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SIO: 1134
GOUTTE EPAISSE & FROTTIS
SANGUIN
Présenté par M. Issa dème licence en science infirmière et
obstétrical
OBJECTIFS
1. Définir la GE et FS
2. Citer les indications de la GE ET FS
3. Décrire les conditions de prélèvement de chaque examen
4. Enumérer le matériel nécessaire à la technique de la GE et FS
5. Décrire la technique de la GE et du FS
6. Citer les qualités d’un bon frottis et d’une bonne goutte
épaisse
PLAN
I. GENERALITES
II. GOUTTE EPAISSE
DEFINITION
1. INDICATIONS
2. CONDITIONS DU PRELEVEMENT
3. MATERIEL
a) MATERIEL DE PROPRETE
b) MATERIEL ACCESSEOIR
c) MATERIEL DE PROTECTION
d) MATERIEL D’ASEPTIE
e) MATERIEL SPECIFIQUE
PLAN
4. TECHNIQUE
LIEUX DE PRELEVEMENT
AVANT LA TECHNIQUE
PENDANT LA TECHNIQUE
APRES LA TECHNIQUE
I. GENERALITES
La GE et le FS sont des examens de laboratoire qui ont un but commun,
la recherche de parasites dans le sang au cours d’une maladie donnée :
Les hématozoaires du paludisme (les plasmodiums)
Les trypanosomes de la maladie du sommeil (transmise par la
maladie tsé-tsé)
Les microfilaires des filarioses
Les tréponèmes de la syphilis.
Ils permettent de faire également l’étude des éléments figurés du sang.
Ces deux examens sont d’une importance capitale dans le diagnostic
hématologique d’où la nécessité de les faire avec le maximum de soin
et d’asepsie.
II. GOUTTE EPAISSE
DEFINITION
C’est l’examen au microscope après coloration d’une goutte de sang sur une
lame pour la mise en évidence de parasite sans en spécifier l’espèce. Elle
détruit les hématies et libère les hématozoaires qui sont alors concentrés
mais difficilement identifiables.
1.INDICATIONS
Devant toute fièvre inexpliquée
Devant un syndrome palustre confirmé ou non
Dans une rechute de microfilaire ou tréponème
Dans les enquêtes épidémiologiques
II. GOUTTE EPAISSE
2.CONDITIONS DU PRELEVEMENT
La GE doit se faire devant tout traitement antipaludéen ;
Les lames doivent être soigneusement décapées à l’éther ;
Pour la recherche des microfilaires, il faut faire une GE nocturne, sauf pour les
microfilaires loa–loa ;
Devant une forte suspicion de paludisme et en présence de splénomégalie
(augmentation du volume de la rate) si les examens sont répétés avec des
résultats négatifs, il faudra provoquer une splénocontraction pour rechercher
l’hématozoaire. Pour cela, il faudra injecter ¼ de mg d’epinefsine (adrénaline) en
sous cutanée pour provoquer une contraction de la rate. Il s’ensuit une
libération dans le sang circulant des hématozoaires stockés au sein de la rate.
Attendre 20 mn à 1 h pour refaire une goutte épaisse et un nouveau FS.
II. GOUTTE EPAISSE
3. MATERIEL
a)MATERIEL DE PROPRETE
Savon liquide doux, eau courante, serviette propre à usage unique
ou essuies mains
b) MATERIEL ACCESSEOIR
Plateau, sacs à déchets, chariot, haricot,
c) MATERIEL DE PROTECTION
Gants d’examen, cache nez,
d) MATERIEL D’ASEPTIE
Gants stériles simples, Tambour et coton stériles, Ether, Alcool 70°
Pince à servir dans un antiseptique, Plateau stérile
II. GOUTTE EPAISSE
3. MATERIEL
e) MATERIEL SPECIFIQUE
chez l’enfant:
Le gros orteil ou le talon.
