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Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
Par
LAWANE DYA Encadreur académique
Encadreur industriel
Matricule : 20B058IU Dr. AGUME NTSO Aurélie
M. OUMAROU Jean
Nestor Solange
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce à l’eternel bon Dieu pour son guide, sa protection et sa présence effective
pour tous nos faits à l’audit centre. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous
À notre encadreur, Docteur AGUME NTSO A., pour son soutien et son encadrement
Au chef de division des stages et des relations avec les milieux professionnels, Professeur
TATSADJIEU Léopold, pour l’effort fourni en vue de nous trouver le stage ;
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................ 1
ABSTRACT............................................................................................................................ 2
INTRODUCTION .................................................................................................................. 3
II.2.4.2-Prélèvements .................................................................................................... 31
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1- Situation géographique
L’Hôpital Régional de N’Gaoundéré (HRN) est situé dans l’arrondissement de N’Gaoundéré 1er,
chef-lieu du département de la vina, dans la région de l’Adamaoua Cameroun. Au quartier
administratif de N’Gaoundéré, le long d’une colline qui l’abrite. Cette entreprise entourée des
repères suivants :
La rivière SOURSOUM au côté Nord ;
La résidence du sous-préfet, la résidence du Directeur de l’HRN et la station CRTV
Adamaoua en zone Sud ;
La Délégation Régionale de la Santé Publique de l’Adamaoua, le Centre de Santé Intégré
de Boumdjeré et l’école primaire du quartier résidentiel en zone Est ;
La Délégation Régionale d’ELECAM et le complexe Bilingue les Pintades au côté Ouest.
2- Adresse de l’HRN
Région ADAMAOUA
Département VINA
Arrondissement NGAOUNDERE
Quartier RESIDENTIEL
BP : 45 NGAOUNDERE
FAX : (+237) 22 25 11 99
E-mail : hopitalregional-ndere@yahoo.fr
3- Historique de l’HRN
L’hôpital régional de N’Gaoundéré (HRN) fut créé par les allemands en 1930. À l’époque,
l’HRN fut appelé « case de santé ». Onze ans après la création de cette formation sanitaire (en
1941), la « case de santé » fut rebaptisée en hôpital départemental de N’Gaoundéré, suivi de la
création de deux services : la chirurgie et la médecine, avec un médecin à la tête de chacun des
services. En Août 1996, l’hôpital départemental de N’Gaoundéré fut appelé hôpital provincial de
N’Gaoundéré, avec la création de la maternité et du bloc opératoire. Le 12 Novembre 2009, le
décret n°2008/376 fut Signé, et ceci portant l’organisation administrative du Cameroun. Ainsi,
l’hôpital provincial de N’Gaoundéré fut finalement rebaptisé : « Hôpital Régional de N’Gaoundéré
(HRN). Depuis le 01er Août 2019 jusqu’à nos jours, l’HRN est sous la direction du Dr. Mamoudou
Yegson, ancien sous-directeur MINSANTE/DLMEP/SDLMNT.
4- Organisation de HRN
L’Hôpital Régional de N’Gaoundéré est spécialisé dans la santé de tout type de patient et
dans la prise en charge des malades indigents. Il dispose d’une unité de formation, de recherches
universitaires et participe à la mise en œuvre des programmes du Ministère de la Santé Publique.
A l’Hôpital Régional de N’Gaoundéré, les services sont bien repartis de telle manière à
favoriser l’accès facile des visiteurs ou des patients dans la structure, l’administration aisé des soins
et le bon déroulement du travail. Il est organisé comme suit :
Organigramme de l’ HRN
COMITE DE GESTION (Président du
Comité de Gestion)
DIRECTEUR
CONSEILLER MEDICAL
SURVEILLANT GENERAL
CELLULE DE LA COMPTABILITE
(Comptable)
BUREAU DES ARCHIVES ET DU
PERSONNEL
CELLULE DE LA DEPENSE (Econome)
S SSERVICE
SERVICE SERVICE SERVICE D’HYGIENE SERVICE SERVICE DE
D’ACCUEIL SERVICE DE SERVICE DU LA
DE DE ET
ET D’ORL CHIRURGI MEDECI ASSAINISSE MAINTEN LABORATOIRE PHARMACI
URGENCES E NE MENT ANCE E
INTERNE CNTI
UNITE DE
SANTE
MENTALE
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UNITE DE UNITE DU BANQUE PRODUCTION
MORGUE KINESITHERAPI
DIABETOLOGIE
UNITE DE
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DE SANG DE SHA
5- Présentation du laboratoire
5-3-Personnel
L’hôpital régional de N’Gaoundéré compte en tout 227 personnels. Ce personnel est reparti
comme suite :
26 Médecins
03 sages-femmes (maïeuticiennes)
10 infirmières spécialistes
27 infirmiers diplômés d’état
07 personnels administratifs
15 techniciens médicaux sanitaires
01 ingénieur des travaux biomédicaux, option maintenance
02 techniciens des travaux biomédicaux
03 infirmiers brevetés
76 aides-soignants
11 agents techniques médicaux sanitaires
26 personnels d’entretien
02 gardiens de nuit
18 commis de pharmacie
Le laboratoire de l’HRN dans son ensemble est animé par un personnel dynamique sous la
coordination d :
Un Médecin biologiste pour la vérification et la validation des résultats des
analyses
Un Major pour la supervision des activités au sein du laboratoire
Un Responsable Assurance Qualité qui assure l’intérim en absence du major.
