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MINISTERE DE MINISTERY OF HIGHER

L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EDUCATION


UNIVERSITE ADVENTISTE ADVENTIST UNIVERSITY
COSENDAI COSENDAI
Nanga- Eboko Nanga-Eboko
B.P. 401 Yaoundé, Cameroun P.O.Box.401 Yaoundé, Cameroon
Institut Supérieur des Sciences de la Higher Institute of Health Sciences
Santé Web site: www.uacosendai-edu.net
site: www.uacosendai-edu.net

RAPPORT DE STAGE

PARASITOLOGIE ET
MYCOLOGIE
CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE YAOUNDE
(CHUY)

Présenté par l’étudiant :


THEO THEO ZAMBA JEREMIE 23541

SUPERVISEUR 1 : MR. EVINA T. SUPERVISEUR 2 : MR. AVOULOU F. L.

Année Académique 2021-2022


MINISTERE DE MINISTERY OF HIGHER
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EDUCATION
UNIVERSITE ADVENTISTE ADVENTIST UNIVERSITY
COSENDAI COSENDAI
Nanga- Eboko Nanga-Eboko
B.P. 401 Yaoundé, Cameroun P.O.Box.401 Yaoundé, Cameroon
Institut Supérieur des Sciences de la Higher Institute of Health Sciences
Santé Web site: www.uacosendai-edu.net
site: www.uacosendai-edu.net

RAPPORT DE STAGE

PARASITOLOGIE ET
MYCOLOGIE
CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE YAOUNDE
(CHUY)

Présenté par l’étudiant


THEO THEO ZAMBA JEREMIE
Matricule 23541
ème
2 Année de Biologie Clinique,
Institut Supérieur des Sciences de la Santé/ Université Adventiste Cosendai

Sous l’encadrement de
MR. AVOULOU FRANCKY LOVE
Supervision générale
MR. EVINA TIMOTHEE

Année Académique 2021-2022


SOMMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................... 4

Ière PARTIE : LE LIEU DE STAGE………………………………………………………...5

I. PRESENTATION DU LIEU DE STAGE. ..................................................................... 6

I - 1 LETABLISSEMENT…………………………………………………………..…6

I - 2 LES LABORATOIRES DU CHUY………………………………………………9

I - 3 LE LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE MYCOLOGIE ET


IMMUNOLOGIE PARASITAIRE………………………………………………...…11

IIème PARTIE DEROULEMENT DU STAGE………………………………….…………12

II ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE …..…………………….…………….13

II - 1 ACTIVITES MENEES DANS LE SERVICE……………………………….…13

II - 2 TECHNIQUES EMPLOYES DANS LE SERVICE………………………...…15

II - 3 STATISTIQUES ET CAS RENCONTRES……………………………………21

IIIème PARTIE ETUDE DE CAS………………………………………………………..…22

III - 1 Présentation de l'étude de cas……………………………………………….…23

III - 2 Objet et importance de l'étude de cas………………………………………….24

IVème PARTIE : DIFFICULTES ET SUGGESTIONS………………………………..…25

IV - 1 DIFFICULTES RENCONTREES……………………………………………26

IV - 2 SUGGESTIONS………………………………………………………………26

CONCLUSION ....................................................................................................................... 27

STAGE – PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE/CHUY DU 13 JUIN -13 AOUT 2022


3
INTRODUCTION

L’acquisition, le développement et le perfectionnement des compétences


professionnelles dans le domaine de la santé, de même que la promotion des valeurs éthiques
ou morales sont au cœur de notre formation au sein de l’institut supérieur des sciences de la
santé de l’université Adventiste Cosendai. Ainsi, dans notre domaine d’exercice, l’idéal vers
lequel nous cheminons, c’est d’être des acteurs dans le processus de soins passant objectivement
par un diagnostic biologique de qualité. Dans cet ordre idée, nous avons effectué un stage de
fin de second semestre en parasitologie et mycologie au Centre Hospitalier et Universitaire de
Yaoundé. Ledit stage s’est déroulé dans le service de laboratoire affilié du 13 Juin 2022 au 13
Août 2022, avec pour but de mettre en pratique nos acquis (théoriques et pratiques) dans un
cadre professionnel adapté, de développer de nouvelles compétences et d’améliorer les qualités
nécessaires à l’exercice de la profession en perspective. Dans ce rapport, nous présenterons en
amont la structure d’accueil, principalement le service dans lequel nous avons travaillé, les
activités menées durant notre période de stage et en aval nous présenterons l’étude d’un cas qui
a attiré notre attention ainsi que les difficultés auxquelles nous avons fait face couplées à
quelques suggestions pour améliorer autant la qualité du service que les stages à venir.

