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Introduction aux notes de cours → mode d’emploi

Les concepts importants sont des incontournables. Ils sont intimement liés à votre compréhension et maitrise de la
matière. Vous devez donc les connaitre et les comprendre (≠ apprendre par cœur).

Prenez connaissance des questions préparatoires avant de faire vos lectures. Ces questions ciblent la matière
importante et vous aident à être plus efficace dans vos lectures.

Les mots colorés sont des hyperliens vers un complément d’information : bleu est essentiel et matière à examen,
orange est pour en savoir plus et donc n’est pas matière à examen.

NOTES DE COURS – COURS 1


Questions synthèses

1- Qu’elle est la définition de la santé? Quelles sont ses 4 dimensions? Expliquez


2- Expliquez comment, depuis le milieu du 20ème siècle, les facteurs qui influencent la santé ont évolué.
3- Nommez et expliquez les effets de saines habitudes de vie en lien avec les maladies chroniques.
4- Résumez l’idée principale du documentaire «How to live to be 100» et identifiez les facteurs communs de longévité
associés à ces zones.
5- Donnez deux exemples de maladies infectieuses.
6- Identifiez et expliquer en quoi consiste les 12 déterminants de la santé.

CONCEPTS IMPORTANTS : SANTÉ, LONGÉVITÉ, MALADIES INFECTIEUSES ET CHRONIQUES, OBÉSITÉ,


MALADIE CARDIOVASCULAIRE, DIABÈTE, CANCER, HABITUDES DE VIE ET 12 DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ

Tout d’abord, il convient de définir ce qu’est la santé. Dans le cadre de votre cours voici ce que nous utiliserons : la santé
est une ressource dynamique permettant à une personne de développer son potentiel afin de se réaliser. La santé peut
être divisée en 4 dimensions :

I. Physique : l’absence de maladies et le bon fonctionnement des différents systèmes du corps humain.

II. Mentale : les capacités intellectuelles (apprentissage, mémorisation, réflexion, concentration, etc.) et
émotionnelles (gestion du stress, de la colère, de la frustration, de l’amour, de l’empathie, etc.).

III. Sociale : la capacité d’interagir avec les gens qui nous entourent et de créer et entretenir des liens significatifs et
authentiques.

IV. Spirituelle : fonder ses actions, ses pensées et ses aspirations sur un ensemble de valeurs et/ou de croyances (≠
nécessairement religion).
Toutefois, il est intéressant de noter que bien d’autres modèles et définitions existent. Enfin, voici un texte sur le sujet
qui vous permettra de nuancer votre réflexion.

L’ÉTAT DE LA SITUATION1
Qu’en est-il de la situation dans notre société? Analysons d’abord l’évolution de la santé de la population en général.

Il y a cent ans, les Québécois devaient se battre contre des maladies infectieuses, telles que la pneumonie, la
tuberculose, le choléra et la poliomyélite. Peu à peu, le domaine médical est venu à bout (ou presque si on pense au

1
Le texte est tiré du document suivant;
LEBUIS, René, Habitudes de vie et santé, 4ème édition, Collège Jean-de-Brébeuf, 2005, , 82 p.
sida) de ces maladies avec la découverte de vaccins au début du siècle et l’apparition d’antibiotiques dès la fin de la
Deuxième Guerre mondiale. Combiné à l’amélioration des mesures d’hygiène et surtout à la baisse de la mortalité
infantile, ce progrès a permis à la population d’atteindre une espérance de vie d’environ 80 ans. Toutefois, avec
l’avènement de la pandémie de coronavirus, il serait faux de penser que la science a gagné ce combat de façon
définitive.

Malgré ces progrès, la société est maintenant aux prises


avec un tout autre problème : les maladies chroniques ou Maladie infectieuse : Maladie attribuable à des
maladies liées au mode de vie. En effet, ces maladies microorganismes spécifiques pouvant être transmise
représentent 77% des décès au Canada en 2019, avec le d’une personne à une autre.
cancer et les maladies cardiovasculaires en tête de liste
(voir tableau 1). En plus d’être une cause de mortalité Maladie chronique : Maladie s’échelonnant sur une
importante, ces maladies influencent énormément longue période et pouvant être causée entre autres
l’espérance de vie en bonne santé. Vivre longtemps et par les habitudes de vie.
pouvoir en profiter pleinement jusqu’à la fin est pourtant
souhaitable. Certains diront avec raison qu’une plus grande espérance de vie augmente les chances d’être confrontés à
ce type de maladies et que tous ne peuvent mourir de mort naturelle. Toutefois, adopter un mode de vie actif, manger
sainement, réduire son temps d’écran, bien gérer son stress, consommer peu ou pas d’alcool et ne pas fumer sont des
comportements qui permettent de réduire considérablement les risques de souffrir d’un tel problème de santé.

