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Cours ET EXERCICES CORRIGES DE TECHNO-SCHEMA NIVEAU : 3BTELN

CHAPITRE : LES CONVERTISSEURS

OBJECTIF : Analyser le fonctionnement des structures des convertisseurs


 Leçon1 : CONVERTISSEUR NUMERIQUE – ANALOGIQUE (CNA)
I. DESCRIPTION
1. Définition
On appelle convertisseur Numérique – Analogique, tout dispositif électronique qui
transforme un nombre binaire d’entrée [N] en une grandeur électrique de sortie (tension ou
courant) proportionnelle à ce nombre N.
2. Symboles

[N] : nombre binaire d’entrée


N : équivalent décimal de [N]

2. Principe de fonctionnement
A chaque valeur numérique d’entrée, on fait correspondre une et une seule valeur analogique.
Le signal analogique de sortie va donc varier par bonds et non continûment. Cette grandeur de
sortie aura une forme d’escalier (grandeur continue par intervalle de temps). En pratique on la
filtrer pour lisser ces discontinuités et essayer de se rapprocher au mieux du signal d’origine.
3. Caractéristiques
3.1. Caractéristique de transfert : Us = f(N)
Le nombre N ne peut prendre que des valeurs discrètes, il en va de même pour la tension Us. la
caractéristique de transfert Us = f(N) est constituée par une suite de points s’appuyant sur une
droite passant par l’origine des axes, d’équation : Us = k.N avec k en volts
La figure ci-dessous, montre la caractéristique de transfert d’un convertisseur 3 bits.

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3.2. La pente k ou gain


C’est le coefficient directeur k de la droite de la caractéristique de transfert.
3.3. La pleine échelle (P.E)
La pleine échelle est la valeur maximale que peut prendre la grandeur de sortie du CNA. Elle
correspond à la valeur de la grandeur de sortie lorsque tous n bits du Code binaire sont à 1. On
l’appelle aussi l’excursion maximale ou plage de conversion. . = = . . Elle
s’exprime en volts.
3.4. Le quantum ou résolution analogique
Le quantum q ou résolution ou pas de progression est la valeur analogique de la grandeur de
sortie du CNA correspondant au LSB. C’est donc la plus petite valeur existante décelable sur
la sortie du convertisseur.

.
= (Pour une conversion sur n bits)
−1

EXEMPLE : considérons un CNA de 8 bits utilisé pour une pleine échelle


P.E = 10 V. on a :
 Pour le code binaire (00000000)2 soit (0)10, on a Vs = 0, signal nul
 Pour le code binaire (11111111)2 soit (255)10, on a Vs = 10 V, la pleine échelle
 Pour le code binaire (00000001)2 soit (1)10, on a Vs = q, le quantum.
On calcule alors le quantum par :
. 10 Le convertisseur va donc évoluer en ajoutant
= = = 0,039 = 39 39 mV à chaque pas d’évolution.
2 −1 2 −1

3.5. La résolution numérique r


Un CNA de n bits possède 2n combinaisons possibles. La résolution numérique est l’inverse
du nombre de combinaisons possibles sur le nombre binaire d’entrée.
C’est un nombre sans unité ; il s’exprime sous forme d’un
= =
. − pourcentage.
Un CNA sera d’autant meilleur que le nombre de combinaisons sera grand, que la résolution
numérique et le quantum seront petits.
REMARQUE : la résolution étant entièrement dépendante du nombre de bits du CNA, certains
catalogues constructeurs indique directement la résolution par le nombre de bits du
convertisseur. On peut donc dire du CNA de notre exemple, qu’il a une résolution de 8 bits.
D’autres par compte confondent la résolution avec le pas de progression.

