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REPUBLIQUE ALGERIEN DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION ET DE


REFORME HOSPITALIERE
INSTITUT NATIONAL DE LA FORMATION SUPERIEUR
PARAMEDICAL DE OUARGLA

Mémoire Professionnel de fin d'étude


En vue de l'obtention du diplôme de LICENCE
PROFESSIONNALISANTE

EN: Hygiéniste de santé publique

Thème:

LA GESTION des DECHETS d'Activité de Soins à


Risque Infectieux AU Niveau DE L’EPSP
TAMANRASSET

Encadré par: Elaboré par:


• Bekhti med
rafik
• Hassni
Dr Bourzig Mohammed ali
Médecin Epidémiologiste

Etudiante 3éme année Hygiéniste de santé publique

Promotion : 2018/ 2021


Remerciement

Tout d'abord, nous remercions sincèrement Dieu Tout-


Puissant de nous avoir donné la santé et la patience pour
terminer nos études tout au long de ces années.
Nous remercions le directeur de notre thèse, Dr Bourzig
Nous avons commencé ce brief, et parce que vous nous avez
guidés tout au long de son développement avec une grande
disponibilité et gentillesse, votre gentillesse, votre humilité et
votre amour pour le bon travail qui a été fait.
Nous remercions également toute l'équipe pédagogique de
l'INFSPM à Ouargla pour son soutien tout au long des trois
années d'études.
Nous remercions tous les enseignants de l'institut pour le
soutien, les encouragements et l'assistance inestimable lors
de notre formation, en particulier notre directeur des études,
"Mohamed Tzouri" et notre directeur des options.
«M. Boukhaleh»
Ainsi que tous ceux qui ont contribué directement ou
indirectement au développement de ce travail.
Enfin, nous remercions à l'avance les membres du jury pour
leur acceptation, leur examen et leur évaluation de cet
humble travail.
Sommaire :

Remerciement

Liste des abréviations

Liste des tableaux

Liste des figures

Introduction

Problématique ………………………………………………………………..6

Hypothèses ……………………………………………………………………7

Objectifs …………………………………………………………………..…..7

Définition des concepts………………………………………………………..8

Partie théorique :

Chapitre I : Notion sur hygiène hospitalière ………………………………………11

Définition hygiène hospitalier …………………………………………11

Infections associées aux –IAS …………………………………………11

Définition déchets hospitalier ……………………………………………11

Chapitre II : Les déchets d’activité de soin-DAS……………12

Définition les DAS…………………………………………………….12

Selon OMS……………………………………………………………12

Selon les directives nationales relatives à l hygiène de l’environnement Dans les


établissements de Santé publics et prv …………………………………………………12

Classification des déchets d’activités de soin –DAS …………………………12 --13

Les déchets non dangereux ……………………………………………14

Les déchets dangereux


Chapitre III : La gestion des déchets d’activités de soins à risque infectieux……… 16

Cadre. Législatif .....................................................................................................................16

Définition des déchets d’activités de soins à risque infectieux ............................................16

Filière d’élimination des déchets d’activité de soins à risque infectieux.............................17

Le Tri ...............................................................................................17.
Définition de tri .............................................................................................17

Les critères de tri .............................................................................................18

Le conditionnement ...............................................................................19

Définition de conditionnement ......................................................................19


Principales dispositions communes aux emballages des DASRI ................................19
La collecte .................................................................................. ..........21

L'entreposage .......................................................................................21

Les types d’entreposages ...............................................................................21


Les caractéristiques de local d’entreposage .......................................................21
Le transport .....................................................................................................22

Le traitement final ........................................................................................................23

Prétraitement par désinfection............................................................................23


L’incinération ......................................................................................................23

Les Procédés de banalisation des DASRI ............................................................24

Les risques liés aux DASRI ..........................................................26


Les personnes exposées au risque lié aux DASRI ..................................................26

Les principaux risques liés aux DASRI ..............................................................26

Le risque infectieux ou biologique ..............................................................26


Le risque mécanique .................................................................................26
Le risque psycho émotionnelle ................................................................27
Le risque pour l’environnement .......................................................................27
Partie pratique :

Chapitre I : Description de lieu (EPSP TAM).

Description de l’EPSP TAM …………………………30

Chapitre II : Présentation de l’enquête

1.1 Date et lieux de l’enquête……………………………………33


1.2 Méthodes de recherche……………………………………33
1.3 Populations cibles………………………33
1.4 L’outil de recherche………………………………33
Chapitre III : Interprétation des résultats
1.1 Interprétation des résultats ……………………35
1.2 Analyse globale. ………………………………………54

Suggestion

Conclusion

Bibliographie

Annexes
Liste des abréviations :
▪ DAS : Déchets d’Activités de Soins.

▪ DAOM : Déchets d’Assimilables aux Ordures Ménagères.

▪ DASRI : Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux.

▪ DEEE : Déchets d’Equipement Electrique et Electronique.

▪ DRCT : Déchets à Risque Chimique et Toxique.

▪ EPI : Etablissement de Protection Individuelle.

▪ FEDAS : Filière d’Elimination des Déchets d’Activités de Soins.

▪ EOHH : l'Equipe Opérationnelle d'Hygiène.

▪ OPCT : Objet Piquant, Coupant et Tranchant.

▪ SIDA : Syndrome d’Immuno- Déficience Acquise.

▪ VHB : Virus de l’Hépatite B.

▪ VHC : Virus de l’Hépatite C.

▪ VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine.

▪ CLIN : Comité de Lutte contre les Infection Nosocomiale.

▪ IN : Infections Nosocomiales.

▪ AES : Accident Exposant au Sang.

▪ EPSP : Etablissement Publique à Proximité.

▪ Spé : Spécialiste.

▪ Géné : généraliste.

▪ Hsp : Hygiéniste de Santé Publique.

▪ Mimsp : Manipulateur d’Imagerie Médicale.

▪ Lsp : Laborantin de Santé Publique.

1
Liste des tableaux :
Tableau 01: : Le logo de chaque type de risque.
Tableau 02: : La filière des DASRI en raison de leur nature et leur origine
Tableau 03: : choix des emballages en fonction du type de -DASRI-
Tableau 04 : répartition des personnels enquêtés selon la formation sur la
gestion des déchets.
Tableau 05 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance de
la Signification des termes : DASRI, DAOM, DRCT.
Tableau 06 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance des
codes couleurs réglementaires correspondant aux DASRI , DAOM,
DRCT et DAS.
Tableau 07 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance de
tri des déchets.
Tableau 08 : répartition des personnels enquêtés selon la cause du
non respect de tri des déchets.
Tableau 09 : répartition des personnels selon les connaissances de risque
des DASRI.
Tableau 10 : répartition de connaissance des personnels enquêtés sur le
type de risque
Tableau 11 : répartition des personnels selon la connaissance des
différents types des DASRI.
Tableau 12 : répartition des personnels selon connaissances d’élimination
des déchets piquants, coupants et tranchants.
Tableau 13 : répartition des personnels selon les connaissances des
Méthodes de traitement et d’élimination des DASRI.
Tableau 14: répartition des personnels selon la connaissance des
principales causes de mauvaise gestion des déchets dans leur service.
Tableau 15: répartition des personnels enquêtés selon la connaissance
des étapes de la FEDAS.
Tableau 17 : répartition des personnels selon la connaissance de
l’incinération
Tableau 18 : répartition des personnels selon la connaissance déchets
banaliseur .
Tableau 19 : répartition des personnels selon la connaissance les type des
déchets traités par l’incinération.
Tableau 20 : répartition graphique des personnels selon la connaissance
les types des déchets traités par le banaliseur
Tableau 21 : répartition des personnels enquêtes selon les personnes
qu’enlèvent les déchets.
Tableau 22 : répartition des personnels enquêtant selon la connaissance
de lieu de stockage des DASRI.
Tableau 23 : répartition des personnels enquêtant selon la conformité .

