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Ministère de la santé de la population et de reforme hospitalière

Institut national de formation supérieure paramédicale

-Batna-

Mémoire professionnel

Infirmière de santé publique

Thème :

La prévalence des infections urinaires chez un patient sondé.

Service de réanimation médicale

- C . H . U Batna -

Diriger par : Elaboré par:

Mr RAMDANE Nacerddine Melle: ABDOU Sabah

PEPM Melle: KASMIOURI Linda

Mai 2017
Nous tenons à remercier avant tout {dieu} le tout puissant qui nous donné le
courage et la volonté durant nos années d’études et surtout de finaliser ce travail .
on remercie profondément et spécialement :
Monsieur MAZMAZA Kamel :directeur de l’institut national de
formation supérieure paramédicale Batna.
Madame SELLAMI Zakia:directrice d’études .
Monsieur BOUHOUIRA Ahmed : chef d’option.
Nous retenons nos vifs et sincères remerciement avec un grand respect à notre
encadreur :
Monsieur RAMDANE Nacerddine pour ses précieux conseils sa
disponibilité à la réalisation de ce modeste travail .

Tous les médecins et les enseignants qui ont participé à notre formation et ont été si
patients avec nous.

Tous le personnel de service réanimation médicale

Tous qui nous ont aidé et encouragé de prés ou de loin.

Nos profonds remerciements et notre gratitu de vont aussi aux membres du jury

pour leur accord de juger notre travail .


Je dédie ce modeste travail à ma trés chère maman à qui je dois de l’amour ,et de la tendresse ,et
qu’elle la source de la lumière dans ma vie
que dieu la protège et la garde pour moi .

A celui qui est la source de mon inspiration mon trés chère père
que dieu le protège et le garde pour moi.

A ma adorable soeur:Nawel

A mes frères :Karim Mohamed YakoubeSalaheddineKheireddine .


A la femme de mon frère: Aicha .
A tous les enfants :HibaIsraa., Hanine .

A mon fiancé AbdElmalek et sa famille .

Aussi àtoute la famille Abdou et Bahaz.

A mes meilleures amies:AbirHadjer Karima nojoud.

mabinome Linda.

A tous mes collègues de la formation 2016/2017.

A tous les enseignants les enseignantes.


A tous les employés de la direction de linstitutsurtout:SAMIR,NADIR,MOUSSA et NABIL.

A toute personne qui m’a aidée.


Je dédie ce modeste travail à ma trés chère maman à qui je dois de l’amour ,et de la tendresse ,et
qu’elle la source de la lumière dans ma vie
que dieu la protège et la garde pour moi .

A celui qui est la source de mon inspiration mon trés chère père
que dieu le protège et le garde pour moi.

A mes adorables soeurs :Malia Dalila Sana.

A mes frères :Toufik Abdalghani Salim Fateh.

A tous les enfants :Amani Yosef Yones .

Aussi àtoute la famille KASMIOURI et DRISSI.

A mes meilleurs amis:soufian hadjer et surtout

ma binome Sabah.

A tous mes collègues de la formation 2016/2017.

A tous les enseignants les enseignantes.

A toute personne qui m’a aidée.


Sommaire :

 Choix de thème .....................................................................01


 Introduction ..........................................................................02
 Hypothèse ............................................................................03

Partie théorique

CHAPITRE I

I.
Généralités............................................................................04
1.Définition des concepts :.......................................................04

1.a asepsie............................................................................04
1.b antisepsie........................................................................04
1.c contamination..................................................................04
1.d décontamination...............................................................05
1.e la friction par solution hydro-alcoolique ...............................05
1.f le lavage des mains...........................................................05
1 .g stérilisation.....................................................................08
1.h les infections nosocomiales................................................08
1.i ECBU (Examen cytobactériologique des urines)................................................09
1.j Chimie des urines…………………………………………………………………09
1.k CRP…………………………………………………………………………..…09

CHAPITRE II

I. Rappel anatomo-physiologique de l’appareil urinaire …………10

I. 1.anatomie :……………………………………………………………..….…. 10

1.a les reins ………………………………………………………………………....10


1.b les uretères… ………………………………………………………………...12
1.c la vessie …………………………………………………………………………..13
1.d l’urètre ………………………………………………………………………….…14

I. 2.physiologie:…………………………………………………………………… 16

 Mécanisme de la sécrétion :…………………………………..……16


 La filtration glomérulaire ………………………………..16
 La réabsorption tubulaire………………................16
 La sécrétion tubulaire……………………………….…… 16
II. Les infection urinaire......................................................17
1.définition...................................................................17
2.les différents types d’infectios urinaires.........................17
Cystite.........................................................17
La pyélonéphrite...........................................17
L’urétrite......................................................18
3.les facteurs de risque de l’infections urinaire..................18
4.les symptome de l’infection urinaire..............................18
5.diagnostic biologique :................................................20
 Examens et analyses complémentaires.............20
 Les singes biologiques....................................20
 Les principaux germes en causes.....................20
6.traitement ...............................................................20
III. le sondage vésicale...................................................................21
1. Définition..........................................................................21
2. L’objectif...........................................................................21
3. Technique.........................................................................21
 Indication.................................................................21
 Contre indications......................................................21
 Matériel....................................................................21
 Mise en place de la sonde ..........................................24
 Rappel sur les mesures à respecter lors du sondage .....28
 Risques et complications ...........................................28
 Surveillance et évaluation..........................................28

Partie pratique

I. Description du terrain d’expérimentation (réanimation médicale).29


II. Les objectifs de l’étude …………………………………………………………….….32
III. Démarche méthodologique……………………………………………………….…33
IV. Analyse et interprétation des données ……………………………………...34
V. Analyse de questionnaire …………………………………………………………….41
Synthèse générale ……………………………………………………………………....42
Conclusion……………………………………………………………………………………..43
Suggestion ……………………………………………………………………………………44
Annexes
Bibliographie
Les infections urinaires représentent un problème de santé particulièrement important en raison de
leur fréquence .
Au cours de notre formation et durant notre stage au niveau de service Réa- médicale CHU BATNA
nous avons constaté que la fréquence des infections urinaires est relativement élevée au niveau de
ce service soit 23% étalé sur une année.
Cette situation attire notre attention pour cette raison nous avons choisis ce thème qui est:
La prévalence des infections urinaires chez un patient sondé.
L’appareil urinaire est un appareil complexe qui implique plusieurs organes tels que: les reins,la
vessie ,la prostate et l’urètre .
Il existe plusieurs infections et autres troubles urinaires dont les causes peuvent ètre d’origine virale
ou bactérienne;par exemple les maladies urinaires les plus fréquentes sont:les
cystites(inflammations de la vessie),l’incontinence urinaire (perte involontaire
d’urines),l’hypertrophie de la prostate ,l’insuffisance rénale et le cancer du rein .

