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1-Introduction

Pour clôturer mes trois années d'études en biologie, j'ai décidé de faire un
stage volontaire de fin d'étude en analyse médicale. Ce stage d'une durée 10
jours , s'est déroulé au niveau des différents services du Laboratoire Nationale
de Biologie de Médicale de Hôpital Mohamed Boudiaf - Médéa. Le choix du
stage s'est révélé très intéressant et très enrichissant pour mon expérience
professionnelle.
Ce rapport présente le travail que j'ai effectué lors de mon stage qui a débuté du
01 juillet 2022 , Le but de ce-dernier n'est pas de faire uniquement une
présentation exhaustive de tous les aspects théoriques que j'ai pu apprendre ou
approfondir, mais aussi, de manière synthétique et claire de faire un tour
d'horizon des aspects pratiques et humains auxquels j'ai été confrontée .

2- Présentation du laboratoire
Un laboratoire d'analyse médicale est une structure où des professionnels de la santé
prélèvent et analysent différents fluides de l'organisme. Il peut s'agir de prélèvement de
sang, de peaux, d'urines, de selles ou de muqueuses, Il regroupe de nombreux
professionnels de la santé tels que des infirmiers, des techniciens de laboratoire, des
biologistes et des médecins, donc le laboratoire reçoit les prélèvements des personnes
soit à l’intérieur de laboratoire :le prélèvement sanguin ou bien à l’extérieure de
laboratoire chez un médecine :un prélèvement vaginal Ou dans la maison comme le
prélèvement des urines et selles .
Les activités de laboratoire:
il exist 7 secteurs sont:
salle de prélèvement.
salle de hématologie .
salle de biochimie.
salle de sérologie.
salle de bacteriologie.
salle de parasitologie.
salle de hormonologie.

3-tâches effectuées
1- salle de prélèvement
- Se faire prélever par le personnel du laboratoire ;
- Déposer des échantillons ;
- Retirer des résultats d’analyses.
Les échantillons sont enregistrés (numéro d’identification, analyses requises…) grâce
aux Renseignements portés sur la fiche de suivi qui les accompagne. Cette opération de
tri et D’enregistrement est une étape essentielle qui nécessite un environnement calme
pour éviter toute erreur d’étiquetage. D’un autre côté, le personnel doit également gérer
les urgences et les pics d’activité. Dans ce cas, plusieurs personnes peuvent être
affectées à ce poste.

Comment faire des prélèvements sanguins ?

a-Définition :Une prise de sang consiste, comme son nom l’indique, à prélever une
certaine quantité de sang dans le corps d’une personne. Ce prélèvement de sang est
réalisé au moyen d’une seringue dotée d’une très fine aiguille par un professionnel de
santé (médecin, infirmière, professionnel travaillant au sein d’un laboratoire d’analyses
médicales). L’aiguille est enfoncée dans une veine, le plus souvent au niveau du creux
du bras. Cet acte médical est généralement indolore et rapide (figure1). Une prise de
sang est prescrite par un biologiste (ou non) et peut avoir plusieurs objectifs, à savoir :
• contribuer au dépistage d’une maladie,
• aider le médecin à adapter un traitement,
• voir l’évolution d’une maladie.

b-Les étapes sont :

1. La zone où sera effectué le prélèvement est désinfectée à l’aide d’un antiseptique.


2. Le bras est légèrement enserré avec un garrot en plastique (ou un brassard selon les
cas). À cette étape, le patient est prié de serrer le point.
3. Le professionnel de santé tapote la veine dans laquelle va être prélevé le sang. Cette
action comme la précédente vise essentiellement à faire gonfler la veine à piquer et à
faciliter le prélèvement.
4. L’aiguille de la seringue est enfoncée dans la peau et le professionnel procède au
prélèvement du sang. Durant l’opération, il est recommandé d’éviter de bouger et de
bien respirer. Pour éviter tout stress, vous pouvez tout à fait choisir de regarder ailleurs.
5. Le sang est directement recueilli dans un ou plusieurs tubes (en fonction de la quantité
prélevée).
6. Le patient est ensuite prié de desserrer le poing et le garrot est retiré.
7. Un petit coton est appliqué à l’emplacement de la piqûre pour recueillir les
éventuelles petites gouttes de sang qui coulent et un pansement est appliqué à
l’emplacement de la piqûre.
8. Les tubes contenant le sang prélevé sont ensuite soigneusement étiquetés avec les
informations relatives au patient et sont remis aux équipes en charge des analyses.
Les différents tubes de prélévement

