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PROFIL DE SENSIBILITÉ ET DE RÉSISTANCE DES MYCOPLASMES GÉNITAUX AUX

ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

SOMMAIRE

DEDICACE ................................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................... III
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................... IV
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................................ V
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................................... VI
DÉFINITION OPPÉRATIONNELLES DES TERMES .......................................................................... VII
RESUMÉ .................................................................................................................................................... IX
ABSTRACT................................................................................................................................................. X
LISTE DU PERSONNELS ENSEIGNANTS ............................................................................................ XI
INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 1
CHAPITRE I: REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................... 3
CHAPITRE II: MATÉRIELS ET MÉTHODES ........................................................................................ 21
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION ..................................................................................... 29
CONCLUSION ........................................................................................................................................... 35
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................................................... 38
ANNEXES .................................................................................................................................................. 42
TABLE DE MATIERES ............................................................................................................................ 45

Redigé et presenté par : KEMENI DJOMO Christelle I


PROFIL DE SENSIBILITÉ ET DE RÉSISTANCE DES MYCOPLASMES GÉNITAUX AUX
ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

DEDICACE

MON GRAND FRÈRE

SIKAPING STÈVE

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PROFIL DE SENSIBILITÉ ET DE RÉSISTANCE DES MYCOPLASMES GÉNITAUX AUX
ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

REMERCIEMENT
S
Cette œuvre n'aurait guére abouti sans la participation des uns et des autres. Nos
remerciements vont à l'endroit des personnalités ci-après:
 Au Ministère de l'enseignement superieur pour avoir mis sur pied cette formation;
 Dr NOAH Epse NZANA Justine Leocadi: notre promotrice pour ses encouragements
multiformes,
 Au directeur des affaires académiques: Dr OHANDJA Paul
 Au Directeur de HDL Dr NGNEGUE PLONG Gael pour son autorisation favorable de
collecte de donnée aux stagiaires;
 À tout le personnel du laboratoire de HDL qui nous ont encadré et soutenu pendant notre
collecte;
 Mr ASSOLO le directeur des formations santé pour nous avoir reçus chaleureusement et
d'avoir mis à notre disposition les moyens pour atteindre nos objectifs,
 Mme MEKUAZE RACHEL pour ses conseils et son soutiens moral,
 Notre encadreur académique Mme MBAMA MISSINGUI Régine Sophie épse
TSOUNGUI pour sa disponibilité et ses conseils.
 Au personnel administratif de l’instituts supérieure LA PERLE pour leurs conseils et
recommandations tout le long de notre parcours en cycle BTS,
 Tous les enseignants de l’Institut superieur '' LA PERLE '',
 À mes parents DJOMO Mathieux ET MATAMO Jeannette pour leur éducation
 À mes grands frères Mr NAINGUEM, SIMO, FOKA, FOTSO, SIKAPING et ma belle
soeur Mme HAKOUA pour leurs encouragements et soutients
 À mes amies sans oublier nos camarades de promotion qui sont devenus une seconde
famille pour nous.
 Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l'amélioration de ce travail recevez ici,
notre gratitude.

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

LISTE DES FIGURES

Figure I. 1 Appareil génital feminin(https://www.docteur-benchimol.com) .................................. 3


Figure I. 2 Colonies de mycoplasme observées à la Loupe binoculaire(ELITechGroup) ............ 12
Figure I. 3 Structure de Mycoplasme (dreamstime.com) ............................................................. 12
Figure I. 4 Schema du prélèvement endocervical chez la femme (TV5MONDE Info) ............... 13
Figure I. 5 Colonies de M hominis observées à la Loupe binoculaire (WWW.sfm-
microbiologie.org). ....................................................................................................................... 14
Figure I. 6 Colonies d’Ureaplasma spp observées à la loupe binoculaire (WWW.sfm-
microbiologie.org). ....................................................................................................................... 14
Figure I. 7 Mode d'action des antibiotiques .................................................................................. 16
Figure I. 8 Les quatre stratégies de la résistance aux antibiotiques .............................................. 19
Figure II. 1 Organigramme……………………………………………………………………….22
Figure II. 2 Description du laboratoire de l’hôpital ...................................................................... 22
Figure II. 3 Différentes trousses commerciales permettant la détection, la numération et/ou
l’étude de la sensibilité aux antibiotiques de Ureaplasma spp. et M. hominis. (A) Sir
MYCOPLASMA, Bio-Rad. (B) IST2, Biomérieux. (C) MYCOFAST-RévolutioN, Elitech. (D)
Myco well D-One, CPM, SAS. (E) Mycoplasma IES, Autobio. (F) Mycoview Quantum,
Biosynex. ...................................................................................................................................... 27
Figure III. 1 Répartition de la population d’étude selon les resultats de l’examen………………..30
Figure III. 2 Répartition de la population positive en fontion de la colonisation de Uu et Mh .... 30
Figure III. 3 Profil de sensibilité et de résistance du mycoplasme en fonction des antibiotiques 32

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau I. 1classification des antibiotiques .................................................................................. 20


Tableau III. 1 Répartition de la population d’étude en fonction de l’âge….........................…….29
Tableau III. 2 Relation entre l’âge de la patiente et l’espèce de mycoplasme .............................. 31

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LISTE DES ABREVIATIONS

ADN: Acide Désoxyribonucléique


ARN: Acide Ribonucléique
ATB: Antibiotique
AZI: Azithromycine
CIP: Ciprofloxacine
CLA: Clarithromycine
CMI: Concentration Minimale Inhibitrice
ERY: Erythromycine
DOX: Doxycycline
GAT: Gatifloxacine
HDL: Hôpital de deiscrict de logbaba
JOS: Josamycine
LEV: Levofloxacine
LPS: Lipopolysaccharide
MIN: Minocycline
Mh: Mycoplasma hominis
MG: Mycoplasma genitalium
MLSK: Macrolides Lincosamides Streptogramines Ketolid
OFL: Ofloxacine
PCR: Réaction de Polymérisation en Chaines
PCV: prélèvement cervico vaginal
PH: Potentiel d’Hydrogène
PPLO: PleuroPneumonia-Like Organisms.
PRI: Pristinamycine
ROX: Roxithromycine
SPA: Sparfloxacine
SPE: Spectinomycine
UCC/ml: Unité de Changement de Couleur par millilitre
UNG: Urétrite Non Gonococciques.
Uu: Ureaplasma urealyticum
UP: Ureaplasma parvum
VIH: Virus de l'Immunodéficience Humain

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DÉFINITION OPPÉRATIONNELLES DES TERMES

Antibiotiques: Sont des molécules naturelles, sythétiques ou semi-sythétiques capable d’arrêter


la multiplication des ou de les détruire.
Antibiogramme: Est l’ensemble des techniques visant à déterminer la sensibilité d’une bactérie à
divers antibiotiques.
Béta-lactamine: Classe d’antibiotiques qui cible la paroi cellulaire.
Biofilm: Est une communauté multicellulaire plus ou moins complexe, de micro-organisme,
adhérant entre eux et à une surface, et marqué par la sécrétion d’une matrice adhésive et protectrice.
Cervices: Inflammation du col de l’utérus.
Choriamniotites: Infections des membranes ovulaires, associées ou non à une rupture.
CMI: est définie comme la plus faible concentration d’antibiotique inhibant le changement de
couleur de l’indicateur de pH quand le témoin de croissance sans antibiotique a changé de couleur.
Commensale: Microbe qui colonise l’organisme sans toutefois provoquer de Maladie.
écosystéme vaginal: est un assemblage fonctionnel d’organisme permettant le maintient de
l’équilibre de la flore vaginal.
Endométrite: Inflammation de la muqueuse utérine.
Espèce: Regroupement de base, des éléments classifiés ayant des traits en Communs.
Flore de Döderlein: la flore vaginale saine est composée du bacille de Döderlein (diverses espèces
de lactobacilles) formant un biofilm sur la muqueuse. Ces bactéries jouent un rôle protecteur en
inhibant la croissance, l'adhésion ou l'expansion d'autres bactéries.
Fréquence: L’état de santé d’une population.
Genre: Ensemble d’êtres ou de choses, caractérisés par un ou des traits Commun.
Infection: envahissement de l'organisme par des microorganismes pathogènes avec ou sans
apparution des symptômes.
Leucorrhée: écoulement vulvaire blanchâtre.
microfilm:
Parasite: Etre vivant qui vie au dépend d’un autre.
Peu spécifique: Qui n’a pas en lui quelque chose de particulier.

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I
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Phase d’imprégnation oestrogénique: Les hormone, et plus particulièrement les oestrogènes,


agissent sur les cellules par l’intermédiare de récepteur.
Prostatite: infection aiguë ou chronique de la prostate.
Salpingite: Inflammation aigue ou chronique des trompes.
Transposons conjugatifs: sont des éléments d’ADN intégrés qui s’excisent pour former un in
termédiaire circulaire fermé de manière covalente
Saprotrophe: Qui se nourrir de matières en décomposition
Urétrite: Inflammation de l’urètre
Vaginose: Pathologie de la flore microbienne du vagin
Vaginite: inflammation des parois vaginales.

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II
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RESUMÉ

Les mycoplasmes sont des bactéries qui se caractérisent principalement par l’absence de
paroi cellulaire, et par conséquent, sont donc insensibles aux familles d’antibiotiques ciblant les
parois telles que les béta-lactamines. Ils infectent plusieurs organes dont les poumons et les organes
génitaux. Parmi les espèces, on peut citer Mycoplasma genitalium, Mycoplasma homini,
Ureaplasma urealyticum et Ureaplasma parvum. Ces travaux portaient principalement sur l'étude
de Mh et Uu, les deux pricipales espèces qui sont responsables des vaginoses bactériennes
silencieuses et dangereuses. L’objectif général de cette étude, était de déterminer la sensibilité et
la résistance de Mh et de Uu aux antibiotiques chez les femmes infectées par les mycoplasmes
génitaux, en recherchant leur fréquences ainsi que, l’éventualité d‘une co-infections impliquant les
deux germes. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective, qui a été faite sur une période d'un
mois (Février 2023). Les données (de Janvier 2019 à Décembre 2021) ont été collectées à l’hôpital
de district de LOGBABA dans la ville de DOUALA. La population d’étude a été constituée des
résultats des patientes ayant effectuée un examen de mycoplasme. Puis le traitement données s’est
fait sur les logiciels Word, Excel. Au total 100 échantillons ont été collectés, dont 68% des femmes
positives contre 32% des femmes négatives. La moyenne d’ âge était de 35 ans avec une extrémité
d’âge de 15 à 45 ans, repartie en 06 classes.les tranches d’âges les plus participantes à cette étude,
étaient celles comprise entre [20-25]et [25-30] qui représentaient respectivement 31% et 25% de
la population d’étude. Le nombre de cas positif était de 68(68%), dont certaines étaient induites
par Uu 37(55%) d’une part et par Mh 22(32%) d’autrepart. Les 09(13%) correspondaient aux co-
infections. La résistance certains antibiotiques être due soit à la consommation anarchique des
molécules, ou à une technique de diagnostic inadéquat. Au vue de ces résultats, il serait nécessaire
de trouver des solutions face au réel probléme de santé publique, qui sévit au sein de la population,
afin de limiter la dissémination des mycoplasmes génitaux et par conséquent les infections
sexuellement transmissibles.