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Tout ceci n’est qu’un abus de langage qu’un technicien doit pouvoir interpréter selon le
contexte.
3.6. La précision d’un CNA
La précision est l’écart, exprimé en %, entre les tensions de sortie théorique et pratique lorsque
tous les éléments binaires de [N] valent 1.
La précision d’un CNA tient compte de plusieurs paramètres dont les plus courants sont :
 L’erreur pleine échelle (ErP) : elle détermine l’écart maximal entre la valeur effective
de la pleine échelle et la valeur théorique qui en est affectée. Elle est généralement
indiquée en pourcentage ± autour de la pleine échelle.
 L’erreur de linéarité (ErL) : elle détermine l’écart maximal exprimé en pourcentage
entre le pas de progression effectif et le pas de progression idéal.

II. DIFFERENTES STRUCTURES DE CNA


1. CNA à réseau de résistances pondérées
1.1. Schéma de principe

1.2. Etude du fonctionnement


Le fonctionnement des interrupteurs est tel que :
 ai = 0, alors l’interrupteur correspondant est ouvert
 ai = 1, alors l’interrupteur correspondant est fermé
Ainsi l’existence d’un courant Ii est lié à la valeur du bit ai correspondant. En effet, si ai = 1,
alors le courant Ii existe, si ai = 0, alors le courant Ii n’existe pas.

= ⟹ = = =0
=− .
= é⟹ =−

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Le schéma équivalent du montage est donc :

Comme = = 0, on obtient, D’après la loi d’ohm de courant dans chaque branche :


. . . . .
= ; = = ; = = ;

. .
= =

On déduit d’après la loi des nœuds :


. . . .
= + + + = + + +

=− ( +2 +4 +8 )=− (8 +4 +2 + )

=− ( + + + )

1.2.1. Expression de la tension de sortie


Si on applique la loi des mailles à la maille de sortie, on aura :
+ − = 0 or = = 0 alors = − . En remplaçant I par son expression,
on obtient : =− ×− (2 +2 +2 +2 )

= ( + + + )⟹ = .

Ce montage réalise bien une conversion numérique - analogique car la tension de sortie est
proportionnelle au nombre N d’entrées.
REMARQUE :
 en concevant ce montage avec une tension de référence positive, on obtient
négative.
 En choisissant = , devient indépendante des résistances ayant servi à sa
conception
 Ce montage est assez peu utilisé car le réseau de résistances pondérées est difficile à
réaliser.

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2. CNA à réseau de résistances ’’ R- 2R’’


2.1. Schéma du montage

2.2. Etude du fonctionnement


Remarquons que le point commun L de l’interrupteur K0 est au potentiel E si a0 = 1 donc
ULM = a0. Il en va de même pour les autres interrupteurs. Le schéma peut donc être simplifié :

Appliquons le théorème de Thévenin au dipôle AM :

D’après le diviseur de tension :


.
=( ) = . = . donc =
=( ) = 2 //2
=

Remplaçons le dipôle AM par son M.E.T et appliquons le théorème de Thévenin au dipôle


BM.
D’après le théorème de Millmann :
.
. . . .
= = or = donc = +
=( ) = 2 //2
=

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Remplaçons le dipôle BM par son M.E.T et appliquons le théorème de Thévenin au dipôle


CM.
D’après le théorème de Millmann :
.
. . .
= = Or = +
. . .
donc = + +
=( ) = 2 //2
=

Remplaçons le dipôle CM par son M.E.T et appliquons le théorème de Thévenin au dipôle


DM.
D’après le théorème de Millmann :
.
. . . .
= = Or = + + Donc
. . . .
= + + +
=( ) = 2 //2
=

Remplaçons le dipôle DM par son M.E.T. Le montage devient :

2.2.1. Expression de la tension de sortie


Le schéma simplifié du montage permet d’écrire : =− .

En remplaçant par sa valeur, on obtient :


. . . .
=− + + + =− × ( + + + )

. .
=− [ . + . + . + . ]=− .
. .