Tube citraté
Le tube citraté contient du citrate de sodium qui est un anticoagulant. Il possède un
bouchon bleu.Il est à prélever en premier afin que l’héparine du tube vert ne contamine
pas le tube citraté.De plus, il faut remplir ce tube à plus de 80% ; il existe un trait de
remplissage obligatoire à atteindre pour que le prélèvement soit accepté. Ce remplissage
est nécessaire à cause du citrate présent dans le tube qui est un anticoagulant liquide ; si
la quantité prélevée est trop faible, le sang sera trop dilué et les résultats seront faussés.
(figure2)

Il est utilisé pour :

•Les bilans de coagulation


•Le suivi de traitement anti coagulants
•Le dosage des plaquettes (si agrégation des plaquettes dans le tube EDTA).

Tube sec
Les tubes secs possèdent soit un bouchon rouge soit un bouchon jaune.

Les tubes secs ne contiennent rien (pas d’anticoagulant) et peuvent être utilisés comme
tubes de purge. Une fois centrifugé, on obtient du sérum. Tous les autres tubes
contiennent un anti coagulant donc après centrifugation, on obtient du plasma.(figure2)

•Le plasma est la partie liquide du sang obtenu après centrifugation du sang
recueilli dans un tube contenant un anticoagulant. Après centrifugation du tube, le
plasma, qui a une couleur jaune-clair, apparaît en haut du tube, alors que les
globules rouges et les autres cellules sanguines forment le culot
•Le sérum est la partie liquide du sang obtenu après recueil du sang sur un tube
sans anticoagulant (appelé tube sec). Au contact du tube, le sang va coaguler dans
un premier temps en laissant un exsudat (sérum) se produire. Au cours de la
centrifugation, le caillot se déplace au fond du tube de prélèvement, laissant le
sérum au-dessus.
On distingue le tube rouge qui est un tube sérum avec activateur de coagulation et le
tube jaune avec un tube sérum avec gel séparateur et activateur de coagulation.

Il peut servir pour les analyses suivantes : sérologie, certaines biochimies,


hormonologie, certains marqueurs, certains dosages de médicaments …

Tube hépariné
Le tube hépariné contient un anticoagulant, l’héparine de lithium. Il possède un bouchon
vert.(figure2)

Il est utilisé pour :

•Les bilans de biochimie


•Les lactates

Tube EDTA
Le tube EDTA contient un anticoagulant : Ethylène Diamine Tétra-Acétique). Il possède
un bouchon violet.

Le tube EDTA contient du potassium et un chélateur de calcium (qui peut baisser le


calcium) qui peut contaminer le tube hépariné utilisé pour le ionogramme, d’où son
prélèvement après le tube hépariné afin que les valeurs du potassium et du calcium ne
soient pas modifiées.(figure2)

Il est utilisé pour :

•Les numérations
•L’hémoglobine glyquée
•Les groupes sanguins
•Les RAI
2 -la salle de hématologie

a-Numération formule sanguine


L’analyse de sang la plus fréquemment réalisée est la numération formule
sanguine (NFS). La NFS est une évaluation de tous les composants cellulaires
sanguins (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Des machines
automatisées effectuent cet examen en moins d’une minute à partir d’une
petite quantité de sang. La NFS est parfois complétée dans certains cas par
l’examen des cellules sanguines au microscope (frottis sanguin).