2
l’aération de lieu de stockage.
Tableau 24 : répartition des personnels enquêtant selon la durée de
Liste des figures :
Figure 01 : Classification des déchets d’activité de soins
Figure 02 : Filière d’élimination des déchets d’activités de soins en Algérie
Figure 03 : local d’entreposage et de regroupement des-DASRI-
Figure 04 : Un véhicule de transport des -DASRI-
Figure 05 : DASRI avant et après la banalisation.
Figure 06 : répartition des personnels enquêtés selon la formation sur la gestion
des déchets
Figure 07 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance de la
signification des termes :DASRI. DAOM .DRCT et DAS
Figure 08: : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance des codes
couleurs réglementaires correspondant aux DASRI, DAOM, DRCT et DAS.
Figure 09 : répartition graphique des personnels enquêtés selon la
connaissance de tri des déchet
Figure 10 : répartition graphique des personnels selon la connaissance des
différents types des DASRI.
Figure 11 : répartition graphique des personnels selon connaissances
d’élimination des déchets piquants, coupants et tranchants.
Figure12: répartition graphique des personnels selon les
connaissances des méthodes de traitement et d’élimination des DASRI.
Figure 13 : répartition graphique des personnels selon la connaissance des
Principales causes de mauvaise gestion des déchets dans leur service.
Figure 14 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance des étapes
de la FEDAS.
Figure 15 : répartition graphique des personnels selon la connaissance de
l’incinération.
Figure 16 : répartition graphique des personnels selon la connaissance déchets
Banaliseur
Figure 17 : répartition graphique des personnels selon la connaissance les types
des déchets traités par l’incinération.

3
Figure 18 : répartition graphique des personnels selon la connaissance les types
des déchets traités par le banaliseur .
Figure 19 : répartition graphique des personnels enquêtent selon les
personnes qu’enlèvent les déchets.
Figure 20: répartition graphique des personnels enquêtant selon la connaissance
de lieu de stockage des DASRI.
Figure 21 : répartition graphique des personnels enquêtant selon la conformité et
l’aération de lieu de stockage.
Figure 22 : répartition graphique des personnels enquêtant selon la durée destockage avant
l’évacuation vers le traitement.

4
Introduction :
Les déchets d’activités de soins sont définis comme des déchets issus des activités
diagnostiques, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans le
domaine de la médecine humaine.

On distingue deux grandes catégories de déchets d’activités de soins :

Les déchets non dangereux qu’ils sont les déchets assimilables à des ordures
ménagères, ce type de déchets ne présente pas de risque, il constitue notamment
d’emballages, cartons papiers essuie mains …etc.

Et les déchets dangereux qu’ils sont les déchets d’activités de sois à risque
infectieux, déchets à risque radioactifs, Les pièces anatomiques et les déchets à
risque chimique et toxiques (DRCT). Ce type des déchets présente un risque
infectieux , chimique , radioactifs et mécanique .

En fonction de leur typologie chaque , chaque type a un coude couleur réglementaire


.

Il est obligatoire de mettre en place une organisation pour gérer ces déchets par des
méthodes convenable à fin de prévenir les risques sanitaires liés à l’exposition aux
déchets d’activités de soins et prévenir l’environnement de risque d’élimination de
ces déchets .

5
Problématique :
L’environnement dans les établissements de santé, est un facteur non
négligeable de transmission des Micro-organismes, tel que les bactéries, virus,
champignons et parasites.

En effet, de nombreuses études ont montrés clairement que lorsqu’il était contaminé,
il pouvait être impliqué directement ou indirectement dans l’apparition des infections
nosocomiales.

L’hygiène hospitalière est une notion extrêmement importante dans la lutte contre la
propagation des micro-organismes. Elle englobe, en tant que discipline médicale, un
grand nombre de concepts : la lutte contre les Infections Nosocomiales ( IN), lavage
des mains, la gestion des déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) , la
tenue réglementaire …etc.
La gestion des déchets d’activités de soins à risque infectieux est l’un de moyen de
lutte contre les infections acquises à l’hôpital par les malades ou par le personnel, le
non respect de sa traçabilité provoque des problèmes de santé publique non
seulement dans le milieu hospitalier mais aussi dans le milieu extrahospitalier.

Lors de notre formation pratique au niveau de l’EPSP TAMANRASSET nous avons


remarqué plusieurs anomalies dans la gestion des DASRI tel que le non respect des
conditions de tri des déchets hospitalier et le manque d’information des personnels
médicaux et paramédicaux concernant l’importance de la gestion des DASRI dans
l’établissement et son effet sur la santé publique.
Ces derniers informations m’orienter de poser les questions de recherche suivantes :

Comment gérer les DASRI dans le milieu hospitalier et extrahospitalier ?


Et quelles sont les méthodes convenables d’élimination de ces déchets ?

6
Hypothèses :
• La négligence et le manque d’information chez les personnels de santé
provoquent la mauvaise gestion des déchets.
• La mauvaise gestion des DASRI est due au manque de moyens et matériels
dans l’établissement de santé.
• L’élimination des DASRI par incinération provoque des problèmes sur
santé la publique.

Les objectifs :
• Respecter les normes de gestion des déchets.
• L’utilisation de banaliseur dans l’élimination des DASRI
• La prévention des personnels médicaux et paramédicaux aux risques des
DASRI.
• L’éradication des problèmes de santé liés à la gestion des DASRI.

7
Définition des concepts :

1) Hygiène :
Le terme hygiène provient du grec" hygieinon " qui signifie « santé ».
Pour l’homme depuis plusieurs millénaires le lien entre l’hygiène et la santé
est on ne peut plus clair.

-Le Larousse donne pour définition de "l’hygiène" : l’ensemble des principes, des
pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation de la santé, au
fonctionnement normal de l'organisme.

- L’OMS donne une interprétation similaire à l’hygiène dans le cadre de sa


définition de la santé : qui doit correspondre à un état de complet bien-être
physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie
ou d'infirmité.

2) Risque :
Le concept de risque, tel que défini par la Commission européenne, prend en
compte deux éléments : La probabilité que survienne un élément dangereux et la sévérité
de ses conséquences.
Le risque attaché à un événement particulier se caractérise par sa probabilité et par la
gravité de ses effets.

3) Infection :
C'est un envahissement d'un organisme par un agent étranger pathogène (bactérie,
virus, parasite) capable de s'y multiplier et ensemble des modifications pathologiques qui
peuvent en résulte.

4) Infection nosocomiale :
Selon Guide technique d’hygiène hospitalière :« Une infection nosocomiale est une
infection contractée par un malade hospitalisé et qui n'était ni présent, ni en incubation à
l'entrée du malade. Un délai de 48 heures est classiquement admis pour affirmer le
caractère nosocomial ».

8
5) Les accident d'exposition au sang:

Il s’agit d’un contact avec du sang ou un produit biologique contaminé, lors d’une
effraction cutanée (piqûre, coupure), d’une projection sur des muqueuses (yeux, bouche)
ou sur peau lésée. Tout patient devrait être considéré comme potentiellement à risque, et
tout soignant doit se protéger systématiquement avant tout geste susceptible de le mettre
en contact avec une source contaminée.

6) Prévention :
Ensemble des mesures ayant pour but d’éviter la survenue de maladies et d’accidents ou
de réduire leur nombre, leur gravité et leurs conséquences.

7) Les déchet:
L'article L. 541-1 du Code de l'Environnement (codification de la loi de 1975
modifiée) définit un déchet :« tout résidu d'un processus de production, de
transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement
tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon »
8) Gestion des déchets:
Selon la Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination : «
Toute opération de pré collecte, de collecte, de stockage, de tri, de transport, de mise en
décharge de traitement, de valorisation, de recyclage et d'élimination des déchets y
compris le contrôle de ces opérations ainsi que la surveillance des sites de décharge
pendant la période de leur exploitation ou après leur fermeture ».

9) Elimination des déchets :


Selon la Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination : «
Toute opération d'incinération, de traitement, de mise en décharge contrôlée ou tout
procédé similaire permettant de stocker ou de se débarrasser des déchets conformément
aux conditions assurant la prévention des risques pour la santé de l'homme et de
l'environnement »

9
10
Chapitre I : Notion sur hygiène hospitalière.

