑)
= 𝑏0 (𝐼𝑉. 14)
𝜕𝑢(𝑡)
𝜆0
(𝑦̂(𝑡 + 𝑑) − 𝑦𝑚 (𝑡 + 𝑑)) + (𝑢(𝑡) − 𝑢(𝑡 − 1)) = 0 (𝐼𝑉. 15)
𝑏0
0
Posons , il vient :
b0
1
𝑢(𝑡) = (𝑦𝑚 (𝑡 + 𝑑) − 𝑦̂(𝑡 + 𝑑)) + 𝑢(𝑡 − 1) (𝐼𝑉. 16)
𝜆
Les quantités𝑦𝑚 (𝑡) et 𝑢(𝑡) étant de nature déterministe, l’équation (𝐼𝑉. 15) peut être interprétée
comme la prédiction de la sortie auxiliaire :
Et, la loi de contrôle minimisant le critère (𝐼𝑉. 2) correspond à la loi de contrôle qui annule la
prédiction de la sortie auxiliaire 𝜓(𝑡 + 𝑑). La sortie du système en boucle fermée est donnée
par :
46
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
Le contrôle correspond à :
Le schéma bloc du système en boucle fermée est mentionné sur la Figure IV.5.
𝑒(𝑘) 𝐶(𝑞 −1 )
𝐴(𝑞 −1 )
𝑦𝑚 (𝑘)
𝑢(𝑘) 𝑦(𝑘)
𝑞 𝑑 𝐶(𝑞 −1 ) 𝐵(𝑞 −1 ) +
+ 𝑞 −𝑑 +
𝜆𝐶(𝑞 −1 )(1 − 𝑞 −1 ) + 𝐵(𝑞 −1 )𝐹(𝑞 −1 ) − 𝐴(𝑞 −1 )
𝐺(𝑞 −1 )
𝜆𝐶(𝑞 −1 )(1 − 𝑞 −1 ) + 𝐵(𝑞 −1 )𝐹(𝑞 −1 )
47
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
𝛀𝒓𝒓𝒆𝒇 𝛀𝒓
𝑪𝒆𝒓𝒆𝒇 Contrôle par
Contrôleur Orientation de Flux
+ Moteur Asynchrone
Adaptation de la Mécanisme
loi de Commande d’identification
Les valeurs du retard d et des degrés n, m des polynômes A(q−1 ), B(q−1 ) sont connus.
Donc: 𝑑 = 1, 𝑛 = 2, 𝑚 = 1. L’initialisation des gains d’adaptation 𝐹0 = 10 pour la
simulation et 𝐹0 = 0.1, pour l’expérimentation.
La pondération de la commande choisie est : λ= 0,1 elle à été ajustée de telle sorte, qu'au
démarrage à vide, la vitesse s'installe le plus rapidement possible, sans dépassement
considérable.
48
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
49
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
50
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
1000 r
r ef
)n 850
i
m
r/t
( 700
e
u
q
ir
o 550
to
R
e
s 400
s
e
ti
V
250
100
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.4 1.6 1.8 2 2.4
Temps (s)
On remarque les perturbations engendré par le couple entre l’intervalle t=1s et t= 1.2s en ce qui
concerne la simulation, même perturbation ont était aperçu lors de l’expérimental.
51
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
52
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
53
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
Poursuite :
54
Chapitre IV : Commande Adaptative Auto-Ajustable à Variance Minimale
Parallèlement de l’expérimentation la figure IV.6 présente une bonne poursuite avec une
erreur statique nulle et celle des régimes transitoire convergente lentement due au faible gain
d’adaptation,
L’efficacité de la commande est testée en présence d’une perturbation de charge dans la figure
IV.9, un couple résistant de 8.5 (N.m) est appliquer entre l’instant t= 1 s et t=1.2s.
Au moment d’application de couple, on remarque une chute de vitesse, cette chute est
compenser par la commande en un temps trop rapide de 0.2𝑠.
Nous constatons que l'effet de la charge est complètement pris en charge avec la commande.
L’introduction du couple de charge influe légèrement sur les paramètres du modèle estimé. La
perturbation de charge ayant un effet particulier en basse fréquence elle va changer les
propriétés entrée sortie du système. Mais la structure à modèle de perturbation a pris en charge cet
effet.
IV.6 Conclusion
Après avoir identifié les paramètres du modèle du système étudié par la méthode des
moindres carrés récursifs. Nous avons développé dans ce chapitre une loi de commande
adaptative par la technique à variance minimal afin de contrôler la vitesse rotorique de la
machine asynchrone. Une étude comparative des performances de la simulation et de
l’expérimentale nous a permis d'affirmer que le contrôleur proposé s'adapte bien à la commande
du système.et que Le comportement de la commande vis-à-vis de la variation de la consigne de
vitesse, de la charge de la machine est validé.