Tableau 1: PRINCIPALES CAUSES DE DÉCÈS AU CANADA

Causes 2000 2019 Facteurs de risques

#1 : Cancers 35% 39% Alcool, alimentation, sédentarité,


(62 672 personnes) (80 152 personnes) tabagisme, obésité
#2 : Maladies cardiovasculaires 31% 26% Alcool, alimentation, sédentarité,
(55 070 personnes) (52 541 personnes) tabagisme, obésité, stress
Autres (Maladies cérébrovasculaires, 34% 35% Variables
maladies chroniques des voies
respiratoires, accidents, diabète sucré,
etc.)
Les cancers et les maladies cardiovasculaires représentent +60 % des causes de décès.

« Va jouer dehors! » disait Kino-Québec il y a une vingtaine d’années. Cet organisme de promotion de l’activité physique
s’adaptait déjà aux changements qu’imposait le boum technologique du milieu du siècle. L’automobile, le téléphone
cellulaire, la télévision, l’ordinateur… Plus besoin de sortir, plus besoin de bouger! La dépense énergétique reliée au
travail, au transport, aux tâches quotidiennes et aux loisirs a considérablement chuté depuis un siècle. On parle d’une
diminution d’environ 300 à 400 kilocalories par jour soit l’équivalent de la densité énergétique de près de 40g de gras.

Combinée à une suralimentation et à des portions alimentaires en moyenne de plus en plus grasses et sucrées, cette
propension à la sédentarité aura créé, comme le fait remarquer l’OMS (Organisation mondiale de la santé), une nouvelle
« épidémie » : l’obésité. Entre 1987 et 2010, la proportion de Québécois affichant un excès de poids (embonpoint ou
obèse) est passée d’un adulte sur trois (34,6%) à une personne sur deux (50,5%) selon les données de l’ INSPQ. Et on
assiste de plus à une hausse inquiétante de l’obésité infantile.

Maladie cardiovasculaire : Maladie atteignant le Il est vrai que la majorité des gens atteints d’un cancer ou
cœur et les vaisseaux sanguins. d’une maladie cardiovasculaire sont souvent d’âge adulte
avancé. Mais les risques d’apparition sont d’autant plus grands
Diabète : Maladie affectant la capacité d’utilisation si de mauvaises habitudes de vie ont été prises à
des glucides souvent causée par un manque l’adolescence. Le diabète en est un bon exemple.
Bien que le diabète de type 1 puisse difficilement être évité, le
d’insuline ou par une baisse de son efficacité.
diabète de type 2 (diabète sucré), qui affecte généralement les
Cancer : Maladie caractérisée par une prolifération
cellulaire anarchique et persistante.
personnes de plus de 40 ans, est causé entre autres par la sédentarité, les mauvaises habitudes alimentaires et l’obésité.
En fait, par des comportements datant du début de l’âge adulte.

On peut évidemment vivre de nombreuses années avec la maladie. Toutes ne sont pas mortelles. Et quand elles le sont,
la qualité des soins médicaux et un changement important dans le mode de vie, augmentent l’espérance de vie. Mais
qu’en est-il de la qualité de vie et de l’espérance de vie en bonne santé?
Tel que mentionné précédemment, adopter un mode de vie sain a un effet préventif mais il diminue aussi les risques de
décès dus à une maladie chronique et permet d’augmenter le nombre d’années de vie en bonne santé.
Malheureusement, les statistiques canadiennes indiquent que le nombre d’années en bonne santé représente
seulement 85% de l’espérance totale de vie.

Figure 1 : ESPÉRANCE DE VIE ET VIE EN BONNE SANTÉ2

Vie en mauvaise
Vie en bonne santé 10.3 ans
santé 67.4 ans

Espérance de vie moyenne : 77,7 ans

Face à cette situation, une prise de conscience s’impose. Selon des études effectuées sur des jumeaux,
seulement 20 à 30% de notre longévité serait déterminée par nos gênes. On remarque que la majorité des
problèmes de santé actuels sont intimement liés à des facteurs sur lesquels nous pouvons avoir un certain
contrôle pour ne pas dire un contrôle certain. Nous pouvons donc devenir à la fois un agent de prévention
individuel et social en intégrant de saines habitudes de vie à notre quotidien. Voici d’ailleurs une vidéo qui
s’attarde aux facteurs communs du mode de vie de communautés de centenaires à-travers le monde.

