Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
i
Rédigé et présenté par NEMBOT LELE Ronel Wilfried
Prévalence et facteur de risque lié à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues
en consultation à l’hôpital protestante de Mbouo Bandjoun
Bafoussam, le……………………..
L’Encadreur
ii
SOMMAIRE
iii
DEDICACE
A mes parents
iv
REMERCIEMENTS
Ce document est le fruit d’un travail laborieux qui ne pouvait être réalisée sans le soutien
moral, matériel et financier de plusieurs personnes. Raison pour laquelle nous ne saurons
débuter la rédaction de ce travail sans penser à tous ceux/celles qui ont contribué de prêt ou de
loin à sa réalisation. Sur ce, je tiens à remercier les personnes suivantes :
Madame MANKOU INGRID, notre encadreur, pour ses conseils, ses critiques, ses
encouragements et surtout pour l’honneur qu’elle nous donne en acceptant de superviser
personnellement ce travail ;
A toute ma grande famille pour le soutien moral, financier, et matériel depuis le début
de notre formation jusqu’à la fin.
Tous mes amis et camarades de la promotion pour votre collaboration et la convivialité
qui a régné et le soutien psychologique tout au long de notre formation ;
Tous ceux et celles qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.
AC : Anti corps
AG : Antigène
µm : Micromètre
Ig : Immunoglobuline
IgA : Immunoglobuline A
IgE : Immunoglobuline E
IgG : Immunoglobuline G
IgM : Immunoglobuline M
INF : Interféron
TC : Toxoplasmose congénitale
UI : Unité Internationale
vi
Figure 12 : Répartition des répondantes en fonction des résultats des tests IgM et IgG. ........ 58
vii
Tableau IV: Distribution des résultats en fonction de la consommation d’eau potable ......... 64
Tableau V: Distribution des résultats en fonction de la consommation des légumes mal cuites
.................................................................................................................................................. 65
Tableau VI : Distribution des résultats en fonction de l’hygiène des fruits et légumes ......... 66
Tableau VII: Distribution des résultats en fonction du contact avec le chat .......................... 67
viii
RESUME
Nous avons réalisé un test immunologique utilisant la méthode ELISA pour déterminer
la présence des immunoglobulines M et G présent dans le sérum de nos répondants en utilisant
le réactif Calibiotech. Notre étude avait pour l’objectif, de déterminer la prévalence et les
facteurs de risques liés à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues en
consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun. Pour y parvenir, nous avons mené une étude
descriptive transversale à visée analytique.
Nous avons enquêté sur 62 participantes dont 18 étaient porteuses de Toxoplasma gondii,
soit une fréquence de 27%. La tranche la plus affectée par la maladie était celle comprise entre [20-
30] ans. Les femmes étant au deuxième trimestre de grossesse possédant un d’autre emploi, suivi des
étudiants et ménagers et ayant faibles niveaux de connaissance étaient les plus représentés. Par ailleurs,
nous avons déterminé une association (P<0,05) entre la survenue de la toxoplasmose et les facteurs tels
que: la consommation de la viande mal cuite (p= 0,0403), l’hygiène des fruits et légumes (p= 0,045)
contact avec le chat (p= 0, 03).
Ces résultats montrent que la toxoplasmose reste un problème de santé publique. Pour
y remédier, il convient de déterminer systématiquement le statut immunitaire des femmes
enceintes et de surveiller régulièrement les parturientes non immunisées afin de détecter une
éventuelle séroconversion et d’éviter ainsi le pire chez l’enfant à naître sans oublier de rappeler
de bien laver les mains après avoir manipulé de la viande crue surtout des herbivores, de la terre
ou des légumes souillés de terre; laver soigneusement les fruits et légumes avant leur
consommation ; nettoyer la litière du chat avec des mains gantées.
9
Rédigé et présenté par NEMBOT LELE Ronel Wilfried
Prévalence et facteur de risque lié à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues
en consultation à l’hôpital protestante de Mbouo Bandjoun
ABSTRACT
These results show that toxoplasmosis remains a public health problem. To remedy this,
it is advisable to systematically determine the immune status of pregnant women and to
regularly monitor non-immune parturients in order to detect a possible seroconversion and thus
avoid the worst in the unborn child, without forgetting to remember to wash the hands after
handling raw meat especially herbivores, soil or soiled vegetables; wash fruits and vegetables
thoroughly before consumption; clean cat litter box with gloved hands.
10
INTRODUCTION
La toxoplasmose est une maladie largement distribue à travers le monde. C’est une
anthropozonoose cosmopolite due à Toxoplasma gondii, responsable le plus souvent d’une
infection inapparente ou bénigne, mais sa survenue pendant la grossesse peut être grave, en
raison de la transmission du parasite au fœtus ce qui l’expose à la toxoplasmose congénitale.
(Thiziri Boubekeur, et al.2019). C’est en 1908 à l’institut pasteur de Tunis que fut observé le
premier toxoplasme par Nicolle et Manceaux chez Ctenodactylus gondii un rongeur tunisien.
Une année plus tard sur des critères morphologiques, le parasite fut renommé Toxoplasma
gondii, à partir du mot grec (Toxon : arc / croissant). (Ben Amara Yamina, et al.2007).
L’Homme se contamine principalement par voie orale, suite à l’ingestion de kystes contenus
dans les viandes insuffisamment cuites, ou par ingestion d’oocystes souillant les mains, les
aliments, notamment les fruits et légumes consommés crus, ou l’eau de boisson surtout dans les
pays pauvres aux conditions d’hygiène précaire (Rakotonindrina, 2019). L’infection humaine
est asymptomatique dans 80 à 90% des cas chez les immunocompétents (Giraud, 2017), c’est
pourquoi elle est souvent négligée (Ogouyèmi-Hounto et al, 2014). Chez la femme enceinte,
la primo-infection toxoplasmique peut être transmise au fœtus, faute d’une immunité protectrice
de la mère, et être à l’origine de toxoplasmose congénitale, qui est responsable d’une morbidité.
La toxoplasmose est un réel problème de santé public. C’est dans cette optique que nous avons
décidé d’évaluer la prévalence et les facteurs de risque liés à la survenue de la toxoplasmose
chez les femmes enceintes venues en consultations à l’hôpital protestant de Mbouo Bandjoun.
Notre introduction portera tour à tour sur les points suivants : contexte de l’étude, justification
du choix du thème, énoncé du problème, problématique, questions de recherche,
hypothèses de recherche, objectifs de l’étude, et enfin de l’intérêt de l’étude.
11
CONTEXTE DE L’ETUDE
On estime dans le monde, environ 3,5 milliards de personnes sont affectées par la
toxoplasmose dont la prévalence est en fonction des conditions géographiques, climatiques et
socioéconomiques (Pangui et, al. 2013)
En France, le pourcentage d’adultes ayant été infectes par le toxoplasme est de l’ordre
de 50% généralement sans symptôme apparent. On estime que 200000 à 300000 nouvelles
infections surviennent chaque année. Chez les personnes en bonnes santé, la toxoplasmose est
le plus souvent bégnines. Autrement dit, une personne sur deux en moyenne est parasitée. (EDP
Sciences, 2017). Dans les pays tropicaux d’Amérique du sud, où la contamination se fait
principalement par le biais des oocystes souillant le sol. Les zones au climat chaud et sec ont
une faible prévalence souvent inférieure à 10%, alors que les zones humides ont une prévalence
élevée entre 60 et 80%. Dans les pays à haut niveau de vie d’Europe et d’Amérique du nord, ou
la majorité de contaminations est liés à l’ingestion des viandes infectées, la prévalence dépend
de la cuisson des viandes (Pr pierre A, et al 2019).