Définition hygiène hospitalier


L'hygiène hospitalière fait partie intégrante de l'activité et de la qualité des soins des
hôpitaux. Elle est surtout orientée vers la prévention et la lutte contre les infections
nosocomiales (contractées en milieu hospitalier), dont sont chargées les équipes
opérationnelles d'hygiène qui sont maintenant présentes dans tous les hôpitaux. Ces équipes
comprennent un ou des médecins, des infirmières hygiénistes et des techniciens
d'hygiène.

1) Infectons associées soin –IAS-:

Une infection est dite associée aux soins si elle survient au début ou à la fin de la prise en
charge d’un patient (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive, éducative,
opératoire) par un professionnel de santé.

Elle est définie telle quelle lorsque la période d’incubation de l’agent infectieux est
supérieure à 48 heures. Les infections post-opératoires, sont considérées comme associées
aux soins lorsqu’elles surviennent dans les 30 jours suivant une intervention implantologie
(mise en place de prothèse ou matériel prothétique). Attention ! On parle d’infection
nosocomiale (IN) lorsqu’elle a été contractée dans un établissement de santé.

Les facteurs aggravant l’apparition d’un IAS sont liés à :


• L’environnement dans lesquels sont délivrés les soins.
• La qualité des actes de soins, qu’elles soient thérapeutiques ou diagnostiques.
• Et à l’état pathologique du patient.
Ne rentre pas dans la définition des IAS les infections asymptomatiques et les
infections déjà présentes lors du premier contact avec le système de santé.

2) Définition déchets hospitalier :


Ce sont des déchets spécifiques des activités de diagnostic médical, de
suivi et de traitement préventif et curatif. Ces déchets sont classés comme des
déchets dangereux, et doivent être séparés des autres déchets. Ils utilisent des
emballages à usage unique avant l’enlèvement, des durées maximales

11
d’entreposage sont imposées, le transport de ces déchets répond aux exigences
imposées aux matières dangereuses (conditionnement, étiquetage,classement
par risque biologique)

Chapitre II : Les déchets d'activité de soins –DAS-

1) Définition les DAS

De très nombreuses définitions des déchets d'activités de soins existent


dans la littérature. Afin de ne pas trop se perdre, nous avons choisi de se
limiter à la définition fournie par l’OMS et à celle que décrit la législation algérienne

1.1) Selon OMS :

Les déchets de soins médicaux comprennent tous les déchets produits par
des activités médicales. Ils embrassent des activités de diagnostics aussi bien que des
traitements préventifs, curatifs et palliatifs dans le domaine de la médecine humaine
et vétérinaire. En d’autres termes, sont considérés comme déchets de soins médicaux
tous les déchets produits par des institutions médicales (publiques ou privées), un
établissement de recherche ou un laboratoire [8].

1.2) Selon les Directives nationales relatives à l’hygiène de l’environnement Dans


les établissements de santé publics et privés :

Les déchets d'activités de soins sont définis comme des déchets issus
des activités diagnostiques, de suivi et de traitement préventif, curatif ou
palliatif, dans le domaine de la médecine humaine, et vétérinaire (décret n° 03 -
478 décembre 2003) [4].

2) Classification des déchets d'activité de soins –DAS-

*On distingue deux grandes catégories de déchet d’activités de soins :

➢ Les déchets non dangereux

➢ Les déchets dangereux

12
Déchets d’activités de soins (DAS)

Déchets d’activité de Déchets d’activités


soins non dangereux de soins dangereux

Déchets Déchets
Les pièces
assimilables aux d’activités de
anatomiques
ordures soins à risque d’origine
ménagères
humaine (PAOH)

Infectieux Radioactifs

Chimiques et toxiques

Figure n° 01 : Classification des déchets d’activité de soins

13
2.1) Les déchets non dangereux:
Les Déchets Assimilés à Ordures Ménagères (DAOM) : Les déchets
ménagers et assimilables sont issus des activités non médicales, c’est-à-dire
ceux qui résultent de toutes les activités administratives, hôtelières ou des
services généraux.

Ils sont constitués notamment d’emballages, cartons, papiers, essuie-mains,


draps d’examens ou champs non souillés, déchets de préparations alimentaire
qui ne présentent pas des risques, ni infectieux, ni chimiques-toxiques, ni
radioactifs. Cette catégorie représente 80% des déchets produits par les
établissements de soins.

2.2) Déchet d'activité de soins dangereux :

2.2.1) Les pièces anatomiques d’origine humaine (PAOH)


Ce sont des fragments d’organes ou de membres, aisément identifiables
par un non spécialiste, recueillis à l’occasion d’activités de soins ou
assimilées. Comme par exemple : Appendice, etc.
2.2.2) Déchets d’activités de soins à risque :
A). Les déchets de soins à risques radioactifs :
Des déchets de soins à risques radioactifs qui sont des déchets de soins
contenant des radionucléides ou contaminés par des radionucléides utilises
par la médecine pour diagnostiques, thérapeutiques, et des analyses. Produits
solides ou liquides provenant de l'activité d'analyse radioactive in vitro,
produits physiologiques résultant d'activités thérapeutiques ou d'exploration
in vivo.
B). Des déchets de soins à risques chimiques et/ou toxiques (DRCT) :
Qui sont des déchets de nature à porter atteinte grave aux personnes qui les
manipulent et à l’environnement, Il peut être liquide ou solide. Ils
comprennent :

- C’est le cas notamment des déchets souillés du mercure contenu dans les
amalgames dentaires, les thermomètres ou les tensiomètres…etc.
- Les produits anticancéreux, et leurs métabolites.
- Les médicaments avariés ou périmés.

- Déchets laboratoires, solvants, les acides, les huiles.


C). Des déchets d’activités de soins à risque infectieux
(DASRI) :
14
LES Déchets d’Activités de Soins à Risque
Infectieux (D.A.S.R.I) : filière jaune

Déchets et Pièces Anatomiques Facilement


identifiables : filière verte

LES Déchets à Risques Chimiques et Toxiques


(D.R.C.T) : filière rouge

Les Déchets Radioactifs : filière blanche

LES s Déchets Assimilables aux Ordures


Ménagères (D.A.O.M) : filière noire

Figure n°02 : Filière d’élimination des déchets d’activités de soins en Algérie

Logo de risque Logo de risque Logo de risque Radioaction


infectieux Chimiques et
Toxiques

Tableau n°1 : Le logo de chaque type de risque

15
Chapitre III: La gestion des déchets d’activités de soins ànrisque
infectieux.

Les activités de soins génèrent une quantité croissante de déchets ; d'une part des
déchets spécifiques à l'activité de soins et d'autre part des déchets dont les
caractéristiques particulières (caractère infectieux) induisent des sujétions
particulières.

1) Cadre. Législatif :
➢ Le décret n°2002-540 du 18 avril 2002relatif à la classification des déchets dangereux,
redéfinit la liste des déchets et transforme l’appellation « Déchets Industriels Spéciaux
» en « Déchets Dangereux ». Les DASRI sont classés comme des déchets dangereux.
➢ L’arrêté du 7 septembre 1999relatif au contrôle des filières d’élimination des
DASRI.

2) Définition des déchets d’activités de soins à risque infectieux :


Les déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés sont les DAS qui

• Soit présentent un risque infectieux, du fait qu’ils contiennent des microorganismes


viables ou leurs toxines, dont on sait ou dont on a de bonnes raisons de croire qu’en
raison de leur nature, de leur quantité ou de leur métabolisme, ils causent la maladie chez
l’homme ou chez d’autre organismes vivants.

• Soit même en l’absence de risque infectieux, relèvent de l’une des catégories suivantes :

1. Matériels et matériaux Piquants, Coupants et Tranchants (matériaux PCT) destinés à


l’abandon, qu’ils
aient été ou non en contact avec un produit biologique.
2. Produits sanguins à usage thérapeutique incomplètement utilisés ou
arrivés péremption.
3. Déchets anatomiques humains correspondant à des fragments humains non
aisément identifiables.

