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Chapitre 1: La Gériatrie

La gériatrie est une nouvelle spécialité. Celle- ci évalue 9 domaines :


EGS : Standardisé elle ne nous permet de rien oublier
1. La nutrition : spécialement les protéine (diminution d’appétit = on aime plus la viande, démence,
pas de dents = cause dénutrition protéine-énergique) / facteur pronostic important.
- Est-ce qu’il a de l’appétit ? 

- Est-ce qu’il a maigrit ? 

- Est-ce qu’il mange des protéines ? 


2. Evaluation fonctionnelle : dépendant vs autonome :


• Est-ce qu’il se lève tout seul ? 


• Fait sa toilette tout seul ? 


• Prends ses médicaments tout seul 


3. La mobilité : évaluer son risque de chute, sa marche et son équilibre 


4. Cognitifs : praxies, gnosies etc 


5. Humeur 


6. Sensoriel : vision- audition (risque de démence chez la personne qui n’entends pas) 


7. Poly médication (nettoyer l’ordonnance : mis-used & over-used) 


8. Comorbidité 


9. Environnement et les ressources socio-économique (environnement bienveillant ou pas). 


Cette intervention va déboucher vers une prise en charge globale, elle permet d’identifier les facteurs de
fragilité et les syndromes gériatriques.
Prise en charge peut inclure : un psychologue, psychométriciens.


Gériatrie : médecine des personne âgées (PA), une approche médico-psycho-social. Elle appartient à
la gérontologie.

Gérontologie : étude du vieillissement dans tous ses aspects (médecine, gériatrie, biologie, psychologie...).
Le vieillissement : processus physiologique lent et progressif modifiant la structure et les fonctions de
l’organisme dès l’âge mur. Il est la résultante des effets intriqués de facteurs génétique (vieillissement)
75 ans = personne âgées sauf s’il y’ un facteur fragilisant


Longévité maximale : durée de vie maximale d’une espèce.


Espérance de vie : L’E.D.V à la naissance (ou à l’âge 0) représente la durée de vie moyenne.

L’âgisme : discrimination négative vis-à-vis des personnes âgées.


Au Maroc:
➔ Population gériatrique : part de + en + importante de la population totale.
➔ Au Maroc, effectifs des PA passées de moins d’1M en 60 à 2,4 m en 2004.


Baisse de la fécondité : on note une baisse de la fécondité depuis le baby boom ( = pic de natalité
observé dans certains pays, juste après la fin de la seconde guerre mondiale).
- La femme marocaine a une fécondité qui est faible : 2 ,15 enfants en moyenne.
- L’allongement de la durée de vie : baisse de mortalité infantile et d’autres part la baisse de mortalité des
adultes et des PA.
- L’amélioration des conditions de vie socio-économiques et d’hygiène.

Concept de fragilité :
Définition : forte vulnérabilité aux stress (physiques, environnementaux, canicule en aout 2003 en France)
Résultat d’une réduction des réserves adaptatives d’adaptation de multiples systèmes
➔ Entrainant un risque élevé de chutes, d’hospitalisations de dépendance, d’entrée en institution de
mortalité.
➔ Etablissement d’hébergement personne âgées dépendantes = maison de retraite ( terme politiquement non
correct).

Les 5 critères de fragilité (ou critère de Fried-2001) : ( on préfère l‘évaluation systématique mais à retenir
pour QCM):
1. Perte de poids (involontaire) plus de 5% de son poids 


2. Vitesse de la marche lente 


3. Faible endurance 


4. Faiblesse/fatigue 


5. Activités physiques réduites 


NB : On doit repérer la fragilité de manière à pourvoir mettre en place un programme visant à prévenir toutes
les conséquences de la fragilité
Le repérage des critères de fragilité est la première étape globale de la PA.

1. Particularités physiologiques et physiopathologiques :


a) La décompensation fonctionnelle DF :
La fragilité de la PA se caractérise par un risque permanent de DF par ex : confusion= DF cérébrale aiguë...),
provoquée par la survenue de maladies chroniques et/ou aiguë sur un terrain + ou – fragilisé le
vieillissement.