Mots clés: fréquence, infection, Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum

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ABSTRACT

Mycoplasmas are bacteria that are mainly characterized by the absence of a cell wall, and
therefore, are insensitive to families of wall-targeting antibiotics such as beta-lactams. They infect
several organs including the lungs and genitals. Species include Mycoplasma genitalium,
Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum and Ureaplasma parvum. This work mainly
focused on the study of Mh and Uu, the two main species which are responsible for silent and
dangerous bacterial vaginosis. The general objective of this study was to determine the sensitivity
and resistance of Mhet de Uu to antibiotics in women infected with genital mycoplasmas, by
investigating their frequencies as well as the possibility of co-infections involving both germs.
This is a retrospective descriptive study, which was carried out over a period of one month
(February 2023). The data (from January 2019 to December 2021) were collected at the
LOGBABA district hospital in the city of DOUALA. The study population was made up of the
results of patients who had a mycoplasma examination. Then the data processing was done using
Word and Excel software. A total of 100 samples were collected, including 68% of positive women
compared to 32% of negative women. The average age was 35 years with an age range of 15 to 45
years, divided into 06 classes. The age groups most participating in this study were those between
[20-25] and [25 - 30] which represented 31% and 25% of the study population respectively. The
number of positive cases was 68(68%), some of which were induced by Uu 37(55%) on the one
hand and by Mh 22(32%) on the other hand. The 09 (13%) corresponded to co-infections.
Resistance to certain antibiotics may be due either to the uncontrolled consumption of molecules,
or to an inadequate diagnostic technique. In view of these results, it would be necessary to find
solutions to the real public health problem, which is prevalent within the population, in order to
limit the dissemination of genital mycoplasmas and hence sexually transmitted infections.

Keywords: frequency, infection, Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum

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LISTE DU PERSONNELS ENSEIGNANTS

NOMS DES MATIÉRES


GRADE/NIVEAUX D‘ÉTUDE
ENSEIGNANTS DISPENSÉES
M. MOUYAKAM Serge  Hématologie
Master en Biologie clinique
Arnaud clinique 3

M. PILAK MONTHE Ingénieur des travaux en  Biologie cellulaire


Laurier Sciences biomédicales et histologie
 Français médical
Mme KAMDOM Nadine
Master en Biologie clinique  Biochimie générale
Mélaine
 Chimie générale
Master en Sciences de
M. BILOA ASSOLO Fabrice  Informatique
l’Ingénieur, option Informatique
 Initiation à la
recherche
Dr NGOMPE Eric Docteur en chimie physique
 Rédaction de
mémoire
 Cycle de vie
Mme MBAMA Régine Master professionnel qualité,  Assuranse qualité
Sophie sécurité et environnement  Technique de
prélèvement
 Bactériologie
M NJOYO CALVIN Master en microbiologie
clinique

 Parasitologie 3
Mme EKOBO Crescence Master en biologie clinique
 anglais médical
 Programme de la
sante au Cameroun
M. MONKAM Fabrice Master en Santé publique  CCC 3
 Sante de
développement

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INTRODUCTION

Une bonne connaissance de son corps et de son fonctionnement est nécessaire pour mieux
appréhender sa propre santé. L’éducation à la sexualité s’est en partie imposée au XXe siècle pour
des raisons médicales de lutte contre les épidémies (Baudevin, Magnard,2019). Une femme avertie
et à l’écoute de son corps est mieux disposée pour en comprendre les modifications telles que les
changements liés à une grossesse, à une affection gynécologique ou tout simplement des
changements physiologiques liés au cycle menstruel. Cette connaissance permet une meilleure
compréhension et participation aux stratégies de dépistage, mais aussi plus de diagnostics de
pathologies. Raison pour laquelle un déséquilibre de la flore vaginale peut entrainer la
pathogènecité de certains germes commensaux comme les mycoplasmes.
Les mycoplasmes génitaux sont impliqués dans les maladies inflammatoires pelviennes, les
avortements septiques, l'insuffisance pondérale à la naissance, l'urétrite non gonococcique et la
prostatite voire l'avortement spontané et l'infertilité chez la femme. Il existe peu de données sur la
colonisation des mycoplasmes génitaux chez les femmes et sur leurs schémas de sensibilité aux
médicaments (j santé publique Afrique.mars 2011).
Les mycoplasmes sont dus à Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum. Parasite
intra- et extracellulaires,les mycoplasmes sont les plus petites bactéries appartenant à la classe des
Mollicutes. Caractérisé par l’absence de paroi, leur génome extrêmement court ainsi que leur faible
capacité de biosynthèse. Ce qui explique leur mode de réplication parasitaire, leur sensibilité aux
facteurs environnementaux et leur résistance aux bêtalactamines (Combaz-Söhnchen, Kuhn. 2017).
Ces bactéries nécessitent donc des conditions pré-analytiques particulières pour permettre une
culture efficace.
M.hominis appartient à la flore génitale, sa présence à l’état commensal rend sa
responsabilité en cas d’infection délicate à affirmer. La fréquence de colonisation varie selon des
facteur individuels liés à l’hôte tels que l’âge, l’état hormonal, la grossesse, le niveau
socioéconomique et l’activité sexuelleé. Suite à l’ensemble des observations citées, plus haut nous
avons jugé opportin dans le cardre de la redaction de notre devoir d’initiation à la recheche, de
mener une étude sur le profil de sensibilité et résistance des mycoplasmes génitaux chez les
femmes à HDL dans le but d’apporter notre modeste contribution.

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Cependant, quel serait le profil de sensibilité et de résistance des mycoplasmes aux


antibiotiques diagnostiqués chez les femmes au laboratoire de bactériologie de HDL? Ainsi Le but
de notre recherche est d'évaluer la fréquence des mycoplasmes (Uu/Mh) chez les femmes en suite,
d’établir le profil de sensibilité et de résistance des mycoplasmes aux antibiotiques diagnostiqués
chez les femmes en fin sensibiliser les consciences, face au danger silencieux que sont les
mycoplasmes.
I.1 OBJECTIF GENERAL
L’objectif général de notre travail est d’établir le profil de sensibilité et de résistance du
mycoplasmes aux antibiotiques diagnostiquée chez les femme au laboratoire de bactériologie de
HDL.
I.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Comme objectif spécifique nous avons:
Déterminer la fréquence des mycoplasmes chez les femmes;
Ressortir les différents antibiotiques sensibles, résistants aux mycoplasmes génitaux;

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CHAPITRE I: REVUE DE LITTERATURE

I. ANATOMIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DE L'APPARIEL GENITAL


DE LA FEMME

I.1. Anatomie
Du point de vue microbiologie, l’appareil génital féminin est constitué de deux secteurs très
différents:
Le haut de l’appareil génital composé de l’endocol, de la cavité utérine, des trompes, et des
ovaires, est normalement stérile. L’endocol sécrète en permanence la glaire cervicale. Cette
dernière permet de lutter contre l’ascension des bactéries d’origine vaginale, par des actions
mécaniques, chimiques et immunologiques.
Le bas l’appareil génital composé de la vulve, du vagin et de l’exocol présente une flore
commensale abondante. Ceci s’explique par une proximité anatomique de la vulve avec la peau et
l’anus. La distinction entre ces deux zones est importante pour la réalisation et l’interprétation des
prélèvements génitaux (Judlin P.2002).

Figure I. 1 Appareil génital feminin(https://www.docteur-benchimol.com)

I.2. physiopathologie de l'appariel genital de la femme


La flore vaginale est l’ensemble des microbes qui colonisent le vagin. Ils forment une sorte
de microfilm qui tapissent la muqueuse vaginale et la protège des intrus. Sous influence hormonale,
la flore vaginale évolue en fonction des différents stades de la vie génitale (Bergogne-Bézérin E.
2007).

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Dès la naissance, le vagin est rapidement colonisé par des bactéries fécales et cutanées.
Cette flore reste quantitativement pauvre jusqu’à la puberté.
À la puberté débute la phase d’imprégnation oestrogénique. Le vagin est progressivement
colonisé par une flore adulte, la flore de Döderlein.
Chez la femme adulte, les menstruations, la grossesse, les rapports sexuels et d’autres
facteurs locaux fragilisent l’écosystème vaginal.
Après la ménopause, l’imprégnation oestrogénique diminue, le pH vaginal augmente et
une atrophie vaginale s’installe, ce qui favorise l’apparition de vaginites infectieuses.
Au sein de la flore trois groupes de bactéries peuvent être distingués, et sont évalués par
le score de Nugent pour le diagnostic d’une vaginose
Le groupe I est composé de la flore dominante, ou flore de Döderlein. A l’état
physiologique, elle est cohabitée par différentes bactéries commensales inoffensives. Elle est
constituée principalement de Lactobacillus, du genre Lactobacillus, bacilles à coloration de Gram
positive (Cocho H. 2012).
Les Lactobacillus adhèrent à la muqueuse vaginale et créent un biofilm protecteur. Ils
assurent ainsi un rôle de protection contre les agressions par des micro-organismes pathogènes
grâce à différents mécanismes d’action (Lepargneur.et al 2002) à savoir:
 L’Inhibition de la croissance du pathogène : au niveau vaginal, le glycogène est une
source carbonée importante. L’activation hormonale des œstrogènes lui permet de se
déposer dans l’épithélium vaginal. Les Lactobacillus hydrolysent le glycogène contenu
dans les cellules vaginales et conduisent à la formation d’acide lactique. Ils maintiennent
ainsi l’acidité naturelle vaginale. Le pH vaginal normal est proche de 4, et augmente
pendant les menstruations. En cas de vaginites à Trichomonas ou de vaginose bactérienne,
le pH devient supérieur ou égal à 4,5, et en cas de vaginite à Candida, le pH est alors
inférieur ou égal à 4.
 L‘Inhibition de l’adhésion du pathogène: les Lactobacillus adhèrent aux cellules
épithéliales vaginales en se fixant sur les récepteurs cellulaires.
 L’Inhibition de l’expansion du pathogène : la co-agrégation empêche les pathogènes
d’accéder aux tissus récepteurs et d’adhérer à l’épithélium vaginal.
Le groupe II comprend les espèces bactériennes issues de la flore digestive:
Streptococcus agalactiae, Enterococcus, des entérobactéries (E. coli, Proteus, Klebsiella), des

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bactéries anaérobies (Prevotella spp, Bacteroides spp, Clostridium spp), G. vaginalis, des
mycoplasmes, C. albicans.
Le groupe III est caractérisé par des bactéries de portage exceptionnel, issues de la flore
oropharyngée, avec le plus souvent: Haemophilus influenzae et H. parainfluenzae, Streptococcus
pyogenes.

I.2.1. Rappel sur la leucorrhée physiologique


Elle provient de la sécrétion au niveau cervical par les cellules de l’endocol (glaire), de
la desquamation vaginale (Blandine Courbiere, Xavier Carcopino. 2017).