L’infection urinaire est un terme qui désigne une infection du bas appareil urinaire c’est-à-dire ne
remontant pas au-dessus de la vessie .La cystite est l’infection urinaire la plus fréquente et concerne
presque exclusivement les femmes d’une manière générale ,et pour des raisons anatomiques
notamment la brièveté de l’urètre ;donc l’infection urinaire touche beaucoup plus les femmes
(concene la femme entre 15 et 65 ans) que les hommes.
Elle est également courante chez les enfants ,elle peut ètre due à la présence d’une bactérie ayant
contaminé les urines ou parfois d’une mycose ou champignon.

Sur le plan épidémiologique cette infection en classé seconde position par rapport au infection
respiratoire (second site ).
La prédominance demeure féminine soit 2pics pour une femme et 1pic pour un homme .
Parmi les facteurs prédisposant à ces infections :la ménopause ,la grossesse ,le diabète … …etc.

En Algérie ,cette infection a pris les proportions sérieuses ,surtout en milieu hospitalier.
Qu’en est-il justement de cette pathologie au niveau de CHU de BATNA?

Sachant que devant la période de 22 Aout jusqu’à le 23 Octobre de la mème année(2016),nous


avons recensés après le service Réa-médicale et le laboratoire de Bactériologie 10 patient sur 14
présentaient des infections urinaires liées au sondage vésicale :soit 71% de patients souffraient de
cette infection dans le service précité.
A la lumière de cette approche ,nous nous sommes posés le question centrale suivante :
Quels sont les facteurs qui sont derrière l’apparition des ces infections en milieu hospitalier?

2
 La notion d’hygiène en milieu hospitalier .

3
CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

I. Généralités:

1 Définition des concepts :

1.a Asepsie :
L’asepsie désigne le fait de prévenir les maladies infectieuses en empéchant la contamination par
des bactéries ,des microbes ,des parasites ou d’autres germes d’une zone déterminée ,elle a pour
objectif de réduire la prolifération d’agents pathogène et la transmission de virus.L’asepsie consiste
en la décontamination de l’espace ,y compris de l’air ,du matériel ;et l’utilisation d’antiseptique sur
la surface du corps .
L’asepsie est totale en chirurgie ou dans les chambres stériles .Le défaut d’asepsie peut provoquer la
pénétration de micro-organismes dans l’organisme notamment lors d’interventions chirurgicales et
engendrer de graves infections .

1.b Antisepsie:
L’antisepsie est une technique effectuée à base de produits antiseptique ,permettant d’éliminer de
manière tansitoire l’ensemble des micro-organismes présents sur le corps .L’antisepsie a permis de
réduire de manière trés significative le nombre de décès dus à des infections ,que ce soit suite à des
opérations ou suite des accouchements.
L’antisepsie date seulement de la fin du XIXe siècle ,elle ne préserve pas la flore endémique
contrairement à l’asepsie qui empèche l’apport de nouveaux germs.

1.c Contamination:
La contamination est la phase de l’infection par un microbe au cours de laquelle celui-ci rentre en
contact avec l’organisme ,sans pour autant pénétrer dans l’organisme .On peut donc ètre contaminée
sans pour autant ètre infecté .

Il faut donc bien distinguer différentes notions :

La contamination qui est le préable .


L’infection .
L’incubation de la maladie infectieuse .
La contagion possible qui représente le risque que cette maladie infectieuse se propage à
l’entourage.

4
CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

1.d Décontamination:
C’est une opération destinée à éliminer les contaminations ,les microbes ,les bactéries ,ou à en
réduire le nombre sur des tissus vivants et sur des objets inertes à des taux considérés comme sans
danger ,de manière à respecter les normers d’hygiène et de santé publique.

1.e La friction par solution hydro-alcoolique:


Solution antiseptique cutanée, c’est à dire qui est exclusivement réservé à la peau. Elle est employée
afin d’assurer l’hygiène des mains, notamment lors de soins médicaux. Elle agit par contact direct et
mécanique (en friction) et s’utilise sans eau. Une solution hydro-alcoolique à pour but de
désinfecter les mains grâce à ses propriétés bactéricides, fongicides, sans effet nettoyant. La
solution doit s’appliquer sur des mains relativement propres et non souillées.

1.f Le lavage des mains:


Une bonne hygiene des mains ,il est essentielle pour prévenir certaines infections ,c’est pourquoi les
organismes de meilleures pratiques sur les lieux de travail ,dans la rue et à domicile .Un bon lavage
des mains s’effectue avec du savon .Ilest important de bien se frotter les mains puis de les rincer
sous l’eau pour éliminer tous les germes ,il faut notamment se laver les mains lorsqu’elles sont sales
,avant de manger ,aprés avoir été en contact avec des personnes malades ou des animaux ,aprés
avoir éternué ou manipulé des déchets.

Le but du lavage des mains :

Le role du lavage des mains est d’empecher de s’etablir ou de rompre la chaine de transmission des
micro-organismes pathogène ou potentiellement pathogènes .

Le lavage des mains vise 3 buts :

 Supression les germes transitoires.


 Rédiure les germes résidents.
 Protéger les personnels et les malades ,sans oublier que la main reste un outil précieux et
qu’il faut la soigner.

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CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

Les Types de lavage des mains

 Lavage hygiénique :

-objectifs :
Suppression des germes transitoires.
-Quand :
Arrivée et sotie du service .

Après toilette et mouchage.

Avant repas et administration de thérapeutique.

-Temps :1 minute.

 Lavage antiseptique :

-objectifs :
Suppression des germes transitoires et réduction des germes résidents .
-Quand :

Avant et après un soin .

Auprés de malade contagieux (entrée et sortie de chambre).

-Temps :3 minutes

 Lavage chirurgical :

-objectifs :
Idem antiseptique mais de façon prolongée et plus poussée .
-Quand :

Avant toute chirurgie ou acte invasif .

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CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

-Temps :≥5 minutes..

Techniques de lavage des mains:

l'utilisation d'un produit antiseptique:

1. Mettez un peu de produit antiseptique dans le creux de votre main.

2. Frottez le bout de vos doigts.

3. Frottez l'intérieur de vos mains et vos pouces.

4. Frottez entre vos doigts.

5. Frottez l'extérieur de vos mains.

Continuez de frotter jusqu'à ce que vos mains soient sèches, sans les essuyer.

