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CAMPUS HENRY CHRISTOPHE DE L’UNIVERSITE D’ETAT

D’HAITI A LIMONADE (CHC-UEH-L)

FILIÈRE SCIENCE DE LA SANTÉ

ECOLE DE MEDECINE DE LIMONADE

Niveau : DCEMIII

Cours : Oncologie
Sujet : les hémopathies malignes

Préparé par :
Dave MICHEL
Ederson JOSEPH
Halandro fils PIERRE
Prosnick PIERRE-ANTOINE
Standley DESPEIGNES

Soumis au prof : Dr kendy JEAN


Le 06 mai 23

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Table des matières
1 Introduction...................................................................................................................1-3
2 Rappel anatomique et physiologique.............................................................................2-3
3 Physiopathologie des hémopathies malignes.................................................................3-3
4 Étiologie........................................................................................................................4-3
5 Les différents types de leucémies..................................................................................5-4
5.1 Les leucémies aigues.............................................................................................5-4
5.1.1 Epidémiologies..............................................................................................5-4
5.1.2 Etiologies et facteurs risques..........................................................................5-5
5.1.3 Physiopathologie............................................................................................5-5
5.1.4 La classification des leucémies aigues...........................................................5-5
5.1.4.1 La leucémie aigue lymphoblastique...........................................................5-6
5.1.4.1.1 La symptomatologie de la LAL.........................................................5-6
5.1.4.1.2 Le diagnostic de la LAL.....................................................................5-6
5.1.4.1.3 Diagnostic différentiel de la LAL......................................................5-6
5.1.4.1.4 La prévention de la LAL...................................................................5-7
5.1.4.1.5 Les complications de la LAL.............................................................5-7
5.1.4.1.6 Le traitement de la LAL....................................................................5-7
5.1.4.1.7 Le pronostic de la LAL......................................................................5-8
5.1.4.2 Leucémie aigue myeloblastique.................................................................5-8
5.1.5 Leucémie chronique.......................................................................................5-8
5.1.5.1 Leucémie myéloïde chronique...................................................................5-8
5.1.5.1.1 Épidémiologie.....................................................................................5-8
5.1.5.1.2 Facteurs de risques.............................................................................5-8
5.1.5.1.3 Symptômes.........................................................................................5-9
Phase chronique...........................................................................................................5-9
Phase d'accélération....................................................................................................5-9
Crise blastique.............................................................................................................5-9
5.1.5.1.4 Diagnostic..........................................................................................5-10
5.1.5.1.5 Traitement........................................................................................5-10

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1 Introduction

Les hémopathies malignes regroupent un ensemble hétérogène de cancers des cellules


sanguines et de leurs précurseurs. Elles sont toutes caractérisées par l’accumulation de
cellules hématopoïétiques, soit relativement bien différenciées (maladies d’évolution
généralement lente, dites « chroniques »), soit très immatures (maladies d’évolution
généralement rapide, dites « aiguës ») mais qui, dans tous les cas, échappent à la régulation
normale. Parmi cet ensemble on distingue les leucémies, les syndromes myélodysplasiques et
les lymphomes.
On est ici présent pour vous parler des leucémies. On distingue différents types de leucémie
selon la lignée cellulaire atteint qui sont :
 La Leucémie aigue lymphoblastiques
 La Leucémie aigue myeloblastique
 La leucémie myéloïde chronique
 La leucémie lymphoïde chronique

2 Rappel anatomique et physiologique


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Physiologiquement, le renouvellement des cellules sanguines se fait au niveau de la moelle


osseuse. Ce sont des cellules souches dites cellules souches hématopoïétique qui vont à
l’origine des cellules myéloïdes et lymphoïdes.