55
Conclusion générale
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire porte sur l’étude de la commande adaptative d’une
machine asynchrone munie d’un contrôle vectoriel. La machine a été modélisée dans le repère de
Park, puis une étude détaillée des caractéristiques statiques est effectuée dans le régime
permanent afin d’optimiser le fonctionnement de la machine et assurer sa stabilité. Nous avons
entamé notre étude par la modélisation de la machine asynchrone avec la représentation
complexe, puis une étude de la commande vectorielle de cette machine par la structure de base.
La stratégie de commande vectorielle la plus souvent utilisée pour la commande de la machine
asynchrone est celle à id nulle. Cette stratégie conduit à une loi de commande simplifiée et
linéaire du couple en fonction du courant.
Les résultats obtenus ont montré des performances très satisfaisantes de commande à
variance minimale en termes de poursuite des variations de la consigne, du rejet de la
perturbation du couple de charge ainsi qu’une robustesse incontestable vis-à-vis des variations
des paramètres de la machine. Comme cette stratégie est réalisée par une approche indirecte, elle
nécessite une puissance de calcul relativement importante. Nous avons remarqué que le
contrôleur adaptatif réagissait mieux à la variation du paramètre, c'est-à-dire que l'erreur en
régime permanent demeurait nulle malgré ces variations.
Ce projet été très bénéfique sur plusieurs plans. D'une part, il nous à permis d'appliquer nos
connaissances acquises pendant ces années d'étude et d’analyser le comportement des
actionneurs électriques. D'autre part, il nous a permis d’apprendre de nouvelles technique de
programmation sur Matlab ainsi que simulink qui apportent efficacité remarquable au domaine
de l’électronique. Aussi on a été chanceux de manipuler un matériel de pointe et de haute gamme
comme la carte real time simulink, le frein à poudre et les modules Modmeca, qui ont était mis à
notre disposition par le centre de recherche nucléaire de Birine.
En thermes de perspective notre travail peut être enrichi par l’ajout d’autres commandes a
daptatives comme le placement de pole, Dead-beat controller, Takahashi's controller, ect.
Et faire une comparaison afin de déterminer la commande la plus optimal.
56
Bibliographie
Bibliographie
[1] T. Toudja, « Commande non linéaire robuste d’un moteur synchrone à aimant permanent »,
mémoire de magister, ENP, Alger, Février 2008.
[5]A. Boulkroune, « Commande floue adaptative avec et sans observateur des systèmes non
linéaires incertains », Thèse de Doctorat, ENP, Alger, Juillet 2008.
[11] D.-W. Gu, P. Hr. Petkov, M. M. Konstantinov, « Robust control design with MATLAB »,
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[14] G. Balas, R. Chiang, A. Packard, M. Safonov, « Robust Control Toolbox for use with
MATLAB® » User’s Guide, Version 3, 2007.
57
Bibliographie
[15] K. Zhou, J.C. Doyle, K. Glover, « Robust and Optimal Control », Prentice Hall, 1995.
[16]Y. Granjon, « Automatique : Systèmes linéaires, non linéaires, à temps continu, à temps
discret, représentation d'état », Dunod, 2eedition, Paris, 2010.
[18] K.J. Åströ m, B. Wittenmark, « Adaptive control », Dover publication, 2nded, 2008.
[23] Norman S. Nise, " Control System Engineering ", 2011, 2006, 2003, 1996 by John Wiley &
Sons, Inc.
[24] Andrzej M. Trzynadlowski " The Field Orientation Principle in Control of Induction Motors
" Springer USA 1994.
[25] Petros A. Ioannou, Jing Sun, " Robust adaptive control" Prentice Hall, N.J., 1995.
[26] Edoardo Mosca, " Optimal, Predictive and Adaptive Control " Prentice Hall, N.J., USA,
1995.
[27] Abid mohamed, Aissaoui abdel ghani, Dehiba boubekeur, Tahour ahmed, Robustesse de la
Commande Adaptative de Vitesse d’une Machine Asynchrone, Rev. Roum. Sci. Techn.
Électrotechn. et Énerg., Bucarest, 2007.
[29] Boukhelifa Akkila, " Les Eléments d’Optimisation du Pilotage d’une Machine
[30] Yassine Koubaa " Recursive Identification of Induction Motor Parameters ", science
direct, Elsevier2004. Asynchrone en vue d’un Contrôle Vectoriel ", Thèse de doctorat 2007 ENP.
58
Annexes
ANNEXE
EXPERIMENTALE
Nous détaillerons dans cette annexe la structure électromécanique du banc d’essai, les
éléments de commande de la machine asynchrone et les organes de mesures.