chez l’adulte:
La pulpe du doigt de la main (de préférence la main gauche)
II. GOUTTE EPAISSE
4. TECHNIQUE
AVANT LA TECHNIQUE
PREPARATION DU SOIGNANT
Porte une blouse blanche propre bien repassée de préférence manche courte
Enveloppe les cheveux, ongle coupé court et limé
Enlève les bijoux, fait un lavage simple des mains et porte des gants stériles
PREPARATION PATIENT
Fait la préparation psychologique
Installer le malade confortablement dans son lit
PREPARATION DU MATERIEL
Réunir le matériel nécessaire pour la réalisation de la technique(voir matériel)
II. GOUTTE EPAISSE
4. TECHNIQUE
PENDANT LA TECHNIQUE
En tenant la main gauche du patient ,paume vers le haut,
prendre le troisième doigt ( l’annulaire ); utiliser le gros orteil
pour les nourrissons.
Nettoyer le doigt avec un tampon de coton imbibé d’alcool en
appuyant fortement pour enlever la saleté et la graisse de la
pulpe du doigt
Avec un tampon de coton sec , essuyer le doigt en appuyant
fermement pour stimuler la circulation
D’un mouvement rapide, piquer la pulpe du doigt, avec un
vaccinostyle stérile
II. GOUTTE EPAISSE
4. TECHNIQUE
II. GOUTTE EPAISSE
4. TECHNIQUE
Presser le doigt afin d’extraire la première goutte de sang qu’il
faut éliminer à l’aide d’un tampon de coton sec stérile .
S’assurer qu’il ne reste pas de fibres de coton sur le doigt, qui
pourrait se mélanger au sang
En agissant rapidement et en tenant la lame par les bords ,
recueillir la deuxième goutte de sang au milieu de la lame.
A l’aide d’un coin de la lame ou lamette, effectuer des tours
circulaires, 3 à 6 mouvements suffisent à donner à la goutte
une forme circulaire qui doit avoir environ 1 cm de diamètre.
Cesser l’opération avant que la goutte ne soit complètement
sèche
II. GOUTTE EPAISSE
4. TECHNIQUE
II. GOUTTE EPAISSE
4. TECHNIQUE
APRES LA TECHNIQUE
o Concernant le malade
Remercier le patient de sa collaboration, refaire la literie si nécessaire
o Concernant le matériel
4. TECHNIQUE
LIEUX DE PRELEVEMENT
AVANT LA TECHNIQUE
PENDANT LA TECHNIQUE
APRES LA TECHNIQUE
III. FROTTIS SANGUIN
DEFINITION
C’est l’étalement d’une goutte de sang sur une lame dans le
but d’identifier les éléments figurés de sang ou les parasites
spécifiques.
1. INDICATIONS
En plus des indications de la GE, il y a :
l’anémie
la leucémie (cancer du sang)
la drépanocytose
III. FROTTIS SANGUIN
2. MATERIEL
Le matériel est identique à celui de la GE, sauf qu’à ce
niveau, on a 2 lames (soit une lame et la lamelle), les
lames sont décapées à l’éther et l’étalement se réalise
au lit du malade.
III. FROTTIS SANGUIN
3. TECHNIQUE
Elle est identique à celle de la GE (mêmes lieux de
prélèvement) mais ici la première goutte est déposée à
l’extrémité de la lame à une distance de 1,5 cm du bord
de cette dernière.
La lame portant la goutte de sang reposant ensuite sur
une surface plane et dure.
III. FROTTIS SANGUIN
3. TECHNIQUE
Mettre une deuxième lame propre en contact avec la petite goutte
de sang . Cette deuxième lame sert à étaler le sang qu’il faut
d’abord laisser se répartir le long du bord.
Pousser ensuite cette lame tout droit sur la première , en gardant
une inclinaison de 45°.
Faire de telle sorte que le contact entre les deux lames soit bien
régulier pendant l’étalement.
Faire glisser rapidement et régulièrement la lame « étaleuse »vers
l’extrémité libre de la lame porte objet.
III. FROTTIS SANGUIN
III. FROTTIS SANGUIN
III. FROTTIS SANGUIN