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SOMMAIRE
DEDICACE................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................iii
RESUME..................................................................................................................................vii
ABSTRACT............................................................................................................................viii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
CHAPITRE V : DISCUSSION................................................................................................34
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES:.................................................................................38
ANNEXES................................................................................................................................40
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A mon encadreur Mme Martha EFON NJOMOH UDOBANG pour son soutien et
sa disponibilité.
A monsieur Cédric DJAMPOU fondateur de l’Institut Universitaire du Golfe de
guinée donc l’œuvre m’a permis de bénéficier une formation de haute qualité de
bénéficier une formation de qualité.
Au Directeur des licences professionnelles Ghislain FODJO KAMGANG
monsieur d’avoir veillé au bon déroulement de nos études dans l’institut dont elle a
la charge.
A tous les enseignants d’ISA pour les efforts déployés pour notre formation
A mes parents Anne SONFACK et Joseph DONGMO pour leurs amours, soutien et
encouragements complet et permanent, leur exprimant ici une profonde
reconnaissance.
A mes frères et sœurs Maxime DONTONG ; Gaëlle LEKANE ; Renaud NOUTEN ;
Edmond TSAFACK ; Hyppolite FONKEUH ; Dalvila AZEMEGANG pour leur
soutien et encouragement.
A mes tantes Celestine TEGOUMO ; Edwige KOULEGA pour leur soutien
A mes amies Fadiane NGOUEUTEU ; Audrey NJIAKO ; Olga NGADJOU ;
Eunice MAMMABOL ; Collins KOUNNECK ; Karen NGAMO ; Audrey
TOUKAN ; Maeva DJOMTCHIEU, CHRISTEIIE EBOMBO pour le soutien
donc ils ont fait preuve tout au long de ce travail.
ATCD: Antécédent
BDCF: Bruit Du Cœur Fœtal
CIVD: Coagulation Intra Vasculaire Disséminée
CPN: Consultation Prénatale
CU: Contraction Utérine
CMA: Centre Médical d’Arrondissement
GESTA: Gestion du Travail et d’Accouchement
HRP: Hématome Retro-Placentaire
HTA: Hypertension Artérielle
HDN: Hôpital de District de Nylon
MAF: Mouvements Actifs Fœtaux
NFS: Numération Formule Sanguine
OMS: Organisation Mondiale de la Santé
PF: Planning Familial
PP: Placenta Prævia
RU: Rupture Utérine
SA : Semaine Aménorrhée
SONU : soins obstétricaux néonatal d’urgence
Tableau I : réponses des gestantes sur leur connaissance des signes de danger au troisième trimestre.
.............................................................................................................................................................29
Tableau II : Répartition des répondantes en fonction du lieu d’écoute des signes de danger au
troisième trimestre de grossesse...........................................................................................................29
Tableau III : répartition des répondantes en fonction des définitions des signes de danger du troisième
trimestre de grossesse...........................................................................................................................29
Tableau IV : répartition des répondantes en fonction du nombre de consultation prénatale fait.........30
Tableau V : corrélation entre la gestité et les signes connus de danger au troisième trimestre de
grossesse...............................................................................................................................................30
Tableau VI : répartition des répondantes en fonctions de la prévention des signes de danger au
troisième trimestre de grossesse...........................................................................................................31
Tableau VII : Répartition des répondantes selon leur connaissance sur les complications des signes de
danger du troisième trimestre de grossesse...........................................................................................31
Tableau VIII : corrélation entre le nombre de CPN et l’attitude, pratique face aux saignements
abondants.............................................................................................................................................32
Tableau IX : Répartition des répondantes en ce qui concernent leurs attitudes et pratiques faces à une
forte fièvre..........................................................................................................................................32
Tableau X : Répartition des répondantes en ce qui concernent leurs attitudes et pratiques faces aux
difficultés à respirer..............................................................................................................................33
Tableau XI : Répartition des répondantes en ce qui concernent leurs attitudes et pratiques faces aux
violents maux des têtes.........................................................................................................................33
RESUME
ABSTRACT
Danger signs in the third pregnancy represent the main health and mortality problems among
pregnant women in developing countries. Nearly 80% of maternal deaths worldwide are
caused by obstetric complications. Faced with this situation, we conducted a survey on the
theme *EDUCATIONAL NEEDS OF GESTANTS ON DANGER SIGNS IN THE THIRD
TRIMESTER OF PREGNANCY CASE OF HDN*. The objectives of this study were to
determine the knowledge, attitudes and practices as well as the prevention of danger signs in
the third trimester of pregnancy in the case of HDN. We conducted a cross-sectional
quantitative study aimed at descriptive and exploratory from January to July 2023 on 50
pregnant women consulting the HDN CPNs. The data collection was done by a questionnaire,
the statistical analysis will be done using an electronic calculator, the entry by a computer and
then by the Word and Excel software. From this data collection we obtained the following
results: 48% of pregnant women have a secondary level; 70% of pregnant women have
already talked about danger signs in the third trimester of pregnancy; 58% of pregnant women
knew the danger signs of the third trimester of pregnancy; 40% during CPN and 40% in
hospital. Practice and attitude 88% of pregnant women have recourse to medical consultation.