Le DF s’explique par la règle de 1+2+3 de Bouchon = 3 éléments qui se cumulent pour aboutir à la
décompensation d’une fonction « DF »:

1. Effet du vieillissement qui réduit progressivement les réserves fonctionnelles sans jamais à eux seuls
entrainer DF 


2. Affections chroniques : évolue longuement dans le temps (cardiaque, respiratoire etc.)

3. Facteurs de décompensation ; souvent associés au stress etc. (maladie aigue).

Exemple de DF : Le syndrome confusionnel ( PA, qui tout d’un coup se met a délirer), le cerveau dont la
faction diminue avec l’âge, survenu d’une maladie Alzheimer, puis une déshydratation qui va déclencher le
Syndrome Confusionnel.

Les facteurs déclencheurs (= 3 Bouchon) sont nombreux.


• La diminution des capacités, en l’absence de maladie surajoutée, ne provoque pas d’insuffisance,
l’âge n’étant jamais à lui seul responsable de la décompensation d’une fonction. Ainsi, la vieillesse
n’est en aucun cas une maladie, mais représente un terrain propice 


• Maladie chronique 


• Affection aiguë : elles peuvent entrainer une ou plusieurs DF dont l’un des risques est la 

survenue du Phénomène. 


➔ Spécificités cliniques :
Signes cliniques souvent absents (infections sans fièvre, douleur absente dans 30% des cas d’infarctus du
myocarde) peu spécifiques ou atypiques (confusion seul signe d’u rétention urinaire ou d’un fécalome).
- Poly pathologie compliquant l’interprétation des signes
- Examen difficile car déficiences.
➔ Spécificités psychologiques :
La PA sait qu’elle va mourir bientôt : la mort n’est pas un destin abstrait et devient source d’angoisse et de la
dépression parfois majeures. Cette peur est exacerbée par la survenue de la maladie. Car la PA sait que la
maladie peut compromettre son équilibre
- La maladie est souvent l’occasion d’une prise de conscience

Les syndromes gériatriques SG : situation pathologique définie par 4 critères :

1. Fréquence du SG augmente avec l’âge 


2. SG résulte de facteurs : favorisants et facteurs précipitants 


3. Risque de perte d’indépendance fonctionnelle 


4. Prise en charge multifactorielle 


Les principaux SG c’est les domaines dévaluation en maladie : Dénutritions, dépendance etc...
• Le vieillissement s’accompagne de la prévalence des maladie chronique 


• EGS : dépistage systémique des SG permet de mettre en place des mesures de 



préventions secondaires et tertiaire 


• Dépistage des troubles cognitifs et de la marche devrait être réaliser impérativement 



chez les PA 


NB :
1. Prévention primaire : population générale 


2. Prévention secondaire : population plus spécifique 


3. Prévention tertiaire : population dotée de facteurs de risque 



Chapitre 2 : Le vieillissement humain

1. Introduction :

Le Vieillissement: des processus physiologique et psychologique qui modifient la structure et la fonction de


l’organisme à partir de l’âge mure. C’est un processus lent et progressive et doit être distingué des maladies.
Une bonne connaissance du VT normal est indispensable pour détecter le normal du pathologique.

2. Comment étudie t-on la VT :



Le vieillissement des organes et de leurs fonctions peut être étudie sur différents modèles
• Vieillissement in vitro de cellules en culture, étude in vitro de cellules issues d’organismes jeunes et
âges ? 


• In vivo avec les animaux. Les recherches étudiants le VT : Transversales et longitudinale. 


3. Les mécanismes à l’origine du vieillissement :



Le vieillissement est multifactoriel et complexe. Facteurs sui font que l’on vieillit :

Facteurs génétique :
Plusieurs études sur l’homme ont montré qu’un terrain génétique particulier est associé à une grande
longévité. De plus certaines altérations acquises du matériel génétique interviennent dans le Vt. Ces
altérations, fréquentes avec l’Age, sont induites par de nombreux facteurs.
De plus les cellules renouvelables ont un capital de divisions proportionnel à longévité de l’espèce

Apoptose : mort cellulaire progressive.


Certaine maladies ont longtemps été confondue avec l’âge : Maladie D’Alzheimer à début tardif.

L’augmentation de la fréquence de certaines maladies avec l’âge peut s’expliquer de plusieurs façons :
La durée d’exposition à certains facteurs de risque de maladies augmente Restriction calorique et activité
physique

Apoptose : Mort cellulaire génétiquement programmé, elle se traduit par l’arrête irréversible de division
cellulaire. L’extrémité des chromosomes (télomères) vont raccourcir jusqu’a atteindre une taille critique.
Chapitre 3: Syndrome confusionelle

Un bon fonctionnement du cerveau est fondamentale pour la qualité de vie des personnes âgées.
Le maintien des stimulations cérébrales (par les afférences - informations arrivant au cerveau -sensorielle et
sociales) est le principale facteur contribuant au bon fonctionnement neuronale.

