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FEVRIER 2024
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
FACULTÉ DES SCIENCES TECHNOLOGIQUES
FILIÈRE DE GÉNIE CIVIL
Le bâtiment est implanté dans le quartier Golf Faustin de la ville de LUBUMBASHI sur un
terrain de dimension 40 × 50 m soit une superficie de 2000 m2.
Ce travail est subdivisé en deux parties principales. La première partie contient la présentation
du projet, la conception architecturale du bâtiment faite à l’aide du logiciel AutoCad et une
présentation de différentes propriétés et caractéristiques du bois.
❖ La ferme :
❖ Le plancher
● La section de la solive est de 4×11 cm,
● La section poutre porteuse est de 20×20 cm,
❖ Le poteau : une section est de 20×20 cm,
❖ Les dimensions de la semelle fondation sont de (100×100×30) cm,
❖ Pour les assemblages, il a été trouvé les boulons M14 et M30.
❖ Le coût total estimatif de la structure du bâtiment est de 39453.5 US
1
EPIGRAPHE
« Hier est l’histoire, demain est un mystère, aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela que
s’appelle le présent. »
Proverbe chinois
2
DEDICACE
Je dédie premièrement ce travail à mes très chers parents Ghislain MUTEBA CIPANGO et
Virginie KYUNGU NDOBA, pour l’amour, et l’aide financière qu’ils m’ont offert durant toute
ma vie et aussi durant mon cursus académique.
Je dédie également ce travail à tous mes frères et sœurs : Rael MUTEBA, Recca MWELWA,
Lionel NDOBA, Aurélie MUTEMFU, Ariel MAFUTA, Abigaël KYUNGU, Divin MUTEBA.
Un grand merci pour leurs soutiens et leurs conseils tout au long de mon parcours.
3
REMERCIEMENT
Je remercie l’ETERNEL DIEU tout puissant de m’avoir donné le souffle de vie, la bonne
santé, la force et le courage pour surmonter différentes épreuves auxquelles je fais face
durant ce parcours académique et dans l’accomplissement de ce travail de fin cycle.
Je remercie mon directeur le professeur Rufin MUTONDO pour avoir accepté la direction
de mon travail. Je remercie aussi mon encadreur l’assistant David MWILA pour ses
conseils, et ses directives lors de la rédaction de ce travail.
4
TABLE DE MATIERE
5
Calcul des pannes ...................................................................................................... 32
Calcul des fermes....................................................................................................... 35
Conclusion ................................................................................................................. 41
CHAPITRE Ⅴ : CALCUL DES STRUCTURES PORTEUSES ............................................. 42
Introduction ............................................................................................................... 42
Calcul du plancher ..................................................................................................... 43
5.2.1 Calcul de la solive .............................................................................................. 44
5.2.2 Calcul de la poutre porteuse ............................................................................... 45
Calcul des poteaux ..................................................................................................... 47
Calcul de la fondation ................................................................................................ 48
5.4.1 Etudes du sol ...................................................................................................... 49
5.4.2 Calcul de la semelle ............................................................................................ 50
5.4.3 Détermination des armatures .............................................................................. 52
Conclusion ................................................................................................................. 53
CHAPITRE Ⅵ : CALCUL DES ASSEMBLAGES ................................................................ 54
Introduction ............................................................................................................... 54
Calcul des assemblages entre élément de la ferme .................................................... 54
Calcul des assemblages entre pied du poteau et semelle isolée ................................ 55
Conclusion ................................................................................................................. 56
CHAPITRE Ⅶ : DEVIS ......................................................................................................... 57
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 58
Bibliographie ............................................................................................................................ 59
ANNEXES ............................................................................................................................... 60
6
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 13 : Valeurs des efforts dans les barres les plus sollicitées .................................................... 38
7
LISTE DES FIGURES
8
LISTE DES NOTATIONS
- e : entraxe
- FT : effort de traction
- G : charge permanente
- Lf : longueur de flambement
9
- λ : élancement mécanique
- 𝜏 : la contrainte de cisaillement
- W : charge vent
- RDC rez-de-chaussée
- daN : Deca-Newton
10
INTRODUCTION GENERALE
Depuis la nuit de temps, l’homme recherche constamment une vie beaucoup plus meilleure et
confortable. Dans cette recherche d’amélioration de sa condition de vie et de son
environnement, l’être humain par son intelligence a réussi à créer, à inventer et apporter un
grand changement dans presque tout le secteur de la vie.
Le génie civil en particulier est une partie de l’ingénierie qui s’occupe essentiellement des
constructions telles que les bâtiments, les routes, les ponts, des barrages, etc. Les aspects tels
que la stabilité, la durabilité et l’esthétique sont importants pour la réalisation et la réussite d’un
projet de génie civil. De ce fait, il est important de bien choisir les matériaux pour parvenir à
concrétiser et atteindre tous les objectifs d’un projet de génie civil.
Les matériaux de structure les plus utilisés en génie civil sont le béton, l’acier et le bois.
Dans la réalisation des structures, le béton et l’acier sont beaucoup plus utilisés que le bois.
Néanmoins en Amérique nord et dans d’autres pays d’Europe, le bois est beaucoup utilisé pour
la construction des maisons d’habitations.
En RDC, presque toutes les structures sont en béton-armé, excepté les constructions
industrielles qui sont souvent en acier.
Le bois n’est pas beaucoup utilisé pour les structures dans notre pays. Il est plus souvent utilisé
pour la réalisation des charpentes de plupart des maisons d’habitations et des divers bâtiments.
La durabilité fait partie des principales raisons pour lesquelles le béton et l’acier sont beaucoup
plus utilisés en République Démocratique du Congo. Il est à noter que les constructions en béton
et en acier possèdent une grande durée de vie par rapport aux constructions en bois dû à la
présence des insectes qui détruisent le bois.
Les constructions en bois possèdent aussi des grands avantages par rapport au béton armé et à
l’acier, tels que la rapidité d’exécution des travaux, etc.
Pour un projet de courte durée, il est difficile de réaliser la construction en béton armé et si on
s’obstine à le faire en béton armé, il faudrait des grands moyens financiers et techniques. Ainsi
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pour éviter ça, il nous faudrait trouver un matériau qui nous permettra de réaliser le projet en
un délai réduit.
