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Dédicaces
Je dédie ce travail :
À mon très cher père et mon grand frère qui n’ont ménagé aucun effort pour ma réussite,
À mes frères et sœurs, ainsi qu’à toute la famille pour leur soutien.
À tous ceux que j’aime.
1
REMERCIEMENTS
Remerciements
Tout d’abord je tiens à remercier ALLAH Le Tout Puissant de m’avoir accordé vie, santé
et paix jusqu’à la réalisation de ce travail, ainsi que son prophète Mohamed (Paix et Salut sur
lui).
J’exprime ma profonde gratitude à l’ensemble du corps professoral du département génie
électrique de l’École Supérieure Polytechnique (ESP), qui n’a ménagé aucun effort pour nous
donner une formation de qualité. Chers professeurs, merci pour votre rigueur, votre
disponibilité, votre patience, vos conseils. Bref merci de nous avoir très bien encadrés. Autant
que vous êtes, sachez que je vous estime beaucoup.
Mes sincères remerciements à mon maître de stage, Mme Fatou NDIAYE pour
l’orientation et la confiance témoignées à mon égard.
Je remercie aussi tout le personnel du Service Étude et Qualité du Réseau (SEQR) pour leur
chaleureux accueil. J’adresse une mention spéciale à M. Oumar KEBE et M. Malick DIOP,
pour m’avoir guidé tout au long de ce stage.
Je remercie très sincèrement mes chers parents pour leurs encouragements, mes camarades
de classe pour leur soutien mutuel durant ces années de formation, ainsi qu’à tous mes amis
sans exception.
DÉDICACES ............................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... II
NOMENCLATURE ................................................................................................................ X
III.2. Applications.................................................................................................................. 51
III.2.1. Le poste Castor Impôt et Domaine (CID) ................................................................ 52
III.2.2. Le poste Fayçal ......................................................................................................... 57
CONCLUSION GENERALE................................................................................................ 68
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 69
ANNEXES ............................................................................................................................... 71
BT : Basse tension
Nomenclature
Tdi : Taux de déséquilibre en courant (%)
Tdu : Taux de déséquilibre en tension (%)
𝑆𝑃𝑚 : charge mesurée à la tête du départ (kW)
𝑆𝑃1 : somme des puissances de type (kW)
𝑆𝑃2 : somme des puissances de type 2 (kW)
𝑆𝑃3 : somme des puissances de type 3 (inconnues)
𝑅𝑚 , 𝐾1 , 𝐾2 , 𝐾3 : facteurs de participation à la pointe
Inc : Présence de charges inconnues
𝑃1𝑖 : La puissance qui correspond à la charge i de type 1 (kW)
𝑃2𝑖 : La puissance qui correspond à la charge i de type 2 (kW)
𝑃3𝑖 : la puissance de la charge i de type 3 en (kW)
m : Le nombre de tronçons dans le réseau du départ étudier
o : o étant est le numéro du tronçon
p : p étant le numéro des différentes phases du tronçons o
𝑅𝑜 : Résistance du tronçons o en (ohm)
𝐼𝑜𝑝 : Courant au niveau du conducteur p du tronçon o
𝐿𝑜 : La longueur du tronçon o en (km)
𝐹𝐿 : Facteur de charge (%)
𝑅𝑁𝑜 : La résistance du neutre du tronçons o en (ohm)
𝐼𝑁𝑜 : Courant dans neutre du tronçons o
𝐾𝑛 : Le pourcentage du courant du neutre
j : Le nombre de charge de type 1
k : Le nombre de charge de type 2
l : Le nombre de charge de type 3
SENELEC a pour but de délivrer l’énergie, dans les meilleures conditions de fiabilité
correspondant aux demandes de tous ses clients. Elle se trouve donc obligée d’adopter des
techniques pour garantir la qualité de service tout le temps. Or la consommation énergétique
augmente de plus en plus à cause du développement économique, social et industriel. En plus
la demande énergétique est très aléatoire, elle varie au cours des heures, des jours ou des
périodes particulières de l’année. La répartition des charges monophasées entre les trois lignes
de phases est le problème majeur qui se pose au niveau des réseaux de distribution en basse
tension.
C’est dans ce cadre qu’il m’a été confié de faire le rééquilibrage des charges entre les
différentes phases du réseau BT et d’étudier leur impact technico-économique.
Cette étude vise à palier ou, au moins, à réduire les pertes et les chutes de tensions par une
nouvelle répartition des charges. Pour bien répondre aux objectifs découlant du sujet, le travail
est scindé en trois chapitres :
❖ Dans le chapitre I une présentation de l’entreprise d’accueil ainsi que les généralités sur
les réseaux électriques ont été faites.
❖ Le chapitre II concernera la présentation des outils de travail à savoir l’appareil de
mesure m. PAD et le logiciel REBAN.
❖ Enfin dans le chapitre III des applications ont été faites sur les postes ciblés (poste
Fayçal et le poste Castor Impôt et Domaine) avec le logiciel REBAN à fin d’étudier l’impact
technico économique de leurs rééquilibrages.
L ET
SUJETJET
CONTEXTUEL DU
SUJET
C
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA SENELEC ET
GENERALITES SUR LES RESEAUX
ELECTRIQUES
L ET
Introduction
SUJETJET
L’organisation de SENELEC a été modifiée en avril 2004.Cela a été marqué par l’éclatement de
certaines directions, par le regroupement d’autres et par la création d’une nouvelle direction à
partir de certaines activités de la direction commerciale.
Le Secrétariat General
Il assiste le directeur Général dans la gestion de l’entreprise et assure son intérim en cas
d’absence. Il assure aussi la coordination des activités des directions, supervise et centralise la
rédaction des rapports adressés aux organes délibérants et aux pouvoirs publics.
Elle regroupe toutes les fonctions d’étude et de planification de l’entreprise. Elle est chargée
d’établir les plans d’investissement relatifs à la production, au transport et à la distribution.
UCAD/ESP/GE/M3E 4 Fatou Binetou DIENG
S LES RESEAUX ELECTRIQUES
PRESENTATION DE SENELEC ET GENERALITES SUR
CADRE GENERAL ET CONTAXET DU
La direction de l’équipement (DEQ)
SUJETJET L ET
Elle est chargée de la réalisation des ouvrages dans le domaine de la production, des réseaux et
CONTEXTUEL
du Génie Civil. DU
SUJET
La direction de la production (DP)
C est chargée de l’exploitation et de la maintenance des installations de production du réseau
Elle
interconnecté, des centrales régionales, des centrales secondaires et du suivi de contrats
d’opération et de maintenance. Elle assure également les approvisionnements en combustibles
pour ses besoins propres et pour les opérateurs ayant un contrat de fourniture avec Senelec.
La Direction de Transport (DT)
Elle s’occupe de l’exploitation et de la maintenance du réseau de transport et de
télécommunication. Elle s’appuie, entre autres, sur la sous-direction mouvements d’énergie et
des télécommunications (SDMET) qui est le responsable du déplacement optimal des moyens
de production du réseau interconnecté, des achats auprès des producteurs indépendants.
La direction de la distribution commerciale (DDC)
Elle est le responsable de l’exploitation et de la maintenance du réseau de distribution moyenne
et basse tension sur l’ensemble du territoire national. Elle assure la relation avec la clientèle, les
fonctions commerciales et le dépannage.