4_______________________________________________________________________________________________________________
Ière PARTIE

4_______________________________________________________________________________________________________________
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

I. PRESENTATION DU LIEU DE STAGE.

I-1 L’ETABLISSEMENT.

a) HISTORIQUE

Le Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé (CHUY) est un établissement de


santé public créé en 1978 afin d’assurer une meilleur formation pratique aux étudiants de la
FMSB (Ex-CUSS) adaptée à l’évolution permanente des sciences biomédicales grâce à ses
nombreuses ressources. Disposant d’un plateau technique avancé, d’une expertise et d’une
organisation très élaboré, le CHUY était à l’époque classé en première catégorie au même
niveau qu’un hôpital régional. Toutefois, cette position n’a pas été maintenue avec la
nouvelle organisation du système de santé camerounais et ses exigences. Cependant cet
établissement reste une référence en terme d’expertise et l’unique en terme de formation.

b) CLASSIFICATION

Le CHUY est un Centre hospitalier de première catégorie et de 3ème référence selon le


système de santé publique Camerounais. Il dispose d’une personnalité juridique et d’une
certaine autonomie financière. Hiérarchiquement, cet établissement est sous-tutelle
technique du Ministre de la santé publique et sous-tutelle financière du Ministre des
finances.

I-1-1 ORIENTATION ET SITUATION GENERALE.

Le Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé est situé dans la région du Centre,


Département du Mfoundi, Arrondissement de Yaoundé III, au quartier Melen. Il est limité par
le CIRCB vers l’Est; l’UY1 vers le Sud; Total Melen vers le Nord; la FMSB vers l’Ouest.

Total MELEN

CIRCB
ENSP
CHUY FMSB

bloc
pédagogique
FMSB
UY1

6 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

I-1-2-DESCRIPTION PHYSIQUE DE L’ETABLISSEMENT.

Situé au quartier Melen entre l’UY1, la FMSB et l’ENSP, le CHUY fait parti des quatre
hôpitaux de référence de la ville de Yaoundé

.
1er ETAGE REZ DE CHAUSSEE 1er SOUS-SOL
A – Direction générale A – Réception – Facturation A – Urgences
Agence comptable B – Gynécologie B – Pharmacie – Cafétéria
B – Pédiatrie Hospitalisations Buanderie
Hospitalisations C – Anesthésiologie, salle de C – Radio et Imagerie
Néonatalogie réveil, médicale
Urgences et soins Bloc opératoire Laboratoires Parasitologie ,
inter/alls pédiatriques D – Réanimation Hématologie et TS
F – Salle de conférence polyvalente, Hémodialyse D – Chirurgie
H – Explorations E – Consultations Hospitalisations
fonctionnelles spécialisations ORL – Ophtalmologie
Consultations pédiatrie, O – Consultations
Salle de prélèvement
Gynécologie
consultations
Consultations prénatales,
mère enfant
Immunisation, Planning
familial
F – Odontostomatologie
2ème SOUS-SOL 3ème SOUS-SOL H
B – Archives – Magasin D – Division Administrative Emplacement pour le
central réactifs et Financière pavillon pédagogique et le
C – Laboratoires Bacterio – Contrôle financier pavillon Hospitalisation haut
ANAPATH, Biochimie Comptabilité modernes standing
Ateliers (Service Technique) Service Nursing S.A.U
D – Médecine Service Technique Service d’Accueil des
Hospitalisations Urgences

6 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

 ENVIRONNEMENT.

Le CHUY est situé au centre de la ville. Il est entouré de nombreuses infrastructures


délimitées par des autoroutes. Il dispose en son sein d’un espace vert de détente avec des places
prévues à cet effet. La cour de l’hôpital est goudronné et pavé dans certains zone..