De ce fait le bois a été choisi pour la conception de ce projet qui consiste à dimensionner une
maison d’habitation R+1.
❖ Déterminer les charges et les surcharges qui sont appliqués sur la structure. Il s’agit des
charges permanentes (poids propre du bâtiment) charges d’exploitation et des charges
climatique (action du vent),
❖ Faire les différentes combinaisons des charges aux états limites (ELS et ELU) enfin de
tire la charge la plus défavorable, cette charge sera utilisée lors du dimensionnement des
différents éléments de la structure,
❖ Procéder au dimensionnement des différents éléments de la structure soumise aux
différentes sollicitations en tenant compte des conditions telles que la condition de
résistance, de la flèche, du flambement, etc.
❖ Déterminer la contrainte admissible du sol, à l’aide des études du sol pour le
dimensionnement de la fondation.
Lors de la conception du bâtiment, deux logiciels de DAO ont été utilisés, il s’agit des logiciels
AutoCAD et Sketchup. Et à noter que tous les calculs du dimensionnement ont été faits
manuellement en utilisant la norme NV65 (action du vent) et l’Eurocode 5 (le dimensionnement
des éléments de la structure).
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❖ Chapitre Ⅲ : L’action du vent
Ce chapitre parle de l’action du vent qui agit sur les éléments de la structure
❖ Chapitre Ⅳ : calcul de la charpente
Dans cette partie, il s’agit du dimensionnement des éléments qui composent la charpente
du bâtiment.
❖ Chapitre Ⅴ : calcul des structures porteuses
Dans ce chapitre il est question du dimensionnement des structures porteuses qui sont
le plancher, les poteaux et la fondation.
❖ Chapitre Ⅵ : assemblages
Ce chapitre parle essentiellement de calcul sur les assemblages
❖ Chapitre Ⅶ : devis
Ce chapitre donne le prix estimatif quantitatif du bâtiment.
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CHAPITRE Ⅰ : PRESENTATION DU PROJET
Introduction
Cette partie présente l'aspect architectural du bâtiment ainsi que les matériaux utilisés pour la
réalisation de ce projet.
Situation géographique
La figure 1 montre le site d’implantation qui a une superficie de 2000 m2 soit une parcelle de
40 m × 50m.
Les coordonnées géographiques des points limites du site d’implantation sont données dans le
tableau 1.
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Tableau 1: coordonnées géographique du site
Conception architectural
Le bâtiment a une superficie de 166.75 mètres carrés, c’est une maison à un étage.
Le rez-de-chaussée est composé de 14 pièces dont deux terrasses, comme le montre la figure 2.
Le premier étage est composé de 12 pièces dont deux terrasses comme le montre la figure 3.
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Figure 2 : vue en plan RDC
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Figure 3 : vue en plan R+1
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Dimension des pièces intérieur en mètre carré sont données dans le tableau 3
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Toiture
Revêtements
1.4.1.1 Fondation
Toute structure de génie civil quel que soit sa forme ou son usage s’appuie sur le sol d’assise et
la partie de l’ouvrage qui joue le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol d’assise s’appelle
fondation.
Son rôle principal est de transmettre au sol toutes les charges verticales et horizontales qui
proviennent de l’ouvrage (charges permanentes de l’ouvrage et charges variables).
Ils existent principalement deux types des charges qui sont transmises à la fondation
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● Les fondations superficielles, on fait usage des fondations superficielles lorsque le sol
possède une bonne capacité portante en surface. Ils existent trois types des fondations
superficielles qui sont
❖ Les semelles filantes
❖ Les semelles isolées
❖ Les radiers : on utilise les radier lorsque la zone à construire regorges beaucoup
d’eau et aussi lorsque le sol d’assise est à une grande profondeur.
● Les fondations profondes (fondation sur pieux), on fait généralement usage de ces types
de fondation pour des grands ouvrages sur un sol qui n’a pas une grande capacité
portante. [2]
Dans le cas de ce projet, le sol possède une bonne capacité portante et est à une faible profondeur
aux environs de 1 mètre. Pour diminuer le coût, l'usage des semelles isolées en béton armé avec
des longrines en béton armé a été optées.
1.4.1.2 Poutre
La poutre est un élément porteur horizontal, son rôle est de reprendre les charges et les
surcharges qui se trouvent au niveau du plancher pour le transmettre aux poteaux.
Il faut noter que les charges et les surcharges qui agissent sur les plancher et les poutres sont
généralement verticales et elles sont considérées comme des charges réparties.
Sous l’action des forces extérieures les poutres sont sollicitées en flexion et crée des efforts
internes qui sont le moment fléchissant, l’effort tranchant et l’effort normal. [1]
Comme toutes les structures de ce bâtiment, la poutre sera également en bois. La géométrie et
les dimensions seront données après les calculs dans la partie du dimensionnement des éléments
de structures.
1.4.1.3 Poteau
Le poteau est un élément porteur verticale son rôle est reprendre charges et les surcharges reçues
des poutres et de les transmettre à la fondation et aussi on peut les associer à des poutres pour
former des portiques qui sont aussi des structures très solides et résistants.
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Sous l’action d’une force extérieure le poteau est sollicité au flambement qui est une sorte de
flexion suivant une axe principale d’inertie. [1]
On sait qu’un poteau est un élément de structure porteur ayant trois dimensions : la hauteur, la
longueur et la largeur. Nous allons juste nous intéresser à sa section qui est composée de la
longueur et de la largeur. L’orientation des poteaux suit la règle qui dit que, la plus petite
dimension du poteau (la largeur) suit ou bien regarde dans la direction où il y a la plus grande
distance.
1.4.1.4 Plancher
Le plancher est une surface plane qui sépare deux niveaux d’un bâtiment.
Les plancher doit être résistant c’est-à-dire elle doit supporter les charges et les surcharges qui
lui sont appliquées, il doit être un isolant acoustique et thermique et aussi le plancher doit être
étanche. Nous avons plusieurs sortes des plancher entre autre :
Dans ce projet, le plancher sera en bois et sera composé, des poutres de fortes sections qu’on
appelle poutres porteuses et d’autres poutres de petite dimension qu’on appelle solive, elles
seront placées perpendiculairement par rapport aux poutres porteuses.
