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Définition de la santé selon l’OMS (1946) : Un état complet de bien-être physique, mental et social, et
ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité
Selon cette définition 90% d’entre nous ne le sont pas. Le problème est le mot « complet ».
Meilleure définition de BRITANICA MICROPAEDIA (1992) : La santé est la capacité prolongée d’un
individu à faire face à son environnement, émotionnellement, mentalement et socialement.
Selon les définitions de santé, l’individu ne ressentirait pas une pression. Les patients s’effondrent car
ils n’ont pas le moral et abandonnent. Il faudrait lâcher prise pour atteindre le bonheur. Accepter la
situation. Mais du coup, il faudrait définir ce que veut dire faire face = capacité prolongée de continuer
à vivre sa vie et combattre
Difficile de définir la santé. Mais pas oublier que la santé est profondément conceptuelle
La psycho de la santé
Définition : Etude du rôle des facteurs psychosociaux dans la santé, qu’il s’agisse du maintien de la
bonne santé, comme du rôle de ces facteurs dans l’apparition, l’évolution et le vécu de la maladie et
inversement.
La psychologie impact la santé mais la santé influence aussi les facteurs psychologiques. Si on a un
cancer, on va être fatigué et gêné (diarrhée ou autre), on sera triste, anxieux etc
L’endroit où on est né et l’environnement psychosociale des parents influencent notre santé. Le genre
et l’âge est aussi important.
elle utilise la modélisation scientifique = on vérifie statistiquement que les théories postulées se
confirment ou non dans la réalité . Elle s’appuie donc sur des études scientifiques qui contiennent
généralement un grand nombre de personnes (souvent > 100 ) : études quantitatives. Elle
s’intéresse aussi au vécu des patient-e-s, proches, soignant-e-s : études qualitatives par entretiens.
Les études qualitatives et quantitatives sont complémentaires. On utilise parfois les deux
méthodologies ensemble : études mixtes
2. COMPORTEMENTS DE SANTÉ
AP
ALCOOL ET TABAC
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
Comportements de santé
Définitions : « Les comportements, actions et habitudes qui ont trait au maintien, au rétablissement
et à l'amélioration de la santé » (Gochman).
Un CS = Comportement qui affecte la santé, positivement ou négativement.
Les plus étudiés : Activité physique, Alimentation, Alcool, Tabac, Sport, Sommeil, etc.
On parle aussi de conduites à risques pour une action (ou non action) qui expose à un risque immédiat
ou à court terme pour sa santé ou sa sécurité ou celles des autres.
Comme la drogue, sexualité non protégée, vitesse au volant, retard à la consultation chez le médecin
car dans le déni ou ne pense pas qu’il y a de remède ou pas le temps ou peur. Aller sur les réseaux
sociaux sans le recul nécessaire (sinon risque santé mentale). Mal suivre son traitement. Ne pas aller
se vacciner. La liste est longue.
On estime aujourd’hui que la mortalité par cancer est attribuable (INCA) : Au tabac pour 30% des
cancers. À l’alcool pour 9,5% des cancers. À la nutrition pour au moins 20% des cancers. À la
sédentarité et l’obésité pour un certain pourcentage également.
Définir l’AP
« Tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense
d’énergie » (OMS, 2020). Une dépense d’énergie est due à une accélération du rythme cardiaque, on
sent nos muscles, la chaleur = dépense est élevée.
- Tous les mouvements que l’on effectue notamment dans le cadre des loisirs, sur le lieu de
travail ou pour se déplacer d’un endroit à l’autre. Une activité physique d’intensité modérée
ou soutenue a des effets bénéfiques sur la santé
Différents types d’AP : L’AP ne veut pas slmt dire avoir mal au muscle et être essoufflé.
- Exercices isomères : contracter ses muscles contre un objet fixe (par exemple tenter de «
pousser » un mur) – augmente la force musculaire
- Exercices isotoniques : requiert la contraction des muscles et la mobilité des articulations (par
exemple, soulever des poids)
- Exercices isocinétiques : comme isotoniques mais contre une quantité variable de résistance.
Il faut un équipement spécialisé. Très souvent utilisé en réadaptation et pour les blessures
musculaires. Rabaisser un poids
- Exercices anaérobiques : requiert des courts et intensifs élans d’énergie
- Exercices d’aérobic : requiert une augmentation très forte de consommation d’oxygène sur
une certaine période de temps, px jogging, dance, natation, vélo, etc. - bon pour le système
respiratoire qui fournit l’oxygène ET pour le système coronaire qui pompe le sang
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Différentes formes physiques : A quoi savez-vous que qqun est en bonne forme physique
1. Force musculaire : à quel point le muscle se contracte
2. Endurance musculaire : durée, à quel point on peut être persévérant dans le temps
3. Souplesse : l’amplitude du mouvement d’une articulation ? La souplesse se définit par
l’articulation. Diminue les risques de blessures dans les exercices d’aérobie et d’anaérobie,
pour cela, des étirements doux, lents, peu prolongés, et réguliers, sont requis (pas de mvmts
saccadés, rapides, brusques). Yoga et tai chi par exemple
4. Forme cardiorespiratoire : Augmentation de l’oxygène disponible pendant l’effort intense
Augmentation de la quantité de sang pompé à chaque battement de cœur
L’AP est l’ensemble de ces 4 points
La pratique d’une AP adaptée modérée à intense est efficace et de façon persistance dans le
traitement des addictions (méta-analyse de Wang). Dans le traitement des addictions aussi
surtout au niveau psychique
Moins de césariennes, de fatigue, de douleur lombaires et d’anxiété. Pour leur bébé à la naissance :
meilleures capacités mnésiques et d’apprentissage, ainsi que d’adaptation à des situations
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stressantes. Bien sûr l’AP doit être adaptée à la grossesse, les recommandations sont de 20 à 30
minutes d’activité faible à modérée par jour. Programme Eppop (résultats en cours d’analyses)
Si on part de rien on créé du muscle. C’est du poids en plus ou on mange trop. Certaines maladies
endocriniennes et antidépresseurs empêchent la perte de poids. Meilleur fonctionnement cognitif
chez les patients Alzheimers. L’APR améliore les facteurs de risque cardiovasculaire même si elle ne
conduit pas à une perte de poids. Ne pas perdre de poids ce n’est pas très motivant donc il faut
prévenir.
Le risque de mortalité toutes causes confondues et le risque de mortalité par maladies cardio-
vasculaires est plus XXX (à votre avis ?) chez les individus avec un IMC un peu élevé et une bonne
condition physique ? Ou bien chez des individus avec un IMC normal et une mauvaise condition
physique ? (Fogelhom et al., 2010, revue systématique de la littérature)
Une revue non-systématique de la littérature suggère que la pratique d’une APR constitue un levier
majeur pour réduire l’adiposité viscérale et le risque cardio-métabolique associé, indépendamment
de la perte de tissu adipeux ou de la perte de poids global (Borel et al., 2010)
Les méta-analyses suggèrent bien un effet anti-dépresseur de l’AP sur la dépression MAIS avec 2
variables modératrices :
-La durée du programme d’AP: les programmes longs, supérieurs à deux mois, sont plus efficaces
que les programmes courts de moins de 4 semaines (North et al., 1990, Craft et Landers, 1998)
-Les participants souffrant d’une pathologie médicale et/ou psychiatrique (toxicomanie,
insufficances cardiaques et/ou rénales) sont ceux pour qui l’AP s’est révélée la plus efficace (North et
al., 1990, Craft et Landers, 1998 plus d’efficacité pour les dépressions sévères que faibles)
L’efficacité de l’AP (North et al., 1990, Craft et Landers, 1998, Mead et al., 2008) :
- est plus forte qu’un groupe contrôle (e.g. liste d’attente, relaxation, etc)
- identique à celle d’une psychothérapie
- Identique à celle d’un anti-dépresseur (Blumenthal et al., 1999)
Mais quand on est en dépression, surtout sévère, bouger est très difficile. On aurait aussi honte de
demander de l’aide. Groupe de thérapie, tous faire du sport, pourrait motiver ou démotiver les gens.
Pour être efficace en cas de dépression, l’AP doit être fréquente hebdomadairement, au moins 5
séances par semaine car même à dose d’activité égale, une unique séance ne “marche” pas, besoin
d’une routine dans le long terme.
