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UNIVERSITÉ DE LA FONDATION DR ARISTIDE ( UNIFA)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DES SCIENCES DE LA SANTÉ (FMSS)

Étude épidémio-clinique des fractures ouvertes des os de la jambe dans le service


d’Orthopédie et Traumatologie de l’Hôpital Universitaire La Paix du 1er Janvier au 31
Décembre 2021

Travail de sortie préparé par :

• Jerdens MAXIME
• Gregory WILBON

Pour l’obtention du diplôme de Docteur en Médecine

Juin 2022
UNIVERSITÉ DE LA FONDATION DR ARISTIDE (UNIFA)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DES SCIENCES DE LA SANTÉ (FMSS)

ii
Dédicaces et Remerciements

À l’issue du cycle de notre étude médicale, nous tenons à remercier nos très chers parents
et amis pour leurs supports inestimables, nos collègues qui nous ont tenus la main, nos ainés
qui nous ont montré le chemin.

Nous adressons nos sincères remerciements à notre cher président Dr Jean Bertrand ARISTIDE
qui a su encadrer nos rêves, à nos professeurs et mentors pour la qualité de l’enseignement
qu’ils nous ont prodigué pendant ces 6 dernières années.

Un remerciement spécial au Dr ALMENORD Pharol qui nous a accompagné dans la réalisation


de ce travail en nous aiguillant sur des pistes de réflexions riches et porteuses tout en nous
laissant une large part d’autonomie.

En fin, toute personne ayant participé de près ou de loin à l’accomplissement de ce noble travail.

iii
TABLES DES MATIÈRES

LISTE DES ABRÉVIATIONS ................................................................................................ VI

LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................VII

LISTE DES FIGURES .......................................................................................................... VIII

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

PROBLÉMATIQUES ................................................................................................................ 2

JUSTIFICATION DE L’ÉTUDE............................................................................................... 3

QUESTIONS DE RECHERCHE............................................................................................... 4

OBJECTIFS DE L’ÉTUDE ....................................................................................................... 5

REVUE DE LITTÉRATURE ................................................................................................... 6

MÉTHODOLOGIE .................................................................................................................. 16

MATÉRIEL .............................................................................................................................. 16

MÉTHODE .............................................................................................................................. 18

RÉSULTAT ............................................................................................................................. 31

DISCUSSION .......................................................................................................................... 47

LIMITES DE L’ÉTUDE .......................................................................................................... 52

CONCLUSION ........................................................................................................................ 53

RECOMMANDATIONS ......................................................................................................... 54

iv
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE .................................................................................. 56

ANNEXE 1 ............................................................................................................................... 60

CALENDRIER DE L’ÉTUDE ................................................................................................. 60

ANNEXE 2 .............................................................................................................................. 61

FORMULAIRE D’ENQUÊTE ................................................................................................ 61

ANNEXE 3 .............................................................................................................................. 64

v
LISTE DES ABRÉVIATIONS

ATB : Antibiotique

AVP : Accident de la voie publique

CHU: Centre Hospitalier Universitaire

CHU BSS : Centre Hospitalier Universitaire -Boubacar Sidy Sall

ECMV : Enclouage centromédullaire à foyer fermé avec verrouillage

HUM : Hôpital Universitaire de Mirebalais

HUP : Hôpital Universitaire La Paix

MDS : Médecin de Service

MSPP : Ministère de la Santé Publique et de la Population

PEC : Prise en charge

RFFI : Réduction fermée avec fixation interne

ROFI : Réduction ouverte avec fixation interne

SAT : Sérum antitétanique

VAT : Vaccin antitétanique

VS : Versus

vi
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Répartition des patients selon leurs secteurs d'activités ............................................... 33


Tableau 2: Répartition des patients selon les étiologies ................................................................... 34
Tableau 3: Répartition des patients selon les antécédents ............................................................... 34
Tableau 4: Répartition des patients selon le type d'AVP ................................................................. 35
Tableau 5: Répartition selon le côté atteint ......................................................................................... 36
Tableau 6: Répartition des patients selon l'os atteint ........................................................................ 37
Tableau 7: Répartition des patients selon la PEC chirurgicale d'urgence..................................... 39
Tableau 8: Répartition des patients selon le type d'immobilisation ............................................... 39
Tableau 9: Répartition selon le schéma d'antibiotique utilisé ......................................................... 40
Tableau 10: Répartition des patients selon l'évolution ..................................................................... 41
Tableau 11: Répartition des patients selon l’âge et le sexe ............................................................. 43
Tableau 12: Répartition des patients selon le sexe et l'étiologie .................................................... 44
Tableau 13: Répartition des patients selon le sexe et l’évaluation ................................................. 44
Tableau 14: Répartition des patients selon l'os atteint et le trait de fracture ................................ 45
Tableau 15: Répartition des patients selon l'os atteint et le siège de fracture .............................. 46

vii
LISTE DES FIGURES

Figure 1: Répartition des patients selon le sexe ................................................................................. 32


Figure 2: Répartition des patients selon la tranche d'âge ................................................................. 33
Figure 3: Répartition des patients selon les lésions associées ......................................................... 35
Figure 4: Répartition des patients selon l’évaluation ........................................................................ 36
Figure 5: Répartition des patients selon le trait de fracture ............................................................. 37
Figure 6: Répartition des patients selon le siège de fracture ........................................................... 38
Figure 7: Répartition des patients selon la prévention antitétanique ............................................. 38
Figure 8: Répartition des patients selon le type de traitement médical ......................................... 40
Figure 9: Répartition des patients selon le type de complication ................................................... 41
Figure 10: Répartition des patients selon la durée d’hospitalisation ............................................. 42

viii
INTRODUCTION

À travers le monde entier, on dénombre environ 135 morts et de 2283 à 5704 la quantité de sujets
blessés et/ou fracturés toutes les heures. Les circonstances de survenue sont pour la plupart des accidents
de la voie publique intéressant les plus vulnérables de la circulation routière, à savoir les motocyclistes ou
les sujets ayant choisi ce dernier comme moyen de transport (1).

Aux États-unis, on compte environ 6 000 000 cas de fractures par année parmi lesquelles 200 000 comme
étant des fractures ouvertes. Ces types de fractures sont en général les conséquences de mécanismes à
haute énergie ou de chute à grande hauteur (2).

En dehors de ces étiologies habituelles, on considère certaines activités telles que le stage et les formations
militaires, comme étant particulièrement à risque tant au niveau de la fréquence que de la gravité de ces
accidents (3).

Par conséquent, parmi les fractures osseuses, les fractures ouvertes de jambe sont les plus fréquemment
rencontrées, que l’on définit comme étant une discontinuité cutanée permettant la communication entre le
site de fracture avec l’environnement extérieur (4). Parmi les fractures de jambe, celles du tibia sont les
plus retrouvées et ont une incidence annuelle de 3,4 pour 100 000. Elles surviennent le plus souvent chez
les jeunes hommes adultes et les vielles femmes. L’âge moyen de survenue de ces fractures chez les sujets
victimes est de 43,3 ans (5).

En Haïti, vu que ce sujet n’a pas été toujours une priorité dans les différents travaux scientifiques déjà
réalisés, nous avons décidé d’accorder un intérêt tout particulier à ce dernier en vue de fournir des données
sur la prévalence et les caractéristiques de ces dites fractures.

1
PROBLÉMATIQUES

À travers le monde, on observe un accroissement dans la fréquence de survenue des AVP et


donc des fractures. Avec une incidence de 9-23 /1000/ an, ce qui constitue un problème de santé
majeur, qui est en effet l’une des conséquences de l’évolution et de la modernisation des moyens
de transport (6).

Parmi ces fractures, on enregistre plus fréquemment les fractures ouvertes, et celles des
membres inférieurs sont beaucoup plus fréquentes que celles des membres supérieurs, avec une
prédominance de celle du tibia. Ce qui pourrait être expliqué par le mode de survenue de la
fracture, la violence du traumatisme et la situation sous cutanée de cette dernière (7).

En Europe, elle constitue 20 à 30% des fractures ouvertes de jambe. Ce taux est plus élevé en
Afrique par exemple en Côte D’Ivoire et au Burkina Faso qui rapportent respectivement 40%
et 33,96% de fracture ouverte de jambe (9).

Dans une étude épidémiologique menée par l’unité d’urgence d’Hôpital Sf. Loan de Lași en
Roumanie, sur 3521 patients victimes d’AVP, au cours de la période de 2002 à 2009, les
fractures de jambe sont classées parmi les fractures les plus fréquentes en terme de localisation
et de sévérité (8).

Cependant, en Haïti l’épidémiologie des fractures est peu connue. Par contre, ce sujet mérite
une attention soutenue et devrait être un sujet d’intérêt général surtout pour nos dirigeants, nos
directeurs d’hôpitaux et nous autres de la communauté scientifique afin de fournir des données
épidémiologiques faisant ressortir la gravité du problème pour qu’il puisse être considéré
comme à la fois un problème de santé publique et un problème social et économique.