I-1-3 MISSIONS,

Les missions du C.H.U.Y sont les suivantes :

- Dispenser des soins médicaux et fournir des services paramédicaux de haut niveau ;
- Servir de support pédagogique pour la formation du personnel technique et
administratif, plus particulièrement dans le cadre de la formation des spécialistes de
diverses disciplines médicales et paramédicales ;
- Promouvoir la recherche dans le domaine des sciences de la santé ;
- Participer directement ou indirectement à toutes les activités ou opérations à caractère
scientifique sanitaire ou médical en rapport avec son objet social.

Ces missions s’axent sur 3 principaux plans auquel s’ajoutent des missions connexes :

 Assurer des Soins de qualité

 Favoriser une Formation efficace

 Promouvoir la Recherche

I-1-4 PROJETS DE L’HOPITAL

Le CHUY a entrepris de nombreux projet de rénovation et de construction. Nous citons entre


autres la mise en service d’ascenseurs, l’agrandissement de certains services (avec par exemple
la construction de nouvelles salles opératoires).

68 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

I-2- LES LABORATOIRES DU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE


YAOUNDE

I-2-1 ORGANISATION

Le CHUY est un grand établissement de santé disposant d’un plateau technique comptant de
nombreux services de laboratoires spécialisés dont :

 Le service d’Anatomopathologie
 Le service de Bactériologie,
 Le service de Biochimie,
 Le service d’Hématologie et Transfusion sanguine (TS),
 Le service de Parasitologie, mycologie et immunologie parasitaire,
 L’unité de prélèvement.

L4organisation très élaboré de ces laboratoires assure l’administration, la gestion et la prestation


de service de qualité.

I-2-2 ORGANIGRAMME

6 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

I-2-3 FONCTIONNEMENT

Les laboratoires sont actifs 24H/24 et 7j/7 avec une alternance entre le service de permanence
(généralement de 7H30 à 15H30) et le service de garde qui assure le relais jusqu’à la nouvelle
permanence. L’unité de prélèvement n’assure qu’un service de permanence. Chaque service est
dirigé par un chef de service qui est secondé par un Major. Les techniciens assurent les analyses
et sont assistés par les stagiaires ou par des étudiants chercheurs. Chaque laboratoire dispose
d’un équipement propre ou à défaut collabore en cas de besoin.

I-2-4 EQUIPEMENTS

Les laboratoires du CHUY dispose d’équipement moderne. Pour les équipements utilisés dans
les services de laboratoires spécialisés, nous citons entre autres :

 Le matériel informatique (pour l’enregistrement et l’impression des résultats)


 Le matériel d’analyse (réactifs, appareils [microscopes, centrifugeuse, vortex, agitateur,
Counter de numération sanguine, etc.])
 Le matériel de conservation (réfrigérateurs, frigos),
 Le mobilier et les installations adéquats (pour le prélèvement, les analyses inclus les
paillasse et les salles de garde)
 Le matériel de prélèvement (tubes, aiguilles, corps de prélèvement, adaptateur…)

I-3 LE LABORATOIRE DE PARSITOLOGIE – MYCOLOGIE ET IMMUNOLOGIE


PARASITAIRE

I-3-1 Présentation du laboratoire

Le laboratoire de parasitologie, mycologie et immunologie parasitaire du CHUY est


constitué :

- D’une grande salle : c’est la zone de travail principale, subdivisée en plusieurs postes :
o Le poste 1 : il est utilisé pour la réception des échantillons, l’enregistrement des
examens sollicités, la vérification et l’enregistrement des résultats avant le
dispatching dans les services spécifiques.

6 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

o Les postes 2, 3 et 4 : ils servent à la réalisation des différents examens dont la


coprologie ou l’examen des selles, la recherche d’hémoparsites (paludisme,
microfilaires sanguicoles…) et autres (immunologie parasitaire, snip skin)
- D’un box isolé : il est à la base conçu pour les examens spécifiques en mycologie mais
l’absence d’équipement adéquat ne permet pas la réalisation effective de ce type
d’examen.
- De deux bureaux : un étant celui du Chef de service et l’autre celui du Major.
- D’une toilette moderne
- D’une salle de garde à l’extérieur de la zone de travail principale.

I-3-2 Organisation du service dans le laboratoire

Le Chef du service

Le Major du service

Les techniciens (TMS et


ATMS)

Les Stagiaires

I-3-3 Fonctionnement du laboratoire

Le service fonctionne tous les jours soit 7j/7 et 24H/24 avec une alternance entre le service de
permanence et le service de garde.