Quand les personnes arrêtent l’AP, leur score de dépression remonte quelque peu, bien que restant
inférieur au niveau initial ; l’effet antidépresseur semble se dissiper rapidement
L’approche la plus efficace est donc la combinaison AP + psychothérapie.
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Seulement 53% des femmes atteignent désormais les recommandations de l’Organisation Mondiale
de la Santé en matière d’activité physique, contre 70% des hommes => elles risquent de développer
davantage des maladies chroniques.
Pour s’en prémunir, les autorités sanitaires recommandent 30 min d’AP d’endurance quotidienne
5j/semaine pour un adulte + exercices de renforcement musculaire et d’assouplissement 2
fois/semaine.
- Un cerveau + alerte : en favorisant la dilatation de vaisseaux, le sport induit une meilleure
irrigation du cerveau et réduit la pression dans les artères, « ce qui amenuise le risque
d’accident vasculaire cérébral » => + perf intellectuelles, mémoire, créativité
- Diminue la fréquence cardiaque de repos et l’hypertension artérielle (corrélé à l’intensité des
efforts déployés)
- Un risque moindre de diabète : 30 min de sport/jour divisent par 2 le risque de diabète. Lors
de l’effort – les cellules musculaires puisent davantage de sucre dans le sang, ce qui évite la
montée de la glycémie et l’apparition d’une résistance à l’insuline qui détériore le pancréas.
- Stimule le cortex préfrontal – impliqué dans le self-control
- Une squelette + solide : en soumettant les tissus osseux à des impacts et des forces de
compressions, ils préviennent la déminéralisation et l’apparition de l’ostéoporose
Firth et al., 2020, sur ce que l’on appelle « lifestyle psychiatry » nos comportements même si
contraint par nos modes de vie ont un impact sur notre santé et psychisme
Lignes tirets : vient d’essais contrôlé randomisé
Ligne pointillé 1ère preuve puis double tirets puis lignes etc (niveau de preuve le plus élevé.)
unidirectionnel et causal
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ALCOOL ET TABAC
Etats des lieux : En 2017 en Suisse, 87% des hommes et 77% des femmes boivent de l’alcool, 15% et
7% quotidiennement ce qui pose problème (probablement plus vraiment par choix mais par habitude,
difficile d’arrêter).
Recommandations :
- Maximum 2 verres standards (10g - ce qu’il nous sert au restau, Bière 25 cl, Vodka 4 cl) par
jour et pas tous les jours. Pas plus de 10 verres standard par semaine. Éviter à tout prix le
binge drinking !! (La consommation excessive en une fois). Pas le temps d’éliminer la toxicité
et les cellules endommagées du corps et les neurones sont irrécupérables comparé à boire la
même quantité en plus de temps.
Et pour le tabac ? La recommandation est de ne pas fumer du tout. Ceux qui fume, fume rarement
qu’une cigarette par jour. Les industries du tabac ont beaucoup mis de pression sur les fumeurs
également – pression sociale. Médecin demande si on fume pour voir si en bonne santé ou pas.
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Méta-analyse Cochrane (bonne qualité) : Issues étudiées : anxiété, dépression, les deux ensemble,
stress, bien-être général, problèmes de santé mentale, le bien-être social. Evalue la santé mentale
globale. Les personnes ayant arrêté de fumer ont montré des réductions plus importantes de :
l'anxiété, la dépression, de l’anxiété et de la dépression ensemble. (2829 personnes dans 8 études)
Et des améliorations plus importantes concernant : les symptômes du stress ; les sentiments positifs
; le bien-être mental.
Mon identité sociale change, comment mon groupe social de fumeur vont réagir. Anxiété légitime
mais pas trop grave car on ne va pas se faire rejeter par nos potes fumeurs. Il faut avoir le reflexe
recherche clinique avec le patient. => les personnes ayant arrêté de fumer n’ont pas connu une
réduction de leur bien-être social, celui-ci peut être légèrement augmenté (9 études sur 14673
personnes)
Dose-réponse pour la consommation d’Alcool : Risque relatif d’avoir un diagnostic de cancer. Plus je
consomme plus le risque augmente. 4 jours standards par jour augmente le risque de 40 % que ceux
qui boivent pas. Ceux qui boivent 10 verres multiplient leur chance de 180%.
On va accompagner la personne vers la prise de leur traitement, vers l’arrêt du tabac, réduction
consommation d’alcool etc.
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Une intervention pensée dans une environnement et donnant des résultats positifs peut
être contreproductive dans un environnement différent
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Il est CAPITAL de toujours penser à l’environnement global de nos patient.e.s ainsi qu’au
contexte structurel dans lequel ils/elles vivent
Pour quelles raisons un comportement qui a été produit plusieurs fois va se maintenir ou non dans
le temps ? Pourquoi passe-t-on ou non de l’étape 3 (répéter une action) à l’étape 4 (automatisme) ?
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Pour que l’étape 3 s’automatise, il faut qu’elle soit faisable. Donc un régime n’est pas faisable pendant
la vie entière.
Fonction de :
- La valence des émotions générées par le comportement (emotionnel) Ex : on m’a fait faire du
sport quand je suis obèse, j’ai pas pris de plaisir car embarrassant donc je ne risque pas de
refaire de l’AP.
- La satisfaction provoquée par le nouveau comportement (cognitif). Mon émotion est
mauvaise, je n’aime pas le brocoli, mais satisfaite de manger sain, donc plus probable d’en
manger.
- Type de motivation à réaliser le comportement. Nos patients arrivent avec un objectif
incroyable mais il faut avoir une satisfaction dès demain, jour par jour. Manger une
mandarine, marcher 15 min etc. Petit à petit, on arrive à notre but.
Les émotions : Lors d’une journée, même chez celles pour qui l’objectif final paraissaient lointain
(comme perdre 15 kilos), les étudiantes qui éprouvaient des émotions positives à avoir les bons
comportements (manger une orange plutôt qu’une barre chocolatée) pour perdre du poids dans la
journée maintenaient ces comportements le lendemain, alors que celles qui éprouvaient des
émotions négatives les maintenaient moins le lendemain.
La satisfaction : Si la personne est satisfaite du comportement, c’est qu’elle pense avoir pris la bonne
décision. Ici, on se situe au niveau cognitif (ce que je pense). Or la satisfaction provient d’issues
anticipées et valorisées qui doivent être réalistes. (En mangeant équilibré 15 jours, je vais perdre 10
kilos donc me sentir mieux dans ma peau et pouvoir remettre les vêtements que j’aime bien =
j’anticipe qc que je valorise – x réaliste). Mais ATTENTION car si le sujet a des attentes irréalistes, il
ne sera pas satisfait et donc ne continuera pas le bon comportement.
D’où l’intérêt d’avoir des attentes réalistes, et de ne pas penser à une seule issue du comportement,
mais plusieurs, pour toujours pouvoir se focaliser sur l’issue qui, à un moment T, permettra d’être
satisfait-e
La motivation
Définition : « représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou
externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement
dirigé vers un but » (Vallerand et Thill, 1993)
- Motivation Extrinsèque : motivation à atteindre des récompenses palpables ou à éviter les
punitions ou à répondre à des demandes externes (faire plaisir à ses parents). L’âne avance
car il a une carotte devant. Pas un plaisir de faire ce qu’il fait mais est motivé par la carotte.
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- Motivation Intrinsèque : motivation authentique pour l’action en elle-même car le sujet y est
vraiment intéressé. On peut faire ici un lien avec la théorie de l’auto-détermination qui donne
trois grands facteurs de motivation.
L’action motive vrmt. Plus facile d’avoir cette motivation intrinsèque si on aime l’action mais pas
cracher sur les motivations extrinsèques car à la longue cela peut devenir une motivation intrinsèque.
On découvre des sensations sympas, dvlpe une envie de continuer etc.
Attention aux récompenses ! Les récompenses doivent être source de plaisir. La motivation est
importante pour passer de l’étape 3 à l’étape 4 (Ceux qui font du jogging toute leur vie c’est ceux qui
adore le jogging). On le fait indépendamment des résultats qu’on va en tirer. Ceux qui font de la
musique pendant 15 ans, ne sont pas ceux qui ont une motivation extrinsèque sinon assez triste.
Théorie de l’auto-détermination
Tous les activité qui répondent à ces 3 besoins favorisent la motivation.
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Besoin compétence : le sentiment de compétence augmente les chances qu’on veut poursuivre. Peu
probable d’aimer une activité où on ne se sent pas compètent.
