UNIVERSITE M’HAMED
BOUGARA BOUMERDES
FACULTE DES SCIENCESDE
L’INGENIEUR
(GENIE DE L’ENVIRONNEMENT)
THEME
L’EXAMEN MICROSCOPIQUE
DES BACTÉRIES À L’ÉTAT
FRAIS
Réalisé par:
SaidounAnouar
But de TP……………………………………………………………………………1
Matériel nécessaires…………………………………………………………………1
Les parties d’un microscope et leur rôle…………………………………………….1
Technique……………………………………………………………………………2
Exemple d’Observation d’un frottis coloré…………………………….……………5
Références
Introduction
La microbiologieensemble des disciplines biologiques qui traitent des organismes
microscopiques, qu'ils appartiennent au règne végétal (bactéries, algues, champignons) ou au
règne animal. Elle est aujourd'hui divisée en de multiples branches : bactériologie, mycologie,
parasitologie et virologie.[1]
Ces renseignements peuvent être fournis par une simple préparation à l’état frais entre lame et
lamelle, les bactéries étant alors observées vivantes, ou par l’observation d’un frottis coloré.
a. But de TP
Il permet l’étude microscopique des bactéries vivantes, en l'absence de toute fixation ou
coloration.[3]
Cette méthode permet d'observer :
- la MORPHOLOGIE des bactéries
- le MODE de GROUPEMENT
- la MOBILITE
- la DENSITE ou PROPORTION de chaque microorganisme en cas de mélange
b. Matériel nécessaires
- lames
- lamelles
- microscope
c. Les parties d’un microscope et leur rôle
1. Tube optique: Contient de nombreux miroir qui permettent à l’image à se rendre à
l’oculaire.
2. Révolver ou port-objectif: Soutient les objectifs et permet la rotation de ceux-ci.
3. Objectifs: Transmet l’agrandissement de l’image.
4. Valets: Permet de stabiliser la lame.
5. Diaphragme ou condenseur: Permet d’ajuster la quantité de lumière émise.
6. Lumière: Émet la source lumineuse afin de pouvoir observer l’image.
7. Pied: Soutient le microscope
8. Vis micrométrique: Permet d’ajuster l’image précisément.
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9. Vis macrométrique : Permet d’ajuster l’image rapidement.
10. Platine: Permet de déposer et soutenir la lame qui contient l’objet observé.
11. Potence: Permet le transport du microscope.
12. Oculaire: Permet de transmettre l’image-objet en l’agrandissant de 10X au total [4]
d. Technique
En microbiologie, une préparation à l’état frais consiste à enfermer entre lame et lamelle une
suspension de micro-organismes vivants.
L’ancienne technique du lutage est actuellement abandonnée (sauf exception lors de l’étude
des bactéries anaérobie strictes). Il convient donc de réaliser une préparation correcte (sans
déborder) afin de limiter la diffusion des micro-organismes dans l’environnement du
laboratoire.[3]
1. Prélèvement
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2. Dépôt de la goutte de suspension sur la lame
3. Dépôt de la lamelle
6. Observations
Rechercher la motilité des bactéries aérobies à partir d'Etat Frais en bordure d'une bulle
d'air.
Rechercher la motilité des bactéries anaérobies strictes à partir de préparations
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Présentation des résultats d’observation :
7. Causes d’erreur
- nature du milieu : milieux sélectifs, milieux trop secs, milieux trop âgés
- température de croissance : en fonction de l'espèce
- rapport avec l'O2 : bactérie mobile aérobie observée dans une préparation sans air
(ou inversement pour les anaérobies)
- fautes techniques : observations trop tardives, utilisation d'instruments non refroidis...
- mouvements transmis par les courants du liquide, qui entraînent toutes les bactéries
dans le même sens.
- mouvements browniens : mouvements désordonnés autour d'un axe, sans
déplacement véritable.
- mouvements pendulaires : mouvements de certaines espèces, prenant comme axe une
de leurs extrémités (Shigella) ce n'est pas une motilité.
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1- Réalisation d’un frottis
Déposer sur une lame propre une goutte d’eau stérile si la culture prélevée est solide, puis
prélever à l’aide de l’anse de platine une parcelle de la culture. Mélanger afin d’obtenir une
suspension homogène. Il est également possible de déposer une goutte de milieu liquide
incubé ou une goutte de suspension.
Réaliser le frottis en partant du centre de la lame, en décrivant avec l’anse des mouvements
circulaires de façon à obtenir un étalement mince et homogène sur au moins 2/3 de la
lame.
Stériliser l’anse.
Sécher et fixer le frottis au-dessus de la flamme du bec Bunsen sans trop le chauffer. La
technique la plus sûre consiste à passer dans la flamme le frottis 3 ou 4 fois une demi-
seconde, face sans bactéries vers la flamme.
Le frottis étant fixé, la lame ne présente plus de danger de contamination.
Remarque : avant de colorer, attendre que la lame refroidisse sous peine de cristallisation du
premier colorant ou de casse de la lame…
Toutes les colorations en bactériologie suivent un même principe qui peut se définir en 3
(éventuellement 4) étapes qui sont :
3- La coloration de Gram
A- Principe
La coloration de Gram est la base de l’identification d’une souche bactérienne. Elle doit être
parfaitement maîtrisée car c’est le point de départ du choix des examens complémentaires à
effectuer, des milieux à ensemencer etc…
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frottis, on les dit « Gram labiles » et les différences de coloration sont dues à des différences
d’âge des bactéries)
La coloration de Gram est une coloration qui teste l’alcoolo résistance d’une souche
bactérienne. En effet, les différences de coloration des bactéries reposent sur des différences
de constitution de la paroi :
Les bactéries Gram négatives ont une paroi plus fine que celles à Gram positives. De plus,
cette paroi est très riche en lipides (membrane externe de la paroi) dans laquelle l’éthanol est
fortement soluble…
B- Technique
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- Epreuve (alcoolo résistance) : Plonger 3 ou 4 fois une demi-secondedans un pot
d’alcool puis rincer à l’eau du robinet immédiatement. Pendant cette étape, les lipides
de la paroi des Gram moins sont dissous et l’alcool peut donc pénétrer dans le corps
bactérien et expulser le violet de gentiane. Les bactéries Gram moins sont alcoolo-
sensibles et sont donc décolorées. La paroi des Gram plus ne laisse pas passer l’alcool
et sont dites alcoolo-résistantes et restent colorées en violet.
- Contre coloration : Fuschine diluée au 1/20ème ou de safranine pendant une minute.
Toutes les bactéries prennent le colorant mais le violet masque la fuschine. Les
« Gram positives » apparaissent donc violettes, les « Gram négatives », recolorées par
la fuschine, apparaissent roses.
- Rincer à l’eau du robinet et sécher entre deux feuilles de papier absorbant.
- Observer à l’objectif 100 à immersion, à pleine lumière.
Remarque : la coloration de Gram est parfois appelée coloration V.L.A.F afin de se rappeler
les colorants et dans quel ordre ils doivent être utilisés (Violet, Lugol, Alcool, Fuschine).
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Références
Sites internet :
[1]https://www.actu
environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/microbiologie.php4
[2]
[3]
Fiche technique n°2 microbiologie :
mas.stephanie.free.fr › microbiologie_bio1 › etat_frais
[4]
https://studylibfr.com/doc/2904994/les-parties-d-un-microscope-et-leur-r%C3%B4le