Les paramètres des globules rouges évalués par la NFS incluent :


• Nombre de globules rouges (numération des globules rouges, GR)

• Fraction du sang constituée de globules rouges (hématocrite, Hct)

• Quantité d’hémoglobine (la protéine transportant l’oxygène dans les


globules rouges) dans le sang (hémoglobine, Hb)

• Taille moyenne des globules rouges (volume globulaire moyen, VGM)

• Variabilité de la taille des globules rouges (indice de distribution des


globules rouges, IDR)

• Quantité d’hémoglobine dans un globule rouge (teneur corpusculaire


moyenne en hémoglobine, TCMH)

• Concentration moyenne d’hémoglobine dans un globule rouge


(concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine, CCMH)

Les anomalies de ces paramètres peuvent alerter le personnel de


laboratoire sur la présence d’anomalies dans les globules rouges (lesquels
peuvent ensuite être évalués de façon plus approfondie par un examen au
microscope).

Les globules rouges anormaux peuvent être fragmentés, en forme de larme,


de croissant (en forme de faucille) ou avoir de multiples autres apparences.
Connaître la forme et la taille des globules rouges aide donc le médecin à
établir l’origine d’une anémie. Par exemple, les globules en forme de faucille
sont caractéristiques de la drépanocytose, ceux de petite taille et contenant
de faibles quantités d’hémoglobine indiquent souvent une anémie
ferriprive, et les grandes cellules suggèrent une anémie causée par
une carence en acide folique ou en vitamine B12.
Les paramètres des globules blancs évalués par la NFS incluent :
• Nombre total de globules blancs

• Pourcentages et nombres des différents types de globules blancs

Les globules blancs forment le composant principal du système


immunitaire de l’organisme Il y a normalement cinq principaux types de
globules blancs (neutrophiles, lymphocytes, monocytes, éosinophiles, et
basophiles), et différents types sont recrutés lorsque le système
immunitaire répond à différents stress ou troubles. La numération de
chaque type de globules blancs (formule leucocytaire) peut suggérer au
médecin des causes possibles de la modification de la numération des
globules blancs totale. Par exemple, si la numération chez une personne
ayant des symptômes de rhume met en évidence une augmentation de la
numération des globules blancs en raison d’une augmentation des
neutrophiles, le médecin suspectera une pneumonie bactérienne plutôt
qu’une infection virale parce que les neutrophiles sont plus souvent recrutés
pour combattre les infections bactériennes.
Pour obtenir des informations supplémentaires sur les globules blancs, le
médecin peut examiner ces cellules au microscope. Cet examen permet
d’identifier les caractéristiques des cellules spécifiques de certaines
maladies. Par exemple, de nombreux globules blancs d’aspect immature
(blastes) évoquent un diagnostic de leucémie (cancer des globules blancs).
La comptabilisation des plaquettes fait aussi partie de la NFS. Les
plaquettes sont des cellules qui contribuent au processus de coagulation en
se regroupant au point de saignement pour former un bouchon. Le nombre
de plaquettes est une mesure importante de la capacité du sang à former
des caillots sanguins (la formation des caillots sanguins est le mécanisme de
protection du corps pour arrêter un saignement). Un nombre insuffisant de
plaquettes peut altérer la coagulation. Un nombre élevé de plaquettes
( thrombocytose) peut donner lieu à des caillots sanguins au niveau des
petits vaisseaux sanguins, en particulier ceux du cœur ou du cerveau. Dans
certaines maladies cependant, un nombre élevé de plaquettes entraîne,
paradoxalement, des saignements excessifs.

b-Frottis sanguin

Bien que les appareils automatisés permettent de déterminer rapidement le


nombre des différents types de cellules sanguines et fournir des
informations sur la taille et la forme des globules rouges et des types de
globules blancs, l’examen d’un échantillon de sang au microscope peut
fournir des informations supplémentaires. Pour cela, une goutte de sang est
étalée sur une lame en verre pour former une fine couche qui facilite la
visualisation des cellules sanguines. La lame est ensuite colorée à l’aide de
produits chimiques colorés pour révéler des caractéristiques spécifiques des
cellules sanguines, puis elle est examinée au microscope. Un examinateur
expérimenté peut souvent obtenir de meilleurs renseignements concernant
la numération, la taille et la forme des cellules, ainsi que leurs
caractéristiques spécifiques qu’une machine.(figure3)