On a tous besoin d’être à l’origine de notre choix. Généralement on fait ces choix car on est
compétent.
Cliniquement, en quoi est-ce intéressant de garder en tête qu’un comportement va se poursuivre si
la motivation est intrinsèque, à défaut au moins auto-déterminée et répondant à un besoin de
compétence et de liens sociaux ? on est plus motivé quand on décide. Anecdote : en quoi cet uni au
Japon est une des meilleures du monde. Les chercheurs font ce qu’ils VEULENT. Choisissent
totalement. Ici il doit avoir un intérêt, certaines lignes à suivre.
Modèle des croyances en santé – Health beliefs Model (HBM) (Rosenstock & Becker)
Se sentir a risque
Px. peur
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Important que les études soient longitudinales sinon problème. Problématique de demander les
croyances des gens (si je ne me fais pas vacciner, faut que je justifie mon comportement, donc le covid
c’est pas grave etc) = Dissonance cognitive. Si on évalue transversalement on va trouver n’importe
quoi. Longitudinale pour éviter la dissonance cognitive.
PROBLEME : des données internationales montrent que seule la moitié des patient-e-s se rende aux
séances d’ETP. Perd des chances pour sa santé psychique, perd sa chance de garder son pied à cause
du diabète ou autre. Frustrant pour les professionnels.
souffrant de pathologies chroniques, n’ont pas les bonnes habitudes. Cela fait un moment qu’ils en
souffrent. On propose l’etp tout le temps.
58 % : ont au moins 2 pathologies (dépression et diabète par ex)
37 % : crise d’épilepsie de plus en plus grave
Les bénéfices on ne les voit pas tout de suite. Les aspects pratiques sont très importants, moins chiant
de manger une banane qu’une mangue.
Donc avec les patients, la priorité est de comprendre et traiter leurs barrières à venir à l’ETP. Quand
les barrières sont fortes, il est très important d’insister aussi sur les bénéfices. Inutile de faire trop
peur aux patient (ce que vous avez est grave…), la menace de fonctionne pas. Quand les patient-e-s
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pensent qu’ils n’ont pas de contrôle sur la maladie, il est important de leur faire prendre conscience
de la marge de manœuvre qu’ils ont en fait sur leur maladie.
III. Comprendre les comportements de santé – Sensibilisation aux questions de genre en santé
Illustration du HBM Num. 2 : Expliquer les comportements de santé chez les garçons (en Italie) à
l’université, notamment liés aux MCV
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Les comportements de santé ne sont pas les mêmes chez les deux sexes. Les MCV sont la première
cause de mortalité dans le monde, notamment dans les pays à revenus intermédiaires et supérieurs.
Dans les pays en voie de dvlpmt, c’est plutôt la 3ème cause (Hygiène 1er).
Le taux de mortalité par MCV est 3 fois élevé chez les hommes que chez les femmes avant 65 ans.
Hélas, de plus en plus de femmes ont des MCV, notamment les femmes entre 40 et 65 ans. Les
comportements de santé ont une influence MAJEURE dans le développement des MCV. C’est à
l’adolescence et chez les jeunes adultes que ces comportements s’enracinent et perdurent ensuite.
Types de maladies cardiovasculaire : infarctus, attaques (très graves) : problèmes des tuyaux sanguins
vasculaires qui se bouchent (en raison du déséquilibre alimentaire, sédentarité, tabac et pilule…)
80% des MCV peuvent être évitée si on avait une meilleure alimentation. Les comportements de santé
ont une influence MAJEURE dans le développement des MCV. C’est à l’adolescence et chez les jeunes
adultes que ces comportements s’enracinent et perdurent ensuite
Force physique = homme, éducation = femme. (Anxiété moins détecté chez les hommes que les
femmes).
Qu’est-ce qu’une norme : Peut-être une moyenne, ce qui est typique, ce qu’on voit le plus. Ce qui est
attendu socialement
Quels comportements de santé seraient associés à des normes de genre ? La musculation, manger
gras/sucré (c’était plus virile) : aussi des stéréotypes. Conduire vite c cool pour les hommes et pas les
femmes (stéréotype, norme masculin).
Dans les valeurs traditionnelles, socialement, ce n’est (n’était ?) guère masculin, viril, de prendre soin
de soi, de sa santé ; cette attitude et ce comportement sont associés à la féminité. Ex : Les couleurs
sont genrés aussi, le Coca light était blanc (féminin) et light (prendre soin de sa santé), problématique.
Coca zéro = stratégie marketing pour éviter que les gens ne consomment pas le coca light en raison
de normes de genres. Coca zéro est noir mtn.
Les normes de genres en santés sont très présentes. Historiquement, la norme de genre est/était pour
les hommes de prendre des risques : boire, fumer, ne pas aller chez le médecin (ne pas se plaindre
quand on a mal au pied ou autre), éviter toute surveillance médicale
Norme de genre : The Conformity to Masculinity Norms Inventory (94 items !!!)
En résumé: est-ce que le jeune homme se perçoit comme viril ou pas selon les normes américaines
actuelles de masculinité (jupe écossaise), dépend du pays et sa culture.
- Questionnaire “ad-hoc” pour les comportements normatifs de santé des groupes significatifs
(alcool, tabac, régime alimentaire, etc.)
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- Amis masculins. Ex: ‘la plupart de mes amis s’exercent 3 fois par semaine’ de 1 tout à fait
d’accord à 6 pas du tout d’accord
- Proches de la famille masculine
- Leurs pairs à l’université
- Les hommes de la même “éthnie”
- Les hommes que l’on voit à la TV (on est influencé par toutes ces images et vidéos)
Attaché aux smartphones = sera bientôt un comportement de santé
Résultats
Effets directs : des bénéfices perçus, très importants, on ne
les travaille pas assez, des connaissances sur les MCV. Des
comportements de santé normatifs, ce que font les autres
du groupe, les gens de la télé…Pas d’effet direct de la
sévérité ni vulnérabilité perçues (cela confirme la méta-
analyse étudiée en cours de Carpenter et al., 2010), le fait
de se sentir à risque n’a pas bcp d’effet, de même pour la
sévérité. Une interaction entre barrières et normes de
genre (= effet modérateur). Si on perçoit des barrières,
moins on fait les comportements, encore plus vrai s’il y a
des normes de genre.
L’effet des barrières sur les comportements de santé n’est pas le même selon que le jeune homme
répond fortement ou pas à la norme de genre : L’effet des barrières est plus fort chez les JH qui
répondent fortement à la norme de genre.
Les gens moins sensibles à la norme de genre, les barrières ont un effet moins fort sur les
comportements de santé
Conclusion
Les variables, conscients des barrières et quels sont les bénéfices, montrent une fois de plus leur
pouvoir explicatif (take home message). Dans ce contexte, masculin et jeune, la norme de genre et
les comportements normatifs du groupe sont aussi des variables clefs
Fort intérêt clinique :
- Montrer aux JH que la plupart de leurs pairs ont des comportements de santé sains (c’est
souvent sous-estimé).
- Travailler sur les barrières.
- Cibler particulièrement les Jeunes hommes qui répondent fortement à la norme de genre. Car
pour eux manger sainement n’est pas important.
De façon plus générale : il est important de prendre en compte le genre dans la santé
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Éveil émotionnel : on ne peut pas donner un sentiment d’auto-efficacité si la personne n’est pas dans
un bon état émotionne.
(Allaitement est un comportement de santé : donner les bonnes vitamines et nutrition au bébé, difficile
d’allaiter dans des lieux publics, ce qui fait que des fois on ne les fait pas autant qu’il faudrait)
Pourquoi l’auto-efficacité générale et liée à un comportement donné (par exemple arrêter de
fumer) est-elle si importante ? Peu probable d’entreprendre qqchose de long et coûteux en se disant
qu’on va échouer. Si on n’en a pas on pourri notre vie, on rajoute de la difficulté dans notre vie qui est
déjà difficile.