Au total 29 techniciens de niveau académique différent sans oublier une secrétaire qui
enregistre les examens demandés et imprime les résultats.
Le laboratoire principal et la banque de sang sont ouverts tous les jours (même les jours
fériés) et fonctionnent 24 h/24. Il y existe un système de roulement. Il est de 5x3 ; c’est-à-dire qu’il
existe 5 vagues constituées de 3 techniciens qui travaillent chaque jour. La première vague travaille
de 7h30-13h00, puis la deuxième vague de 12h30-18h00 et la troisième vague assure la garde toute
la nuit de 17h30-7h30.
Le laboratoire du CTA est ouvert du lundi au vendredi sauf les jours fériés de 8h à 15h30. Le
prélèvement s’achève tous les jours à 15h.
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION
Dans les pays développés, le risque de la transmission mère-enfant du VIH a été réduit à
moins de 2%, grâce à la large diffusion de l´administration du traitement antirétroviral (TARV)
chez les femmes enceintes et chez les enfants exposés au VIH et au recours systématique à
l'allaitement artificiel (Khong-Josses et al, 2002). Inversement, dans les pays africains, les taux de
transmission mère-enfant (TME) du VIH sont généralement élevés du fait de l’usage de
monothérapie et/ou de la bithérapie renforcée pendant la parturition (Diouf et al, 2005). Ce qui fait
de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) une intervention prioritaire
des programmes de lutte contre le VIH/SIDA. Cette lutte demeure un enjeu de santé publique dans
la majorité de ces pays à ressources limitées, particulièrement en Afrique. Selon l’agence
Spectrum, plus de 496.000 personnes vivent avec le VIH en 2021 au Cameroun parmi lesquelles
7% d'enfants de moins de 15 ans et 66% de femmes âgées de 15 à 64 ans.
Cependant, peu d’étude sur la séroprévalence chez les enfants exposés ont été publiées au
Cameroun. Qu’elle est la prévalence et les facteurs de risque associés à la transmission mère-
enfant ? Au regard de cette insuffisance de données publiées, notre étude menée dans le cadre de
l’évaluation de transmission mère-enfant et quelques facteurs de risques associés, à l’hôpital
régional de N’Gaoundéré, avait pour objectif de répondre à cette question en nous intéressant à la
technique de la RT-PCR en temps réel.
Objectif général
L’objectif général visé par cette étude était de contribuer à l’amélioration des connaissances
sur le taux de la transmission mère-enfant et les facteurs à risque associé à l’hôpital régional de
N’Gaoundéré, chez les enfants âgés de 1 à 18 Mois.
Objectifs spécifiques :
I. 1-1- Définitions
I. 1-2- Taxonomie
Royaume Riboviria
Règne Pararnavirae
Embranchement Artverviricota
Classe Revtraviricetes
Ordre Ortervirales
Famille Retroviridae
Sous-famille Orthoretrovirinae
Genre Lentivirus
Espèce
Human immunodeficiency virus 1 et 2
ICTV 19931
I.2- Épidémiologie
2.1- Situation mondiale de l’épidémie à VIH/SIDA
Selon ONUSIDA, les statistiques mondiales sur le VIH sont reparties comme suite :
28.2 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale au 30 juin 2021.
37.7 millions [30.2 millions–45.1 millions] de personnes vivaient avec le VIH en 2020.
1.5 million [1.0 million–2.0 millions] de personnes sont devenues nouvellement infectées par
le VIH en 2020.
680 000 [480 000–1.0 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2020.
79.3 millions [55.9 millions–110 millions] de personnes ont été infectées par le VIH depuis le
début de l'épidémie.
36.3 millions [27.2 millions–47.8 millions] de personnes sont décédées de suite de maladies
liées au sida depuis le début de l'épidémie.
Personnes vivant avec le VIH
En 2020, 37.7 millions [30.2 millions–45.1 millions] de personnes vivraient avec le VIH.
o 36.0 millions [28.9 millions–43.2 millions] d'adultes.
o 1.7 million [1.2 million–2.2 millions] d'enfants (0-14 ans).
o 53 % de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH sont des femmes et des filles.
84% [67–>98%] de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut
sérologique en 2020.
Environ 6.1 millions [4.9 millions-7.3 millions] de personnes ne savaient pas qu'elles vivaient
avec le VIH en 2020.
Personnes vivant avec le VIH ayant accès à un traitement antirétroviral
À la fin juin 2021, 28.2 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral, soit
une augmentation de 7.8 millions [6.9 millions-7.9 millions] par rapport à 2010.
En 2020, 73% [56–88%] de toutes les personnes vivant avec le VIH avaient accès au traitement.
o 74% [57-90%] des adultes de 15 ans et plus vivant avec le VIH ont eu accès au traitement,
tout comme 54% [37-69%] des enfants de 0-14 ans.
o 79% [61-95%] des femmes adultes de 15 ans et plus ont eu accès au traitement, cependant
seulement 68% [52-83%] des hommes adultes de 15 ans et plus y avaient accès.