c-vitesse de sédimentation sanguine

La sédimentation des globules rouges correspond à la vitesse à laquelle ils chutent


dans un tube laissé à la verticale. Le sang déposé dans le tube a été rendu
incoagulable.Cette vitesse dépend du nombre de globules rouges, de leur volume, du
taux de fibrinogène (protéine du sang qui joue un rôle dans la coagulation), de
certaines protéines, de la viscosité du et de la température. (Figure 4).

Pourquoi prescrire cette analyse ?

La vitesse de sédimentation permet de dépister et de surveiller des processus


inflammatoires et infectieux.

Comment est mesurée la vitesse de sédimentation ?

La vitesse de sédimentation s’obtient par un prélèvement sanguin effectué sur un


anticoagulant (citrate de sodium). Elle est mesurée à deux moments : une heure et
deux heures après le prélèvement. La VS est mesurée en millimètres de dépôts.

Comment se préparer :

•Amenez l’ordonnance de prescription, la Carte Vitale et la carte de mutuelle.

•Venir de préférence à jeun et en dehors des règles.


Dosage de la vitesse de sédimentation

Résultats normaux
•VS 1ère heure < 7 mm

•VS 2ème heure < 20 mm.

3-La salle de biochimie

L’analyse biochimique sanguine est une analyse sanguine courante. On y a souvent


recours dans le cadre d’un examen de santé habituel, mais on peut la faire en tout
temps.

Le bilan biochimique regroupe une série de tests sanguins qui permettent d’évaluer le
bon fonctionnement de plusieurs organes et systèmes importants pour la santé, dont le
foie et les reins. Le bilan biochimique peut être effectué à jeun ou non, et il est
généralement accompagné d’une formule sanguine complète.

Diabète : taux de glucose (glycémie) et mesure réflexe de l’HBa1c en cas de glycémie


élevée dans un bilan non à jeun.

Fonction rénale : urée, créatinine, eGFR (calcul du débit de filtration des glomérules),
acide urique, phosphore

Goutte : acide urique

Santé des os, fonctionnement des glandes parathyroïdes, statut en vitamine D : calcium,
phosphore, phosphatase alcaline (ALP)

Risque de maladies cardiovasculaires : cholestérol, triglycérides, cholestérol HDL,


apolipoprotéines B (si le taux de triglycérides est trop élevé)

Fonction du foie et des voies biliaires : bilirubine totale, ALP, lactate déshydrogénase
(LDH), aspartate aminotransférase (AST), alanine aminotransférase (GPT), gamma-
glutamyltransférase (GGT), albumine

Troubles hémolytiques : bilirubine totale et directe (au besoin)

Fonction des glandes surrénales, déshydratation, œdème, hypertension, anomalies du pH


sanguin, etc. : Na, K, Cl

Statut nutritionnel et fonction de la moelle osseuse : protéines, albumine, globuline,


rapport albumine/globuline (ratio A/G), LDH

résultat des analyses:

a-La glycémie
Le taux de sucre dans le sang est généralement mesuré à jeun, mais il peut être répété
après le repas (glycémie post-prandiale), ou à intervalles réguliers durant une journée
pour observer la variation de la concentration du sucre au fil des heures. Le résultat est
augmenté en cas de diabète.La valeur normale à jeun est comprise entre 4,4 et 6,93
mmol/litre (0,8 et 1,26 g/l).(figure5)

b-La créatinine

Cette substance est normalement excrétée dans les urines si les reins sont sains et
fonctionnent normalement. Son augmentation traduit une insuffisance rénale, et sa
chute, une dénutrition.
La valeur normale est comprise entre 50 et 100 umol/litre (entre 6 et 11 mg/l) pour une
femme et entre 65 et 120 umol/litre (entre 7 et 13 mg/l) pour un homme.(figure5).

c-L'ionogramme

C’est l’étude des ions sanguins, principalement du sodium et du potassium. Le premier peut augmenter
en cas de déshydratation. Un excès du second peut traduire une insuffisance des reins ou des glandes
surrénales, alors que sa chute peut être liée à des diarrhées.
Le taux normal du sodium se situe entre 136 et 145 mmol/l. Le taux de potassium est compris entre 3,5
et 4,9 mmol/l.(figure5)
d-Les lactate déshydrogénases

Le dosage de ces enzymes peut aider à suivre l’évolution de certains cancers.


