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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI Ecole Normale Supérieure-Tétouan

Département des Sciences de la Vie et de la Terre Licence d’Enseignement en Sciences de la Vie et de la


Terre (LE – SVT)

IMMUNOLOGIE

L’Immunologie est la branche de la biologie qui étudie :


• le système immunitaire, qui a évolué pour discriminer le soi du non-soi.
• l'immunité, c'est-à-dire Les réactions de défense de l'organisme face à un organisme
pathogène quelle que soit la nature de celui-ci, virus, bactérie, champignon ou protozoaire.
On distingue 2 types d’immunité :
- l’immunité non spécifique ou naturelle ou innée
- l’immunité spécifique ou acquise ou adaptatif

Infection Réinfection

Organisme Organisme Organisme

Immunité Immunité Mémoire


naturelle spécifique immunitaire
spécifique
X naturelle

Maladie Guérison Protection contre la


maladie

Immunité naturelle non spécifique et immunité spécifique acquise

Ces deux immunités sont dues essentiellement à l’action des leucocytes et des molécules réparties
dans différentes régions de l’organisme.

Immunité non spécifique Immunité spécifique


N’augmente pas après Augmente après
réinfection réinfection
Facteurs solubles Complément, interféron, Anticorps
cytokines
Cellules - Cellules phagocytaires :
(macrophages, Lymphocytes T
polynucléaires neutrophiles)
- Cellules NK

Les principaux effecteurs de l’immunité spécifique et non spécifique

Mme Rajae ZERHANE & Mr. Rachid JANATI-IDRISSI LE - SVT


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I- Les cellules de l’immunité

Les globules blancs ou leucocytes sont des cellules du système immunitaire. Leur origine est la moelle
osseuse un tissu situé au cœur de nos os. Ils sont présents dans le sang, la lymphe, les organes
lymphoïdes (ganglions, rate, amygdale et végétations adénoïdes et plaques de Peyer) et de nombreux
tissus conjonctifs de l'organisme.
Le nombre des leucocytes dans le sang est normalement de 5000 à 8000 par mm3. Leur diamètre varie
entre 7 et 30 µ.
Une infection est décelable suite à une prise de sang ; si leur nombre augmente sensiblement, c'est le
signe d'infection : on parle d'hyperleucocytose.

Il existe trois types de leucocytes :

1.1- Les lymphocytes :

Les lymphocytes ont un rôle majeur dans le système immunitaire. Ce sont de petites cellules rondes
(leur diamètre est de 6 à 10µ) et possèdent un noyau. On les retrouve dans le sang, la moelle osseuse
(où ils sont produits) et dans les tissus lymphoïdes (rate, ganglions lymphatiques). Ils ont pour origine
le progéniteur lymphoïde commun qui se différencie soit en cellules T (dans le thymus d'où la lettre T),
soit en cellules B (dans la moelle osseuse).
Donc on distingue deux lignées de lymphocytes différentes : les lymphocytes T et B.

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1.1.1- Les lymphocytes T :

On distingue 2 types de lymphocytes T, les TH (= T helper) ou TCD4+et les Tc (= T cytotoxiques) ou TCD8+


.
- Le lymphocyte TCD4+ est le véritable chef d'orchestre de la réponse immunitaire spécifique. Il
est aussi appelé auxiliaire, effecteur, inducteur ou, en anglais, helper (TH). Il exprime à sa
surface la protéine CD4 qui est associée au récepteur T (TCR). Grâce au TCR le lymphocyte T
CD4+ reconnaît un morceau d'antigène (peptide) découpé par la cellule présentatrice de
l’antigène (CPA) lorsqu’il est associé au CMH de classe II.

TCR

CD4+

- Le lymphocyte T CD8+ participe à l'immunité cellulaire grâce à sa fonction de cytotoxicité. Il


est aussi dit, lymphocyte T cytotoxique. Il exprime à la surface de sa membrane extérieure la
protéine CD8. Il reconnaît par son TCR un peptide associé au CMH de classe I à la surface de
toutes les cellules nucléées. les lymphocytes TCD8+ détruisent les cellules cancéreuses ou
infectées par un virus.

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1.1.2- Les lymphocytes B


L’ultrastructure des lymphocytes B montre que ce sont des cellules dont le cytoplasme renferme
surtout des ribosomes libres. Le réticulum endoplasmique rugueux se développe souvent après
activation. Ils acquièrent leur maturité dans la moelle osseuse à partir des cellules souches
hématopoïétiques
Les lymphocytes B sont caractérisés par la présence à leur surface des immunoglobulines (Ig) qu’ils
synthétisent (anticorps). Les Ig les plus présentées à la surface des lymphocytes B humaines au repos
sont les IgM et les IgD.