85% [63- >98%] des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient accès à des médicaments
antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH à leurs bébés en 2020.
Selon l’agence Spectrum, plus de 496.000 personnes vivent avec le VIH en 2021 au
Cameroun, parmi lesquelles 7% d'enfants de moins de 15 ans et 66% de femmes âgées de 15 à 64
ans.
Entre 2004 et 2020 le taux de prévalence du VIH est passé de 5,6% à 2,7% au sein de la
population âgée entre 15 et 49 ans. Le nombre estimé de nouvelles infections a également connu
une baisse considérable, de 47.958 en 2004 à 11.175 (Spectrum 2021). Ces chiffres montrent à
suffisance que le Cameroun tient le bon bout, concernant la riposte contre cette pandémie. Malgré
ces améliorations, de nombreux défis restent à relever, à l'instar de la réduction du taux de
prévalence chez la jeune fille âgée entre 15 et 24 ans, qui se trouve 9 fois plus contaminée que le
jeune garçon de la même tranche d'âge.
Ces spicules, qu’il s’agisse de VIH-1 ou de VIH-2, ont une longueur de 9 à 10 nm au-dessus
de la couche lipidique et une largeur maximale voisine de 14 nm. (Rosenheim et al, 1989)
Un génome représenté par deux copies identiques d’ARN simple brin, linéaire.
Trois enzymes : la transcriptase inverse, la protéase et l’intégrase.
la transcriptase inverse p66/p51 ou rétro transcriptase qui rétro transcrit l'ARN viral en ADN
viral ;
l’intégrasse p32 qui intègre l'ADN viral à l'ADN cellulaire;
la protéase p12 qui participe à l'assemblage du virus en clivant les précurseurs protéiques Gag
p55 et Gag-Pol p160. La protéase est présente dans la capside. (Welker et al, 2000).
La protéine de nucléocapside p7NC, dont les copies forment une nucléocapside conique
dans laquelle se trouvent le génome et les enzymes.
Une capside de symétrie icosaédrique englobant la nucléocapside et constituée de copies
de la protéine p24CA.
La connaissance sur la morphologie du VIH est essentielle pour la compréhension des étapes
de son cycle réplicatif.
La décapsidation : Au cours de cette étape, le virus une fois à l'intérieur de la cellule, elle
se désagrège, libérant les deux brins d'ARN et les enzymes qu'elle contenait.
La phase de transcription inverse de l’ARN viral : Cet ARN viral est rétro- transcrit en
ADN grâce à l’action d’une enzyme : la transcriptase inverse.
La phase d’intégration de l’ADN viral : L’ADN viral est intégré au génome de la cellule
infectée grâce l’action d’une enzyme, l’intégrasse. Cet ADN pro viral est ensuite transcrit en
plusieurs ARN viraux grâce au système de réplication de la cellule.
La phase de traduction : Les ARN viraux ainsi produits sont lus et traduits en précurseurs
protéiques
La phase de clivage et d’assemblage des protéines virales : Les protéines virales ainsi
formées vont être clivées puis assemblées en nouveaux virions. Le clivage et la maturation des
protéines virales sont assurés par une enzyme, la protéase.
La phase de libération des nouveaux virions : Les virions formés bourgeonnent à la surface
de la cellule infectée avant d’être libérés dans l’organisme pour un nouveau cycle viral.
La connaissance des différentes étapes du cycle réplicatif des VIH est essentielle pour la
compréhension de la physiopathologie de l’infection, chacune de ces étapes étant une cible
potentielle des thérapeutiques antivirales.
Le VIH est présent dans de nombreux fluides organiques. On en a retrouvé dans la salive,
les larmes et l'urine, mais en des concentrations insuffisantes pour que des cas de transmission
soient enregistrés. La transmission par ces fluides est considérée de ce fait comme négligeable. En
revanche des quantités de VIH suffisamment importantes pour déclencher une infection ont été
détectées dans le sang, le lait maternel, la cyprine, le sperme, ainsi que le liquide précédant
l'éjaculation (Les rétrovirus) et la concentration du virus dans les sécrétions génitales (sperme et
sécrétions au niveau du col de l’utérus chez la femme) sont de bons prédicteurs du risque de
transmission du VIH à une autre personne.
4. 1- Voie sexuelle
La transmission sexuelle du virus représente 75 à 85% des infections par le VIH, Plus de
70% de ces cas sont imputables à une transmission hétérosexuelle et les 5 à 10% restants à la
transmission homosexuelle (Jackson et al, 2003). C’est la principale source de l’épidémie au niveau
mondiale. Les facteurs augmentant le risque de transmission sexuelle sont les stades de primo-
infection et le SIDA qui sont les stades où la virémie est élevée. D’autres facteurs de risque peuvent
être cités : un taux de CD4 <200/mm3, une antigénemie P24 positive, une charge virale élevée non
contrôlée ou multi résistance aux antirétroviraux. Le risque est aussi augmenté en cas d'infections
génitales, de rapports sexuels pendant les règles, de violences sexuelles.
transmissibles par le sang, ainsi que de sélectionner correctement les donneurs et donneuses.