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 Leçon2 : CONVERTISSEUR ANALOGIQUE – NUMERIQUE (CAN)


I. DESCRIPTION
1. Définition
On appelle convertisseur analogique - numérique, tout dispositif électronique qui transforme
une grandeur analogique d’entrée (ue) en un nombre binaire [N] de sortie proportionnel à cette
grandeur ue.
2. Symboles

[N] : mot binaire de sortie


N : équivalent décimal de [N]
Si la grandeur d’entrée est une tension alors :
N= k.ue avec k en V-1

2. Principe de fonctionnement
Pour numériser un signal analogique, on l’échantillonne. L’échantillonnage consiste à
prélever le signal analogique à des intervalles réguliers. Cependant pour que les échantillons
obtenus au cours d’une acquisition soient assez représentatifs, la fréquence d’échantillonnage
doit être supérieure deux fois à la fréquence maximale des harmoniques significatifs du signal
à échantillonner (Théorème de Shannon). Après échantillonnage, le signal qui est un signal
continu devient un signal discret c'est-à-dire un signal discontinu. Le signal discret va subir une
quantification en dernière phase. La quantification consiste à attribuer à chaque niveau du
signal discret, une valeur unique codée en binaire traduisant son amplitude.
3. Techniques de conversion
Il existe diverses techniques de conversion d’une grandeur analogique en grandeur numérique.
On peut citer :
 Conversion simple rampe
 Conversion double rampe
 Conversion avec comparateurs en échelle (Flash)
 Conversion par approximations successives
Nous n’étudierons que les deux premières techniques. Pour ces deux techniques, le nombre N
est généré par comptage pendant une durée proportionnelle à ue.
REAMARQUE :
Or mis la caractéristique de transfert, toutes les caractéristiques générales décrites pour les
CNA (pas de progression, résolution, précision, etc.) sont généralement identiques pour les
CAN.

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II. DIFFERENTES STRUCTURES DE CAN


1. CAN simple rampe
1.1. Schéma de principe
La tension à convertir ue est appliquée à l’entrée inverseuse d’un comparateur. Sur l’entrée non
inverseuse de celui-ci, on applique la tension uR, de période TR et d’amplitude ûR, issue d’un
générateur de rampe (charge d’un condensateur à courant constant). Un second comparateur
compare uR à 0. Un circuit logique génère le signal ue qui commande l’incrémentation du
compteur, lequel délivre le nombre [N].

1.2. Analyse du fonctionnement


On supposera la tension à convertir ue constante pendant la durée de la conversion.
 Etude des comparateurs 1 & 2
L’alimentation de ces comparateurs se fait en 0 V et + VCC ; les niveaux de sortie de ces
comparateurs seront donc 0 V ou VCC.
=1 < =1 >0
= − ; =
=0 > =0 <0
 Etude du circuit logique
Il comporte un opérateur logique OU exclusif dont la sortie est appliquée à l’entrée des deux
entrées d’une porte ET. Sur l’autre, on applique un signal d’horloge uH de période TH. On en
déduit, la table de vérité du circuit logique ci-dessous.
a b c us
0 0 0 0
0 1 1 uH
1 0 1 uH
1 1 0 0

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 Chronogrammes
Traçons en concordance de temps, les chronogrammes de uR, et uS pour une tension ue positive.

1.3. Expression de N
Le nombre N généré par le compteur est le nombre de fronts montants (ou descendants)
présentés par le signal d'horloge us du compteur. C'est aussi le nombre de périodes d'horloge
TH pendant la durée [t1, t2]. Des expressions de la pente de UR =f(t), on déduit que :

.⏞
= = = ⟹ =
− . .⏞
Le nombre N généré après comptage, est bien proportionnel à la tension à convertir . Le
montage fonctionnera correctement si >>
1.4. Inconvénients du montage
Le nombre N dépend :
• de la pente de la rampe (fluctuation possible au cours du temps),
• de la période du signal d'horloge (stabilité de l'horloge),
• de la variation possible de pendant la conversion.
2. CAN double rampe (convertisseur à intégration)
2.1. Schéma du montage étudié
Le montage comporte un intégrateur auquel on applique la tension à convertir (supposée
constante durant la conversion) ou la tension de référence par le biais d'interrupteurs
et dont l'état est fixé par une logique de commande. Pour le montage étudié, on supposera
que est positive et =− est négative. Un montage astable délivre le signal
d'horloge qui est appliqué à l'entrée d'horloge du compteur par l’interrupteur .