16
3) Filière d’élimination des déchets d’activité de soins à risque infectieux :

3.1) Le Tri

3.1.1) définition de tri

Le tri est une opération qui s’effectue au niveau du site de la production et à travers laquelle
chaque catégorie de déchets est mise dans un sac ou conteneur qui lui convient et orientée vers
une filière précise
Une grande vigilance doit caractériser les modalités de tri des déchets afin d’éviter que
les déchets à risque ne se mélangent avec les déchets assimilables aux ordures
ménagères.

17
3.1.2) Les critères de tri :
Le tri doit répondre à cinq critères :
• Simplicité : la typologie, simple et connue de tous, doit être sans contraintes
inacceptables le personnel de soins ;
• Sécurité : le tri doit garantir l’absence de DASRI dans les déchets ménagers et assimilés ;
• Cohérence : avec la réglementation en vigueur, avec les différentes étapes de la filière
d’élimination et les conditions d’organisation des Soins et des locaux ;
• Stabilité dans le temps : toute modification de définition ou des critères de tri est une
source d’erreur ;
• Suivi : les conditions de tri doivent être évaluées périodiquement afin de
garantir la qualité et la pérennité de sa pratique.
-
Les déchets à éliminer systématiquement par la filière des DASRI en raison de leur nature et l

Les types des déchets La nature Exemples

Aiguilles, trocarts, seringue à insuline,


bistouris, ciseaux, ampoules, cathéter,
Piquants, coupants
mandrins des cathéters veineux,
et tranchants rasoirs…

Les déchets Sang ; sérums, crachat, liquide pleural,


Les déchets liquides péritonéal, péricardique…
d’activité de
soins Les déchets Carreaux de plâtre, le reste des plâtres
à risque contenants des (le plâtre au contact prolongé avec
plâtres matière putréfiable dégager des
infectieux hydrogènes en contact avec l’eau)

(DASRI)
Les déchets mous Compresses, pansements, cotons, gants,
et seringues, Sac de sérum, sonde, champ,
solides contaminés drain, tubulures de perfusion…

Déchets Emballage, les restes des repas


assimilables aux (développement de micro-organismes
ordures ménagères par phénomènes de putréfaction risque
souillés d’incendie).

18
Les déchet non dangereux, Papiers, cartons et Des emballages , des
assimilable aux ordures plastiques matières plastique
ménagères (DAOM) ( risque d’incendie)

Tableau n°2 : La filière des DASRI en raison de leur nature et leur origine

3.2) Le conditionnement :

3.2.1) Définition de conditionnement


Le conditionnement constitue une barrière physique contre les déchets blessants et
les microorganismes pathogènes. Il permet de garantir la sécurité des personnes
susceptibles d’être exposées tout au long des filières d’élimination

3.2.2) Principales dispositions communes aux emballages des DASRI :

Les emballages des DASRI sont à usage unique et munis de fermetures temporaires
(en cours d’utilisation) et définitives (avant leur enlèvement pour entreposage). Ils
sont généralement de couleur jaune et un repère horizontal indique la limite maximale
de remplissage. Ils comportent également le pictogramme de danger biologique ainsi
que l’identification du producteur

Dispositions concernant les critères de choix et les précautions d’utilisation des


emballages pour déchets perforants :

Certaines précautions d’utilisation des collecteurs de déchets perforants sont à respecter lors
de la manipulation de ce type de déchets, il s’agit notamment de :

• Choisir des collecteurs adaptés à la taille du déchet à éliminer et à la quantité des déchets
produits.
• Ne jamais forcer les déchets lors de leur introduction.

• Disposer d’un collecteur à portée de main lors des soins pour permettre une élimination
immédiate de l’objet perforant.
• Fixer le collecteur sur un support.

19
Des emballages spécifiques sont prévus pour les DASRI « mous ».

Le sac est le plus fréquemment utilisé mais il existe d’autres types de conditionnements rigides
(caisse en carton avec sac intérieur, fût ou jerrican). Le support du sac peut être mobile ou fixe.
Le dispositif de fermeture temporaire est de préférence actionné par une pédale

Types de déchets Emballage

Futs et jerricanes pour


Déchets liquides Liquides

Boites à aiguilles
Et mini-collecteurs
Déchet piquants, coupant,
tranchant
Futs et jerricanes
plastique

Caisses carton avec


Sacs en plastiques

Déchets mous

Sacs
plastique

Tableau n° 3 : choix des emballages en fonction du type de DASRI

20
3.3)La collecte :
C’est le trajet depuis le site de production ou les zones de stockage intermédiaire des déchets
jusqu’à la zone de stockage centrale

3.4)L'entreposage

3.4.1) Les types d’entreposages :

Il existe deux types de l’entreposage :


- L’entreposage intermédiaire.
- L’entreposage centralisé.

❖ L’ entreposage intermédiaire
Malgré leur caractère indispensable, il n’est pas toujours prévu de locaux d’entreposage
intermédiaire (lieux de collecte) dans des établissements. Le local intermédiaire devrait assurer
l’entreposage temporaire de déchets provenant d’une ou de plusieurs unités de soins,
préalablement conditionnés dans des conditions conformes à la réglementation et aux
protocoles internes.
L'entreposage centralisé

Un local pour entreposage des conteneurs remplis provenant des locaux d’entreposage
intermédiaire et destinés à être enlevés doit être prévu dans chaque établissement. Ce local
doit être implanté en retrait des zones d’activités hospitalières et à distance des fenêtres et des
prises de traitement d’air ; Il doit être facilement accessible par les véhicules de transport.

3.4.2) Les caractéristiques de local d'entreposage:

Le local d’entreposage doit :


•Être dans la mesure du possible, à l’extérieur de l’unité de soins ;
• Être à proximité du circuit d’évacuation et sans communication directe avec d’autres locaux;
• Porter une signalisation apparente de son usage permettant de limiter l’accès ;
•Avoir une superficie adaptée à la quantité de déchets produits et au rythme de la collecte ;
•Avoir une porte suffisamment large pour laisser passer les conteneurs ;
•Avoir une fermeture impérative ;
• Être conçu de manière à ce que sols et parois soient lavables, résistants aux chocs et
aux produits détergents et désinfectants.

21
• Porter la mention d’interdiction de fumer et les pictogrammes de dangers y
afférents. Ce local doit, par ailleurs, disposer d’un éclairage efficace, d’une
ventilation suffisante, naturelle ou mécanique, d’un système de réfrigération et
d’un poste de lavage des mains à proximité et correctement équipé. Les
conteneurs doivent être maintenus en état (roulement, étanchéité,fermeture…) et
tout conteneur défectueux (absence ou détérioration du système de fermeture,
roues défectueuses…) doit être signalé pour être réparé ou remplacé sans délai

Figure n°03 : local d’entreposage et de regroupement des-DASRI-

3.5) Le transport :
- Le transport des DASRI sur la voie publique doit être assuré dans le respect strict de la
réglementation en vigueur (s’effectuer dans des conditions d’hygiène et de sécurité stricte et se
faire dans les véhicules adaptés) de manière à éviter pour qui conque le contact accidentel avec
ces déchets. Le personnel chargé du transport doit être bien formé et sensibilisé pour réduire au
minimum nécessaire la manipulation des emballages et limiter les risques en cas d’accident de
la circulation.

- Le transport des DASRI est régi par l’accord international de transport des marchandises
dangereuses par rout

22
Figure n°04 : Un véhicule de transport des
-DASRI-

3.6) Le traitement final:

- Il existe trois modalités de traitement des DASRI qui sont :

➢ Prétraitement par désinfection.


➢ L’incinération.
➢ Les Procédés de banalisation

3.6.1) Prétraitement par désinfection :


On parle de prétraitement par désinfection car les déchets ainsi désinfectés doivent subir
encore un traitement définitif (rejoindre la filière des déchets ménagers et assimilés). Ce
procédé de prétraitement vise à modifier l’apparence des déchets et à réduire la charge
microbienne dans le but de rendre les DASRI désinfectés assimilables aux déchets
ménagers.
3.6.2) L’incinération :
- L’incinération peut se faire dans une installation spécifique, dans une installation
d’incinération des déchets dangereux ou dans une installation d’incinération des déchets
ménagers et assimilés.