7
CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

1.g Stérilisation:
La stérilisation est la mise en oeuvre de méthodes et de moyens visant à éliminer de tout
produit ou objet propre, les micro-organismes vivants quelle que soit leur nature et leur
forme qui pourraient ètre presents .la stérilisation est donc un procédé ou plutot un
ensemble d’opération ,donc un processus.

Les différentes étapes à mettre en oeuvre sont:

La décontamination .
Le nettyage .
Le rinçage .
Le séchage .
Conditionnement.

1.h Les infections nosocomiales:


Le terme nosocomial est issu du grec nosos(maladie),komein(soigner).selon l’OMS,une infection
nosocomial –ou infection hospitalière peut ètre définie comme suit:infection acquise à l’hopital par
un patient admis pour une raison autre que cette infection.Infection survenant chez un patient à
l’hopital ou dans un autre établissement de santé et chez qui cette infection n’était ni présente ni en
incubation au moment de l’admission .Cette définition inclut les infections contractées à l’hopital
mais qui se déclarent après la sortie ,et également les infections professionnelles parmi le personnel
de l’établissement.

8
CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

1.i ECBU (Examen cytobactériologique des urines) :


L'ECBU est surement un des examens les plus demandés au cours des consultations. L'examen
cytobactériologique des urines, appelé également cytologie urinaire ou ECBU, consiste à recueillir
et à analyser les urines de la première miction du matin. Il repose sur l'analyse cytologique et
bactériologique de l'échantillon d'urine recueillie. Il sert notamment à déterminer la numération des
hématies et des leucocytes, la présence de cristaux et de germes.
1.j Chimie des urines:

La chimie des urines est un examen systématique qui permet d’orienter le diagnostic en mettant en
évidence dans l’urine d’éventuels éléments anormaux.

2. Protocole d’utilisation :
• Recueillir des urines dans un récipient propre et sec.
Plonger toutes les zones réactives de la bandelette dans l’urine fraîchement émise, non centrifugée,
et l’en retirer immédiatement.
• Tapoter la tranche de la bandelette sur le bord du récipient afin d’éliminer l’excès d’urine.
• Comparer attentivement les zones réactives aux échelles colorimétriques correspondantes de
l’étiquette du flacon. Approcher la bandelette très près des blocs de couleur et comparer rapidement.
Le respect des temps de lecture est essentiel pour obtenir des résultats corrects.

1.k CRP:

La protéine C réactive (notée CRP) est une protéine qui apparaît dans le sang en cas
d'inflammation dans l'organisme. Le taux sanguin de CRP augmente rapidement en quelques
heures après le début de l'inflammation et fluctue en conséquence par rapport à l'évolution de
l'inflammation. Elle représente à ce titre un marqueur biologique fiable dès le stade précoce d'une
réaction inflammatoire.

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CHAPITRE I PARTIE THEORIQUE

10
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

I. Rappel anatomo-physiologique de l’appareil urinaire:


I. 1.Anatomie:

Le système uro génital est composé de deux appareils qui ont chacun une fonction bien précise :

 L’appareil urinaire : est chargé de purifier le sang et de maintenir constante sa


composition grâce à un triple mécanisme de filtration de sécrétion et de réabsorption.
 L’appareil génital :est chargé de la reproduction de l’espèce.

L’appareil urinaire se compose de deux volumineux organes, les reins. Grâce à leurs fonctions de
filtration, de sécrétion et de réabsorption, ils forment l’urine qui est évacuée vers la vessie grâce aux
uretères. Une fois dans la vessie, l’urine est évacuée hors de l’organisme par l’urètre

1.a Les reins :

Ce sont deux organes en forme de haricot, dont le grand axe mesure environ 12 cm. Chaque rein
pèse en moyenne 150gr. Ils sont situés en arrière du péritoine, d’une part et d’autre de la colonne
vertébrale, au niveau des vertèbres dorsales et des premières lombaires. A cause de la présence du
foie, le rein droit est un peu plus bas que le gauche.

10
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Configuration externe :

Chaque rein à la forme d’un haricot, on distingue deux faces, l’antérieur convexe et la postérieure
plane. De ses deux bords, l’externe est convexe en dehors et l’interne est échancrée à sa partie
moyenne pour le hile. Enfin le pôle supérieur est plus arrondi que l’inférieur. Le hile contient une
veine et une artère rénale ainsi que l’uretère.

 Configuration interne :

Le parenchyme rénal est organisé autour d’une cavité centrale qui prolonge le hile et contient le
début des voies urinaires. Dans le parenchyme on peut distinguer deux parties :

o la médullaire se présente à la coupe comme un ensemble de structures triangulaires, les


pyramides de Malpighi, dont la base est parallèle au bord externe du rein. La pointe des
pyramides appelée papille, débouche librement dans une petite cavité urinaire qui en épouse
la forme, le calice.

o la corticale se répartit en une zone périphérique par rapport aux pyramides et en colonne de
Bertin, qui sont situés entre les pyramides.

Dans la cavité rénale, les calices se réunissent en calice de second ordre. Ceux-ci confluent à leur
tour pour former le bassinet.

 Le Néphron :

Le néphron est l’unité fonctionnelle du rein. Il n’est plus visible qu’au microscope. Il comprend
deux parties, disposées ainsi :

 Première partie le GLOMERULE de Malpighi, situé dans la corticale. Il se compose d’un


entonnoir à double paroi, la capsule de Bowmann.

 Deuxième partie le TUBULE qui est composé de :

 Tube contourné proximal

 L’anse de Henlé

11
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Une branche fine qui descend

 Une branche épaisse qui monte

 Le tube contourné distal

 Le tube droit ou tube collecteur de Bellini. Ce tube collecteur se jette au niveau des calices
pour vider l’urine.

Les deux feuillets de la capsule de Bowmann sont respectivement appelés feuillet viscéral (interne)
et feuillet pariétal (externe). Entre les deux parois se trouvent l’espace urinaire qui est en continuité
avec le système tubulaire.

1.b Les Uretères :

Ils sont le prolongement des reins. Leur rôle est de collecter l'urine au niveau du bassinet. Ils se
présentent comme des tubes dont l'extrémité supérieure prend une forme d'entonnoir, composée de
fibres musculaires lisses évitant les reflux d'urine. L'uretère se dirige vers le bas, en avant et en
dedans pour rejoindre la partie postéro-supérieure de la vessie. On distingue ainsi à l'uretère quatre
parties :

 l'uretère lombaire (12 cm)


 l'uretère iliaque (3 cm)
 l'uretère pelvien (12 cm)
 l’uretère mural ou vésical (correspond à la traversée
de la paroi vésicale par l’uretère).