59
Annexes
Frein à poudre
Moteur
ASYNCHRONE
Tachymètre
Variateur
Module
MODMECA
𝐶𝑜𝑠𝜑 0,86
60
Annexes
Le montage dit "Balance" permet de mesurer le moment du couple résistant opposé par le
frein. Cette mesure est réalisée directement au moyen d'un capteur de force réf. CAP.FOR monté
sur le bloc de freinage, associé au module de mesure MODMECA.
3.3 Caractéristiques
61
Annexes
4. MODULE MODMECA
Le module qui se présente en coffret plastique, est constitué principalement des afficheurs à
LED et des dispositifs de mesure :
L'exploitation des informations obtenues sur les afficheurs à LED et celles issues des sorties
analogiques des interfaces peut être réalisée de différentes manières selon la disponibilité du
matériel. Soit par lecture directe des afficheurs. Soit par oscilloscope à mémoire (comme nous
avons utilisé). Soit par l'utilisation d'un micro-ordinateur associé à une Interface A/N et un
logiciel d'application.
En face arrière, le module dispose des 5 sorties analogiques ± 5V, isolées galvaniquement,
correspondant aux grandeurs mesurées :
62
Annexes
5. ONDULEUR MLI
Tension Courant Courant Pn dissipée
Puissance Courant nominale transitoire
d’alimentation à la charge
moteur ligne
variateur maximale nominale
400/460 V
-15% +15%
Triphasé
6. OSCILLOSCOPE
63
Annexes
Real time Simulink fournit un environnement de prototypage hôte et cible élevé qui Vous
permet de connecter vos modèles Simulink® et Stateflow® aux systèmes physiques et de les
exécuter en temps réel sur le matériel μTECH-SRT. Il fournit des fonctionnalités logicielles
complètes our le prototypage rapide et la simulation hardware-in-the-loop de systèmes de
contrôle.
ΜTECH-SRT Vous permet également d'ajouter des blocs d'interface E / S à vos modèles,
générer automatiquement un code avec un atelier en temps réel et Stateflow Coder, et télécharger
le code à la μTECH-SRT.
μTECH-SRT permet aux utilisateurs de:
* test, vérifier et valider plus tôt vos conceptions algorithmiques et système.
* Atteindre le déterminisme par la génération automatique et l'exécution des applications en
temps réel Sur notre matériel.
* Évaluer de nouvelles idées au moyen d'une Plate-forme flexible, évolutive, le développement
de la production indépendante.
64
Annexes
Aucun codage logiciel n'est nécessaire - en utilisant une approche de conception basée sur un
modèle, Les chercheurs / étudiants / ingénieurs peuvent rapidement créer le modèle en utilisant
graphiquement Simulink ou diagramme d'état en utilisant Stateflow, et crée un exécutable
directement à partir du PC hôte. En quelques minutes, l’algorithme peut être testé dans le
matériel μTECH-SRT.
Le systèmes μTECH-SRT fournie une large gamme de types d' E / S avec une flexibilité et une
capacité suffisantes pour couvrir un large éventail d'applications. De plus, μTECH-SRT OI sont
totalement compatibles avec les autres unités de commande de moteur μTECH Lab (DSP,
ARM, FPGA ...) et les produits dSPACE (DS1103, DS1104 ...).
Ethernet,I / O,Système physique,Test avec capteur et Interfaces d'actionneur.
μTRCH-SRT multi-Core Hardware avec Interfaces E / S.
Poste de développement avec Matlab, Simulik, codeur Matleb,Codeur Simulink ...
65
Annexes
Hardware-in-the-loop (HIL)
Le test de hardware-in-the-loop (HIL) est une méthode de test qui peut être utilisée tout au long
du développement de contrôleurs intégrés en temps réel pour réduire le temps de développement
et améliorer l’efficacité des tests
66
Annexes
Simulink Real-Time fournit une instrumentation flexible pour l'interface avec l'ordinateur cible
et l'application en cours d'exécution en temps réel.
❖ Affichage Simulink Real-Time Explorer (étendue hôte).
❖ Écran multi-affichage haute définition (jusqu'à 9) sur écran indépendant (champs cibles).
❖ Analyse des données enregistrées (étendue des fichiers).
❖ Mode externe Simulink.
❖ Gérer et contrôler plusieurs machines simultanément μTECH –SRT.
❖ Gérer et contrôler les applications en temps réel.
❖ Contrôles et affichages graphiques pour concevoir et exécuter des tableaux de . bord
❖ Surveillez les signaux et enregistrez les données.
❖ Paramétrez les paramètres individuellement ou en tant que groupes.
❖ Exporter des packages distribuables pour une application cible autonome
67
Annexes
68
Annexes
69