Multiparas have the right knowledge, attitudes, and practices on danger signs in the third
trimester of pregnancy compared to primiparas at HDN. However, it is necessary that
providers optimize their knowledge, attitudes and practices among primiparas through
communication interventions for behavior change among pregnant women, to further
contribute to the reduction of maternal mortality and morbidity.
INTRODUCTION GENERALE
La mortalité maternelle demeure un problème de santé publique surtout dans les
pays en voie de développement. Le ratio de mortalité maternelle dans les pays en
développement est de 230 pour 100 000 naissances vivantes contre 16 pour 100
000 dans les pays développés [1]. Le risque pour une femme de mourir des suites
de ces complications est de 1 sur 150 dans les pays subsahariens, alors que ce
même risque est de 1 sur 3800 dans les pays développés selon l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) [2]. Au Cameroun selon l’Enquête Démographique et de
Santé VI (EDS VI), la mortalité néonatale est passée de 54 à 33 pour 1000
naissances vivantes de 2012 à 2018 et la mortalité maternelle de 368 à 325 pour
100 000 naissances vivantes de 2012 à 2018 selon la même enquête [3]. La connaissance des
signes de danger de la grossesse par les gestantes est un moyen efficace pour la réduction des
risques de mortalité maternelle. Pour pouvoir réduire dans une mesure importante et durable
le risque que court une femme de mourir lorsqu'elle tombe en enceinte, il est souhaitable que
les soins maternels soient effectifs au niveau du premier échelon et doivent être appuyés aussi
par un programme d'éducation publique [4]. La grossesse est un événement naturel qui se
déroule normalement pour la majorité des femmes enceintes. Cependant la mortalité
maternelle suite aux complications de la grossesse est un problème de santé publique dans les
pays en voie de développement [1 ; 2].
PROBLEMATIQUE
Durant le parcours de note stage effectué dans diverses structures sanitaires, on note
que 4/5 de ces structures reçoivent des femmes en consultations prénatales présentant des
signes de danger en début de grossesse qui ne sont pas du tout connus par celles-ci. Ainsi, lors
Dans l’exercice de notre stage à L’HDN nous avons reçu plusieurs femmes enceintes avec des
complications cruciales au troisième trimestre de grossesse. En plus de cela, en nous référant
dans les registres de consultations prénatales De cette structure sanitaire, nous avons remarqué
qu’un grand nombre de femmes présentaient des signes dangereux en fin de grossesse et
consultaient tardivement. Cependant, nous avons remarqué que les femmes en âge de procréer
n’ont aucune connaissance de l’existence des signes dangereux de la grossesse ainsi que de
leur complication sur la bonne évolution fœtale. Alors, la connaissance de ces signes de
danger par les gestantes sont très importante et cela limiteront les complications materno-
foetales. De ce fait, il est donc nécessaire d’éduquer ces dernières sur ces signes de danger au
Rédige et Présenté par : DONGMO ELODIE GISELE Page 1
BESOINS EDUCATIONNELS DES GESTANTES SUR LES SIGNES DE DANGER
AU TROISIEME TRIMESTRE DE GROSSESSE : CAS DE L’HOPITAL DE
DISTRICT DE NYLON
QUESTION DE RECHERCHE
HYPOTHESE DE RECHERCHE
OBJECTIF GENERAL
Déterminer les besoins éducationnels des femmes enceintes sur les signes de dangers
du troisième du troisième trimestre de la grossesse.
OBJECTIF SPECIFIQUE
Préciser les attitudes et les pratiques les gestantes à adopter face aux signes de
dangers du troisième trimestre de la grossesse a l’HDN.
- . Besoin éducationnel
D’après UNESCO (1994) world Declaration on Education for All and Framework for Action
to Meet Basic Learning Needs, les besoins éducationnels comprennent à la ois des outils
pedagogiques essentiels tels que (l’alphabétisation, l’expression orale, les calculs et la
résolution des problèmes) et le contenu pédagogique de base tel que (les connaissances, les
compétences, les valeurs et attitudes) requises pour que les gens puissent survivre, développer
leurs pleines capacités, vivre et travailler dans la dignité, participer pleinement au
développement, améliorer la qualité de vie, prendre des décisions éclairées et continuer à
apprendre
- Signes de danger :
Les signes de danger sont un ensemble de manifestation d’une affection ou d’une
maladie pouvant entrainer de graves complications sur une personne qui le présente ou
pouvant engager le pronostic vital d’un patient.