2
JUSTIFICATION DE L’ÉTUDE

Considérant les AVP comme étant l’une des principales causes des fractures osseuses,
l’augmentation de ces derniers en terme de fréquence est en rapport direct avec le comportement
des individus, l’infrastructure routière et la multiplication des motocyclettes ainsi que leurs
implications actives dans le transport publique au cours de ces dernières années.
La répartition des blessés dus au trafic routier varie considérablement entre les pays à faible
revenu, à revenu moyen et à revenu élevé. Dans certains pays d’Afrique comme le Congo, le
Benin, qui présentent presque les mêmes réalités socio-économiques qu’Haïti, la prévalence du
nombre de blessés dû aux accidents de la voie publique sont respectivement 16,84% et 13,09%
ce qui constitue un vrai problème de santé publique (10). Tout ceci s’explique avec l’absence
de travail, l’insécurité rurale favorisant la surpopulation urbaine et le développement d’une
urbanisation sauvage qui ne correspond plus à l’état des infrastructures routières.

Tandis qu’en Haïti les études réalisées sur ce sujet sont presque singulières. De ce fait, après
notre passage respectif aux services d’orthopédie de l’HUM et de l’HUP lors de notre internat,
la survenue fréquente des patients admis pour fractures de jambe dans ces services nous a
motivé à réaliser notre travail sur ce sujet et de mener une enquête dans l’un de ces dits hôpitaux
qui est l’ HUP, afin de fournir des données faisant ressortir la gravité de ce problème, pour que
nos dirigeants et les acteurs du système de santé ainsi que le public en général soient alarmés
de l’ampleur de celui-ci. A la fin de ce travail, nous proposerons des éléments de solution sous
forme de recommandations afin de prévenir ces fractures et d’améliorer leur prise en charge à
plusieurs niveau dans les centres hospitaliers.

3
QUESTIONS DE RECHERCHE

Concernant nos constatations aux affluences des cas de fractures ouvertes de jambe dans la
population et face à ce problème, nous nous sommes permis de formuler les questions de
recherche suivantes :

1. Quelle est la prévalence des fractures de jambe à HUP ?


2. Quelle est la tranche d’âge le plus souvent atteint ?
3. Quelle est l’étiologie première de ces fractures ?
4. Quelle est l’évolution de ces fractures ?

4
OBJECTIFS DE L’ÉTUDE

1. OBJECTIF GÉNERAL : Déterminer les aspects épidémiologiques et cliniques des


fractures ouvertes des os de la jambe dans le service Chirurgie orthopédique et
traumatologique de l’HUP du 1er Janvier 2021 au 31 Décembre 2021.

2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

a) Déterminer la prévalence des fractures ouvertes de jambe à l’HUP.

b) Connaitre la tranche d’âge le plus souvent atteint.

c) Déterminer l’étiologie première de ces fractures.

5
REVUE DE LITTÉRATURE

Cette revue de littérature a été faite grâce à une bonne méthode de recherche scientifique.
On a eu à notre porté 18 études qui ont été réalisées dans différents pays du continent africain, à
savoir Mali, Algérie, Guinée, Benin, Congo, Madagascar par des étudiants de ces pays et qui
présentent des points de ressemblances avec la nôtre. Ensuite, on a complété la revue via
plusieurs moteurs de recherches qui sont en particulier électroniques.

1) http://www.scholargoogle.com consulté le 09/08/22


2) (Épidémiologie des traumatisme 9) consulté le 12/08/22
3) www.://pubmed.com consulté 14 /08/22
4) http://www.biomedcentral.com consulté le 15 /08/22
5) http://www.medscape.com consulté le 18 /08/22

Diverses combinaisons de mots clefs ont été utilisées pour parvenir à des réponses plus exactes
dans nos recherches. Les demandes ont été formulées en Français, en Anglais et ont été soumises
aux moteurs de recherches en utilisant les termes suivants :

1) << Fractures ouvertes >>


2) << Fractures ouvertes de jambe >>
3) << Fractures ouvertes de jambe AND épidémiologie >>
4) << Fractures ouvertes de jambe AND clinique >>
5) << Open leg fracture >>

Parmi les articles les plus pertinents qu’on a consulté, ceux qui ont été publié dans les pays
d’Afrique ont été retenu à cause des divers points de ressemblances qu’ils présentent avec notre
étude que ce soit au niveau de la formulation des sujets ou encore les variables étudiées et par
rapport à une couverture mondiale touchant presque tous les continents, les pays développés et
ceux qui sont en voie de développement.

6
• ASPECTS DÉMOGRAPHIQUES
o Age et Sexe
Au Mali, une étude a été menée sur l'épidémio-clinique et thérapeutique des fractures
ouvertes de la jambe à l’Hôpital Nianankoro Fomba de Segou allant d’Octobre 2008 à Mars
2009. Ces études ont été portées sur 33 cas de fractures ouvertes de jambe sur 924 traumatismes
reçus dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital
NIANANKORO FOMBA de Ségou dont 72,73% des fractures sont de sexe masculin tandis
que 27,27% sont de sexe féminin. La prédominance masculine était nette avec un sexe-ratio
2,7.
Dans une étude sur les fractures ouvertes de jambe dans le service de traumatologie-
orthopédie du CHU Avicenne Rabat, durant une période de 6 ans allant de 2013 à 2018; on a
pu remarquer la tranche d’âge la plus touchée est de 26 à 35 ans soit un pourcentage de 28%,
15 à 25 ans soit 25,2%, 36 à 45 ans soit 21,3%, 46 ans à 55 ans soit 10,1%, plus de 66 ans soit
1,1% des cas.

o SECTEUR D’ACTIVITÉ
Selon une étude menée sur les fractures ouvertes de jambe à l’Hôpital Somine Dolo de Mopti
au Mali par M. Djoubalo TRAORE le 08/10/2019; les cultivateurs ont constitués la catégorie
professionnelle la plus représentée avec 26 cas soit 30,23% suivis des écolierss et étudiants avec
16 cas soit 18,60% tandis que les chauffeurs avec 7 cas soit 8,14%, les commerçants avec 2 cas
soit 2,33%, les ménagères avec 12 cas soit 13,95%.

• ASPECTS CLINIQUES
o Étiologies et Antécédents
Une étude a été menée au Mali sur la prise en charge des fractures de jambe à l’Hôpital de
Sikasso allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2007, par Mr Nouhoum A DIALLO.

Étiologies Accident de voie Accident de Accident de Autres


publique sport travail
Nombres de cas 16 3 1 5
Fréquence (%) 64% 12% 4% 20%

L’accident de la voie publique a été l’étiologie la plus fréquente avec 16 cas soit 64%.
7
Au Caméroun, un autre pays africain mais beaucoup plus développé, une autre étude
rétrospective a été menée sur les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques des fractures
Diaphysaire de jambe au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona
allant de Janvier 2017 à Janvier 2018. Dans ces études, on a remarqué que la plupart des patients
ne présentaient aucun antécédent. Cette majorité était constituée de 43 patients, soit 59,2% de
l’effectif total. Quinze patients étaient éthyliques, soit 19,8%. L’hypertension artérielle et le
diabète ont été notés chez trois patients soit chacun 3,9%. Comme antécédents chirurgicaux
avec 6 cas soit 7,9%.

• LÉSIONS ASSOCIÉES
Une étude rétrospective a été menée sur les fractures ouvertes des os de la jambe : Profil
épidémiologique, clinique et thérapeutique aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi de
Janvier 2018 à Décembre 2020 par Manix ILUNGA BANZA et ses collègues.

Lésions associées Effectif Pourcentage


Aucune 17 38,64%
Traumatisme crânien 15 34,10%
Traumatisme du membre 6 13,62%
supérieur
Fracture du fémur 4 9,10%
Traumatisme thoracique 2 2,27%
Fracture du bassin 1 2,27%

Les fractures ouvertes des os de la jambe sans autres lésions associées ont représenté 17 cas soit
38,64%.

8
o TYPE D’AVP ET CÔTÉ ATTEINT
Dr Kone SOULEYMANE a réalisé une étude au Mali sur les fractures ouvertes de jambe,
traitées par enclouage centromédullaire dans les services de chirurgie orthopédique et de
traumatologique du CHU BSS de Kati et de l’Hôpital Régional de Kayes allant de Février 2018
à Mai 2020. Cette étude a un avantage pour notre travail, car elle nous permet de voir le profil
des patients arrivant dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique. On a eu
comme spéculation que les cas d’AVP sont les plus prévalents et surtout avec l’utilisation des
motocyclettes comme moyen de transport. Les types d’AVP ont été répartis dans le tableau
suivant.

Type d’AVP Effectif Pourcentage


Piéton-Moto 12 41,37%
Moto-Moto 6 20,68%
Moto-Auto 5 17,24%
Tonneau de véhicule 2 6,90%
Auto-Piéton 2 6,90%
Moto dérapé 1 3,45%
Charrette auto 1 3,45%
Total 29 100%

Les piétons renversés par moto ont été les plus représentés avec 12 cas soit 41,37%.
Dans la même étude, on a classé des patients en fonction du côté atteint. La jambe gauche a été
la plus touchée avec 72,73% des cas répartis ainsi.