3 Physiopathologie des hémopathies malignes


A completer

4 Étiologie

La plupart des hémopathies malignes chez l’homme n’ont pas d’étiologie identifiée. Elles
résultent probablement de mutations qui se produisent dans un clone cellulaire, au hasard des
accidents survenus sur l’ADN lors de sa duplication, au cours des mitoses. C’est en fait, en
général, une série de mutations successives qui semble conférer sa pleine malignité au clone
concerné. Certains agents étiologiques favorisants sont cependant bien identifiés. Ainsi les
radiations ionisantes, certaines chimiothérapies antinéoplasiques ou le benzène sont des
facteurs mutagènes qui favorisent la survenue d’hémopathies malignes, essentiellement
myéloïdes. D’autre part, certains virus lymphotropes sont associés à diverses formes de
lymphomes : le virus d’Epstein Barr l’est surtout à des lymphomes B (lymphome de Burkitt «
endémique », lymphomes immunoblastiques du sida et des transplantés, syndromes
lymphoprolifératifs des immunodéprimés) et plus rarement à des lymphomes T ou NK. Le
virus HTLV-1(human T-lymphotropic virus 1) est responsable de lymphomes T, au Japon et
aux Caraïbes essentiellement. Le virus de l’hépatite C semble favoriser l’émergence

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d’hémopathies lymphoïdes de « bas grade ». Des facteurs génétiques favorisants existent sans
doute aussi, comme le suggèrent de rares familles dans lesquelles survient la même
hémopathie de façon répétée, mais ils sont moins évidents que pour certains cancers (sein,
côlon…).

5 Les différents types de leucémies

5.1 Les leucémies aigues

La leucémie aigue est un type de cancer du sang qui se caractérise par une production
excessive de cellules sanguines immatures anormales dans la moelle osseuse.
Dans les leucémies aigües, on observe un blocage ou un arrêt de la différenciation avec
prolifération clonale d’une cellule souche (blaste). Les cellules différentiées ne sont plus
fabriquées, du coup on aura les signes d’insuffisance médullaire. On définit deux types de
leucémies en fonction de l’endroit où se fait le blocage, si elle touche la lignée lymphoïde,
on parle de leucémie aigüe lymphoblastique et si c’est la lignée myéloïde, on parle de
leucémie aigüe myéloblastique.
Les leucémies aigue sont dues :

 Des proliférations clonales


 Des cellules hématopoïétiques immatures (blastes)
 Bloquées dans leur processus de différenciation
 Elles envahissent la moelle osseuse, le sang périphérique, les organes périphériques
(rate, ganglions, foie et…), les organes hématopoïétiques (peau, gencives, système
nerveux)

5.1.1 Epidémiologies

D’après les statistiques de l’American cancer society, environ 20000 nouveaux cas sont
diagnostiqués par an aux Etats Unis.
Dans le monde entier, on estime qu’il environ 437000 nouveaux cas de leucémie chaque
année, ainsi que 510000 nouveaux cas de lymphomes et 102000 nouveau cas de myélome.
LAM : Est plus fréquentes chez les adultes, l’âge médian est de 65 ans, l’incidence est de
3\100000 habitants \an en France, leur incidence augmente avec l’âge
LAL : Est plus fréquentes chez l’enfant, c’est le cancer le plus fréquent chez l’enfant (30 -
35 % ) plus rare chez l’adulte en particulier après 50 ans

5.1.2 Etiologies et facteurs risques

Les causes de certitude de la leucémie aigues ne sont pas complètement élucidées, mais il y a
des facteurs qui peuvent incriminer à son développement notamment :

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 Des mutations génétiques
 Des facteurs environnementaux
 Des antécédents familiaux
 L’âge
 Certaines maladies infections et affections
 L’exposition a des produits chimiques toxiques
 Une exposition a des radiations
 Certains virus
A noter que dans la plupart des cas, la cause n’est connue

5.1.3 Physiopathologie

La physiopathologie de la leucémie aigüe on observe une prolifération des cellules sanguines


immatures qui se multiplient rapidement et une perte de capacité de différenciation c’est -à-
dire les cellules ne parviennent pas à murir normalement. Ce qui va entrainer une
accumulation de cellules anormales dans la moelle osseuse qui aboutira à une insuffisance
médullaire, lyse tumorale et l’envahissement des organes puis un syndrome tumorale. Ces
mécanismes vont empêcher la production normale de globules rouges, de globules blancs et
de plaquettes.