- Gestante :
C’est une femme portant dans son utérus un embryon ou un fœtus.
- La grossesse :
L’OMS défini la grossesse comme l’état d’une femme enceinte. Selon L’OMS la
grossesse est à période qui s’écoule depuis la conception jusqu’à la naissance du bébé.
d’un avortement spontané ou fausse couche. L’accouchement peut se faire par voie basse ou
nécessiter une opération chirurgicale : la césarienne.
La grossesse s’accompagne de modifications importantes de l’organisme, que ce soit
sur le plan physique, ou sur le plan psychique parmi lesquelles les modifications
cardiovasculaires avec une augmentation du débit cardiaque, les modifications
hématologiques avec une augmentation du volume sanguin total et qui est proportionnel au
débit cardiaque ; les modifications au niveau de l’appareil urinaire avec un taux de filtration
glomérulaire qui augmente de 30 à 50% ; Les modifications respiratoires dues à
l’augmentation de la progestérone, on assiste à la au trouble gastro intestinales entrainant la
constipation, ainsi que les modifications psychiques notamment la nervosité chez certaines
femmes. Plusieurs pathologies peuvent survenir au cours de la grossesse qu’elles soient
spécifiques ou non. Certaines de ces pathologies, parfois sans conséquences en dehors de la
grossesse peuvent avoir un retentissement important sur l’embryon ou le fœtus. Par
conséquent, une adaptation du mode de vie et un suivi particulier sont conseillés pour la
femme enceinte.
Normalement le placenta doit être insérer a la partie haute de l’utérus. Il peut être
marginal ou recouvrant plus ou moins l’orifice interne. C’est une cause relativement fréquente
d’hémorragie de troisième voir du deuxième trimestre de grossesse. Les métrorragies sont
habituellement spontanées, rouge vif d’abondante varie, souvent sans contraction associée
(ou des contractions qui peuvent survenir secondairement). Les facteurs étiologies sont : âge
avance de la patiente, grande multipare, utérus cicatriciel, la mauvaise vascularisation de
l’endomètre, antécédent d’avortement et de curetage, antécédent d’endomètre,
les malformations. Les types de placenta prævia :
Leur importance est en rapport avec l’abondance de l’hémorragie dont ils sont la
conséquence, et plus encore avec leur répétition. On observe à tous les degrés des effets de la
spoliation sanguine, depuis la baisse du taux des hématies sans manifestation clinique
jusqu’au collapsus cardio-vasculaire.
le toucher vaginal : très prudemment conduit montre que le col est long, le segment inférieur
mal formé. Dans les variétés recouvrantes, le doigt tombe directement sur le placenta et
ramène du sang. L’échographie systématique objective l’emplacement du placenta
suffisamment tôt dans 95% des cas permettant ainsi de prendre les décisions qui évitent sauf
- HRP distrait
- HRP sévère
- HRP modère
- à l’examen l’utérus qui est le siège d’une hémorragie devient dur comme du bois,
dur de partout et dur tout le temps, témoin de son extrême hypertonie. Il est d’autant
plus dur que l’hémorragie externe est minime. L’utérus augmente de volume,
augmentation décelable d’un examen à un autre.
- à l’auscultation : les BDCF sont souvent absents.
Toute solution de continuité non chirurgicale de l’utérus est une rupture utérine R.
Merger [10].Mais l’usage a prévalu d’écarter celles qui n’intéressent que le col,
décrites sous le nom de déchirures du col. Elle est rare, survient dans 0,1 à 1,92%
des grossesses M. N’DIAYE [11]. De diagnostic parfois difficile, la RU reste une importante
cause de mortalité maternelle : 20 à 39,04% selon les auteurs. Elle est à l’origine de 11,94%
des hémorragies du 3eme trimestre [12].
Phase prodromique
relâche mal.
fœtus.
Au toucher vaginal la femme perd un peu de sang noirâtre, la présentation a disparu.
La rupture utérine demeure un accident obstétrical très grave, la prévention précoce
n’est pas toujours possible [13].
Phase d’imminence de la rupture :
La rétraction de l’utérus s’accentue, le segment inférieur s’élonge, s’étire : c’est le
signe de BANDL-FROMMEL, traduit par l’ascension de l’anneau de rétraction. Le
fœtus succombe, l’utérus prend une forme en sablier.
I-5-OLIGOAMNIOS ET HYDRAMNIOS
I.5.1 Oligoamnios
C’est une insuffisance du liquide amniotique (moins de 250 ml au cours des deux
derniers trimestres de la grossesse).
Les causes d’oligoamnios peuvent être :
- Une fissuration prématurée de la poche des eaux
- Une anomalie fœtale : RCIU, anomalie chromosomique, anomalie rénale
- Une anomalie maternelle : HTA, pré éclampsie, diabète gestationnel, prise de
certain médicament
- Les anomalies placentaires : dépassement du terme, mauvaise développement de
l’un des vrais jumeaux
I.5.2 Hydramnios
Elle correspond à une quantité très importante de LA qui apparait du 2eme trimestre
de la grossesse. Normalement la quantité de LA ne dépassé pas 1000ml lorsqu’ elle atteint
son volume maximal autour de 35 SA.