 La permanence : elle débute à 7H30 et s’achève à 15H30. Toutefois, il est courant que
le service de permanence se prolonge au-delà des horaires prévus, notamment pour les
cas d’urgences.
 La garde : elle assure le relais jusqu’au retour de l’équipe de permanence.

6 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

IIème PARTIE

6 I – LE LIEU DE STAGE
RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

II. ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE

II – 1 ACTIVITES MENEES DANS LE SERVICE

Au cours de notre période de stage, nous avons effectué de nombreuses activités partant de
l’entretien du laboratoire à la sortie des résultats d’examens. Les feuilles de routes variaient en
fonction des jours et des besoins mais de manière générale, nous avons eu à effectuer les
activités suivantes :

i. Nettoyage et entretien du service : nettoyage quotidien du sol comme de la paillasse,


entretien et nettoyage de la verrerie (recyclage), respect des circuits des déchets
(élimination des déchets infectieux et non infectieux). Le dit nettoyage se faisant avec
de l’eau et l’utilisation de détergent et de désinfectant ou de produit mixte (détergent-
désinfectant)
ii. Réception et enregistrement des échantillons pour examens : nous avons reçu des
échantillons (sang, selles…), nous les avons enregistré dans les différents registres
(entrée, finances, et ceux des examens spécifiques dont les TDR, les hémoparasites,
Coprologie, Toxoplasmose et divers selon les besoins). L’enregistrement prenant en
compte les données personnelles des patients, les examens sollicités, le service de
provenance, le médecin prescripteur, l’heure du prélèvement, l’heure de réception dans
le laboratoire, les validations du transporteur et du technicien du jour.
iii. Réalisation des examens courants dans le service : ici nous avons effectué différents
examens en suivant les protocoles d’usage propre au laboratoire, notamment le calibrage
et les règles de comptage.
iv. Impression, vérification et enregistrement des résultats d’examens : ici nous avons
imprimé les résultats à partir de fichiers numériques que nous avons modifiés en
fonction des données des patients. Après impression nous procédions à une vérification
systématique de toutes les informations du patient préalablement enregistrés en
s’assurant de la conformité des résultats relatifs.
v. Dispatching des résultats : ici nous avons acheminé les résultats des examens dans
divers services (urgences, externe, pédiatrie, hémodialyse, réanimation, médecine…).
Les résultats fournis sont déchargés pour validé la réception.
vi. Participation à l’assurance qualité du service : ici nous avons veillé au respect des
procédures standards dans le service, allant de la vérification de la qualité des
échantillons au dispatching des résultats en passant par le respect des protocoles d’usage

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

(respect du calibrage pour certains examens, délais de validité…) et à l’enregistrement


systématique des résultats préalablement vérifiés et respectant les normes
d’interprétation spécifique.
vii. Assistance pour la recherche et la collecte des données : ici nous avons à la demande
du major, réaliser des examens complets sur la recherche des hémoparasites dont les
microfilaires sanguicoles. Les échantillons étant fournis dans le cadre de la recherche.
Nous avons également participé à une collecte des données relatives à la qualité des
lames de référence dans le diagnostic du paludisme conformément aux directives de
l’OMS.

II - 2 TECHNIQUES EMPLOYEES DANS LE SERVICE

1. Le TDR
Le Test Diagnostic Rapide est un examen sérologique fait à partir d’un échantillon sanguin
dans l’optique de confirmer une infection en qualifiant plus ou moins la présence de leurs agents
pathogènes. Dans le cas du paludisme, le TDR utilisé au laboratoire de parasitologie, mycologie
et immunologie parasitaire du CHUY détermine la présence de l’antigène HRP2 produit
spécifiquement par le Plasmodium falciparum et l’enzyme pLDH commun à toutes les espèces
du genre Plasmodium.