La valeur normale est comprise entre 190 et 400 UI/litre.(figure5)

On peut faire une analyse biochimique sanguine pour:

•obtenir de l’information sur votre état de santé général;


•vérifier le fonctionnement d’organes comme les reins, le foie et la glande
thyroïde;
•vérifier l’équilibre des électrolytes du corps;
•aider à diagnostiquer des maladies et des affections;
•obtenir les taux des substances chimiques (valeurs de référence) auxquels on
pourra comparer les résultats d'analyses sanguines effectuées plus tard;
•vérifier comment un traitement affecte certains organes;
•surveiller le cancer ou une autre affection (dans le cadre du suivi)

4- la salle de sérologie

C'est une mesure du pourcentage de protéines dans le sang qui est sécrétée par le foie
dans les cas d'inflammation aiguë qui affectent le corps humain, car lorsque cette
protéine est détectée et s'aperçoit qu'elle est présente en grande quantité, cela indique
que la personne a une inflammation aiguë.

L'objectif du test CRP est de déterminer s'il existe une inflammation aiguë dans le corps,
et ce test est important dans le suivi et l'évaluation des maladies vasculaires et des
maladies cardiaques, telles que les cas d'insuffisance coronarienne ou d'infection
bactérienne dans le doublure du cœur, mais ce test ne détermine pas l'emplacement de
l'inflammation Mais le médecin indique l'importance de faire d'autres tests pour détecter
l'emplacement de la maladie ou de l'infection

Le niveau normal de protéine C-réactive dans le corps est de (0,2) mg (dL), et s'il le
dépasse, cela indique la présence d'une inflammation dans le corps, en tenant compte du
fait qu'il existe une divergence dans la validité des résultats d'un laboratoire à l'autre.

(types de tests protéiques) (figure 6)


Il existe deux types de tests protéiques qui mesurent deux niveaux différents :

1- (CRP à haute sensibilité), qui est un test protéique à haute sensibilité qui aide à
mesurer la proportion de protéines de couleur claire dans le sang entre (5,-10) mg par
litre ; Où il est utilisé chez les personnes normales pour déterminer l'étendue de
l'insuffisance coronarienne ou de certaines maladies cardiaques.

2- (CRP régulière), qui est un test très riche en protéines dans le sang entre (10-1000)
mg par litre, et ce test est utilisé pour connaître la présence d'inflammation ou d'infection
dans le corps.(figure 7)

• (+) : Une agglutination (réaction Ab-Ag) se produit.


• (- ) : la non-agglutination (Ab-Ag Non Reaction) ne se produit pas.

5- salle de bacteriologie
a-l'hémoculture
L’hémoculture est un examen bactériologique qui consiste à rechercher la
présence de germes (microbes) dans le sang.
FLACONS D’HÉMOCULTURES
Ils sont munis d’une capsule en plastique rigide qui recouvre un opercule en caoutchouc.
Cet opercule peut être perforé sans en altérer l’étanchéité, après retrait de l’aiguille

La pression dans les flacons est réduite, ce qui facilite le recueil du sang.