Après avoir découvert le mode de vie des centenaires, nous comprenons que les habitudes de vie ne sont pas
la seule chose qui garantit une bonne santé. Par exemple : l’environnement dans lequel nous vivons, les gens
dont nous nous entourons et les soins de santé auxquels nous avons accès peuvent aussi influencer notre
qualité de vie. Il y a donc plusieurs déterminants (12) qui viennent influencer notre santé.
Heureusement, un mode de vie sain peut retarder, voir même empêcher, l’apparition d’une maladie même
lorsque nous y sommes héréditairement prédisposés.

NOTES DE COURS – COURS 2

Questions synthèses

1- Quelle est l’influence du mode de vie sur le vieillissement?

2- Expliquez en quoi consistent les maladies (troubles) cardiovasculaires? Lesquelles sont les plus fréquentes? Quels
sont les principaux facteurs de risque?
2
LAINEZ, Annick, Chiasson, Luc, En forme et en santé, fig. 1.3, p.6
3- Expliquez en quoi consiste le diabète de type 2 et quels sont les principaux facteurs de risque?
4- Expliquez en quoi consiste le cancer et quels sont les principaux facteurs de risque?

CONCEPTS IMPORTANTS : BIEN-ÊTRE, VIELLISSEMENT, HABITUDES DE VIE, MALADIES CHRONIQUES.

Sites à consulter (à l’étude)


2-Vieillissons-nous trop vite?
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=vieillir_pronostic_do
3- Qu’est-ce que le cancer?
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm
4-Qu’est-ce que le diabète?
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_vue_ensemble_pm
5- Qu’est-ce que les maladies du cœur?
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm
LEXIQUE

Vocabulaire relatif à la santé :


 MALADIES CHRONIQUES
Maladie s’échelonnant sur une longue période et pouvant être causée entre autres par les habitudes de vie.
(NOTES DE COURS)

Les maladies chroniques sont des maladies non contagieuses qui se développent lentement, qui peuvent limiter les
activités quotidiennes de façon prolongée dans le temps et qui, souvent, ne peuvent être guéries, mais, dans la
plupart des cas, peuvent être évitables. Elles sont attribuables à un ensemble de causes qui affectent une personne
tout au long de sa vie. SANTÉ MONTRÉAL (GOUV QC)

Se dit d'une maladie qui se développe graduellement sur une très longue période et qui perdure toute la vie.
DIABÈTE QUÉBEC

 MALADIES INFECTIEUSES
Maladie attribuable à des microorganismes spécifiques pouvant être transmise d’une personne à une autre.
(NOTES DE COURS)

Les maladies infectieuses sont causées par des microorganismes pathogènes, tels que les bactéries, les virus, les
parasites ou les champignons. Ces maladies peuvent se transmettre, directement ou indirectement, d'une personne
à l'autre. OMS

 CANCER
Maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anarchique et persistante.
(NOTES DE COURS)

Le terme cancer ne s’applique pas seulement à une maladie, mais bien à un ensemble de maladies différentes. Le
cancer se manifeste lors de la division incontrôlable de cellules anormales qui ont subi diverses mutations. Ces
cellules acquièrent aussi le potentiel d’envahir d’autres tissus. SOCIÉTÉ DE RECHERCHE SUR LE
CANCER

 DIABÈTE
Maladie affectant la capacité d’utilisation des glucides souvent causée par un manque d’insuline ou par une baisse
de son efficacité. (NOTES DE COURS)

Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou
que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. OMS

 DIABÈTE TYPE 2
Le diabète de type 2 résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente
90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la
sédentarité. OMS

 GLYCÉMIE
Taux de glucose dans le sang. DIABÈTE QUÉBEC

 MALADIE CARDIOVASCULAIRE
Maladie atteignant le cœur et les vaisseaux sanguins. (NOTES DE COURS)

Ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. OMS


 INFARCTUS
L'infarctus du myocarde est une maladie du cœur caractérisée par la nécrose (mort cellulaire) d'une partie plus ou
moins importante du muscle cardiaque (myocarde). Cette nécrose laisse une cicatrice sur le cœur et réduit sa
capacité à se contracter. Ainsi, la quantité de sang que le cœur pompe chaque minute pour faire circuler le sang
dans le corps est réduite. L'impact sur la santé varie selon l'étendue de la nécrose et le territoire atteint. Le terme «
crise cardiaque » est souvent utilisé pour identifier un infarctus aigu du myocarde. Il s'agit du moment où une
obstruction complète d'une artère coronaire survient et provoque la destruction de cellules myocardiques.
CHAIRE DE TRANSFERT DES CONNAISSANCES CŒUR/POUMONS – UNIVERSITE
LAVAL

 AVC (accident vasculaire cérébral)


L’AVC survient quand la circulation du sang vers une partie du cerveau est interrompue et que les cellules cérébrales
de la région atteinte sont endommagées ou meurent.
L’AVC peut survenir de deux façons :
- un caillot de sang se loge dans le cerveau, interrompant l’apport en sang et en oxygène aux cellules du
cerveau;
- un vaisseau sanguin du cerveau est rompu ou brisé, ce qui provoque un saignement au cerveau.
AGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA

Un AVC survient lorsque le flux sanguin vers une partie ou une autre du cerveau rencontre un obstacle.
FONDATION DES MALADIES DU CŒUR
 OSTÉOPOROSE
C’est une maladie caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration du tissu osseux. Cette condition
entraîne une plus grande fragilité osseuse et des risques de fractures, particulièrement de la hanche, de la colonne
vertébrale et du poignet. OSTÉOPOROSE CANADA

NOTES DE COURS – COURS 3

Questions synthèses

1- Qu’est-ce que la sédentarité?

2- Qu’est-ce que l’inactivité?

3- Est-il possible d’être à la fois actif et sédentaire ?

4- Quelles sont les directives canadiennes en matière d’activités physiques?

5- Expliquez les conséquences d’un mode de vie actif sur la santé.

6- Qu’est-ce qu’une activité physique versus un sport?

7- Qu’est-ce que la condition physique?

CONCEPTS IMPORTANTS : NIVEAU D’ACTIVITÉ PHYSIQUE, SÉDENTARITÉ, CONDITION PHYSIQUE ET


DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE.
L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
La pratique régulière de l’activité physique est une des habitudes de vie qui a la plus grande influence sur le bien-être et
la qualité de vie. D’un point de vue uniquement physiologique, cette relation entre l’activité physique et la santé est
régie par un principe de base : LE CORPS EST FAIT POUR BOUGER!
En effet, le corps humain est une incroyable machine munie de plus de 400 muscles travaillant autour d’articulations
complexes, dotée d’un système de production, de transport et de consommation d’énergie, le tout dirigé par un
système de contrôle central rapide et précis. Toutefois, pour conserver une certaine efficacité, les composantes du corps
humain doivent être sollicitées. Réduits à l’inertie, les différents systèmes perdent de leur vitalité: les muscles
s’affaiblissent, les articulations deviennent moins fonctionnelles, le système cardiovasculaire, pourtant vital, se dégrade.
Dans l’histoire de l’humanité, les peuples les mieux adaptés et qui ont survécu aux pires conditions sont ceux qui avaient
dans leurs rangs des membres fonctionnels, actifs, habiles, capables de chasser et de bâtir. La survie passait
inévitablement par deux qualités : le génie et les capacités physiques. Vu que la majorité des individus étaient actifs
physiquement, l’hérédité jouait un rôle prépondérant. Les prédispositions génétiques permettaient à la fois une plus
grande adaptation aux exigences de la vie quotidienne ainsi que l’aptitude à combattre les différents virus et bactéries.
Adopter de saines habitudes de vie, c’est viser avant tout la recherche de la sensation de bien-être (plaisir) plutôt que se
contenter d’éviter les problèmes de santé engendrés par la sédentarité. Les effets de la sédentarité sont évidemment
contraires aux bienfaits de la pratique régulière d’activités physiques. S’il est vrai, comme nous le verrons plus tard, que
la sédentarité est un important facteur de risque des maladies cardiovasculaires, l’activité physique permet évidemment
de diminuer ces risques, mais aussi de bénéficier d’un potentiel physique qui améliore l’efficacité dans les tâches de la
vie quotidienne et dans la pratique sportive. En d’autres mots, une personne appréciera beaucoup plus l’activité
physique pour ce qu’elle lui apporte que pour ce qu’elle lui permet d’éviter.