(Jackson et al, 2003)
4-3-1-Frequence de transmission
Tableau 3: Fréquence de transmission mère-enfant (Cameroon_National-Integrated-HIV-
Guidelines, 2014)
a- Transmission in utero
Le placenta par l’intermédiaire du trophoblaste, constitue une barrière efficace contre
l’infection du fœtus. Ce rôle protecteur est très important, car environ 80% des nouveau-nés ne
sont pas infectés à la naissance. (Assana, 1998)
Des rares cas de transmission précoce in utero ont été décrits. Une équipe d’étude a réalisé
l’analyse par polymerase chain reaction (PCR) du génome du VIH de tissus thymiques fœtaux
provenant de 99 produits d’avortement ou d’enfants mort-nés. Ce travail n’a révélé que deux fœtus
infectés, avec des charges virales importantes. Cette étude met l’accent sur l’extrême rareté des
infections précoces in utero chez des fœtus a priori viables.
La possibilité d’infection in utero (dans les semaines précédant l’accouchement dans 1/3 des
cas) est connue depuis de longue date par la mise en évidence d’une virémie voire même des signes
cliniques chez l’enfant. Il semble aujourd’hui que cette transmission in utero ait lieu
essentiellement dans les dernières semaines de la grossesse. Il est important de noter que la part
relative de la transmission in utero est augmentée lorsque la mère présente une charge virale élevée
ou un déficit immunitaire avancé (Berebi, 2001).
b- Lors de l’accouchement
La contamination ascendante, à travers des membranes rompues ou intactes, peut se faire à
partir des voies génitales maternelles. (Assana, 1998). L’enfant se contamine lors de son passage
dans la filière génitale du fait de son exposition directe au sang et aux secrétions cervico-vaginales
contenant des particules virales libres ou des cellules infectées. Cependant, les échanges sanguins
fœto-maternels se poursuivent jusqu’à ce que le cordon ombilical soit coupé. Il y a donc cumul des
risques et multiples expositions de l’enfant à l’infection virale au moment de sa naissance.
Une étude utilisant des données virologiques obtenues chez 95 enfants infectés a permis
d’estimer la proportion d’enfants infectés avant et pendant l’accouchement. La transmission virale
était survenue au cours du dernier trimestre de la grossesse in utero chez un tiers des enfants
infectés et le jour de l’accouchement chez deux tiers d’entre eux. (Chaix-Baudier et al, 1998).
L’observation selon laquelle les premiers jumeaux sont deux fois plus souvent infectés que les
seconds jumeaux plaident en faveur d’une contribution majeure des sites cervico-vaginaux.
(Morand-Jobert et al, 1996). L’effet protecteur d’une césarienne à membranes intactes et avant le
début du travail est désormais établi. En revanche, le taux de transmission n’est pas diminué en cas
de césarienne en cours de travail ou à membranes rompues. (Girard et al, 2004).
18%
82%
c- Lors de l’allaitement
Le virus est présent dans le lait, soit sous forme de virions libres, soit sous forme pro virale
intégrée dans les lymphocytes TCD4 infectés. (Chaix-Baudier et al, 1998).
Le type d’allaitement pourrait être plus important que la durée de l’allaitement. Selon une
étude de Nduati et al, au Kenya, le risque global de transmission du VIH à 24 mois est diminué en
moyenne de 16% chez les enfants nourris par le lait artificiel par rapport aux enfants allaités au
sein. (Becquart et al, 2002)
Prématurité
Hypotrophie
Premier né dans un accouchement multiple
De tous ces facteurs, la charge virale élevée de la mère est celui qui augmente le plus le
risque de TME du VIH. Certains cofacteurs infectieux sont susceptibles de limiter le bénéfice du
traitement antirétroviral ou d’augmenter le risque de TME du VIH. Il s’agit :
− De la chorioamniotite
− Des IST
Les étapes de cette PTME, qui sont le counseling, le dépistage volontaire, la prise des
antirétroviraux lors de la grossesse ou pendant l’accouchement, les attitudes pratiques en salle
d’accouchement, l’allaitement ou l’alimentation artificielle, (Francette, 2007) la prise d’ARV
(antirétroviral) par les nouveau-nés de mères porteuses du virus VIH/SIDA a été largement décrite
dans la littérature.
5. 1- Algorithme national
Selon Cameroon National Integrated-HIV-Guidelines, le dépistage de l’infection à VIH chez
l’enfant né de mère séropositive doit se faire suivant l’algorithme national, qui stipule :
Les enfants nés des mères séropositives possèdent dans leur sang des anticorps du VIH
transmis par leur mère au cours de la vie intra-utérine. Ces anticorps sont éliminés progressivement
à partir de la naissance et c’est à l’âge de 18 mois que l’enfant les a déjà complètement éliminés.
Leur persistance dans le sang de l’enfant positive le test du VIH par la sérologie en l’absence de
véritable infection à VIH.