Cependant, en Afrique, plusieurs études sur la séroprévalence ont montré des niveaux
de séropositivité variables chez les femmes enceintes en consultation prénatale. En Afrique de
l’ouest comme en côte d’ivoire, la séroprévalence est de 60% (Adoubryn K D, et al. 2012)au
Bénin, elle est de 57,4% (Akpovi J, et al 2011). En Afrique du nord tel que le Maroc, la
12
Justification scientifique
La toxoplasmose est une zoonose cosmopolite. En France, sa séroprévalence diminue
régulièrement depuis une trentaine d’années mais reste actuellement une des plus élevée dans
le monde où elle touche 20 à 80% d’individus (Séverine Altairac, 2006). Le nombre d’adultes
immunisés serait de 50 à 70% en France, Allemagne et Benelux, ces taux sont inférieurs à 30%
dans les pays scandinaves et les Iles Britanniques, 20 à 50 % en Europe méridionale, 20 à 50%
dans les régions humides d’Afrique, faible en Asie et Amérique. La fréquence annuelle est de
1 à 3 pour 1000 naissances soit 700 à 3000 cas par ans (Séverine Altairac, 2006). Par ailleurs
13
les études faites par LAETITIA GIRAUD en 2004 en France ont montré que la toxoplasmose
est plus élevée chez les femmes en âges de procréer (FAP) dans la population mondiale. La
propagation de cette maladie est essentiellement liée à nos habitudes et comportement quant ’à
la gestion du réservoir du parasite qui peut être tellurique mais également d’origine alimentaire
(K.D. ADOUBRYN, 2001). Cependant, le diagnostic de la toxoplasmose étant très évocateur,
sa mise en évidence se fait par plusieurs méthodes dont la sérologie qui permet la détection des
AC IgG et IgM. De plus, des études faites au Sénégal ont montré que 31,15% des femmes
enceintes révélaient une séropositivité en IgG incluant 1,1% de séropositivité en IgM ci qui
montre que la toxoplasmose demeure un problème de santé public (P.S DIAWARA,2010).
ENNONCE DU PROBLEME
Au Cameroun les mesures suivantes ont été prises pour combattre la toxoplasmose : les
publicités contre ce fléau sont véhiculées en français et en anglais car le taux de scolarisation
au Cameroun est supérieur à 80 % et ces langues sont les plus véhiculés communicationnels qui
nous aident à éduquer nos enfants. A titre illustrative pendant ces publications on insiste sur le
contrôle hygiénique des aliments en vue de leur consommation, de leur mise en état de
commercialisation ; le contrôle hygiénique de leur condition de conservation exiger par
l’inspection sanitaire et vétérinaire. En plus les mesures hygiéniques individuelles doivent aussi
être bien appliquées tels que : le nettoyage de la litière du chat (qui ne doit pas être entreposée
dans la cuisine) et se fera avec des mains gantées ; Éviter de nourrir son chat avec la viande
crue ; bien se laver les mains âpres avoir manipule la viande crue des rongeures et des
herbivores ; laver soigneusement les fruits et légumes avant leurs consommations.
Malgré tous ses efforts nous constatons que la toxoplasmose demeure un véritable
problème de santé au Cameroun. Ainsi à l’hôpital général de Douala en 2011, 70% des femmes
enceintes étaient atteintes de la toxoplasmose (Njuna et al, 2011). La même année l’université-
Teaching Hospital de Yaoundé 69% des femmes enceintes étaient également atteint de la
toxoplasmose (Assel et al, 2011). Dans le même registre dans l’hôpital régional de Limbé en
2014, on a enregistré 71,8% des cas positifs de la toxoplasmose congénitale (Ndara et al, 2010).
14
proposé de mener notre étude sur la Prévalence et les facteurs de risques liés la survenue de
la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues en CPN à l’HPMB.
PROBLEMATIQUE
Les femmes doivent prendre connaissance des différentes maladies congénitale qu’elles
peuvent contracter au cours de leur vie afin de prendre des mesures sérieuses pour les éviter ou
même se prendre en charge. Bon nombre de ces maladies ne sont découverte qu’en cour de
grossesse souvent à des stades bien avancés pouvant ainsi nuire au bébé. Il s’agit principalement
de la toxoplasmose qui est contracté très souvent en cour de grossesse lors des examens
prénatals. Le dépistage de Cette maladie est rarement demandé dans le bilan de santé d’une
patiente non gestante par le médecin en absence de signe évocateur. Pourtant, du fait des facteur
de risque et ceux associer à la propagation de cette maladie, une jeune femme pourrait bien en
être porteuse longtemps avant sa première grossesse .Une femme séropositive à la toxoplasmose
est celle chez qui on a détecté des AC de type IgG ou IgM à l’examen sérologique ou
immunologique de son sang ou encore à l’examen parasitologique où l’on observe après
coloration d’un frottis sanguin par la méthode au MGG la présence des élément caractéristique
des formes trophozoidales de TG (Sporozoïtes, Tachyzoïtes et Bradyzoïtes).
La contamination est liée à divers facteurs via l’unique hôte définitif qui est le Chat. A
l’université de STANDFORD aux USA, il a été relevé que le parasite vecteur de la
toxoplasmose se logeait dans l’amygdale cérébrale, zone de trouble cérébrale sensible aux
odeurs et connues pour être lier aux sentiments des peurs. Et c’est de là que par la contamination
du rat qui est ensuite dévoré par le chat et le cycle se poursuit ainsi jusqu’à l’homme (L’équipe
d’AJAI-VYAS, 2007). Les femmes non enceintes peuvent prendre des mesures pour évités de
contracter la maladie et même se faire dépister afin de limiter les risques de transmission à leur
bébé une fois qu’elles pourraient être enceinte.
QUESTION DE RECHERCHE
- Question principale
Quelle est la prévalence et les facteurs de risques liés à la survenue de la toxoplasmose chez les
femmes enceintes venues en consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun ?
- Questions secondaires
-Quelles sont les caractéristiques sociodémographiques des femmes enceintes venues en
consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun ?
- Quelle est la prévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues en consultation
à L’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun ?
16
- Quelles sont les facteurs de risque liés à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes
enceintes venues en consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun ?
HYPOTHESE DE RECHERCHE
Hypothèse principale
La prévalence de la toxoplasmose chez les femmes venues en consultation à l’Hôpital protestant
de Mbouo Bandjoun serait élevée.
Hypothèse secondaire
- L’âge de la grossesse, la profession de la femme le niveau de connaissance de la maladie
Peuvent être les caractéristiques sociodémographiques favorisant la survenue de la
toxoplasmose chez ces répondantes ;
- La prévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues en consultation à
l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun serait élevée
- Les facteurs de risque de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues en
consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun seraient, le manque d’hygiène
de vie, la cohabitation avec les animaux domestiques tel que le chat, la qualité d’eau de
boisson, la qualité d’eau de lavage des fruits et légumes, la consommation des viandes
mal cuites.