12
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

1.c La Vessie :

La vessie est un réservoir musculo membraneux destiné à recevoir l’urine de manière continue par
les uretères. Sa capacité est variable, mais l’envie d’uriner se fait sentir lorsqu’elle contient environ
400 ml d’urine.Elle est située dans le petit bassin, plaquée contre la paroi postérieure de la
symphyse pubienne.Le col de la vessie représente le début de l’urètre.

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CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

1.d L’urètre :

C’est le canal excréteur de la vessie, chez l’homme il livre en même temps le passage au sperme à
partir des orifices des canaux éjaculateurs

 Chez l’homme :

Dans sa première portion, l’urètre de l’homme est entouré par la prostate, nommé urètre prostatique.
Il traverse les muscles du périnée, nommé urètre membraneux. Enfin il pénètre dans une gaine
érectile, le corps spongieux, c’est l’urètre spongieux.

-2. fonctions :
 Filière urinaire :S’abouche à la vessieAssure la continence urinaire

 Filière génitale :reçoit l’abouchement des canaux prostatiques (liquide spermatique) et -


des canaux éjaculateurs (spermatozoïdes )

14
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Chez la femme :

L’urètre est beaucoup plus court (3 cm), il s’étend du col de la vessie à la vulve.

- Canal excréteur de la vessie.

- Quasi vertical.

- deux sphincters :

 1 sphincter involontaire à l’orifice urétral intravésical.

 1 sphincter volontaire jusqu’après la sortie dela vessie.

15
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

I. 2.Physiologie :
 Mécanisme de la secretion:
Urine = liquide jaune, en général acide = pH entre 4.6 et 8, diurèse de 1,5L/j
Sa production se fait en 3 étapes :
- La filtration glomérulaire .
- La réabsorption tubulaire .
- La sécrétion tubulaire .

 La filtration glomérulaire :
Mécanisme passif
L’artériole afférente amène le sang aux glomérules > filtration du plasma sanguin à travers la
paroi vasculaire et la capsule de Bowman > artériole déférente .
C’est une filtration peu sélective, beaucoup de substances passent.
Tous les éléments plasmatiques, eau, substances dissoutes… (sauf les éléments figurés du
sang et les grosses molécules) diffusent pour former l’urine primitive (filtrat glomérulaire) .
Cette filtration est sous la dépendance de la TA donc si hTA = anurie.
Le débit urinaire du glomérule est de 180L/j
 La réabsorption tubulaire :

Mécanisme passif et actif


Réabsorption +++ de presque toute la totalité de l’urine primitive à différents niveaux du néphron.

 La sécrétion tubulaire :
Mécanisme actif
Au niveau du tube contourné distal, excrétion des déchets et sécrétion de l’urine définitive = soit
1,5L/j .

Normalement, l’urine est stérile. Elle contient de l’eau à 96 %, des sels et des composants
organiques, mais est exempte de micro-organismes. Le système urinaire possède de
nombreux moyens de défense contre les infections :

- le flux urinaire expulse les bactéries et rend plus difficile leur ascension vers la vessie et les reins;
- l’acidité de l’urine (pH inférieur à 5,5) inhibe la croissance des bactéries;
- la surface très lisse de l’urètre rend difficile la remontée des bactéries;
- la forme des uretères et de la vessie prévient la remontée de l’urine vers les reins;

16
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

- le système immunitaire en général lutte contre les infections;


- la paroi de la vessie contient des cellules immunitaires ainsi que des substances antibactériennes;
II. Les infection urinaire

1.définition:

C'est la présence de germes en concentration anormale dans les voies urinaires. L'infection urinaire
est un des motifs le plus fréquemment rencontré en consultation de médecine générale.

2.Les différents types d'infections urinaires :

3 types d’infections urinaires sont possibles. Le diagnostic dépend de la région touchée par
l’infection :

La cystite :

De loin la forme d’infection urinaire la plus courante, la cystite touche presque uniquement les
femmes. Il s’agit d'une inflammation de la vessie. Le plus souvent, l’inflammation est provoquée
par la prolifération de bactéries intestinales de type Escherichia coli, qui sont nombreuses aux
environs de l’anus. Les bactéries passent de la région anale et vulvaire à la vessie en remontant par
l’urètre. Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque de cystite, car cela augmente la
rétention d’urine, donc le temps de prolifération des bactéries. La cystite s’accompagne toujours
d’une urétrite, l’inflammation de l’urètre.

La pyélonéphrite :

Lorsqu’une cystite n’est pas ou mal soignée elle peut dégénérer en infection plus grave : la
pyélonéphrite. Celle-ci est liée à la prolifération des bactéries de la vessie vers les reins. Il s’agit
d’une infection grave qui doit être traitée en urgence.

L’urétrite :

Il s’agit d’une inflammation et d’une infection de l’urètre, le canal qui relie la vessie au mea
urinaire. Elle est liée à la présence de différents agents infectieux, dont le plus courant est la
chlamydia et le gonocoque. Il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible principalement
masculine.

3.Facteurs de risque de l'infection urinaire :

17
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

Chez les femmes :

 Les relations sexuelles, particulièrement si celles-ci sont intenses et fréquentes après une
période d’abstinence. On décrit d’ailleurs ce phénomène comme la « cystite de la lune de
miel ».
 Chez certaines femmes utilisant un diaphragme comme moyen contraceptif, l’urètre se
trouvera comprimé, empêchant la vessie de se vider complètement et facilitant les infections
de la vessie.
 Après être allée à la selle, s’essuyer de l’arrière vers l’avant avec le papier hygiénique est un
facteur de risque. Le mouvement d’essuyage doit toujours se faire de l’avant vers l’arrière
afin de ne pas contaminer l’urètre avec des bactéries provenant de l’anus. De plus, les
régions anale et génitale doivent être nettoyées avec soin régulièrement, ce qui aide à contrer
la prolifération des bactéries.
 Chez certaines femmes, l’usage de spermicides peut causer une urétrite.
 Le moment des règles est une période à risque, le sang des serviettes ou des tampons étant
un milieu de culture idéal pour les bactéries. Aussi est-il important de ne pas garder trop
longtemps ces protections en place.

Chez les hommes :

 La sodomie sans condom augmente le risque d’être infecté, les bactéries en cause étant
présentes au niveau de l’anus.