La direction des ressources humaines (DRH)
Elle est responsable de l’administration et de la gestion dynamique et prospective du personnel,
de la prévoyance des risques professionnels. Elle veille également au respect des règles de la
médecine du travail, de l’hygiène et de la sécurité du travail. Elle participe à l’élaboration des
termes de référence du projet en charge de la restructuration de l’environnement et sécurité.
La direction de finance et de la comptabilité (DFC)
Elle prend en charge l’enregistrement exhaustif et exact de toutes les transactions comptable et
financière de SENELEC. Elle est chargée aussi de l’établissement à bonne date des états
financiers de la société, de la gestion rigoureuse de la trésorerie. Elle a également pour fonction
la recherche de meilleures sources de financement des investissements.
La direction des approvisionnements et de la logistique (DAL)
Elle assure les fonctions d’approvisionnement de matériels et fournitures d’exploitation en
dehors des combustibles, d’entretien et d’investissement.
L ET
La direction de l’audit interne et du contrôle (DAIC)
SUJETJET
Elle a pour mission l’élaboration des procédures administratives, financières, comptables,
CONTEXTUEL DU
commerciales et opérationnelles de l’entreprise et s’assure de leur respect.
SUJET
La sous-direction communication (SDCOM)
C
Elle est chargée de la communication interne et externe ainsi que des relations publiques de
l’entreprise.
Direction
Distribution
SUJETLe service, constitué des membres indiqués sur la figure 1, assure les études relatives aux
réseaux de distribution ainsi que la mise en œuvre des programmes d’amélioration de la qualité
C
des réseaux. Ses principales activités sont :
Étudier la restructuration et le suivi de l'évolution des réseaux de distribution en liaison
avec les structures d'équipement et de planification ;
Mettre en place et piloter le programme d'amélioration de la qualité de service des réseaux
de distribution HTA et BT ;
Analyser les statistiques d'exploitation
Assurer la gestion et le suivi des réclamations liées à la qualité de service en rapport avec
les services de distribution ;
Gérer les projets liés à l'exploitation du réseau de distribution ;
Gérer les fiches d'avaries de matériels (capitalisation des expériences), la tenue historique
des ouvrages et constituer une banque de données sur la maintenance des ouvrages ;
Participer aux activités de réception en usine et sur site des ouvrages et équipement du
réseau de distribution.
Assurer le rôle d'interface entre les services d'exploitation de la direction et les structures
d'ingénierie et d’études ;
L ET du réseau de Senelec
I.1.5. Présentation
SUJETJET
SUJET
producteurs privés d'une capacité totale de 507 MW soit une puissance totale installée de 889
C
MW en 2018.
Le parc Diesel représente 64% avec une puissance installée de 568,96 MW, alors que le
parc thermique à vapeur, avec 53,96 MW réduit aux deux unités de la centrale C3 ne pèse que
6,07% de la puissance totale installée. Senelec importe à partir de la Mauritanie de l'énergie
d’une capacité de 20 MW.
La production est répartie comme suit :
Capacité propre de la SENELEC (397 MW) ;
Centrales de production indépendante Diesel Contour Global ; Tobéne Power et
Kounoune Power(269,5 MW) ;
Centrales hydro-électriques de Manantali et Felou (80 MW) ;
Centrales en location APR-Energy et Aggreko (107 MW) ;
IPP Centrales Solaires PV-Bokhol ; PV-Malicounda (31 MW) ;
Importation Mauritanie (20 MW) ;
Auto-producteur Dangoté et ICS (20MW) ;
Au cours de l'année 2016, l'énergie totale produite s'élève à 3 598,66 GWh. L’analyse en
fin 2016 montre que la production globale d'énergie de Senelec s'élève à 2 144,45 GWh soit
59,60% de l’énergie totale produite, le reste a été fourni par les achats d'énergie qui s'élèvent à
1 454,20 GWh. Pour l’année 2017, la production s’élève à 3783 GWh et la pointe réalisée en
2018 est de 533 MW à la date du 14 mars 2018 à 20h30 [1].
L’activité de Transport
La dispersion géographique entre les lieux de production et les centres de consommation,
l’irrégularité de cette consommation et l’impossibilité de stocker l’énergie électrique
nécessitent un réseau électrique capable de la transporter et de la diriger. Les transits entre la
production et les points de consommation constituent un processus complexe du fait de la
nécessité de faire face à une demande variable à tout instant. Le réseau de transport assure le
respect des transits de puissance dans l’équilibre production-consommation afin de maintenir
la fréquence du réseau et les tensions des différents jeux de barre dans les limites contractuelles
(±10%Un et ±0,5Hz). Le réseau de transport Haute Tension de la Senelec est concentré dans la
zone Ouest du pays, principalement dans la région de Dakar. Il se développe actuellement vers
SUJET
Il est aussi composé de postes répartis sur le territoire national. Les postes électriques de
transformation HTB/HTA aussi appelés postes satellites, sont des installations importantes de
C
notre alimentation en énergie électrique en faisant l’interface entre les réseaux de transport et
les réseaux de distribution [1].
L’activité de distribution
Le système électrique est structuré en plusieurs niveaux assurant des fonctions spécifiques
propres, caractérisés par des tensions adaptées à ces fonctions. Les réseaux de distribution à
haute tension (HTA) assurent, à l’échelle régionale, la desserte des points de livraison à la
distribution (de 6.6 à 30 kV, au Sénégal). Les réseaux de distribution alimentent l’ensemble de
la clientèle, à l’exception de quelques gros clients industriels alimentés directement par les
réseaux HTB. On y distingue deux niveaux de tension : les réseaux à moyenne tension (HTA :
30 et 6.6 kV) et les réseaux à basse tension (BT : 230 et 400 V). Les réseaux de distribution
HTA sont en structure radiale (en coupure d’artère ou arborescente) en grande majorité. Ces
réseaux peuvent être aériens ou souterrains. Notre volonté de relevé la qualité d’alimentation de
ces zones et les contraintes environnementales de plus en plus sévères font que l’utilisation du
souterrain devient de plus en plus fréquente. Le réseau de distribution électrique du Sénégal est
configuré comme suit : Après la phase de production, l’énergie est acheminée jusqu’aux
différents postes sources HTB 225/30kV et 90/30kV ensuite vers les postes HTA 30000/400V
avant d’être distribuée aux clients BT.
Le réseau moyenne tension assure la desserte de 5119 postes secteurs, 2330 postes privés
et 184 postes mixtes à travers 12107,83 km de lignes et de câbles souterrains et 13,055km de
lignes fluviales. Le réseau basse tension quant à lui est constitué de 9781,86km de lignes
aériennes et de câbles souterrains.
Présentation du système de conduite des réseaux de distribution
Pour assurer l'équilibre production-consommation ; un système électrique nécessite un
contrôle et une supervision permanente. Ce processus complexe est assuré par le Dispatching
de Mbao. Il est le véritable centre d'aiguillage de l'électricité qui veille 24 heures sur 24 à la
coordination rigoureuse de l'exploitation et au maintien de cet équilibré. Cependant, le
Dispatching est assisté par le BRC et le BCC qui pilotent respectivement le réseau MT de la
région de DAKAR et des autres régions.