1.4.1.5 Escalier
L’escalier est un élément secondaire d’une structure, il est un ouvrage de circulation verticale,
il est un ouvrage composé d’une suite régulière de plans horizontaux constituant des marches
et des paliers. Son rôle principal dans un bâtiment ou dans toutes les structures de génie civil
est de faciliter le déplacement à pied d’un étage à un autre.
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● La marche : surface plane de l’escalier sur laquelle on pose le pied pour monter ou
descendre.
● La contremarche désigne soit la face verticale située entre deux marches consécutives.
● L’emmarchement : largeur utile de l’escalier
● Le giron : distance horizontale mesurée entre les nez de deux marches consécutives.
● Le palier de repos : est un espace pour un temps de repos lors d’une montée ou d’une
descente d’un escalier.
● L’escalier droit
● L’escalier à quart tournant
● L’escalier à demi tournant
● L’escalier hélicoïdal
Dans ce bâtiment on a opté pour un escalier préfabriqué à deux volées parallèles et à un palier
intermédiaire sur la figure 4. [5]
Figure 4 : escalier
1.4.1.6 Murs
Un mur à ossature en bois est composé de plusieurs éléments clés qui travaillent ensemble pour
former une structure solide et durable. Voici les composantes et leurs rôles :
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● Les montants : ce sont des pièces verticales en bois qui forment la structure principale
du mur. Ils sont espacés régulièrement pour permettre l'installation des autres
composants.
● Les traverses : ce sont des pièces horizontales en bois qui sont installées entre les
montants pour renforcer la structure et créer des zones pour les ouvertures de portes et
de fenêtres.
● Les panneaux : ce sont des plaques de matériau de revêtement, comme le contreplaqué,
le panneau de particules ou le panneau de fibres, qui sont fixées aux montants pour créer
une surface plane et solide.
● L'isolant : c'est un matériau qui est installé entre les montants pour isoler thermiquement
et acoustiquement le bâtiment.
● La barrière de vapeur : c'est une membrane qui est installée sur le côté chaud du mur
pour empêcher la vapeur d'eau de pénétrer dans la structure.
● Le pare-pluie : c'est une membrane qui est installée sur le côté froid du mur pour
empêcher l'eau de pluie de pénétrer dans la structure.
● Les revêtements extérieurs : ce sont les matériaux qui sont installés sur le pare-pluie
pour protéger la structure contre les éléments extérieurs, comme la pluie, le vent et le
soleil.
Ensemble, ces composants créent un mur à ossature en bois solide, durable et économe en
énergie.
Le matériau principal employait lors de la conception des structures porteuses et les éléments
non porteurs est le bois, le béton armé sera utilisé lors de la conception de la fondation.
1.4.2.1 Bois
● Carbone : 50 %
● Hydrogène : 42 %
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● Oxygène : 6 %
● Azote :1 %
● Les différentes matières minérales : 1 %
● Lignite : 50 %
● Cellulose : 40 %
● Hémicellulose : 10%
caractéristique Valeur
La masse volumique entre 300 kg/m3 à 1170 kg/m3
La conductivité thermique entre 0.15 W.m-1.k-1àt 0.36 W.m-1.K-1
limite d’élasticité entre 10 MPa à 60 MPa
résistance mécanique entre 20 MPa à 100 MPa
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Le béton est un matériau composite, une agglomération artificielle composée du squelette inerte
qui est le granulats (les concassés, les graviers, le sable), du liant qui est ciment et de l’eau. [7]
Le béton armé est le la composition du béton et des barres d’acier qu’on appelle armature.
Comme le béton n’est réagi pas bien lorsqu’il est soumis à la traction, on n’y ajoute des barres
d’acier pour reprendre tous les efforts de traction c’est alors qu’il devient résistant à la traction.
[8]
Voici maintenant quelques propriétés du béton armé et des structures en béton armé
● Résistance : Les structures en béton armé ont une résistance exceptionnelle contre les
forces extérieures telles que les vents, les séismes et les tempêtes
● Durabilité : Le béton armé a une longue durée de vie et ne nécessite pas beaucoup
d’entretien. Les structures en béton ont une résistance naturelle à la corrosion, à l’usure
et à la dégradation.
● Polyvalence : Les structures en béton armé peuvent être utilisées pour de nombreux
types de bâtiments, y compris les maisons, les immeubles de bureaux, les ponts, les
tunnels et les barrages
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● Isolation thermique et acoustique : Le béton est un excellent isolant thermique et
acoustique, ce qui contribue à réduire les coûts d’énergie pour le chauffage et la
climatisation.
● Facilité de construction : Les structures en béton armé sont relativement faciles à
construire et à assembler, ce qui peut réduire le temps et les coûts de construction.
● Esthétique : Les structures en béton armé peuvent être conçues dans une grande variété
de formes, de tailles et de couleurs, ce qui permet aux architectes et ingénieur civil de
créer des bâtiments esthétiques et innovants
Les anti termites sont des produits chimiques conçus pour protéger les constructions des
attaques des termites. Ils peuvent être appliqués avant ou après la construction d’un bâtiment
en bois. Les anti termites doivent être utilisés avec précaution, car ils peuvent être nocifs pour
l’environnement et la santé humaine.
Leur rôle est d’empêcher les termites de pénétrer dans le bois et d’endommager la structure du
bâtiment, ils forment une barrière chimique qui repousse les termites et les empêche de
s’installer dans le bois. Nous avons trois types d’anti termites qui sont :
● Les anti termites préventifs sont appliqués avant la construction d’un bâtiment en bois.
Ils sont incorporés dans le bois, sous forme de traitements curatifs, ou sur la surface du
bois sous forme de vernis, de peinture, ou en injection.
● Les anti termites curatifs sont utilisés en cas d’infestation avérée. Ils sont appliqués
directement sur les zones infectées pour éliminer les termites et protéger le bois de
futures attaques.