5.1.4 La classification des leucémies aigues

Il y a plusieurs classifications des leucémies aigues, mais la plus courante est celle de FAB
(French American British) qui divise les leucémies en 8 sous types :

 L1: leucémie lymphoblastique à prédominance de petites cellules: c’est un type de


cancer du sang qui affecte les cellules immunitaires appelées lymphocytes. Dans cette
forme de leucémie, les lymphocytes immatures se multiplient de manière
incontrôlable et envahissent la moelle osseuse, le sang et les organes. A noter que les
lymphoblastes sont de petite taille

 L2 : leucémie lymphoblastiques a prédominance de grandes cellules


 L3 : leucémie lymphoblastique a cellules T de type Burkitt
 MO : leucémie myeloblastiques minimale
 M1 : leucémie myeloblastique sans différenciation
 M2 : leucémie myeloblastique avec différenciation
 M3 : leucémie promyelocytaire
 M4 : leucémie myelomonocytaire aigue
 M5 : Leucémie monocytique aigue
 M6 : Ethroleucemie
 M7 : leucémie megacaryoblastique aigue

5.1.4.1 La leucémie aigue lymphoblastique

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La leucémie aigue lymphoblastique est un cancer du sang qui affecte principalement les
enfants et les jeunes adultes. Elle représente environ 25% des cancers chez l’enfant de moins
de 15 ans et environ 15% de tous les cas de leucémie chez les adultes. Les taux d’incidence de
la LAL varient également selon les groupes ethniques, avec un taux plus élevé chez les
hispaniques et les blancs que les Afro –Américains et les Asiatiques.
Elle concerne les cellules sanguines appelées lymphocytes, qui sont produites dans la moelle
osseuse. Dans la leucémie aigue lymphoblastique (LAL), on observe une multiplication
rapide des cellules lymphoblastiques immatures et un problème dans la maturation de ces
dernières.

5.1.4.1.1 La symptomatologie de la LAL

Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils referment généralement :

 Fatigue et faiblesse
 Perte inexpliquée
 Fièvre
 Douleurs osseuse
 Gonflement des ganglions lymphatiques, du foie ou de la rate
 Affaiblissement du système immunitaire

5.1.4.1.2 Le diagnostic de la LAL

Il est généralement possible par une série de tests, comme :

 Un examen physique
 Des tests sanguins(NCS)
 Une biopsie de la moelle osseuse
 Des tests génétiques
 TDM
 IRM
Il est important de noter que le diagnostic peut être complexe et nécessite souvent une
évaluation par un spécialiste de l’hématologie

5.1.4.1.3 Diagnostic différentiel de la LAL

Il peut inclure d’autres types de leucémie et d’autres maladies, tels que :

 LMA
 LLC
 La mononucléose infectieuse
 Le lymphome
 La maladie de Hodgkin
 La trombocytopenie immune
 Le lupus érythémateux systémique

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5.1.4.1.4 La prévention de la LAL

La prévention de la LAL est difficile car les causes exactes de cette pathologie ne sont pas
connues. Cependant, il y a certaines mesures à mettre en pratique pour réduire le risque de
développer la LAL notamment :

 Eviter l’exposition a des produits chimiques toxiques


 Maintenir une mode vie sain
 Eviter l’exposition aux radiations
 Eviter certaines infections virales
 Éviter les antécédents familiaux de cancer
Il est important de savoir que même si vous suivez toutes ces mesures de préventions, cela ne
garantit pas vous ne développerez pas une LAL

5.1.4.1.5 Les complications de la LAL

Cette pathologie peut entrainer diverse complication notamment :


1. Anémie
2. Infections
3. Hémorragies
4. Complications liées au traitement

5.1.4.1.6 Le traitement de la LAL

Le traitement de la LAL dépend de plusieurs facteurs comme l’âge du patient, du stade de la


maladie et de l’état de santé du général du patient. Les traitements couramment utilisés pour
la LAL comprennent :

 le traitement médicamenteux
 la chimiothérapie
 la radiothérapie
 la thérapie ciblée
 la greffe de la moelle osseuse