L ET
Le BCC et le BRC sont rattachés à la Direction de Distribution par le département de
SUJETJET
Conduite des Réseaux. Leur mission principale est de :
CONTEXTUEL
Gérer de manière optimale lesDU
réseaux MT 30 kV et 6.6 kV dans les meilleures conditions
SUJET
de charge, de continuité de service et de maintien des grandeurs électriques dans les
C limites requises.
Assurer une reprise rapide en cas d'incident dans le réseau.
Mettre à jour des schémas optimaux d'exploitation (déplacement des points d'ouverture).
Exécuter ou faire exécuter les manœuvres de délestage.
Appliquer les plans de dépannage.
Assurer les manœuvres de recherche, de localisation, de consignation sur défaut.
La conduite consiste à réaliser des manœuvres sur le réseau pour assurer l'écoulement
optimal des flux d'énergie ou pour rétablir les transits lorsqu'une défaillance d'un tronçon le
rend indisponible. Cette conduite en temps réel est assurée par les opérateurs. Ces derniers
disposent d'un système de supervision leur permettant d'avoir en temps réel toutes les
informations relatives au réseau de distribution. Ces opérateurs doivent à chaque instant :
Surveiller l'évolution du réseau en vérifiant notamment que les principaux paramètres
sont conformes aux consignes d'exploitation et prennent connaissance de tout
changement de l'état du réseau (déclenchement d'une ligne par exemple).
Analyser l'état du réseau pour s'assurer que toute nouvelle situation issue d'un incident,
n’a pas de conséquences excessives ou non maitrisables.
L’anticipation sur les prochaines perturbations à partir d'un programme prévisionnel.
L’action rapide en cas de perturbations dans les réseaux [1].
La fiabilité de la fourniture de l’énergie électrique. Les réseaux relient entre elles toutes
les unités de production et visent à assurer une fonction de secours en cas de panne et ou
de défaillance.
La sureté de fonctionnement du réseau, en particulier le phénomène d’écroulement de la
tension.
Le respect des plages de paramètres (tension, fréquence…) contractuels.
L ET
SUJETJET
Le respect des plages de tension propres aux différents appareillages.
CONTEXTUEL DU
La minimisation de pertes, une sensibilité à la puissance réactive, ainsi que l’optimisation
de puissance maximale transmissible.
SUJET
Réduire le taux de défaillance en réalisant des travaux de maintenance et d’entretien
C
périodiques.
Éviter que les perturbations dues à un utilisateur ne se répercutent sur les autres, en
choisissant des dispositifs de protection convenables. Le respect de ces critères nécessite
la bonne planification et l’organisation au niveau de la structure et du fonctionnement du
réseau électrique.
L ET
BTA : pour une tension composée comprise entre 50 V et 500 V qui ont pour but
SUJETJET
d'alimenter l'ensemble des consommateurs.
CONTEXTUEL DU
TBT pour une tension composée inférieure ou égale à 50V.
SUJET
C
Les postes de transformation constituent les éléments clés du système électrique. Ils sont
équipés des transformateurs qui ont pour rôle d’adapter la tension au besoin des
consommateurs. On rencontre fréquemment deux types de poste HTA/BT dans la distribution :
Poste cabine : couramment appelés H59 pour une puissance supérieure à 160 kVA,
Poste sur poteau : couramment appelés H61 pour une puissance inférieure ou égale à
160 kVA.
Selon leur utilisation on peut aussi les classer en trois catégories :
Poste AB (Abonné) pour les privés ;
Poste Mixte qui sert en même temps de distribution publique et l’alimentation d’un
privé.
L ETdes déséquilibres
I.3.1. Origines
SUJETJET
Un récepteur électrique triphasé qui n’est pas équilibré et que l’on alimente par un réseau
CONTEXTUEL DU
triphasé équilibré conduit à des déséquilibres de tension dus à la circulation de courants non
SUJET
équilibrés dans les impédances du réseau.
C
Les utilisations monophasées assez puissantes, qui sont génératrices de ces déséquilibres, se
développent sur les réseaux : machines à souder, moteur monophasé alimentés en basse tension.
En outre, la plupart des charges peu puissantes (en particulier charges domestiques), sont des
charges monophasées. Elles ne peuvent être équilibrées que statiquement, par une répartition
judicieuse. De ce fait, si cette répartition est effectuée convenablement, un certain déséquilibre
reste probable.
𝟐𝛑 𝟒𝛑
𝐣(𝛚𝐭−𝛗𝟐 − ) 𝐣(𝛚𝐭−𝛗𝟑 − )
𝐈𝐍 = 𝐈𝟏 + 𝐈𝟐 + 𝐈𝟑 = 𝐈𝟏 √𝟐 𝐞𝐣(𝛚𝐭−𝛗𝟏) + 𝐈𝟐 √𝟐 𝐞 𝟑 + 𝐈𝟑 √𝟐 𝐞 𝟑 (I.2)
Cette somme n’est plus nécessairement nulle : Un courant circule dans le conducteur de neutre.
SUJETJET L ET
I.3.2. Étude des systèmes déséquilibrés
En régime déséquilibré, une méthode d’étude d’un dispositif triphasé consiste à le
CONTEXTUEL DU
décomposer en trois éléments monophasés analysés séparément. On sera donc amené à
SUJET
considérer un état de fonctionnement déséquilibré comme la superposition de plusieurs
C
fonctionnements triphasés équilibrés. Ce qui conduit à introduire la notion de composantes
symétriques.
Les composantes symétriques permettent surtout d’étudier le fonctionnement d’un réseau
polyphasé lorsque l’on branche en un de ses points un récepteur déséquilibré [2].
Principe
Un système de trois vecteurs quelconques ⃗⃗⃗
𝑉1 , ⃗⃗⃗
𝑉2 et ⃗⃗⃗
𝑉3 peut-être décomposé en trois
systèmes de vecteurs symétriques : un système direct, un système inverse et un système
homopolaire.
Ces trois systèmes constituent les composantes symétriques du système non équilibré [3].
⃗⃗⃗
𝑉3
Rotation
𝑉1
0°
⃗⃗⃗
𝑉2
Et enfin la somme :
1
𝑎𝑉𝑑 + 𝑎2 𝑉𝑖 + 𝑉𝑜 = 3 [(𝑎 + 𝑎2 + 1)𝑉1 + (𝑎2 + 𝑎4 + 1) + (𝑎3 + 𝑎3 + 1)𝑉3 ]=𝑉3 (I.8)
𝑉1 𝑉𝑜 𝑉𝑜
1 1 1 2𝜋
[𝑉2 ] = [1 𝑎2 𝑎 ] × [𝑉𝑑 ] = (𝐹3 ) × [𝑉𝑑 ] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = 𝑒𝑗 3 (I.12)
𝑉3 1 𝑎 𝑎2 𝑉𝑖 𝑉𝑖
1 1 1 1 1 1
𝐹3 = ⌈1 𝑎2 𝑎⌉ et son inverse 𝐹3 −1 = [1 𝑎 𝑎2 ] (I.13)
1 𝑎 𝑎2 1 𝑎2 𝑎
3∆𝐼𝑚𝑎𝑥
𝑇𝑑𝑖 [%] = 𝐼 × 100 (I.14)
1 +𝐼2 +𝐼3
𝐼1 +𝐼2 +𝐼3
𝐼𝑚𝑜𝑦 = (I.16)
3
3∆𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑇𝑑𝑢 [%] = 𝑈 × 100 (I.17)
1 +𝑈2 +𝑈3
𝑈1 +𝑈2 +𝑈3
𝑈𝑚𝑜𝑦 = (I.19)
3
À titre indicatif, au niveau des réseaux BT, les taux de déséquilibre en courant et en
tension ne devraient pas dépasser les valeurs ci-après :
Tdi 10 % (I.20)
Tdu 5 % (I.21)
Si la valeur du taux de déséquilibre en courant et/ou en tension dépasse cette limite admissible,
on doit prendre des dispositions pour la réduire, à savoir équilibrage des charges.