Côté atteint Effectif Pourcentage


Jambe gauche 24 72,73%
Jambe droite 5 15,15%
Les deux jambes 4 12,12%
Total 33 100%

9
• ÉVALUATION
Une étude a été menée au Togo sur les aspects cliniques et thérapeutiques des fractures
diaphysaires récentes de jambe au Centre Hospitalo Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé,
sur une période de 18 mois allant du 1er Janvier 2012 au 30 Juin 2013. Sur 332 cas de fractures,
31% furent ouvertes et l’évaluation a été faite par la classification de Gustilo-Anderson.
Considérons le tableau ci-dessous.

Type Effectif Pourcentage


I 27 26,11%
II 31 30,1%
IIIA 22 21,36%
IIIB 14 13,59%
IIIC 9 8,74%
TOTAL 103 100%

Par contre, une autre étude a été menée en Algérie sur l’épidémiologie et la clinique de
fracture diaphysaire ouverte de la jambe au service de chirurgie et orthopédie du CHU Tlemcen
de Janvier 2012 à Décembre 2015. Dans ces études, le type II de la classification de Cauchoix
et Duparc a été le plus représenté avec 52 cas soit 59,77%. On classifie les patients selon le
tableau ci-dessous.

Classification de Cauchoix I Cauchoix II Cauchoix III


Cauchoix et Duparc
Nombre de cas 21 52 14
Fréquence (%) 24,13% 59,77% 16,09%

10
o OS ATTEINT
Une étude prospective a été menée sur l’étude épidémio-clinique et thérapeutique des
fractures ouvertes de jambe dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de
l’Hôpital Gabriel Toure-Bamako de Janvier 2013 à Juin 2013. Dans cette étude, la fracture des
deux os de la jambe est la plus présente avec 95 cas soit 79,2% des cas. La répartition des
patients selon l’atteinte des deux os de la jambe ci-dessous.

Atteinte des os Effectif Pourcentage


Tibia et Fibula 95 79,2%
Tibia 21 17,5%
Fibula 4 3,3%
TOTAL 120 100%

• TRAIT DE FRACTURE
On a une étude menée au Mali sur la prise en charge des fractures ouvertes des deux os de
la jambe par le double enclouage de Ender par M.Mamadou NIANG, allant de Janvier 2016 à
Décembre 2017. Celui-ci relève dans son étude que les fractures transversales sont plus
fréquentes, avec 13 cas soit 65%. Considérons le tableau ci-dessous.

Trait de fractures Effectif Fréquence (%)


Transversale 13 65%
Oblique 6 30%
Spiroïde 1 5%
Total 20 100%

11
o SIÈGE DE LA FRACTURE
En Afrique, plus précisément la République Démocratique du Congo, on a eu une étude sur
le profil épidémiologique et prise en charge de la fracture de la jambe par Serge BILALA
NGUMBA allant de Janvier 2009 à Décembre 2012. Selon son étude au niveau du tibia 46,03%
de fractures siège au 1/3 moyen et au niveau du péroné 46,15% de fractures siège au 1/3
inférieurs. Considérons le tableau ci-dessous.

Tibia Tibia Péroné Péroné


Siège Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage
1/3 inferieur 20 31,74% 18 46,15%
1/3 moyen 29 46,03% 12 30,76%
1/3 14 22,22% 9 23,07%
supérieur
Total 63 100% 39 100%

• ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
o Prévention antitétanique
En Algérie, trois étudiants à savoir Midoun Milourd, Belghorzi Nour EL Houda et Belbachir
Ichraf ont réalisé un travail sur l’étude clinique et épidémiologique de fracture diaphysaire
ouverte de la jambe au service de chirurgie et orthopédique du CHU Tlemcen allant de Janvier
2012 à Décembre 2015. Cette étude montre que tous les patients diagnostiqués ont bénéficié
systématiquement du sérum et du vaccin antitétanique soit 100%. Considérons le tableau ci-
dessous.

SAT SAT VAT VAT


Prévention antitétanique Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage

Résultat 87 100% 87 100%


Total 87 100% 87 100%

12
o PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE D’URGENCE
Selon l’étude rétrospective qui a été menée sur les fractures ouvertes de jambe à l’Hôpital
Somine Dolo de Mopti au Mali, par M.Djoubalo TRAORE, 10 patients soit 11,6% ont été
amputés en urgence. Un parage suivi d’une immobilisation du foyer de fracture a été effectué
chez les autres patients. Ce type dépendait du degré d’ouverture cutanée, le fixateur externe a
été utilisé dans 30 cas soit 34,9% et une immobilisation provisoire par attelle plâtrée postérieure
a été réalisée dans 34,9% des cas.

o TYPE D’IMMOBILISATION
Une étude rétrospective réalisée sur la fracture ouverte de la jambe dans le service de
chirurgie orthopédique et traumatologique au CHU de Tlemcen durant la période de Janvier
2010 à Décembre 2014. Selon ces études, le fixateur externe a été le plus utilisé avec 37 cas
soit 45,12% des cas. Les répartitions de ces patients selon le type d’immobilisation se trouve
dans le tableau ci-dessous.

Type Fixateur Enclouage Plaque Traitement


d’immobilisation externe centromédullaire vissée orthopédique
Nombre de cas 37 09 23 13
Fréquence % 45,12% 10,97% 28,04% 15,85%

o TYPE DE TRAITEMENT MÉDICAL


Une étude a été menée sur les fractures de jambe par accidents de la circulation routière dans
le service d’Orthopédie-Traumatologie du CHU Gabriel Touré, allant du 1er Juillet 2011 au 1er
Juillet 2012. Selon ces études, tous les patients ont bénéficié d’antalgique. Par contre, seulement
70% des patients ont bénéficié d’un traitement anticoagulant et 41,9% des patients ont reçu
d’une antibiothérapie.

13
o SCHÉMA D’ANTIBIOTIQUE MÉDICAL
A l’Hôpital Gabriel Toure-Bamako une étude a été menée sur les aspects épidémiologiques
et cliniques des fractures ouvertes des os de la jambe par Ousmane MAIGA. Le schéma
d’antibiotique le plus utilisé c’est l’association ciprofloxacine + métronidazole avec 69 cas soit
62,73%. Pour les autres associations, considérons le tableau ci-dessous.

Schéma d’antibiotique Effectif Pourcentage


Ciprofloxacine + 69 62,73%
Métronidazole
Amoxicilline + 23 20,91%
Métronidazole
Ceftriaxone 10 09,09%
Autres 08 07,27%
Total 110 100%

• ASPECTS ÉVOLUTIFS
o Évolution
Dans une étude réalisée sur les aspects thérapeutiques et évolutifs des fractures diaphysaires
de jambe au CHU Joseph Ravoahangy Andranavalona Madagascar, 87,8% des patients ont eu
une évolution favorable.
o Type de complications
Une étude sur les facteurs épidémiologiques et les résultats de la prise en charge des fractures
ouvertes de jambe de l’adulte à Cotonou au Bénin, a montré que l’infection des parties molles
est la complication la plus fréquente avec 56 patients soit 30% des complications et 28,3% pour
la nécrose cutanée secondaire. Les autres complications sont réparties dans le tableau suivant.

14
Complications Nombres Pourcentage
Syndrome de loge 3 1,6%
Infection des parties molles 56 30,0%
Nécrose cutanée secondaire 53 28,3%
Déplacement secondaire 13 7,0%
Retard de cicatrisation 3 1,6%
Raideur cheville/genou 3 1,6%
Exposition osseuse 10 5,3%
Retard de consolidation 7 3,7%
Gangrène 10 5,3%
Cal vicieux 8 4,3%
Ostéites 2 1,1 %
Pseudarthrose 19 10,2%

o DUREÉ D’HOSPITALISATION
La durée moyenne d’hospitalisation a été de 14 jours, avec des extrêmes de 3 à 60 jours,
selon une étude menée au Burkina Faso par Mme YABRE KEINDREBEOGO Aguératou sur
l’Enclouage Centro Médullaire par clou UTN au CHU SOURO SANOU entre Janvier 2012 et
Décembre 2015.

15
MÉTHODOLOGIE

MATÉRIEL

Cadre d’étude
Le service chirurgie orthopédique de l’HUP Sera notre terrain de recherche pour la
réalisation de notre étude et les données primordiales au remplissage des fiches d’enquête seront
prélevées dans les dossiers de l’archive du dit hôpital.