CONDITION PHYSIQUE ET SANTÉ


Afin de retirer des bénéfices pour la santé, il n’est pas Condition physique : Capacité du corps à s’adapter aux
nécessaire de s’adonner à un effort d’intensité élevée. exigences de l’effort physique et à pratiquer une activité
En effet, une simple hausse de la dépense énergétique physique modérée ou intense de façon soutenue sans
quotidienne peut s’avérer bénéfique. Toutefois, des s’épuiser.
activités de faible intensité n’amélioreront pas
nécessairement la condition physique d’un individu déjà actif puisque l’effort ne sera pas assez important pour
provoquer une adaptation.

Bien qu’une bonne condition physique ne garantisse pas une bonne santé, il est prouvé que la condition physique et les
bienfaits liés à l’activité physique augmentent proportionnellement à la durée et à l’intensité de l’effort et qu’une
amélioration de la condition physique est associée généralement à une amélioration de la santé.

Afin d’expliquer les liens entre la condition physique et la santé, nous pouvons donner l’exemple de quatre catégories
d’individus.
 Le sédentaire sain
Cette personne n’est pas active physiquement, mais est en bonne santé. Sa condition physique est probablement faible,
mais elle peut toutefois être acceptable ou bonne si des prédispositions génétiques la favorisent ou si elle a été active
dans le passé. Dans son cas, les risques se révèlent peut-être plus à long terme.

 Le sédentaire en mauvaise santé


Pour cet individu, tous les ingrédients négatifs sont réunis. Les risques que son mode de vie nuise encore plus à sa santé
sont grands.

 L’actif en mauvaise santé


Il est possible d’être à la fois en bonne condition physique et en mauvaise santé. Toutefois, le fait d’être actif et en
bonne condition physique devrait aider à combattre la maladie, à améliorer la qualité de vie et à diminuer les risques de
décès prématuré.
 L’actif en bonne santé
Cette personne devrait bénéficier d’une plus belle qualité de vie car sa condition physique lui permet d’être plus
fonctionnel à la fois dans ses activités quotidiennes et dans la pratique sportive tout en diminuant les risques
généralement associés à la sédentarité.

La sédentarité et l’inactivité : deux enjeux contemporains en matière de santé !


La sédentarité est caractérisée par l’adoption de positions de repos (ex. : position assise) lors de la phase d’éveil
(généralement le jour et le soir) d’une personne. La sédentarité a des conséquences sur la posture, la pression artérielle,
l’obésité, etc.

Pour combattre la sédentarité, il convient de diminuer le temps en position assise. Pour ce faire, il est possible
d’aménager un poste de travail permettant d’être debout. Sinon, il est recommandé de se lever environ toutes les 20
minutes. Une autre alternative serait de remplacer temporairement sa chaise par un ballon suisse.

L’inactivité est caractérisée par une dépense calorique (énergie), liée à l’activité physique ou au sport, insuffisante par
rapport aux recommandations (voir plus bas Directives canadiennes en matière de mouvement). L’inactivité a des
impacts sur le potentiel de dépense calorique (capacité à bouger), le système immunitaire, la gestion du stress, le
sommeil, la résistance à l’insuline (diabète type II), etc.

Pour combattre l’inactivité, il convient de… bouger ! Le meilleur moyen est de rendre l’activité physique partie
intégrante de son quotidien. Une façon simple d’y arriver serait de pratiquer le transport actif (marche, course, vélo,
planche à roulette, trottinette, etc.) lors de ses déplacements. Le plus important, c’est de trouver une activité qui nous
convient et de trouver plaisir à la pratiquer. C’est le meilleur moyen de rester actif toute la vie !

En conclusion
Ces deux concepts ont certains effets similaires sur la santé d’une personne mais, aussi et surtout, des effets différents
qui s’additionnent et augmentent les conséquences (positives ou négatives) sur la santé. Il faut donc lutter à la fois
contre la sédentarité et l’inactivité puisqu’une personne pourrait être considérée active (en terme dépense calorique
liée à l’activité physique et au sport) tout en étant assise 8h et plus par jour. En changeant progressivement ses
habitudes de vie en matière de sédentarité et d’inactivité, il sera possible de retirer le plus de bénéfices possibles pour
notre santé et notre bien-être.