Pour permettre la croissance de toutes les bactéries courantes aérobies, anaérobies


facultatives, anaérobies strictes et des levures, il est nécessaire d’ensemencer un jeu de 2
flacons présentant un milieu et une atmosphère différente et appelés « flacon aérobie » et
« flacon anaérobie »
m
Incubation des flacons
y
Une incubation à 35 °C pendant 7 jours est recommandée pour les systèmes manuels. La
lecture est visuelle et doit être réalisée deux fois par jour au cours des 48 premières
p
heures puis seulement une fois par jour pour les 5 jours suivants.
r
i
n
c
e
s
1.Traitement des flacons ensemencés Devant toute suspicion de positivité (système
manuel ou automatique), un examen microscopique et une mise en culture sont réalisés
sur les flacons. Tout flacon considéré comme positif doit impérativement être manipulé
sous un poste de sécurité microbiologique, avec enceinte à flux laminaire et du matériel
à usage unique.
.2.Examen microscopique
Sous un poste de sécurité microbiologique, du bouillon est prélevé de façon aseptique
après avoir désinfecté l'opercule du flacon à l'aide d'une seringue et du dispositif fourni
par le fabricant. L'examen du bouillon est effectué en deux étapes • état frais afin
d'observer la morphologie et la mobilité des bactéries
• coloration de Gram pour déterminer plus précisément la morphologie des bactéries,
cocci ou bacille, et leur, caractère à Gram positif ou négatif. Pour certains germes, on
peut avoir recours à d'autres colorations (bleu de méthylène, acridine orange , etc.). Tout
résultat positif de l'examen direct doit être communiqué rapidement au clinicien,
notamment si plusieurs flacons sont positifs.
3.Ensemencement Les repiquages des flacons suspects sont effectués en fonction de
l'examen direct sur milieu au gélose hekteon gélose au sang gélose nutritive gélose
chapman pour le 1er jour le gelose au sang pour 5 et 10 jours

b-L'examen direct du liquide céphalorachidien (LCR)

L'examen direct du liquide céphalorachidien (LCR) est une urgence dans laquelle le rôle
du laboratoire est fondamental: il permet très rapidement de confirmer un diagnostic de
méningite, de reconnaître une cause bactérienne et d'orienter un traitement antibiotique.
En effet, la méningite bactérienne est une maladie grave, et c'est seulement un traitement
précoce et efficace qui peut conduire à une guérison sans séquelles.

L'analyse biologique du liquide céphalorachidien comporte trois étapes:

•l'examen direct avec l'étude cytologique et la coloration de Gram pour la


recherche des bactéries ;

•la mise en culture suivie le lendemain de l'identification et de l'antibiogramme du


micro-organisme isolé ;

I. Prélèvement

Il doit toujours être effectué dans des conditions d'asepsie rigoureuses, avant tout
traitement antibiotique.
Le liquide céphalorachidien est recueilli dans trois tubes stériles, remplis
successivement, avec 1 à 3 ml de liquide. Il doit être transporté en urgence au laboratoire
et traité avec le plus grand soin.

Si l'examen doit être différé, les échantillons seront conservés à 37°C pour les cultures,
et à 4°C pour l'étude des cellules.

II. Examen macroscopique

Après homogénéisation par une légère agitation, on note le degré de limpidité du liquide
et sa coloration.

•Un liquide clair (appelé souvent eau de roche) correspond soit à un liquide
normal, soit à un liquide pathologique: les liquides clairs peuvent se rencontrer
dans les méningites virales, tuberculeuses, mycosiques ou à leptospires.

•Un liquide trouble ou franchement purulent (eau de riz) correspond à une réaction
leucocytaire marquée, traduisant généralement une méningite bactérienne ou, plus
rarement, une réaction méningée inflammatoire amicrobienne.

•En cas de piqûre d'un vaisseau au cours de la ponction, on note une coloration
rouge du liquide, plus marquée dans le premier tube que dans le dernier, avec
souvent formation d'un petit caillot.

•Les liquides sanglants ou jaunes (appelés xanthochromiques) dans les trois tubes
évoquent plutôt une hémorragie méningée, sans toutefois éliminer
systématiquement une méningite.

III. Examen microscopique

1. Numération des éléments

Après homogénéisation du liquide céphalorachidien, la numération des leucocytes et des


hématies est effectuée en cellule de Malassez .

La cellule de Malassez contient 1 mm3. Elle est divisée en dix bandes de 1/10 mm3.
Chaque bande est divisée en dix rectangles de 1/,100 de mm3 (quadrillés ou non).