4 .Symptômes de l'infection urinaire :

Les symptômes les plus communs :

 Des douleurs ou des brûlures en urinant.


 Une fréquence anormalement élevée de mictions durant le jour (parfois le besoin d’uriner
survient aussi la nuit).
 Un sentiment persistant d'avoir besoin d'uriner.
 Des urines troubles qui dégagent une odeur désagréable.
 Une pesanteur dans le bas-ventre.
 Parfois, du sang dans l’urine.
 Pas de fièvre s'il s'agit d'une simple cystite.

18
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Dans le cas d’une infection des reins (pyélonéphrite) :

 Une fièvre élevée.


 Des frissons.
 Des douleurs intenses dans le bas du dos ou dans l'abdomen ou aux organes sexuels.
 Des vomissements.
 Une altération de l’état général.
 Des symptômes de cystite (brûlures, envies fréquentes d’uriner) peuvent être présents ou
non. Ils sont absents dans 40 % des cas21.

Chez les enfants :


Chez les enfants, les infections urinaires peuvent se manifester de façon plus atypique.
Parfois, la cystite entraîne de la fièvre sans aucun autre symptôme. Un mal de ventre et une
énurésie (pipi au lit) peuvent aussi être le signe d’une infection urinaire. Chez les tout-petits,
la sensation de brûlure lors de la miction peut se manifester par des plaintes ou des pleurs au
moment d’uriner.
Chez les nouveau-nés et les nourrissons, l’infection urinaire est encore plus difficile à
reconnaître. Elle s’accompagne généralement de fièvre, d’un refus de s’alimenter, et parfois
de troubles gastro-intestinaux et d’une irritabilité19.
Chez les personnes âgées :
Les symptômes de l’infection urinaire peuvent également être trompeurs : fièvre sans autre
symptôme, incontinence urinaire ou encore troubles digestifs (perte d’appétit,
vomissements...).

5 . Diagnostique biologique :

 Examens et analyses complémentaires:

La bandelette urinaire (disponible en pharmacie) oriente le diagnostic en une minute : elle révèle
la présence de polynucléaires neutrophiles (globules blancs) et de nitrites.

L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) confirme le diagnostic en identifiant la bactérie


dont la sensibilité à plusieurs antibiotiques est testée (antibiogramme). Son résultat dépend des
conditions de recueil.

19
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

Lorsque l'on craint une septicémie (passage de la bactérie dans le sang), un prélèvement sanguin est
également réalisé.

Lorsqu'il s'agit d'une pyélonéphrite aiguë, on peut être amené à réaliser un bilan radiologique (radio
de l'abdomen, échographie rénale) à la recherche d'une cause favorisante (calcul par exemple).

En cas d'infections urinaires à répétition, un bilan radiologique plus approfondi est nécessaire afin
d'éliminer une malformation anatomique favorisante.

 Les singes biologiques :


 Hyperleucocytose.
 ECBU positive.
 Augmentation de la CRP.
 Les principaux germes en causes:
 E.coli.
 Streptocoque.
 Pseudomonas.

6. Traitement des infections urinaires:

 Antibiothérapie.
 Les antalgiques.
 Les antipyrétiques.
 Anti iflammaoire

20
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

III. Le sondage vésical :

1.Définition :
Le sondage urinaire est un acte médical et infirmier (sur prescription médicale) consistant à
introduire aseptiquement une sonde par le méat urinaire et remontant jusqu’à la vessie en suivant le
trajet de l’urètre pour permettre l’écoulement des urines es prélèvements cytobactériologiques des
urines s’effectuent aseptiquement sur le site prévu à cet effet.
2.L’objectif :
L’objectif est de réaliser une vidange de la vessie chez une personne présentant une rétention ou un
résidu post mictionnel.
En cas de prélèvement impossible à mis jet, le sondage évacuateur permet de recueillir
aseptiquement des urines en vue d’un examen microbiologique.
C’est un geste invasif à haut risque infectieux nécessitant une asepsie rigoureuse lors du geste
associée à l’utilisation d’un système clos(assemblage de la sonde et du collecteur stériles)
3.Technique :
 Indications :
 Rétention urinaire temporaire ou partielle chronique ou aiguë (raison neurologique, coma…)
 Incontinence urinaire invalidante
 Anesthésie générale
 Intervention chirurgicale (prostatectomie , intervention sur la vessie…)
 Traumatisme de la moelle épinière (paraplégie)
 Surveillance des entrées et des sorties de liquides dans les services de soins intensifs. *
 Contre – indications :
 Traumatisme de l’urètre
 Sténose de l’urètre
 Présence d’une prothèse urétrale ou prostatique
 Prostatite aiguë
 Le jeune âge pour un garçon
 Matériel :
a.Sonde :
La taille de la sonde est choisie en tenant compte de l’anatomie du patient ; la qualité du matériau
est importante.

21
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

Les différents types de sonde urinaire

 Calibre en principe : charrière 14-18 pour femme – charrière 12-14 pour homme.
 Sondage à demeure : sonde de Foley munie d’un ballonnet.
 Sonde de Foley en latex : sondage vésical de court terme : inférieur à 1 semaine.
 Sonde de Foley en latex enduit : silicone, hydrogel, polyuréthane : sondage vésical de
moyen terme : inférieur à 3 semaines.
 Sonde de Foley en silicone : sondage vésical de long terme : inférieur à 5 semaines.

b . Les poches de recueil ou sacs collecteurs :

Stériles et connectées à la sonde au moment du sondage. On vide une poche, on ne la change pas,
pour ne pas rompre le « système clos ». La fixation avec crochets intégrés, ou bien une fixation sur
la jambe peuvent être décidées et choisies.

22
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

c. Pour la toilette génitale hygiénique :


 Savon doux.
 Gant de toilette.
 Serviette.
 Gants non stériles à usage unique.
 Bassin (chez la femme).
 Alaise en tissu.
d. Pour la toilette génitale antiseptique :
 Antiseptique : Halogénés chlorés (Dakin®), Polyvidone iodé (Bétadine® gynécologique).
 Compresses stériles : 8 chez la femme, 5 chez l’homme.
 Gants stériles.

e. Pour la pose de la sonde :

 Set de sondage (à l’hôpital où je travaille, il contient des compresses stériles, un champ


stérile troué, une seringue de 20 ml, une cupule pour recueillir l’eau stérile et remplir la
seringue, des tampons).
 Gants stériles.
 Ampoule d’eau stérile : jamais de sérum physiologique car cela peut rendre la sonde
poreuse.
 Champ de table stérile.
 Lubrifiant hydrosoluble ou gel anesthésiant pour l’homme.
 Poche collectrice d’urine vidangeable équipée d’une valve antireflux.
 Support de sac pour la poche.
 Sac à élimination des déchets.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants pour l’ampoule.
 Nécessaire à l’hygiène des mains.