Références
René Wittmer, Médecin de famille, Département de médecine de famille et de médecine d'urgence, Université de Montréal
Éléonore Rieso, Professeure et kinésiologue, Université de Sherbrooke
https://savoir.media/cest-une-question-de-sante/clip/exercices-physiques

DIRECTIVES CANADIENNES EN MATIÈRE DE MOUVEMENT SUR 24 HEURES, POUR LES ADULTES


ÂGÉS DE 18 À 64 ANS :
Une approche intégrée regroupant l’activité physique, le comportement sédentaire et le sommeil
8 à 64 ans
Ces Directives en matière de mouvement sur 24 heures s’appliquent à tous les adultes âgés de 18 à 64 ans, sans égard
au genre, à la culture ou au statut socioéconomique. Ces directives pourraient ne pas convenir aux femmes enceintes ou
aux personnes vivant avec une limitation ou un problème de santé, âgées de 18 à 64 ans. Ces personnes devraient
envisager de consulter le questionnaire Menez une vie plus active, des recommandations s’adressant spécifiquement aux
personnes vivant avec une limitation ou un problème de santé, ou un professionnel de la santé pour obtenir des
conseils.
Les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient participer à une gamme d’activités physiques (p. ex. activités avec ou sans
mise en charge, sports et loisirs) dans une variété d’environnements (p. ex. à la maison/au travail/dans la communauté;
à l’intérieur/à l’extérieur; sur le sol/dans l’eau) et de contextes (p. ex. loisir, transport, travail, maison) quelle que soit la
saison. Les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient limiter les longues périodes de comportements sédentaires et adopter
une hygiène de sommeil saine (routines, comportements et environnements qui amènent à bien dormir).

Suivre les Directives en matière de mouvement sur 24 heures est associé aux bienfaits suivants pour la santé :
• risque réduit de mortalité, de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète de type 2, de plusieurs cancers,
d’anxiété, de dépression, de démence, de gain de poids et d’un bilan lipidique qui comporte des risques;
• amélioration de la santé osseuse, du processus cognitif, de la qualité de vie et de la fonction physique.
Les avantages associés à l’adoption de ces directives surpassent de loin les risques potentiels. Suivre ces directives peut
parfois être difficile; tout progrès vers l’atteinte de l’une ou l’autre des cibles des directives entraînera des bienfaits pour
la santé.

Ces Directives en matière de mouvement sur 24 heures reposent sur les meilleures données probantes disponibles, un
consensus d’experts, des consultations auprès des intervenants, et des facteurs associés aux valeurs et aux préférences,
à l’applicabilité, à la faisabilité et à l’équité. Un glossaire et plus de renseignements sur les directives, leur interprétation,
le contexte de la recherche, ainsi que des conseils sur la façon de les atteindre de même que des recommandations sur
la recherche et la surveillance futures sont disponibles à : https://scpe.ca/directives/.

https://csepguidelines.ca/wp-content/uploads/2020/10/24HMovementGuidelines-Adults18-64-2020FR.pdf
LEXIQUE

Vocabulaire relatif au mode de vie actif :


 SÉDENTARITÉ
Engagement prolongé dans des comportements sédentaires caractérisés par peu de mouvement, une faible dépense
d’énergie et du repos. ÉTUDE DE TREMBLAY ET AL. 2010 – UNIVERSITÉ D’OTTAWA

 SÉDENTAIRE
Une catégorie de comportement particulier (par exemple, s’asseoir, regarder la télévision, s’adonner à des jeux
vidéo) caractérisé par peu de mouvements et une faible dépense d’énergie (≤1,5 METs).
ÉTUDE DE TREMBLAY ET AL. 2010 – UNIVERSITÉ D’OTTAWA

 SPORT
Ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement
lieu à compétition, pratiqués en observant certaines règles précises.
LAROUSSE

 ACTIVITÉ PHYSIQUE
On entend par activité physique tout mouvement produit par les muscles squelettiques, responsable d'une
augmentation de la dépense énergétique. OMS

Toute forme de mouvement résultant en une augmentation de la dépense énergétique.


DIABÈTE QUÉBEC
 EXERCICE
Forme d'activité physique, organisée et structurée, sportive ou de loisir, dans le but précis d'améliorer la condition
physique. DIABÈTE QUÉBEC

 CONDITION PHYSIQUE
Capacité du corps à répondre efficacement aux exigences d’un effort physique.
(NOTES DE COURS)

Habileté à accomplir les activités quotidiennes avec vigueur, sans fatigue excessive, et à constituer suffisamment
d’énergie pour profiter des activités de loisir et faire face à des situations d’urgence physique et mentale.
SCPE

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