OBJECTIF DE LA RECHERCHE
Objectif général
Déterminer la prévalence et les facteurs de risques liés à la survenue de la toxoplasmose chez
les femmes enceintes venues en consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun.
Objectifs spécifiques
Déterminer les caractéristiques socio- démographiques des femmes enceintes reçues en
consultation à l’HPMB ;
- Déterminer la prévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes reçues en
consultation à l’HPMB ;
- Identifier les facteurs de risque de la toxoplasmose chez les femmes enceintes reçues en
consultation à l’HPMB.
INTERET DE L’ETUDE
- Intérêt théorique
17
- Intérêt pratique
Elle nous permettra de sensibiliser les femmes sur l’importance de cet examen au cours des
visites au moment du suivi de la grossesse et aussi de promouvoir au renforcement national de
lutte contre cette pathologie.
18
CHAPITRE I:
CADRE CONCEPTUEL ET
REVUE DE LA LITTÉRATURE
19
FACTEUR DE RISQUE : est tout attribut caractéristique ou exposition d’un sujet qui
augmente la probabilité de développer une maladie ou de souffrir d’un traumatisme
(organisation mondiale de la sante, 2013)
CONSULTATION : une consultation médicale est un examen d’un patient réalise dans
le cabinet d’un médecin généraliste ou spécialiste qui peut conduire à des actes techniques,
d’investigation, d’éducation, de prévention. (Jean François Pillou, 2013)
20
I.2.1.b. Historique
Cela fait 100 ans que Toxoplasma gondii a été initialement décrit à Tunis par Nicolle et
Manceaux (1908) dans les tissus du gundi (Ctenodactylus gundi) et au Brésil par Splendore
(1908) dans les tissus d'un lapin. Toxoplasma gondii est un parasite Apicomplexa ubiquitaire
des animaux à sang chaud qui peut provoquer plusieurs syndromes cliniques, notamment une
encéphalite, une choriorétinite, une infection congénitale et une mortalité néonatale. Quinze ans
après la description de T. gondii par Nicolle et Manceaux, un cas mortel de toxoplasmose chez
un enfant a été rapporté par Janků. En 1939, Wolf, Cowen et Paige ont été les premiers à
identifier de manière concluante T. gondii comme cause de maladie humaine. (Louis M Weiss
et al. Int J Parasitol. 2009.). De plus, à peu près à la même époque, les parasites T. gondii se sont
avérés être associés à une inflammation intraoculaire sévère. Dans les années 1980, T. gondii est devenu
une cause majeure de décès chez les patients atteints du syndrome d'immunodéficience acquise,
illustrant l'importance du système immunitaire dans le contrôle de l'infection à T. gondii. T. gondii a été
signalé comme une cause majeure d'avortement chez les moutons en Nouvelle-Zélande dans les années
1950, ce qui a soulevé des questions sur de nouvelles voies de transmission potentielles pour le parasite.
La découverte du chat comme hôte définitif dans les années 1960 a été une découverte très importante
car elle a permis de compléter notre compréhension du cycle de vie du parasite, et le stade oocyste de T.
gondii excrété dans les fèces des chats infectés s'est avéré être une source importante d'infection pour de
nombreux hôtes intermédiaires et a contribué à expliquer l'infection chez les animaux herbivores et les
personnes ayant un régime végétarien. De plus, ce stade du parasite était très robuste et pouvait survivre
dans l'environnement, selon les conditions climatiques, jusqu'à 12-18 mois. Connaissance du cycle de
vie du parasite, des voies de transmission, (EA Innes. Zoonoses Santé publique. 2010 fév.). En raison
du vaste répertoire de techniques expérimentales applicables disponibles pour cet agent pathogène, il est
devenu un organisme modèle pour l'étude des agents pathogènes intracellulaires. Les données obtenues
à partir d'études d'expression à l'échelle du génome, y compris les enquêtes ChIP sur puce et
protéomique, affinent notre compréhension des réseaux génétiques impliqués dans la biologie du
développement de ce pathogène ainsi que les interactions du parasite avec son hôte. (Kami Kim et al.
Les microbes infectent. 2008 juil.)
Bien que l’homme, les mammifères et les oiseaux soient réceptifs au parasite, la gravité
des signes cliniques varie selon l’espèce, l’âge et l’état physiologique ou pathologique. Parmi
les animaux domestiques, les ovins et les caprins paient le plus lourd tribut, comparés aux
21
bovins, équins et volailles chez lesquels, la forme clinique est plutôt rare. Chez les femmes
infestées au cours de la grossesse, la maladie se caractérise surtout par des avortements
spontanés ou des malformations congénitales. (COULIBALYFATOUMATA, 2012)
La toxoplasmose est une zoonose. Bien que l’infestation reste asymptomatique chez
90% de personnes immunocompétentes, (JEFFREY KRARETZ D. et al. 2007) elle peut être
dramatique pour le patient immunodéprimé, les femmes enceintes, le fœtus et le nouveau-né.
Néanmoins, des cas sévères et mortels de toxoplasmose acquise ont été rapportés sur des sujets
immunocompétents en Guyane Française (DEMAR-PIERRE et al. 2010) et au Canada
(PHILIPS E., 1998.). Le taux de transmission maternofœtale est estimé à 30-40% PHILIPS
E., 2001). (. L’incidence annuelle des séroconversions chez les femmes enceintes a été évaluée
entre 2800 et 6000 par an en France avec 1000 cas de toxoplasmose congénitale (ANCELLE
T, Et al2000). Aux Etats Unis d’Amérique, 400 à 4000 enfants naissent chaque année avec
cette maladie (JEFFREY KRARETZ D. et FEDERMAN D. G., 2005). En 1983, la
toxoplasmose était la cause principale d’embryofoetopathies observées dans les hôpitaux
périphériques de Dakar (FALL Y., 1982).
I.2.3. Taxonomie
Le genre Toxoplasma ne renferme qu’une seule espèce gondii. Selon les travaux
d’Ibrahim Mahamat Salle (2010) le parasite peut être classé ainsi :
Embranchement : Apicomplexa
22
Classe : Coccidea
Ordre : Eimariida
Famille : Sarcocystidae
Genre : Toxoplasma
I.2.3.a. Morphologie
Le toxoplasme présente, au cours de son cycle évolutif, trois stades infectieux.
Le tachyzoïte
Les tachyzoïtes (tachus = rapide en grec) A ce stade, les parasites représentent les formes
à multiplication active intracellulaire de 6 à 8 µm de long sur 3 à 4µm en forme d’arc à l'origine
des lésions cliniques (formes végétatives du toxoplasme). Ils pénètrent facilement dans les
cellules de l'hôte grâce à leur morphologieeffilée. (DARDE M.L., et al, 2002) Ils sont
responsables de la contamination fœtale par voie transplacentaire. Les tachyzoïtes de T. gondii
jouent un rôle majeur dans l'infection prénatale et dans les manifestations cliniques des primo-
infections ou des récurrences (Boireau p, et al 2002). En plus du sang et du lait, ils ont été
détectés dans d'autres fluides corporels comme la salive, l'urine, les larmes et le sperme mais
aucune de ces voies n'a été établie comme voie de transmission. (TENTER A.M, et al 2000).