Le syndrome confusionnel correspond à un dysfonctionnement temporaire du cerveau, responsable d’un


trouble aiguë de l’attention et de la cognition.

I. Modification neuropsychologique liées à l’âge:


L’étude du vieillissement cérébrale est complexe car il est difficile de faire un lien précis entre les constations
anatomique, histologiques, neurochimiques, vasculaire, et les manifestation men tale.
Le vieillissement cérébrale est caractérisées par les modification suivantes:

1) Modification macroscopiques:
Le poids du cerveau baisse après la cinquante d’environ 2% par décennies. Il se constitue ainsi, au cours du
vieillissement normal, une légère atrophie cérébrale corticale.

2) Modification histologiques

3) Modification neurochimiques

4) Performance intellectuelles et vieillissement:


Le vieillissement cognitif est hétérogène:

5) Importance du contexte culturel social sensorielle et psychoaffectif

Confusion mental du sujet âgée


Le syndrome confusionelle correspond à un état de faillite temporaire et réversible du fonctionnement
cérébral. Ce dysfonctionnement cérébrale est secondaire à une cause organique et/ ou psychologique .
La disparition de la cause améliore la situation permet le plus souvent le retour à l’état antérieur.

Cas clinique:
Mme S 80 ans vit de façon indépendante. Elle est traitée pour un « petit diabète ». Elle à de l’arthrose et une
cataracte.
Elle est hospitalisée en urgence pour un infarctus du myocarde dans le service de Réanimation cardiaque où
elle est perfusée et traitée par Morphine. Une sonde urinaire est mise en place pour éviter un blocage urinaire
lié, entre autres, à la morphine et pour surveiller « qu’elle continue à bien uriner ».
J2: Souffrance du myocarde persistante: Coronarographie et intervention cardiaque. Le soir: Confusion
mental avec agitation et troubles de la vigilance = Haldol (neuroleptiques) + Contention
J4: Infection urinaire fébrile sur sonde urinaire avec aggravation de l’état confusionnel: Sonde urinaire
enlevée = Incontinence urinaire et escarre sacrée .

J9: Mme S est incontinente, avec une escarre sacrée, incapable de se lever et de s’occuper d’elle même.
L’assistante sociale doit lui trouver un placement en EHPAD.

1) Mode de survenue du SC

2) Tableau clinique:
Le SC varie d’un malade à l’autre et surtout fluctue rapidement chez un même malade.
La vigilance est altérée et varie au cours de la journée: Phases stuporeuse, hébétude (omnibulation), agitation
psychomotrice, période de lucidité.
L’inversion du cycle nycthéméral est fréquente.
L’humeur est marquée par une perplexité, une anxiété, une incompréhension de ce qui se passe.
Le langage est troublé
L’onirisme se manifeste par des hallucination visuelle et auditive

B: Modification cognitives ou perturbation de la perception


C: Les troubles fluctuent
D: Identification d’une cause organique

3) Conduite à tenir devant un SC:


A: Étape 1: Interrogatoire (de la famille, du médecin…)
1) Etat cognitif antérieur: État cognitif normal ou trouble de la mémoire et de l’orientation depuis quelques
semaines ou mois…
2) Chercher le médicament ou le toxique: les plus fréquemment en cause sont: Benzodiazépines (BZD=
Sédatifs), diurétique, hypoglycémiant, alcool…
- Remmener toutes les ordonnances
3) Chercher le traumatisme
4) Un événement socio-familiale
Chapitre 4: La maladie de Parkinson idiopathique
(MPI / MP)

Définition:
La MP est une affection neurodégénératives, d’étiologie inconnue, touchant initialement les neurones
dopaminergiques du locus niger.

C’est une maladie chronique et évolutive dont l’expression clinique varie en fonction des sujets et des
différentes étapes de la maladie.

Symptômes principalement moteurs, des symptomes cognitifs, psycho-comportementaux et somatiques.


Il s’agit de lésions situées principalement au niveau du locus niger, éléments des noyau gris centraux.