L’hydramnios se caractérise par une augmentation du volume amniotique au-delà de 2
litres.
Les signes de hydramnios peuvent se manifester par :
- Une augmentation du volume et de la tension du volume du ventre
- Une abdominale
- Un essoufflement
Les causes d’hydramnios peuvent être :
- L’âge avance de la mère
- Une malformation fœtale
- Un diabète gestationnel
- Grossesse multiple
- Insuffisance cardiaque fœtale
- Infection materno-fœtale
I.5.3 Anémie
Selon L’OMS, l’anémie est définie pendant la grossesse, par un taux d’hémoglobine
inferieur à 11g/dl au premier et au troisième trimestre de la grossesse, inférieur à 10,5g/dl au
deuxième et dans le post partum par un taux inférieur à 10g/dl.
L’anémie aigue, celle notamment des hémorragies abondantes, comporte les mêmes
symptômes, mais souvent beaucoup plus intensément perçus, et il s’y ajoute une
tendance au collapsus et souvent une sensation de soif intense [14].
Traitement curratif
Il doit être assuré par une équipe comprenant : un (1) Obstétricien et son aide, un (1)
Anesthésiste-réanimateur et un (1) Pédiatre néonatologie.
Les buts :
- arrêt de l’hémorragie.
Traitement general :
Toute hémorragie du 3eme trimestre de la grossesse quel que soit son importance
nécessite une hospitalisation en milieu spécialisé [ 13].
De façon générale et urgente, le protocole de prise en charge est identique quel que
En cas d’hémorragie cataclysmique, une transfusion doit être faite en urgence et une
césarienne réalisée dès que la tension artérielle le permet. En cas d’hémorragie importante,
avec un placenta recouvrant la césarienne s’impose après une transfusion.
Si le placenta est latéral ou marginal, la présentation non céphalique, la césarienne
est indiquée. Si la présentation est céphalique, la rupture artificielle des membranes arrête
l’hémorragie, « une femme qui perd les eaux ne perd plus de sang » en absence d’anomalie
de travail l’accouchement se fait par voie basse ; dans le cas contraire la césarienne s’impose.
En cas d’hémorragie moyenne ou minime, on fait le groupage et une échographie
obstétricale.
Si le placenta est non recouvrant et l’âge gestationnel inférieur à 32 S.A, l’attitude
thérapeutique est l’expectative
- Tocolyse par voie intraveineuse en présence de contractions utérines.
Rappelons que les bêtamimétiques sont susceptibles d’augmenter le volume de l’hémorragie
par leur effet vasodilatateur.
- Transfusion sanguine dans le but de maintenir l’hématocrite supérieur à 30%
- Immunoglobulines anti-D pour les patientes de rhésus négatif.
- Cures de stéroïdes.
- Repos strict au lit jusqu’à 3 jours après l’arrêt du saignement.
Après la 34eme S.A une césarienne sera réalisée. Si l’on réduit la prématurité on
améliore le pronostic de l’enfant, mais l’on accroît le risque d’hémorragie pour la mère ce qui
peut être très dangereux pour le fœtus. L’expectative jusqu’à 37 - 38 S.A imposera 75% de
césarienne en urgence.
une hémorragie cataclysmique ou choc maternel pour sauver la mère au prix d’une
hystérectomie.
L’accouchement par voie basse peut être envisagé si l’hématome est modéré, s’il
n’y a pas de signes de souffrance fœtale et s’il évolue rapidement après une rupture
des membranes et perfusion. La voie basse est préférable si le fœtus est mort,
l’hématome modéré, le travail sera dirigé par les ocytociques.
Devant un hématome discret de diagnostic échographique, l’expectative peut se
justifier avec un fœtus immature, si l’état maternel est bon et ne se détériore pas. Le
fœtus et la gestante seront surveillés de près.
Il faut se souvenir que le volume de sang extériorisé ne peut avoir qu’un très lointain
rapport avec le volume du sang extravasé dans un volumineux hématome [13].
I.6.4 Rupture utérine
Le traitement obstétrical de la rupture utérine est chirurgical : il s’agit de la
laparotomie pour suture utérine ou hystérectomie et traitement des lésions associées.
La surveillance clinique comporte : L’établissement d’une fiche de surveillance comportant :
la conscience, la tension artérielle, le pouls, la température, la tension utérine, la hauteur
utérine, les bruits du cœur fœtal (BDCF), les mouvements actifs fœtaux (MAF), les
contractions utérines (CU), le saignement, la diurèse La stabilité de l’hématome et l’existence
ou non de lésions associées. En cas d’accouchement, les suites de couche doivent être
particulièrement surveillées du fait du risque d’anémie maternelle, d’infection d’une part, et
du risque thromboembolique qui justifie en général l’instauration d’un traitement
anticoagulant, la kinésithérapie au lit et le lever précoce d’autre part [14].