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2.2. Principe et analyse de fonctionnement


La conversion de la tension ue en un nombre binaire [N] se fait en quatre phases :
 Première phase : Acquisition de la tension à convertir ue
Cette phase a une durée fixe correspondant à un nombre de périodes d'horloge :
= .
La logique de commande assure K1, fermé et K2, K3 ouverts. Lorsque K1 se ferme, Ue est
appliquée à l'entrée de l'intégrateur. Le condensateur C est initialement déchargé.

=− =− ∫ Et = . =

La charge du condensateur C s'effectue à courant constant.

=− ∫ =− + (0)
.

Comme à t = 0 le condensateur est déchargé : (0) =− (0) = 0 soit =−


.

C'est l'équation d'une droite décroissante passant par l'origine des axes de pente −
.
.
La valeur atteinte par , au terme de cette phase est : ( )=− soit ( )=
. .

 Deuxième phase : comptage


A l'issue de la première phase, l'interrupteur K1, s'ouvre et les interrupteurs K2 et K3 se ferment : la
tension de référence = − est appliquée à l'entrée de l'intégrateur et le signal d'horloge au
compteur. Cette phase prend fin lorsque
= (Le comparateur en sortie de l'intégrateur commute). Cette phase est de durée variable.
.
=− ∫− = . + (0) or à : = , on a =−
. .

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. .
= + (0) = − ⟹ (0) = − − et
. . . .

.
( )= ( − )−
. .
C’est l'équation d'une droite de pente positive passant par le point de coordonnées :
.
[− ; ] et de pente
. .

Le compteur compte pendant toute cette phase qui prend fin à l'instant tel que ( )= ;
le condensateur est alors déchargé.
. .
( )= ( − )− = Soit − =
. . .

 Troisième phase : affichage


A l'instant t = les interrupteurs K1, K2 et K3 s'ouvrent et on affiche le résultat du comptage.
 Quatrième phase : remise à zéro du compteur
Le circuit de logique de commande provoque la remise à zéro du compteur, un nouveau cycle de
fonctionnement peut commencer.
2.3. Expression du nombre N
Le nombre N généré par le compteur est le nombre de fronts montants (ou descendants) présentés
par le signal d'horloge us au compteur. C'est aussi le nombre de périodes d'horloge TH sur la durée
[ ; ].
.

= = =

2.4. Avantages du montage


Le nombre N est :
 Indépendant de C
 Indépendant de TH
 Ue est intégré donc peu sensible aux bruits

REMARQUE :
Ce type de convertisseur est le plus utilisé dans les systèmes d’affichage numérique. Cependant, il
est relativement lent.

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TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1 :
On considère le convertisseur numérique-
analogique de 3 bits ci-contre pour lequel, on
donne E = 10 V et R = 10. R'.
1. Exprimer us en fonction du nombre N.
2. Calculer le quantum et la pleine échelle du
convertisseur.

EXERCICE 2 :
Soit le convertisseur numérique analogique
de la figure ci-contre, utilisant une échelle de
résistances pondérées.
L'amplificateur intégré fonctionne en régime
linéaire, il est supposé parfait.
Il est alimenté entre + Vcc et - Vcc ;
Vcc=12V; E = 4 V; R = R0.
Les interrupteurs Ki sont commandés par un circuit logique tel que pour j = 0, 1 et 2 :
=1→ é
⟹ é .
=0→
1. Exprimer , en fonction de R et I.
2. Exprimer I en fonction des .
3. Exprimer . , . et . en fonction de E et R0
4. Donner l'expression de en fonction de R, R0, E et des
Montrer que = k. [N] avec = .