● Les anti termites biologiques sont des traitements naturels qui utilisent des micro-
organismes pour éliminer les termites. Ils sont moins nocifs pour l’environnement que
les produits chimiques, mais leur efficacité est souvent limitée. [9]
Pour éviter que les termites attaquent le bois, des traitements préventifs qui est le moyen qui
donnera plus sécurité vis-à-vis de ce problème a été retenu.
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Résistance au feu
Le bois est un matériau qui se comporte bien vis à vis du feu. Ça s’explique par le phénomène
suivant :
● Lorsque le bois brûle, il y a formation d’une couche de bois carbonisé qui protège le
cœur des éléments, la conductivité thermique de cette couche est 5 fois plus faible que
celle du bois.
● L’élévation de température due à l’incendie n'entraîne que très peu de perte de résistance
du bois (contrairement à l’acier qui passe d’un comportement élastique à un
comportement plastique).
● L’eau liée contenu dans le bois joue un rôle de temporisateur puisque le bois ne
s’enflamme que si le taux d’humidité H = 0% [8]
Mais néanmoins les produits ignifuges seront appliqués pour améliorer cette résistance.
Normes
L’eurocode 5 est une norme européenne qui s’occupe de la conception des bâtiments et des
ouvrages de génie civil en bois, il traite principalement les cas de durabilité, l’aptitude au
services et la résistance des bâtiments et ouvrages de génie civil en bois.
La normes NV/65 et l’eurocode 1 partie 1-4 qui traites de l’action du vent sur les structures de
génie civil.
Conclusion
Ensuite, il présente les matériaux qui seront utilisés pour la réalisation du bâtiment, il donne
différentes propriétés des matériaux, leurs avantages et leurs défauts.
Enfin, il présente les différentes normes qui seront utilisées dans la partie des calculs des
charges et du dimensionnement des éléments structuraux.
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CHAPITRE Ⅱ MÉTHODOLOGIE DU DIMENSIONNEMENT
Introduction
La descente de charges
La descente des charges est l’étude du transfert des charges dans une structure. Le but est de
connaître la répartition et le cheminement des charges sur tous les éléments porteurs de la
structure depuis le sommet jusqu'à la fondation.
Lors de la descente de charges, on procédera à la combinaison des charges aux états limites. Il
existe deux états limites, qui sont ELU (états limites ultimes) et ELS (états limites de services).
Après la combinaison, on considérera le cas le plus défavorable (la plus grande charge) qui sera
utilisé à l’étape du dimensionnement :
● ELU
● ELS
𝐺+𝑄+𝑊 (2.2)
Après la descente des charges, l’étape qui suit est le dimensionnement des éléments de la
structure en fonction de la sollicitation.
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● La compression
Voici la marche à suivre pour dimensionner les éléments soumis à la compression après la
combinaison des charges.
𝜆 𝑓𝑐,0;𝑘
𝜆𝑟é𝑙 = √ (2.5)
𝜋 𝐸0,05
𝐴
𝜆 = 𝐿𝑓 √ (2.6)
𝐼
Avec :
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● La traction
Voici la marche à suivre pour dimensionner les éléments soumis à la compression après la
combinaison des charges.
Avec :
La flexion
Après avoir fait la combinaison de charges et le pré dimensionnement, vient les étapes
suivantes :
σm,y,d σm,z,d
+ Km ≤1 (2.10)
KH fm,d KH fm,d
Avec km = 0,7 (section rectangulaire)
KH = 1
σm,d
≤1 (2.11)
Khfm,d
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⮚ Vérification de la condition de la flèche se fait à l’aide de la formule (2.12)
1 5 NL4
fadm = ≥f= (2.12)
250 385E0,mean I
Cisaillement
Après la détermination de la charge, les éléments soumis au cisaillement seront vérifiés par la
relation (2.13)
N
Τm = ≤ 0,85σe (2.13)
A
Conclusion
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CHAPITRE Ⅲ : ACTION DU VENT
Introduction
Ils existent plusieurs types d’actions qui peuvent agir sur une structure, il y a les charges
permanentes, les charges climatiques et les charges accidentelles. Dans ce chapitre on
s’intéressera uniquement aux charges climatiques et précisément les charges dues aux vents qui
vont s’exercer sur la structure.
L’étude de l’action du vent est très complexe donc il est nécessaire de poser des hypothèses
simplificatrices sans trop s’éloigner des phénomènes réels.
Dans ce chapitre, il sera question de calculer la pression dynamique du vent appliquée sur
différents éléments, en émettant les hypothèses suivantes :
● On admettra que le vent a une direction d’ensemble moyenne horizontale, mais qu’il
peut venir de n’importe quel côté.
● L'action du vent sur un ouvrage et sur chacun de ses éléments dépend des
caractéristiques suivantes :
❖ Vitesse du vent.
❖ Catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble.
❖ Configuration locale du terrain (nature du site).
❖ Position dans l’espace : (constructions reposantes sur le sol ou éloignées du sol).
❖ Perméabilité de ses parois : (pourcentage de surface des ouvertures dans la
surface totale de la paroi).
Le calcul de l’action due au vent sur notre projet se fera en faisant usage de la norme NV65
adaptée à la République Démocratique du Congo. [10]
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Calcul de la pression statique
P = qh K m K q δCpr (3.1)
Elle vaut :
h + 18
qh = 2,5 q (3.2)
h + 60 10
● La pression dynamique de base
La pression dynamique de base est déterminée à une hauteur h= 10 mètres au-dessus du sol
pour un site normal sans effet masque.
La pression dynamique de base dépend des zones géographiques. Concernant notre pays la
République démocratique du Congo, il est subdivisé en trois zones qui sont données dans le
tableau 5.
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Le tableau 6 donne les valeurs de la pression dynamique de base(q10) pour les trois zones de la
RDC.
Remarque
Les valeurs de la pression dynamique de base sont tirées de la formule de Bernoulli suivant
1 2
q= ρv (3.3)
2
Lorsque la construction envisagée est masquée par d'autres constructions de grandes probabilité
de durée, il y a un effet appelé “masque” car les constructions voisines protègent l’ouvrage de
l’effet du vent.