Les tachyzoïtes sont sensibles à la dessiccation, à la pasteurisation et aux conditions
environnantes. Ils résistent dans le lait pendant quelques jours à +4°C (BOIREAU P, et al
2002). Cependant, les tachyzoïtes ne résistent pas aux enzymes protéolytiques et sont
habituellement détruits par le suc gastrique (TENTER A.M, et al 2000). Cependant, ils tolèrent
l'action de la pepsine pendant deux heures. (SHARMA S.P, et al, 1987). Le parasite est délimité
par une pellicule tri-membranaire, constituée par une membrane plasmique doublée
intérieurement par un complexe membranaire. La paroi de la partie médiane du parasite est
interrompue par un micropore. Le complexe apical est une structure caractéristique des
Apicomplexa qui joue un rôle dans la pénétration du parasite à l’intérieur de la cellule hôte. Il
renferme des organelles a activité sécrétoire (rhoptries, micronèmes, granules denses), ainsi que
le conoïde qui est un élément participant à la mobilité du parasite et à sa pénétration active dans
les cellules du système réticulo- endothélial. Dans la cellule hôte, le tachyzoïte est contenu dans
une vacuole parasitophore au sein de laquelle il se multiplie par un processus asexué :
l’endodyogenie. Ce phénomène conduit à la mort cellulaire et à l’invasion d’autres cellules par
23
les tachyzoïtes libères qui se disséminent par voie lymphatico-saguine dans tout l’organisme.
Le tachyzoïte est une forme très fragile et détruit par l’acidité gastrique ; il se transforme en
bradyzoïte lors de l’instauration de la réponse immunitaire spécifique de l’hôte. (MOHAMED
Mefta, 2018)
24
Les sporozoïtes
Le sporozoïte est la forme infestante du parasite issu de la reproduction sexuée dans les
cellules de l’épithélium intestinal de l’hôte définitif, le chat. D’un point de vue morphologique,
le sporozoïte est peu différent du tachyzoïte et du bradyzoïte. La reproduction sexuée aboutit à
la formation d’oocystes mesurant 11 à 14 μ de long sur 9 à 11 μ de large, éliminés dans les fèces
de l’hôte définitif : l’oocystes non sporules contenant le sporoblaste. Après maturation dans le
milieu extérieur, les oocystes contiennent deux sporocystes contenant chacun quatre sporozoïtes
: oocystes sporulés infestants. Les oocystes représentent comme les kystes une forme de
résistance et de contamination du parasite. MOHAMED Mefta.,2018)
25
L’oocyste
L’oocyste coccidien est très résistant, même à l’eau de Javel (forme de résistance et de
dissémination), c’est la forme que l’on retrouve dans le milieu extérieur (sol, plantes…) où il
effectue sa maturation en quelques jours (d’un à cinq) à température ambiante et en présence
d’oxygène. Sa résistance lui permet de rester vivant pendant plusieurs mois dans le sol, mais il
est détruit par la chaleur lors de la cuisson, la dessiccation ou la congélation (−30 °C). Il est le
résultat de la reproduction sexuée du parasite chez le chat. C’est un ovoïde de 15 µm par 10 µm
regroupant 2 sporocystes de 6 à 8 µm de diamètre, contenant 4 sporozoïtes chacun (M.
GAOUSSOU KONE., 2019).
FIGURE3 : Selles de chat : oocystes de Toxoplasma gondii sporules x400 d’après ANOFEL
I.3. EPIDEMIOLOGIE
I.3.1. Les différents hôtes de Toxoplasma gondii
L’hôte définitif
L'hôte est un félidé (chat, ...) chez qui l'on observe la reproduction asexuée puis sexuée
conduisant à la formation des oocystes (Giraud., 2015). Le chat est un animal « hôte complet
» assurant à la fois les rôles d'hôte intermédiaire et d'hôte définitif. On parle de coccidiose
toxoplasmique chez le chat. Chez lui, la maladie toxoplasmique est exceptionnelle, il reste
asymptomatique. Une fois dans sa vie, le chat peut émettre des toxoplasmes dans ses fèces
pendant la primo-infection toxoplasmique (environ dix jours). Le chat excrète des millions
d’oocystes après ingestion d'un kyste tissulaire. De plus, une souris peut être infectée par de
nombreux kystes de T gondii. Le taux d'infection des chats reflète celui de populations locales
(rongeuses et aviaires) car ils s'infectent en mangeant ces animaux. (Giraud., 2015).
26
27
chaud et sec (peu favorable à la survie des oocystes sur le sol) mais peut être très élevée, jusqu’à
80 % parfois, dans les régions humides. (Elsevier-Masson, 2016)
cardiaques. D’autres localisations comme le poumon, le rein et le foie ont été rapportées. (Dr
Jordan Leroy, 2019). Le Cycle asexué L’infestation de l’homme (hôte intermédiaire) se fait
par ingestion de kystes tissulaires présents dans la viande infectée crue ou insuffisamment cuite
(le plus souvent), ou d’oocystes présents sur des végétaux souillés par de la terre ou contaminant
de l’eau. Cette ingestion se traduit par la libération dans l’intestin de bradyzoïtes ou de
sporozoïtes (issus respectivement des kystes ou oocystes) qui pénètrent dans les cellules de
l’épithélium intestinal et se transforment en tachyzoïtes. Les tachyzoïtes peuvent alors induire
une infection aiguë au cours de laquelle le toxoplasme dissémine à travers tous les organes puis
disparait de l’organisme en moins d’une semaine sous l’action de l’immunité innée et de
l’émergence d’une immunité acquise spécifique, notamment d’une immunité humorale. Dans
certains organes, tels que les muscles cardiaques et squelettiques, le cerveau et la rétine, le
parasite persiste sous la forme de bradyzoïtes dans des kystes pour le reste de la vie du patient.
Une immunodépression importante qu’elle que soit sa cause, en particulier de l’immunité
cellulaire T, peut entraîner une réactivation de l’infection latente à partir des kystes
toxoplasmiques persistants au décours de l’infection aiguë (Demar M, et al., 2012).
29
30
- La réactivation d’une toxoplasmose ancienne chez les patients souffrant d’un déficit
important de l’immunité cellulaire T. En pratique, ce phénomène de réactivation d’une
toxoplasmose ancienne est principalement observé dans deux contextes cliniques, à
savoir chez les patients infectés par le VIH avec des CD4 inférieurs à 100/mm3 et chez
les patients greffés de moelle, en l’absence de prophylaxie anti-toxoplasmique ;( CNR
Toxoplasmose, 2016)
- Une primo-infection le plus souvent secondaire à une transmission par le greffon lors
de la greffe d’un organe solide d’un donneur infecté par le toxoplasme vers un receveur
négatif en pré-transplantation (transmission via l’organe transplanté de toxoplasmes
enkystés) (CNR Toxoplasmose, 2016). Les patients receveur d’organe peuvent
également développer une toxoplasmose sévère en cas d’acquisition de l’infection en
post-greffe (Maenz M, et al 2014).