23
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Mise en place de la sonde:


a. Réalisation de soin chez la femme:
 Vérifier la prescription médicale.
 Prévenir la patiente .
 Mettre en place la protection à usage unique.
 Lavage antiseptique des mains ou fiction avec une solution hydro alcoolique (S.H.A).
 Ouvertir du champ stérile à usage unique sur support (table ou chariot de soin préalablement
désinfecté ).
 Ouvrir et deposer de flacon aseptique sur le champ stérile à usage unique tout le matériel
stérile à usage unique préparé pour le sondage.
 Installer la patiente en position jambes écartées sur le bassin.
 Lavage antiseptique des mains ou S.H.A .
 La toilette uro-génitale se fait avant le sondage ,avec des gants non stériles ,et un gant de
toilette à usage unique ou des compresses non stériles.
 Paroi du pubis à la racine des cuisses.
 Savonner d’avant en arrière en commençant par les grandes lèvres ,puis les petites ,et en
terminant par le méat urinaire.
 Changer de compresses entre chaque zone.
 Oter le surplus de savon antiseptique.
 Rincer à l’eau stérile.
 Essuyer en tamponnant ,ne pas frotter.
 Enlever le bassin et réinstaller la patiente sur son lit propre
 Appliquer la solution antiseptique avec des compresses stériles selon la meme technique que
pour le savonnage ,puis laisser une compresse imbibée d’antiseptique sur le méat.
 Oter les gants
 Lavage antiseptique des mains ou SHA.
 Enfiler un gant stérile.
 Remplir la seringue de 20ml d’eau stérile.
 Enfiler le 2èmegant stérile.
 Vérifier l’étanchéité du ballonet.
 Connecter la sonde vésicale sur le sac collecteur.
 Lubrifier la sonde.
 Disposer le champ troué.

24
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 En maintenant les lèvres écartées avec des compresses stériles ,introduire la sonde sans
forcer.
 Vérifier l’écoulement des urines.
 Gonfler le ballonnet(quantité marquée sur la sonde).
 Retirer la sonde délicatement (le ballonnet s’appuie sur le col vésical ).
 Enlever l champ troué ,en le déchirant ou en le coupant ,sans désadapter le système de
drainage.
 Vévifier l’installation :tuyau de drainage sans repli ,collecteur d’urines en position déclive.
 Installation du support du sac collecteur .le sac ne doit pas toucher le sol.
 Éliminer les déchets (collecteur à objets piquants/tranchants et sac déchets infectieux).
 Oter les gants .
 Fixer la sonde ,si possible :sur la cuisse.
 Lavage simple des mains ou SHA.
 Noter le sondage sur le dossier de soin.

b. Réalisation de soin chez l’homme :


 Vérifier la prescription médicale.
 Prévenir le patient.
 Mettre en place la protection à usage unique. Lavage antiseptique des mains ou friction avec
une solution hydro alcoolique (SHA).
 Ouverture du champ stérile à usage unique sur support (table ou chariot de soin
préalablement désinfecté).
 Ouvertir et déposer de façon aseptique sur le champ stérile àusage unique tout le matériel
stérile à usage unique préparé pour le sondage.
 Patient en décubitus dorsal.

25
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Lavage antiseptique des mains ou SHA.


 La toilette uro-génitale se fait avant le sondage,avec des gants non stériles ,et un gant de
toilette à usage unique ou compresses non stériles.
 Paroi du pubis à la racine des cuisses.
 Savonner de l’avant à l’arrière.
 Décalotter et nettoyer l’anneau préputial en finissant par le méat urinaire chez un homme
non circoncisié.
 Changer régulièrement de compresses.
 Oter le surplus de savon antiseptique .
 Rincer à l’eau stérile.
 Essuyer .
 Appliquer la solution antiseptique avec des compresses stériles selon la meme technique que
pour le savonnage ,puis laisser une compresse imbibée d’antiseptique sur le méat.
 Oter les gants.
 Lavage antiseptique des mains ou SHA.
 Enfiler un gant stérile.
 Remplir la seringue de 20ml d’eau stérile.
 Enfiler le 2èmegant stérile .
 Vérifier l’étanchéité du ballonnet.
 Connecter la sonde vésicale sur le sac collecteur .
 Lubrifier la sonde.
 Disposer le champ troué.
 Saisir la sonde avec la main dominante en (cor de chasse ):faire une boucle en l’air.
 Saisir la verge avec la main non dominante en maintenant une traction légère et la tenir en

26
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 position verticale pour faire disparaitre la courbure antérieure.


 Introduire la sonde par le méat urinaire dans l’urètre jusqu’à la butée.
 Lorsque l’on butte ,abaisser la verge à l’horizontale pour terminer l’introduction de la sonde
,c’est le passage de la deuxième courbure de l’urètre.
 Poursuivre l’introduction ,un écoulement d’urine atteste de la bonne position de la sonde.
 Recalotter pour éviter l’oedème .
 Vérifier l’écoulement des urines.
 Gonfler le ballonnet (quantité marquée sur la sonde ).
 Retirer la sonde délicatement .
 Enlever le champ troué ,en le déchirant ou en le coupant ,sans désadapter le système de
drainage.
 Vérifier l’installation:tuyau de drainage sans repli ,collecteur d’urines en position déclive.
 Éliminer les déchets .
 Oter les gants .
 Lavage simple des mains ou SHA.
 Noter le sondage sur le dossier de soin.