Description du site d’étude


a. Présentation de l’hôpital : L’HUP est un hôpital universitaire comme son nom l’indique,
doté des services de base : urgence, médecine interne, chirurgie, obstétrique-gynécologie
et pédiatrie et un service de d’orthopédie-traumatologie. C’est un hôpital qui reçoit et
assure la prise en charge d’un grand nombre de patients venant de la zone Métropolitaine
de Port-au-Prince ainsi que l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti.
b. Situation géographique : Il est localisé à Delmas 33, Port-au-Prince, Haïti et délimité :
Au nord : par le Laboratoire National du MSPP
A l’ouest : par le Centre Sportif Henfrasa
c. Infrastructure du service de chirurgie orthopédie-traumatologie
§ Une salle de revue des cas et des activités académiques
§ Une salle de garde
§ Un bureau pour le chef de service
§ Une salle d’opération
§ Une salle de pansement
§ Une salle de plâtre
§ Une salle de clinique externe (consultation)
§ Deux grandes salles d’hospitalisation
o Salle homme : 13 lits
o Salle femme : 10 lits

16
d. Le personnel est composé :
§ D’un chef de service
§ D’environ 6 MDS
§ De quatre résidents 1
§ De quatre résidents 2
§ De quatre résidents 3
§ De quatre résidents 4
§ De dix internes environ par mois
§ De treize infirmières
e. Les activités du service
§ Consultations externes du lundi au vendredi
§ Activités de plâtrage tous les jours
§ Interventions chirurgicales tous les jours (cas sélectifs et urgents)
§ Visites des malades tous les jours
§ Revue des cas chaque matin
§ Activités académiques (exposés, cours etc...)

17
MÉTHODE

Type et durée d’étude


Notre étude sera une étude descriptive et rétrospective basant sur les patients admis pour
fracture ouverte des os de la jambe, de la période allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2021.
Population d’étude
Le champ de notre travail se portera sur les patients ayant été victimes d’un traumatisme et
pour lesquels on a diagnostiqué une fracture ouverte du tibia et/ou du péroné d’un ou des 2
jambes. Ces derniers étant reçus aux urgences, hospitalisés à l’HUP, consultés ou suivis
dans le service d’orthopédie et traumatologie du dit hôpital.

Critères d’inclusion
Patients admis aux urgences et hospitalisés dans le service chirurgie orthopédique et
traumatologique de l’HUP de la période allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2021, victimes
d’une fracture ouverte d’un ou des deux os de la jambe.
Critères d’exclusion
o Patients dont leurs dossiers présentent une écriture illisible.
o Patients dont leurs dossiers sont incomplets ou perdus.
o Patients ayant refusé les soins médicaux à l’hôpital.
o Déroulement de l’étude
o Recueil des données
§ Le recueil des données sera fait à partir des dossiers des patients retrouvés
aux archives de l’HUP.
o Mode de recueil
§ Il sera fait par décompte manuel à l’aide d’un formulaire.
o Outils et plan d’analyse des résultats
§ Les données recueillies seront saisies sur Word et Excel et seront analysées
sur le logiciel Epi-Info version 2007. La technique d’analyse sera univariée
et bivariée et les résultats seront présentés sous forme de
tableaux et/ou de figures et seront répartis ainsi.

18
Analyses univariées
1. Répartition des patients selon le sexe (figure)
2. Répartition des patients selon l’âge (figure)
3. Répartition des patients selon leurs secteurs d’activités (tableau)
4. Répartition des patients selon l’étiologie (tableau)
5. Répartition des patients selon les antécédents (tableau)
6. Répartition des patients selon les lésions associées (figures)
7. Répartition des patients selon le type d’AVP (tableau)
8. Répartition des patients selon le côté atteint (tableau)
9. Répartition des patients selon l’évaluation (figure)
10. Répartition des patients selon l’os atteint (tableau)
11. Répartition des patients selon le trait de fracture (figure)
12. Répartition des patients selon le siège de fracture (figure)
13. Répartition des patients selon la prévention antitétanique (tableau)
14. Répartition des patients selon la prise en charge chirurgicale d’urgence (figure)
15. Répartition des patients selon le type d’immobilisation (figure)
16. Répartition des patients selon le type de traitement médical (figure)
17. Répartition des patients selon le schéma d’antibiotique utilisé (tableau)
18. Répartition des patients selon l’évolution (tableau)
19. Répartition des patients selon le type de complication (figure)
20. Répartition des patients selon la durée d’hospitalisation (figure)

19
Analyses bivariées
1. Répartition des patients selon l’âge et le sexe (tableau)
2. Répartition des patients selon le sexe et l’étiologie (tableau)
3. Répartition des patients selon le sexe et l’évaluation (tableau)
4. Répartition des patients selon l’os atteint et le siège de la fracture (tableau)
5. Répartition des patients selon le trait de fracture et le type d’immobilisation (tableau)

Considération éthique
o Aucune information relative à l’identité des patients ne sera révélée (ex : noms et
prénoms, coordonnées). Nous nous focaliserons uniquement sur les données
pertinentes à la réalisation de notre travail.

20
LISTE ET DÉFINITION CONCEPTUELLES DES VARIABLES

ASPECTS SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
• ÂGE : Temps écoulé depuis qu’un homme est en vie. Nous tiendrons compte de l’âge
du patient inscrit dans le dossier.
• SEXE : Conformation particulière qui distingue l’homme de la femme en les assignant
un rôle déterminé dans la génération et en les conférant des caractères distinctifs.
Nous tiendrons compte du sexe mentionné dans le dossier (homme ou femme).
• SECTEUR D’ACTIVITÉ : Domaine dans lequel évolue la personne, inclut les
professionnels et les amateurs.

ASPECTS CLINIQUES
• ÉTIOLOGIE : Cause de la fracture, ce par quoi un événement, une action humaine
arrive. (AVP, accidents du travail, accidents domestiques, sports, coups et blessures
volontaires).
• ANTÉCÉDENTS : Pathologies ayant précédé la fracture (antécédents de fractures,
médicaux et chirurgicaux).
• LÉSIONS ASSOCIÉES : Lésions accompagnant le traumatisme (trauma crânien du
membre supérieur, trauma thoracique, trauma du pied, trauma de la cuisse).
• TYPE D’AVP : Ensemble d’accident de la voie publique distinctifs. C’est le mécanisme
produisant la fracture en cas d’AVP (piéton-voiture, voiture-voiture, moto-voiture,
voiture-vélo, moto-piéton, chute de sa moto, moto-moto).
• CÔTÉ ATTEINT : (jambe droit, jambe gauche, les deux jambes).
• ÉVALUATION : Estimation du degré de fracture (classification de Gustilo et de
Cauchoix ou Duparc).
• OS ATTEINTS : Os ayant été atteint (tibia et péroné, tibia seul, péroné seul).
• TRAIT DE FRACTURE : Selon le trait de fracture (transversal, complexe, oblique,
spiroïde).
• SIÈGE DE LA FRACTURE : Localisation de la fracture sur l’os concerné (1/3 sup, 1/3
moy 1/3 inf ).

21
ASPECTS THERAPEUTIQUES
• PRÉVENTION ANTITÉTANIQUE : Mesure pour empêcher le tétanos (VAT,
SAT).
• PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE D’URGENCE : Ce qui a été fait comme
acte chirurgical en urgence (amputation d’urgence, parage chirurgical).
• TYPE D’IMMOBILISATION : Appareillage utilisé pour immobiliser le membre
(attelle post, fixateur externe).
• TYPE DE TRAITEMENT MÉDICAL : Les médicaments utilisés dans la prise en
charge du patient (antibiotique, analgésique, anti-inflammatoire).
• SCHÉMA D’ANTIBIOTIQUE UTILISÉ : L’association d’antibiotiques utilisé
(ciprofloxacine + métronidazole, amoxicilline + métronidazole, ceftriaxone et
autres).

ASPECTS ÉVOLUTIFS
• ÉVOLUTION : Suite de transformation successives de la pathologie (bonne,
compliquée).
• TYPE DE COMPLICATION : Les complications survenues pendant et après
l’hospitalisation du patient (cal vicieux, pseudarthrose, ostéite, gangrène)
• DURÉE D’HOSPITALISATION : Nombre de jours passé à l’hôpital.

22
LISTE ET DÉFINITION OPERATIONNELLES DES VARIABLES
o Variables quantitatives

1. Âge
a. L’âge, exprimé en année révolue est obtenu.
Âge = Année de diagnostic de la fracture – Année de naissance
b. Âge moyen
Âge moyen = Somme des âges des sujets de l’échantillon
Nombre de sujets de l’échantillon

c. Pourcentage des cas selon l’âge


% de fracturés âgés de x = Nombre de fractures âgée de
Nombre total de fracturés
2. Durée d’hospitalisation
à Durée d’hospitalisation = Date de sortie à l’hôpital − date d’entrée à l’hôpital
à Durée moyenne d’hospitalisation = Somme des durées d’hospitalisation
Nombre total de fracturés opérés

• Variables qualitatives

1. Sexe
a. Sexe ratio
Il sera exprimé en ratio homme/femme

Sexe ratio = Nombre de patients de sexe masculin


Nombre de patients de sexe féminin

b. Pourcentage des cas selon le sexe


% de fracturés masculins = Nombre de fracturés masculins
Nombre totale de fracturés

23
2. Secteur d’activité
a) Fréquence des fractures selon le secteur d’activité
Fréquence = Nombre de cas selon un secteur x

b) Pourcentage des cas selon l’occupation du patient, donc son secteur


d’activité.
% de fractures d’un secteur x = Nombre de fracturés d’un secteur
Nombre total de fracturés

3. Étiologies

a) Fréquence des fractures selon la cause


Fréquence = Nombre de cas suivant chaque cause

b) Pourcentage des cas selon la cause de la fracture


% de fractures de cause x = Nombre de fracturés de cause x
Nombre total de fracturés

1. Antécédents médicaux et chirurgicaux


c) Fréquence des fractures selon le cas où le patient a eu des antécédents
médicaux et chirurgicaux.
Fréquence = Nombre de cas selon lesquels le patient a eu un antécédent
x

d) Pourcentage des cas selon lesquels le patient a eu un antécédent x.