•Recouvrir la cellule d'une lamelle (en la faisant adhérer avec un peu de salive
déposée avec le doigt).
•S'assurer que la platine du microscope est horizontale et attendre quelques
minutes pour permettre aux éléments de sédimenter.

•Compter les leucocytes et les hématies:

selon leur abondance, compter soit toute la cellule, soit plusieurs bandes, soit plusieurs
rectangles. Faire la moyenne. Calculer et rendre les résultats par mm3. Pour faciliter
l'examen, on peut ajouter une trace de colorant (solution de bleu de méthylène) à
quelques gouttes du liquide céphalorachidien.

En cas de liquide hémorragique, il peut être difficile de différencier les hématies et les
éléments. Compter alors l'ensemble, puis dans un petit tube ajouter à 9 gouttes de liquide
céphalorachidien, 1 goutte d'acide acétique au 1/10e. Attendre quelques minutes que les
hématies soient lysées, puis compter à nouveau l'ensemble des éléments visibles.
Ajouter 10% à cette valeur pour tenir compte de la goutte d'acide acétique. La quantité
de leucocytes sera obtenue par soustraction des deux valeurs des dénombrements.

Un liquide normal contient moins de cinq éléments par mm3.

2 Examen bactériologique

Coloration de Gram

La deuxième lame est utilisée pour la coloration de Gram. Les bactéries sont
généralement peu nombreuses, leur forme et la façon dont elles sont groupées, leur
situation à l'intérieur ou à l'extérieur des polynucléaires et leur affinité pour les colorants
permettent avec l'habitude de faire une identification présomptive. Même si cela n'est
pas le cas, il est important de pouvoir répondre:

•s'il y a présence ou absence de bactéries visibles,

•s'il s'agit de cocci à Gram positif, de cocci à Gram négatif, de bacilles à Gram
négatif, de bacilles à Gram positif.

Il existe également des méningites à levures non capsulées (Candida), ou


capsulées (Cryptococcus neoformans). Ces dernières sont recherchées dans le culot de
centrifugation avec de l'encre de Chine: leur taille varie de 5 à 30 micro grammes. La
présence de la capsule se traduit par un halo clair autour de la levure, limité à la
périphérie par l'encre de Chine.
6- salle de parasitologie

coprologie

L’examen parasitologique des selles vise à diagnostiquer la présence d’un parasite dans
le tube digestif qui consiste à rechercher directement la présence de parasites par
observation au microscope avant et après enrichissement. Les modalités de prélèvement
peuvent différer selon les laboratoires d'analyses, et celui-ci peut être fait sur place ou à
domicile. Il est recommandé d'effectuer trois analyses sur des selles recueillies
séparément à quelques jours d'intervalle, afin de faciliter le diagnostic. En pratique, les
laboratoires demandent souvent 2 prélèvements, effectués à 2 à 3 jours d'intervalle.

En cas de résultat positif, différents types de parasites peuvent être mis en évidence :
taenia (ver solitaire), amibes (pathogènes ou non pathogènes), oxyures (communs chez
l'enfant), ascaris, trichocéphale…

•Un résultat négatif oriente vers un autre type d'examen, sachant que l'examen

parasitologique des selles peut être renouvelé en cas de doute. En effet, certains
parasites sont rejetés dans les selles par intermittence.
Figure 01: déroulement de prelevement sanguine

Figure 02: les differents tubes de prelevement


Figure 03 : observation d`un frottis sanguin sous le microscope

Figure4: vitesse de sédimentation sanguine


Figure5: travail de l`automate sur des tubes hépariné
Figure 06 :le test de crp

Figure 7 : agglutination des antigenes


Conclusion

Ce stage me fait une apportunité de comprendre beaucoup des informations sur les
différents secteurs de laboratoire, j'ai participée pour faire des analyses et ça me
vraiment plaît le domaine biologie spécialement microbiologie est très intéressant avec
ce stage j'ai approfondi sur le monde de bactériologie et les autres différents secteurs.

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