Le mode opératoire du test est le suivant :


 Mettre des gans ;
 Sur le dispositif préalablement enlever de son emballage, écrire les identifiants du
patient (généralement un code qui correspond au numéro d’enregistrement du patient
dans le registre d’entrée. A défaut, c’est le nom du patient qui est inscrit) ;
 Pour un prélèvement directe, nettoyer la zone du doigt à piquer avec un tampon
d’alcool puis utiliser la lancette fournie par le dispositif ;
 Essuyer la premier goutte de sang capillaire avec du coton puis recueillir 5µL de sang à
l’aide du dispositif de transfert ou d’une micropipette. Si prélèvement dans un tube faire
de même et prélever 5µL de sang ;
 Placer les 5µL prélevé dans le puits «S» du dispositif puis ajouter 60µl (2 gouttes) de
solution de tampon dans le puits «A» ;

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

 Démarrer la minuterie chronométrée à 15 minutes (ou à 20 minutes selon les


recommandations standards du dispositif);
 Après le délai, le résultat est très clairement visible.
Exemple : 1 – HRP2 : positif
2 – pLDH : positif
C – Contrôle

2. La Goutte Epaisse Calibrée (GEC)

La Goutte Epaisse Calibrée est une technique d’analyse quantitative basé sur la coloration
d’éléments intracellulaires basophiles, acidophile ou neutre. Elle se fait en utilisant un mélange
composé de colorant basique et acide. La procédure de réalisation est la suivante ;

- Prélèvement de l’échantillon directement sur le patient (prélèvement capillaire) ou dans


un tube (citrate usuellement)
- sur la lame préalablement étiquetée dépôt d’une goute d’échantillon (15µL) en position
concentrique (si GE exclusive) ou sur un tiers inférieur de la lame (si GE associé à
frottis)
- Etaler la goute fermement mais sans altérer la lame (usage d’embout mais très souvent
de lame). Nous utilisons un cercle de 15mm de diamètre dans lequel on étale la goutte.
- Sécher la lame à l’air libre (généralement) ou dans une étuve
- Une fois sèche, la préparation est ensuite colorée au MGG comme suit :
o Dilution du Giemsa au 1/10e (2mL de Giemsa pour 18mL d’eau lorsqu’il y’a
plusieurs colorations en cours)
o Coloration de la goute épaisse avec le Giemsa préalablement dilué
o Attendre pendant 15 - 20min (mais communément 15min) pour la fixation de la
coloration
o Après le délai de coloration, verser l’excès de colorant puis rincer à l’eau (deux
fois)
o Sécher la préparation puis passer à l’observation par immersion (x100)
Remarque : le comptage d’un frottis en cas de paludisme se fait de la manière suivante :
 On compte le nombre de parasites (trophozoïtes) dans 3 champs
(normalement 10 ou 50 selon le protocole standard) puis on fait la
moyenne du nombre de trophozoïtes par champ et on multiplie cette

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

moyenne par 375 et on divise par le nombre de champ dans lesquels les
dénombrements ont été faits.

3. Le frottis sanguin (FS)

Il s’agit d’un étalement sur lame de 2,5 a 3µL de sang en vue de déterminer qualitativement
la cause d’une pathologie. Dans le cas de nombreux hémoparasites, le frottis mince permet de
qualifier l’espèce en cause.

Déposer 2,5 à 3µL de sang à une Positionner l’étaleur (une autre Appliquer un mouvement en
des extrêmités ou vers la moitié lame si possible) de façon à transition horizontale en
supérieur de la lame si GE couplé prendre la totalité de la goutte en maintenant la spatule d’un angle
sur la même lame. (Cette lame doit la laissant se repartir de manière de 45° environ (sans appuyer)
être propre et parfaitement homogène le long du biseau. tout au long de la lame. Puis
dégraissée) Selon les normes d’usage laisser sécher avant de passer à
employé au CHUY, l’étalement la coloration.
doit avoir environ 3 cm

4. Etat frais [EF] (à partir d’échantillon sanguin)

Bien que non spécifique, cette technique permet de donner une réponse immédiate en cas
d'infestation massive/ en particulier pour les parasites tels que les microfilaires et certains

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

flagellés (trypanosomes) qui sont très aisés à repérer dans une goutte de sang entre lame et
lamelle même en faible grossissement grâce à leur mobilité.

La procédure d’usage est la suivante :

- Après avoir préparé le matériel et vérifier l’équipement, prendre à l’aide d’une


micropipette 5µL d’échantillon et poser sur la lame ;
- Couvrir la lame en étalant la goutte délicatement et de manière homogène avec une
lamelle. (il ne doit pas avoir d’excédent qui déborde la lamelle)
- Procéder à l’observation à l’objectif x10 ou x40 si besoin.