Alors que l’infection à Toxoplasma gondii est le plus souvent asymptomatique ou de
symptomatologie bénigne chez les personnes immunocompétentes (hors contexte de
toxoplasmose congénitale), elle peut présenter des manifestations très graves chez les patients
immunodéprimés. Les descriptions classiques distinguent les formes localisées et les formes
disséminées mais la réalité est souvent moins tranchée. Dans les formes localisées, la
localisation la plus fréquente de la toxoplasmose est le système nerveux central. La seconde
localisation est oculaire, avec une grande variété de lésions cliniques, de type rétinochoroïdite,
uni- ou multifocales ou diffuses, parfois bilatérales ; elles sont souvent plus étendues et
hémorragiques que chez les patients immunocompétents. On observe également des formes
pulmonaires, qui se traduisent par une pneumopathie fébrile dyspnéisante évoquant la
pneumocystose. Enfin, le tachyzoïte de T. gondii pouvant pénétrer dans n’importe quel type de
cellules, la littérature est riche de cas rapportés dans les localisations les plus diverses
(médullaires, musculaires, cutanées, hépatiques, digestives, cardiaques, testiculaires)
traduisant, dans la plupart des cas, une dissémination parasitaire par voie hématogène. Dans le
cas des formes disséminées, le tableau est celui d’une fièvre isolée dont le diagnostic n’est
parfois fait que sur les localisations viscérales secondaires (ANOFEL ; 2014).
31
En France, elle est considérée comme un problème de santé publique en raison des
séquelles cliniques potentiellement graves et sévères chez les enfants infectés. La femme
enceinte séronégative pour T. gondii se contamine par consommation de légumes ou fruits crus
mal lavés et souillés par des oocystes sporulés (terre, déjections de chat), par une hygiène
incorrecte des mains (jardinage, manipulation des viande crue…) ou par consommation de
viande de (bœuf, agneau, porc, volaille,) crue ou insuffisamment cuite contenant des kystes
(AFSSA 2005).
32
I.6.2. Contamination
La contamination maternofœtale est déterminée par le passage transplacentaire du
parasite. L’infection du fœtus n’est pas obligatoire en cas d’infection de la mère, le placenta
retarde l’invasion fœtale par le parasite : cela correspond à la notion de « délai placentaire »
qui est en fonction de la vascularisation du placenta ; augmentant au cours de la grossesse, il
est long au début de la grossesse et plus court vers la fin de la grossesse. De ce fait, certains
auteurs recommandent de laisser un délai de prudence de 6 à 9 mois entre séroconversion et
conception d’un enfant. (Chemla C, et al 2018). Respecter un délai de 3 à 6 mois avant toute
grossesse en cas de séroconversion récente, voie jusqu’à 6 à 9 mois selon certains auteurs.
(Chemla C et al.2003).
33
grand. Selon (Dunn, Wallon et al ,1999) la période de contamination maternelle la plus critique
semble se situer au cours du deuxième semestre entre la 10ème et la 24ème semaine.
Au cours du troisième trimestre, le risque de contamination est élevé et avoisine les 70%
(Kieffer F; et al 2013). Le placenta est très vascularisé, il est donc facilement colonisé par les
parasites et devient une barrière facile à traverser. A ce stade, la contamination fœtale est en
général contemporaine de la contamination maternelle ainsi si l’atteinte du fœtus est moindre,
et le plus souvent infra clinique.
34
35
36
37
L'ELISA est une technique biochimique utilisant un ou deux anticorps. L'un de ceux-ci
est spécifique de l'antigène, tandis que l'autre réagit aux complexes immuns (antigène-
anticorps) et est couplé à une enzyme. Cet anticorps secondaire, responsable du nom de la
technique, peut aussi causer l'émission d'un signal par un substrat chromogène.
L'ELISA pouvant être utilisé tant pour évaluer la présence d'un antigène que celle d'un anticorps
dans un échantillon, c'est un outil efficace à la fois pour déterminer des concentrations sériques,
que pour détecter la présence d'un antigène. C'est un test simple, facile d'emploi et peu coûteux.
Il est limité par la disponibilité en anticorps spécifique.
Il existe 3 différentes méthodes d’ELISA : ELISA indirecte, ELISA en sandwich et
ELISA par compétition.
- Nous avons utilisé la méthode ELISA indirect.
But du test
Il a pour but de déterminé qualitativement et quantitativement les anticorps IgG et IgM
spécifiques dirigés contre l’antigène de surface (Protéine 30) de Toxoplasma gondii présent
dans le sérum du patient.
Principe du test
La technique immune enzymatique ELISA est une technique de détection d’anticorps
après réaction antigène-anticorps grâce à une réaction colorée produite par l’action d’une
enzyme préalablement fixée à l’anticorps secondaire.
38
Les puits des barrettes de micro titration sont revêtus d’antigènes de Toxoplasma gondii pour
lier les anticorps correspondants de l’échantillon.
- METHODES
- ELISA Indirecte
Les étapes de l'ELISA dite indirecte, la plus couramment utilisée, pour déterminer la
concentration en anticorps du sérum sont :
Etape1 : Coating de l’antigène
- L'application d'un échantillon d'un antigène connu sur une surface, le plus souvent celle
d'un puits d'une plaque de micro titration. L'antigène est fixé à la surface, de façon à le
rendre immobile.
- Le recouvrement des puits par les échantillons de sérum à tester (5 ul), dont la
concentration en anticorps est, par définition, inconnue, et habituellement diluée dans
le sérum d'une autre espèce. L'utilisation de sérum non-humain empêche la liaison à
l'antigène par des anticorps non-spécifiques contenus dans le sang du patient.
Lavage :
- Le rinçage de la plaque, de façon à retirer les anticorps non liés. Après rinçage, seuls
les complexes antigène-anticorps demeurent attachés à la surface du puits.
- L'ajout aux puits des anticorps secondaires qui se lieront à l'anticorps primaire, (il s'agit
dans ce cas d'une anti globuline). Ces anticorps secondaires sont couplés à l'enzyme
modificatrice de substrat qui permet de suivre l'évolution de la réaction.
Lavage :
- L’application d'un substrat qui, s'il est converti par l'enzyme, émet un signal chromo-
génique ou fluorescent.
39
Les IgM :
Les IgM anti-toxoplasme apparaissent en premier après une phase de latence de 8 à 10
jours suivant la contamination. Elles augmentent jusqu’à atteindre un pic entre la 4ème et la
8ème semaine, puis diminuent progressivement et restent détectables durant une période plus
ou moins longue (un an ou plus) selon les individus et les techniques utilises. Plus d’un quart
des individus garderaient des IgM plus de 2 ans. Il existe d’importantes variations inter-
individuelles dans l’intensité et la durée de la réponse IgM. La présence d’IgM associe à des
IgG ne signifie pas obligatoirement une infection récente et l’apparition seule des IgM chez
un patient précédemment séronégatif ne permet pas de poser le diagnostic de séroconversion
toxoplasmique : en effet, des IgM non spécifiques peuvent être détectées sans qu’il n’y ait
d’infection toxoplasmique. C’est l’apparition des IgG qui permet d’affirmer le caractère
spécifique des IgM. Il est à noter que des cas de séroconversions à IgM fugaces ou sans IgM
ont été décrits (Fricker-Hidalgo H, et al 2013).