I.2.2. Caractéristiques et rôle


Il s’agit de leucorrhée blanche ou transparente, visqueuse de couleur crème. Elle
cristallise en feuille de fougère. Sans odeur, elle a un pH alcalin compris entre 7 et 8,5. Sa sécrétion
commence à la puberté et finit à la ménopause. Son rôle est de protèger et équilibrer la flore
vaginale en nettoyant naturellement l’intérieur du vagin en expulsant des substances
potentiellement nocives. Elle joue aussi un rôle pendant les rapports sexuels et la fécondation. Tout
changement de sa texture et de son odeur doit faire l’objet d‘une recherche de l‘origine d‘infection
génitale.

II. DÉFINITION ET HISTORIQUE DU MYCOPLASME

II.1. Définition
Les mycoplasmes sont les plus petits organismes libres connus, dont la taille est comprise
entre 150 et 250 nm. Ils ressemblent à des champignons, d'où le préfixe myco et sont dépourvus
de paroi cellulaire, d'où le suffixe -plasma. Le mycoplasme fait référence à la plasticité de formes
bactériennes ressemblant à des éléments fongiques. L'absence de paroi cellulaire dans les
mycoplasmes est responsable de l'absence de réaction à la coloration de Gram et de la non-
sensibilité à la plupart des antimicrobiens, notamment les bêta-lactamines, qui agissent sur les
parois cellulaires. Ils habitent les muqueuses comme les voies génitales et respiratoires.

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II.2. Historique et Classification


II.2.1. Historique
EDWARD et FREUNDT ont proposé Mycoplasma mycoides, reconnu comme
responsable de la péripneumonie. Jusque-là, mycoplasma mycoides était connu sous le nom
Asterococcus qui sera ensuite invalide (Gillespie et al., 2013). En 1956, EDWARD et FREUNDT
décrivent 15espèces de mycoplasma dans une publication. Mi-1967, le sous-comité sur la
taxonomie de mycoplasma propose la création d’une classe des mollicutes, l’ordre
Mycoplasmatales. A la fin des années 1980, la phylogénie de l’espèce se précise. Et désormais, le
nom mycoplasma doit être utilisé exclusivement pour les membres du genre mycoplasma, et non
pour désigner n’importe quelle mollicutes; comme ce ne fut pas le cas dans la littérature pendant
une longue période de confusion (Ecker et al., 2010).

II.2.2. Classification
Le classement des Mollicutes a toujours été difficile. La première classification générale
proposée pour les bactéries (gram positif ou gram négatif) était basée sur la réaction de la paroi
cellulaire à un colorant. Au début, tous les membres de la classe des mollicutes étaient
généralement nommés. « Mycoplasmes » ou « péripneumonie-like » pour les anglo-saxons, puis
on a découvert de nouvelles bactéries appartenant aux mollicutes, autres que celles du genre
Mycoplasma. (Oakeshott et al., 2010).

II.3. Taxonomie
Les Mycoplasmes appartiennent à la classe des Mollicutes (du latin mollis « souple » et
cutis « peau ») qui regroupe des bactéries sans paroi. Cette classe appartient au phylum des
Tenericutes.
Elle comprend actuellement quatre ordres, Les Mycoplasmatales, les Entomoplasmatales,
les Acholeplasmatales et les Anaeroplasmatales séparés d’après leur habitat naturel (Tully et
al.,1993). Cette classification a été établie sur la base d’études phylogénétiques et phénotypiques.
Le terme « mycoplasme » est souvent employé pour désigner l’ensemble des mollicutes; sur un
plan taxonomique. Les mycoplasmes humains appartiennent en très grande majorité à l’ordre des
Mycoplasmatales, qui contient une famille les Mycoplasmataceae, comprenant les genres
Mycoplasma et Ureaplasma.

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III. ÉPIDÉMIOLOGIE

III.1. Prévalence
Au canada, une étude a été réalisée en 2013 auprès de 1 193 individus hommes et femmes,
recrutés dans une clinique de santé sexuelle à Toronto; et celle-ci a démontré que la totalité des
infections génitales liées au genre Mycoplasma était de 7,8%; soit une fréquence de 4,5% chez les
Hommes et de 3,2% chez les femmes (Chrisment et al. ,2013). En France en revanche, il a été
retrouvé chez 3,4% des patients dépistés pour les mycoplasmes urogénitaux que plus de deux tiers
étaient asymptomatiques (Peryre et al., 2016). Une étude analytique, menée à Niamey au Niger,
en 2005, a démontré que la participation des mycoplasmes dans les infections génitales chez les
personnes immunodéprimées, était de 39% (Mamadou et al., 2005). A côté de cette étude une
approche similaire menée à Yaoundé 1 au Cameroun en 2014, a trouvé une fréquence de 65% des
cas de mycoplasmes urogénitaux, dans une cohorte de 94 patients infectés par le virus de
l’immunodéfience humaine (VIH) (Hortense, 2014). Hors mis ces aspects saprotrophes et
opportunistes, Mh et Uu pourraient aussi se retrouver en situation pathogène même chez les jeunes
âgés de 15 à 35 ans, comme s’en été le cas en 2016, à l’hôpital Adlucem de Bali dans la ville de
Douala Kwenkeu et al., (2016), qui dans leurs études sur un échantillon de 94 sujets, 73,4% étaient
des femmes et 26,6% étaient des hommes

III.2. Habitat
Les mycoplasmes sont des micro-organismes de la catégorie des bactéries, qui ont le
pouvoir d’adhérer aux cellules.
Il existe une quinzaine de variétés de mycoplasmes susceptibles d’être retrouvés chez
l’être humain. Parmi les espèces qui ont été mises en évidence dans l’appareil urogénital humain,
seules deux sont très fréquentes: Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis.
Ces deux espèces sont des bactéries dites commensales, ce qui signifie qu’elles sont
naturellement présentes dans la cavité vaginale en quantité non pathogène.
Ureaplasma urealyticum serait ainsi présente dans le vagin chez la moitié des femmes
adultes. Ces bactéries ne représentent aucun danger tant qu’elles restent présentes en faible
quantité, mais elles peuvent se multiplier et coloniser les voies génitales. Cela peut notamment
survenir lorsque la flore vaginale est déséquilibrée, notamment au cours d’une vaginose
bactérienne (Gasski, et al., 2011)

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III.3. Transmission
Le mycoplasma hominis, l’ureaplasma urealyticum et l’ureaplasma parvum font partie de
la famille des mycoplasmes génitaux. Ces bactéries sont présentes naturellement dans la flore
vaginale. À cause d’un dérèglement de cette dernière, les germes se multiplient et peuvent causer
des inflammations des voies génitales. Comme par exemple: une urétrite, une endométrite, une
endocervicite, une salpingite.
L’infection à mycoplasme se transmet de deux façons: transmission verticale lors d'un
rapport sexuel non protegé ou par transmission horizontal de la mère à l’enfant au moment de
l'accouchement. Pendant la grossesse, la mère peut transmettre les bactéries au foetus par voie
sanguine si la mère développe une endométrite ou une salpingite il existe également un risque de
transmission de l’infection à son enfant lors de l’accouchement (femme actuelle.fr). L'Infection
du foetus se fait par l'intermédiaire du liquide amniotique infecté ou par contact du foetus avec les
voies génitales de la mère pendant l'accouchement. Chez le nouveau-né, la colonisation par les
Mycoplasmes s'estompe après trois mois. Moins de 10% des grands enfants et adultes sans
experience sexuelle sont porteurs des Mycoplasmes génitaux.
Pendant la grossesse, ils peuvent également causer des infections du placenta et du liquide
amniotique (chorioamniotites) ainsi que d’autres complications d’ordre obstétrique: avortement
spontané, fièvre postpartum/abortum, infections ou problèmes de poids chez le nouveau-né… (S.
Pereyre, et al.,2016).

III.4. Répartition géographique


Les mycoplasmes sont des bactéries ubiquitaires. Elles colonisent chez l’homme la
muqueuse génitale et respiratoire. Présentant une forte affinité pour les cellules, Ce sont des
intracellulaire facultatifs (Denis et al., 2010).

IV. PHYSIOPATHOLOGIE

Les effets pathogènes des mycoplasmes résultent pour la plupart de la réponse de l’hôte à
l’infection.
Adhésion à l'épithélium hôte: Pour qu'un Mollicute colonise et provoque une infection,
l'adhésion est la première condition préalable. Les mycoplasmes sont principalement considérés
comme des parasites de surface des cellules des muqueuses, car ils adhèrent avec ténacité aux

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parois épithéliales des voies respiratoires ou urogénitales, envahissant rarement les tissus. Le
tractus urogénital semble être le principal tissu infecté par M. genitalium, mais l'adhérence ne
semble pas se limiter aux cellules uroépithéliales in vitro (Jensen JS.2006).
Variation antigénique: Les mycoplasmes, afin d'échapper à la réponse immunitaire de l'hôte,
présentent une variation antigénique de leurs composants de surface. Les lipoprotéines de surface
des mycoplasmes présentent des variations antigéniques et, au fil des générations, elles ont évolué
pour générer une fréquence plus élevée d'hétérogénéité phénotypique, même dans une petite
population de ces organismes. D'autres mécanismes tels que le mimétisme des antigènes de l'hôte
peuvent également contribuer à leur survie au sein des cellules hôtes (Rottem S. 2003).
Cependant, il est clair que l’adhésion du mycoplasme aux cellules de l’hôte est un pré-
requis pour la colonisation et l’infection. Les mycoplasmes ont développés des stratégies pour être
capables de modifier leur attachement aux tissus de l’hôte tels que des variations antigéniques
(Citti et al., 2010) et des variations de taille des protéines exposées à leur surface qui souvent ont
des fonctions de cytoadhésines49permettant de moduler l’adhésion, la formation de biofilm et leur
conférant une protection contre le complément et la phagocytose (Shaw et al., 2012)
L’hydrolyse de l’arginine, voie métabolique principale, peut aussi avoir un rôle dans la
physiopathologie de ce mycoplasme en raison de l’ammoniaque produit. Ce composé basique est
aussi produit lors de l’hydrolyse de l’urée par Ureaplasma spp. Ces deux espèces étant retrouvées
dans des voies génitales de la femme à l’environnement naturellement acide, il est probable que
l’alcalinisation générée soit un élément de pathogénicité, notamment lors du développement de
vaginoses volontiers associées à la présence de M. hominis (Pereyre et al., 2019).
Le processus fondamental impliqué dans la pathogénie des infections à Mycoplasmes est
l'adhésion étroite des micro-organismes aux cellules eucaryotes. L'attachement serait rendu
possible par l'existence de structures spécialisées de l'enveloppe cytoplasmique qui reconnaissent
des recepteurs cellulaires spécifiques.
Lorsqu'ils ont adhéré aux cellules, les Mycoplasmes libérent plusieurs substances dont:
des toxines; des enzymes et des produits terminaux de leur métabolisme, cytotoxiques.
C'est le cas de l'eau oxygénée et de l'ammoniaque produits en grande quantité par Ureaplasma.
Seules les souches adhérentes sont virulentes

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IV.1. Infections génitales


Toutes les quatre espèces sont concernées: M. genitalium, M. hominis, U. parvum, U.
urealyticum. La présence de M. genitalium et surtout d’Ureaplasma spp, à l’état commensal dans
les voies génitales basses rend délicate l’appréciation de leur pouvoir pathogène. M. genitalium et
Ureaplasma spp. Sont des agents d’urétrites non gonococciques (UNG), non chlamydiennes,
aigues et chroniques chez l’homme. Chez la femme, M. Genitalium est le seul mycoplasme
responsable des cervicites. M. Hominis et M. Genitalium sont impliquées dans les endométrites
salpingites. M. Hominis peut aussi être retrouvé en grande quantité dans les cas de vaginoses
bactériennes, en association avec d’autres bactéries telles que Gardnerella vaginalis (Gatski et al.,
2011).