L’auto-efficacité est souvent associée à des issues (= outcomes = VD) favorables pour les patients, par
exemple, est associée à une meilleure santé rapportée par les patient-e-s :
- dans les maladies cardio-vasculaires, les BPCO, l’arthrite rhumatoïde
L’auto-efficacité à gérer ses symptômes est associée à moins de douleurs et de fatigue dans une étude
réalisée chez les femmes afro-américaines atteintes de lupus systématique érythémateux
Sont exclues :
- Les maladies psychiatriques ou physiques (par ex diabète)
- Les traitements médicaux (par ex régime sans gluten)
- Les recherches sur la perte de poids
- Les recherches comprenant une intervention
Vidéo femmes en santé : on est tellement ancré dans cette vision qu’on ne se rend pas compte qu’il
y a que des hommes dans les livres de médecines. Les femmes viennent plus en éducation
thérapeutique que les hommes. Elles prennent 15 min de plus pour appeler l’ambulance pour elle-
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même. Quand les médecins disent que la maladie est due au stress, il y a un problème, car cela se
soigne aussi, ne suffit pas de juste rentrer et prendre un petit médicament et rien faire.
Mtn on va voir des modèles qui se concentre sur la manière dont les gens soient motivés à
continuer leur comportement de santé
Auto-efficacité
OBJECTIF- CHANGER ?
1. Aider le patient à identifier ses propres motivations – attention, les siennes, pas les notres des
soignantes
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2) Méthodes
4 R pour que la personne trouve elle-même les raisons de son changement
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Renforcement positif
- Reconnaître et soutenir les changements opérés, même si ces derniers ont été en dessous des
attentes du, de la patient.e
- Valoriser les expériences passées de changements positifs, même minimes (car les meilleurs
prédicteurs des comportements à venir sont les comportements passés)
- Tenir compte des difficultés traversées par le/la patient.e
- Son inquiétude vis-à-vis de cette conduite : qu’est-ce qui vous enquête le plus ?
- Sur son intention de changer : qu’est-ce que vous aimeriez changer
- Sur son auto-efficacité au changement : qu’est-ce qui vous fait penser que, si vous décidiez,
vous réussiriez a changer ?
Résumés :
Résumés réguliers de ce qui est perçu + demander l’avis du patient pour vérification – IMPORTANCE
MAJEURE DU FEEDBACK
Notamment l’importance des résumés en fin de séance pour :
- Ancrer les inconvénients de la situation présente trouvés par le/la patient-e
- Les avantages perçus au changement par le/la patient-e
On peut légitimer l’émotion mais pas le comportement : « je ne peux pas ressentir ce que vous
ressentez parce que je ne suis pas à votre place, c’est vrai, je n’ai pas [ votre cancer, votre psoriasis],
mais je peux tout à fait comprendre que vous soyez énervé.e, en colère, etc., ça oui, votre émotion
est tout à fait légitime, vous devez avoir de bonnes raisons d’être .... En revanche, je ne peux en
aucun cas vous laisser [décrire le comportement agressif, px nous parler sur ce ton, jeter votre
oreiller comme ça par terre, etc. ] ».
¡ Evitez de dire à un.e patient.e qui est en colère : « calmez-vous », car en fait vous demandez une
extinction de l’émotion, d’une certaine façon vous niez l’émotion alors qu’elle a besoin d’être
entendue. ¡ Attention à la phrase « je vous comprends » qui peut susciter de la défense
¡ Résister à l’envie de défendre votre opinion ou vos choix, cela ne ferait qu’empirer les choses
(Derry et al., 2019), la colère n’est pas une attaque personnelle contre vous. ¡ Oubliez « ce qui aurait
dû être fait » ou « ce qui aurait pu être évité » (alimente la colère), mais, quand la colère se calme un
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peu, restez sur le présent et le futur, en faisant bien attention de ne pas éviter l’expérience du
patient (Derry et al., 2019) ¡ Si vous voulez calmez un échange, posez des questions qui vont aboutir
à des réponses « oui »
3) Themes à aborder
Planification concrète
Exprimer de l’empathie:
contrairement à ce que j’avais promis, j’ai fait beaucoup d’écarts sur la nourriture ce qui me
vaut 3 kilos de plus sur la balance aujourd’hui”
- “Pourquoi je ne pourrais pas fumer comme les autres de temps en temps? C’est quand
même pas une cigarette qui va me déclencher une crise. De toutes façons, j’ai beau faire des
efforts et ne pas fumer, ça n’empêche pas les crises d’arriver”
- “Pourquoi je ne pourrais pas fumer comme les autres de temps en temps? C’est quand
même pas une cigarette qui va me déclencher une crise. De toutes façons, j’ai beau faire des
efforts et ne pas fumer, ça n’empêche pas les crises d’arriver”
- “Vous faites votre travail, c’est bien. Moi, je me débats avec mes problèmes tous les jours et
j’ai pas beaucoup de gratifications. Alors un kilo de plus ou de moins”
- “Je ne vois pas ce qui pourrait m’aider, ni vous ni personne. C’est trop tard, il n’y a plus grand
chose à faire ou à espérer. Et puis passer ma vie à prendre tous ces médicaments, je n’en
vois vraiment pas l’intérêt, d’autant que vous voyez le résultat aujourd’hui”
- “Ce que je trouve le plus pénible avec la cigarette, c’est que je me rends bien compte que je
ne peux pas m’en passer et que je dois toujours en avoir avec moi. Cette idée d’être
dépendant de quelque chose m’agace car j’aime bien être libre. D’ailleurs, dans la vie, j’aime
bien avoir le contrôle sur les choses qui me concernent”
- “Mon alccolisme je l’ai toujours plutôt bien assumé jusqu’au jour où une de mes
collaboratrices proches est venue me dire que depuis quelque temps je ne faisais plus face à
mes responsabilités. L’idée de ne pas être responsable est directement contraire à ce que
m’ont appris mes parents. Chez mes parents, assumer ses responsabilités a toujours été
quelque chose de fondamental. M’imaginer ne plus être responsable dans mon travail m’est
tout à fait intolérable”
A droite de la barre, c’est une fois que le comportement a été implémenté (qlqch qu’on n’a pas eu
dans les autres modèles)
Outcome expectancies : attentes d’efficacité. Il faut croire que le comportement va être efficace
(manger du poisson pour maigrir). Lien avec attitude cognitive et bénéfice.
Auto efficacité est due aux expériences passées, encouragement par qqun de légitime, l’éveil
émotionnel (joue encore plus si on se rend compte que c cool), en groupe des mêmes personne que
ns.
Il ne suffit pas slmt d’avoir de l’intention, on a besoin que cela soit implémenté en action. Si on fait
cela, la proba que l’action soit implémentée est plus forte. L’auto-efficacité évolue en fonction des
résultats de nos actions.
Action planning : quoi? quand? Où? Comment? Cela rejoint l’implémentation d’intentions
Coping planning : Anticiper les barrières et penser à des façons de les surmonter.
Ce modèle dit qu’en réponse à l’échec il y a deux stratégies :
- J’attribue l’échec à moi (attribution interne), je me punis moi-même, attribution globale (je
n’arrive rien à faire), stable = dans le temps. à On n’est pas dans l’état de continuer le
traitement, démotivé. Dramatisée : C’est ma faute je suis nulle, rien ne va. Mais en vrai, non :
la personne a fixé des objectifs trop hauts. Attribution interne – plus dangereuse que l’at ext.
- Attribution externe : il y a eu des circonstances qui a fait que je n’ai pas pu faire cette fois, ce
n’est pas la fin de la vie. (Peut être dangereux de dire que c pas notre faute). Mais peut quand
même nous amener à nous remotiver. Attribution interne, plus dure de se remotiver.
L’attribution externe- plus motivante, mais il ne faut pas manquer de responsabilité.
Essayer de changer l’environnement, notion d’acceptation qui engage un comportement. On prend
nos responsabilités. On peut mélanger les deux : interne, ponctuelle (c ma faute mais c qu’une fois).
Dans les deux cas on peut prendre responsabilité mais si on a qu’interne c compliqué.
Le modèle c’est une boucle, dynamique. Pas linéaire. Prof aime bien.
Selon le modèle : S’il n’y pas de prise de conscience, il n’y pas d’action. (mal de ventre)
L’avantage du modèle : prend en compte le processus de rechute et nous fait réfléchir à quoi faire
pour chaque étape. Intéressant pour le clinicien de savoir où en est le patient, afin de ne pas rater
d’étape.
Précontemplation : si les gens n’ont pas pris conscience, il faut susciter le doute
Contemplation : les accompagner dans cette ambivalence et travailler sur leurs valeurs et leur montrer
à quel points leurs comportements s’écarte de leurs valeurs, mais l’objectif n’est pas de convaincre, il
faut les motiver. Ont pris conscience mais pas forcément prêt (balance décisionnelle, en faveur du
chgmt mais parfois contre)
Préparation/planification : là ils sont déjà motivés et prêt, donc les aider, accompagner. Rejoint le
modèle du processus d’action en santé de Schwartzer.