- Les installations doivent faire l'objet d'une autorisation en rapport avec des normes
de protection de l'environnement.

- L’installation de nouveaux incinérateurs in situ n'est plus autorisée.

23
- Seuls les incinérateurs déjà installés in situ et qui sont « conformes » sont autorisés à
fonctionner.

- Ceux qui ne sont pas « conformes » devront être réformés et les structures de santé concernées sont
appelées à procéder à l'incinération de leurs déchets de soins à l'extérieur par le biais d'une entreprise
spécialisée et habilitée.

3.6.3) Les Procédés de banalisation des DASRI :

Visent à modifier simultanément :


•l'apparence des déchets (broyage).

•à réduire la contamination microbiologique (par autoclavage).

- Les DASRI traités sont alors assimilables aux DAOM et rejoignent la filière noire à
la seule différence que le compostage est exclu.
- Les appareils de traitement des DASRI (banaliseurs), doivent être « homologués par les
autorités compétentes et s'inscrire dans le cadre du schéma directeur d'élimination des
déchets de la wilaya »

24
• Un appareil de banalisation ne doit être utilisé que pour le traitement des DASRI.

Avant

Après
Banaliseur

Figure n°05 : DASRI avant et après la banalisation.

25
4) Les risques liés aux DASRI:
4.1)Les personnes exposées au risque lié aux DASRI :
Les groupes des personnes potentiellement exposées sont les suivants :
o A l’intérieur de l’hôpital
Personnel de soins (médecins, personnel infirmier, auxiliaires de santé),
brancardiers, technique (nettoyeurs, responsables des déchets, transporteurs,
personnel de la maintenance, pharmaciens, laborantins, patients, familles et
visiteurs).
o A l’extérieur de l’hôpital
Personnel du transport externe, personnel de traitement ou d’élimination, population général
4.2) Les principaux risques liés aux DASRI :

Le risque infectieux ou biologique.

Le risque mécanique.

Le risque psycho émotionnelle.

Le risque pour l’environnement.

4.2.1) Le risque infectieux ou biologique :


Il s’agit de la probabilité de contracter une maladie due à la présence d’un agent biologique dans
le milieu ou sur les instruments de travail. L’évaluation du potentiel infectieux d’un déchet de
soins fait intervenir de nombreux facteurs comme la nature du micro-organisme en cause, l’état
de santé du patient, l’existence ou non de vaccin ou de traitements efficaces, etc…
De plus, plusieurs voies peuvent être responsables d’une infection par les DASRI :
* Voie cutanéo-muqueuse : mise en contact de l’agent pathogène avec une muqueuse
suite à une coupure, une piqûre ou une lésion préexistante.
* Voie aérienne : inhalation d’aérosols microbiens.
* Projection : projection de liquides biologiques infectés sur une muqueuse indemne
de toute lésion ou sur une peau lésée.
4.2.2) Le risque mécanique :
Au cours de la manipulation des déchets, les piqûres sont possibles lorsque les
seringues/aiguilles ou d’autres objets tranchants n’ont pas été collectés dans des conteneurs
rigides imperforées. Ce risque correspond à la probabilité de subir une effraction cutanée au
contact de « piquants, coupants, tranchants », fréquemment utilisés lors des soins, même sans
germe pathogène.
26
4.2.3) Le risque psycho émotionnell

- Il correspond à la crainte ressentie face à un objet fortement évocateur d’une activité de


soins (seringues, canules, tubulures, sondes, gants...). Ce sont principalement les éboueurs
et le personnel chargé du tri des déchets qui y sont le plus souvent confrontés du fait de la
présence relativement fréquente de DASRI dans le circuit des déchets ménagers.
-Il faut prendre en compte le fait que chaque blessure par un objet piquant-tranchant entraîne la
mise en place d’une trithérapie prophylactique contraignante, pénible et psychologiquement
lourde pour la personne, justifiant amplement le fait que l’élimination des DASRI soit soumise à
une réglementation spécifique différente de celles des déchets des ménages
4.2.4) Le risque pour l’environnement :
A long terme ce risque devient un problème de santé publique. Les déchets hospitaliers
posent de nombreux problèmes qui résultent de la manipulation sans précaution de ces
déchets.
Le risque environnemental lié à ce type de déchets est aggravé lors de l'évacuation de ces déchets
avec les ordures ménagères dans des décharges sauvages non contrôlées sur la voie publique, les
terrains vagues, les forêts , les roches qui longent la côte, etc. et aussi lors de leur incinération
défectueuse il en résulte ; la dégradation de l'esthétique ; l'émission de gaz très toxiques pour les
malades hospitalisés et pour le personnel de santé et le risque d'incendie; on notera également la
prolifération des rongeurs et des insectes ; la dégradation des sols ; la pollution des eaux ; la
pollution atmosphérique…

27
Partie pratique

28
Chapitre I :

Description de lieu

(EPSP TAMANRASSET)

29
Chapitre I : Description de lieu (EPSP TAMANRASSET)

L’établissement public de santé à proximité regroupe 09 communes :

➢ TAM.
➢ ILAMANN
➢ OUTOL.
➢ IHELFEN
➢ AMSSEL.
➢ INZAWEN
➢ INDELAG
➢ TAHIFET.
➢ TAGGERMBAIT.

Notre formation pratique était fait au niveau de la polyclinique SAADA où se trouve le service
d’épidémiologie et médecine préventif.
.

Au cours de l'enquête, nous nous sommes rendus dans les cliniques et les salles de traitement
de ces neuf groupes pour évaluer leur statut DASRI.

La polyclinique SAADA se situé au niveau de la willaya de TAMANRASSET


Il est met au service dans l’année de 2008

1. Ressources humaines :

Nombre des Nombre des Nombre Nombre des Autres


médecins Paramédicaux de sage psychologues (agent)
Femme
Spée géné Ch.D Soins Hsp Mimsp Lsp 04 02 10

60 06 02 20 01 02 03

30
2. Plateau techniques :

Plateau technique oui non observation


Rx +
Laboratoire +
Echographie -
ECG -

3) Activities developer :

Activities oui non Observation


Consultation médical +
spécialisée
Activités de stomatologie +
Soin généraux
Activités de pim +
Consultation médical +
général
Imagerie médical +
Laboratoires +

31
Chapitre II :
présentation de l’enquête

32
Chapitre II : présentation de l’enquête

1. Date et lieux de l’enquête :

Pour mener notre étude, qui s’est étalée du mois de janvier au mois de mai, Nous
avons fait des enquêtes au niveau des divers services d’EPSP TAMANRASSET

2. Méthode de recherche :
Pour soutenir notre problématique j’ai adopté une Audit basé sur une approche
complémentaire.

➢ Une enquête transversale et statistique sur la base de questionnaire.

3. Populations cibles :
- Echantillon de 90 personnels de santé au niveau de divers services à
EPSP TAMANRASSET

4. L’outil de recherche :
- Un questionnaire (voir annexe 01) pour les personnels de santé à
EPSP TAMANRASSET

33
Pratique III :
interprétation des
résultats

34
1.1 Interprétation des résultats de questionnaire :

1- Question 01 : A vez-vous déjà bénéficié d’une formation sur la gestion des déchets
hospitaliers?

Tableau 01 : répartition des personnels enquêtés selon la formation sur la gestion des
déchets.

Préposition N ombre Pourcentage


Oui 17 18 ,88%
Non 73 81,12%
Totale 90 100%

%18,88

Oui
Non
%81,122

Figure 01 : répartition des personnels enquêtés selon la formation

Interprétations :

- On remarque que les majorités des personnels n’ont pas reçue une formation sur la
gestion des déchets par pourcentage de 81,12%.
2- Question 02 : Que signifient les initiales suivantes ?

35
Tableau 02 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance de la signification des
termes : DASRI, DA OM, DRCT.

Préposition Connue Pourcentage Ne connue pourcentage


pas
DASRI 90 100% 0 0%
DAOM 3 3,33% 87 96,67%
DRCT 79 87,77% 11 12,23%
DAS 85 94,44% 5 5,55%

90

80

70

60

50 connue
40 ne connue pas
30

20

10

0
DASRI DAOM DRCT DAS

Figure 02 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance de la signification des


termes : DASRI, DA OM, DRCT et DAS.