Ainsi, pour les enfants entre l’âge de 9 mois et 18 mois, et pour diminuer le cout du dépistage
du VIH, on effectue d’abord une sérologie afin d’identifier ceux qui possèdent les anticorps du
VIH. On effectue ensuite le test par la PCR chez ceux qui présentent une sérologie positive pour
discriminer ceux qui sont effectivement infectés par le VIH chez qui le traitement doit être initié
sans délai de ceux qui présentent une sérologie positive en l’absence d’infection à VIH et du seul
fait de la persistance des anticorps maternels. Ceux-ci ne nécessitent pas de traitement ARV.
Ils devraient alors avoir un test par la sérologie négatif et seuls ceux avec une infection à VIH
vont présenter une sérologie positive. Le dépistage de l’infection à VIH chez ces enfants se fait
par la seule sérologie et selon le même algorithme national de dépistage qui est utilisé chez les
adultes.
5. 2- Diagnostic moléculaire
Les techniques moléculaires sont les tests de diagnostic les plus spécifiques et les plus
sensibles. Ils sont capables de détecter le génome viral entier ou des parties du génome viral.
(Virology-online.com (consulté le 3 juin 2022)).
La réaction en chaîne par polymérase est une méthode de biologie moléculaire permettant
d’amplifier énormément le nombre de copies d’une séquence spécifique d’ADN (l’amplicon),
même si la quantité initiale est très faible.
Real-Time PCR (quantitative PCR or qPCR) dans lequel les molécules d’ADN sont
marquées à l’aide d’un colorant fluorescent, qui est utilisé pour surveiller et quantifier les
produits PCR en temps réel
Reverse-Transcriptase (RT–PCR) – crée de l’ADN complémentaire (ADNc) en
transcrivant l’ARN en ADN à l’aide de la transcriptase inverse
Multiplex PCR – utilise un certain nombre d’amorces pour multiplier plusieurs fragments
dans un seul échantillon d’AND
Nested PCR – après les 25 à 35 cycles initiaux de PCR, une PCR supplémentaire est
effectuée à l’aide de nouvelles amorces « imbriqués » dans les amorces d’origine, ce qui
réduit le risque de produits indésirables.
Hot Start PCR – dans lequel la chaleur est utilisée pour dénaturer les anticorps utilisés
pour inactiver la Taq polymérase
Long-range PCR – de plus longues gammes d’ADN sont formées en utilisant un mélange
de polymérases
Assembly PCR – les fragments d’ADN plus longs sont amplifiés en utilisant des amorces
qui se chevauchent
Asymmetric PCR – un seul brin de l’ADN cible est amplifié
In situ PCR – PCR qui a lieu dans les cellules, ou dans les tissus fixes sur un sl
5. 2-1- PCR
Mise au point en 1983 par Karry Mullis, la PCR est une technique de biologie moléculaire
qui permet de repérer un fragment d’ADN ou de gêne précis, même présent en quantité infime dans
un mélange, puis de l’amplifier exponentiellement. Les réactifs nécessaires à la réalisation d’une
réaction de PCR sont :
La PCR est basée sur la capacité de l’ADN polymérase à synthétiser le brin complémentaire
d’un ADN servant de matrice. Pour initier le processus, un segment d’acide nucléique doit s’y
associer afin de servir d’amorce. Cette amorce (ou primer), de séquence complémentaire à celle du
brin à amplifier, est un oligonucléotide synthétique d’une longueur de 17 à 30 bases. Son
association à l’ADN aboutissant ainsi à la synthèse d’un ADN double brin. La PCR consiste en
une succession cyclique de trois étapes. Le milieu tamponné comprend tous les éléments
indispensables : le précurseur tri nucléotidiques (dATP, dCTP, dTTP, dGTP), le cation Mg2+
indispensable au bon fonctionnement de l’enzyme et à l’incorporation correcte des précurseurs,
l’ADN polymérase et les amorces. A ce milieu, est ajouté l’ADN extrait du milieu biologique à
étudier (Coulibaly, 2005).
Réaction de PCR
Une réaction de PCR correspond à la succession d’une trentaine de cycles comportant chacun
3 étapes :
-Hybridation ou annelage des amorces (55-57°) : les amorces reconnaissent leur séquence
complémentaire et hybrident chacune sur leur brin respectif.
-Élongation ou extension des amorces (72°) : la Taq Polymérase permet d’ajouter des
nucléotides aux amorces hybridées, dans le sens 5‟-3‟ (Bogard, 1998).
Figure 8 : Représentation schématique des trois (03) étapes de la PCR (Bogard, 1998)
On peut alors réaliser une PCR. Une enzyme, la transcriptase inverse, qui est une ADN
polymérase ARN-dépendante, transforme l’ARN en son ADNc. Cet ADNc pourra être amplifié
par la technique de PCR déjà décrite. Pour agir, cette enzyme a besoin, de la même manière que
l’ADN polymérase, d’une amorce (Holodniy et al, 1991). Le domaine d’application de la RT-PCR
pour le diagnostic clinique comprend l’étude de la charge virale des virus à ARN, l’analyse du
produit de l’expression des gènes (Cave et al, 2003).
La bio-informatique est une discipline basée sur les acquis de la biologie, des mathématiques,
et de l’informatique. Elle consiste en l’ensemble des méthodes et programmes pour gérer,
organiser, comparer, analyser, explorer, l’information génique et génomique stockée dans les bases
de données dans le but de prédire et produire de nouvelles connaissances et de développer aussi de
nouveaux concepts (Dembélé, 2005).