5. L’examen de toxoplasmose

17 C’est un examen sérologique indirect fait à partir du sérum du patient et basé sur la
qualification et la quantification d’immunoglobuline spécifique (IgG et IgM) produit en réponse
à la présence de Toxoplasma ghondii dans le sang du patient.
La procédure de réalisation du test est la suivante :
- Centrifuger l’échantillon de sang prélevé du patient
- Recueillir le sérum dans un tube stérile
- Incuber à 37° dans les puits la solution d’Ac à doser pendant environ une demi-heure à
deux heures. (Ce qui permet la fixation spécifique des Ac sur l’Ac)
- Laver les puits pour éliminer l’excès d’Ac à doser. [Les complexes immunes (Ac-Ag)
formés ne sont pas affectés par le lavage].
- Incuber à 37° la solution d’Ac de détection pendant 30 minutes à 2 heures. Ces derniers
se fixent sur les Ac à doser spécifiques.
- Laver les puits pour éliminer l’excès d’Ac de détection
- Incuber à Température ambiante et à l’obscurité pendant 10 une solution révélatrice
contenant le substrat pour l’enzyme couplé aux Ac de détection.
- L’apparition d’une coloration indique la présence d’Ac à doser.

6. Techniques de recherche de microfilaires effectuée


a. Etat frais calibré (EFC)

L’EFC suit le même procédé qu’un état frais standard à la différence qu’il est utilisé avec
une quantité bien définie et nécessaire pour le comptage notamment de microfilaires.

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

- Préparation du matériel et vérification l’équipement,


- Prendre à l’aide d’une micropipette au moins 10µL d’échantillon et poser sur la lame ;
- Couvrir la lame en étalant la goutte délicatement et de manière homogène avec une
lamelle sans la déborder ;
- Procéder à l’observation à l’objectif x10 pour le comptage.

b. La Leucoconcentration

C’est une technique de concentration permettant de déterminer la microfilarémie. Elle se


fait par hémolyse à la saponine. La méthode est la suivante :

- Dans un tube à hémolyse, mettre 4mL d’eau physiologique et ajouter 2mL de sang du
18
patient prélevé dans un tube EDTA
- Ajouter goute à goute de la saponine jusqu'à hémolyse et homogénéiser délicatement en
retournant le tube pour que l’hémolyse soit totale
- Centrifuger à haute vitesse (3000 tr/min généralement) pendant 5 minutes.
- Verser le surnageant avec une pipette pasteur et conserver le culot qu’on diluera si
nécessaire avec de l’eau physiologique avant de procéder à l’observation entre lame et
lamelle (comme l’état frais calibré).

Photographie à l’objectif x10 de microfilaires sanguicoles après leucoconcentration.

Remarque : il est possible de réaliser par la suite un frottis coloré au MGG pour une
meilleure identification. La saponine se conserve trois mois au réfrigérateur, une semaine
à l’extérieur et à l’abri de la lumière.

7. Les examens de selles


Quelque soit la méthode employée, ces examens se font en deux phases :

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

- L’examen macroscopique (aspect des selles, couleur, odeur, tout autre élément
percevable ou visible dans les selles).
- L’examen microscopique (état frais simple ou après concentration, coloration
particulière…)
i. EF des selles
C’est l’examen le plus communément employé car très simple à mettre et rapide.
Il se fait e, combinant deux procédés :
- A l’eau physiologique : cette technique permet de mettre plus en évidence certains œufs
de parasites. Elle se fait comme suit :
 Déposer une goutte d’eau physiologique au centre d’une partie inférieure de la
lame ;
19  Bien mélanger les selles et prélever à l’aide du dispositif de transfert (ou autre)
une petite quantité qu’on mélangera avec la goutte d’eau physiologiquement
préalablement posé sur la lame.
 Recouvrir la préparation d’une lamelle et passer à l’observation à x10 ou à x40
si nécessaire.
- Au lugol : cette technique est plus adaptée pour mettre en évidence des kystes. La
technique se fait comme suit :
 Déposer une goutte de lugol au centre d’une partie supérieure de la lame ;
 Bien mélanger les selles et prélever à l’aide du dispositif de transfert (ou autre)
une petite quantité qu’on mélangera avec la goutte de lugol précédemment posé
sur la lame.
 Recouvrir la préparation à l’aide d’une lamelle puis observer à l’objectif x10 ou
x40 (pour une meilleure appréciation).
ii. La flottaison
Technique de concentration permettant de faire flotter les œufs de parasites pour qu’ils
ne sédimentent pas. La procédure consiste à :
o Mettre une quantité d’échantillon de selles dans la solution salée rempli à
volume moyen ;
o Ajouter ensuite la solution jusqu’à remplir le tube
o Poser une lame comme couvercle. Les œufs sous l’effet de la pression et de leur
faible densité vont se déposer sur la lame.
o Observer la lame à l’objectif x10

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

Remarque : il est aussi possible de centrifuger les selles pour augmenter la probabilité de
retrouver des germes. A défaut l’usage d’autres techniques est aussi envisageable (KATO,
Ritchie, etc.)