Rechute : faire une analyse des causes (pk repris l’alcool) tout en restant encourageant
Maintien : il peut repartir de la rechute, en contemplation. Il ne fait PAS se dire qu’il a suivi le
traitement et c’est fini. Il faut analyser pk il y a une rechute ou pk cela se passe bien
1. Fournir de l’information sur le lien entre comportements à risques et la santé (risque de fumer)
et sur les bénéfices et coûts de l’action ou de l’inaction. Ex: bénéfices du l’AP modérée
3. Fournir une information normative sur le comportement des autres, par rapport à un groupe ou
à une personne. Permet de se situer par rapport aux autres ou à nos objectifs
7. Se fixer des objectifs en termes de résultats (goal setting – outcomes) – « obligation des
résultats »
8. Inciter à la généralisation du comportement visé (ex : marche à pied 3 fois par semaine, dans
son quartier qui sera adaptée puis quel que soit l’endroit où je me trouve)
9. Être encourageant, gratifiant. Valoriser la personne pour ces efforts en général, pas être
dépendant des résultats de la personne.
10. Proposer des « tâches » de difficultés graduelles ou faire réfléchir le sujet à des « tâches »
graduelles. Ex: peut-être d’abord marcher 10 min par jour 3 fois par semaine?
11. Fournir des instructions, explications. Expliquer comment réaliser un comportement. Il est
important de le faire même pour les comportements les plus basiques. Ex: pour réaliser un
jogging, il faut s’échauffer 5 min avant, partir doucement, commencer par 10 min…etc.
12. On montre comment faire, en vidéo ou en réalité. Concerne plutôt pour des choses techniques,
gymnastique adaptée, préparation de repas, gestes médicaux, etc.
13. Encourager à se fixer et formuler des buts très précis. Définir le comportement exact envisagé
(ex: pas faire du sport, mais faire du jogging) ainsi que sa fréquence, son intensité, sa durée et au
moins un élément du contexte : où, quand, comment et avec qui. Ex: ce mois ci, je décide d’aller
faire un jogging 2 fois par semaine (un en semaine et un le week-end) au bois de Boulogne, seul-
e, à une allure lente. Utilisée assez souvent, 22%
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
14. Encourager à revoir régulièrement les objectifs (de comportements ou de résultats) et à les
reconsidérer en fonction des progrès (donc à la baisse ou à la hausse ou stable)
16. Fournir un feedback, un retour sur sa performance au sujet, cela peut être en fonction d’une
norme donnée ou des performances des autres ou de ses propres performances – ex : « par
rapport aux sujets qui suivent ce programme d’habitude et arrivent comme vous à 6 semaines ,
vous êtes tout à fait au même niveau /en dessous/ au-dessous que la moyenne des autres sur
votre AP hebdomadaire » ou fournir un podomètre au sujet ou un chronomètre (ou un
tensiomètre, ou un appareil qui mesure l’insuline, etc.). Le sujet se situe par rapport à ses
objectifs ou à d’autres personnes et situer ses progrès. Utilisée dans 50% des cas
17. Fournir des récompenses (matérielles ou pas) conditionnelles. Ex: à chaque séance
d’entraînement à laquelle vous assisterez, une bouteille d’eau d’un litre vous sera remise. La
récompense peut être dépendante de l’effort, du résultat, et graduelle. Mais il faut que cela
donne une expérience positive pour que la récompense soit utile car si on n’aime pas le poisson
et on en mange que pour la récompense, ce cpmt ne va pas perdurer, le cuire d’une autre façon.
18. Apprendre à utiliser dans son environnement des pense-bêtes qui vont rappeler le
comportement à adopter ; ex: utiliser son smartphone pour mettre des rappels s’il faut suivre un
traitement médicamenteux à heures précises.
19. Faire signer un contrat dans lequel la personne s’engage à participer à un programme ou signe
son intention de changer de comportement. Ce contrat doit être vu par d’autres. Caractère
publique important, faire attention car cela pourrait officialiser l’échec aussi. C’est pour cela que
le contrat doit être bien fait en tenant compte que l’échec peut être possible
21. Faire un suivi après l’intervention en elle-même- et prévenir le sujet qu’un suivi aura lieu- , c’est-
à-dire contacter la personne pour voir avec elle si elle maintient le comportement après
l’intervention, et si non pourquoi
22. Encourager l’auto-contrôle des objectifs (poids, glycémie, etc.), surveiller les objectifs fixés
23. Inciter le sujet à repenser aux succès passés sur le même comportement ou comportement
parallèle.
24. Fournir de l’information sur où et quand réaliser le comportement
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
25. Restructurer l’environnement. Laisser ses chaussures de sport en vue plutôt que dans un placard
pour s’inciter à faire un peu d’AP (plus dans les pense-bêtes ici mais qui réorganisent aussi
l’environnement). Cacher les sucreries dans des placards plutôt que les laisser en vue.
26. Encourager les regrets anticipés. (si je fais pas ça je vais me sentir mal ou le contraire)
27. Susciter la peur (pas une mauvaise idée mais certaines conditions)
28. Encourager à la visualisation mentale (s’imaginer qu’on fait ce qu’on veut faire)
29. Faciliter les comparaisons sociales, c’est-à-dire encourager le sujet à trouver/observer des gens
comparables à lui, et qui ont réussi (cf reportage sur l’obésité lors de la séance psychologique «
pâte à modeler »), le cas échéant montrer des vidéos de témoignages, des études de cas. (se
trouver des modèles qui ont réussi pour nous motiver)
- Les nudges ou petits coups de pouce - faciliter comparaison sociale
- Sont des exemples de restructurations de l’environnement publique. Faire une action aussi
simple que monter par les escaliers plutôt que par l’escalator ou mettre un sucre ou non dans
son café, etc.
- Ex : Rendre les escaliers plus intéressants (escaliers, bruits de note piano). Implique un CHOIX.
- Or, ce choix se fait très vite, et peut être influencé par un « petit coup de pouce ». Il suffit
qu’en faisant ce choix, qqun nous distrait ou autre pour qu’on y renonce ou qu’on y aille. Pas
forcément toute une motivation derrière. Un choix rapide. Idée est d’arriver à ce moment-là
et restructurer l’environnement pour les aider à faire le meilleur choix pour la santé.
- Ex : nutriscore, mouche dans les pissoires pour garder clean. Indicateur de votre vitesse sur la
route (qui est aussi un feedback). Extrêmité des rayons ou les rayons vers la caisse (bas pour
faciliter l’accès au produit surtout pour les enfants)
- Efficacité des nudges pour modifier les comportements alimentaires chez les adultes
- Méta-analyse de Arno et Thomas
- Nudges ici : chgmt de l’environnement (olfactif : odeur des restaurants px) dans la perception,
dans la disponibilité de la nourriture, connaissance (étiquettes)
- Ce qui est mesuré : comportements objectifs de choix alimentaires : calories consommées ou
achats (selon la façon dont on structure le magasin est-ce qu’on achète plus ou moins). On
peut aussi faire des nudges chez nous. S’il y a des nourritures à vue dans la maison la proba
est plus forte que si c’était caché. Le nudge augmente de 15 % la fréquence du bon choix pour
la santé.
30. Planifier le soutien social ou le changement social. Faire réfléchir à la façon dont son entourage
pourrait aider à changer de comportement ou mettre en place un système de « coaching mutuel
» avec qn qui souhaite aussi modifier son comportement. Ex: « mon mari pourrait me déposer
en voiture à la salle de sport en passer me chercher au travail ». Ou bien, moins voir qn qui incite
au mauvais comportement pendant un certain temps (addictions)
Le soutien social diminue la probabilité de fumer chez les survivants d’un cancer (pour ceux qui ne
sont pas en trop en détresse, Poghosyan, Darwish, Kim et Cooley, 2016).
- Planifier le soutien social est très important pour le bien-être psychologique. Si on est qqun à
l’écoute des autres, sait exprimer ses besoins (demander de l’aide) et être reconnaissant, on
attire bcp de soutien. C’est difficile car des fois certains ont honte et peur des réactions. On
est dans une société très individualiste. Y aurait pas de psycho de la santé si tout le monde se
sentait soutenu matériellement et psychologiquement. Donc travailler sur cela
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
- Aspect culturel très important. Deuil et Cancer, au début tout le monde est là mais qques
temps plus tard on est seul, on peut demander de l’aide mais pas trop.