% de fracturés ayant un antécédent x = Nombre de fracturés ayant une antécédents
Nombre total de fracturés

24
2. Lésions associées
a) Fréquence des fractures selon la lésion associée.
Fréquence = Nombre de cas selon une lésion x associée

b) Pourcentage des cas selon la lésion associée.


% de fractures ayant une lésion x = Nombre de fracturés ayant une lésion
Nombre total de fracturés
3. Type d’AVP
a) Fréquence des fractures selon le type d’AVP
Fréquence = Nombre de cas selon le type x

b) Pourcentage des cas selon type d’AVP

% de fracturés d’un type x = Nombre de fracturés d’un type x


Nombre totale de fracturés par AVP

4. Côté atteint
a) Fréquence des fractures selon la localisation à un (1) membre ou deux
(2) membres y

b) Pourcentage des cas selon la localisation

% de fractures localisées x = Nombre de fractures localisé x


Nombre total de fractures

% de fractures localisées y = Nombre de fractures localisé y


Nombre total de fractures

25
5. Évaluation
a) Fréquence des fractures selon le degré de fracture du patient .
Fréquence = Nombre de cas classé x

b) Pourcentage des cas selon le degré de fracture du patient.


% de fractures classées x = Nombre de fractures classé x
Nombre total de fractures

6. Os atteints
Soit x le tibia, y le péroné et z les deux (2) os.
a) Fréquence des fracture selon l’os de la jambe atteint
Fréquence = Nombre de cas atteignant x
Fréquence = Nombre de cas atteignant y
Fréquence = Nombre de cas atteignant z

b) Pourcentage des cas selon l’os atteint


% de fractures atteignant x = Nombre de fractures atteignant x
Nombre total de fractures

% de fractures atteignant x = Nombre de fractures atteignant y


Nombre totale de fractures

% de fractures atteignant x = Nombre de fractures atteignant z


Nombre totale de fractures

7. Trait de fracture
a) Fréquence des fractures selon chaque trait de fracture

Fréquence = Nombre de cas suivant chaque trait de fracture

b) Pourcentage des cas selon le trait de fracture


26
% de fractures de trait x = Nombre de fractures de trait x
Nombre total de fractures

8. Siège de la fracture
Soit x une fracture siégeant au 1/3 supérieur.
Soit y une fracture siégeant au 1/3 moyen.
Soit z une fracture siégeant au 1/3 inférieur.

a) Fréquence des fractures selon l’os de la jambe atteint


Fréquence = Nombre de cas x
Fréquence = Nombre de cas y
Fréquence = Nombre de cas z
b) Pourcentage des cas selon l’os atteint.
% de fractures siégeant en x = Nombre de fractures siégeant .
Nombre totale de fractures

% de fractures siégeant en y = Nombre de fractures siégeant en y


Nombre total de fractures

% de fractures siégeant en z = Nombre de fractures siégeant en z


Nombre totale de fractures

9. Prévention antitétanique
Soit x le SAT et y le VAT

a) Fréquence de fracturés ayant pris le SAT ou le VAT


Fréquence x = Nombre de fractures ayant pris x
Fréquence y = Nombre de fractures ayant pris y

b) Pourcentage des cas selon la méthode de prévention.


% de fracturés ayant pris x = Nombre de fracturés ayant pris x
Nombre total de fracturés

27
% de fracturés ayant pris y = Nombre de fracturés ayant pris y
Nombre totale de fracturés

10. Prise en charge chirurgicale d’urgence


Soit x parage chirurgical et y amputation en urgence
a) Fréquence de fracturés subi un parage chirurgical ou une amputation en
urgence

Fréquence x = Nombre de fractures ayant subi x


Fréquence y = Nombre de fractures ayant subi y
b) Pourcentage des cas selon la prise en charge chirurgicale d’urgence.

% de fractures ayant subi x = Nombre de fracturés ayant subi x


Nombre total de fracturés

% de fracturés ayant subi y = Nombre de fracturés ayant subi y


Nombre total de fracturés

11. Type d’immobilisation

a) Fréquence de fractures avec immobilisation x


Fréquence x = Nombre de fracturés avec immobilisation x

b) Pourcentage des fractures selon l’immobilisation


% de fracturés avec immobilisation x
X = Nombre de fracturés avec l’immobilisation x
Nombre totale de fracturés

28
12. Type de traitement médical
Soit x : Antibiotique
Soit y : Antalgique
Soit z : Anti-inflammatoire
a) Fréquence des fractures selon le type de traitement médical utilisé.
Fréquence = Nombre de fractures traité par x
Fréquence = Nombre de fractures traité par y
Fréquence = Nombre de fractures traité par z

b) Pourcentage des cas selon le type de traitement médical utilisé.


% de fractures traité par x = Nombre de fractures traité par x
Nombre total de fractures

% de fractures traité par y = Nombre de fractures traité par y


Nombre total de fractures

% de fractures traité par z = Nombre de fractures traités par z


Nombre total de fractures

13. Schéma d’antibiotique utilisé


a) Fréquence des fractures selon le schéma d’antibiotique utilisé .
Fréquence = Nombre de cas selon un schéma d’antibiotique x

b) Pourcentage des cas selon un schéma d’antibiotique x


% de schéma d’antibiotique x utilisé
= Nombre de cas traités par un schéma d’antibiotique x
Nombre total de fracturés

29
14. Évolution
a) Fréquence des fractures selon laquelle l’évolution est bonne ou ayant
des complications.
Fréquence = Nombre de cas suivant chaque trait de fracture.

b) Pourcentage des cas selon l’évolution.

% de fractures avec bonne évolution =


Nombre de fractures avec bonne évolution
Nombre totale de fractures

% de fractures avec complications =


Nombre de fractures avec complication
Nombre total de fractures

15. Type de complications


a) Fréquence des fractures selon les complications.
Fréquence = Nombre de cas selon une complication x
b) Pourcentage des cas selon une complication x

% de fracturés avec complication x


= Nombre de fracturés avec complication x
Nombre total de fracturés

30
RÉSULTAT

Au cours de notre enquête sur les fractures ouvertes des os de jambe dans le service de
l’orthopédie à HUP, on se trouvait dans les archives de la clinique externe pour consulter
directement les dossiers et faire la collecte des données. Vu que le cahier de registre pour
l’année 2021 était incomplet, on a alors pris le temps de vérifier simultanément les dossiers et
nous avons pu trouver 150 dossiers de fractures ouvertes de jambes dans l’intervalle de notre
étude.
On a fait extraction de 62 selon nos critères d’exclusion, les 88 restants ont été analysés
représentant ainsi la population de notre étude.

150 dosiers retrouvés

62 dosiers exclus

88 dosiers analysés

31
• Analyses univariées
Figure 1: Répartition des patients selon le sexe

Nombre de cas = 88

Feminin
24%

Masculin
76%

Feminin Masculin

Source : Archives du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Le sexe masculin a été dominant avec 67 cas soit 76% et un sexe ratio de
3,19.

32
Figure 2: Répartition des patients selon la tranche d'âge

Nombre de cas selon l'âge


100
88
90
80
70
60
50
40
29
30 21
20 15
9 7
10 3 4 1
0
0-10 10-20 20-30 30- 40 40-50 50-60 60-70 70-80 Total
ans ans ans ans ans ans ans ans

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
La tranche d’âge de 20 à 30 ans a été la plus touchée avec 32,95%.

Tableau 1: Répartition des patients selon leurs secteurs d'activités

Secteur d’activité Fréquence Pourcentage


Motocycliste 46 52,27%
Commerçant 6 6,81%
Cultivateur 4 4,54%
Autres 32 36,36%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Les motocyclistes ont constitué la catégorie la plus présente avec 46 cas soit 52,27%.

33
Tableau 2: Répartition des patients selon les étiologies

Étiologie Fréquence Pourcentage


AVP 66 75%
Arme à feu 11 12,5%
Chute 4 4,54%
Sport 5 5,68%
Autres 2 2,27%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
L’accident de la voie publique a été l’étiologie dominante avec 66 cas soit 75%.

Tableau 3: Répartition des patients selon les antécédents

Antécédents Fréquence Pourcentage


Aucun 73 82,95%
ATCD Médicaux 6 6,81%
ATCD de Fractures 3 3,40%
ATCD Chirurgicaux 6 6,81%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Dans notre étude, les sans antécédents ont représenté 82,95%.

34
Figure 3: Répartition des patients selon les lésions associées

Répartition selon les lésions associées

Sans lésions associées


8% 2%
11% Traumatisme thoracique
5%
Traumatisme du membre
74% inférieur
Traumatisme du membre
supérieur
Traumatisme crânien

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Dans notre étude, les fractures ouvertes des os de jambe sans autres lésions associées ont été
représentées par 65 cas dont 74% du total.