Remarque :
Chez l’homme, il existe 5 classes d’immunoglobulines différentes : IgM, IgG, IgD, IgA et IgE.

Les lymphocytes B sont essentiels pour la défense de l'organisme contre les agressions extérieures et
notamment la défense contre les infections bactériennes. Ils sont notamment chargés de la sécrétion
des anticorps et de la reconnaissance des antigènes (toute protéine étrangère à l'organisme), c’est-à-
dire, le non-soi. Cette reconnaissance, contrairement aux lymphocytes T, se fait, sans être associée au
complexe majeur d'histocompatibilité (CMH).
En s’activant les lymphocytes B se transforment en plasmocytes qui synthétisent et sécrètent les
anticorps.

Plasmocyte

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1.1.3- Les cellules NK :

Les cellules NK (Natural Killer) ou cellules "tueuses" font partie de la population totale des lymphocytes
humains. Ils représentent environ 5 à 16 % de cette population. Elles sont caractérisées par l’absence
de récepteurs d’antigènes (TCR ou Ig).
Cette sous population de cellules NK, sont de grands lymphocytes, dits LGL (Large Granular
Lymphocytes). Ces cellules tueuses résultent de la différenciation de cellules souches lymphoïdes
produites par la moelle osseuse.
Elles interviennent principalement dans l’immunité anti-virale et dans l’élimination des cellules
cancéreuse.
Les lymphocytes NK exercent deux types de cytotoxicité :
• l’ADCC (« antibody-dependent-cytotoxicity » ou cytotoxicité cellulaire dépendante des
anticorps), réponse anticorps dépendante. Elle permet aux lymphocytes NK de lyser des cellules cibles
recouvertes d’anticorps.

NK

Activité ADCC

• Une cytotoxicité directe naturelle lui permettant de lyser sans immunisation préalable des
cellules tumorales, des cellules infectées par des virus. La reconnaissance par les cellules NK
de molécules du CMH de classe I exprimées par les cellules potentiellement cibles confère une
protection contre la lyse NK, via l’activation de récepteurs inhibiteurs sur la cellule NK
(récepteurs KIR pour « killer inhibitory receptors »).

L'activation ou l'inhibition de la capacité cytotoxique des cellules NK résulte de l'intégration des


différents signaux positifs (en gris clair) et négatifs (en gris foncé).
➢ Dans le cas d'une cellule cible saine et appartenant au soi, l'activité cytotoxique des cellules
NK est bloquée par la transmission majoritaire de signaux négatifs. Ces signaux proviennent
de la reconnaissance des molécules CMH I, suffisamment exprimées, par les récepteurs NK
inhibiteurs.
➢ Dans le cas d'une cellule stressée ou du non soi, la capacité cytotoxique des cellules NK est
activée par la transmission majoritaire de signaux positifs due à la reconnaissance spécifique
de ligands surexprimés et à une diminution de l'expression de protéines du CMH I.

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Récepteur NK
inhibiteur CMH I

Signal négatif > signal positif


Absence de lyse
Récepteur Ligand
activateur activateur
Récepteur NK
inhibiteur CMH I
Signal positif > signal négatif
Lyse de la cellule hôte

Récepteur Ligand
activateur activateur

Cellule Natural Killer Cellule cible

Mécanismes d'activation et de répression de l'activité cytotoxique des cellules NK


vis-à-vis d'une cellule cible

1.2- les cellules phagocytaires mononuclées

Cette lignée cellulaire dérive des cellules souches myéloïdes de la moelle osseuse. On distingue 2 types
cellulaires :
• Les macrophages qui sont des phagocytes dont le rôle principal est d’éliminer les antigènes
particulaires.
• Les cellules présentant l’antigène (CPA) dont le rôle est de présenter l’antigène aux
lymphocytes spécifiques.