Interprétation :

- on note que 90 des personnels interrogés sont connue l a signification du terme


DASRI.
- on remarque que 87 des personnels interrogés ont connu e pas la signification du
terme DAOM .
- on remarque que 11 des personnels interrogés ont connu e pas la signification du
terme DRCT.

36
- On remarque que 5 des personnels interrogés ont connue pas la signification du
terme DAS.
3- Question 03 : Quel est le couleur de sac de DASRI, DAOM, DRCT et DAS ?

Tableau 03 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance des codes couleurs
réglementaires correspondant aux DASRI , DAOM, DRCT et DAS.

Ver t Jaune Noir Blanc Pourcentage


DASRI 0 90 0 0 100%
DAOM 12 25 45 8 50%
DRCT 21 0 15 54 60%
DAS 0 82 8 0 91,11%

90

80

70
60
vert
50
jaune
40 noir
30 blanc
20

10

0
DASRI DAOM DRCT DAS

Figure 03 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissance des codes couleurs
réglementaires correspondant aux DASRI, DAOM, DRCT et DA S

Interprétation :

- On relève que :
- 90 des personnels interrogés ont connue la couleur de sac DASRI.
- 45 des personnels interrogés ont connue la couleur de sac DAOM.
- 54 des personnels interrogés ont connue la couleur de DRCT.
- 82 des personnels interrogés ont connue la couleur de sac DAS

37
4- Question 04 : Est-ce que vous respectez le tri des déchets ?
Oui /__/ Non /__/

Si non, pourquoi ?

- Manqué de matériels /__/


- Manqué de connaissance /__/
- Espace insuffisante /__/
- La charge de travail /__/

Tableau 04 : répartition des personnels enquêtés selon la connaissan ce de tri des déchets.

Préposition Nombre Pourcentaage


Oui 35 38,88%
Non 55 61,11%
Totale 100 100%

%38,88

Oui
%61,11
Non

Figure 04 : répartition graphique des personnels enquêtés selon la connaissance de tri


des déchets.

Interprétation :

- On constate que 61,11% n’ont connue pas le tri de déchets et 38,88% ont le connue.

Question 05:Quels est la durée de stockage avant l'évacuation vers le traitement ?

Tableau 05 : répartition des personnels enquêtés selon la cause du no n respect de tri


des déchets.

38
Préposition N ombre Pourcentage
Manque de 22 24,44%
matériels.
Manque de 08 8,88%
connaissance.
Espace 03 3,33%
insuffisante.
La charge de 57 63,33%
travail.

Interprétation :

- On note que :
➢ 22 des personnels interrogés ont répondus que la caus e du non respect de
tri des déchets est liée au manque de matériels.
➢ 08 des personnels interrogés ont répondus que la cause du non respect de tri
des déche ts est liée au manque de connaissance.
➢ 03 des personnels interrogés ont répondus que la caus e du non respect de
tri des déchets est liée au espace insuffisante.
➢ 57 des personnels interrogés ont répondus que la caus e du non respect de
tri des déchets est liée à la charge de travail.
5- Question 06 : Connaissez-vous les risques infectieux sur la santé publique causée par
la mauvaise gestion de déchet?

Tableau 06 : répartition des personnels selon les connaissances d e risque des DASRI.

Préposition N ombre Pourcentage

39
Oui 77 85 ,55%
Non 13 14,44%
Totale 90 100%

%14,44

Oui
Non
%85,55

Figure 06 : répartition graphique des personnels selon les connaissances de risque des
DASRI.

Interprétation :

- On remarque qu e 85 ,55 % ont connue le risque de DASRI.

Le type de risque :

Tableau 07 : répartition de connaissance des personnels enquêtés sur le type de risque

Préposition Nombre Pourcentaage


Risque infectieux ou 90 100%
Biologique
Risque mécanique ou 0 0%
physique
Risque psychologique 0 0%

40
Interprétation :

- On remarque que le nombre totale des personnels interrogés ont connue que le risque
infectieux ou bio logique est le type majore de risque de DAS RI.
6- Question 09 : Quels sont les différents types des DASRI ?

Tableau 09 : répartition des personnels selon la connaissance des différents types des
DASRI.

Préposition Nombre Pourcentaage


Oui 16 17,78%
Non 74 82,22%
Totale 90 100%

41
Interprétation :

- On relève que 82 ,22% ont connue les différents types des DASRI.
7- Question 10 : L es déchets piquants, coupants et tranchants so nt éliminer dans ?
Tableau 10 : repartition des personnels selon connaissances d’élimination des déchets
piquants, coupants et tranchants.

Préposition Nombre Pourcentage


Sac étanche de couleur 22 24,44 %
jaune.
Les conteneurs rigides 68 75,55 %
de couleur jaune.
Sac étanche noirs. 0 0%

42
Interprétation :

- On constate que :
➢ 22 des personnels interrogés ont connue que les piquants et les tranchants sont
éliminés dans les conteneurs rigides de couleur jaune.
➢ 68 des personnels interrogés ont connue que les piquants et les tranchants sont
éliminés dans les sacs étanches de couleur jaune.
➢ Les personnels interrogés ont connue que les piquants et les tranchants
n’éliminent pas dans les sacs étanches noirs.

8- Question 11 : Connaissez-vous les méthodes de traitemeent et d’élimination des déchets


hospitaliers ?
Tableau 11 : répartition des personnels selon les connaissances des méthodes de traitement et
d’élimination des DA SRI.

Préposition Nombre Pourcent age


Oui 11 12,22%
Non 79 87,77%
Totale 90 100%

43
Interprétation :
- On note que 87,77 % des personnels interrogés n’ont connue pas les méthodes de
traitement et d’élimination des DASRI.
9- Question 12 : Quel est la principale cause de mauvaise gestion des déchets de votre
service ?

Tableau 12 : répartition des personnels selon la connaissance des principales causes de


mauvaise gestion des déchets dans leur service.

Préposition Nombre Pourcentage


Le manque de 29 32,22%
connaissance.

Architecture non 10 11,11%


adaptée.

Manque des matériels 35 38,88%


et des équipements.

44
ombre insuffisa nt de 16 17,77%
personnel de santé.

35
30
25
20
15
10
5
0
la principale cause de

mauvaise gestion des


déchets de votre service

Figure 12 : répartition graphique des personnels selon la connaissance des principales causes
de mauvaise gestion des déchets dans leur service.

Interprétation :

- On remarque qu e :
➢ 29 des personnels interrogés sont liés la mauvaise gestion des déchets dans leur
service au manque de matériels et des équipements.
➢ 10 des personnels interrogés sont liés la mauvaise gestion des déchets dans leur
service au manque de connaissance.
➢ 35 des personnels interrogés sont liés la mauvaise gestion des déchets dans leur
service au architecture non adaptée.
➢ 16 des personnels interrogés sont liés la mauvaise gestion des déchets dans leur
service au nombre insuffisant de personnel de santé.
10- Question 13 : Quels sont les étapes de la filière d 'éliminations des déchets hospitaliers

45
Tableau 13 : répartition des personnels enquêtés selon la con naissance des étapes de la
FEDAS

Réponse Nombre Pourcentage


Connue 24 26,,66%
Connue pas 66 73,,33%
Totale 90 10 0%

Interprétation :

- On note que 73, 33% n’ont connue pas les filières d’éliminati on des déchets d’activités
de soins.

11- Question 11 : Connaissez-vous l’incinération ?

Tableau 14 : répartition des personnels selon la connaissance de l’incinération

Préposition Nombre Pourcentaage


Oui 33 36,66%
Non 57 63,33%
Total 90 63.33%

46
Interprétation :

- On remarque qu e 63,33 % des personnels interrogés n’ont connue pas l’incinération.

12- Question 15: Connaissez-vous le banaliser ?

Tableau 15 : répartition des personnels selon la connaissance déchets banaliser .