SCHEMA SYNOPTIQUE
Pour réaliser cette étude, un certain nombre de matériel et méthode nous ont été utile. La figure
ci-contre présente le schéma synoptique de notre étude :
Accueil et enregistrement
Collecte des données des patients
Exploitation des
données
Prélèvement capillaire sur
Période DBS pour réalisation du
Prospective test PCR
Analyse des
échantillons
Analyse de
données collectées
Interprétation des
résultats
II. 1- MATERIEL
Matériel biologique
Échantillon (le sang séché) sur carte DBS ;
Matériel Chimique
Le diluant ;
Matériel de prélèvement
Lancette ;
Tube capillaire ;
Coton ;
Alcool à 70° ;
Garrot ;
Pipettes Pasteur.
Matériel didactique
Registres du laboratoire ;
Fiche de collecte de données personnelles ;
Appareillages : le GeneXpert, le Thermo mixer, un Pc pour lecture Xpert ;
Cartouche de l’appareil.
II.2- METHODOLOGIE
La méthode de diagnostic précoce du VIH chez les nouveau-nés obéis à plusieurs PCR (PCR
1,2 et 3), mais dans le cadre de notre étude nous nous limiterons à deux PCR qui obéissent à une
même méthodologie.
II.2.3- Échantillonnage
L’échantillonnage était de type non exhaustif (Qui n’inclut pas tous les éléments de la
population étudiée) et portant sur tous les enfants nés de mères séropositives suivis à l’HRN et des
différents sites citent ci-haut, et répondant aux critères d’inclusion, soit :
Pour la période prospective, la collecte des données se fait sur la fiche renseignée de demande
d’examen des patients.
Pour la période rétrospective, la collecte de donnée se fait grâce au registre renseigné des
patients.
II.2.4.2-Prélèvements
Il s’agissait de faire un dépôt de sang total sur les cinq parties absorbantes de la carte DBS
prélevés chez des enfants nés de mères séropositives au niveau de la salle de prélèvement du
laboratoire du CTA de l’HRN. Ces prélèvements peuvent aussi se faire dans les différents centres
prescripteurs de l’Adamaoua, notamment le CSI de Sabongari, CSPP de Dang, CSI Lamida, CSI
de DIBI, CSI de SARE DAMA, CIA et autres. Puis seront acheminé dans laboratoire CTA de
l’HRN.
Techniques de prélèvement
Matériel de prélèvement utilisé :
Lancette ;
Gants ;
Tube capillaire ;
Coton imbibé à l’alcool 70° et coton sec ;
La carte DBS.
Réaliser l’asepsie du lieu de ponction (Au niveau de l’orteil préférentiellement ou
le talon) avec le coton imbibé à l’alcool 70° ;
Après avoir réalisé l’asepsie, on pique l’extrémité de l’orteil à l’aide d’une lancette.
L’on élimine la première goutte de sang avec du coton puis on exerce une pression avec l’index
pour former une grosse goutte de sang qu’on dépose sur le cercle du papier filtre. Tous les cercles
de la carte doivent être remplis.
La méthode que nous avons utilisée ici était la méthode moléculaire par PCR avec l’appareil
nommé le GeneXpert.
Remarque : Un film plastique mince recouvre l’anneau interne de 13 orifices sur la cartouche
de test. Ce film ne doit pas être retiré.
Il est important de démarrer le test dans les 30 minutes qui suivent l’ajout de l’échantillon
dans la cartouche.
Prévalence :
P= (n / N) x 100
N : le nombre de cas total, n : le nombre de cas, P : la prévalence
Sexe ratio :
r= (a / b)
Avec
r ; le ratio a ; le nombre de genre le plus représente b ; le nombre de genre le moins représente
Test Khi2 :
(𝑶𝒊−𝑪𝒊)𝟐
OR=Khi2=X2= ∑𝒏𝒏=𝒊 ( )
𝑪𝒊
(𝟏 − 𝒑)
𝑿 = 𝒁𝟐 𝑷̇
𝒅𝟐
Intervalle de confiance
𝑝(1 − 𝑝) 𝑝(1 − 𝑝)
𝐼𝐶 = [𝑃 − 𝑧√ ; 𝑃 + 𝑧√ ]
𝑁 𝑁
Avec
IC : intervalle de confiance ; p : la pourcentage ou proportion ; N : la taille de l’échantillon z :
la distribution
Résultat Interprétation
HIV-1 NON DÉTECTÉ (HIV-1 Les acides nucléiques cibles du HIV-1 ne sont
NOT DETECTED) pas détectés.
TROISIEME PARTIE :
RESULTATS ET
DISCUSSION
627 patients pour la période rétrospective, avec un sexe ratio (M/F) de 1,15 et une
moyenne d’âge de 7,03 Mois ;
112 patients pour la période prospective, avec un sexe ratio (M/F) de 1,00 et une moyenne
d’âge de 5,28 Mois.