5.1.4.1.7 Le pronostic de la LAL

Le pronostic de la LAL dépend de l’âge du patient, le stade de la maladie au moment du


diagnostic, le type de cellules leucémiques impliquées, ainsi que la réponse au traitement .en
général le pronostic est bon pour les patients jeunes, un pronostic moins favorable chez les
patients atteints de LAL à haut risque, tels que ceux présentant des anomalies chromosomique
spécifiques.
Il faut noter que les progrès récents dans les traitements de la LAL ont amélioré
considérablement le pronostic global. Environs 90% des enfants atteints de LAL sont en

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rémission après le traitement, et 60% sont en rémission à long terme. Les taux de survie à
long terme pour les adultes atteints de LAL ont également augmente avec 40 à 50% des
patients étant en rémission à long terme

5.1.4.2 Leucémie aigue myeloblastique


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5.1.5 Leucémie chronique

5.1.5.1Leucémie myéloïde chronique

La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une forme rare de leucémie qui se développe à
partir de cellules-souches myéloïdes (habituellement chargées de produire les cellules
sanguines). Devenues anormales, ces cellules situées dans la moelle osseuse vont peu à peu se
transformer en cellules leucémiques cancéreuses avec une production anarchique de
leucocytes (globules blancs) et dans une moindre mesure de granulocytes.
Cette production excessive entraîne le passage d’un nombre élevé de cellules blastiques,
immatures, non fonctionnelles, de la moelle osseuse vers le sang périphérique.

5.1.5.1.1 Épidémiologie

 Elle survient à tout âge mais surtout chez l’adulte jeune (entre 20 et 40 ans) et
rarement chez l’enfant il s'agit d'une forme de leucémie relativement rare.
 Selon les statistiques, on estime à 872 le nombre de nouveaux cas de LMC en 2018,
dont 55 % d'hommes.

5.1.5.1.2 Facteurs de risques

 Les principaux facteurs de risques sont les expositions :

 au benzène ;
 aux rayons ionisants, y compris suite à une radiothérapie.

De même, une exposition au formaldéhyde (c'est le cas pour les travailleurs de l'industrie


chimique et les embaumeurs) pourrait augmenter les risques de développer une LMC.

Dans 95 % des cas, ce cancer du sang se développe chez des personnes porteuses du
chromosome de Philadelphie, une anomalie chromosomique (découverte à Philadelphie) dans
laquelle on observe un échange de fragments entre les chromosomes 9 et 22. Il est important
de souligner que cette anomalie génétique s'acquiert au cours de la vie (elle n'est donc pas
héréditaire) et ne s'observe qu'au sein de cellules leucémiques.

5.1.5.1.3 Symptômes

La leucémie myéloïde chronique est un type de leucémie qui évolue pendant plusieurs années
en n'entraînant que peu de symptômes. On nomme cette première étape la phase chronique.
Puis, sans traitement, la maladie va passer à la phase d'accélération, pour atteindre, dans les
cas les plus extrêmes, la phase de crise blastique.

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 Phase chronique

Dans les débuts de la leucémie myéloïde chronique :

 Le sang contient encore assez peu de globules blancs anormaux.


 La moelle osseuse ne contient que 10 % de blastes (cellules immatures).
 Le taux de cellules myéloïdes et de plaquettes sanguines est encore normal, ce qui
explique qu'il n'y ait pas de symptômes caractéristiques de la leucémie.

Ce n'est que lorsque la pathologie a suffisamment progressé pour atteindre la rate (organe qui,
tout comme la moelle osseuse, est chargé de produire des cellules sanguines) qu'un premier
signe clinique peut être retrouvé : la splénomégalie. Cela est dû au fait que la rate va chercher
à produire davantage de cellules sanguines.

Toutefois, même à ce stade de la phase chronique, les symptômes sont presque absents. Tout
au plus peut-on parfois observer une fatigue augmentée et une certaine forme de déprime.