SUJET
par l’apparition d’une composante inverse lorsque la charge monophasée est appliquée entre
deux conducteurs de phase et par l’apparition de composantes inverses et homopolaires lorsque
C
la charge monophasée est appliquée entre un conducteur de phase et le neutre [3].
SUJET
par courant de Foucault).
L ET
Conclusion
SUJETJET
CONTEXTUEL DU
Senelec est une structure bien organisée qui a subi une très grande évolution. Cependant elle
SUJET
rencontre d’énormes difficultés particulièrement dans le domaine de la distribution. C’est la
raison pour laquelle dans le chapitre précédant nous avons présenté d’abord Senelec, ensuite
C
développé les généralités sur les réseaux électriques enfin parlé des déséquilibres dans le réseau
électrique.Pour cela nous avons commencé d’abord par trouver les origines des déséquilibres, la
méthode d’étude utilisé pour les réseaux déséquilibrés et leurs l’impact au niveau des
équipements et du réseau. À la fin nous avons parlé des pertes techniques et non techniques et
les moyens de les réduire. Parmi les différents techniques développés ce lui que le logiciel
REBAN va utiliser est : la méthode d’équilibrage des volumes de charge.
Introduction
Le contrôle des puissances transitées sur les phases est l’un des problèmes majeurs de la
SENELEC actuellement car ce dernier entraîne des déséquilibres de puissances et évidemment
des déséquilibres en courant et en tension. Ce problème qui est préjudiciable, est dû à des
branchements au hasard c’est-à-dire branchements parasites et cascades surtout dus aux vols
d’énergie. Or ces derniers faisant partie des pertes non techniques, entrainent aussi des pertes
supplémentaires en ligne.
Le but de ce chapitre est de présenter l’appareil de mesure m.PAD et le logiciel REBAN utilisé
pour équilibrer les réseaux des postes. Une description des réseaux ciblés aussi sera faite.
Pinces crocodile
Récepteur
Principe de fonctionnement
Le récepteur constitue une charge bien particulière qui génère un courant détecté par l'émetteur.
Ce dernier lui transmet via le réseau les numéros de phase et de départ sur lesquels il est
connecté. Chacun d'eux a deux fonctions bien spécifiques et complémentaires qu'il convient de
connaître afin de comprendre le fonctionnement :
L'émetteur détecte un courant (celui du récepteur) et transmet un signal codant les
informations de phase et départ à destination du récepteur.
Le récepteur génère un courant (détecté par l'émetteur) et décode le signal transmis par
l'émetteur afin de communiquer les informations reçues à l'utilisateur.
Abonnés
Principe d’utilisation
Raccordement en tension
Les cordons de tension sont utilisés d’une part pour l’auto-alimentation de l’émetteur (L1 et
L2), d’autre part pour la transmission des informations à destination du Récepteur. Il faut
Raccorder chaque conducteur du cordon tension sur sa phase correspondante, aux
emplacements appropriés sur le tableau BT.
Nous devons respecter cette association car le repérage de la phase se fait relativement aux
connexions des phases du réseau sur l’émetteur. Ainsi la phase du réseau raccordée sur le
conducteur vert de m. PAD est repérée comme L1 sur le récepteur même si c’est la phase N°3
du poste. D’autre part cette association est aussi importante pour le bon fonctionnement de la
fonction « détermination du sens horaire du réseau », car la permutation de deux phases change
le sens de rotation vu par l’émetteur [4].
Avec le logiciel REBAN les charges peuvent être définies de trois types différents : type 1,
type 2 ou type inconnu. Ces trois types se distinguent par leur facteur de participation à la pointe
appelé respectivement K1, K2 et K3. La participation à la pointe K1 et K2 est définie librement
par l’utilisateur et représente le facteur de simultanéité de la charge. Ce dernier exprime le fait
que les charges ne consomment pas leur pleine puissance en même temps mais qu’elles sont
distribuées statistiquement sur une période donnée. Ces cœfficients permettent de distinguer
deux catégories de charges. Par exemple le coefficient K1 ne s’applique qu’aux usagers
domestiques, le coefficient K2 ne s’applique qu’aux usagers professionnels. Tandis que les
autres charges à prendre en considération sont affectées d’un coefficient propre K3 (calculé par
le logiciel), selon leur risque de simultanéité avec la « pointe » des usagers domestiques et des
usagers professionnels.
Le type de charge (monophasée ou triphasée)
Les charges liées à un nœud peuvent être soit équilibrées soit dédiées à une phase. La
phase des charges dédicacées pourra être modifiée si nous l'autorisons lors de la recherche de
la situation de déséquilibre. Durant l'algorithme d'équilibrage, le programme pourra changer
librement la phase de toutes les charges monophasées. Dans le cas des réseaux biphasés, les
charges seront obligatoirement connectées à une phase.
Les charges réparties sur les tronçons triphasés peuvent être triphasées équilibrées ou
monophasées. Les charges monophasées sont attachées à une phase connue ou à une phase
inconnue. Les charges de phase inconnue seront distribuées sur les trois phases durant le calcul
du déséquilibre. Cette répartition sera évidemment modifiée par le calcul du régime équilibré.
Le tableau 2 résume les types de charge qui peuvent être définis et la façon dont le programme
les prend en compte pour les deux étapes de réallocation [6]
Avec :
Fixée : la charge ne peut pas être modifiée par le programme
Libre : la charge peut être modifiée par le programme
Flag : la charge peut être modifiée par le programme si l'utilisateur le permet
Des : phase de calcul en déséquilibre
Equ : phase de calcul en équilibre
Avec :
𝑆𝑃𝑚 = charge mesurée à la tête du départ
𝑆𝑃1 = somme des puissances de type
𝑆𝑃2 = somme des puissances de type 2
𝑆𝑃3 = somme des puissances de type 3 (inconnues)
𝑅𝑚 , 𝐾1 , 𝐾2 , 𝐾3 = facteur de participation à la pointe.
Le Mode "Courant", consiste à définir les courants mesurés en tête de départ (on
considère comme données fixes les courants donnés en tête de départ). Ce mode permet la
recherche de la situation de déséquilibre mesuré à la tête par l'algorithme de réallocation et K3
sera la variable à déduire.
Dans le Mode "K3", par contre, on considère K3 comme donné fixe et le programme en
déduira SPM, c'est à dire la puissance en tête de départ.
Le mode K3 permet également d'utiliser le programme dans un mode étude : cela revient à ne
pas connaître les courants en tête de départ et à tester différentes hypothèses de charge.