Résultats
PCR 1 ND
97,61%
PCR 1 ND
96,43%
Il ressort de ces figures que la prévalence globale de transmission mère-enfant est de 2,4% en
période rétrospective (IC= [1,2 ; 3,6]) et de 3,57% en période prospective (IC= [0,13 ; 7 ,0]). Cette
différence peut s’expliquer par l’hétérogénéité de la population d’étude et ainsi que la différence
de taille des échantillons entre les deux périodes d’étude car plus l’échantillon est grand plus le
résultat est précis. Les études menées par Tsingaing et al., en 2011 à l’hôpital général de Douala,
avaient permis d’obtenir un taux de transmission globale de 4,6%. À Yaoundé, une étude faite par
Lawane, en 2022 au centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya, avait permis d’obtenir
cette prévalence de 8,08%, Ces résultats sont largement supérieurs à celui retrouvé dans nos deux
périodes d’étude. Ces écarts significatifs entre les différents résultats peuvent s’expliquer par le fait
que les populations de Douala et Yaoundé en particulier les femmes se rendent plus dans les
formations sanitaires que celles rencontrées dans la ville de N’Gaoundéré pour leurs suivis et celui
de leurs enfants. Il est important de noter que la prévalence ou le taux de transmission varie d’un
pays à un autre et d’une région à une autre (OMS, 2021).
Prévalence
50,00% 50,00%
40,00% 40,00%
30,00% 30,00%
20,00% 20,00%
5,36% 3,77%
10,00% 1,79% 10,00% 1,19%
0,00% 0,00%
FÉMININ MASCULIN FÉMININ MASCULIN
SEXE SEXE
ND D ND D
Figure 15:Période prospective PCR1 et sexe Figure 16:Période rétrospective PCR1 et sexe.
Selon cette figure (Fig.15), la prévalence.de la transmission était de 5,36% de cas d’infections
retrouvés chez les personnes de sexe masculin et 1,79% de cas chez les personnes de sexe féminin,
ce qui est statistiquement non significatif (Fischer exacte=0,032 et p<0,05). Ceci montre l’absence
de lien entre le sexe et la transmission. Ce résultat peut s’expliquer par la taille de l’échantillon. En
RD Congo une étude faite par Tshiwej et al, en 2015, avait permis obtenir un résultat semblable au
notre et qui estiment que la transmission verticale est plus orientée vers le genre masculin.
Prévalence
60,00% 60,00%
50,00% 50,00%
40,00% 40,00%
30,00% 16,67% 30,00%
20,00% 20,00%
4,62% 2,79% 2,63%
10,00% 10,00%
0,00% 0,00%
1À2 >2 1À2 >2
ND D ND D
Figure 17 : Période prospective PCR1 et âge Figure 18 : Période rétrospective PCR1 et âge
Les tranches d’âge ont été réparties en fonction de la période requise pour la réalisation du test. Il
ressort de la figure 17 que les enfants d’âge supérieur à 2 mois sont plus touchés avec une
prévalence de 16,67%. Ces résultats sont statiquement non significatifs (F exacte=0,309 et p>0,05),
ce qui montre qu’il y’a pas de lien entre la réalisation du test à temps ou en retard. Une étude faite
par Ginette et al à Ebolowa avait permis d’obtenir une différence significative. Ces résultats
peuvent s’expliquer par la répartition d’âge pour chaque tranche.
La prévalence globale au cours de la seconde PCR a été calculée au cours de cette étude et les
données sont illustrées dans les figures ci-contre.
2,37%;
4,55%
95,45%
97,63%;
De ces figures, il ressort que la prévalence de transmission mère-enfant dans notre étude est
comprise entre 2,4% (rétrospective IC= [1,2 ; 3,6]) et 4,55% (prospective IC= [1,6 ; 10,7]). Ces
résultats confirment celui obtenus à la première PCR et s’explique par la taille de l’échantillon
d’une part (car plus l’échantillon est grand plus il est précis). D’autre part, ces résultats montrent
les limites sur le programme de la prévention de la transmission mère-enfant. C’est dans ce sens
qu’une étude faite par Hamadoun et al, en 2013 avait 7,3% d’enfants testés positifs en PCR 2 au
Mali.
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
3,62% 1,27%
10,00%
0,00%
FÉMININ MASCULIN
SEXE
ND D
Il ressort de la figure 21, que le sexe féminin était le plus représenté avec une prévalence de 3,62%.
Ce résultat est statistiquement non significatif (X2=1,74, ddl=1, et p=0,1859), et montre qu’il y’a
pas de lien entre le sexe et l’infection. Une étude faite par Tshikwej et al., en 2015 À Lubumbashi
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
3,96% 1,55%
10,00%
0,00%
6à9 >9
Tranche d'age (en mois)
ND D
au notre et qui prétend qu’une variation de la PCR 1 et 2 est due à un allaitement prolongé au-delà
de 6 mois.
Résultats PCR 1
ND; 28,57%
Résultats PCR 1
D; 71,43%
Il ressort de cette figure que 28,57% sont testés positifs à la PCR 2 mais dont la PCR1 était négative.