L’échographie renseigne sur la vitalité du fœtus et l’âge gestationnel. Dans le cas particulier
du placenta prævia (PP), l’échographie renseigne sur la position du placenta par rapport à
l’orifice cervical au fil du temps, car maintenant On dispose de données suffisantes expliquant
la variation de la localisation placentaire jusqu’à 34 - 35 S.A [14]. Ces deux (2) surveillances
permettent de s’assurer du bien être fœto-maternel et d’évaluer l’efficacité du traitement
instituer.
I.7 HYPERTENSION ARTERIELLE GRAVIDIQUE
I.7.1 Médical : traitement curatif de HTA gravidique
- Repos au lit en décubitus latérale.
- Régime normo-sodé
En cas d’hydramnios chronique, le traitement consiste avant tout une surveillance accrue de la
grossesse, avec une mise au repos pour s’assurer de son déroulement malgré cet excès de
liquide. Dans les cas critiques, lorsqu’ il existe un travail prématuré, les symptômes sévères
ou en présence d’hydramnios aigu, il peut être envisage de réduire le volume du LA, grâce à
la réalisation de ponction évacuatrices. On parle d’amnio-reduction ou d’amnios-drainage.
I.9 ANEMIE
Le traitement est déterminé en fonction de la sévérité de l’anémie et de l’examen
clinique de la femme enceinte. Le traitement doit également prendre en compte l’origine de
l’anémie (s’agissant le plus souvent d’une carence martiale).
L’anémie ferriprive modérée c’est-à-dire une Hb comprise entre 9g/dl et 11g/dl doit être
traitée et préférence par du fer per os. La dose recommandée est de 150mg à 200mg de fer
élément par jour et doit être poursuivie trois mois après la correction de l’anémie pour
reconstituer les réserves. Il existe plusieurs types :
Timoferol ® (sulfate ferreux + acide ascorbique) : gélule de 5mg soit 2 à 4 gélules par
jour
Tardyferon® 80mg (sulfate ferreux) : comprimé à 80mg 1 à 2cp par jour
Ferrostrane® (férédétate de sodium) : sirop flacon de 125ml : 3 à 6 cuillérées à café
par jour
Fumafer® (fumurate ferreux) : comprimé à 200mg soit 2 ou 3cp par jour
Tot’hema® ampoule buvable 50mg soit 1ap par jour pendant les deux derniers
trimestres de la grossesse ou à partir du 4e mois.
Hemafer 2 à 3cp une fois par jour ou divisé en deux doses distinctes
Dans certaines situations, le traitement en fer par voie intraveineuse est une bonne
alternative. Si par exemple le taux d’hémoglobine est inférieur à 9g/dl en cas de mauvaise
observance ou en cas d’intolérance aux traitements en fer oraux. Le traitement le plus utilisé
est Venofer®.
Comme les carences en fer et en folates. Les traitements les plus courantes sont :
Les transfusions sanguines sont à réserver aux anémies très sévère (Hb inférieur à
8g/dl) à partir de 36 SA et plus tôt s’il existe un risque d’accouchement prématuré.
La prise en charge de l’anémie passe dans un premier temps par la prévention. D’un
point de vue diététique, un régime équilibré et moins carencé est nécessaire.
Pour une grossesse, l’apport calorique conseillé est de 2000 à 2500Kcal/j, réparti en
trois repas complets et une ou deux collations non sucrées.
L’apport en protéines conseillé est d’au moins une portion par jour dont la moitié
d’origine animale. Les protéines animales sont contenues dans les viandes, rouges surtout, les
abats, le poisson, les œufs et les protéines végétales sont issues des haricots secs, les lentilles,
les épinards. Néanmoins, la quantité de fer comprise dans les protéines végétales est moins
importante et est moins bien absorbée par l’organisme.
Quant aux folates, l’apport journalier conseillé est de deux portions de crudités par
jour. Les folates sont très fragiles à la lumière e à la chaleur. Ils sont contenus surtout dans les
légumes à feuilles, les carottes, les tomates et bien d’autres.
Supplémentation médicamenteuse
-L’acide folique
Les besoins en acide folique sont doublés durant la grossesse, passant de 400mcg à
800mcg par jour. Les suppléments d’acide folique contiennent généralement 0,4 à 1mg
d’acide folique.
Par la suite, l’acide folique peut être associé à la supplémentation en fer [15].