Préposition Nombre Pourcentaage


Oui 13 14,44%
Non 77 85,55%
Totale 90 100%

47
.

Interprétation :

- On constate que 85,55% des personnels interrogés n’ont connue de banaliseur.


13- Question 16: Types des déchets traités par incinération ?
Tableau 16 : répartition des personnels selon la connaissance les types des déchets traités par
l’incinération.

Préposition Nombre Pourc entage


Déchets anatomique 10 11,11%
Déchets infectieuux. 29 32,22%
Déchets ménager s. 13 14,44%
Coupants, piqu ants et 30 33,33%
tranchant.
Déchets chimi ques et 08 8,88%
pharmaceutique.

48
Interprétation :

- On note que les personnels interrogés sur la connaissance d es types des déchets traités
par l’incinérationn :
➢ 10 ont ré pondu par déchets anatomique.
➢ 29 ont ré pondu par déches infectieux.
➢ 13 ont ré pondu par déchets ménagers.
➢ 30 ont ré pondu par déchets coupants et tranchants.
➢ 08 ont ré pondu par déchets chimique et pharmaceutiq ue.
14- Question 17 : T ypes des déchets traités par banaliseur ?

Tableau 17 : répartition graphique des personnels selon la connaissance les types des déchets
traités par le banaliseur .

Préposition Nombre Pourc entage


Déchets anatomique 16 17,77%
Déchets infectieuux. 17 18,88%
Déchets ménager s. 2 2,22%
Coupants, piqu ants et 22 24,44%
tranchant.

49
35
30
25
20
15
10
5
0

Interprétation :

- On remarque que les personnels interrogés sur la connaissance des types des déchets
traités par le banaliseur :
➢ 16 ont ré pondu par déchets anatomique.
➢ 17 ont ré pondu par déches infectieux.
➢ 2 ont répondu par déchets ménagers.
➢ 22 ont ré pondu par déchets coupants et tranchants.
➢ 33 ont ré pondu par déchets chimique et pharmaceutique.
15- Question 15 : Par qui ces déchets sont-ils enlevés ?
- Les femmes de ménages.
- Les agents d e sécurité.
- Des agents spéciaux pour les DASRI.
Tableau 18 : répartition des personnels enquêtes selon les personnes qu’enlèvent les déchets.
Préposition N ombre Pourcentage

50
Les Femmes de 79 87,77%
ménages.
Les Agents de 11 12,22%
sécurité.
Des Agents 0 0%
spéciaux pour les
DASRI.

80
70
60
50
40
les personnes qu'enlévent les
30 déchets
20
10
0
Les femmes le s agents de Des agents
.de ménages .sécurité spéciaux pour
.les DASRI

Figure 18 : répartition graphique des personnels enquêtent selon l es personnes qu’enlèvent


les déchets.
Interprétation :
- On relève que :
➢ 79 des pe rsonnels interrogés ont répondu que les fem mes de ménages
enlèvent les déchets.
➢ 11 des p ersonnels interrogés ont répondu que les agents de sécurité enlèvent
les déchets.
➢ Aucune réponse concernant les agents spéciaux des D ASRI.
16- Question 16 : Est-ce que vous connaissez où les déchets sonnt -ils stockés ?
Oui /__/ Non /__/
Tableau 19 : répartition des personnels enquêtant selon la connaissance de lieu de
stockage des DA SRI.

51
Préposition Nombre Pourcentage
Oui 83 92,22%
Non 7 7,77%
Totale 90 100%

%7,77

Oui
Non

%92,20

Figure 19 : répartition des personnels enquêtant selon la connaissance de lieu de


stockage des DA SRI.
Interprétation :
- On remarque qu e 92,20% des personnels interrogés ont conn ue le lieu de stockage des
DASRI.
17- Question 17 : Est que le lieu de stockage est conforme et bien aérée ?
Oui /__/ Non /__/
Tableau 20 : ré partition des personnels enquêtant selon la conformité et l’aération de
lieu de stockage.
Préposition Nombre Pourcentage
Oui 67 74,,44%
Non 23 25,,55%
Totale 90 10 0%

52
Interprétation :
- On note que 74,40 ont répondus que le lieu de stockage des DASRI est conforme et
bien aéré.

18- Question 18 : Quels est la durée de stockage avant l’évacuation vers le


traitement ?
- Une journée.
- Une semaine.
- Un mois.
Tableau 21 : répartition des personnels enquêtant selon la durée de stockage avant
l’évacuation vers le traitement.

Préposition Nombre Pourcentaage


Une journée 8 8,88%
Une semaine 59 65,55%
Un mois 23 25,55%

53
Interprétation :

- On constate que :
➢ 08 des personnels interrogés ont répondus que la durée de stockage est
un jour.
➢ 59 des personnels interrogés ont répondus que la durée de stockage est
une semaine.
➢ 23 des personnels interrogés ont répondus que la durée de stockage est
un mois.

54
1.2 Analyse globale :

D’après cette enquête j’ai constaté que :

- les majorités des personnels de santé interrogés au nive au d’EPSP TAM


ont besoin s d’une formation sur la gestion des déchets a u milieu hospitaliers.
- Les personnels de santé ont besoins aussi de connaitre la filière d ’élimination
des DASRI au milieu extrahospitalier à cause de leur manque de
connaissance sur la gestion des déchets et ses filières d’élimination.
- Le manque de connaissance sur les risques liés à la gestion des déchets va
provoquer des accidents de travail au milieu hospitalier comme les AES et au

milieu extra hospitalier comme le SIDA chez les agents de nettoyage


qu’ils rattrapent le virus par piquage d’une aiguille.
- Le manque de matériels donne une anarchie totale de la gestion des déchets et
le non respect de ses filières d’élimination.
- L’absence des agents spéciaux pour le transport des déchets vers le lieu
de stockage provoque le mal condition de stockage de ces derniers.
- La langue durée de stockage des déchets provoque un impact négatif sur
l’environnement surtout les odeurs de ces déchets qui donnent une pollution,
Cette pollution provoque des problèmes de santé chez l’être humain.

55
Suggestion :
➢ La formation des personnels de santé concernant l’importance de la
gestion des déchets.
➢ Assurer la disponibilité de matériels de la gestion des déchets comme
les conteneurs, les sacs aux couleurs …etc.
➢ La formation des agents spéciaux pour la collecte des déchets.
➢ L’évacuation des déchets vers le traitement dans une courte durée,
de préférence chaque jour.
➢ L’utilisation de moyen de protection afin de prévenir de tout risque
probable due à la mauvaise gestion du déchet.

56
Conclusion :

La gestion des déchets est un moyen de lutte contre les infections nosocomiales,
et toute défaille dans ce dernies provoque un problème de santé sois chez les
personnels de santé au niveau hospitaliers et sois chez la population pendant
l’élimination par conséquent, il faut bien respecter les conditions de gestion à
partir de collecte, tri, entreposage, transport, valorisation jusqu'à l’élimination
qui est faite par le banaliser le meilleure mois d’élimination.

Mais parfois le manque de connaissance et de matériels est un obstacle de la


traçabilité de la gestion des déchets aussi, on a la langue durée de stockage qui a
un effet négatif sur la population parce qu’elle provoque des maladies et des
problèmes de santé et la pollution de l’environnement.

57
Bibliographie :

Les Ouvrages :
- Directives Nationales Relatives A L’hygiène De L’environnement Dans Les
Etablissements De Santé Publics & Privés.
- Ministère de Santé, Déchets d’Activité de Soins à Risque, Environnement et
Santé, Guide Technique, 2009.
- Ministère de Santé, Hygiène Hospitalière, ACTE DE SEMINERE D’ALGER, 20
Novembre1986.
- AFNOR, Déchets d’Activité de Soins.
- Séminaire National de Restitution – IPA– Etude nationale sur la gestion et
l’élimination des déchets d’activités de soins a risque infectieux (DASRI), 12
Novembre 2007.
- Ministère de la santé, Directives nationales relatives à l’hygiène de l’environnement
dans les établissements de santé publics & privés , Edition 2015.