Les étapes de calculs
Avec :
j = Le nombre de charge de type 1
k = Le nombre de charge de type 2
𝐾1 = La participation à la pointe des charges de type 1
𝐾2 = La participation à la pointe des charges de type 2
𝑃1𝑖 = la puissance qui correspond à la charge de numéro i de type 1
𝑃2𝑖 = la puissance qui correspond à la charge de numéro i de type 2
𝑆𝑃2= La puissance totale des charges de type 2
𝑆𝑃1= La puissance totale des charges de type 3
Ensuite il calcule la puissance en tête de départ à partir des courants mesurés à l’heure de
pointe.
Avec :
𝑅𝑚 = Facteur multiplicatif appliqué aux courants mesurés à la tête du départ pour simuler la
charge à la pointe. Ce facteur sera supérieur à 1 lorsque les courants, introduits dans REBAN,
ont été mesurés en dehors de la période de pointe.
La puissance totale mesurée est aussi égale à la puissance des charges connectées
𝑗
𝑃𝑇 (𝑘𝑊) = (∑𝑖=1 𝑃1𝑖 × 𝐾1 ) + (∑𝑘𝑖=1 𝑃2𝑖 × 𝐾2 ) + (∑𝑙𝑖=1 𝑃3𝑖 × 𝐾3 ) (II.8)
Avec :
l = Le nombre de charge de type 3
𝑆𝑃3= La puissance totale des charges de type 3
𝑃3𝑖 = la puissance qui correspond à la charge numéro i de type 3
𝐾3 = Participation à la pointe des charges de type 3
Une fois trouvé la puissance totale il en déduit enfin la valeur du coefficient K3
𝑗
[(𝑃1 (𝑘𝑊)+𝑃2 (𝑘𝑊)+𝑃3 (𝑘𝑊))×𝑅𝑚 ]−[(∑𝑖=1 𝑃1𝑖 × 𝐾1 )+(∑𝑘
𝑖=1 𝑃2𝑖 × 𝐾2 )]
𝐾3 = ∑𝑙𝑖=1 𝑃3𝑖
(II.10)
Après avoir calculé le paramètre 𝐾3 , le programme vérifie si la valeur trouvée est dans la plage
( 𝐾3𝑀𝑖𝑛 ; 𝐾3𝑀𝑎𝑥 ).
Avec :
𝐾3𝑀𝑎𝑥 = Valeur maximale autorisée par l'utilisateur sur la somme des charges inconnues.
𝐾3𝑀𝑖𝑛 = Valeur minimale autorisée par l'utilisateur sur la somme des charges inconnues.
Si 𝐾3𝑀𝑖𝑛 ≤ 𝐾3 ≤ 𝐾3𝑀𝑎𝑥 alors toutes les charges dites "Inconnues" sont multipliées par ce
facteur 𝐾3 .
La figure 16 représente l’organigramme de l’étape mise à l’échelle.
Avec :
j = Le nombre de charge de type 1
𝑃1𝑖 = La puissance de la charge numéro i de type 1 (kW)
k = Le nombre de charge de type 2
𝑃2𝑖 = La puissance de la charge numéro i de type 2 (kW)
l = Le nombre de charge de type 3
𝑃3𝑖 = La puissance de la charge numéro i de type 3 en (kW)
Étape de reproduction du déséquilibre
L'algorithme consiste à répartir les charges sur les différentes phases de façon à obtenir une
répartition des charges qui reproduit le déséquilibre observé dans les courants mesurés en tête
de départ (figure 17) [6].
Il définit l'écart de charge pour chaque phase entre la charge actuelle et la charge mesurée à
la tête.
Il parcourt les nœuds suivant un ordre aléatoire. Pour chaque nœud, il modifie la phase de
ses charges et de ses déviations monophasées de manière à minimiser les écarts de charge.
UCAD/ESP/GE/M3E 34 Fatou Binetou DIENG
PRESENTATION DES OUTILS DE TRAVAIL ET DES RESEAUX
Il sélectionne aléatoirement les tronçons. Pour chaque tronçon sélectionné, il déplace, d’une
phase à l’autre, une part du nombre de clients à transférer idéalement (de manière à ne pas
produire de trop forts déséquilibres locaux). La part des clients à transférer est évaluée par
le rapport de la charge qui peut être déplacé sur le tronçon par le total des charges qui peut
être déplacé sur les tronçons. Le nombre de sélection de tronçon est fixé à deux fois le
nombre de tronçons.
Il répète les étapes 1 à 3 pour Nsort séquences aléatoires. On constitue ainsi un ensemble de
solutions équiprobables répondant à la condition de répartition.
Nsort représente le nombre de tirages au sort utilisé par l'algorithme de réallocation des charges
dans le calcul du déséquilibre mesuré et de l'équilibre.
L’Étape d’équilibrage
L'algorithme consiste à répartir les charges sur les différentes phases de façon à obtenir une
répartition donnée sur les trois phases qui rend les trois courants égaux à la tête du départ (figure
18).
L’étape de renforcement
Intérêt économique :
L'intérêt économique s'évalue de la façon suivante : Le coût annuel des pertes dans un
tronçon est évalué à partir des pertes calculées à la pointe et du paramètre du départ Cp (Coût
des Pertes). Celui-ci correspond au coût annuel exprimé en FCFA pour un kW de perte [6].
o Il commence par déterminer les pertes annuelles
2 2
𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 = ∑𝑚 3
𝑜=1[(∑𝑝=1 𝑅𝑜 × 𝐼𝑜𝑝 × 𝐿𝑜 ) + (𝑅𝑁𝑜 × 𝐼𝑁𝑜 × 𝐾𝑛 × 𝐿𝑜 )] (II.13)
Avec :
m = Le nombre de tronçon dans le réseau du départ étudié
o = Étant est le numéro du tronçon
p = Étant les numéros des différentes phases du tronçon o
𝑅𝑜 = Résistance du tronçon o
𝐼𝑝 = Courant au niveau du conducteur i du tronçon o
𝐿𝑜 = La longueur du tronçon o
𝐹𝐿= Facteur de charge
𝑅𝑁𝑜 = La résistance du neutre du tronçon o
𝐼𝑁𝑜 = Courant dans le neutre du tronçon o
o Après avoir trouvé les pertes à la pointe, il calcule le coût annuel des pertes
𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 (𝑎𝑛𝑠) = (II.17)
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
𝑇𝑎𝑢𝑥𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑢𝑟𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 (%) = 𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 × 100 (II.18)
UCAD/ESP/GE/M3E 37 Fatou Binetou DIENG
PRESENTATION DES OUTILS DE TRAVAIL ET DES RESEAUX
Une fois tous les renforcements réalisés, le programme recalculera, comme précédemment, les
transits et les pertes dans le nouveau réseau ainsi obtenu.
La mutation de section d'un tronçon pourrait être déclenchée à partir d'une intensité seuil
calculée pour chaque section.