IV.2. Troubles de la reproduction et atteintes néonatales


Ureaplasma spp et à moindre mesure M. hominis sont mis en cause dans les troubles de la
reproduction par immobilisation des spermatozoïdes et en provoquant des salpingites chroniques,
des avortements spontanés à répétition, et des hypotrophies néo-natales, et parfois des infections
néo-natales tels que des choriamniotites (rupture prématuré et infection des membranes
ovariennes). Les mycoplasmes urogénitaux seraient aussi associés à un risque plus élevé
d’avortements spontanés. Les Ureaplasmes peuvent être responsables des prématurités et de faible
poids de naissances. De plus, la colonisation du nouveau-née par Ureaplasma spp et M. hominis
peut être responsable de pneumonies, de bactériémies, mais aussi de syndrome de détresse
respiratoire et de dysplasie broncho-pulmonaire pour Ureaplasma spp, l’implication de M.
genitalium dans les pathologies du nouveau-née n’est pas connu à ce jour (Taylor et al.,2001).

V. POUVOIR PATHOGÈNE

Mycoplasma hominis est un saprophyte des voies génitales. Il colonise le tractus génital à
la naissance ou peu après. Sa présence est souvent transitoire et il tend à disparaître vers l’âge de
2 ans. Chez l’adolescent et le jeune adulte, sa réapparition dans le tractus génital inférieur dépend
des contacts sexuels et du nombre de partenaires. Le taux de portage varie de 1 à 5 % chez les
hommes asymptomatiques et de 30 à 70 % chez les femmes asymptomatiques. Chez la femme, il
ne joue pas de rôle pathogène dans les cervicites, mais a été mis en cause dans les vaginoses

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bactériennes et pourrait être impliqué dans les endométrites, les salpingites et les fièvres du post-
partum, ainsi que dans 5 % des pyélonéphrites. Chez l’homme, il ne semble pas avoir de rôle
pathogène. Chez le nouveau-né, il serait responsable d’infections néonatales (infections
pulmonaires, méningites, septicémies) (Baseman et al.,1996). Ureaplasma urealyticum est
également un saprophyte des voies génitales. Il colonise le nouveau né in utero ou à la naissance
et est encore présent chez 20 % des filles avant la puberté; après la puberté, son portage dépend du
nombre de partenaires sexuels. Il est retrouvé dans le vagin de 40 à 80 % des femmes
asymptomatiques et dans l’urètre de 5 à 20 % des hommes asymptomatiques. Chez la femme, il
ne serait potentiellement pathogène que chez la femme enceinte, et responsable de fièvres du
postpartum.
L'appréciation du pouvoir pathogène des Mycoplasmes génitaux est rendue difficile par leur
présence possible à l'état commensal au niveau des voies génitales.
Mycoplasma hominis joue un rôle pathogénique moins connu et plus restreint que U.
urealyticum. Son portage génital semble être favorisé par la présence d'autres microorganismes Il
provoque des pyélonéphrites, salpingites, infections néo-natales, et surtout des septicémies du
post-partum et du post-abortum. Mycoplasma genitallium provoque des uréthrites, mais son
pouvoir pathogène est encore peu connu.

VI. ETUDE BACTERIOLOGIQUE

Vl.1. CARACTÉRES MORPHOLOGIQUE


De très petite taille, 300-850 nm, les mycoplasmes rencontrés chez l’homme sont
polymorphes, coccoides ou filamenteux. Sur gélose, ils donnent de petites colonies visibles à la
loupe binoculaire (entre 0.3 et 0.8 µm de diamètre), Les mycoplasmes n’ont pas de paroi et ne
peuvent dont être colorés par la méthode de GRAM. En boite de pétrie, sur milieu gélosé, les
colonies sont petites (visibles seulement à faible grossissement) et un aspect typique en œuf sur le
plat (Reiculttin et al, 2013).

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Figure I. 2 Colonies de mycoplasme observées à la Loupe binoculaire(ELITechGroup)

VI.2. Génome
Comparé à d’autres espèces de bactéries, le génome des mycoplasmes est de très petite
taille, comprise entre 0,6-1,35 Méga paires de bases (Mpb), et possèdent un faible coefficient de
Chargaff (contenu en guanine + cytosine) qui est de 18-40 mol% (Taylor et al., 2011).

Figure I. 3 Structure de Mycoplasme (dreamstime.com)

VII. DIAGNOSTIC BACTÉRIOLOGIQUE

VII.1. Le prélèvement de l'endocol


C’est un prélèvement endo-utérin qui permet de vérifier la présence de bactéries
normalement présentes au niveau de la flore commensale vaginale et plus haut dans l’appareil
génital féminin (Quentin et Verdon, 2012). Il doit être effectué après la toilette du col avec un
tampon de gaze stérile. On réalise l'introduction de l'écouvillon dans le canal endocervical à une
profondeur de 2 à 3 cm. Il faut tourner l'écouvillon plusieurs fois pendant 10 à 30 secondes. Enfin,

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on retire l'écouvillon sans toucher les parois vaginales, et on le dépose par la suite dans le milieu
de transport.
L’interprétation est facile pour les prélèvements normalement stériles où la présence de
germe confirme l’infection. Elle s’avère plus délicate pour les prélèvements en contact avec une
flore commensale tels que les prélèvements urétraux, les prélèvements cervicovaginaux, l’urine.
Une appréciation quantitative peut aider à l'interprétation et permet de distinguer colonisation et
infection. Si la présence de M. hominis chez l’homme n’est que le reflet d’une colonisation, cette
évaluation quantitative est nécessaire chez la femme. La présence de M. hominis en quantité ≥104
UCC/ml dans un prélèvement cervico vaginal est fréquemment retrouvée au cours des vaginoses
bactériennes mais peut aussi évoquer une infection des voies génitales hautes (Bébéar et al., 2015).

Figure I. 4 Schema du prélèvement endocervical chez la femme (TV5MONDE Info)

VII.2. Examen direct


L’examen direct n’est pas réalisé car les mycoplasmes ne sont pas visibles après coloration
de Gram en raison de leur absence de paroi (Reinton et al., 2013).

VII.3. Culture
La culture est relativement simple pour Ureaplasma spp. et M. hominis. Pour M.
genitalium, elle est exceptionnelle et non réalisable en pratique courante. Les milieux de culture
sont complexes, rendus sélectifs par addition d’une bétalactamine ou parfois de polymyxine ou
d’amphotéricine B. Il n’y a pas de milieu standard convenant à toutes espèces en raison de leurs
exigences différentes en substrat et en PH. Il convient d’utiliser des milieux gélosés et des milieux

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liquides, où ils sont ensemencés en faisant des dilutions pour éliminer la présence possible
d’inhibiteurs tissulaires. Les milieux gélosés sont ensemencés en touche. M. hominis croit sur le
milieu Hayflick modifié renfermant 20% de sérum de poulain ou le milieu SP-4(sacharose
phosphate) plus complexe, renfermant du sérum de veau fœtal. Les milieux liquides, à PH variant
entre 7,0 -7,2, renferment de l’arginine et du rouge phénol. M.hominis peut occasionnellement
croitre sur gélose au sang, donnant de très petites colonies. Il peut aussi pousser sur les milieux
utilisés pour Ureaplasma spp c’est-à-dire, sur milieu de Shepard à PH=6,0 renfermant de l’urée.
Un passage prolongé en culture cellulaire est indispensable à l’isolement de M. genitalium et n’est
pas réalisé en routine. Sur milieu gélosé, l’apparition de petites colonies doit être recherchée à la
loupe binoculaire après 48 à 96 heures. Leur aspect est variable, en œuf sur le plat (Ryan et Ray
2004).

Figure I. 5 Colonies de M hominis observées à la Loupe binoculaire (WWW.sfm-


microbiologie.org).

Figure I. 6 Colonies d’Ureaplasma spp observées à la loupe binoculaire (WWW.sfm-


microbiologie.org).

VII.4. Detection de la croissance


Différentes trousses commerciales existent pour détection et la quantification de
Ureaplasma spp et M. Hominis à partir des prélèvements génitaux. Des milieux de transports
adaptés sont fournis avec ces trousses. Ces systèmes correspondent en général à des microplaques

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unitaires avec des cupules contenant des substrats lyophilisés et des inhibiteurs spécifiques des
deux espèces. Les échantillons sont placés dans un milieu qui sert lui-même à ensemencer les
cupules. La détection, l’identification et la numération des mycoplasmes sont basées sur le
changement de couleur des cupules témoignant de la croissance du mycoplasme. en présence de
substrat ou l’inhibiteur spécifique. Certains systèmes permettent de déterminer, dans un même
temps, la sensibilité aux antibiotiques. Ces trousses sont très utiles pour les laboratoires qui ne
réalisent qu’occasionnellement le diagnostic des mycoplasmes urogénitaux. Des faux positifs sont
décrits en cas de contamination des échantillons par d’autres bactéries, conduisant à recommander,
en cas de doute, la vérification du résultat par culture en milieu gélose (Mena et al., 2009).

VII.5. Examen moleculaire


La PCR est une technique, automatisée, d’amplification d’un fragment d’ADN particulier,
délimité par des amorces, en très grande quantité. Elle suit trois étapes qui se répètent en boucles
(20 à 40 cycles): dénaturation de l’ADN (l’ADN passe de double brin à simple brin), hybridation
des amorces au simple brin d’ADN et élongation. Cette réaction enzymatique nécessite une Taq
polymérase, qui permet de synthétiser de nouveaux brins d’ADN complémentaires au brin de la
matrice.
La PCR en temps réel, permet de suivre le processus en temps réel grâce à des sondes
devenant fluorescentes lorsqu’elles sont fixées à l’ADN, ce qui signifie que le fragment est
amplifié. La fluorescence est proportionnelle au degré d’amplification. Pour M. genitalium, la
technique cible l’ARNr 16S ou le gène de l’adhésine majeure de la bactérie. Par conséquent, une
PCR qualitative est suffisante pour diagnostiquer une infection à M. genitalium. Il est également
possible de détecter Ureaplasma spp. et M. hominis par PCR. (Emile, et al., 2017).