La nature du site d’implantation en comparaison avec celui de relevé météo peut conduire à une
diminution ou une augmentation de la pression du vent. La norme NV/65 considère trois types
de sites à savoir :
❖ Site normale : plaine ou plateau des grandes étendues pouvant présenter des
dénivellations peu importantes, des pentes inférieures à 10 % (vallonnement ou des
ondulation)
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❖ Site protégé : par exemple le fond de la cuvette bordé de collines sur tout son contour,
site urbain dense. Ce type de site est protégé dans toutes les directions de l’effet de vent.
❖ Site exposé : au voisinage de la mer, le littoral en général sur une profondeur d’environ
6 km des sommets des falaises, les îles ou presqu’îles étroites. [10]
Pour la RDC les différents coefficients de site sont donnés dans le tableau 7 :
Ks
Région Site protégé Site normal Site exposé
1 0,8 1 1,35
2 0,8 1 1,3
3 0,8 1 1,25
Elément Dimension δ
Réduction maximale des pressions dynamiques de base et valeurs limites des pressions
dynamiques corrigées.
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❖ Poteau 1- 0,9 = 1 = 10% ˂ 33 %
❖ Elément de façade 1- 0,84 = 0,16 = 16 % ˂ 33 %
Le coefficient de pression (Cp) est un coefficient adimensionnel utilisé pour déterminer les
charges de pression sur les structures dues au vent. Il dépend généralement de la forme de la
structure.
Pour le calcul des différents coefficients de pression, il est nécessaire de connaître les
différentes dimensions de la structure, des différentes ouvertures sur chaque face de la structure
et aussi de l’angle de la toiture qui, dans le cas de ce projet, est une toiture à deux versants.
● ABouverture = 14,94 m2
● BCouverture = 28,35 m2
● CDouverture = 14,99 m2
● ADouverture = 16,16 m2
b. Perméabilité des parois(𝜇)
Selon la perméabilité des parois on considère trois catégories de construction qui sont :
❖ Construction fermée : 𝜇 ≤ 5 %
❖ Construction partiellement ouverte : 5 % ˂ 𝜇 ˂ 35 %
❖ Construction ouverte : 𝜇 ≥ 35 %
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𝜇BC = BC/ BC ouverture = 30,91 %
Remarquons que toutes les faces ont une perméabilité comprise entre 5% et 35 % donc c’est
une construction partiellement ouverte pour toutes les faces.
c. Rapport de dimension 𝜆
d. Coefficient 𝛾0
γ0 AB = 0,85
γ0 BC = 1
Pour la détermination de coefficient de pression extérieur sur les différentes parois et versant
de la toiture on applique quelques différentes règles ci-dessous :
a. Parois verticale
❖ Face au vent
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Cpe = +0,8(pour tout γ0 ) (3.4)
b. Versant de toiture
Pour trouver le Cpe sur la toiture on lit les valeurs sur l’abaque dans l’annexe 2
Pour la détermination de coefficient de pression extérieur sur les différentes parois et versant
de la toiture on applique quelques différentes règles ci-dessous :
a. Parois verticales
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Cpi = +0,8 si μ ≤ 5% (3.9)
b. Versant de toitures
Les coefficients de pressions intérieures pour la toiture sont les mêmes que ceux des parois
intérieures fermées.
Le coefficient de pression résultant (Cpr) est utilisé pour calculer la pression due au vent sur une
surface donnée, en tenant compte à la fois de la pression extérieure et intérieure. Il est utilisé
pour déterminer les charges de vent globales agissant sur une structure. Sa valeur est trouvée à
l’aide de la formule (3.12).
Les coefficients de pressions résultants du vent à la petite face sont donnés dans le tableau 9
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Les coefficients de pressions résultants du vent à la grande face sont donnés dans le tableau
10.
Le résultat final des coefficients de pression résultants est donné dans le tableau 11
8+18
qh = 8+60 × 90 × 2.5 = 86 daN/m2
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⮚ Panne : 86×1×1×0,85× (-0,68) = -49,71 daN/m2 ↓
⮚ Panne : 86×1×1×0,85× (0,02) = 1,46 daN/m2 ↑
⮚ Ferme : 86×1×10,83× (-0,68) = -48,54 daN/m2 ↓
⮚ Ferme : 86×1×1×0,83× × (0,02) = 1,43 daN/m2 ↑
⮚ Poteau : 86×1×1×0,9×1,1 = 85 daN/m2 →
⮚ Elément de façade : 86×1×1×0,84×1,1 = 79,47 daN/m2
Conclusion
Ce chapitre porte essentiellement sur l’action du vent qui agit sur la structure. On a procédé par
l’identification et la caractérisation du site d’implantation et du bâtiment en trouvant les
différents coefficients qui sont associés à chaque caractéristique.
Cette pression est une charge qui va être utilisée dans la descente de charge lors du
dimensionnement des différents éléments de la structure.
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CHAPITRE Ⅳ : CALCUL DE LA CHARPENTE
Introduction
La charpente d’une toiture est la structure porteuse essentielle d'un toit. Elle est conçue pour
soutenir le poids de la couverture de toit (tuiles, ardoises, tôles, etc.) ainsi que les charges
climatiques telles que la neige, la pluie et le vent. La charpente est généralement constituée de
pannes, de fermes et d'autres éléments, ils peuvent être en bois ou en acier, et sont disposés de
manière à former une ossature robuste et solide.
❖ Panne : Il s'agit d'une poutre horizontale placée au sommet des fermes pour les stabiliser
et pour transférer les charges de la toiture (poids de la toiture et les charges climatique
tel que le vent dans notre cas) aux fermes.
❖ Fermes : Ce sont des structures triangulaires assemblées à partir de poutres et de
montants. Les fermes sont conçues pour répartir les charges du toit de manière
équilibrée et efficace, en transférant le poids vers les poteaux, les poutres ou vers les
murs porteurs.
❖ Contreventements : Ce sont des éléments ajoutés à la charpente pour lui donner plus de
rigidité et pour la protéger contre les forces latérales telles que le vent.
❖ Connecteurs : Ils sont utilisés pour assembler les différentes pièces de la charpente, tels
que des clous, des boulons, des plaques métalliques, etc.