3×(𝑟2 −𝑟1 )×𝐶𝑝 ×𝐼2
> 𝑇𝑎𝑢𝑥𝑎𝑐𝑡𝑢𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (II.19)
𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑙′𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠×1000
Avec :
I = le courant qui transite au niveau du tronçon considéré en (A)
𝑇𝑎𝑢𝑥𝑎𝑐𝑡𝑢𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = le taux de retour sur investissement désiré en (%)
𝑟1= Résistance du tronçon substitué en (ohm)
𝑟2 = Résistance du tronçon à substituer en (ohm)
𝐶𝑝 = Coût de pertes en (FCFA/MWh)
Calcul des transits et des pertes
Une fois les charges convenablement réparties, pour chacune de ces étapes le programme
calculera les courants, le plan de tension ainsi que les pertes. Le calcul se fait de façon récursive,
par tronçon et par phase. On fait une approximation du premier ordre en supposant que le plan
de tension = tension nominale pour tous les nœuds, ce qui permet de convertir en Ampères les
charges exprimées en kVA ou en kW.
Nous pourrons ainsi, en plus de connaître l'état actuel, évaluer l'intérêt d'une réallocation des
charges visant à équilibrer le réseau B.T, ou d'un renforcement de certains tronçons.
Il commence par calculer les transits (en Ampères) de chacune des phases. Quand le
calcul est fait pour les trois phases, il calcule pour chaque tronçon le courant dans le neutre par
addition vectorielle des valeurs de phases.
IN = I1 + I2 + I3 (II.21)
Une fois ces valeurs obtenues, il calcule les pertes dans chacun des conducteurs de chacun
des tronçons en appliquant la loi d'Ohm.
Avec :
𝑅 = La résistance du câble en (ohm)
𝐼 = Le courant en (A)
𝐿 =La longueur en (km)
L'évaluation des chutes de tension au niveau de chacun des nœuds se fait à l'aide de la formule
suivante :
∆𝑈 = √𝑅 2 + 𝑋 2 × 𝐼 (II.23)
Les pertes dans le neutre sont calculées en supposant qu'il y circule un courant
Avec :
P = Puissance à la pointe en (kW)
𝐹𝐿 = Le facteur de charge est le ratio (en %) entre la puissance de pointe et la moyenne
consommée par la charge. Il n’influe pas directement le dimensionnement mais impacte les
pertes annuelles sur le réseau, proportionnelles à l’énergie consommée et donc la rentabilité.
Calcul des pertes annuelles
2 2
𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = ∑𝑚 3
𝑜=1[(∑𝑝=1 𝑅𝑜 × 𝐼𝑜𝑝 × 𝐿𝑜 × 8760 × 𝐹𝐿 ) + (𝑅𝑁𝑜 × 𝐼𝑁𝑜 × 𝐾𝑛 × 𝐿𝑜 × 8760 × 𝐹𝐿)] (II.26)
Avec :
m = Le nombre de tronçon dans le réseau du départ étudier
Avec :
Pour l’étape de rééquilibrage :
𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 = 𝑁𝑏𝑟𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑒𝑟𝑡𝑠 × 𝐶𝑜û𝑡𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑒𝑟𝑡𝑠 (II.29)
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 (𝐹𝐶𝐹𝐴) = 𝐶𝑜û𝑡𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 − 𝑐𝑜û𝑡𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟é (II.30)
Pour l’étape de renforcement :
𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 = 𝐿𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 × 𝐶𝑜û𝑡/𝐾𝑚 (II.31)
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 (𝐹𝐶𝐹𝐴) = 𝐶𝑜û𝑡𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟é − 𝑐𝑜û𝑡𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐é (II.32)
Calcule du taux de retour surinvestissement
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
𝑇𝑎𝑢𝑥𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑢𝑟𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 (%) = 𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 × 100 (II.33)
Le réseau Fayçal est alimenté par le feeder Mariste HTA 30kV venant du poste source
Hann et composé d’un transformateur de puissance 630 kVA. À la sortie, la tension entre phase
est de 400V aux usagers.
Tableau 3: La plaque signalétique du transformateur poste Fayçal
Le poste Fayçal est composé de 8 départs. Les départs 3 et 4 qui alimentaient la station qui
se trouvait à côté de la cité ne sont plus chargés. En effet avec les travaux du BRT la station
n’existe plus, ce qui a entrainé une réduction importante du taux de charge du poste. Le départ
8 est utilisé pour l’éclairage public.
Chaque départ alimente les abonnés qui sont groupés par secteur selon leurs coordonnées
géographiques.
Poste Castor Impôt et Domaine
Le poste Castor Impôt et Domaine est alimenté par le feeder (HLM PO) HTA 30kV et
composé d’un transformateur de puissance 630 kVA. À la sortie, la tension entre phase est de
400 V aux usagers.
Tableau 4: La plaque signalétique du transformateur poste CID
Le poste Castor Impôt et Domaine est composé de 8 départs (voir annexe B). Les départs
alimentent les abonnés en fonction des secteurs et le départ 8 est utilisé pour l’éclairage public.
Les câbles aériens et souterrains
Réseau Faycal1
Le réseau Fayçal est aéro-souterrain. Les départ 5,6 et 7 sont souterrains, ils alimentent
les abonnés qui sont à l’intérieur de la cité. Le départ 2 est aérien il est à l’extérieur de la cité.
Les liaisons entre le poste et la niche de répartition des départs 5,6 et 7 sont assurées par des
câbles souterrains de section 150mm². Les liaisons entre les niches et les abonnés sont de
sections 35mm².
Les remontées du départ 2 sont de section 150mm². La ligne principale du départ 2 qui est
aérien et de section 70 mm² et les déviations 35 mm².
Réseau de Castor impôt et domaine (CDI)
Le réseau CID est aérien. Les remontées des départs sont de section supérieure à 70 mm².
Les lignes principales des départs sont de section 70 mm² et les déviation 35mm².
Les caractéristiques électriques des câbles sont représentées dans le tableau suivant.
Les abonnés
Les abonnées peuvent être classés selon le type de branchement monophasé (section
2x16mm²) ou triphasé (section 4x16mm²) ou selon le mode de branchement : branchement
individuel ou branchement groupé, le choix dépend de la situation géographique des clients.
Les branchements groupés jouent un rôle important sur l’équilibrage du réseau ; c’est le facteur
principal aux déséquilibres des charges.
Pour identifier les supports des branchements des différents abonnés, nous avons utilisé
les schémas de codification des clients avec le logiciel Google Earth.
On se base sur la situation géographique des abonnés par rapport aux supports des départs. Le
principe est que chaque client se branche sur le support le plus proche.
Conclusion
Ce chapitre a fait l’objet de la présentation des outils de travail à savoir l’appareil m.PAD pour
le repérage des départs et des phases de raccordement des abonné, le logiciel REBAN pour
l’équilibrage des charges entre les phases et la description des réseaux ciblés. Le principe du
logiciel se base sur les basculements des clients monophasés raccordés à une phase vers une
autre moins chargée pour avoir une bonne répartition des charges afin de réduire les pertes sur
les réseaux BT.
TATS
Introduction
Dans ce chapitre nous allons parler des mesures effectuées à savoir le repérage des départs et
des phases de raccordements des différents abonnés et les mesures de courants et de tensions à
l’heure de pointe au niveau des postes de transformation (Fayçal 1 et Castor Impôt Domaine)
afin de réaliser leurs équilibrages avec le logiciel REBAN. Le principe est basé sur les
basculements de certaines charges raccordées à une phase vers une autre phase moins chargée.
Pour certains abonnés des départs 2, 3, 4 et 6 nous n’arrivons pas à identifier leur phase de
raccordement. Ceci est dû au fait qu’ils sont éloignés du poste.