Les besoins en fer sont augmentés durant la grossesse passant de 18mg par jour à 30 à
50mg par jour. C’est surtout au deuxième et au troisième trimestre que les besoins sont
importants à combler fin d’augmenter le volume sanguin de la mère et de favoriser la
croissance du fœtus. Comme l’acide folique, un supplément en fer est nécessaire durant la
grossesse car il demeure difficile d’atteindre ses besoins uniquement.
Le fer par voie orale peut être donné en prévention d’une anémie. Dans ce cas la dose
recommandée de fer est de 0,5 à 1mg/kg/j. La supplémentation en fer peut être associée à
l’acide folique [16] ;
doivent recevoir une supplémentation quotidienne de 60mg de fer et 400µg d’acide folique
jusqu’à 12SA.
L’HDN est situé dans la région du littoral dans l’arrondissement de Douala troisième
plus précisément t au cours du quartier tergal
Il est limité :
Notre étude s’déroulée sur une période de 6 mois, allant de février à juillet 2023.
II.4 ECHANTILLONNAGE
Notre étude a porté sur les gestantes fréquentant le service de CPN de L’HDN.
Les femmes enceintes fréquentant les CPN de L’HDN et celles qui ont accepté
participés à notre étude.
Les femmes enceintes ne fréquentant pas L’HDN et celles refusant d’y participer à
notre étude.
Notre instrument de collecte des données ont été sous forme de questionnaire écrit que
nous avons remis aux gestantes afin d’obtenir leurs réponses.
Elle a été approuvée par notre encadreur académique afin de mieux évaluer la fiabilité
de notre instrument de collecte des données.
Cette étape a consisté à entrer en contact avec les gestantes consultant l’HDN, dans le
but de leur distribuer notre questionnaire en leur expliquant l’importance de leur participation
et leur intérêt
.II.5.4 Pré-test et validation
A la fin de la collecte des données nous nous sommes servis du dépouillement ainsi
que le traitement de celle-ci a été fait manuellement à l’aide d’une calculatrice électronique et
la saisie par un ordinateur grâce au logiciel Word et Excel et présenter sous forme de tableau.
Elle a été faite à l’aide d’une calculatrice électronique et l’étude des corrélations ont été
faites grâce au Ki carre.
Les résultats obtenus ont été représenté sous formes de tableau et de diagramme.
Dans le cadre du respect de l’éthique de recherche, nous avons pris des dispositions sur les
caractères anonymes et confidentiel des répondantes ceci avec :
- L’autorisation de la délégation régionale de la santé publique du littoral.
-L’autorisation du promoteur de l’institut universitaire du golfe de guinée.
- Du Surveillant General de l’HDN.
-Du consentement éclairé des femmes enceintes.
25
20
15
11
10
10
5
2
20% 54% 22% 4%
0
15-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-49 ans
FA FR
35
30 29
25
21
20
15
10
5
42% 58%
0
Mariée célibataires
FA FR Colonne1
30
25 24
20
16
15
10
10
FA FR
30
27
25
23
20
15
10
64% 46%
0
menagere profession
FA FR
35
30 29
25
20
FA
15 FR
13
10
6
5
35
30 29
25
21
20
15
10
42% 58%
0
primigeste multigeste
FA FR
On montre sur ce tableau que sur 50 répondantes : 35 soit 70% de celle-ci ont déjà attendu
parler des signes de danger du troisième trimestre de grossesse.
Tableau II : Répartition des répondantes en fonction du lieu d’écoute des signes de
danger au troisième trimestre de grossesse.
effectifs pourcentage
Au quartier 12 24%
A l’hôpital 20 40%
On montre dans ce tableau que sur 50 répondantes : 20 soit 40% de celles-ci ont attendu
parler des signes de danger du troisième trimestre de grossesse à l’hôpital.
Tableau III : répartition des répondantes en fonction des définitions des signes de danger du
troisième trimestre de grossesse.
Proposition effectif pourcentage
Le Risque que cours la 26 52%
femme et son bébé pendant
la grossesse
Le risque que cours son 13 26%
bébé pendant sa grossesse
Le risque que cours la 11 22%
femme elle-même pendant
sa grossesse
Total 50 100%
On montre sur ce tableau que sur 50 répondantes, 20 soit 40 % de celles-ci ont une
consultation prénatale.
Tableau V : corrélation entre la gestité et les signes connus de danger au troisième trimestre
de grossesse.
Gestité Primigeste Multigeste Total
BONNES 8 19 (54%)
REPONSES
(16%) (38%)
MAUVAISES 13 10 23
REPONSES
(26%) (20%) (46%)
TOTAL 21 29 50
(42%) (58%) (100%)
19 soit 38% de multipare connaissent les signes de danger au troisième de grossesse. La parité
influence sur la connaissance des signes de danger au troisième de grossesse.
Ce tableau montre que sur 50 répondantes, 23 soit 46% ont pour connaissance sur la
prévention des signes de danger dormir sous une moustiquaire.