27
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

 Rappel sur les mesures à respecter lors du sondage :


 Limiter les indications du sondage.
 Respecter de l’asepsie lors de la pose et des manipulations.
 Poser et maintenir le sondage en système clos.
 Lors de la pose ne pas insister si la sonde ne progresse pas dans l’urètre.prévenir le medecin.
 Si l’écoulement est supérieur à 500 ml , clamper la sonde et vider la vessie.
 L’hygiène quotidienne du patient.
 Risques et complications:
 Infection nosocomiale.
 Rétraction de la vessie ou hémorragie en cas de vidange trop rapide.
 Traumatisme de l’urètre ou de la prostate au passage de la sonde.
 Une verge posée vers le bas risque,surtout si patient alité,de provoquer une escarre au niveau
du gland ou du prepuce ou de provoquer un oedème.
 Surveillance et évaluation :
 Les urines doivent ètre claires ,pas de saignement ni de douleur lors de la pose .
 Bonne tolérance au matériel
 Lavage simple des mains ou S.H.A avant et après toute manipulation .
 Port de gants à usage unique (precautions standard).
 Toilette hygiènique une fois par jour et après chaque selle avec du savon doux codex
,unidose ,et gant de toilette à usage unique ;toilette avec une solution antiseptique et
compresses stériles si lésions du méat urinaire .
10.La déconnexion sonde-sac collecteur est formellement interdite:
 La vidange s’effectue par le robinet inférieur du sac et dès que la poche est au ¾ pleine dans
un bocal gradué pour faire la diurèse des 24 heures .
 Essuyer l’extrémité du robinet avec un antiseptique alcoolisé.

28
CHAPITRE II PARTIE THEORIQUE

29
CHAPITRE III PARTI PRATIQUE

I. Description du terrain d'expérimentation (service réanimation médicale)

 Plan de service :
Le service de la réanimation médicale est un service d’urgence situé au rez-de-chaussée du
CHU de Batna.
Il est composé de :
 Trois salles (2lit).
 Quatre BOX : Deux BOX individuelles (1lit).
Un BOX collectives (2lit).
Un BOX infantile (2lit).

 Une pharmacie.
 Un laboratoire.
 Une chambre de garde pour les infirmières.
 Un stock pour consommable et appareillage.
 Deux chambres pour médecines.
 Salle antidouleur (4lit).
 Salle de staff (colloque).
 Bureau pour médecin chef.
 Bureau pour chef de service.
 Bureau pour des médecins.
 Deux vestiaires (femmes et hommes).
 Toilettes pour personnel du service.
 Cuisinette.

A. Moyens matériels :

 Chariot : 01pour les soins et 02chariots d’urgence.


 Poupine : 01
 Autoclave : 01
 Boites d’instruments : 01(boite de trachéotomie).
 Tambours : 06
 Plateau : 04 moyens.

29
CHAPITRE III PARTI PRATIQUE

 Bocal d’aspiration : 12
 Nebulisateur : 01
 Couveuse : 01
 Scopes : 12
 Manomètres : 12d’aspiration
 Pieds à sérum (potences) fixe : 12
 Ballon de réanimation : 02 adulte ,01infantile.
 Aspirateur mobile : 04
 Electrocardiographe : 01
 Tensiomètre électrique : 01
 Pousses seringue : 17
 Lits : 12adultes ,02 infantiles.
 Table de nuit : 12
 Télévision : 01
 Réfrigérateurs : 04
 Microordinateurs : 04
 Chaises : 32

B. moyens humains :

 médical :
01 professeur.
03 médecins généralistes.
01 médecin spécialiste.
06 médecins résidentes.
01 Maitre assistant.

 Paramédical :

21 infirmiers de santé publique(ISP).


07 infirmiers diplômé d’état.
06Aides soignants.
01 préparatrice pharmacie.
02 Laborantine .

30
CHAPITRE III PARTI PRATIQUE

 Autres :

01 secrétaire .
02 agents de sécurités.
04 femme de ménage.
01 Agent de la stérilisation.

31
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

II. Les objectif de l’étude :

 Déterminer les facteurs de risque pour en prévenir la survenue.


 Evaluer l’incidence des infections nosocomiales sur sonde urinaire.
 Garder les conditions d’asepsie pour éviter les infections urinaires et adapter une meilleure
prise en charge d’un patient porteur une sonde vésicale .

32
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

III. Démarche méthodologique :

1. L’enquête :

a. Lieu de l’enquête :l’étude a été faite tour à tour,dans le service de réanimation médicale
,au niveau de CHU de BATNA.

b. La population enquêtée :il s’agit du personnel soignant paramédical de service


réanimation médicale ,soit 30 personnes.

c. Le matériel et les méthodes :Pour réaliser notre étude, nous avons élaboré un
questionnaire afin de recueillir des informations les plus précises possibles auprés de la
population interrogée.
Le questionnaire compte :des questions fermées ,semi-fermées .

d. Période de l’enquête : l’enquête a été réalisée dans l’ensemble sur une période deux
mois (Mars et Avril) 2017.

2. Limites méthodologiques :

 Difficulté d’accès aux dossiers médicaux au niveau de service réanimation médicale.


 L’indisponibilité de l’encadreur.
 Facteur temps insuffisant pour la préparation de ce mémoire.

33
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

IV Analyse et interprétation des données


I. Identification :

1. Grade:

Grade Effectif Pourcentage


ISP 20 66.66%
IDE 4 13.33%
AS 6 20%

20%
ISP
13.33% IDE
66.66% AS

Commentaire : la majorité des paramédicaux ayant répondu à notre question sont des
ISP (66.66%).

2. L’ancienneté dans le service :

Réponse Effectif Pourcentage


0-10ans 22 73.33%
11-20ans 4 13.33%
21 et plus 4 13.33%

13.33%
13.33%
0-10ans
73.33% 11-20ans
21 et plus

Commentaire : la majorité des paramédicaux soit 73.33% possèdent une expérience comprise
entre 0 et 10.

34
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

II. Attitude et pratique :

1. Lors de la réalisation des soins , portez-vous une tenue règlementaire ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 14 46.66%
Non 16 53.33%

46.66%
Oui
53.33%
Non

Commentaire : la majorité ne portaient la tenue réglumentaire.

2. Procédez-vous un lavage des mains avant est après chaque technique ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 2 6.66%
Non 28 93.33%

6.66%

Oui
Non
93.33%

Commentaire : La plupart des questionnés ,28 soit 93.33% ne procèdent pas un lavage proprement
dit.

35
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

3. pratiquez- vous le lavage des mains avant de la pose de sonde vésicale ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 12 40%
Non 18 60%

40% Oui
60% Non

Commentaire : la plupart des paramédicaux ne se lavent pas les mains avant la pose de la sonde
vésicale .

4. Portez vous des gants stériles lors de la pose de sonde vésicale ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 13 43.33%
Non 17 56.66%

43.33%
Oui
56.66% Non

Commentaire : 56.66% des paramédicaux ne portaient pas de gants stériles, ils se contentaient
d’enfiler des gants lubrifiés.

36
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

5. Respectez-vous les règles d’asepsie ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 14 46.66%
Non 16 53.33%

46.66%
Oui
53.33%
Non

Commentaire : 16 des questionnés ont répondu par le négatif. Contrairement 14 soit 53 ,33%
confirment le respect des normes d’asepsie.

