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LA PREVENTION EN GERIATRIE PIGNOL F

-I-PREAMBULE
* En se référant à la charte des droits et des devoirs des personnes âgées, il revient à la
personne âgée vieillissante de décider du choix de sa qualité de vie.
*Toutes propositions de services faisant appel aux intervenants sanitaires, sociaux et à la
participation communautaire sont établies en sa présence avec l’aide de sa famille ou de
ses proches.
*LE DEVOIR DE LA PERSONNE ÂGEE à l’égard de sa santé repose sur « sa Motivation, sa
Volonté, sa Responsabilité à vouloir assumer son BIEN ËTRE.
*LA PERSONNE ÂGEE A LE DROIT DE :
Comprendre son vieillissement et de savoir distinguer le Normal du Pathologique,
Contrôler le processus de vieillissement et préserver sa qualité de vie,
Recourir à la Prévention pour assumer les handicaps de la polypathologie ;

-II-LA PREVENTION
Il appartient à la personne âgée d’anticiper les conséquences de nombreux facteurs de
risque encourus, en prenant des mesures préventives
pour éviter la survenue d’une maladie,
pour empêcher sa progression en la traitant, voire la guérissant,
pour assumer sa chronicité en préservant sa qualité de vie.
Le sujet âgée vieillissant présente cette particularité de pouvoir recourir à trois mode de
prévention :une prévention primaire ; une prévention secondaire ; une prévention
tertiaire.

1)-LA PREVENTION PRIMAIRE.


Ses objectifs :-
-assumer un vieillissement réussi ;
-promouvoir les capacités physiques et cognitives,
-développer le réseau social,
-prévenir les états morbides,
-diminuer l’incidence des facteurs de risque.
Ses moyens :
1. L’éducation sanitaire,
2. La préparation à la retraite,
3. L’hygiène de vie,
4. Les bilans de santé périodiques,
5. Les vaccinations,
6. L’identification des Risques
a)-liés au vieillissement usuel
par diminution des capacités fonctionnelles et
par apparitions de déficiences et d’handicaps.
à titre d’exemple, citons : la vision, l’audition , la force musculaire
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b)-liés aux vieillissement différentiels ,


Les conditions climatiques en fonction de la variabilité des saisons
(chaudes, froides, humides ou sèches )
Les habitudes alimentaires, selon les régimes trop riches en graisses ,
ou en sucres, et sans apports protidiques suffisants ;,
L’insuffisance d’une réhydratation correcte.
La pénibilité profesionnelle en rapport avec un risque lié aux
conditions de travail :maçonnerie, produits toxiques, lieu de
travail comme les mines ou le bâtiment.
Les maladies addictives : tabagisme, alcoolisme, drogues
;Au total la Prévention primaire est le véritable enjeu de la santé publique, elle s’inscrit
comme priorité de la prise en charge des soins de santé primaires et se place en atout
majeure du vieillissement réussi et de l’espérance de vie.

2)-LA PREVENTION SECONDAIRE

Son objectif :
Diminuer la prévalence des maladies chroniques dans une population âgée
Réduire les risques d »apparition de nouvelles pathologies.
Ses moyens :
Dépister les affections méconnues et latentes, liées aux effets du
vieillissements sur l’organisme
ex : un diabète, une hypertension artérielle.
Prendre toutes les mesures pour limiter leur progression
ex : équilibrer un diabète, maintenir à la normale la pression artériele
Identifier les états morbides acquises au cours de la vie.
Ses lignes directrices :
1)- Stabiliser , voire guérir, les affections dépistées lors des bilans de santé ou lors
des campagnes ; diagnostiquées en consultations ou suite à une hospitalisation sans
négliger les maladies chroniques acquises.
2)- Déceler les polypathologies: elles sont le propre du vieillissement par usure et il
n’est pas exceptionnel de découvrir une pathologie dominante derrière une
symptomatologie d’appel tout à fait banal.
3)-Assurer un suivi et un contrôle régulier, en développant les réseaux gériatriques
dans un secteur de la commune ou dans un réseau de proximité au domicile de la
personne.
Commentaires.
Au cours du Vieilissement par Usure, lorsque la prévention primaire a fait défaut
pour certains domaines de la santé comme par exemple une mauvaise hygiène de vie, un
tabagisme, il revient à la prévention secondaire de prendre en compte des pathologies
dont les causes ont été les désordres métaboliques et anatomiques que les facteurs de
risque ont générés au cours de nombreuses années.
En conséquence on se retrouve, à l’âge de la retraite, dans une situation d’un
vieillissement accéléré et d’une espérance de vie écourtée.
Exemple : l’infarctus de la cinquantaine lié à la persistance de facteurs de risques,
qui peuvent remonter à une trentaine d’année.
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Au cours du Vieillissement Normal les pathologies sont fréquemment