Tableau VII : Répartition des répondantes selon leur connaissance sur les complications des
signes de danger du troisième trimestre de grossesse.
Tableau VIII : corrélation entre le nombre de CPN et l’attitude, pratique face aux
saignements abondants.
12 soit 24% ont fait plus de 4 CPN et ont des bonnes connaissances attitudes, pratiques
faces aux saignements. Il existe un lien significatif entre le nombre de CPN et l’attitude,
pratiques faces aux saignements abondants.
Ce tableau montre que 38% de gestantes enquêtées se rendaient à l’hôpital en cas de fièvre
Ce tableau montre que 44% de gestantes se rendaient à l’hôpital en cas des difficultés à
respirer
Ce tableau montre que 38% de gestantes se rendaient à l’hôpital en cas des difficultés
à respirer.
CHAPITRE V : DISCUSSION
Notre étude avait pour but de contribuer d’améliorer les connaissances des gestantes
sur les signes de danger au troisième trimestre de grossesse. Afin de réduire le taux morbidité
et mortalité materno-foetales lies à celle-ci. Nous avons récence 50 gestantes au CPN de
L’HDN pour notre collectée de donnée. Cette partie consiste à discuter sur les résultats
obtenus. Nous avons accès a ce travail sur les éléments suivants : caractéristique socio-
démographique, connaissance des signes de danger au troisième trimestre de grossesse,
attitude et pratique à prendre devant ces signes de danger et les moyens de prévention.
I- CARESTERISTIQUE SOCODEMOGRAPHIQUE
Notre échantillon est composé de 50 gestantes en CPN. Environ 54% des gestantes
avaient l’âge compris entre 25-34 ans ; 58% des gestantes étaient célibataires ; 48% des
gestantes étaient au secondaire ; 54% des gestantes étaient ménagères ; 44% des gestantes
étaient catholiques ; 58% des gestantes étaient multipares.
D’après notre statistique sur les signes de danger au troisième trimestre de grossesse,
elle montre que sur 50 gestantes 70% avaient déjà attendu parler de signe de danger au
troisième trimestre de grossesse ; 40% avaient attendu parler à l’hôpital ; 52% avaient des
bonnes définitions sur les signes de danger ; 36% des gestantes avaient fait 4CPN et plus ;
54% des gestantes ont parlé comme signe de danger de grossesse le saignement ; 64% des
gestantes avaient les bonnes connaissances sur la prévention des signes de dangers 54% des
gestantes ont des connaissances sur les complications . D’après le tableau de corrélation
entre les signes de danger et la gestité montre que la gestité influence sur les signes de danger
au troisième trimestre de grossesse.
Ces résultats s’éloignent un peu de ceux d’une étude menée en Tanzanie qui a montré
que presque 54% des gestantes ont cité comme signe de danger les saignements plus que
d’autres ; 70% ont déjà attendu parler des signes de danger de la grossesse à l’hôpital [20].
Ils s’éloignent aussi des résultats d’une étude menée en Malaisie a révèle que la
majorité avait déjà attendu parle des signes de dangers au troisième trimestre de grossesse
malgré cela, avaient qu’niveau de connaissance faible de ces signes [21, 22, 23].
Les signes de danger sont peu connus suite, entre autres, à une faible vulgarisation ou au
manque de l’éducation sanitaire sur cette thématique à la consultation prénatale [20].
III-ATTITUDE ET PRATIQUE A PRENDRE DEVANT LES SIGNES DE
DANGER AU TROISIEME TRIMESTRE DE GROSSESSE
Par rapport aux attitudes, nous avons trouvé que 88% des enquêtées acceptaient d’aller à
l’hôpital en cas de signe de danger et 12% ont dit qu’elles géraient. La majorité des femmes
avait une attitude qui limiterait les complications néfastes à la femme et le fœtus. L’attitude
des gestantes sont encourageantes étant donné que ces dernières seraient prédisposées à une
bonne pratique qui éviterait une mauvaise issue de la mère et de l’enfant. Ces résultats
rejoignent ceux d’autres travaux, notamment ceux des médecins sans frontières, de Legroux,
Hofer, ainsi que ceux de Zhang et al. [17-18]. Par rapport aux pratiques, 64,2% des enquêtées
se rendent à l’hôpital en cas de signes de danger et 35,8% prenaient les médicaments avant
d’aller à l’hôpital. Il n’y a que le personnel de santé qui peut bien prendre en charge les signes
de danger chez la femme enceinte et surtout dans une structure sanitaire appropriée. La
majorité se rendait à l’hôpital en cas de signe de danger mais la proportion des gestantes qui
pratiquent l’automédication pose problème car cela peut provoquer des malformations ou de
résistances aux médicaments. Ces résultats corroborent ceux d’autres études menées
notamment par l’OMS. L’implication pour la pratique de la présente étude est qu’il est encore
nécessaire que les prestataires optimisent plus chez les primipares connaissances, attitudes et
pratiques à travers les interventions de communication pour le changement de comportement
chez les gestantes, pour contribuer davantage à la réduction de la morbidité et de mortalité
maternelle.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail de recherche intitulé : « BESIONS
EDUCATIONNNELS DES GESTANTES SUR LES SIGNES DE DANGERS AU
TROISIEME TRIMESTRE DE GROSSESSE : CAS DE L’HOPITAL DE DISTRICT
NYLON ».