Ce chapitre parle essentiellement du dimensionnement des pannes et des fermes. Comme dit
dans la partie conception, la charpente est composée intégralement du bois comme matériau,
de ce fait l’eurocode 5 sera appliqué comme norme, et la classe de résistance du bois utilisée
sera le C18.
Une panne est un élément structural horizontal qui se situe généralement au sommet de la
charpente. Elle a pour objectif de transférer les charges verticales, telles que la charge
permanente (poids propre de la toiture) et les charges temporaires (charge climatique, charge
d’entretien), aux points d'appui.
La panne étant une poutre, sa sollicitation principale est la flexion, donc le dimensionnement la
panne passera par la vérification de la condition de résistance et de la flèche. [2]
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● Charges permanentes
⮚ Poids de la couverture : 6 daN/m2
⮚ Poids propres de la pannes (estimé) : 5 daN/m
⮚ Espaces entre les pannes : 1.35 m
G = 5+ (6 × 1.35) = 13.1 daN/m
● Charges d’exploitation
Cette charge est dû lors de l’entretien par un ouvrier qui a une masse de 80 kg
mg
p= (4.1)
L
L : la portée de la panne
80×10
P= =34.78 daN/m2
2.3
La charge climatique appliquée sur la panne est la pression dynamique normale du vent. Ces
charges sont perpendiculaires (normales) par rapport aux versants de la toiture et ainsi elles
forment un angle de 16,5° avec le plan vertical.
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On remarque que la combinaison (b) à l’ELU et (b) à l’ELS donnent des cas défavorables dont
les valeurs seront utilisées pour le dimensionnement.
Donc la charge q retenue est de 134,47 daN/m (ELU) et 80.21 daN/m (ELS)
En faisant la projection de q sur l’axe y et sur l’axe z avec l’angle 𝛼 = 16.5°, q se décompose
de la manière suivante :
● Condition de résistance
La condition de résistance est vérifiée si et seulement si les conditions des formules (2.9) et
(2.10) sont remplies simultanément.
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● Condition de la flèche
Trouvons d’abords les valeurs de la flèche admissible et de la flèche maximale sur les deux
axes.
2300 2300
fadm = = = 9.2 mm
250 250
On remarque que la valeur adoptée pour le calcul des charges était de 5 daN/m qui est
grande mais acceptable pour des raisons de sécurité.
Les fermes sont des assemblages structurels triangulés qui servent à soutenir les pannes et à
répartir les charges sur l'ensemble de la structure.
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● L’arbalétrier
● L’entrée
● Les contre-fiches
● Le montant
● Calcul du treillis
B + R = 2N (4.2)
Avec :
● B : nombre de barre.
● R : nombre de réaction aux appuis.
● N : nombre de nœuds.
37+3=2×20 =˃ 40 = 40
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Ce résultat signifie que le treillis est isostatique.
Pour calculer les efforts dans les barres, appliquons premièrement une charge unitaire à P [2]
On a P = 1
RA= RB= 5
Le tableau 12 présente les résultats de calcul des efforts dans chaque barre.
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N18=N22 10.11 T
N19 1.9 T
b. Charges du vent
⮚ W1 = W sin (73.5) × 2.3 × 1.35= -48.54 × sin (73.5) × 2.3 × 1.35 = - 144.51 daN
⮚ W2 = W sin (73.5) ×2.3 × 1.35 = 1.43 × sin (73.5) × 2.3 × 1.35 = 4.28 daN
En appliquant la charge aux barres les plus sollicitées, les résultats obtenus sont donnés dans le
tableau 13.
Tableau 13 : Valeurs des efforts dans les barres les plus sollicitées
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● Calcul de section de barres de la ferme
Cette partie se base sur la recherche des différentes sections des barres de la ferme, de ce fait
l’étude du flambement de toutes les barres en compression est requise. [2]
a. Arbalétrier
Comme la barre N1 est soumise à la compression, le calcul de la section se fera en
considérant aussi le flambement.
Pour une hauteur 15 cm et une longueur du flambement de 1,35m et en utilisant les
formules (2.3) à (2.6) on obtient les résultats suivants :
Lf = 1,35 m
𝜆 = 31,17
𝜆rél = 0,54
Ky = 0,67
Kc = 0,65
N1 57300 382
σc,0,k = = = Mpa ≤ fc,0,d = 8,31 × 0,65 = 5,4 Mpa
A 150.b b
b. Entrait
Comme l'entrait est soumis à la traction, en appliquant la formule (2.8) on trouve que :
N6 55238
A≥f = = 10895,06 mm
t,0,d 5,07
c. Contre fiche
Pour une hauteur de 15cm, les résultats suivant sont obtenus :
Lf = 2.2 m
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𝜆 = 50.8
𝜆rél = 0.88
Ky = 0.94
KC = 0.45
L’application de la relation (2.7) donne le résultat suivant :
d. Montant
N19 6873
A≥ = = 1355,62 mm
ft,0,d 5.07
P = ρbois × b × h × L (4.3)
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Avec :
A cela, ajoutons forfaitairement 20% pour tenir compte du poids des boulons, des
contreventements entre fermes ainsi que de la peinture.
Conclusion
Ce chapitre a étudié les sollicitations qui sont appliquées sur les éléments de la charpente, afin
d'arriver à de déterminer leurs différentes sections. Enfin les poids propres des pannes et des
fermes ont été déterminés.
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CHAPITRE Ⅴ : CALCUL DES STRUCTURES PORTEUSES
Introduction
Il est question dans cette partie de déterminer les sollicitations afin de dimensionner les
différentes sections des éléments de structures du bâtiment.
❖ Supporter les charges verticales : elle doit être capable de supporter le poids des
différents éléments du bâtiment, y compris les murs, les planchers, les toits, les
équipements, les personnes, etc.
❖ Résister aux charges horizontales : elle doit également résister aux forces horizontales
qui peuvent survenir, telles que celles générées par le vent, les séismes, ou même les
mouvements des utilisateurs.
❖ Transmettre les charges à la fondation : la structure porteuse doit transmettre les charges
verticales et horizontales à la fondation du bâtiment, qu’elles les répartissent ensuite
dans le sol.