Les sites d’internet :


- http://www.santé-sur-le-net.com
- http://www.socmed.com
- http://www.actu-environnement.com
- http://www.futura-sciences.com
- http://www.docteurclic.com
- http://www.groupegc.com
- https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/suivi/
- https://www.gestion des déchets hospitaliers.com
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Les dictionnaires :
Larousse médical

Les documents :
Mémoire professionnel sur la gestion des déchets au niveau des polycliniques /
promotion 2012-2015 / SEG.

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Annexes 01 :
Questionnaire :

INSTITUT NATIONALE DE FORMATION SEPERIEURE PARAMEDICALE DE


OUARGLA

Gestion déchets d’activité de soins à risque infectieux au niveau d’EPSP


TAMANRASSET

Objectif : Questionnaire Destine Aux Personnels Pour Le Mémoire De Fin D’étude.

- Service : ………………………………………..………….
- Grade : …………………………………………………..….
- Ancienneté : ………………………………………………
- Sexe : …………………………………………………………
- Age : ………………………………………………….………

1- Avez-vous déjà bénéficié d’une formation sur la gestion des déchets hospitaliers?
- Oui /‫ـــــ‬/ - Non /‫ـــــ‬/

Si oui la formation est-elle renouvelée à intervalles régulier ?

- Chaque 6 mois /‫ـــــ‬/


- Chaque année /‫ـــــ‬/
- Chaque 2 an /‫ـــــ‬/
2- Que signifient les initiales suivantes :
- DASRI : …………………………………………………………..…………………
Je ne sais pas /‫ـــــ‬/
- DAOM : ……………………………………………………………………………
Je ne sais pas /‫ـــــ‬/
- DRCT : ………………………………………………………………………………
Je ne sais pas /‫ـــــ‬/
- DAS

3- Quel est le couleur de sac de


- DASRI ? : Vert /‫ـــــ‬/ Jaune /‫ـــــ‬/ Noir /‫ـــــ‬/ Blanc /__/
- DAOM ? : Verte /‫ـــــ‬/ Jaune /‫ـــــ‬/ Noire /‫ـــــ‬/ Blanc /__/

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- DRCT ? : Verte /‫ـــــ‬/ Jaune /‫ـــــ‬/ Noire /‫ـــــ‬/ Blanc /__/
- DAS ? : Verte /‫ـــــ‬/ Jaune /‫ـــــ‬/ Noire /‫ـــــ‬/ Blanc /__/

4- Est-ce que vous respectez le tri des déchets ?


Oui /__/ Non /__/

Si non, pourquoi ?

➢ Manque de matériels /__/


➢ Manque de connaissance /__/
➢ Espace insuffisante /__/
➢ La charge de travail /__/
5- Connaissez-vous les risques infectieux sur la santé publique causés par la mauvaise
gestion de déchet?
- Oui /‫ـــــ‬/ - Non/‫ـــــ‬/
Si oui, lequel
- Le risque infectieux ou biologique /‫ـــــ‬/
- Le risque physique ou mécanique /‫ـــــ‬/
- Le risque psychologique. /‫ـــــ‬/

Autre,précise : ……………………………………………………………………………

6- Quels sont les différents types des DASRI ?


- Déchets ménagers (plastique, bouteilles, papier). /‫ـــــ‬/
- Déchets piquants, coupants et tranchants. /‫ـــــ‬/
- Déchets mous (compresses, pansements). /‫ـــــ‬/
- Déchets liquides biologique. /‫ـــــ‬/
- Pièce anatomique. /‫ـــــ‬/

Autre,précisé : ……………………………………………………………………………

7- Les déchets piquants, coupants et tranchants sont éliminer dans :

a. Sac étanche de couleur jaune.


b. Les conteneurs rigides de couleur jaune. /‫ـــــ‬/
c. Sac étanche noirs. /‫ـــــ‬/

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8- Connaissez-vous les méthodes de traitement et d’élimination des déchets
hospitaliers ?
- Oui /‫ـــــ‬/ - Non /‫ـــــ‬/

Si oui, lesquels :

………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……

9- Quel est la principale cause de mauvaise gestion des déchets de votre service ?
a- Le manque de connaissance. /‫ـــــ‬/
b- Architecture non adaptée. /‫ـــــ‬/ c- Manque des
matériels et des équipements. / ‫ـــــ‬/ d- Nombre
insuffisant de personnel de santé. /‫ـــــ‬/

Autre, précisé : ……………………………………………………………………………

10- Quels sont les étapes de la filière d'éliminations des déchets hospitaliers ?
a- …………………………….………………….… /‫ـــــ‬/
b- ………………………………………………...… /‫ـــــ‬/
c- ……………………………………………...…. /‫ـــــ‬/
d- ……………………………………………….. /‫ـــــ‬/
e- …………………………………………….… /‫ـــــ‬/
11- Connaissez-vous le banaliseur ?
- - Oui /__/ - Non /__/
- Si oui ; définir le :
- …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….
12- Connaissez-vous l’incinérateur ?
- - Oui /__/ - Non /__/
- Si oui ; définir le :
- …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….
13- Quels sont les types des déchets traités par incinération :
a. Déchets anatomique. /‫ـــــ‬/

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b. Déchets infectieux. /‫ـــــ‬/
c. Déchets ménagers. /‫ـــــ‬/
d. Coupants, piquants et tranchants. /‫ـــــ‬/
e. Déchets chimiques et pharmaceutiques. /‫ـــــ‬/

Autre,précisé :
…………………………………………………………………………………
14- Quels sont les types des déchets traités par le banaliseur :
a. Déchets anatomique. /‫ـــــ‬/
b. Déchets infectieux. /‫ـــــ‬/
c. Déchets ménagers. /‫ـــــ‬/
d. Coupants, piquants et tranchant. /‫ـــــ‬/
e. Déchets chimiques et pharmaceutique. /‫ـــــ‬/
Autre,précisé :
…………………………………………………………………………………
15- Par qui ces déchets sont-ils enlevés ?
- Les femmes de ménages.
- Les agents de sécurité.
- Des agents spéciaux pour les DASRI.
16- Est-ce que vous connaissez où les déchets sont -ils stockés ?
Oui /__/ Non /__/

17- Est que le lieu de stockage est conforme et bien aérée ?


Oui /__/ Non /__/

18- Quels est la durée de stockage avant l’évacuation vers le traitement ?


- Une journée.
- Une semaine.
- Un mois.
Annexes 02 :

Cadre législatif :

• Loi N°75-633 du 15 juillet 1975, relative à l’élimination des déchets et à la


récupération des matériaux

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Circulaire N°76/92 du 18 septembre 1992, relative à la gestion et les modes
d’élimination de déchets hospitaliers.
• Circulaire N°124/95 du 6 décembre 1995 relative à la gestion des déchets
hospitaliers
(les mesures d’hygiène mises en œuvre pour la promotion de la propreté et de
l’hygiène dans l’établissement hospitaliers et sanitaires).
• Décret N°97-1048 DU 06 novembre 1997, relatif à l’élimination des déchets d’activité
de soins risque infectieux et assimilés et des pièces anatomiques, et modifiant le code de
la
santé publique.
• Arrête N°64/MSP de la 17/11/1998 portante création d’un comité de la lutte contre
les
infections nosocomiale au niveau des établissements de santé.
• Instruction N°398/MSP/MIN/SP pour la gestion des déchets hospitaliers.
• Loi N 01-19 du 12 Décembre 2001, relative à la gestion, au contrôle et
l’élimination
des déchets.
• Instruction N°138 MSPRH/DP du 06 juin 2005, relative à la prévention des
accidents avec Exposition au Sang (AES).
• Décret N 02-175 du 20 mai 2002, portant création, organisation et fonctionnement
de l’Agence Nationale des Déchets.
• Décret exécutif N°03 -478 du 09 décembre 2003 définissant les modalités de
gestion des déchets d’activités de soins.
• Décret exécutif N°05 -315 du 10 septembre 2005 fixant les modalités de
déclaration des déchets spéciaux dange reux.
• Instruction ministérielle N°002 MSPRH du 21 mars 2006, relative à la prévention
de la transmission de virus des hépatites virales B et Cens milieu de soin

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