VII.6. Examen indirect


Il s’agit des tests sérologiques, dans le cas des mycoplasmes génitaux, l’utilisation des
méthodes sérologiques qui ciblent les (IgG) ou (IgM) produites par le patient, ne présente aucun
intérêt. Les anticorps anti M. hominis et anti U. urealyticum sont mesurables mais apportent une
faible sensibilité pour les localisations superficielles, c’est pourquoi cette méthode n’est pas
retenue pour le diagnostic (Bébéar et al., 2015; Judlin, 2003).

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VII.7. Traitement
L’intervention d’un traitement d’antibiotique est nécessaire lorsque les mycoplasmes sont
détectés par PCR, ou par culture. De même, Le partenaire actuel du malade doit bénéficier
également de cette antibiothérapie, si possible après un dépistage en règle. Idéalement, le patient
est prélevé, puis les résultats de PCR sont attendus avant de décider d’une antibiothérapie (Jensen
et al., 2016). Les antibiotiques actifs, utilisables en thérapeutique humaine, sont les tétracyclines,
les (MLSK) et les fluoroquinolones. (Denis et al., 2010). Actuellement la recommandation de
traitement en première ligne est l’azithromycine 500 mg le 1er jour puis 250 mg pendant 4 jours.

VII.8. Prophylaxie
Il n’existe pas à ce jour de vaccins contre les mycoplasmes urogénitaux. La prévention des
infections à M. genitalium à M. hominis et à Ureaplasma spp est identique à celle des autres agents
responsables d’IST (Gillespie et al., 2013).

VIII. LES ANTIBIOTIQUES

VIII.1. Mode d'action des antibiotiques


Les antibiotiques agissent à l’échelon moléculaire au niveau d’une ou de plusieurs étapes
métaboliques indispensables à la vie de la bactérie.Ils agissent par : inhibition de la synthèse de la
paroi bactérienne (betalactamines, glycopeptides); par inhibition de la synthèse de la nembrane
cytoplasmique peptidique cationique (polymixine); par inhibition de la synthèse protéique
(phenicoles,macrolides,lincosamides, tetracycline,aminosides); par inhibition de la synthèse de
l'ADN (quinolones), inhibition de la transcription de l’ADN (rifampicines); par d'autres
mécanismes (sulfamides, trimethoprime). www.bacteriologie.net

Figure I. 7 Mode d'action des antibiotiques

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VIII.2. Résistance aux antibiotique


La résistance aux antibiotiques: est la capacité d'une bactérie à survivre au contact d'un
antibiotique.

VIII.2.1. Résistance naturelle


Du fait de l’absence de paroi, tous les mycoplasmes resistent aux antibiotiques agissant
sur la biosynthèse du peptidoglycane, béta-lactamines, glycopeptides, et fosfomycine. Ils résistent
également aux polymyxines, sulfamides, triméthoprime, acide nalidixique, linézolide et à la
rifampicine, du fait d’une mutation naturelle gène ropB de la sous-unité ß de l’ARN polymérase.
Les antibiotiques actifs utilisables en thérapeutique sont les tétracyclines, les macrolides
apparentés MLSK et les fluoroquinolones. L’effet in-vitro des antibiotiques est seulement
bactériostatique, mis à part le cas des fluoroquinolones. Il existe cependant une résistance naturelle
aux MLSK, sauf à la lincomycine. Ureaplasma spp est sensible aux MLSK mais résiste aux
lincomisades tel que la clindamycine. A l’inverse, M. Hominis résiste aux macrolides ayant un
cycle à 14 ou 15 chainons (érythromycine, azythromycine) et à la télithromycine. Il est sensible
aux linocosamides et certains macrolides à 16 chainons (Josamycine) mais pas à la spirancycine
(Daniel et al., 2010).

VIII.2.2. Résistance acquise


Les résistances sont dues à la modification de la cible des antibiotiques par mutation ou à
la protection de la cible liée à la présence d’un transposon. Chez Ureaplasma spp et M. hominis;
la résistance concerne en premier lieu les tétracyclines. Elle est due à la présence du gènes tet (M)
portés par un transposon conjugatif qui code pour la protéine tet (M) protégeant la cible
ribosomique de l’action de tétracyclines. La résistance est de haut niveau, croisée à l’ensemble des
tétracyclines, à l’exception de la tigécycline qui reste active seulement chez M. hominis porteur du
gène tet (M). En France, cette résistance concerne environ 20% des souches clinique de M. hominis
et environs 5% de Ureaplasma spp. Les résistances acquises aux macrolides et aux
fluoroquinolones sont liés à des mutations respectivement de l’ARNr 23s et des gènes codant
l’ADN gyrase et topoisomérase. Elles (mutations) sont rares chez M. hominis et Ureaplasma spp
(environs1%) et sont surtout observées chez des sujets immunodéprimés ayant reçu de nombreux

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traitement antibiotiques (Cazanave et al., 2012). Chez M. genitalium, les tétracyclines conduisent
a de nombreux échecs cliniques malgré une apparente activité in-vitro. La résistance acquise aux
macrolides; traitement de première intention, est une augmentation sensible, atteignant des taux
de 40% dans certains pays. Cette résistance est due à la mutation dans le gène cible des macrolides,
qui codent pour l’ARNr 23s, plus précisément au niveau de la boucle peptidyltranferase conservée
du domaine v. les mutations peuvent être décelées par PCR en termes réel ou pyroséquencage
directement à partir des échantillons cliniques. Des résistances aux fluoroquinolones sont aussi
décrites et sont liées à des mutations sur les gènes cibles de ces antibiotiques. Elles affectent
environ 5% des souches dans le monde. Leur détection ne peut être faite à ce jour que par des
techniques d’amplification et de séquençage (Sena et al., 2012).

VIII.3. Mécanismes de résistance aux antibiotiques


La restance aux antibiotiques se fait par plusieurs mécanismes dont les modifications de
la cible (altérations des recepteurs qui empeche les antibiotiques de se fixer), impermeabilité (la
diminution de la perméabilité de la nembrane empêche l'antibiotique d'entrer), efflux
(l'antibiotique est refoule de la cellule par la pompe), inactivation enzymatique (les antibiotiques
sont décomposés par les enzymes).

VIII.4. Modalités d'acquisition et de transmission de la résistance


Pour résister, la bactérie a développé quatre stratégies principales pour empêcher
l'interaction entre l'antibiotique et la cible bactérienne
Brouillage: il s'agit du mécanisme le plus répandu dans la nature. La bactérie synthétise une
enzyme qui modifie l'antibiotique et le rend inoffensif. L'inactivation peut être intracellulaire, dans
le cas des antibiotiques dont les cibles sont cytoplasmiques (par exemple: les aminosides).
Camouflage: la bactérie modifie la cible de l'antibiotique pour la rendre insensible à son action.
Il en est ainsi de la résistance aux macrolides chez les bactéries à Gram positif. Par exemple, la
cible de l'érythromycine est l‘ARN ribosomal 23S.
Blindage: il s'agit d'empêcher l'accès de l'antibiotique à sa cible. Pour cela, la bactérie peut rétrécir
ou fermer les canaux qui rendent la membrane perméable ou synthétiser une pompe membranaire
(pompe d'efflux) qui refoule l'antibiotique hors de la bactérie. Sa concentration intracellulaire
restera insuffisante pour être toxique. C'est le cas, par exemple, de la résistance à la tétracycline.

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Esquive: la bactérie substitue à la cible une autre molécule, non vulnérable. Elle met en place une
dérivation métabolique. Deux molécules différentes (l'une sensible, l'autre non) possédant une
même fonction coexistent alors dans une même bactérie (Visseaux C et Calagno F, 2011).

Figure I. 8 Les quatre stratégies de la résistance aux antibiotiques

VIII.5. Sensibilité aux antibiotiques


La sensibilité des mycoplasmes urogénitaux, à l’occurrence Ureaplasma spp et M. Hominis,
doivent être étudiée chaque fois qu’ils sont en situation pathogène ou sont isolés des extra-génitaux
à fortiori chez les sujets immunodéprimés. La méthode classique d’antibiogramme par diffusion à
l’aide des disques n’est pas utilisable. Les milieux complexes nécessaires pour les mycoplasmes
sont éloignés des conditions standards recommandées pour les bactéries classiques. Cependant des
recommandations ont été faites aux USA par le CLSI, qui a proposer des protocoles standardisées
pour l’étude de l’activité in-vitro des antibiotiques sur M. Hominis et Ureaplasma spp. Ainsi, des
CMI peuvent être déterminées par dilution en milieu liquide ou gélose en utilisant un milieu adapté
à l’espèce. Plusieurs kits étudiant la sensibilité aux antibiotiques de M. Hominis et Ureaplasma
spp sont disponibles seuls ou en complément d’un kit de détection et d’identification des espèces.
Leur principe repose sur l’inhibition de la croissance des mycoplasmes en présence d’antibiotique.
Ils consistent à des rangées de puits contenant des antibiotiques lyophilisés à une ou deux

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concentrations, correspondant aux concentrations critiques utilisées pour classer les bactéries en
sensibles, intermédiaires, résistantes l’antibiotique testé. Les résultats obtenus sont satisfaisants à
la condition d’utiliser l’inoculum contrôle. Certains de ces kits ont été adaptés aux
recommandations du CLSI. En ce qui concerne M. Genitalium, qui n’est que très
exceptionnellement cultivé, la résistance aux macrolites peut être recherchée par la technique de
PCR en temps réel ou de pyroséquencage appliquées directement aux échantillons cliniques
(Pyrosequencing Technology and Platform Overview-QIAGEN, 2019).

FAMILLES ANTIBIOTIQUES MODE D’ACTION


-Streptomycine,
dihydrostreptomycine
-Néomycine, Paromomycine
Sous unité 30S du
Framycétine (voie locale).
ribosome. Erreur de
-Kanamycine, Tobramycine
Aminosides lecture du code génétique
Dibékacine, Amikacine
lors de la traduction des
-Gentamicine, Sisomycine,
protéine
Nétilmicine (streptomycine,
kanamycine).
- Spectinomycine
Les MLS sont des
Macrolides vrais :
inhibiteurs de la synthèse
14atomes:Erythromycine,Oléando
des protéines, ils agissent
mycine Roxithromycine,
Macrolides Lincosamides au niveau de la s/unité 50S
Clarithromycine, Dirithromycine
- Streptogramines (MLS) du ribosome. Ils inhibent
15atomes:Azithromycine
la croissance de la chaine
16atomes: Josamycine,
polypeptidique en
Spiramycine Midécamycine
formation
Sous unité 30S du
-Oxytetracycline, ribosome. inhibiteurs de la
Chlortetracycline. phase d'élongation de la
Tetracyclines
-Doxycycline, Minocycline chaîne polypeptidique, ils
-Glycylcyclines empêchent la fixation de
l'aminoacyl-ARNt
Inhibition sélective de la
synthèse de l’ADN
- Péfloxacine, Ofloxacine
bactérien en agissant sur
Norfloxacine, Ciprofloxacine
Fluoroquinolones deux enzymes impliqués
Lévofloxacine,Moxifloxacine
dans cette synthèse: l’ADN
Sparfloxacine,gatifloxacine
gyrase et l’ADN topo-
isomérase IV
Tableau I. 1classification des antibiotiques

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

CHAPITRE II: MATÉRIELS ET


MÉTHODES

I. CHOIX DU LIEU D’ÉTUDE

Nous avons mené notre étude à l’hôpital de discrit de LOGBABA car dans la classification
des formations sanitaires au CAMEROUN c’est une structure de santé de quatriéme catégorie c'est
également une structure technique de première référence qui soutient les réseaux de centre de santé
et il assure une meilleur qualité des soins par un personnel motivé et discipliné.