Repérage des abonnés du poste Fayçal
En somme, les charges branchées sur les trois (3) phases pour chaque départ des deux postes
ne sont pas bien reparties. Cette mauvaise répartition entraine un déséquilibre de courant et par
conséquent un déséquilibre de tension.
d’une pince ampèremétrique, les grandeurs électriques (les valeurs des courants I1, I2, I3, IN,
Départ 6
24%
Départ2
34%
Départ 5
3%
Départ 4
21% Départ 3
11%
Départ 1 Départ2 Départ 3 Départ 4 Départ 5 Départ 6 Départ 7 Départ 8
Nous allons faire une représentation graphique des valeurs trouvées pour mieux faire l’analyse.
120 Les taux de déséquilibre en courant et en tension en fonction des
départs
100
Les taux de déséquilibre en courant et en
100
80
62.5
tension en %
60
51.6
49
46
43 41
40
20 17
Le départ 6 a un taux de déséquilibre élevé avec une charge qui représente 24% de la charge du
poste. Et enfin pour les départs 3 et 4, leur taux de déséquilibre est important et ils sont chargés
respectivement à 11% et 21% de la charge du poste.
Poste Fayçal
Mesures des grandeurs électriques
On suppose que le cos 𝜑 = 0.9 pour le calcul des puissance.
Tableau 11: Mesures des grandeurs électriques (Fayçal)
Départ 5
11%
Départ2
70%
Départ 1 Départ2 Départ 5 Départ 6 Départ 7
Dans la figure suivante, nous représentons les taux de déséquilibre en courant et en tension des
différents départs.
140
120
100
80
60
40
20
0
Départ 1 Départ2 Départ 5 Départ 6 Départ 7 Transfo
Remarque :
Nous pouvons inférer qu’il y a un déséquilibre ; Toutefois le principe du rééquilibrage est
d’avoir un taux de déséquilibre minimal possible à l’heure de pointe de consommation. En effet
à cette période le risque de déséquilibre en tension est probable parce que le transformateur
supporte une charge maximale.
III.2. Applications
Les théories expliquées nécessitent des applications pour bien apprécier leur fiabilité.
Ainsi, on verra dans cette partie les différents résultats de calculs du rééquilibrage et des
renforcements s’il y en a avec leurs interprétations.
Nous avons étudié en détail le rééquilibrage des départs 2 des postes Fayçal et Castor
Impôt Domaine qui sont les plus chargés des deux postes. Puis nous avons réalisé des
renforcements économiquement intéressants ou indispensables (capacité de la ligne dépassée).
Pour les départs restants nous résumons les résultats des calculs sur les tableaux et les courbes
pour mieux faciliter leur compréhension.
N’ayant pas en notre disposition les factures de tous les clients, nous procédons par
pondération pour avoir les puissances des abonnés introuvables.
À partir de l’énergie consommée par les clients trouvés, nous calculons l’énergie moyenne
consommée les clients introuvables.
∑ 𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒(𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑠)
Énergie𝑀𝑜𝑦 (𝑘𝑊ℎ) = (III.1)
𝑁𝑏𝑟 𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑠
Ayant maintenant l’énergie consommée par chaque abonné, à partir de la puissance mesurée en
tête de départ, nous procédons par pondération pour avoir les puissances.
Nous avons une incertitude sur la phase de raccordement de certains abonnés des départs
2, 3, 4 et 6 du poste Castor Impôt Domaine et du départ 2 de Fayçal raison pour laquelle nous
utilisons le mode courant pour étudier ces réseaux. Et pour les départs restants des deux postes,
fonctionner en mode courant revient à fonctionner en mode K3. Nous trouvons les mêmes
résultats car nous avons procédé par pondération pour avoir les puissances et connaissons avec
certitude les phases de raccordement de tous les abonnés. Donc la valeur K3 sera proche de 1.
UCAD/ESP/GE/M3E 51 Fatou Binetou DIENG
APPLICATIONS ET RESULTATS
Après la mise en échelle des charges, le programme calcule les puissances actuelles du réseau
en tête de départ.
𝑃1𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 21.5 kW
𝑃2𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 31.8 kW
𝑃3𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 31.5 kW
Nous voyons bien que les puissances actuelles du réseau sont différentes de celles mesurées.
À présent le programme passe à l’étape de reproduction du déséquilibre (réseau existant).
Nous constatons par exemple que pour l’abonné branché sur le support 20 (Sup 20-
Node40), REBAN a détecté que sa phase de connexion est probablement la phase 1. Et pour les
abonnés branchés sur le support 19 (Sup 19-Node41) un seul client est branché sur la phase 2
et les autres sont sur la phase 3. Nous notons aussi que la puissance de pointe du réseau est de
84,81 kW, la chute de tension maximale 6,78% et les pertes annuelles 23,33 MWh.
Après avoir étudié le réseau existant le programme équilibre les phases du départ.
Différentes charges ont été déplacées entre les phases pour équilibrer la charge en tête de
départ. Nous notons, par exemple que pour les abonnés branchés sur le support 20, (Sup 20-
Node 40) qu’un client est déplacé entre la phase 1 et 2. Et pour les abonnés branchés sur le
support 19 (Sup 19-Node41) qu’un client est déplacé entre la phase 3 et 1.
Après équilibrage voici les puissances actuelles du départ.
𝑃1𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 28.2 kW
𝑃2𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 28.3 kW
𝑃3𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 28.3 kW
La chute de tension maximale est de 5,99% et les pertes annuelles sont à 21,44 MWh.
Les résultats des autres départs du poste sont résumés dans les tableaux suivants :
Il n’y a pas de tronçons surchargés et la chute de tension maximale est inférieure à 10%, donc
nous n’avons pas besoin ici de réaliser des renforcements.
Les résultats des taux de déséquilibre avant et après équilibrage sont représentés dans le tableau
19 :
Tableau 19 : Taux de déséquilibre avant et après équilibrage (CID)
Taux de déséquilibre (%)
Départ
Avant Après
1 46 2,66
2 17 0,23
3 43 0,7
4 49 0,93
5 41 5,9
6 51,6 2
7 62,5 0,01
UCAD/ESP/GE/M3E 56 Fatou Binetou DIENG
APPLICATIONS ET RESULTATS
62.5
51.6
49
46
43 41
17
5.9
2.66 0.23 0.7 0.93 2 0.01
1 2 3 4 5 6 7
Départ
Remarque :
Voir en annexe les représentations graphiques des départs 5, 6, et 7.
Après avoir modélisé et renseigné les caractéristiques du réseau, nous allons voir les étapes de
calculs.
𝑃1𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 =34 kW
𝑃2𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 = 43,9 kW
𝑃3𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 =35 kW
Données initiales
C’est l’étape de vérification de la cohérence des données (voir annexe O). S’il n’y a pas de
données manquantes le programme passe à l’étape de mise à échelle.
Mise à échelle des charges
Les charges inconnues (K3) sont mises à échelle de façon à obtenir une charge totale égale à la
charge mesurée en tête de départ. Elles sont multipliées par le coefficient K3.
𝑃1𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 33,6 kW
𝑃2𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 40.5 kW
𝑃3𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 =38,8 kW
Les puissances actuelles sont différentes des puissances mesurées en tête de départ raison pour
laquelle le programme passe à l’étape de reproduction du déséquilibre appelé aussi réseau
existant.