Tableau 4: Répartition des patients selon le type d'AVP

Type d’AVP Fréquence Pourcentage


Moto-Voiture 23 51,11%
Piéton-Moto 7 15,15%
Moto-Moto 3 6,66%
Piéton-Voiture 2 4,44%
Camion-Voiture 2 4,44%
Chute de sa Moto 8 17,77%
Total 45 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Les moto-voitures ont été les plus représentées avec 23 cas soit 51,11%.

35
Tableau 5: Répartition selon le côté atteint

Côté atteint Fréquence Pourcentage


Jambe gauche 56 63,63%
Jambe Droite 30 34,09%
Les deux 2 2,27%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
La jambe gauche a été la plus atteinte avec 56 cas soit 63,63%.

Figure 4: Répartition des patients selon l’évaluation

Repartition des patients selon l'évaluation


G IIIC
G IIIB 2%
10% GI
24%

G IIA
21%

G II
43%
GI G II G IIA G IIIB G IIIC

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Selon la classification Gustilo et Anderson, le type II a été le plus courant avec 38 cas soit 43%.

36
Tableau 6: Répartition des patients selon l'os atteint

Os atteint Fréquence Pourcentage


Tibia et péroné 58 65,90%
Tibia seul 23 26,13%
Péroné seul 7 7,95%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
La fracture du tibia et du péroné a été la plus présente, avec 58 cas soit 65,90%.

Figure 5: Répartition des patients selon le trait de fracture

7%0%
1%

20%
48%

24%

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Durant notre étude, les fractures à trait oblique ont été les plus courantes avec 42 cas soit 48%
suivi le trait comminutif avec 21 cas soit 24%, transversale avec 18 cas soit 20%, spiroïde avec
6 cas soit 7% puis non mentionné soit 1%.

37
Figure 6: Répartition des patients selon le siège de fracture

Selon le siège de fracture

8%1%
24% 1/3 distal
1/3 moyen
1/3 proximal
Non mentionné
67%

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Le 1/3 moyen a été le plus touché soit 67% des cas pour le tibia et le péroné.

Figure 7: Répartition des patients selon la prévention antitétanique

Répartition selon la prévention antitétanique

8%
5%
SAT
VAT
Non mentionné

87%

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
87% de nos patients ont bénéficié systématiquement du sérum antitétanique, 5% du vaccin
antitétanique et 8% non mentionné.

38
Tableau 7: Répartition des patients selon la PEC chirurgicale d'urgence

PEC chirurgical d’urgence Fréquence Pourcentage


Parage chirurgical 85 96,60%
Non mentionné 3 3,40%
Amputation d’urgence 0 0,00%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.

Le parage chirurgical a été utilisé dans 85 cas soit 96,60%.

Tableau 8: Répartition des patients selon le type d'immobilisation

Type d’immobilisation Fréquence Pourcentage


Attèle postérieure 20 22,72%
Plâtre cruro-pédieux 1 1,13%
Fixateur Externe 10 11,36%
ROFI/ECMV 21 23,86%
RFFI/ECMV 36 40,90%
Non mentionné 0 0,00%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
La réduction fermée avec fixation interne/enclouage centromédullaire à foyer fermé avec
verrouillage représente avec 40,90% des cas à savoir 36 cas.

39
Figure 8: Répartition des patients selon le type de traitement médical

Répartion selon le type de traitement medical

0%
3%

21%

76%

Analgésique ATB Anticoagulant Non mentionné

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Dans notre étude, le traitement analgésique est le plus répété, avec 67 cas soit 76%.
L’antibiothérapie avec 18 cas soit 21% ensuite l’anticoagulant soit 3% et non mentionné soit
0%.

Tableau 9: Répartition selon le schéma d'antibiotique utilisé

Schéma d’antibiotique Effectif Pourcentage


Ciprofloxacine + 40 45,46%
Métronidazole
Amoxicilline + acide 15 17,04%
Clavulanique
Amoxicilline + 18 20,45%
Métronidazole
Ceftriaxone 13 14,77%
Autres 2 2,28%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
L’association ciprofloxacine + métronidazole a été la plus retrouvée avec 40 cas soit 45,46%.

40
Tableau 10: Répartition des patients selon l'évolution

Évolution Fréquence Pourcentage


Nom mentionné 73 82,95%
Bonne 12 13,63%
Complication 3 3,41%
Total 88 100,00%
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Dans notre étude, l’évolution a été non mentionnée dans 73 cas soit 82,95%.

Figure 9: Répartition des patients selon le type de complication

Type de complication
2,5 2
2
1,5 1
1
0,5 0 0 0 0 0
0
ite

ue

e
ue

ge

èn
io

eu

iq

lo
tiq
at

gr
ici

pt
Os

id

de

an
ep

lv

se
ol

Gr
as

Ca
ns

se
m
se
co

ro
ro
ro

rth
nd
de

rth

Sy

da
rd

da

eu
ta

eu
Re

Ps
Ps

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
Les complications fréquemment rencontrées ont été l’ostéite avec 2 cas soit 66,66% suivi du
retard de consolidation avec 1 cas soit 33,34%.

41
Figure 10: Répartition des patients selon la durée d’hospitalisation

La durée d'hospitalisation

35

28

14
11

Moins de 7 jours 7 à 10 jours 11 à 30 jours 30 à 60 jours

Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à


Décembre 2021.
La durée moyenne d’hospitalisation a été de 22 jours avec extrême 2 à 60 jours.

42
• Analyses bivariées

Tableau 11: Répartition des patients selon l’âge et le sexe

Tranche d’âge Féminin Masculin Total


0-10 ans 1 2 3
10-20 ans 2 7 9
20-30 ans 4 25 29
30-40 ans 7 14 21
40-50 ans 3 12 15
50-60 ans 2 5 7
60-70 ans 1 2 3
70-80 ans 1 0 1
Total 21 67 88
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Les hommes entre 20 et 30 ans ont été plus fréquemment touchés par ces fractures avec 25 cas.
Par contre, les femmes entre 30 et 40 ans ont été plus touchées, représentées avec 7 cas.

43
Tableau 12: Répartition des patients selon le sexe et l'étiologie

Étiologie Féminin Masculin Total


AVP 16 50 66
Arme à feu 2 9 11
Chute 3 1 4
Sport 0 5 5
Autres 0 2 2
Total 21 67 88
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Les hommes sont le plus souvent victimes des AVP avec 50 cas, et des fractures par arme à feu
9 cas soit 81,81% des cas de cette étiologie.

Tableau 13: Répartition des patients selon le sexe et l’évaluation

Évaluation Féminin Masculin Total


Gustilo I 7 14 21
Gustilo II 11 27 38
Gustilo IIIA 2 16 18

Gustilo IIIB 1 8 9
Gustilo IIIC 0 2 2
Total 21 67 88
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Le sexe masculin présente une prédominance de 27 cas de Gustilo II, comparativement au sexe
féminin qui présente que 11 cas.

44
Tableau 14: Répartition des patients selon l'os atteint et le trait de fracture

Trait de fracture Tibia Tibia Péroné Péroné


Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
Comminutif 11 12,5% 10 11,36%
Oblique 30 34,09% 12 13,63%
Transversal 9 10,22% 9 10,22%
Uni cortical 0 00,00% 0 00,00%
Spiroïde 4 4,54% 2 2,22%
Nom mentionné 1 1,13% 0 00,00%
Total 55 62,48% 33 37,48%
Nombre de cas
= 88
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Le trait oblique est plus fréquent, soit 34,09% dans les fractures du tibia et 13,63% dans les
fractures du péroné.

45
Tableau 15: Répartition des patients selon l'os atteint et le siège de fracture

Siège de Tibia Tibia Péroné Péroné


fracture
Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
1/3 distale 12 13,63% 9 10,22%
1/3 moyen 39 44,31% 20 22,77%
1/3 proximal 5 5,68% 2 2,27%
Nom 1 1,13% 0 00,00%
mentionné
Total 55 64,77% 31 35,22%
Nombre de cas
=88
Source : Archive du service d’orthopédie et traumatologie de l’HUP allant de Janvier 2021 à
Décembre 2021.
Le 1/3 moyen est plus fréquent dans les fractures du tibia soit 44,31%, suivi de 22,77% dans
les fractures du péroné.

46
DISCUSSION

Notre étude s’est portée sur 88 patients ayant chacun d'entre eux une fracture ouverte des
os de la jambe reçu dans le service d’orthopédie et de traumatologie de l’HUP sur une période
d’un an.
§ Âge et Sexe
Notre étude démontre une prédominance masculine avec 67 cas soit 76% et le sexe féminin
avec 21 cas soit 24%, le sexe ratio est de 3,19. Ces mêmes constatations ont été faites au Mali
sur l’étude épidémio-clinique et thérapeutique des fractures ouvertes de jambe à l’Hôpital
Niannankoro Fomba de Segou allant d’Octobre 2008 à Mars 2009. 72,73% des fractures étaient
de sexe masculin tandis que 22,27% sont de sexe féminin. (11)

La tranche d’âge la plus touchée est celle de 20 à 30 ans soit 32,95%. Ces résultats se
rapprochent du travail de Mohamed Amine JIRANI sur fractures ouvertes de jambe dans le
service de traumatologie-orthopédie du CHU Avicenne Rabat. La tranche d’âge la plus touchée
est de 26 à 35 ans soit un pourcentage de 28%. (12)

L’évidence de ces données se base sur le fait que les motocyclistes soient en majeur partie des
hommes et que l’étiologie le plus souvent à l’origine des fractures de jambe sont les AVP. Et
pour mieux comprendre ce phénomène, il faut prendre en compte la dynamicité de ces derniers
dans la vie socio-économique. Beaucoup de jeunes ont recours au taxi moto pour sortir du
chômage, également les jeunes commerçants pour la livraison de leurs produits, ils utilisent
fréquemment les taxis motos comme moyen de transport, et les écoliers, pour éviter d’être en
retard en cours, préfèrent prendre un taxi moto à cause des embouteillages qui rendent difficile
la circulation dans la capitale.