41
Les IgG
Les IgG anti-toxoplasme apparaissent en moyenne une semaine après les IgM (2 à 3
semaines après la date de contamination). Elles augmentent progressivement jusqu’à atteindre
un plateau correspondant à leur maximum 2 à 3 mois après l’infection. Ces titres élevés
persistent plusieurs mois en plateau puis diminuent lentement sans jamais se négativer : les
IgG persistent à vie à un taux résiduel et témoignent d’une infection ancienne, c’est l’immunité
de prémunition. Les IgG synthétisés sont d’abord dirigés contre les antigènes de membrane
du parasite (protéine p30 très immunogène), puis contre les antigènes cytoplasmiques. De ce
fait, selon les techniques sérologiques et les antigènes toxoplasmiques utilisés, la cinétique des
IgG est différente. La cinétique des IgG peut également être modifiée avec un traitement
instauré précocement suite à l’infection.
A noter que seules les IgG traversent pas la barrière fœto-placentaire et sont retrouvées
chez le nouveau-né à la naissance puis diminuent progressivement par catabolisme au cours
de la première année de vie. (Fricker-Hidalgo H, et al 2013).
Les IgE ont des titres élevés durant les deux premiers mois après la séroconversion et
sont non détectables après 4 mois. Leur intérêt est quasi nul dans le sérodiagnostic de la
toxoplasmose. (Mohammed MEFTAH, 2018)
42
Interprétation :
IgG - et IgM - : personne non immunisée : surveillance si grossesse
IgM+ et IgG - : refaire après 15 jours, il peut s’agir d’une toxoplasmose évolutive IgM
– et IgG+ : personne immunisée
IgM+ et IgG+ : infection récente (test d’avidité pour dater l’infection) si le taux du test
est élevé = infection datant de plus de 3mois
I.8. PREVENTION
Recommandations pour les femmes enceintes
Chez les femmes séronégatives en début de grossesse, l’objectif est d’éviter la
survenue d’une primo-infection toxoplasmique au cours de la grossesse.
La prévention primaire repose sur la connaissance des facteurs de risques alimentaires
et comportementaux de contamination par le toxoplasme.
Femmes enceintes
La vaccination n'existant pas, la prévention est le meilleur traitement :
- Ne consommer que de la viande bien cuite (cuisson à plus de 67 °C au cœur
des viandes (Gaoussou KONE, 2018)), en particulier les ovins ;
- Lavage approfondi des salades et crudités, nettoyage des surfaces de travail
ayant servi à préparer les légumes, et éviter de manger des crudités dont on ne connaît pas la
préparation ;
- Laver (et peler) les fruits et légumes avant de les consommer, avec de l'eau
vinaigrée ; cuisson d'au moins une minute à 60 °C pour les végétaux (Gaoussou KONE, 2018)
- Porter des gants en cas de jardinage ou de nettoyage de la litière d'un chat et se
laver les mains évitées si possible de s'occuper de la litière d'un chat, sinon la nettoyer
quotidiennement et avec de l'eau bouillante.
43
Contrairement à une idée reçue, la contamination ne se fait pas par contact avec le chat :
chez l'humain, elle se fait par ingestion. La propagation du parasite par le chat est assurée par
défécation, les oocystes ne devenant cependant contaminants qu'après deux à cinq jours dans
un milieu favorable (humide et oxygéné : terre, litière), et uniquement à la première
contamination du chat. Le risque lié à la présence d'un chat est donc très limité et
essentiellement lié à l'hygiène lors du nettoyage des excréments de l'animal. Les contacts,
morsures ou griffures ne permettent pas la contamination. (Gaoussou KONE, 2018)
Les précautions suivantes ont une efficacité incertaine sur la destruction des
toxoplasmes la congélation : des oocytes sporulés ont été retrouvés 28 jours après une
congélation à −21 °C. (Gaoussou KONE, 2018)
Salaison, condiments, fumaison, saumure, conservation sous vide, dessiccation,
lyophilisation, désinfection par ultra-violets ou infrarouges, cuisson par micro-ondes
(Gaoussou KONE, 2018).
Chez toutes les femmes, un examen sérologique est obligatoire avant la grossesse ou
lors de l’examen prénuptial, en l’absence d’immunité, il sera refait dès que le diagnostic de
grossesse est posé, et répété tous les mois afin de dépister une séroconversion dont la
découverte trop tardive est causée de la plupart des échecs.
I.9. TRAITEMENT
I.9.1. Traitements préventifs
La prophylaxie est recommandée en cas de présence d'anticorps antiToxoplasma
gondii et si les lymphocytes CD4 sont inférieurs à 100 par millimètre cube de sang. Une
association de pyriméthamine, sulfadiazine et acide folinique est recommandée. Le
cotrimoxazole peut aussi être utilisé avec l'avantage d'être aussi efficace pour la prophylaxie
de la pneumocystose, autre maladie opportuniste du SIDA en association fréquente.
(Gaoussou KONE, 2018).
44
Si la PCR est négative dans le liquide amniotique, le traitement est poursuivi au cours de
la grossesse jusqu'à l'accouchement, avec réalisation d’une échographie mensuelle. A la
naissance, le diagnostic d'une toxoplasmose congénitale repose chez le nouveau -né sur la
recherche des IgM et des IgG au sang du cordon. Si les IgM sont négatives, la cinétique des
IgG permettra de faire le diagnostic de toxoplasmose congénitale. Si les IgM sont positives, le
diagnostic de toxoplasmose congénitale est confirmé. (Pr Pierre Aubry, et al, 2019).
45
CHAPITRE II : MATERIELS
ET METHODE
46
DESCRIPTION DE LHOPITAL
L’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun est subdivise en 14 bâtiments. Ses bâtiments
abritent le service de gynécologie obstétrique, consultation, maintenance ; soins buccodentaire,
médecine, laboratoire ; imagerie médical ; l’hospitalisation moyen et haut standing, bloc
opératoire, soins intensifs, hospitalisation chirurgie, buanderie, bloc administratif et morgue.
ORGANISATION
L’Hôpital Protestant de Mbouo Bandjoun comprend personnels composés de :
Un médecin chef
Des médecins adjoints
Des techniciens de laboratoire
Des sages-femmes
Des infirmiers
Des aides-soignants
Des gardiens
47
Des chauffeurs
Des odontologistes
Des gardiens
Des kinésithérapeutes
Des agents d’entretien.
3 microscopes,
2 centrifugeuses électroniques,
2 spectrophotomètres pour les examens de biochimie,
3 photomètres,
4 réfrigérateurs
1 poupinelle,
le Coulter,
1 automate, d’hématologie,
Plusieurs poubelles pour les déchets Lames, lamelles, Micropipettes, Tubes
48
Population d’étude
Notre population d’étude était constituée de toutes les femmes enceintes venues en
consultation à l’hôpital protestant de Mbouo Bandjoun ayant accepté de faire partir de notre
étude.
- Nous avions présenté une demande au délégué pour afin d’obtenir une clairance éthique.
- Nous avions déposé une demande d’autorisation de mise en stage de collecte de données au
directeur de l’ISTMS.
- Nous avons eu l’approbation du médecin chef de l’hôpital pour la collecte des données.
49
II.7. ECHANTILONAGE
II.7.1. Techniques d’échantillonnages
La technique choisie dans notre étude était la technique non probabiliste dite de
convenance. Car tous les patients n’ont pas la chance de participer à l’étude à cause de nos
critères d’étude.