31. Inciter le sujet à s’identifier à un modèle pour les autres. Faire réfléchir la personne au modèle
qu’elle voudrait être pour les autres. Par exemple, une mère peut se décider d’arrêter de fumer
pour que ses enfants ne commencent pas à fumer.
34. Gestion du stress. Ici, on ne cible pas le comportement à changer mais la gestion du stress et de
l’anxiété (relaxation). Nombreux comportements problématiques sont directement ou
indirectement dus au stress et à l’anxiété (ex: alimentation malsaine, addictions).
35. Entretien motivationnel. Approche centrée sur la personne que la psy accompagne en,
favorisant sa motivation intrinsèque, accentuant l’écart entre les valeurs de la personne et ses
comportements effectifs, et en respectant son ambivalence par rapport au changement.
a. Fait l’inverse de ce qu’on fait d’habitude, on ne la juge pas. Si une femme enceinte fume,
elle doit avoir des raisons, elle se sent coupable, il faut comprendre pk elle fume. La
motivation vient d’eux et pas de la menace. Phénomène du bras de fer
36. Gestion du temps. Faire réfléchir concrètement à la façon dont elle va pouvoir dégager du
temps pour le comportement à adopter. Ex: qui pourrait garder les enfants 1h par semaine
pouvoir aller faire un peu de sport? (payer qn pour cela si financièrement possible?
a. On est dans une société où le temps est perdu. Mais on peut largement le trouver.
Optimiser le temps, s’arranger.
37. Compétences communicationnelles. Ecoute et affirmation de soi. Savoir dire non, exprimer ses
émotions sereinement, savoir demander, écouter, ne pas s’énerver, essayer de comprendre
l’autre sans s’oublier, ne pas couper la parole, mais ne pas accepter non plus que sa parole soit
coupée par d’autres, etc.
Si vous deviez parier sur les 3 techniques, à votre avis, les plus efficaces, lesquelles choisisseriez-vous
? 5, 6, 13, 25, 30, 33, 35. C’est subjectif, cela dépend du lieu et de la population.
Taille d’effet globale des interventions (une intervention vs rien = est-ce que cela change le cpmt ou
pas): 0.3. Cela veut dire que cela marche. Selon les critères de Cohen, cette taille d’effet est modérée
; 62% des personnes sans intervention pratiqueront moins d’AP (ou auront une alimentation moins
saine) que la moyenne du groupe « intervention ».
La technique la plus efficace est l’auto-contrôle du comportement, elle seule explique 13% de
l’efficacité des interventions. Combiner l’auto-contrôle du comportement (self-monitoring of
behavior) avec l’une des quatre autres techniques d’auto-régulation augmente l’efficacité de
l’intervention de 13 à 17%.
Les notions d’écart par rapport à une valeur donnée et d’auto-observation sont fondamentales dans
la théorie de l’auto-régulation.
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
Efficacité sur la consommation de fruits et légumes chez les retraités (Lara ; Méta-analyse)
Comparaison des études utilisant les techniques de changements de comportements versus autres
Les études où sont utilisées les techniques suivantes augmentent plus la consommation de fruits et
légumes que les études n’utilisant pas ces techniques :
- Identification des barrières car ce sont des freins très important
- Planification du soutien social
- Se fixer des objectifs très précis
- Suivi
- Feedback sur la performance, techniques d’auto-régulation
Efficacité de ces techniques sur l’AP et l’alimentation chez les personnes en surpoids et obésité
(Samdal 2017- Carraça 2021, slmt sur l’AP)
Les interventions qui donnent de bons résultats, à long terme, sur l’alimentation des personnes et le
niveau d’AP ont utilisé :
- Des objectifs de comportements, c’est fondamental
- Des objectifs de résultats
- L’auto-contrôle des comportements
- Un feedback sur le résultat du comportement (voir sur la balance son pourcentage de
muscles augmenter ou voir le nombre de calories perdues pour un jogging de 15 minutes)
- Des tâches graduelles
- L’ajout d’objets à l’environnement afin de faciliter le comportement (un mixeur dans sa
cuisine pour cuisiner, achat d’un jogging ou d’un tapis de sol, etc.) = forme de Nudge
- Le fait d’informer les sujets que leurs efforts seront reconnus verbalement si efforts il y a
(fonctionne pour l’AP), valoriser ce qui a été fait
En gras/jaune, les deux techniques qui restent associées à de bons résultats dans les analyses
multivariées (on prend deux variables et on fait une corrélation, lien) Est-ce que les objectifs donne
tjrs de bon résultats si j’ai mis tous le reste. On préfère les analyses mutlivariées car elles contiennent
plus d’infos. (Quand je teste tout cela, ce qui reste vrmt c’est ce qui est en gras/jaune), ceux à retenir
sont les deux en gras
Analyse factorielle sont des régressions.
Si je veux cibler les comorbidités je me focalise sur l’étude 2012, sinon ceux de 2017, 2021. Ceci est
une méta-analyse donc elle est plus rigoureuse et récente.
Efficacité sur l’arrêt du tabac chez des patients BPCO (Bartlett, 2014)
Bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO
Meta-analyse ciblant 37 techniques de changement de comportement
Les techniques les plus efficaces :
- Former des intentions et encourager à planifier les actions
- Organiser l’auto-contrôle du comportement
- Conseiller des méthodes pour le contrôle du poids. (Montre que l’arrêt du tabac doit susciter
de la peur sur la prise du poids. Anticiper.)
- Encourager le soutien social
Prévention de la prise ou pertes de poids chez les jeunes adultes de 17 à 35 ans (Ashton, 2019)
Méta-analyses de 51 RCT chez les jeunes adultes. Les interventions ne sont pas efficaces.
Néanmoins pour la perte de poids, les deux techniques les plus efficaces sont :
- Le soutien social
- L’auto-contrôle du comportement
Connaître en soit la taxonomie, connaître les exemples en obésité qui fonctionnent, diabétologie et
s’approprier les problèmes. (En mettre pas mal quand même)
L’immunité naturelle
Non spécifique à des agents pathogènes en particulier, et active en quelques minutes à quelques
heures – RAPIDE. Fait de neutrophiles et macrophages. Il existe plusieurs types d’immunité.
Arrivent sur le site infecté ou blessé, déchargent des « défenses » contre les agents pathogènes et
phagocytent (avalent le problèmes) les « envahisseurs » et les tissus endommagés = inflammation.
L’arrivée de tous les agents et leur travail = l’inflammation.
Produisent et libèrent des cellules de communication, les cytokines qui favorisent l’inflammation : IL-
1, IL-6, TNF-alpa (extrêmement sensibles à nos émotions)
Natural killer : ils reconnaissent les cellules problématiques (infectées, cancéreuses) et les tuent
directement (cassent la cellule)
L’immunité spécifique
Spécifique à un agent pathogène en particulier mais nécessite quelques jours pour se mettre en place
– LENTE.
Lymphocytes : T-helper, T-cytotoxic, et B Cells qui produisent les anticorps qui aident à lutter contre
le problème. Comme des soldats qui vont eux-mêmes combattre
Une réponse cellulaire par les cellules T est contre les pathogènes intracellulaires (virus)
Une réponse humorale par les cellules B est contre les pathogènes extracellulaires (bactéries et
parasites), qui sont dans tous les liquides dans le corps comme le sang. Réponse intra ou extracellulaire
- La cicatrisation des plaies. Notez que le lien est estimé à -.42 (le lien est fort) (!!) entre le stress
et la cicatrisation des plaies. Plein de pathologies ont des plaies assez profondes, nécessitant
des soins plusieurs fois par jour. Le lien entre SI et le stress est fort. Stress impact la guérison
des plaies. Certaines nécessitent 3 heures pour refaire le pansements (grosses plaies).
- Les immunoglobines sécrétoires (IgAs) qui peuvent être retrouvées dans la salive
- Les natural killer cytotoxiques, les lymphocytes T et lymphocytes T helper dans le sang
Mais il existe beaucoup d’autres éléments permettant d’appréhender le système immunitaire. Faut
agir avec respect, se préparer à voir ces plaies, mais pas arriver en ignorant. S’habituer aux odeurs,
plaies impressionnantes. Bien de prévenir les collègues, travail d’équipe pour bien s’occuper du
patient, idée est d’apporter du confort.