I.1. Critère de choix du lieu d’étude


Le choix du lieu de notre étude repose sur les raisons suivantes: c’est une formation sanitaire
et de recherche pour les étudiants, son accessible géographique est commode pour nous.

I. 2. Historique de l’hôpital
Construit en 1955 sous l’appellation de dispensaire bassa de logbaba, cette formation
sanitaire était au départ constituée d’un seul bâtiment. Dans les années 1980, un autre bâtiment est
construit et la structure devient hôpital d’arrondissement de Douala 3éme, puis hôpital de discrit
de logbaba en 1995.En Décembre 2022, mise en service du nouveau bâtiment de l‘ HDL couvrant
une superficie de 1000m² dénomé <Pavillon Gaz du Cameroun>.

I.3. Situation géographique de l’hôpital


Le discrit de santé de logbaba est à la fois semi urbain et semi rural, il couvre une population
estimée à 308713 habitants et couvre une superficie de près de 3000m² repartie dans dix aires de
santé que compte ce district. Il est situé au périphérique de douala dans une zone dite industrielle .il
est situé en plein centre administratif de l’arrondissement de Douala 3eme. C’est l’hôpital de
référence du district de santé.

I.4. Structure de l’hôpital


L’hôpital de district de logbaba est hiérarchiquement organisé comme suite:

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Bâtiment A Bâtiment Bâtiment Bâtiment


Bâtiment B Bâtiment C
D E F
Grande BLoc
Accueil Toilettes Pédiatrie Consultati
caisse administratif
Petite Médecine haut Bloc on UPEC
vaccination
caisse standing opératoire
Gynécologie
Bureau des
pharmacie
médecins
Maternité
Consultation
pédiatrique Suite de
couche

médecine femme

Laboratoire

Figure II. 1 Organigramme

service de
prélèvement

paillaisse de pallaisse de
bactériologie biochimie

major du
pallaisse laboratoire
pallaisse
d'immuno-
d'hématologie
sérologie

pallaisse
de pallaisse de
parasitologie
mycologie

Figure II. 2 Description du laboratoire de l’hôpital

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I.5. Description de l’étude


Nous avons mené une étude à visé rétrospective qui semble être la plus adaptée pour notre
travail car les données et les resultats des patients sont déjà enregistrés dans les registres.

I.6. Duré de l’étude


Notre étude a été menée sur une période allant de septembre 2023 à mars 2024 et la collecte
des données pendant un mois (décembre).

I..7. Ressources humaines et matÉriEl du lieu d'étude


comme ressource humaine nous avons: un comité de gestion, un directeur de l’hôpital, un
comité qualité, comité d’hygiène, service médiation des plaintes, comité d’éthique et de discipline,
comité de lutte contre la corruption, secrétariat du directeur, comptabilité matière, économat,
médecins et spécialistes, surveillance générale, technicien de surface, maint tenancier, ambulancier,
gardiennage, caisse, coordination des soins, service d’appui, service clinique.
L'hôpital dispose d'une capacité d’accueil de 89 lits, Il est entouré d’une barrière, d'une
pharmacie bien équipée, des ambulances, d'un laboratoire bien équipé, d'un service de soins bien
équipé et performant.

I.8. Population cible


Toutes les femmes venues en consultation à l’Hôpital de Discrit de LOGBABA durant la
période allant de Janvier 2019 à décembre 2021 ayant un examen de mycoplasme urogenital.

I.9. Choix de l'échantillon

Critère d’inclusion
Seront inclus dans notre étude, toutes les femmes ayant éffectuée un examen de mycoplasme
enregistrées dans les registres du laboratoire à HDL.

Critère d’exclusion
Seront exclus dans notre étude toutes les femmes n’ayant pas un examen de mycoplasme
prescrit par le médecin.

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II. COLLECTE DES DONNEES

II.1. Présentation de l’outil de collecte de donnée


Nous avons utilisés dans notre travail une fiche de collecte de donnée qui a été lue, corrigé et
valider par notre encadreur.

II.2. Materiels de collecte


Pour mener à bien notre étude et la collecte des données, nous avons utilisé des formats; des
stylos bleus; des crayons; un cahier de collecte de donnée; une règle; une calculatrice.

II.3. Technique d‘échantillonnage


La calcul de la taille de l’échantillon a été fait par la formule de LORENTZ
N=Z²P(1-P) /M²
N=taille de l’échantillon
Z=niveau de confiance (1,96)
P= prévalence (0,734)
M=marge d’érreur (5%)
AN:1,96²*0,734(1-0,734) /0,05²
N=300

L’étude a été menée sur une période de 24 mois (vingt-quatre mois) allant de Janvier 2019 à
Décembre 2020. Nous avons enregistré au total 100 patientes ayant effectuée le test de dépistage
du mycoplasme urogénital et dont les données ont été correctement enregistrées. Lors de notre
collecte de donnée, nous avons utilisés, les archives des registres de bactériologie allant de 2019 à
2020.

II.4. Dépouillement et traitement des donnees


Le dépouillement s'est fait manuellement et l'ensemble des données ont été à la suite
exportée sur Excel afin d'assurer l'homogénéité des réponses; le traitement et l'analyse des résultats
ont été présentés sur forme de tableau statistique suivie d'un commentaire simple.

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III. METHODE DE MESURE ET PROCÉDURE DE RECCUEIL

III.1.Phase pré-analytique
Accueil de la patiente puis enregistrement (nom; prénom; âges; statut matrimonial;
profféssion; quartier; numéro de téléphone; examen prescris; nom du médecin prescripteur). En
suite passons au prélèvement.
Les prélèvements biologiques ont lieu généralement au laboratoire de biologie médicale,
sauf éventuellement pour l’analyse du premier jet d’urine où il est possible de se procurer un pot
d’urine et de réaliser le prélèvement à domicile.
La présence habituelle de certains germes, notamment les mycoplasmes commensaux dans la
cavité génitale, fait qu’il faut être à la fois scrupuleux dans la réalisation des prélèvements et
critique quant à leur interprétation.
La patiente doit respecter certaines conditions hygieniques et therapeutiques avant la
realisation du prélèvement c'est à dire ne pas avoir de rapport sexuel à la veille du prélèvement, ne
pas être sur antibiothérapie, ne pas être sur antifongique, ne pas être en période de menstruation,
ne pas faire sa Toilette intime le matin avant le prélèvement. Ainsi pour realiser le prélèvement,
nous avons besoin d'un matériel adéquate (gants, lames + Lamelle, speculum, deux écouvillons,
une lèse en Papier, potasse, un Plateau). En suite, nous passons à la realisation de notre prélèvement
tout en s’assurant que la femme est dans les conditions de prélèvement en suite, etiqueter la lame
et les écouvillons de la patiente, porter les gants, couvrir le lit de prélèvement d' une lèse en Papier,
installer la patientes sur le lit de prélèvement et la mettre en position gynécologique en suite,
déballer le spéculum stéril, le Placer dans le vagin pour que le col de l’utérus soit visible. "Chez
une femme vierge, on évite d’utiliser un spéculum", à l'aide de votre Main droite Servez- vous du
coton tige du premier écouvillon pour prélever les sécrétions présentes au niveau du col en Passant
par le cul de sac de Douglas à l'aide du deuxième écouvillon ou brosse, ramener des cellules
auxquelles les mycoplasmes adhèrent. En fin retirer le speculum, liberer la patiente débarrassez-
vous des gants envoyer l' échantillon en salle d'analyse.

III.2. Phase analytique


Les exigences nutritionnelles et les conditions de culture des mycoplasmes, bactéries à
localisation extra- et intra-cellulaire, sont très différentes des conditions standards recommandées
pour les bactéries classiques. Des trousses adaptées à Ureaplasma spp. et M. hominis sont

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disponibles dans le commerce, il s’agit de microplaques contenant des antibiotiques déshydratés à


une ou deux concentrations correspondant aux valeurs critiques recommandées pour les bactéries
standard pour les trousses les plus anciennes ou recommandées par le CLSI pour les trousses les
plus récentes. Elles peuvent être réalisées après culture primaire de l’échantillon ou directement à
partir du prélèvement. Dans ce dernier cas, les résultats peuvent pécher par le manque de
standardisation de l’inoculum de départ. Parmi les différents kits présents sur le marché, le kit
MYCOFAST RevolutioN (Elitech) permet la détection, la numération et l’identification de
Ureaplasma urealyticum/Ureaplasma parvum et de M. hominis dans des échantillons cliniques
variés et l’étude de leur sensibilité à certains agents antimicrobiens en accord avec les
recommandations du CLSI57. Il en est de même pour le kit Myco well D One AST (Servibio). Les
kits Sir MYCOPLASMA (Bio-Rad), IST2 (Biomérieux), Mycoplasma IES (Autobio) et
Mycoview Quantum (Biosynex) qui permettent le même type de détection, mais ne tiennent pas
compte des recommandations du CLSI. De nouvelles galeries sont en développement visant à
inclure les concentrations critiques déterminées par le CLSI ou encore à séparer les
antibiogrammes des ureaplasmes et des mycoplasmes.
Toujour lire la notice avant la réalisation du test.
mode opératoire
Contrôle qualité du test
Un contrôle bactériologique des tests de la galerie est de plus réalisable par l’utilisateur.
Protocole:
 Réaliser une culture de la souche lyophilisée en bouillon Urée-Arginine
 Incuber à 36°C ± 2°C jusqu’a obtention d’une culture suffisante (le virage du bouillon peut
apparaître après 4 heures)
 Transférer 15 à 30µl dans un nouveau bouillon Urée-Arginine qui servira à ensemencer la
galerie Mycoplasma IST 2.
Préparation de l’inoculum
Après homogénéisation, transférer 3 mililitre du mycoplasma R1 ensemencé dans le
mycoplasma R2, agiter au vortex jusqu’a dissolution complète du lyophilisat.
Préparation de la galerie
Laisser la galerie revenir à la température ambiante, sortir la galerie de son emballage, jeter le
sachet de déshydratant, mettre le couvercle, inscrire la référence de l’échantillon prélevé sur la

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languette latérale de la galerie. (ne pas inscrire la référence sur le couvercle, celui-ci pouvant etre
déplacé lors de la manipulation).
incubation
Répartir immédiatement le bouillon dans les 22 cupules tests de la galerie Mycoplasma IST
2 à raison de 55 microlitre(µl) par cupule avec la pipette électronique (ou équivalent). En suite
ajouter eux gouttes d‘huile de paraffine dans chaque cupule, placer le couvercle sur la galerie. En
fin incuber la galerie et le reste du flacon pendant 24 et 48 heures à 36°C ± 2°C.