50
Nous avons fait des examens immunologiques en utilisant la technique ELISA pour
déterminer qualitativement et quantitativement les anticorps IgG et IgM spécifiques
dirigés contre l’antigène de surface (Protéine 30) de Toxoplasma gondii.
II.7.3. b. Phase analytique
- But du test
51
L'ELISA est une technique biochimique utilisant un ou deux anticorps. L'un de ceux-ci
est spécifique de l'antigène, tandis que l'autre réagit aux complexes immuns (antigène-
anticorps) et est couplé à une enzyme. Cet anticorps secondaire, responsable du nom de la
technique, peut aussi causer l'émission d'un signal par un substrat chromogène. L'ELISA
pouvant être utilisé tant pour évaluer la présence d'un antigène que celle d'un anticorps dans un
échantillon, c'est un outil efficace à la fois pour déterminer des concentrations sériques, que
pour détecter la présence d'un antigène. C'est un test simple, facile d'emploi et peu coûteux. Il
est limité par la disponibilité en anticorps spécifique.
Il existe 3 différentes méthodes d’ELISA : ELISA indirecte, ELISA en sandwich et ELISA par
compétition.
- Le recouvrement des puits par les échantillons de sérum à tester (5 ul), dont la
concentration en anticorps est, par définition, inconnue, et habituellement diluée dans
52
Lavage :
- Le rinçage de la plaque, de façon à retirer les anticorps non liés. Après rinçage, seuls
les complexes antigène-anticorps demeurent attachés à la surface du puits.
- L'ajout aux puits des anticorps secondaires qui se lieront à l'anticorps primaire, (il s'agit
dans ce cas d'une anti globuline). Ces anticorps secondaires sont couplés à l'enzyme
modificatrice de substrat qui permet de suivre l'évolution de la réaction.
Lavage :
- L’application d'un substrat qui, s'il est converti par l'enzyme, émet un signal chromo-
génique ou fluorescent.
53
L'enzyme agit comme amplificateur : quand bien même peu d'anticorps conjugués à
l'enzyme seraient attachés, l'enzyme catalyserait la formation de nombreux signaux, ce qui rend
ce test très sensible, mais augmente également le nombre de faux positifs. Il faut donc, comme
d'habitude, prévoir des puits « contrôle » positif et contrôle négatif.
Répartition des échantillons :
Elément Contrôle Contrôle Blanc Echantillon Enzyme Substrat Solution Longueur
positif
Négatif Conjugué Chromogène Stop D’onde
54
55
56
Nous avons mené une étude descriptive transversale a visée analytique à l’Hôpital
Protestante de Mbouo Bandjoun de la période allant du 10 janvier au 5 février 2022 dans le but
de déterminer la prévalence et les facteurs associer à la survenue de la toxoplasmose chez les
femmes enceintes. Les résultats seront donnés en tableau et en graphe
28%
POSITIF
NEGATIF
72%
57
50
45
45,9%
40
35
30
25
20
15
10 14,7%
13,2%
5
0
1
Figure 12 : Répartition des répondantes en fonction des résultats des tests IgM et IgG.
Il ressort de cette figure que sur 61 patientes testées 45,9% étaient négatif au IgM et
positif à l’IgG ; 14,8% étaient positif au IgM et positif à l’IgG ; 13,1% des répondantes étaient
positif au IgM et négatif à l’IgG.
58
55,7%
60
50
36,1%
40
30
20
8,2%
10
Il ressort de cet histogramme que la tranche d’âge la plus représentée était celle comprise
entre [20-30] ans soit un effectif de34 patients pour une fréquence de 55,7%, suivi de celle de
[30-40] ans soit un effectif de 22 patients pour une fréquence de 36,1%. La moins représentée
était celle comprise entre [10-20] ans soit un effectif de 5 patients et une fréquence de 8,2%.
59
35 32,8%
30
26,2%
25
20
16,4%
15 13,1%
11,5%
10
Il ressort de cette figure que la majorité des patientes reçues étaient des autres
(cultivatrices, enseignantes, couturières, coiffeuses, secrétaires) professions avec un effectif de
20 patients soit une fréquence de 32,8%, suivie des étudiantes soit une fréquence de 26,2%, des
ménagères avec une fréquence de 16,4%, des commerçantes avec une fréquence de 13,1% ; et
enfin les élèves quant à eux avaient une fréquence de 11,5%.
60
11%
43% BONNE
26%
MOYENE
FAIBLE
20% NUL
Il ressort de cette figure que 43% des répondantes n’avaient aucune idée sur la maladie,
11% des femmes enceintes avaient une bonne connaissance sur la maladie proprement dite,
20% des répondantes avaient une connaissance faible de la maladie et 26% des répondantes
avaient une connaissance moyenne de la maladie.
61
TRIMESTRE 3 TRIMESTRE 1
15% 21%
TRIMESTRE 2
64%
62
RESULTATS Total
Negatif positif
consommation Non
de la viande 21(34, 4%) 13(21, 3%) 34(55, 7%)
mal cuite
27(44, 3%)
Oui 23(37, 7%) 4(6, 6%)
Total
44(72, 1%) 17(27, 9%) 61(100, 0%)
Khi2= 4,106 ddl= 1 p= 0, 0403
Le test statistique de khi deux (p=0,0403) montre qu’il existe un lien significatif entre
la consommation de la viande mal cuite et la survenue la maladie.
63
Le tableau présente la répartition des répondantes sur les types d’eaux consommées ;
Il ressort de ce tableau que sur 6 des femmes enceintes qui consommaient de l’eau non
potable 2 étaient positif soit une fréquence de 3,3%.
RESULTATS Total
Negatif Positif
consommation Non
d’eau potable 6(9, 8%) 2(3, 3%) 8(13, 1%)
Toutefois le test statistique de khi-deux (p=0,846) montre qu’il n’existe pas de lien
significatif entre la consommation d’eau non potable et la survenue la toxoplasmose.
64
III.4.3. Distribution des résultats en fonction de la consommation des légumes mal cuites
Le tableau présente la répartition des répondantes sur la consommation des légumes mal
cuites ; Il ressort de ce tableau que sur 13 des femmes enceintes qui consommaient des légumes
mal cuites 2 étaient positif soit une fréquence de 3,3%.
Tableau V: Distribution des résultats en fonction de la consommation des légumes mal cuites
Total
RESULTATS
Negatif Positif
consommation des Non
légumes mal cuites 33(54, 1%) 15(24, 6%) 48(78, 7%)
Oui
11(18, 0%) 2(3, 3%) 13(21, 3%)
Le test statistique de khi deux (p=0,258) montre qu’il n’existe pas une association
statistiquement significative entre la consommation des légumes mal cuite et la survenue la
maladie.
65
Le tableau nous présente la répartition des répondantes en fonction de lavage des fruits
et légumes avant consommation.
Il ressort de ce tableau que sur 62,3% de notre population d’étude qui lavaient leurs
fruits et légumes, 14 étaient positif soit une fréquence de 23,0%.