1.2.1- Les monocytes/macrophages

Ce sont les plus grands des globules blancs (15 à 25 micromètres de diamètre).Ils sont caractérisés par
un noyau en fer à cheval, un cytoplasme qui contient de très nombreuses granulations azurophiles
contenant plusieurs variétés d'estérases, de lipases et de peroxydases.
Ils forment 4 à 10% environ de la totalité des globules blancs. La norme se situe autour de 350 à
800/mm3, leur durée de vie, s'étalant de quelques jours à quelques mois ou années.
Ils naissent dans la moelle osseuse à partir du monoblaste qui évolue en promonocyte.
Ils ne restent pas longtemps dans le sang car ils se fixent rapidement sur les tissus où ils se transforment
en macrophages du tissu réticulo-endothelial (système phagocytaire mononucléaire qui englobe des
cellules capables de phagocyter les corps étrangers tels les microbes et les débris cellulaires).
Les monocytes se multiplient et s'activent en cas d'infection chronique comme la tuberculose entre
autres. Ils interviennent très efficacement dans la lutte contre les virus et contre certains parasites et
bactéries situés à l'intérieur des cellules.

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Les macrophages sont des cellules vivantes dans les tissus, ils proviennent des monocytes. Donc, Les
monocytes sont les précurseurs sanguins des macrophages.

Noyau en fer à
cheval

Monocyte

Noyau

Ultrastructure du
monocyte et du
macrophage

Pseudopodes

Les macrophages sont distribués stratégiquement dans tous les tissus:

• Macrophages alvéolaires (poumons)


• Cellules de Kupffer (foie)
• Cellules Mésangiales (reins)
• Cellules microgliales (cerveau)
• Ostéoclastes (os)

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1.2.2- Les cellules présentant l’antigène (CPA)

La plupart des cellules de l’organisme présentent leurs antigènes, associés aux molécules du CMH de
classe I. Mais les cellules présentatrices d’antigènes dites « professionnelles » sont riches en antigènes
de classe II du CMH essentiels pour la présentation de l’antigène aux cellules TH
Ce sont des cellules dendritiques (possédant des dendrites = prolongements cytoplasmiques) qui sont
capables de stimuler une réponse primaire des lymphocytes T, c’est-à-dire d’initier la réponse immune
adaptative aux antigènes qu’elles présentent.
Leur rôle principal est d’apprêter l’antigène pour le présenter aux lymphocytes T. (apprêtement ou
processing).

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Les antigènes extracellulaires sont endocytés, rejoignent le phagosome qui fusionne avec le lysosome.
Les protéines antigéniques sont scindées en petits peptides qui s’associent aux molécules de classe II
du CMH, lesquelles sont alors exportées à la membrane et capables de présenter ces peptides aux
lymphocytes T CD4+.

Remarque :

L’apprêtement de l’antigène est le processus selon lequel une CPA dégrade cet antigène en peptides,
associe ces peptides à des molécules du CMH et les présente sur sa membrane cellulaire.

Les antigènes synthétisés par la cellule elle -même sont dégradés dans le cytoplasme par
l’intermédiaire du protéasome et s’associent sous forme de peptides aux molécules de classe I du CMH
qui présentent l’antigène aux lymphocytes T CD8+ cytotoxiques

Les cellules jouant le rôle de (CPA) peuvent être soit :


• des cellules dendritiques sanguines ou tissulaires,
• des cellules de Langerhans (au niveau de la peau et des épithéliums muqueux), caractérisées
par les granules de Birbeck,
• des macrophages / monocytes
• des lymphocytes B

1.3- les polynucléaires ou granulocytes

Les polynucléaires, apparaissent au microscope optique comme s’ils contiennent plusieurs noyaux.
Mais en réalité ils n’en possèdent qu’un seul noyau, formé de plusieurs lobes reliés par de fins ponts
de chromatine. Ils sont dits granulocytes car ils sont caractérisés par la présence de granules dans leur
cytoplasme .
Ils représentent 60 à 70% des leucocytes sanguins et sont produits dans la moelle osseuse à un taux
de 80 millions /minute mais leur durée de vie est très courte (2 à 3 jours) par rapport à celle des
monocytes/macrophages qui est de plusieurs mois ou années.
Il existe 3 catégories de polynucléaires : Les neutrophiles, les éosinophiles et les
basophiles/mastocytes.