6. Les conditions d’hygiène dans votre service sont-elles ?

Réponse Effectif Pourcentage


Bonnes 5 16.66%
Moyennes 19 63.33%
Mauvaises 6 20%

16.66%
20%
Bonnes
Moyennes
Mauvaises
63.33%

Commentaire : 63.33% estiment que les conditions d’hygiènes sont moyennes.

37
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

7. Les infections urinaires chez un patient sondé sont elles d’origines :

Réponse Effectif Pourcentage


Manipulation des soins 4 13.33%
Règle d’hygiènes et 26 86.66%
d’asepsie

13.33%

Manipulation des
soins
Règle d’hygiènes
86.66% et d’asepsie

Commentaire : la majorité soit 86 ,66% estiment que les règles d’hygiène et d’asepsie sont la
première cause des infections urinaires.

8. Respectez - vous le protocole de la mise en place d'une sonde vésicale ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 13 43.33%
Non 17 56.66%

43.33%
Oui
56.66%
Non

Commentaire : 56.66% n’ont aucune notion sur le protocole de mise en place de la sonde vésicale.

38
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

9. le sac collecteur est vidé à :

Réponse Effectif Pourcentage


temps 23 76.66%
Retarde 7 23.33%

23.33%
temps

76.66% Retarde

Commentaire : on constate que le sac collecteur des urines est vidé à temps .

10. Réalisez-vous la chimie des urines d’un patient sondé quotidiennement ?

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 4 13.33%
Non 26 86.66%

13.33%

Oui
Non
86.66%

Commentaire: la réalisation de la chimie des urines est pratiquée par 13.33% des paramédicaux , le
reste disent sur prescription médicale .

39
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

11. changez- vous la sonde à demeure après une période de :

Réponse Effectif Pourcentage


5 JOURS 3 10%
10 JOURS 16 53.33%
PLUS DE 10 JOURS 11 36.66%

10%

36.66% 5 JOURS
10 JOURS
PLUS DE 10
53.33%
JOURS

Commentaire : l’une des causes à l’origine de ces infections urinaires et représentée par 16 soit
53.33% des questionnés .

40
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

il nous apparait d’aprés ces données que:

 Les paramédicaux négligent le port des gants stériles malgré le respect de certaines mesures
de la mise en place des sondes vésicales .
 Les paramédicaux ne paratiquent pas le lavage des mains avant chaque technique et surtout
quand la pose de la sonde vésicale.
 L’absence de respect des règles d’hygiène et d’asepsie sont en majorité les causes des
infections urinaires .

41
CHAPITRE III PARTIE PRATIQUE

D’après l’étude et l’analyse du questionnaire adressé à l’ensemble du personnel paramédicale, nous


avons pu faire sortir les élements suivants:
La majorité des personnels soignants affirment que le respect des règles d’asepsie et d’hygiène ,le
lavage des mains ,l’utilisation des gants stériles ,ne sont pas respectés ce qui favorisent
la servenue des infections urinaires et la confirmation de notre hypothèse.

42
L’infection urinaire suite à la sonde vésicale est l’une des infections nosocomiales qui touche le
patient pendant la période d’hospitalisation .

Une prise de conscience de l’équipe soignante, l’importance de la lutte contre cette infection est
indispensable pour arriver au respect des règles simples et rigoureuses d’asepsie et d’hygiène qui
représentent la clé de voûte de la prévention des infections urinaires liées à la sonde vésicale.

43
Les infection urinaires liées à la sonde vésicale représentent de nos jours la préoccupation du
personnel de la santé pour mettre fin à ce phénomène si non réduire le taux des cas d’infection ;on
propose les points suivantes:

 Assurer les bonnes conditions d’hygiène dans le service.

 Respect de pratiquer la technique de lavage des mains .

 Assurer la disponibilité de matériels (les gants stériles) pour chaque technique.

 Organizer des séances sensibilisation pour la lutte contre l’infection urinaire.

 Donne les information au personnel soignant sur la technique du sondage vésicale avant la
pose.

44
MINISTERE DE LA SANTE ,DE LA POPULATION ET DE LA REFORME
HOSPITALIERE
INSTITU NATIONAL DE FORMATION SUPERRIEURE PARAMEDICALE
- BATNA -
Questionnaire adressé aux paramédicaux sur :la prévalence des
infections urinaires chez un patient sondé
Nom et d prénom de l'enquêteur :
Melle ABDOU Sabah
Melle KASMIOURi Linda
Lieu de l’enquête :service réanimation médicale
I. dentification :
1 . Votre grade est :

IDE

ISP

AS

2 . Quelle est votre ancienneté dans le service

0 à10 ans

11 à 20 ans

21 et plus
II. Attitude et pratique :

1 .Lors de la réalisation des soins ,portez –vous une tenu réglementaire ?

Oui

Non

2. Procédez –vous un lavage des mains avant et après chaque technique ?

Oui

Non

3 . pratiquez- vous le lavage des mains avant de la pose de sonde vésicale ?

Oui

Non

4 . portez –vous des gants stériles lors de la pose de sonde vésicale ?

Oui

Non

5 . Respectez –vous les règles d’asepsie ?

Oui

Non

6 . Les conditions d’hygiène dans votre service sont –elles ?

Bonnes

Moyennes

Mauvaises

7 . les infections urinaires chez un patient sondé sont elles d'origines :

manipulation des soins

Règles d'hygiènes et d'asepsie


8 . Respectez -vous le protocole de la mise en place d'une sonde vésicale ?

Oui

Non

9 . Le sac collecteur des urines est-il vidé :

à Temps

en Retard

10 . Réalisez- vous la chimie des urines d'un patient sondé quotidiennement ?

Oui

Non

Si non pourquoi ?

11 . Changez- vous la sonde à demeure après une période de :

5 JOURS

10 JOURS

PLUS DE 10 JOURS
Bibliographie

 Décarie .F (normes et critères de qualité des soins infirmiers )


(Maloine 2010.Paris)
 Marie Claire et Guillemin Christiane(soins infirmiers fiches techniques) (lamarre.2012)

 REANIS (prévention des infections nosocomiales ) (lamarre.1994 .Paris)

Web –graphie

http://www.infirmiers.com/ressources-infirmiers /protocoles/fiche-technique –lavage-des-


mains .html

www.soins infirmier.com

http://www.fichier-pdf.fr/time.php?id=84095

www.wikipedia.com

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