Reproduction du déséquilibre départ 2 (réseau existant)
Le programme répartit les charges sur les différentes phases de façon à obtenir une répartition
des charges qui reproduit le déséquilibre observé dans les courants mesurés en tête de départ.
Nous notons par exemple que pour le client branché sur le support 38 (75-Sup 38) REBAN a
détecté que la phase de connexion est probablement la phase 2 et pour l’abonné branché sur le
support 16 (109- Sup 16) sa phase de raccordement serait la phase 2. La puissance de pointe du
réseau est de 112,97 kW, la chute de tension maximal 16,3% et les pestes annuelles 58,063
MWh. Après avoir étudié le réseau existant le programme équilibre les lignes du départ.
Étape d’équilibrage (réseau équilibré)
Le programme propose une situation d'équilibre en réallouant les charges entre les phases.
Tableau 22: Réseau équilibre du départ 2 Fayçal
Différentes charges ont été déplacées entre les phases pour équilibrer la charge en tête de
départ. Nous notons par exemple sur le support 16, (109- Sup 16) qu’un client est déplacé de la
phase 2 à la phase 1 et pour le support 38 (75-Sup 38) qu’un client est déplacé de la phase 2 à
la phase 3.
Après équilibrage voici les puissances actuelles du départ.
𝑃1𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 37,7 kW
𝑃2𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 37,6 kW
𝑃3𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 37,7 kW
La chute de tension maximale est de 16,1% et les pestes annuelles sont à 57,39MWh. Il
y’a pas de tronçons surchargés. Cependant la chute de tension maximale dépasse 10%. Donc
ici nous proposons des renforcements afin de réduire la chute de tension.
Pour les autres départs, il n’est pas rentable de réaliser des renforcements parce qu’ils ne sont
pas très chargés et leur chute de tension est tolérable.
Les résultats de l’équilibrage des autres départs sont résumés dans le tableau suivant.
Nous représentons dans le tableau 24 les taux de déséquilibres avant et après équilibrage.
143.28
81.48 80
50
16.44
11.44
0.18 3
Analyse :
Nous constatons qu’après les renforcements réalisés, la chute de tension maximale passe de
16,1 à 12,9 avec une réduction des pertes annuelles de 6216 kWh.
Nous notons aussi que la chute de tension maximale dépasse toujours 10%. Compte tenu du fait
que le taux de charge du poste est inférieur à 70% et qu’il y’a des départs qui n’alimentent pas
beaucoup d’abonnés, nous suggérons le transfert de clients d’un départ à un autre
23330 21442
16068
11342 12225
6699
434 1621 87.6 33.8 385 1379 85.6 30.2
58063 57398
3175138
2534684
1399800 1286520
964055
680492 733478
401946
26054 97451 5256 2030 23125 82766 5136 1713
Nous représentons dans la figure 30 le pourcentage du gain en perte réalisé par chaque départ
par rapport au gain total du poste pour mieux visualiser les résultats.
Départ 5;
0%
Départ 4;
44%
Départ 1 Départ 2 Départ 3 Départ 4 Départ 5 Départ 6 Départ 7
Poste Fayçal
Tableau 29: Coût annuel des pertes par départ (Fayçal)
Étude économique
4000000
3000000
2000000
1000000
0
Départ 2 Départ 5 Départ 6 Départ 7
Réseau existant Réseau équilibré
Figure 31: Étude économique du rééquilibrage (Fayçal)
Étude économique
Départ 7
23%
Départ 6 Départ 2
4% 51%
Départ 5
22%
Conclusion
Ce chapitre a fait l’objet de l’étude des différents problèmes dont souffre le réseau à savoir le
déséquilibre de charges et les chutes de tension excessives. Tout d’abord, nous avons
commencé par évoquer des mesures effectuées à savoir le repérage des départs et des phases de
raccordements des différents abonnés et les calculs des taux de déséquilibres à partir des
mesures de courants et de tensions à l’heure de pointe au niveau des postes. Ensuite nous avons
procédé au rééquilibrage des réseaux via le programme d’étude REBAN. Enfin nous avons
étudié l’impact technico-économique du rééquilibrage et des renforcements réalisés.
CONCLUSION GENERALE
Les réseaux électriques basse tension sont souvent sièges de pertes et de chutes de tension
excessives, notamment en raison des déséquilibres entre les phases. SENELEC doit distinguer
les désordres liés aux déséquilibres de ceux dus à des insuffisances de dimensionnement du
réseau. Elle doit ensuite juger de la rentabilité des équilibrages et des renforcements qu’elle
projette afin de classer les projets. C’est la raison pour laquelle l’objectif de notre projet était
de faire l’étude de l’impact technico-économique du rééquilibrage des charges entres les lignes
de phases des réseaux basse tension. Cette étude a tout d’abord fait l’objet d’une présentation
détaillée du logiciel REBAN, l’outil permettant d’équilibrer les réseaux. Il est particulièrement
bien adapté pour l’évaluation rapide des investissements destinés à corriger les pertes ou les
chutes de tension importantes à partir d’une description plus ou moins précise du réseau et de
ses charges.
Une analyse des réseaux existants a été réalisée en faisant en premier lieu les mesures aux
postes à l’heure de pointe. En second lieu les calculs du taux de déséquilibre ont été effectués.
Ce qui nous a permis de relever les différents problèmes dont souffrent les réseaux actuellement
à savoir le déséquilibre de charges et les chutes de tension excessives.
Ensuite pour corriger ces problèmes, le rééquilibrage a été fait par le programme d’étude
en se basant sur le basculement de charges d’une phase à une autre. Des renforcements ont été
réalisés pour diminuer les chutes de tension.
Enfin l’étude de l’impact technico-économique a été réalisé afin d’évaluer la rentabilité des
rééquilibrages et des renforcements proposés.
En somme d’après ces études, nous pouvons conclure que le gain technico-économique
réalisé après rééquilibrage d’un départ dépend de sa charge, de son taux de déséquilibre en
courant et du nombre d’abonnés se trouvant dans le réseau.
En perspective, nous suggérons le transfert de charges d’un départ à un autre car pour le
départ 2 du poste Fayçal, la chute de tension maximale trouvée sur le réseau renforcé dépasse
10% alors que le taux de charge du poste est inférieur à 70% et que les autres départs sont peu
chargés.
Bibliographie
[1] Ndiapa CISSE Mémoire de fin d’étude sur la restructuration des réseaux HTA et BT
interconnectés et non interconnectés de SENELEC avec le logiciel CYME
[2] RaherimihajaHenriJ_ESPA_ING_13 Mémoire de fin d’étude sur l’équilibrage des
charges et réduction des pertes supplémentaires appliquées dans le réseau BT du cur
vontovorona
[3] Randriamahoninaferanalpf_espa_ing_08 Mémoire de fin d’étude sur l’équilibrage des
charges sur le réseau BT appliqué au sous groupement d’Ambatolampy
[4] GU_MPAD_V2_01FR identificateur de phases et de départs BT sous tension
[5] REBAN guide d'initiation_fr_V3
[6] Mk:@MSITStore:C:\Program%20Files%20(x86)\IED\Reban\Reban.FRA.chm::/Reban.
htm 4/27/2022
ANNEXES
Annexes
Annexe A : Câbles aériens sur poteau en bois