II – 3 STATISTIQUES DES EXAMENS EFFECTUES ET CAS RENCONTRES

II – 3 - 1 BILAN STATISTIQUE DES EXAMENS EFFECTUES

Examen/Technique effectuée Nombre


TDR 50 Diagnostic direct du paludisme
GEC 60 Détection d’Hémoparasites
Frottis sanguin 50 Identification d’Hémoparasites
20
EF 20 Mise en évidence de microfilaires
Leucoconcentration 12 Dénombrement (comptage) de microfilaires
Examen des selles 08 Diagnostic parasitoses intestinales et levurose
Toxoplasmose 01 Test immunologique parasitaire (IgG et IgM)

II – 3 - 2 CAS RENCONTRES

 Paludisme (le plus courant, soit plus 70% des cas positifs en parasitologie)
 Filariose (plus de 16% des cas suspects en parasitologie présentant un tableau clinique
spécifique aux filarioses et environ 8% sont atteints d’une forme de filariose le plus
souvent bénigne avec quelques rares cas aigus)
 Parasitoses intestinales et mycoses (peu rencontré durant notre stage, soit moins de 5%
dont le diagnostic est clair avec moins de 1% de cas de mycoses clairement diagnostiqué)
o Giardiase
o Trichocéphalose
o Amoebose
o Candidose digestive (bénigne)
 Toxoplasmose (seulement deux cas positifs en deux mois et les deux cas étant bénins).

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE - CHUY

IIIème PARTIE

13 II – ACTIVITES MENEES PENDANT LE STAGE


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

III – 1 Présentation de l’étude de cas

Lors d’une soirée de garde ; nous avons reçu au laboratoire un échantillon sanguin
prélevé dans un tube EDTA. L’ordonnance provenant d’un prescripteur du service de
Réanimation sollicitait une Goutte Epaisse (GE). Aucune information sur le tableau clinique
du patient ou sur l’histoire de la maladie n’ont été fournis au laboratoire.

Suivant la procédure standard dans ce cas, un TDR direct mettant en évidence la présence de la
protéine HRP2 et de l’enzyme pLDH a été effectué au préalable. Par la suite nous avons procédé
à l’examen de la Goutte Epaisse Calibrée suivant la procédure d’usage spécifique au laboratoire
de parasitologie – immunologie parasitaire et mycologie du CHUY.

Le résultat du TDR s’est révélé négatif (aucune présence de plasmodium dans l’échantillon) :

 HRP2 (négatif)
 pLDH (négatif)
En conclusion, l’hypothèse d’un paludisme est faible ou n’est plus envisageable.

Le résultat de la GEC

 GEC : - absence de trophozoïtes dans environ 400 champs


- Présence de microfilaires
 Frottis : - absence de trophozoïtes
- Présence de microfilaires dont la structure s’apparente à l’espèce Loa loa

Ces données montrent que le patient ne souffre probablement pas de paludisme. Toutefois,
l’observation de microfilaires Loa loa suggère une forme de filariose (loaose). Face à ce
résultat, nous avons immédiatement effectué une leucoconcentration afin de quantifier le
nombre de microfilaire par ml de sang.

Dans le délai d’attente des résultats nous avons transmis en urgence les premiers résultats au
service de réanimation pour s’informer de l’état du patient. Selon le médecin traitant, le patient
avait des convulsions sans autres informations données.

Après comptage, nous avons dénombré 1500µF/mL de sang.

23 III – ETUDE DE CAS


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

III Р2 Objet et Importance de l Ȏtude de cas

Selon les statistiques que nous avons relevées pendant notre stage, couvrant une période de six
mois, sur 55 cas suspects d’Hémoparasites, 09 cas présentent un tableau clinique relatif à une
infection microfilarienne (soit 16% des cas d’Hémoparasites). 7,25% des cas sont atteints d’une
forme de filariose même si très souvent bénigne.