47
§ Les secteurs d’activités
Beaucoup de secteurs ont été représentés par une prédominance des motocyclistes qui ont
constitué le secteur d’activité le plus dominant avec 46 cas soit 52,27%, ce qui nous éloigne de
l’étude M.Djoubalo TRAORE sur les fractures ouvertes de jambe à l’Hôpital Somine Dolo de
Mopti au Mali. Ce dernier a trouvé les cultivateurs comme étant la catégorie la plus fréquente
avec 26 cas soit 30,23%, suivies des écoliers et étudiants avec 16 cas 8,14%. (13)
L’explication la plus évidente pour comprendre le fait que ce soit les écoliers et les
commerçants qui sont le plus souvent victimes, c’est qu’ils se retrouvent fréquemment dans les
rues. Les commerçants occupent quasiment tous les trottoirs de la ville et les écoliers se
déplacent souvent en moto pour faciliter leurs passages dans les embouteillages.

§ Étiologies et antécédents
Les AVP constituent 75% des fractures, les armes à feu 12,5% et les chutes en hauteur 4,54%
ce qui fait ressortir une certaine similitude entre notre étude et celle de Nouhoum A DIALLO,
les AVP étaient les premières causes avec 16 cas soit 64%. (14)
Ceci pourrait s’expliquer par prolifération des motos comme moyen de transport dans les rues,
le non respect du code de la route et aussi le banditisme. 82,95% de nos cas ne présentent aucun
antécédent. Notre étude est semblable à celle de YOUMBI BOUDOM Emmanuelle Jessica sur
les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des fractures diaphysaires de jambe au centre
CHU. Dans ces études, on a remarqué que la plupart des patients ne présentaient aucun
antécédent soit 52,9%. (15)
Beaucoup de patients sont des jeunes, ce qui pourrait bien expliquer qu’ils soient sans aucun
antécédents.

§ Lésions associées
Durant notre étude, les patients n’ont pas eu de lésions associées dans 74% des cas. Ce
résultat est supérieur de l’étude ILUNGA BANZA soit 38,64%. (16)
Ce qui pourrait expliquer ces trouvailles, c’est le fait que la plupart du temps le membre atteint
constitue directement le centre ou encore le point de contact du choc.

48
§ Types d’AVP et côté atteint
Selon notre étude, les motos ont été renversées par des voitures dans 51,11% des cas, et des
piétons renversés par des motos dans 15,15% des cas. Nos résultats ne présentent aucune
similarité à ceux de Dr KONE Souleymane sur les fractures ouvertes de jambe traitées par
enclouage centromédullaire dans le service de chirurgie orthopédique et de traumatologique de
CHU BSS de Kati et de l’Hôpital régional Kayes, allant de Février 2018 à Novembre 2020. Les
piétons renversés par des motos ont été les plus fréquents, avec 12 cas soit 41,37%. Dans la
même étude, la jambe gauche a été la plus touchée avec 72,73% des cas (17). Cette même
constatation a été étalée dans notre étude, la jambe gauche a été la plus touchée avec 56 cas soit
63,63%.

§ Évaluation
Notre observation relate la classification de Gustilo et Anderson, le type II a été le plus
fréquent, avec 38 cas soit 43%, suivie de 24% de type I, 21% type IIA, 10% type IIIB, 2% type
IIIC. Ces résultats ne diffèrent pas trop de ceux de BAKRIGA B. et ses collaborateurs montrant
que 30,1% de ses patients étaient de type II, type I 26,11%, type IIIA 21,36%, type IIIB 13,59%
et type IIIC 8,74%. (18)

§ Os atteint
La fracture des deux os ont une prédominance avec 58 cas soit 65,90%. L’atteinte du tibia
seule constitue 23 cas soit 26%, puis le péroné seule avec 2 cas soit 7,95%. Ce qu’on a remarqué
dans l’étude qu’on a menée sur l’épidémiologie et la clinique des fractures ouvertes de jambe,
dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Gabriel Toure-
Bamako par M.B Traoré et ses collègues, c’est que les deux os étaient le plus souvent atteints
soit 79,2% de cas, tibia 17,5% et le fibula 3,3%. (19)
L’un des faits qui pourrait expliquer la fracture des deux os en même temps, c’est le choc direct
du mécanisme sur le membre et également le haut degré d’énergie de ce dernier. Car le péroné
contrairement au tibia qui est en sous cutanée, est lui-même protégé par un groupe de muscle à
la partie externe de la jambe.

49
§ Trait de fracture et siège de la fracture
Les traits obliques du tibia et du péroné ont été les plus remarqués avec 42 cas soit 48%. Nos
résultats se diffèrent totalement de ceux M. Mamadou NIANG soit 65%. (20)
Le 1/3 moyen de la jambe est le segment le plus souvent atteint, au niveau du tibia 44,31% et
le péroné 22,22%, ce qui n’est pas trop différent de l’étude de serge BILALA NGUMBA sur le
profil épidémiologique et la prise en charge des fractures de jambe. Il a trouvé 46,03% de
fracture du tibia au niveau du 1/3 moyen et 46,15% du péroné au niveau du 1/3 inferieur. (21)

§ Selon la prévention antitétanique


87% de nos patients ont bénéficié systématiquement du sérum, 5% du vaccin antitétanique
et 8% non mentionné. Il n’y a pas une grande différence entre ces résultats et ceux de Midoun
Milourd et ses collaborateurs, leurs patients ont reçu systématiquement du sérum et du vaccin
antitétaniques soit 100%. (22)

§ Selon la prise en charge chirurgicale d’urgence et type d’immobilisation


Dans notre étude, le parage chirurgical a été utilisé dans 85 cas soit 96,60%. Cela nous
diffère de l’étude M. Djoubalo TRAORE, 10 de ses patients soit 10% ont été amputés en
urgence et 34,90% ont bénéficié un parage + fixateur externe. (13)
La réduction fermée avec fixateur ouverte et enclouage Centro médullaire a foyer fermé avec
verrouillage répréssente 40,90% soit 36 cas au total, c’est la plus fréquente. Nos résultats sont
différents de ceux de DJALT HOU BADREDDINE et son collaborateur, ils ont trouvé 37 cas
soit 45,12% de leurs patients ont des fixateurs externes. (23)

§ Selon le type de traitement médical


Le traitement analgésique est le plus fréquent avec 67 cas soit 76% et suivie de
l’antibiothérapie avec 18 cas soit 21%, l’anticoagulant soit 3% et non mentionné soit 0%. Ce
qui nous diffère pas trop de celui MBOUOPDA KOM Marius. Tous ses patients ont reçu des
antalgiques, pourtant 70% de ses patients ont bénéficié des anticoagulants et 41,9% de ses
patients ont reçu une antibiothérapie. (24)

50
§ Selon le schéma d’antibiotique utilisé
L’association ciprofloxacine + métronidazole a été la plus retrouvée, avec 40 cas soit
45,46%. La nôtre est légèrement inférieure par rapport à l’étude qui a été menée par Ousmane
MAIGA, soit 62,73% pour cette association. (25)

§ Selon l’évolution
L’évolution a été non mentionnée dans 73 cas soit 82,95%. Nos données sont différentes de
celles de Rohimpitiavana HA et ses collègues qui ont trouvé 87,8% des patients ont eu une
évolution favorable. (15)

§ Selon le type de complication


Les complications fréquemment rencontrées ont été l’ostéite avec 2 cas soit 66,66% et retard
de consolidation avec 1 cas soit 33,34%. Cela nous éloigne de l’étude sur les facteurs
épidémiologiques et les résultats de la prise en charge des fractures ouvertes de jambe de
l’adulte à Cotonou au Bénin. L’infection des parties molles est la plus fréquente avec 56 cas
soit 30% des complications, et la nécrose cutanée secondaire soit 28,3%. (26)

§ Selon la durée d’hospitalisation


On a remarqué que la durée moyenne d’hospitalisation a été de 22 jours avec extrêmes de 2
à 60 jours. Très peu différent de celui KEINDREBEOGO et son collègue, sa durée moyenne
d’hospitalisation a été 14 jours avec extrêmes de 3 à 60 jours. (27)

51
LIMITES DE L’ÉTUDE

De même que tout autre étude rétrospective qui a rencontré des limites au cours du
processus, la nôtre en a connu plusieurs, en l’occurrence pas mal de difficultés se sont
présentées à nous lors de la réalisation de ce travail.