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1.3.1- Les neutrophiles

Les polynucléaires neutrophiles représentent 60 à 70 % des globules blancs, Leur diamètre est de (10
– 12 µ), leur demi-vie après avoir quitté la moelle osseuse est de l’ordre de 4 à 10 heures ; ils ne se
divisent pas et possèdent un noyau multilobé.
Leurs granules ont une affinité pour les colorants neutres, (ex. Le Giemsa, contenant un colorant acide,
l'éosine, et un colorant basique, l'azur de méthylène (sous forme d'éosinate d'azur de méthylène).
Ils ne sont pas colorés par les colorants histologiques tels que l’hématoxyline (colorant basique) et
l’éosine (colorant acide). (Ce qui permet de les distinguer des granules des basophiles et des
éosinophiles)

Deux neutrophiles dont le noyau


est plurilobé, entourés de
nombreux globules rouges

La fonction principale des neutrophiles est la phagocytose des agents microbiens, en particulier de
bactéries virulentes. Ils étendent des pseudopodes en formant des replis cellulaires qui enveloppent
les substances étrangères. La cavité qui en résulte est appelée phagosome. Les granules situés à
l'intérieur du neutrophile contiennent des enzymes corrosives ; ils fusionnent avec la membrane du
phagosome et libèrent ces enzymes corrosives dans la cavité, afin de détruire la substance étrangère.
Puis l'ensemble dégénère et constitue le pus.

La phagocytose
La phagocytose d'une
particule opsonisée par un
polynucléaire neutrophile.
Les enzymes stockés dans
le lysosome sont
déversées dans le
phagosome pour
constituer le
phagolysosome.
La digestion, qui fait
intervenir des molécules
d'H2O2, est associée à une
brutale augmentation de
la consommation en O2

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1.3.2- Les éosinophiles

Les éosinophiles représentent 2 à 4 % des globules blancs, leur diamètre est de 9 – 12µ. Elles sont
synthétisées dans la moelle osseuse, présentent un noyau qui est habituellement bilobé et des
granules qui se colorent avec de l'éosine (d'où leur nom). Ils sont tassés les uns contre les autres et
remplissent la cellule.
Les éosinophiles sont présents dans la circulation sanguine, et affluent dans les tissus en cas d'allergie
ou de parasitose. Leur durée de vie est de 6 à 12 heures dans le sang, et environ 10 jours dans les
tissus.

Eosinophile

Noyau

Granulations

Le rôle essentiel des éosinophiles est d'attaquer les parasites de l'organisme, sans les phagocyter : ils
se fixent dessus, déversent leurs granules qui contiennent des enzymes destinées à les détruire. Par
contre ils peuvent phagocyter les complexes antigènes-anticorps.

1.3.3- Les basophiles/mastocytes

Les basophiles sont des cellules circulantes, les mastocytes sont tissulaires. Leur diamètre est de (8 –
10 µ). Ils représentent un taux inférieur à 0,2% des leucocytes du sang. La relation entre ces 2 types de
cellules est très mal connue, pourtant ils possèdent beaucoup de propriétés en commun. L'origine des
basophiles sanguins est certainement médullaire; celle des mastocytes n'est pas connue
Ils sont caractérisés par leurs granules qui se colorent par les colorants basiques contenant :
• la sérotonine : substance vasodilatatrice.
• l’héparine : substance anticoagulante.
• la SRS-A (slow reactive substance of anaphylaxis constitué des leucotriènes LTC4, LTD4, LTE4).
• l’ECF-A (Eosinophil Chemotactic Factor of Anaphylaxis).
• l’histamine : substance vasodilatatrice
• l’arylsulfatase qui inactive la SRS-A
• la -glucuronidase
La principale fonction de ces cellules est de sécréter les substances qui interviennent essentiellement
dans les réactions d'hypersensibilité de type I, médiées principalement par les Ig E.

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Basophile

Cellule mastocytaire avant et après dégranulation

1.4- Les plaquettes


Les plaquettes sanguines sont aussi appelées thrombocytes. Ce sont de petites cellules sans noyau,
formées dans la moelle osseuse, qu’on trouve dans le sang comme les globules rouges ou les globules
blancs. Leur durée de vie est d'environ 8 à 10 jours. Le lieu de dégradation des plaquettes est la rate.

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Les plaquettes sanguines ont un rôle très important dans la coagulation. Elles permettent au sang de
coaguler lorsqu'on se blesse, et suppriment un saignement lors de l'apparition d'une déchirure dans
un petit vaisseau. Les valeurs normales sont : 150000 - 400000 /mm3.

Les plaquettes peuvent avoir un rôle immunologique, puisqu’elles possèdent à leur surface un
récepteur pour les IgE. Elles peuvent être activées par les complexes Ag/Ac

II- L’immunité non spécifique

L'immunité non spécifique est la 1 ère ligne de défense.de l’organisme, elle se déclenche rapidement
et permet à l’organisme de résister à un grand nombre d'éléments étrangers ou agents pathogènes
capable de nous apporter maladies, infections, etc. Mais elle est peu spécifique et donc mal adaptée.

NK

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