Ce résultat hautement significatif (X2=209,26 et p=0,0000) montre donc un lien entre les résultats
de la PCR1 et celui de la PCR2. Ceci peut s’expliquer par les causes nouvelles probables tels que :
Les facteurs liés aux modalités de l’allaitement (allaitement maternel non protégé par les ARV,
allaitement prolongé dans le temps, allaitement mixte) ; les facteurs enfantins (les affections
buccales chez l’enfant) et les facteurs maternels (Charge virale, mauvaise pratique de l’allaitement
au sein, pathologie mammaire et l’état nutritionnel de la mère). C’est dans le même sens qu’une
étude faite par BOUBACAR en 2019, avait permis obtenir cette prévalence à 29% de cas.
Prophylaxie 1 : Névirapine
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
13,04%
20,00%
1,12%
10,00%
0,00%
OUI NON
NÉVIRAPINE
ND D
Il ressort de cette figure que 13,04% des enfants infectés sont dues à la non prise de traitement
prophylactique, contre 1,12% de cas malgré qu’ils avaient reçus cette névirapine. Cette différence
est statistiquement très significative (X2=7,5404, F=0,0268 et p=0,006) et peut expliquer la
fonction qu’a la névirapine sur le VIH dans l’organisme. Tout d’abord, il est important de préciser
que la névirapine est un antirétroviral dont la spécificité est d’inhiber l’intégration du matériel
génétique du virus dans le génome de l’hôte qui l’abrite dont le petit (enfant exposé) si présent.
Selon une étude publiée dans The Lancet, la prise de la névirapine pendant la grossesse et après
l’accouchement donnée à l’enfant avait réduit le risque de transmission du VIH de la mère à l'enfant
de 47% à seulement 8%. De plus, la névirapine peut également améliorer la santé et la qualité de
vie de personnes vivantes avec le VIH. Il est important de noter que la névirapine doit être prise
conformément aux instructions du médecin, car une utilisation incorrecte peut entraîner des effets
secondaires graves tels que des éruptions cutanées et des dommages au foie.
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00% 5,33%
10,00% 0,00% 0,00%
0,00%
ARTIFICIEL MATERNEL MIXTE
ALLAITEMENT
ND D
Il ressort de cette figure, que l’allaitement maternel exclusif est à l’origine de 5,33% de cas de
transmission mère-enfant. Ces résultats sont statistiquement non significatifs (X2=2,5036 et
p=0,286), et s’expliquer par le facteur virologique de la mère d’une part et d’autre part en fonction
de l’administration de la névirapine. Une étude faite par Tshikwej et al., en 2015 À Lubumbashi
au RD Congo avait obtenu un taux de transmission de 7,1% par allaitement maternel et était
significatif. Pour Datta et al, 32% des infections par le VIH étaient associées à un allaitement au-
delà de 15 mois.
QUATRIEME PARTIE :
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
QUATRIEME PARTIE :
CONCLUSION
ET
PERSPECTIVES
CONCLUSION
Tous les patients de notre étude avaient au moins un antécédent parental porteur du VIH-
1. La majorité des patients étaient de sexe masculin et sont les plus atteints dans la période
prospective et les moins atteint dans la période rétrospective. La tranche d’âge la plus touchée est
celle comprise de 1 à 2 Mois au cours de la première PCR et la tranche d’âge supérieur à 9 Mois
pour la PCR2.
Dans cette étude, nous avons enregistré 15 enfants infectés au VIH sur 627 pour la période
rétrospective ce qui nous donne une prévalence globale de transmission de 2,4%. La même
observation faite dans la période prospective transversale nous a permis d’enregistrer 4 enfants
infectés par le VIH sur un total de 112, soit une prévalence de 3,57% pour la PCR1. Nous avons
également montré quelques facteurs de risques associés à la transmission mère-enfant, tels que :
- Le sexe dans le cas du premier test ;
- Le temps de réalisation du test ;
- L’importance du suivi des enfants exposés (Car on décèle une prévalence de 28,57% à
l’intervalle de deux tests de diagnostics), des femmes enceintes et des mères malades ;
- L’allaitement, maternel qui représente les 5,33% des cas de transmission ;
- L’importance du traitement prophylactique (le taux de transmission obtenu est de
13,04%).
Cette étude bien qu’ayant montré les insuffisances dans la prévention de la transmission
mère-enfant du VIH, nous interpelle sur les solutions à apporter pour l’amélioration de la
prévention de la transmission mère-enfant du VIH.
Recommandations
Nous recommandons à la population de N’Gaoundéré et ainsi qu’à la structure (HRN) d’établir des
programmes de sensibilisation et d’éducation pour les femmes enceintes et les professionnels de la
santé afin de réduire le risque de la TME du VIH.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET
WEBOGRAPHIQUES
BIBIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
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D. Éliminer les cartouches usagées dans un conteneur à déchets pour échantillons approprié,
conformément aux pratiques standard de l’établissement.
Important Avant de démarrer le test, s’assurer que le fichier de définition du test (ADF) du
test HIV-1 Qual est importé dans le logiciel
SEXE
Féminin Masculin
TRANCHE D'AGE
1à2 >2
SEXE
Féminin Masculin
SEXE
Féminin Masculin
TRANCHE D'AGE
1à2 >2
SEXE
Féminin Masculin
Tranche de l’âge
6à9 >9
D 3,96%(4) 1,55%(3)
RESULTANTS PCR 1
D ND X2=4,425
RESULTANTS
PCR 2 D
71,43% (5) 28,57% (288) P>0,05