❖ Assurer la stabilité globale : la structure porteuse doit être conçue pour maintenir la
stabilité de l'ensemble du bâtiment, évitant ainsi tout risque de déformation excessive
ou de renversement.
Les différents éléments de structure tel le plancher, le poteau et la semelle de fondation sont
montés sur la figure 6.
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Figure 6: le structure porteuse
Calcul du plancher
Le plancher est une aire plane horizontale séparant deux niveaux d’une construction et est
capable de supporter des charges.
Dans le cadre de ce projet, le plancher est en bois, composé de trois parties à savoir :
❖ La dalle du plancher : c’est la partie du plancher composée des lattes mis côte à côte
pour former la surface du plancher.
❖ Les solives : sont des poutres de petite dimension par rapport aux poutres porteuses,
leurs rôles sont de supporter la dalle du plancher
❖ Les poutres porteuses : sont des éléments structurels, leurs rôles sont de reprendre les
charges et les surcharge et de les transmettre aux poteaux. Elles sont disposées
perpendiculairement aux solives.
Les éléments du plancher à dimensionnés sont les solives et les poutres porteuses. On sait
qu’une poutre est soumise généralement à la flexion. La condition de résistance et celle la
condition de la flèche seront les deux conditions à vérifiées.
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a. Charges permanentes
⮚ Dalle du plancher de 4cm : 18,4daN/m2
⮚ Poids solives : en prenant une épaisseur e = L/20, avec L la portée de poutre égale à 400
cm, e =20cm, donc obtient un poids de 92 daN/m2
⮚ Parquet a une épaisseur 2cm, le poids vaut 0,92 daN/m2
G = 111,32 daN/m2
b. Charges d’exploitation
Q = 150 daN/m2
● Combinaisons de charges
En effectuant la combinaison de charges à l’ELU et à l’ELS grâce aux formules (1.8) et
(1.9) et on obtient les résultats suivants :
Entraxe e= 0,1 m
● Condition de résistance
NELU L2 375,3 × 42
Mfmax = = = 750,6Nm
8 8
6Mfmax
σm,d =
bh2
Vérifions cette condition pour une section rectangulaire (4×11) cm on trouve que :
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bh2 = 4 × 112 = 484 cm3 ≥ 325,17 cm3
● Condition de la flèche
Pour remplir la condition de la flèche, il faut que la condition de la formule (2.12) soit vérifiée
En appliquant la formule (2.12), pour une poutre de longueur 4 mètres et une charge NELS =
0,2613 N/mm, le résultat suivant est obtenu :
L 5 0,2613×40004 ×12
fadm = 250 = 16 mm ≥ fmax = 385 12000×66550000 = 13,05 mm
On sait que la solive agit sur les poutres porteuses en donnant une charge répartie NELU = 375,3
N/m sur une portée de 4 mètre.
En appliquant la statique pour retrouver les réactions aux appuis. Comme montré sur la figure
6.
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NELU L 375,3 × 4
RA = RB = = = 750,6 N
2 2
750,6
NELU = = 7506N/m
0,1
522,6
NELS = = 5226 N/m
0.1
● Condition de résistance
La condition de résistance est remplie si la formule (2.11) est vérifiée. Dans le cas présent, la
plus grande portée de la poutre est de 4,0 mètres.
NELU L2 7506 × 42
Mfmax = = = 15012 Nm
8 8
6Mfmax
σm,d =
bh2
bh2 = 20 × 202 = 8000 cm3 ≥ 6503,4 cm3 (La condition est remplie)
● Condition de la flèche
Pour une poutre de 4 mètres de longueur et une charge NELS = 5.226 N/mm, le résultat suivant
s’obtient en appliquant la formule (2.12)
Les deux conditions sont remplies donc optons pour une poutre porteuse de section 20×20
cm.
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Calcul des poteaux
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux, leurs rôles est de reprendre les charges qui
se trouvent au niveau plancher et de les transmettre à la fondation.
Le poteau à dimensionner est le poteau le plus sollicité ou le plus chargé, c’est-à-dire que le
poteau qui a une grande surface d’influence. La figure 7 montre la surface d’influence du poteau
P14 qui est le poteau le plus chargé. [2]
a. Charges permanente
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b. Charges d’exploitation
Q = 150 daN/m2
Sp = 12.9 m2
lf = 6 m ( encastré-libre)
𝜆 = 103.92
𝜆rél = 1.77
Ky = 2.21
Kc = 0,2
N 83869,35 419,34
σc,0,k = = = Mpa ≤ fc,0,d × K C = 10.65 × 0.2 = 2.13 Mpa
A 200. b b
Calcul de la fondation
La fondation est la partie de la structure qui se trouve en contact direct avec le sol, son rôle
principal reprendre toutes les charges de la structure et de le transmettre au sol porteur.
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5.4.1 Etudes du sol
Les études du sol sont indispensables dans la plupart des travaux de génie civil. Dans ce projet,
pour le dimensionnement de la fondation, il fallait impérativement connaître la contrainte
admissible du sol. Pour la détermination de cette contrainte, on procédera à un essai in situ qui
ne rien d’autre de l’essai au pénétromètre dynamique à cône qu’on appelle couramment DCP
(dynamic cone penetrometer) et l’appareil avec lequel on fait cet essai s’appelle aussi DCP et
les caractéristiques sont montré sur la figure 8.
Pour la détermination de la résistance dynamique de pointe qd, la formule (5.1) dite formule du
hollandais sera appliquée.
𝑀2 × 𝐻 1 1
𝑞𝑑 = 𝑁 × × × (5.1)
𝐴 𝑀 × 𝑚𝑃𝑍 𝑒
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qd
σad = (5.2)
15
Avec :
● M = Le poids du mouton en N
● H = La hauteur de chute, en m
● Pz= Le poids des tiges à la profondeur z en N
● A = La section de la pointe en mm²
● N = Le nombre de coups
● e = L’enfoncement en mm
● m = Le poids de l’enclume et du guide des tiges en N
● qd =La résistance dynamique de pointe en N/mm²
Pour le calcul de la semelle de fondation, la contrainte admissible de sol de 0,2 MPa qui
représente une moyenne a été retenue.