III.3. Phase post analytique

Lecture et interpretation
Urée-Arginine (Mycoplasma R1+ Mycoplasma R2)
Lire la coloration du bouillon Urée -Arginine 24 heures à 48 heures d’incubation
Coloration du bouillon:
 Négatif coloration jaune
 Positif (Uu et ou Mh) coloration orange ou rouge ≥10^4UCC/ml

Figure II. 3 Différentes trousses commerciales permettant la détection, la numération et/ou


l’étude de la sensibilité aux antibiotiques de Ureaplasma spp. et M. hominis. (A) Sir
MYCOPLASMA, Bio-Rad. (B) IST2, Biomérieux. (C) MYCOFAST-RévolutioN, Elitech. (D)
Myco well D-One, CPM, SAS. (E) Mycoplasma IES, Autobio. (F) Mycoview Quantum, Biosynex.

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La Détection de la croissance se fait d’après le virage de l’indicateur coloré, la croissancede


M. hominis et Ureaplasma spp. en 18 h à 48h alcalinisant le milieu. Les résultats sont exprimés en
unité de changement de couleur (UCC) par ml.

Rendu des résultats

Nom du patient Échantillon

Âge et sexe Numéro de télèphone

Date de prélèvement Nom de l‘examen

Nom du médecin prescripteur Date de rendu de résultat

Identification de l’espèce de
Antibiotiques Testés
mycoplasme≥10^4UCC/ml

incubation Uu Mh Dox Jos Ofl Ery Tét Cip Azi Cla Pri

24h

48h

Sensible(S) Intermediaire(I)
Résistant(R)

Signature et nom du major ou du biologiste

Limites du test
 En cas de titre faible du prélèvement, les cupules de la galerie peuvent ne pas virer ou bien
présenter un virage aléatoire.
 Les antibiotiques sont testés sur le prélèvement, sans tenir compte de la richesse de ce
dernier en mycoplasme.
 Un résultat négatif avec la plus faible concentration d’un d’un antibiotique et positif avec
la plus forte concentration est non sens. Dans ce cas refaire le test.

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CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION

I. RESULTATS
Cette étape de notre travail présente les informations sur le contrnu et la structure de nos
données

I.1 Répartition de la population d‘etude en fonction des tranches d‘âges

Tranches d’âges EFFECTIFS FREQUENCES


[15-20[ 12 12
[20-25[ 31 31
[25-30[ 25 25
[30-35[ 14 14
[35-40[ 11 11
[40-45[ 7 7
Total 100 100(%)

Tableau III. 1 Répartition de la population d’étude en fonction de l’âge

D’aprés le tableau cidessus on s’aperçoit que la majorité des patientes ayant effectuée le test
de mycoplasma, appartenaient le plus aux tranches d’âge de [20-25[et [25-30[. Ces tranches d’âges
répresentaient respectivement 31% et 25% de notre population cible contre une minorité de 11%
et 7%. Les tranches d’âges étaient de 15 ans à 45 ans.

II. ÉVENTUALITÉS DES CAS POSITIFS

Les mycoplasmes sont des bactéries présentes naturellement dans la cavité génitale en quatité
non pathogène, mais lorsque la flore vaginale est déséquilibrée, ces bactéries peuvent se multiplier
en provoquant l’apparution de certaines infections génitales.

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II.1. Repartition de la population d’étude selon les résultats de l’examen

CAS NEGATIF;
32%

CAS POSITIF;
68%

Figure III. 1 Répartition de la population d’étude selon les resultats de l’examen

Sur cette figure, nous relevons d’une part que sur notre population d’étude ,68 femmes ont
été diagostiquées positives à l‘examen de mycoplasme. Ce qui répresentent 68% de notre
population. D’autr part on note que 32 femmes qui representaient 32% de notre population ont
réagi négativent à ce test du mycoplasme.

II.2. Répartition de la population positive au test du mycoplasme en fontion de uu et mh


L'appréciation du pouvoir pathogène des Mycoplasmes génitaux est rendue difficile par
leur présence possible à l'état commensal au niveau des voies génitales. Mh joue un rôle
pathogénique moins connu et plus restreint que Uu.

Uu/Mh (Co-infection);
9 soit 13%
Uu(Ureaplama
Mh (Mycoplasma urealyticum; 37 soit
hominis); 22 soit 32% 55%

Uu(Ureaplama urealyticum Mh (Mycoplasma hominis) Uu/Mh (Co-infection)

Figure III. 2 Répartition de la population positive en fontion de la colonisation de Uu et Mh

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Cette figure montre que sur 68 femmes ayant été diagnostiquées positives au test du
mycoplasme ,37 femmes étaient colonisées par l’éspece Uu avec une fréquence de 55% et 22
autres étaient dues à Mh soit une fréquence de 32%. On note également une co-infection (Uu, Mh)
chez 09 femmes avec une fréquence de 13%.

II.3 Relation entre l’âge de la patiente et l’espèce de mycoplasme


Mh fait partie de la flore génitale commensale mais il s’est avéré que la colonisation est plus
importante pour uu la fréquence de la colonition varie selon les facteur individuels liés à l’hôte tel
que l'âge.

Type [15-20[ [20-25[ [25-30[ [30-35[ [35-40[ [40-45[ Total


d’infection
Infection 0(0%) 9(13,2%) 5(7,3%) 4(5,8%) 3(4,4%) 1(1,4%) 22(32%)
M.hominis
Infection 5(7,3%) 10(14,7%) 7(10,2%) 7(10,2%) 6(8,8%) 2(2,9%) 37(55%)
U.urealyticum
Co-infection 0(0%) 1(1,4%) 3(4,4%) 2(2,9%) 2(2,9%) 1(1,4%) 09(13%)

Tableau III. 2 Relation entre l’âge de la patiente et l’espèce de mycoplasme


Ce tableau nous montre que l’infection genitale à mycoplasme sevit dans toute les tranches
d’âge. La tranche d'âge la plus touchée se situe entre 20 et 25 ans avec une fréquence de 29,3%.

III. PROFIL DE SENSIBILITÉ ET DE RESISTANCE DU


MYCOPLASME EN FONCTION DES ANTIBIOTIQUES

Du fait de l’absence de paroi, tous les mycoplasmes resistent aux antibiotiques agissant sur la
biosynthèse du peptidoglycane, béta-lactamines, glycopeptides, et fosfomycine.

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

60

57

50 52

40
41
39
37
35
30 32 33
31
28 29
26 27
25
20 22
20 21 20
1918 19 1920
16 17
14 14 15
10 13
10 9 9
88 8
4
0
DOX MIN CPF OFL SPA ROX AZI CLA JOS SPE LEV GAT

SENSIBLE INTERMEDIAIRE RESISTANT

Figure III. 3 Profil de sensibilité et de résistance du mycoplasme en fonction des antibiotiques

L’histogramme ci-dessus illustre les resultats de l’antibigramme. Il ressort que la


Doxycycline, la Minocycline, la Josamycine et la Gatifloxacine sont les antibiotiques les plus
sensibles. Par contre la Ciprofloxacine, l’Ofloxacine, la Roxithromycine, l’Azitromycine, la
Clarithromycine et la Spectinomycine sont les antibiotiques les plus résistants.

IV. DISCUSSION

Il ressort que lors de cette étude de cette étude que, 68 (68%) femmes sont positives contre
une minorité 32(%) des négatives (figure 10). En outre, la tranche d’âge ayant le plus participée
est celle de [20-25ans] qui représente 31% de la population (tableau 2). Ces résultat sont en phase
avec Kwenkeu et al., (2016), qui, dans leurs études sur un échantillon de 94 sujets, 73,4% étaient
des femmes et 26,6% étaient des hommes. Et la tranche d’âge majoritaire de cette étude était celle
de [26-30ans]. Cet écart observé au niveau de l’âge, pourrait s’expliquer par le fait qu’a cette

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tranche d’âge beaucoup de femmes prennent soins d’elles et désirent être toujours en bonne santé
en utilisant des produits qui détériorent leur flore vaginale. De plus, une activité sexuelle intense
des individus les exposéraient aux infections sexuellement transmissibles.
La figure 11 montre que sur 68 femmes ayant été testées positives à l’examen de
mycoplasme, la fréquence des femmes colonisées par l’éspece Uu est de 55% contre 32% pour
Mh. On note l’existance d‘une co-infection (Uu, Mh) chez 09 femmes avec une fréquence de 13%.
Nos résultats concordent avec ceux observés par plusieurs auteurs comme Agbakoba et ses
collaborateurs (2007) et Taylor-Robinson (2007) qui ont signalé la faible présence de l'espèce
Mycoplasma hominis par rapport aux espèces appartenant au genre Ureaplasma. Ce qui est
notamment approuvé par Judlin (2007) qui a montré que Mycoplasma hominis et Ureaplasma spp
font partie de la flore génitale commensale mais il s'est avéré que la colonisation est plus
importante pour Ureaplasma (U. parvum et U. urealyticum) surtout chez le sexe féminin. La
fréquence de colonisation varie selon des facteurs individuels liés à l’hôte tels que l'âge, l'état
hormonal (menstruations, ménopause et contraception), la grossesse, etc (Taylor-Robinson, 2007).
Nos résultats montrent que l’infection génitale aux mycoplasmes touche toutes les tranches
d’âge. Chez les femmes, la tranche d'âge la plus représentée se situe entre20 et 25 ans (29,3%).
Ceci peut être expliqué par une activité sexuelle plus importante par rapport aux autres tranches
d’âge, ce qui est consolidé par Mohammadi (2010) durant son étude. Les femmes et les hommes
de moins de 25 ans représentent moins de risque à contracter une IST vu que les pourcentages des
cas détectés pour la tranche d'âge située entre 20 et 25 ans sont respectivement 8.53% et 2.78%.
Cela peut être dû à plusieurs raisons: pour les femmes, la libido se développe plus graduellement
et n’atteint souvent son apogée que vers 30 ans. Par contre, pour la tranche d’âge de 40 ans à 45
ans ce sont souvent les contraintes d’ordre familial (les enfants, le travail et les soucis du quotidien)
qui sont un frein au désir sexuel. Or, pour les personnes de 45 ans ou plus sont fréquemment les
changements, hormonaux et physiques qui rentrent en jeu.
Les resultats de l’antibigramme nous montrent que la Doxycycline, la Minocycline, la
Josamycine et la Gatifloxacine sont les antibiotiques les plus sensibles. Par contre la
Ciprofloxacine, l’Ofloxacine, la Roxithromycine, l’Azitromycine, la Clarithromycine et la
Spectinomycine sont les antibiotiques les plus résistants. Nos résultats sont en accords avec Waites
et al., (2011) en raison des exigences nutritionnelles des mycoplasmes et tout particulièrement de
M. hominis, les méthodes d’études de la sensibilité aux antibiotiques sont très différentes des