 Phase d'accélération

Après une longue période d'évolution de plusieurs années, la LMC va s'accélérer. En


l'absence de traitement, cette phase d'accélération (ou phase aiguë) s'étale sur une période
allant de quelques mois à un an. La formation des globules blancs anormaux va être
suffisamment importante pour que les blastes (cellules immatures) soient présents en nombre
très élevé, empêchant la production normale de globules rouges et de plaquettes.
Logiquement, cela se traduit par les symptômes classiques des leucémies :

 malaise et anémie ;
 troubles de la coagulation (hématomes suite au moindre choc) ;
 infections parfois accompagnées de fièvre et de sueurs nocturnes ;
 splénomégalie (augmentation du volume de la rate) avec gêne abdominale ;
 perte d'appétit et de poids (chez 34 % des patients) ;
 asthénie (grande fatigue) avec capacités réduites.

 Crise blastique

Lorsque l'on arrive au stade de crise blastique, le pronostic vital est engagé à court terme. À
ce niveau, les cellules leucémiques (cellules blastiques, immatures et non fonctionnelles), sont
plus nombreuses que les cellules normales et elles se disséminent dans le sang. Cette
troisième phase se caractérise par un taux de cellules blastiques dans le sang ou dans la
moelle osseuse supérieur à 20 %.

L'organisme éprouve donc les plus grandes difficultés à produire des globules blancs et des
plaquettes sanguines capables de remplir correctement leur mission.

Les symptômes ne peuvent plus être ignorés. Il s'agit des mêmes que ceux observés en phase
d'accélération, mais de façon plus marquée :

 l'anémie affecte fortement les capacités physiques des patients ;

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 le risque d'infection est très important ;
 les troubles de la coagulation sont majeurs.

D’une forme chronique de la maladie, on passe à une forme aiguë de leucémie, généralement
de mauvais pronostic.

5.1.5.1.4 Diagnostic

L’examen clinique révèle une splénomégalie parfois volumineuse, le plus souvent isolée. Une
hépatomégalie peut s’y associer. Il arrive que la rate soit peu volumineuse.

L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, le plus souvent au-dessus de


50000/mm3 avec prédominance des cellules matures granuleuses et passage sanguin de
cellules immatures : myélocytes et métamyélocytes principalement, voire quelques
promyélocytes et myéloblastes. Une éosinophilie et une basocytose sont très fréquentes.
L’anémie normochrome normocytaire arégénérative est inconstante. Les plaquettes sont
normales, ou bien il existe une thrombocythémie associée, parfois très importante. Il n’y a pas
de syndrome inflammatoire.

Le myélogramme confirmerait l’hyperplasie granuleuse : moelle très riche avec 80 à 95% de


cellules granuleuses, mais aussi le respect de l’équilibre général de la lignée. Il n’est pas
nécessaire au diagnostic. La biopsie médullaire aurait pour seul intérêt la recherche d’une
éventuelle fibrose.

Le diagnostic repose sur le caryotype médullaire (qui imposerait le myélogramme) ou sanguin


en cas de franche myélémie. Il met en évidence la translocation entre les chromosomes 9 et
22, appelée « chromosome Philadelphie » ou Ph1. La détection moléculaire de l’ARN hybride
est constante quand le chromosome Philadelphie est présent. Quand il est absent, la biologie
moléculaire peut néanmoins détecter le transcrit hybride. Les leucémies myéloïdes chroniques
sans anomalie moléculaire du gène BCR entrent dans un autre cadre, celui dit « des LMC
atypiques ».

5.1.5.1.5 Traitement

Il reposait encore récemment sur l’interféron associé à l’Aracytine et sur la greffe de moelle
allogénique.
Il a été bouleversé par la mise au point d’un traitement spectaculairement efficace, une
molécule inhibitrice de la tyrosine kinase activée par la translocation 9/22 (BCR/ABL). Ce
traitement permet en quelques semaines la normalisation de l’hémogramme, en quelques
mois, la disparition du chromosome philadelphie en cytogénétique. Plus rarement, l’anomalie
moléculaire peut aussi disparaître.
L’imatinib (Glivec) se prend par voie buccale et est extrêmement bien toléré. La greffe de
moelle n’est plus indiquée que chez les patients très jeunes ou résistants au Glivec.
Des associations avec interféron et Aracytine, de nouvelles molécules inhibitrices sont
actuellement testées. Il est encore trop tôt pour savoir dans quelle proportion les patients vont
être définitivement guéris.

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5.1.5.2 Leucémie lymphoïde chronique

A completer

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