Objectivement, ces données reflètent peu la réalité si nous prenons en compte le contexte
épidémiologique et les constats non rapportés lors des observations microscopiques.

Les demandes d’examen généralement suivis à la lettre reflètent souvent une négligence
d’autres facteurs susceptibles d’influencer la symptomatologie ou les signes cliniques des
patients. Pour certains techniciens, la privation du tableau clinique du patient réduit l’efficacité
ou induit une négligence d’autres constats différents de ceux attendus par l’ordonnance
médicale. En d’autres termes, l’absence d’un parasite recherché est souvent privilégiée par
apport à la présence d’un autre inattendu. Nous n’ignorons pas la procédure nécessitant de
rapporter les résultats conformément à l’ordonnance, mais comme dans le cas que nous avons
exposé, il est parfois très important de noter ou de mentionner tout constat car la santé du patient
peut être en jeu.

23 III – ETUDE DE CAS


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE – CHUY

IVème PARTIE

23 III – ETUDE DE CAS


RAPPORT DE STAGE EN PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE

IV – 1 DIFFICULTES RENCONTREES

Pendants notre stage au CHUY dans le Laboratoire de parasitologie – immunologie


parasitaire et mycologie, nous avons beaucoup appris. Toutefois, nous avons également fait
face à plusieurs difficultés en termes de pratique et d’acquisition de compétences.
1 Surnombre de stagiaire à certaines périodes, ce qui réduit la possibilité de pratique pour
certains examens.
2 Absence d’une paillasse de mycologie opérationnelle, ce qui ne permet pas d’effectuer
des examens mycologiques spécifiques.
3 Absence de certains matériels et faible ou non accompagnement dans la pratique des
techniques de concentration très souvent nécessaires pour le diagnostic efficace de
certaines parasitoses
4 La limitation de cas réduisant également les possibilités de varier les techniques pour
développer de nouvelles compétences.

IV – 2 SUGGESTIONS

Constat Recommandations Destinataire


Bien que la demande d’examen soit Encourager les techniciens à effectuer après
scrupuleusement respectée, certains résultats constat de la présence de parasite des techniques Chef de service
autres que ceux attendus par l’ordonnance sont spécifiques ou de concentrations même si non Major du service
négligés. sollicité par l’ordonnance afin de fournir de bons Internes
résultats (surtout pour hémoparasites)
Le suivi des stagiaires est parfois réduit en Fournir un cahier de charge aux novices et les
l’absence du major ou de certains professionnels, instruire systématiquement sur tout le nécessaire Chef de service
les risques d’erreur diagnostic s’élève très souvent pendant une période approprié (plus ou moins une Major du service
dans ces cas. semaine) avant de les confier la paillasse.
Surnombre de stagiaire Organiser des groupes de travail par paillasse Major du service
selon un mode de roulement bien défini
Absence d’une paillasse de mycologie Mettre sur pieds la paillasse en l’équipant au Direction
opérationnelle besoin des examens courants
Mettre à la disposition le matériel adéquat et le Direction
Problème de matériel et de suivi suivi nécessaire pour effectuer dans les normes les Chef de service
techniques de concentration très peu employé dans Major du service
le service.

26 IV – DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS


CONCLUSION

Le Stage dont le présent rapport fait état nous a permis de mettre en exergue les
connaissances acquises pendant notre formation et de développer des aptitudes et compétences
techniques dans certaines spécialités de notre domaine professionnel. Nous avons ainsi pu
améliorer et développer notre maitrise de nombreuses techniques d’analyses médicales
pour le diagnostic biologique de parasitoses courantes et dans une certaine mesure, bien
que plus théoriquement, de certaines mycoses ; ceci tout en forgeant davantage notre savoir
être dans un cadre professionnel spécifique. Ce stage nous a également permis de mieux
comprendre les responsabilités et le travail d’un biologiste médical, les défis que doivent relever
le personnel de santé assigné aux différents services du laboratoire, l’importance du travail
d’équipe, de la coordination et de la complémentarité efficace des tâches. Les perspectives à
venir, nous continuons à le croire, contribuerons certainement à faire de nous des biologistes
cliniciens capable d’apporter un plus positif tant en milieu hospitalier que dans le vaste domaine
scientifique apparenté.

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