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conditions standard recommandées pour les autres bactéries. Ces dernières années, la résistance
acquise à une ou plusieurs classes d'agents antimicrobiens a émergé dans les principales espèces
de mycoplasmes et d’uréaplasmes, d'où la nécessité d'établir des méthodes précises et
reproductibles de mesure de l’activité antimicrobienne in vitro. Ainsi, le Clinical and Laboratory
Standards Institute a établi et publié des protocoles standardisés (Waites et al., 2011)

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CONCLUSION

À la fin de cette étude, dont l’objectif générale était d’établir le profil de sensibilité et de
résistance des infections urogénitales à mycoplasme aux antibiotiques à l’hôpital de district de
LOGBABA entre Janvier 2019 et Décembre 2021, il ressort que sur notre population d’étude ,68
femmes ont été testées positives à l‘examen de mycoplasme et 32 femmes ont été testées négatives.
Les tranches d’âges étaient de 15 ans à 45 ans sur 68 femmes ayant reagi positivent au test de
mycoplasme, 37 étaient dues à Uu et 22 à Mh. De plus, on observe une co-infection (Uu, Mh) chez
09 femmes. Les resultats de l’antibigramme ont montré que la Doxycycline, la Minocycline, la
Josamycine et la Gatifloxacine étaient les antibiotiques les plus sensibles. Par contre la
Ciprofloxacine, l’Ofloxacine, la Roxithromycine, l’Azitromycine, la Clarithromycine et la
Spectinomycine étaient les antibiotiques les plus résistant. Cependant, les infections urogénitales
dues à Uréaplasma urealiticum et à Mycoplasma hominis sont devenues de plus en plus un
problème majeur de la santé publique. Elles conduisent à l’apparition de plusieurs complications
notamment le problème d’infertilité, bien qu’elles ne soient pas forcément visibles. Cela devrait
nécessiter une prise en charge urgente du diagnostic et du traitement.

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

SUGGESTIONS

A la lumière de ces résultats, nous avons emis des suggestions qui suivent à l’endroit du
ministère de la santé publique du Cameroun:
 Encourager la population jeune à pratiquer les dépistages des mycoplasmes urogénitaux,
dans les laboratoires d’hôpitaux public et privés, en organisant des campagnes de dépistage
gratuite ou quasi gratuite, et subventionner les laboratoires d’analyses médicales, pour
pratique des grandes techniques.
 Encourager la formation des techniciens de laboratoires, les chercheurs et étudiants pour
les recherches, la conscientisation et la vulgarisation des connaissances sur le phénomène
de mycoplasme.
 Insérer et contrôler d’avantages les mycoplasmes dans les programmes de lutte contre les
MST et IST au Cameroun au même titre que les autres maladies; parce que cette bactérie
silencieuse continu à disséminer au sein des populations
Quant aux professionnelles de santé et à la Direction de HDL, noue leur proposons de:
 Pratiquer des études permanentes sur les mycoplasmes, et évaluer les performances des
techniciens sur la manipulation du kit et différents techniques de dépistage
 Placer le mycoplasme comme un examen de routine pour la population à risque d’IST et
chez les femmes en âges de procréer, afin d’identifier les malades et les traiter.
 Bien garder les anciens registres du laboratoire car ils pourraient servit d’outil lors des
études académiques ou statistique.
 Le technicien de laboratoire doit soigner sa main d’écriture pour le remplissage surtout
mentionner la méthode utiliser.
 Mettre l’accent sur l’identification des patients, en ajoutant par exemple les rubriques telles
que la statut sérologique, antécédent médicaux, obstétricaux, profession, niveau d’étude,
statut matrimonial.
Aux patients:
 Se faire dépister régulièrement et avoir un suivit gynécologique pour les femmes et les
hommes devraient très souvent aller à l’hôpital et se faire dépister du mycoplasme.
Observer l’abstinence, éviter les rencontres douteuses, les rapports sexuels non protégés
hors mariage, ou du moins, utiliser le préservatif.

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

LIMITES

Pendant la collecte des données visant de mener à cette étude, certaines difficultés ont été
rencontrées comme:
 La mauvaise conservation des registres des années antérieures;
 La mauvaise identification du patient, car nous aurions bien pu nous renseigner à travers
les registres sur le critère de sa consultation, son statut sérologique, obstétrical et bien
d’autres;
 Le mauvais remplissage des registres des résultats, qui aurait peut-être conduit à un
mauvais report des résultats;
 L’utilisation de plusieurs trousses pour le dépistage du mycoplasme de différentes marques.
Qui signifierait peut-être que les achats des matériels et réactifs du laboratoire se faisaient
chez plusieurs fournisseurs et cette situation a perturbé le remplissage de la fiche de collecte,
sur la rubrique ATB.
Malgré toutes ces difficultés, nous avons néanmoins essayé de passer en revue, les
informations que nous avons collectées dans les registres, dans le but de décrire l’état de santé des
patientes en rapport avec les mycoplasmes urogénitaux.

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

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ANTIBIOTIQUES DIAGNOSTIQUÉS CHEZ LES FEMMES À HDL

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ANNEXES

ANNEXE 1: Autorisation de collecte

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ANNEXE 2: kit complet de Mycoplasma cultivation/identification


Enumeration/Susceptibility test kit (Freeze-Dried)

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ANNEXE 3 :Notice de Mycoplasma IST 2

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TABLE DE MATIERES

SOMMAIRE .................................................................................................................................................. I
DEDICACE ................................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................... III
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................... IV
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................................ V
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................................... VI
DÉFINITION OPPÉRATIONNELLES DES TERMES .......................................................................... VII
RESUMÉ .................................................................................................................................................... IX
ABSTRACT................................................................................................................................................. X
LISTE DU PERSONNELS ENSEIGNANTS ............................................................................................ XI
INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 1
CHAPITRE I: REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................... 3
I. ANATOMIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DE L'APPARIEL GENITAL DE LA FEMME .............. 3
I.1. Anatomie ........................................................................................................................................ 3
I.2. physiopathologie de l'appariel genital de la femme ........................................................................ 3
I.2.1. Rappel sur la leucorrhée physiologique ....................................................................................... 5
I.2.2. Caractéristiques et rôle ............................................................................................................... 5
II. DÉFINITION ET HISTORIQUE DU MYCOPLASME .................................................................... 5
II.1. Définition ..................................................................................................................................... 5
II.2. Historique et Classification ........................................................................................................... 6
II.2.1. Historique .................................................................................................................................. 6
II.2.2. Classification .............................................................................................................................. 6
II.3. Taxonomie ..................................................................................................................................... 6
III. ÉPIDÉMIOLOGIE ............................................................................................................................ 7
III.1. Prévalence ................................................................................................................................... 7
III.2. Habitat .......................................................................................................................................... 7
III.3. Transmission ............................................................................................................................... 8
III.4. Répartition géographique ............................................................................................................ 8
IV. PHYSIOPATHOLOGIE.................................................................................................................... 8
IV.1. Infections génitales .................................................................................................................... 10
IV.2. Troubles de la reproduction et atteintes néonatales ................................................................... 10
V. POUVOIR PATHOGÈNE ................................................................................................................. 10
VI. ETUDE BACTERIOLOGIQUE...................................................................................................... 11
Vl.1. CARACTÉRES MORPHOLOGIQUE ..................................................................................... 11
VI.2. Génome ...................................................................................................................................... 12
VII. DIAGNOSTIC BACTÉRIOLOGIQUE ......................................................................................... 12
VII.1. Le prélèvement de l'endocol ..................................................................................................... 12
VII.2. Examen direct ........................................................................................................................... 13
VII.3. Culture ...................................................................................................................................... 13
VII.4. Detection de la croissance ........................................................................................................ 14
VII.5. Examen moleculaire ................................................................................................................. 15
VII.6. Examen indirect ........................................................................................................................ 15
VII.7. Traitement ................................................................................................................................ 16
VIII. LES ANTIBIOTIQUES ................................................................................................................. 16
VIII.1. Mode d'action des antibiotiques .............................................................................................. 16
VIII.2. Résistance aux antibiotique .................................................................................................... 17

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VIII.2.1. Résistance naturelle .............................................................................................................. 17


VIII.2.2. Résistance acquise ................................................................................................................ 17
VIII.3. Mécanismes de résistance aux antibiotiques ........................................................................... 18
VIII.4. Modalités d'acquisition et de transmission de la résistance .................................................... 18
VIII.5. Sensibilité aux antibiotiques ................................................................................................... 19
CHAPITRE II: MATÉRIELS ET MÉTHODES ........................................................................................ 21
I. CHOIX DU LIEU D’ÉTUDE ............................................................................................................ 21
I.1. Critère de choix du lieu d’étude.................................................................................................... 21
I. 2. Historique de l’hôpital ................................................................................................................ 21
I.3. Situation géographique de l’hôpital .............................................................................................. 21
I.4. Structure de l’hôpital .................................................................................................................... 21
I.5. Description de l’étude ................................................................................................................... 23
I.6. Duré de l’étude ............................................................................................................................. 23
I..7. Ressources humaines et matÉriEl du lieu d'étude ...................................................................... 23
I.8. Population cible ............................................................................................................................ 23
I.9. Choix de l'échantillon ................................................................................................................... 23
II. COLLECTE DES DONNEES ......................................................................................................... 24
II.1. Présentation de l’outil de collecte de donnée .............................................................................. 24
II.2. Materiels de collecte .................................................................................................................... 24
II.3. Technique d‘échantillonnage ...................................................................................................... 24
II.4. Dépouillement et traitement des donnees .................................................................................... 24
III. METHODE DE MESURE ET PROCÉDURE DE RECCUEIL ...................................................... 25
III.1.Phase pré-analytique ................................................................................................................... 25
III.2. Phase analytique......................................................................................................................... 25
III.3. Phase post analytique ................................................................................................................. 27
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION ................................................................................. 29
I. RESULTATS....................................................................................................................................... 29
I.1 Répartition de la population d‘etude en fonction des tranches d‘âges........................................... 29
II. ÉVENTUALITÉS DES CAS POSITIFS ........................................................................................... 29
II.1. Repartition de la population d’étude selon les résultats de l’examen .......................................... 30
II.2. Répartition de la population positive au test du mycoplasme en fontion de uu et mh ................ 30
II.3 Relation entre l’âge de la patiente et l’espèce de mycoplasme .................................................... 31
III. PROFIL DE SENSIBILITÉ ET DE RESISTANCE DU MYCOPLASME EN FONCTION DES
ANTIBIOTIQUES ...................................................................................................................................... 31
IV. DISCUSSION ................................................................................................................................... 32
CONCLUSION ........................................................................................................................................... 35
SUGGESTIONS ......................................................................................................................................... 36
LIMITES ..................................................................................................................................................... 37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................................................... 38
ANNEXES .................................................................................................................................................. 42
ANNEXE 1: Autorisation de collecte ..................................................................................................... 42
ANNEXE 2: kit complet de Mycoplasma cultivation/identification Enumeration/Susceptibility test kit
(Freeze-Dried) ......................................................................................................................................... 43
ANNEXE 3 :Notice de Mycoplasma IST 2 ............................................................................................ 44
TABLE DE MATIERES ............................................................................................................................ 45

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