Épidémiologie:
La MP est la 2ème maladie neuro dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Sa prévalence
augment fortement avec l’âge et se situe autour de 1,6% chez les PA de plus de 65 ans.
La MP débute en moyenne, entre 58 et 62 ans. Le sex-ratio est de 1 avec, toutefois, une légère prédominance
masculine.

Tableau clinique du Parkinson:


1. Moteur
2. Cognitifs
3. Psycho-comportementaux
4. Somatique
Atteinte du programme moteur en sorte qu’il soit le plus adapté possible à l’environnement, ainsi qu’aux
informations sensorielles et proprioceptives. Par exemple devant un obstacle le sujet. Va rétablir son
équilibre en adaptant sa posture.

- La destruction des neurones produisant la dopamine: va perturber l’équilibre qu’il existe entre les NGC
c’est ainsi que survient le syndrome parkinsoniens: (Akinésie, rigidité, et un tremblement).
- La lésion principale de la MP se situe au niveau des neurones dopaminergiques des NGC cependant,
d’autres neurones sont atteints.

Critères diagnostiques:
Le médecin lors de l’examen est à la recherche d’une triade symptomatique :
- Tremblement de repos
- L’akinésie
- La rigidité

À cette triade, sont ajoutés d’autres signes:


- L’existecnce d’une asymétrie
- L’absence de signes atypique (afin d’exclure les autres syndromes parkinsoniens dégénératifs)
- L’absence d’étiologie (afin d’écarter les syndromes parkinsoniens secondaires)
- Une réponse marquée à la dopamine (traitement par Lévodopa)

Évolution:
L’évolution de la MP tend en général vers l’aggravation. Elle est lente et progressive. Quand les premiers
signes de la MP apparaissent, 70% à 80% des neurones du locus niger ont déjà disparu.
Chaque personne suit une évolution qui lui est propre, mais généralement la MP suit les phases suivantes:
1. La lune de miel : La MP vient d’être diagnostiquée le traitement est mis en place et les symptomes
disparaissent
2. Phase de déclin: Cette phase varie d’un sujet à un autre, dans sa survenue et sa forme. Elle se manifeste
par l’installation de complication motrice liées aux traitements. En effet, des fluctuation (=blocage) de la
symptomatologie motrice ainsi que des dyskinésie surviennent (akinésie de fin de dose, mouvement
choréique). Des fluctuation non motrice débutent également à ce stade. 4 signes de déclin apparaissent:
moteurs, psychique, intellectuel et végétatifs.
3. Au dernier stade, le patient perd son autonomie et à besoin d’une aide constante.

Les symptômes :
a. Troubles moteurs :

1. Akinésie : difficulté à initier le mouvement, elle atteint aussi les muscle de la face, une rareté des
expressions et des clignements des yeux et relevée. Nous parlons d’une amimie lorsque le visage est figé et
qu’il ne laisse paraitre aucune émotion

2. Le tremblement : débute sur un membre, appelé c’est un tremblement de repos qui cesse du maintien
postural et du mouvement pour réapparaitre quelques secondes après l’arret du mouvement. Il s’amplifie
avec l’émotion, la fatigue et lors d’opération mental

3. La rigidité : hypertonie ou extrapyramidale des muscles fléchisseurs axiaux entraine chez le patient
l’adoption progressive d’une posture en flexion.
La mise en évidence de l’hypertonie se fait des manipulations passives

4. Les troubles de l’équilibre : ils sont très importants dans la MP.

5. La motricité manuelle : concernant l’écriture, des sujets présentent une micrographie : écriture irrégulière
et lente.
b. Troubles cognitifs :
1. Ralentissement cognitif ( bradyphrénie) : difficultés cognitives majeurs 


2. Trouble Visio-spatial 


3. Déficit mnésique (encodage + récupération = atteint) 


4. Syndrome dysexécutif 


c. Les troubles psycho-comportementales :


1. Dépression : elle peut être réactionnelle à l’annonce du diagnostic ou endogène et s’observe. 


2. Anxiété : fréquente dans la MP. 


3. Hallucinations : la prévalence des hallucinations est comprise entre 25 et 50% 


4. Apathie : perte de motivation du sujet dans le domaine comportemental, émotionnel et cognitif

5. Addictions : addiction aux jeux, d’achats pathologiques, hypersexualité, troubles comportement

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