Fondation superficielle
Fondation profonde
Dans le cadre de ce projet, il a été opté une fondation superficielle et plus précisément une
semelle isolée de section carrée en béton armé dont les caractéristiques géométriques sont
montrées sur la figure 9.
Les éléments à calculer dans cette section sont la section de la semelle, la hauteur (épaisseur)
de la semelle ainsi que les armatures de la semelle.
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Figure 10 : caractéristique de la semelle de fondation
Avec :
● a = 20 cm
● b = 20 cm
● a et b les dimensions du poteau
● e : enrobage est de 5 cm
● H : hauteur de la semelle
● d = h-e
● A et B sont les dimensions de la section de la semelle
Nfondation = 83924,55 N
σadmsol = 0.2Mpa
Nfondation
S= (5.3)
σadmsol
En appliquant la relation (5.3) on trouve :
Nfondation 83924,55
S= = = 419622,75 mm2
σadmsol 0.2
Pour des raisons de facilitation de l’exécution, optons pour une section, A=B= 100cm
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B−b 100 − 20
≤d≤B−b ⇒ ≤ d ≤ 100 − 20 ⇒ 20 ≤ d ≤ 80
4 4
● Vérification de la stabilité
Nfondation + 1,3(γbéton × A × B × H)
σeff = (5.4)
AB
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Conclusion
Dans ce chapitre, il a été question du dimensionnement du plancher qui est composé des solives
et des poutres porteuses et aussi du dimensionnement des poteaux et de la fondation.
Lors du calcul de la fondation, les études du sol ont premièrement été faites in situ, précisément
par l’essai DCP afin d’avoir la contrainte admissible du sol. Le choix de la fondation s’est porté
sur les semelles isolées carrées en béton armé.
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CHAPITRE Ⅵ : CALCUL DES ASSEMBLAGES
Introduction
Les assemblages métalliques avec les boulons comme connecteurs seront utilisés. Et ces types
d’assemblages travaillent principalement en cisaillement.
La sollicitation qui existe dans ces éléments est le cisaillement simple [14]
● Résistance au cisaillement
N = le plus effort de traction dans les barres
N6 = 55238 N
𝜎e = 480 N/mm2
A : section du boulon
N6
τm = ≤ 0,85σe (6.1)
A
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L’application de la formule (6.1) donne :
R1,e = 0,85𝜎e
𝐴 ≥ 135,4 mm2
πd2
≥ 135,4 mm2 ⇒ d ≥ 13.12mm
4
On prend le boulon M14 c’est-à-dire un boulon de diamètre 14 mm
● Vérification de la pression diamétrale
e : épaisseur de la plus petite pièce
N
pm = ≤ 2 × 0.85σe (6.2)
e×d
FT = Nfondation = 83924,55 N
𝜎𝑎 = 120 𝑁/𝑚𝑚2
FT
σa
= Aacier (6.3)
83924,55
Aacier = = 699,4 mm2
120
πd2
= 699,4mm2 ⇒ d = 29,84 mm
4
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On prend le boulon M30 de diamètre 30 mm
Longueur d’ancrage
F
L = πD× τT (6.4)
a,adh
83924,55
= 222,61 mm = 22,261cm = 23 cm
π × 30 × 4
Conclusion
Dans ce chapitre, il a été question d’analyser quelques différents types d’assemblages qui
existent en construction en bois.
Les assemblages avec des connecteurs métalliques, plus précisément les boulons ont été utilisés.
Enfin les diamètres de ces boulons ont été calculés.
Remarquons que, les assemblages ont une importance vraiment capitale parce que la plupart
des désordres qui se trouvent dans les structures en bois proviennent d’un mauvais assemblage.
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CHAPITRE Ⅶ : DEVIS
Le calcul du devis estimatif quantitatif des éléments structurels de la maison en bois sera l’objet
de ce chapitre.
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CONCLUSION GENERALE
Ce travail de fin cycle avait pour ambition de concevoir et de dimensionner un bâtiment R+1
en bois en utilisant la norme NV65 et l’Eurocode 5.
Comme tout travail académique, son but principal est d'aiguiser les connaissances reçues dans
différents cours, et permet également de les appliquer dans la vie professionnelle à laquelle on
aspire.
La première partie de ce travail a été de voir la localisation du bâtiment qui se trouve dans la
ville de Lubumbashi au quartier Golf Faustin dans la commune d’annexe, ensuite il a été
question de parler de la conception architecturale du bâtiment.
Après, il s’en est suivi d’une étude sur les matériaux qui sont utilisés dans la conception du
bâtiment notamment le bois qui utilisé pour la réalisation de la charpente, des structures
porteuses et les cloisons ensuite le béton armé qui a été utilisé pour la conception de la fondation
sur semelle isolé.
Cette étude porte essentiellement sur quelques propriétés mécaniques et physiques des
matériaux, et aussi sur quelques autres aspects tels que la lutte contre les termites et la résistance
au feu.
Dans la deuxième partie de ce travail il a été question de voir le dimensionnement des structures
du bâtiment, en commençant par la méthodologie du dimensionnement qui montre la marche à
suivre pour arriver à dimensionner un élément.
S'en est suivi par la suite du dimensionnement proprement dit. En commençant par
dimensionner la charpente (pannes et fermes) et suite on a dimensionner les éléments porteurs
qui sont composés du plancher (solive et poutre porteuse), des poteaux et la fondation en béton
armé.
Pour le dimensionnement de la fondation il fallait avoir la contrainte du sol qui a été trouvé
grâce à l’essai au pénétromètre dynamique à cône (DCP). Enfin, la partie sur les assemblages
et le devis du bâtiment s’en est suivi.
Ce travail permet d’avoir une approche beaucoup plus approfondie sur le dimensionnement des
structures en bois.
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BIBLIOGRAPHIE
[11] B. V. T. Yves BENOIT, Eurocode: calcul de structure en bois, Paris: Eyrolles, 2008.
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ANNEXES
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Annexe 1 : Coefficient 𝛾0
Annexe 2 : Cpe pour les toitures à un ou plusieurs versants
Annexe 3 : Coefficient de réduction de pression
Annexe 4 : valeurs caractéristique des bois massifs
DCP 1
DCP 2
DCP 3
DCP 4
DCP 5