On peut compter les cellules immunitaires (combien de neutrophiles, de macrophages ?).
On peut vérifier la production de protéines (anticorps ou cytokines), Le SI peut produire des protéines
(soldats) pour combattre le problème. On n’a pas un stock d’anticorps, il faut les produire.
On peut vérifier leur fonction : par exemple, les neutrophiles libèrent-ils bien leurs «
missiles/attaquants » pendant que les natural killers attaquent les cellules directement ? Neutrophile
libère les attaquants et natural killers tuent les bactéries.
Plus le chiffre est important, meilleure est la fonction = chacun fait bien son travail et pas celui d’un
autre (comme dans une équipe de football px)
Etude sur 41 patients traités il y a moins de deux ans pour un cancer de la prostate (ablation ou
radiothérapie) (Hoyt et al., 2013)
On évalue leur coping (façon dont on réagit psychologiquement au stress) vis-à-vis du cancer.
Emotional processing, « traitement des émotions », Comment je gère mes émotions.
- « I take time to figure out what I’m really feeling » [identification précise], Il faut encore les
comprendre. Car possibilité de mal les identifier.
- « i delve into my feelings to get a thorough understanding of them » Comprendre ce qui l’a
provoqué et aller plus loin. Le déclencheur ne nous dit pas tout (insulté dans la rue),
comprendre pk elle nous affecte autant et quel besoin n’est pas satisfait chez nous. Besoin
de sécurité fort car j’ai passé une mauvaise journée. C pour cela que tout le monde réagit
différemment. La compréhension = comprendre que l’émotion véhicule une information liée
à des besoins satisfaits ou pas.
- « I acknowledge my feelings » [reconnaître et admettre ses émotions], not angry at our anger.
- « I realize that my feelings are valid and important » [acceptation], Moins d’emprise sur nos
émotions. Les valider, c’est ok d’être triste.
Expression des émotions: « I feel free to express my emotions »
Façon dont on traite les émotions et on les exprime = intelligence émotionnelle (capacité d’identifier
les émotions et les exprimer de façon adaptée).
L’empathie des médecins est corrélée au système immunitaire des patients (2018)
Etude sur le lien empathie des médecins et NK - cellule du système immunitaire (killers)
Variable latente (variable non mesurable), ovale = empathie, anxiété, autoefficacité. En psycho la
plupart des variables sont latentes. Variable manifeste (mesurable) = rectangle.
Important : empathie des soignants diminue anxiété des patients. Anxiété diminue efficacité et NK.
Empathie diminue la perception stigmatisation et augmente auto-efficacité des patients qui
augmente le système immunitaire. Une empathie maximale du médecin, telle que perçue par le
patient influence la sévérité des symptômes et la rapidité de guérison après un rhume (va l’améliorer).
De même pour le soutien social.
Efficacité des interventions psychologiques sur le système immunitaire (Shields, 2020 – métanalyse)
Les interventions psycho-sociales augmentent le système immunitaire évalué par 7 critères :
1. Cytokines pro-inflammatoires
2. Cytokines anti-inflammatoires
3. Anti-corps
4. Comptage des cellules immunitaires
5. Activité des natural killers, chacun a une fonction
6. Charge virale
7. Autres critères
Les interventions psychosociales coûtent bcp moins que tous les médicaments qui ont même x
d’aussi gros effets. (ceux qui ont le cancer des fois arrête le trtmt à cause du coût)
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
Thérapie individuelle quand même significatif mais moins qu’en groupe. Si on ne peut pas faire une
thérapie de groupe, les envoyer dans une institution où c’est possible pour casser l’isolement, se
rendre compte qu’ils ne sont pas seuls.
Des variables intermédiaires explicatives de ces effets (en quoi les interventions psycho sur les
patients améliorent le système immunitaire)
- Les affects positifs atténuent la réponse immunitaire à un stress psychologique, ils sont
protecteurs
- L’auto-compassion : à quel point on a de l’empathie, compassion pour nous-même. Est-ce
que j’accepte mes émotions, je ne me blâme pas constamment, s’autoriser à faire ce que je
peux (c pas grave), ne pas ruminer et penser au passé (pk je suis comme ça, pk moi), plutôt
accepter et réfléchir à quoi faire mtn, bienveillance envers soi). Mais, ce n’est pas de
l’autocomplaisance (Fait d'attribuer la causalité de leur réussite à ses propres qualités.)
- L’émerveillement mêlé d’admiration, l’optimisme, le soutien social, Bien-être
eudémonique (bien-être profond, qu’on veut tous avoir, on aime la vie), Plaisir édonique
(on mange, boit de l’alcool etc dure court) ; Le bénévolat chez les adolescent-e-s sont
associés à moins d’inflammation, sentiment d’appartenance, d’aider les gens, on se sent
utile, oblige à sortir de son univers, se décentrer (du moi dépressif)
- Les interventions telles que Yoga, Tai Chi, mindlfulness, les pratiques religieuses ou
spirituelles, les TCC diminuent les processus inflammatoires et les cytokines pro-
inflammatoires dans le cancer, le VIH, l’anxiété, la dépression, les MCVs, les troubles du
sommeil, la cicatrisation
- L’AP réduit l’inflammation au niveau cellulaire et humoral. Ses effets bénéfiques sont
retrouvés dans les maladies auto-immunes ou encore les malades inflammatoires de
l’intestin
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
(Accompagnement des patients et leurs proches (tout vu avant fait aussi parti dans
l’accompagnement)
A la fin de ces séances, vous devriez être en mesure :
- De comprendre les différents rôles des psychologues ayant une spécialisation dans la santé
- De connaître les défis spécifiques aux psychologues de la santé
- De connaître les atouts, attitudes et compétences à développer pour faire face aux défis
évoqués
- D’avoir en mémoire un modèle concret d’accompagnement au changement (qui est donc
une dimension seulement du travail des psychologue dans la santé)
- L’évaluation psychologique : voir son niveau d’anxiété, ses ressources etc. il faut le faire avec
délicatesse. Attention aux raisons pour lesquelles on pratique cette évaluation et à la façon dont
on en rend compte aux patient-e-s et aux équipes
A votre avis, qu’évalue-t-on chez nos patient-e-s quand on fait passer des questionnaires ? Première
des choses, anxiété et dépression. Risque de suicide, qualité de vie.
- L’évaluation doit être à la fois sur les limitations mais AUSSI sur les ressources, ce qui n’est pas
fait actuellement. Les patients peuvent ne plus avoir des ressources mais ils en avaient à un
moment de leur vie, ou ils ne fonctionnent pas en full capacity. La demande vient rarement des
patients (spécificité de la psy de la santé). Les gens pensent que cela ne sert à rien, ont honte.
Mais ces données montrent que cela fonctionne c efficace. Si la demande vient direct du
patient, c bcp moins compliqué.
Les défis
Un certain nombre de frustrations :
- En santé, la demande psychologique vient rarement des patient-e-s.
- Les adressages au psychologue des soignant-e-s, notamment médecins, sont parfois peu
appropriés. Tiens je t’adresse le patient, car les médecins sont trop stressés.
- Parfois peu de renforcements positifs extérieurs – des soignants, de l’institution.
Reconnaissance pas très forte des psychologues
- Les systèmes de soins et de santé relèguent la dimension psychologique après les priorités
médicales
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
- Journées chargées à l’hôpital ou en institution, même en libéral. Pas bcp de temps à faire
autre choses
- Pressions pour résoudre des problèmes rapidement, on est appelé dû aux urgences. Savoir
dire oui mais en disant qu’on peut pas faire de miracles ou savoir dire non parfois trop chargé
- Peu d’entretiens, souvent, avec les patient-e-s et proches. 3 séances uniquement
- Accepter la dépendance d’autres professions: médecins, dentistes, chirurgien-ne-s,
psychiatres, etc. travail d’équipe.
Dans certains services, px l’oncologie, les patient-e-s sont parfois gravement malades, défiguré-e-s,
franchement degrade-e-s du point de vue fonctionnel, mourrant-e-s, se détériorent physiquement à
grande vitesse. Durant les études on ne sent rend pas compte qu’on sera confronté à la mort. Aussi
penser à cela
Les soignant-e-s, y compris les psychologues, ont parfois un fort sentiment d’impuissance, il y a des
choses qu’on ne pourra pas empêcher, faut supporter la frustration.