dégénératives dont est responsable le vieillissement tissulaire et le vieillissement de
l’organisme.A titre d’exemple : l’Osteoporose ; la maladie de Parkinson, le cancer de la
prostate.
Au total : Lors de la prise rn charge des patholgies multiples retrouvées chez le sujet
âgée, lil revient à la Prévention secondaire de retarder leur évolution er de préserver
l’apparition de complications.
Les Réseaux Gérontologiques assureront le suivi du patient .

3)-LA PREVENTION TERTIAIRE


Ses objectifs :
1)- Poursuivre les prises en charge des diverses pathologies,
2)- Réduire la prévalence des incapacités chroniques liées à la Fragilité,
3)- Accompagner le sujet à préserver son Autonomie.
Ses moyens :
1)-Identifier la FRAGLITE
Il y a lieu de reconnaitre la fragilité d’une personne âgée. Il faut entendre
par FRAGILITE une symtomatologie, apparemment banale qui n’inquiète pas à
priori et qui se masque bien souvent derrière la pathhologie dominante
La FRAGILITE se manifeste par un déclin progressif de l’état général, une
fatigabilité, un amaigrissement, une apathie, une inactivité. Toutes ces
manifestations peuvent exister en l’absence d’une pathologie caractérisée.
On assiste à une défailllance multiviscérale lente et progressive.

2)- Recourir à une EVALUATION GERIATRIQUE STANDARDISEE.


Il s’agit d’une évaluation globale, multidimensionnelle comprenant des
outils reproductibles et validés. Elle est aussi importante aux gériatres que
certains examens paracliniques pour d’autre spécialités.
Les domaines évalués par l’EGS. concenent : la Nutrition, la Fonctionnalité
physique, la cognition, l’humeur et les déficits sensoriels.

3)- Evaluer L’AUTONOMIE d’un sujet en état de fragilité et de dépendance, est


évaluée par la mesure des activités quotidiennes/
Les Activités de base (ADL) à savoir l’alimentation, les soins corporels,
l’habillement, la continence, le déplacement aux toilettes, le transfert.
Leur évaluation est indispensables pour maintenir le patient à son domicile.
Les Activités instrumentales de la vie quotudienne (IADL) étudient l-
utilisation du téléphone,la préparation des repas, le savoir faire des courses, le
ménage ou du bricolage, le nettoyage du linge,l’utilisation des transports,la
prise ddes médicaments, la gestion des l’argent
Elles apparaissent plus complexes et c’est par elles que vont apparaitre les
dysfonctionnements cde la vie quotidienne.

Commentaires :
En général c’est la personne elle-même qui évalue ses capacités mais parfois
une vérification auprès des proches s’impose.
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L’évaluation précoce de ces incapacités permet la la mise en place de moyens


interventionnels rapides et, par conséquent, une stabilisation ou même une
amélioration de l’autonomie.

Au Total : il revient à La PREVENTION TERTIAIRE


a)-d’assuer une qualité de vie auprès des personnes âgées qui se trouvent
être dans un état de défaillance multivscérale.
b)-d’élaborer un accompagnement pour que la personne âgée retrouve et
maintienne son autonomie.

EN CONCLUSION

De la naissance à la sénescence la prévention primaire a été considérée comme


l’outil de base de l’allongement de l’espérance de vie.

En vieillissant, la prévention secondaire permet de stabiliser les maladies,et


d »éviter l’apparition de complications . De ce fait elle permet de conserver une
espérance de vie équivalente.

En fin de parcours de vie, la prévention tertiaire


intervient dans l’accompagnement,
corrige les dysfonctionnements et
préserve le BIEN ETRE à tout instant.

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