5. En déduire le quantum q et la pleine échelle du C.N.A. Faire les applications


numériques. Quelle condition doit satisfaire la pleine échelle pour que la conversion soit
convenable ?
6. Ce type de C.N.A. est-il utilisé en pratique ? Pourquoi ?

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EXERCICE 3 :
Soit le convertisseur numérique analogique de
la figure ci-contre, utilisant un réseau de « R –
2R » :
L'amplificateur intégré fonctionne en régime
linéaire, il est supposé parfait.
Il est alimenté entre + Vcc et - Vcc ; Vcc=12V;
E = 4 V; R = 10 Kᾨ ;
R’ =22Kᾨ.
Les interrupteurs Ki sont commandés par un circuit logique tel que pour j = 0, 1 et 2 :
=1→ é éà
=0→ éà
1. Donner le schéma équivalent au montage ci-dessus en remplaçant l'ensemble
commutateur sources de tension E, par une source de tension de valeur .E (avec j =
0, 1, 2).
2. Appliquer successivement le théorème de Thévenin entre les points indiqués ci-dessous
et donner l'expression des éléments Rj et Ej du modèle de Thévenin équivalent :
 Entre A et M : montrer que : = et = .
 Entre B et M : montrer que : = et = . + .
 Entre C et M : montrer que : = et = . + . + .
3. Refaire le schéma équivalent à l’ensemble du montage
4. Donner l’expression du nombre N en fonction des et
5. Montrer que = k. N avec = −( ). ( )
6. En déduire la pente du C.N.A, le quantum q et la pleine - échelle . Quelle
condition doit satisfaire la pleine échelle pour que la conversion soit convenable ?

EXERCICE 4
Soit un CAN tel que sa fréquence d’horloge f= 1MHz, VT =0.1mV, la tension pleine échelle
PE=10,23V et le nombre de bits n=10.
1- Déterminer l’équivalent décimal de VA = 3.728V.
2- Déterminer la durée de la conversion.
3- Déterminer la résolution de ce convertisseur.

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SOLUTION
1- L’équivalent décimal est donné par : N( ) = VA /q
Or le pas de progression q = Vréf / (2 -1) = P.E / (2 -1)
Application numérique : q = 10.23/(2 -1) = 10mV
N( ) = VA /q = 3.728 /0.01 = 373 pas
2- La durée de conversion tc = N( ) × T avec T= 1/f
Application numérique tc = 373× 10 =373µs
3- La résolution = ×100
Application numérique r = (1 /1023) ×100 = 0.1%

EXERCICE 5
Un CAN simple rampe est représenté sur le schéma ci-dessous :
A la fermeture de l’interrupteur K,
le contenu du compteur est égal à
zéro et la tension ue(t) à convertir
est maintenue constante pendant la
période TH. L’image N(2) de la
tension ue(t) se trouve en sortie du
compteur.
1- Donner l’expression de ur(t) en fonction I0 ; C et t.
2- Représenter l’allure de ur(t) et ue sur un même graphique en faisant figurer l’intersection
de ces deux courbes à l’instant t0.
3- Donner la relation entre t0 ; N(10) et TH.

4- Montrer que : = ( )

5- Donner l’expression du quantum q de ce convertisseur en fonction de I0 ; C et TH.


6- On a un compteur 12 bits et on veut une tension pleine échelle Upe = 12V (Uref+-Uref- est
parfois appelé tension pleine échelle). Calculer la valeur de quantum q.
7- Calculer alors la valeur de la fréquence d’horloge fH = 1 / TH sachant que : I0 = 0,1 mA et
C = 10 pF.
8- Quelle est la durée de conversion pour ue = 4 V et ue = 10 V.

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