Se rendre compte que l’on ne peut pas révolutionner le monde mais avec notre présence on peut
quand même pas mal aider. (rôle de neutre, laisser les gens de s’exprimer grâce à notre présence)
(Juste être là durant la souffrance, c’est important. Sans pour autant laisser de côté l’empathie (risque
des médecins, nous les psychologues c’est INTERDIT on peut pas).
Regarder le dossier médical mais pas faire un jugement en fonction des données des autres, en faire
un après avoir parlé au patient.
Ask- demander
Attention.. Le patient n’est pas forcément
dans une démarche de changement
Théorie :
- Evaluer ce que le patient connait de
sa maladie, du problème
- Evaluer s’il se sent concerné par la
maladie, le problème, est gêné-e, perçoit
qu’il existe un problème ou non
- Evaluer si le patient a une sensation
de contrôle sur le problème
- Evaluer s’il se sent prêt à changer. Si
le patient n’est pas prêt à changer, se
tenir à disposition et accepter que ça n’est pas le moment pour lui
- Poser plutôt des questions ouvertes. Demander mode de vie, ce qui est important pour eux,
demander leur permission de parler d’un sujet spécifique
ASK
En Pratique : px le cas de la prise en charge de l’obésité
- Pouvoir aborder la question du poids : « J’aimerais bien que l’on discute un peu de votre
poids. Je sais que ça peut être gênant, mais si vous êtes d’accord pour en discuter, ce sera en
toute bienveillance de ma part, mon objectif c’est de bien vous comprendre pour vous
accompagner au mieux, qu’est-ce que vous en pensez ? Vous seriez d’accord pour que l’on
aborde le sujet? »
- Comprendre la relation à l’alimentation, le style de vie général. Ne pas faire de suppositions à
propos du style du vie du, de la, patiente
Evaluer la motivation au changement : à quel point c’est important pour vous qu’on s’occupe
de votre poids ? ». Exemple : « C’est difficile pour moi de parler de mon poids... j’ai l’impression
que c’est de ma faute et que ça ne tient qu’à moi... mais j’y arrive pas... »
SAVOIR ETRE : Attitude de non-jugement, souvent beaucoup d’émotions comme l’embarras, la peur,
la honte quand le sujet du poids, du tabac, de l’alcool, de la sédentarité, etc. est abordé.
ASSESS – Evaluer
En théorie :
- Evaluation avec des outils validés scientifiquement. Qu’est-ce que cela signifie et pourquoi ?
- Evaluer les effets de la maladie, du problème sur la santé du patient, sa qualité de vie
- Evaluer les facteurs psychosociaux qui impactent la maladie, le problème.
- Evaluer aussi les ressources, les réussites passées, les motivations, les valeurs
- Permet de construire l’alliance thérapeutique
- Introduire l’idée de changement
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
- Évaluer la santé physique du patient : IMC, tour de taille, etc.… mais aussi psychologiques :
anxiété, dépression, soutien social, optimisme, etc.
- Évaluer l’effet du poids sur le patient et les facteurs qui ont causé l’obésité : Outils,
questionnaires ; Entretien clinique
- Exemple : Edmond Obesity Staging System: classe les patients de 0 à 4 en fonction de
données medicales, psychologiques et fonctionnelles – Meilleur prédicteur de la mortalité
que l’IMC
- Exemple : Monsieur C est en stade 2 d’après la classification. On trouve des symptômes
dépressifs (augmentation de l’appétit, anhédonie, sentiment de dévalorisation) depuis sa
retraite. Il a recours à l’alimentation émotionnelle pour gérer ses affects dépressifs
ADVISE – Conseiller
En théorie :
- Demander la permission de donner des conseils, ne pas oublier que la demande ne vient pas
tjrs des patients. Si non, demander pourquoi, pour voir si on peut trouver une solution
- Mettre en lien les symptômes, les analyses médicales avec le comportement du patient – de
façon non jugeante et non culpabilisante
- Informer les patient.e.s des implications de la maladie, mais aussi de leurs comportements :
effet de la prise du traitement, effet d’une activité physique, effet de l’arrêt du tabac, etc.
- On peut aborder les études scientifiques en les simplifiant
- Donner des conseils pratiques concernant le comportement à adopter, rester dans le concret
ADVISE – Conseiller
En pratique : « maintenant qu’on comprend un peu mieux ce qu’il se passe pour vous, peut-on discuter
de ce qu’il y a à faire pour améliorer les choses ? »
- Evaluer ce que le patient pense pouvoir faire de lui-même pour son problème de poids
o « A quel point vous sentez-vous en capacité de pouvoir faire quelque chose pour votre
poids » ? -> Auto efficacité
- Psychoéducation ou ETP sur la façon dont les comportements impactent la prise de poids, les
risques de l’obésité : redonner du contrôle aux patient-e-s. Attention : on a aussi des facteurs
génétiques, environnementaux sur lesquels on n’a peu de prise.
- Expliquer comment concrètement changer de comportement, s’appuyer sur les diverses
techniques vues en cours par exemple. Exemple : informer sur l’alimentation émotionnelle.
Proposition d’un journal de bord alimentaire.
AGREE – Se mettre d’accord (ça peut être au même moment que conseiller)
En théorie :
- Aider le patient à développer des buts spécifiques, mesurables pour changer de
comportement
- Laisser le choix : options possibles, variété des façons d’aborder le problème pour changer de
comportement (cf, film obésité : on leur impose le menu etc, leur laisser le choix)
- Impliquer les proches et les équipes soignantes (est-ce que les personnes proches vont dans
la même direction ? p.ex. le conjoint, si non, ça peut avoir des conséquences négatives –
divorces etc.)
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
- Se mettre d’accord avec le/la patient-e sur le « plan d’action » : même si on (le/la
professionnel-le) a des connaissances techniques, c’est au patient-e de faire le travail :
d’accepter ou non
- Choisir un plan d’action réaliste et réalisable, avec le patient. Attention aux attentes
irréalistes en terme de perte de poids par exemple, facteur de démotivation +++
- Objectifs S M A R T- F : Spécifiques = très précis, Mesurables, Achievable = réalistes, ne soit
pas trop faciles ni trop difficiles, [souvenez-vous que dans tous les cas, on réajuste si besoin],
Relevant = pertinent, l’objectif contribue à l’objectif plus global, Time-bound- début et une
fin clairement précisées.
- J’ajouterai, dans la mesure du possible, « Formulé positivement » , ex : dire j’ajoute de
légumes plutôt que j’arrêt les fruits- mieux aller vers un but que dire « j’arrête »
ASSIST – Aider
Pendant le changement de comportement
En théorie :
- Utiliser des techniques de résolution de problème
- Identifier les facilitateurs, les facteurs de motivation, de soutien
- Identifier les barrières, les obstacles
- Chercher ensemble des solutions pour faire face à ces barrières
- Avoir une approche interdisciplinaire, favoriser le soutien
Résolution de problème
- Diviser le problème en problèmes plus petits et précis
- Identifier le plus de solutions possibles
- Les évaluer : le pour et le contre de chacune, les efforts et le temps investi pour soi, les autres,
- Appliquer une solution choisie, concrète et vérifier les résultats. Si ça ne fonctionne pas, on
recommence.
ASSIST – Aider
Pendant le changement de comportement
En pratique :
- Faire du suivi dans le temps
- Être renforçant-e
- Bien réévaluer les difficultés et chercher des solutions
- Laisser la communication ouverte, l’opportunité de discuter, se rendre disponible
- Exemple : Monsieur C a compris les mécanismes en jeu dans son alimentation émotionnelle
et a pu être pris en charge concernant sa dépression. Monsieur C a encore des difficultés à
distinguer sa sensation de faim de l’envie de manger.
- Et en même temps qui accompagne vers le changement, c’est-à-dire qui sait poser des limites
et « bousculer » si nécessaire, au moment opportun, avec délicatesse et explication les
patient-e-s et leurs proches
L’empathie élevée des psychologues a eu un impact néfaste sur les tentatives d’arrêt du tabac
(Klemperer et al. 2017)- si on est tout le temps ultra-compréhensive, ça peut arriver qu’on
tourne au rond sans changement.
https://www.youtube.com/playlist?list=PL525ZU55fXEwFgxx0kFYdEukZQEBDYwR8
Je vous invite aussi à lire cet article paru dans le journal du CNRS : https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-
sante-nest-pas-etrangere-au-genre
Kamilia Bertschy Psycho santé chapitres choisis
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