RESULTATS
Total
Negatif Positif
Distribution des résultats non 20(32, 8%) 3(4, 9%) 23(37, 7%)
en fonction de l’hygiène
des fruits et légumes Oui 24(39, 3%) 14(23, 0%) 38(62, 3%)
Total
44(72, 1%) 17(27, 9%) 61(100, 0%)
Khi2= 4,037 ddl= 1 p= 0,045
66
RESULTATS
Total
Negatif Positif
contact
avec le Non 8(13, 1%) 3(4, 9%) 11(18, 0%)
chat
Oui 36(59, 0%) 14(23, 0%) 50(82, 0%)
Total
44(72, 1%) 17(27, 9%) 61(100, 0%)
Khi2= 0,002 ddl= 1 p= 0, 03
Le test statistique de khi-deux (p=0,03) montre qu’il existe un lien significatif entre le
contact avec le chat et la survenue de la toxoplasmose.
67
Total
RESULTATS
Negatif Positif
3TRIMESTRE
8(13,1%) 1(1,6%) 9(14,8%)
Le test statistique de khi-deux (p=0,371) montre qu’il n’existe pas de lien significatif
entre l’âge de la grossesse et la survenue de la toxoplasmose.
68
CHAPITRE IV :
DISCUSSIONS ET LIMITES
DE L’ETUDE
69
IV.1. DISCUSSIONS
L’étude que nous avons menée avait pour objectif général de déterminer la prévalence
et les facteurs de risques liés à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues
en consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo Bandjoun.
70
71
72
73
74
CONCLUSION
75
Parvenu au terme de notre étude qui a duré 11mois avec une phase de collecte Des données
1mois (allant de la période du 11 janvier au 08 fevrier2022) dont le Thème était la Prévalence
et facteur de risque lié à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues
en consultation à l’hôpital protestante de Mbouo Bandjoun ;Qui avait pour objectif général
de déterminer la prévalence et les facteurs de risques liées à la survenue de la toxoplasmose
chez les femmes enceintes venues en consultation à l’Hôpital protestant de Mbouo
Bandjoun. Il en ressort que Cette étude nous a permis de recenser 62 femmes remplissant les
critères d’inclusion et ayant données leur consentement éclairé ; nous avons obtenu une
prévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes égale à 28%. De ce travail ressort
l’importance incontournable d’une surveillance sérologique des femmes enceintes qui
permettra de dépister et suivre le plus Précocement possible les femmes. La mauvaise hygiène
des mains, le contact avec la terre (jardinage et activité agricole), la consommation de viande
mal cuite ou saignante et des œufs et /ou laits crus sont des facteurs à risque (P <0,05)
prédisposant à la survenue de la toxoplasmose. En effet, ces résultats soulignent une
sensibilisation sur les risques de contamination et une surveillance sérologique systématique
subventionnée et des mesures d’hygiène devraient être proposées lors des consultations
prénatales afin de renforcer la prise en charge adéquate des gestantes non immunisées. Toutes
les femmes enceintes qui font les Consultations prénatales à l’HPMB n’ont droit qu’à une seule
sérologie pendant toute la grossesse. Aujourd’hui il n’existe pas encore de vaccin pour prévenir
la toxoplasmose chez l’Homme, le respect des mesures hygiéno-diététiques reste donc la seule
prévention à la portée de toutes les femmes enceintes
76
SUGGESTIONS
77
A la population :
Le respect des règles hygiéno-diététique (hygiène des mains, lavage correcte des
crudités, cuisson suffisante de viande, éviction du contact avec le chat.
De commercer à temps leurs visites prénatales au cours desquelles le test de la
toxoplasmose sera précocement fait en vue de prendre précocement en charge les soins
de cette pathologie
78
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ADOUBRYN K.D., OUHON J., NEMER J., YAPO C.G. et ASSOUMOU A.; -
2004.- Dépistage sérologique de la toxoplasmose acquise chez les femmes en âge de procréer
dans la commune de Yopougon (Abidjan, Côte d’Ivoire). Manuscrit n° 2603. Santé publique.
3-4.
Ambroise T. (1998) : Parasitologie Mycologie : 141, 142, 145, 146, 147, 148,149
79
BOIREAU P., GUILLOT J., POLACK B., V ALLEE I., CHERMETTE R. Risques
parasitaires liés aux aliments d'origine animale. Revue Française des Laboratoires 2002 : 348
13
Consulter
80
FALL Y., 1982. Aspects étiologiques des encéphalopathies infantiles. Thèse: Méd.:
Dakar - UCAD
82
83
Sabine Vaillant. Dossier : La grossesse mois par moi ; futura médecine 09/02/2016.
SEVERINE ALTAIRAC. (2006). Dans la toxoplasmose, une histoire qui dure, France,
proline, dossier N=°17, Mars.
SHARMA S.P., MVSc, DUBBEY J.P. Quantitative survival of Toxoplasma gondiitachyzoïtes
and bradyzoites in pepsin and in trypsin solutions. Am J Vet Res 1981; 42: 128130 82
84
da Rocha Élvio Machado, Wilson Carlos Gomes Lopes , Rafael Antonio Nascimento Ramos,
Alves Leucio Câmara. Risk factors for Toxoplasma gondii infection among pregnant women
from the State of Tocantins, Northern Brazil. Rev Soc Bras Med Trop. 2015; 48(6): 773-775.
Google Scholar
85
ANNEXE
CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
Le chronogramme de nos activités se résume dans le tableau ci-après :
Rédaction du
protocole
Dépôt des
protocoles
Dépôt des
demandes de
collecte
Collectes des
données
Analyse des
données
Rédaction du
mémoire
Relecture du
document
Dépôt du
document
Soutenance
I
I
Rédigé et présenté par NEMBOT LELE Ronel Wilfried
Prévalence et facteur de risque lié à la survenue de la toxoplasmose chez les femmes enceintes venues
en consultation à l’hôpital protestante de Mbouo Bandjoun
Transports / / 20000
INTERNET / / 5 000
Pour notre étude nous allons disposer d’une somme prévisionnelle de 206 450 FCFA.
II
CONSENTEMENT ECLAIRE
Cher(e)s Participant(e)s
Dans le but de terminer notre formation en technicien principal option analyse médicale,
nous sommes appelés à présenter un mémoire. C’est dans cette exigence professionnelle que
nous nous sommes proposé de déterminer « la prévalence et les facteurs de risque lie à la
toxoplasmose chez les femmes enceintes venus en consultation à l’hôpital protestant de Mbouo
Bandjoun ».
En effet, Je suis actuellement étudiant technicien médicaux sanitaire option analyse
médicale 3 ème année. Mon mémoire de fin d’études a pour sujet la prévalence et les facteurs
de risque lie à la toxoplasmose chez les femmes enceintes. Ce questionnaire, anonyme, entre
dans le cadre de ce mémoire. Il devrait permettre de dégager des pistes pour améliorer
l’information faite aux femmes enceintes. Je vous suis reconnaissante de répondre aux questions
selon l’information que vous avez sur ce sujet et en respectant leur ordre.
Je certifie avoir communiqué toute les informations utiles concernant cette étude. Je
m’engage à faire respecter les termes de cette note de consentement, conciliant le respect des
droits et de liberté individuelle et les exigences d’un travail scientifique.
Signature de l’enquêté
III
QUESTIONNAIRE
I- Caractéristique sociodémographique
Profession :
Age gestationnel :
Universitaire
Hygiène de vie
Buvez-vous une eau non potable : oui non
IV
VIII