Nous avons relevé : la tranche d’âge la plus élevé est celle de 25 ans a 34 ans soit
54% des gestantes, 58% des gestantes était les multipares ;70 % des gestantes ont déjà attendu
parler de signes de danger ; 40 % des gestantes ont attendu parler des signes de danger à
l’hôpital ; 40% des gestantes ont fait les CPN. Les multipares ont les bonnes connaissances,
attitudes et pratiques concernant les signes de danger au troisième trimestre de grossesse alors
que les primipares n’ont pas les bonnes connaissances, attitudes, pratique sur les signes de
danger au troisième trimestre de grossesse à L’HDN. Toutefois, il est nécessaire que les
prestataires optimisent leurs connaissances, attitudes et pratiques surtout chez les primipares
à travers les interventions de communication pour le changement de comportement chez les
gestantes, pour contribuer davantage à la réduction de la mortalité maternelle et morbidité.
SUGGESTIONS
Fréquenter les centres en cas d’hémorragie sur grossesse quel que soit son
l’importance.
Fréquenter les structures de P F.
Accouchées dans les centres obstétricaux-chirurgicaux en cas ATCD.
Au niveau communautaire
Effectuer des descentes dans les communautés afin de sensibiliser la population et les
femmes enceintes en particulier sur les complications materno-foetales au troisième
trimestre de grossesse
Conseiller les gestantes sur la consommation des aliments riches en fer durant la
grossesse.
Les acteurs doivent envisager la délégation des taches pour assurer la supplémentation
en fer, dans les contextes communautaires ayant difficilement accès à des
professionnels de santé.
Effectuer des descentes dans les communautés afin de sensibiliser les gestantes sur les
maladies sexuellement transmissibles ainsi que le paludisme.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES:
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[22]. Lona A et al (Sd), Maternal Fetal medecine division. Departement of obstetrucs,
gynecology, and reproductive science, University of Texas medical school, Hantson.
ANNEXES
QUESTIONNAIRES
Pour répondre, lire attentivement les questionnaires et les instructions puis marques
une croix dans les cases correspondantes ou lettres suivantes.
a- Occupation professionnelle
b- Ménagère
a- Chrétiens
b- Islams
c- Autres
a- Primigeste
b- Multigeste
7- avez- vous déjà attendu parler des signes de danger au troisième trimestre de grossesse?
a- Oui
b- Non
8- ou avez- vous déjà attendu parle de signes de danger au troisième trimestre de grossesse ?
a- Au quartier
b- A l’hôpital
c- Lors des causeries éducatives
a- 1CPN
b- 2CPN
c- 3CPN
d- 4CPN et plus
11-Selon vous quelles sont les signes de danger au troisième trimestre de grossesse?
12- Quels sont les moyens de prévention des signes de dangers de la grossesse?
a- Hypertension gravidique
b- Les vertiges
c- Accouchées avant le terme
d- Je ne sais pas
Vous serez informe des signes de danger au troisième trimestre de grossesse quelle sera votre
attitude et pratique?
a- Aller à l’hôpital
b- Prendre un médicament avant d’aller
c- Gérer et ne rien entreprendre
d- Je ne sais pas
a-Aller à l’hôpital
16-difficulté à respirer:
a- Aller à l’hôpital
b- Prendre un médicament avant d’aller
c- Gérer et ne rien entreprendre
d- Je ne sais pas
SOMMAIRE................................................................................................................................i
DEDICACE................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................iii
RESUME..................................................................................................................................vii
ABSTRACT............................................................................................................................viii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
I-4.1-Fievre........................................................................................................................10
I-5-OLIGOAMNIOS ET HYDRAMNIOS...........................................................................10
I.5.1 Oligoamnios..............................................................................................................10
I.5.2 Hydramnios..............................................................................................................11
I.5.3 Anémie......................................................................................................................11
I.7.3 Fièvre.........................................................................................................................17
I.8.1Oligoamnios...............................................................................................................17
II.8.2 Hydramnios..............................................................................................................17
I.9 ANEMIE..........................................................................................................................17
II.4 ECHANTILLONNAGE.................................................................................................24
CHAPITRE V : DISCUSSION................................................................................................34
CONCLUSION.....................................................................................................................36
SUGGESTIONS....................................................................................................................37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES:.................................................................................38
ANNEXES................................................................................................................................40