1. Le cahier de registre du service d’orthopédie de l’HUP pour l’année 2021 manquait


d’informations et les diagnostics qui s’y trouvent ont été mal rédigés et des fois
illisibles, ce qu’on a pu constater dès le dépouillement du premier lot de dossier
parmis lesquels certains numéros admis pendant l’année de l’étude sont retrouvés
sans pour autant être enregistré dans le cahier. Ce qui nous a poussé à vérifier tous
les dossiers rentrant dans le service exclusivement pour l’année 2021. On a en effet
consacré beaucoup de temps dans le prélèvement des données mais une chose est
sûre on n’a laissé de côté aucun cas de fractures ouvertes de jambe du 1er Janvier
au 31 Décembre 2021.
2. Une fois dans le dossier on ne pouvait pas remplir correctement le formulaire, car
certaines informations manquaient. En plus ils n’étaient pas bien conservés.
3. Pour certaines variables, souvent rien était mentionné à leur propos, ce qui pourrait
faire biaiser le résultat.
4. Des cas se présentaient avec des discordances dont deux diagnostics différents ex
: Fracture ouverte Vs Fracture fermée selon lesquelles la note d’admission a été
rédigée à la fois par un médecin résident et un interne, ce qui nous a entraîné dans
une confusion totale. On était obligé de rejeter ces cas-là.
5. L’évolution de ces patients était très rarement mentionnée dans les dossiers.
Au final notre étude pourrait compter un plus grand nombre de population et les variables
pourraient mieux être étudiées s’il n’y avait pas eu autant de contrainte. Toute fois elle reste
quand même fiable car elle est descriptive.

52
CONCLUSION

A travers cette étude qu’on a mené sur les fractures ouvertes de jambe, on a réalisé encore
une fois à l’instar d’autres études qui ont été faites sur le sujet, que les fractures ouvertes de
jambe ont une très grande prévalence et leurs impacts sur l’économie et la société n’est pas à
négliger ni à prendre à la légère car elles constituent un vrai problème de santé publique.

La population masculine et les jeunes actifs sont les plus fréquemment touchés. La majorité de
ces fractures ont pour étiologie les AVP, suivies de fractures par arme à feu qui eux aussi ne
sont pas à négliger en termes d’étiologie. Sans oublier les autres lésions, parfois associées à ces
dernières, pouvant faire plonger le patient dans une période d’invalidité et parfois laisser des
séquelles graves.

Donc, une certaine rigueur est à appliquer sur les mesures et le respect des codes de sécurité
routière afin de réduire la survenue des accidents et donc des fractures.
Pour finir, cette étude devrait susciter tout le monde en l’occurrence le gouvernement, les
professionnels de santé le MSSP et le grand public en général à prendre conscience de la
situation.

D’autre en plus si on considère le fait que les jeunes sont plus actifs dans notre société, du coup
ils sont les plus fréquemment touchés tout en mettant l’emphase sur l’invalidité liée aux lésions
associées et les séquelles graves qui en découlent. On devrait désormais aborder ce problème
pour ce qu’il est en réalité, un fléau et un handicap à long terme sur la vie sociale et économique
du pays et d’en presser d’apporter une réponse visant à faire baisser ces chiffres et de
promouvoir un système de santé préventif, actif et infaillible.

53
RECOMMANDATIONS

À la lumière de notre étude, nous tenons à faire les recommandations qui suivent :

• Au MSPP
o Fournir considérablement des matériels techniques au service d'orthopédie de l'HUP
(matériels d'ostéosynthèse, de radiographie), car les fractures ouvertes de jambe sont
une urgence, les premières heures sont d’une importance capitale pour une bonne prise
en charge.
o Construire un centre de traumatologie dans la zone métropolitaine, car les cas de
fractures se font de plus en plus fréquents.
o Instaurer une politique de couverture sanitaire en embauchant des personnels de santé
compétents puis faire une bonne répartition des spécialistes formés en chirurgie
orthopédique et traumatologique dans les zones reculées afin de répondre au besoin
d'urgence de ces dernières et ainsi éviter les complications en faisant une prise en
charge adéquate.

• Au service de la circulation routière de la Police Nationale d'Haïti.


o Faire l'inspection régulière des véhicules (les véhicules sans signaux créent des
mésententes sur la route).
o Être rigoureux dans le processus de l'obtention du permis de conduire (nombreux sont
ceux qui ont leur permis de conduire sans avoir été éprouvé par un examen de circulation
routière).
o Exiger le port de matériel de protection aux motocyclistes (Genouillères pour moto,
casques).
o Exiger les automobilistes à passer leur ceinture de sécurité.
o Sanctionner les excès de vitesse.
• Construire des routes moins étroites.
• Éclairer pendant la nuit les routes difficiles ; dangereuses ; ainsi que les intersections.
• Mettre dans des points stratégiques plus de panneaux de signalisation.

54
• À la direction de l'HUP
o S'assurer d'une meilleure conservation des dossiers et de les remplir de manière plus
complète. Ainsi, d'autres études au sein de l'institution auront beaucoup moins de
contraintes.

• Au personnel médical du service d'orthopédie


o Assurer le suivi des malades en cliniques externes pour avoir une idée de leur évolution.
o Discuter dans les revues quotidiennes du diagnostic des cas.
o Inclure le procès-verbal des interventions dans les dossiers, cela pourrait aider à la
réalisation d'autres études.

• Au grand publique en général


o Prenez garde au code de la route.
o Réduire tant que vous le pouvez le déplacement par moto.

55
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE

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Incidence et impacts des accidents de la voie publique chez les conducteurs de taxi-moto en
milieu tropical. Rev Chir Orthopédique Traumatol. Avr 2016 ;102(2):211‑4.

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Antibiotics and open fractures of the lower extremity: less is more. Eur J Trauma Emerg
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de traumatologie Malgache, volume 7 ;7p). Disponible sur :
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l’hôpital Niannankoro Fomba de Segou. Octobre 2008 à Mars 2009.

12. MOHAMED Amine JIRANI. Fracture ouvertes de jambe : étude épidémiologiques au


service de Traumatologie-Orthopédie du centre Hospitalier Universitaire Avicenne Rabat. (
2013 – 2018).

13- M. DJOUBALO TRAORE. Fractures ouvertes de jambe à l’hôpital Somine Dolo de Mopti.
( Juillet 2013 - 31 Décembre 2018).

14. Nouhoum A DIALLO. Prise en charge des fractures de jambe à l’hôpital de Sikasso (1er
Janvier - 31 Décembre 2007)

15. YOUMBI BOUDOM E. J. Aspects épidemio-clinique et thérapeutique des fractures


diaphysaire de jambe au centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona .
Janvier 2017 à Janvier 2018.

16. Manix ILUNGA BANZA , Igor MUJINGA, Dimitri KANAYANDA NAFATALEWA,


Trésor KIBANGULA KASANGA, Augustin KIBONGE MUKAKALA, Serge NGOIE
YUMBA, Emmy MANDA KISIMBA, Mylord KAMBU NGOMA and Danny NDUA
KAPEND. Fracture ouvertes des os de la jambe : Profil épidémiologiques clinique et
thérapeutique aux cliniques universitaires de Lubumbashi. ( Janvier 2018- Décembre 2020).

57
17. SOULEYMANE Kone. Fractures ouvertes de jambes traités par enclouage
centromédullaire dans le service de chirurgie orthopédique et de traumatologie du centre
Hospitalier universitaire BSS de Kati et de L’hôpital régional de Kayes. Février 2018 à Mai
2020.

18. BAKRIGA B , AKPOTO M. Y , KOMBATE N , AYOUBA G . DELANH Y , ABALO


A. Aspects cliniques et thérapeutiques des fractures diaphysaire récentes de jambe chez l’adulte
au centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé. Du 1er Janvier 2012 au 30 Juin
2013.

19- M.B. Traoré, O. KEITA, A. Diallo, S.I. Tambassi, S. Diallo, T. Traoré, I.ALWATA, T.
COULIBALY. Étude épidemio-clinique et thérapeutique des fractures ouvertes de jambes dans
le service de chirurgie Orthopédique et de Traumatologie du CHU Gabriel Touré de Bamako.
( Janvier 2013-Juin 2013).

20. M. MAMADOU N. Prise en charge des fractures ouvertes des deux os de la jambe par le
double enclouage de Ender . Janvier 2016 à Décembre 2017.

21. SERGE BILALA N . Profil épidémiologique et prise en charge de la fracture de la jambe


aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi. Janvier 2009 à Décembre 2012. Mémoire Online
disponible sur : https://www.memoireonline.com/01/20/11451/Profil-epidemiologique-et-
prise-en-charge-de-la-fracture-de-la-jambe-Cas-des-cliniques-universita.html

22- MIDOUN M, BELGHORZI N, BELBACHIR I. Étude clinique et épidémiologique de


fractures diaphysaire ouverte de la jambe au service de chirurgie orthopédique du centre
Hospitalier universitaire Tlemcen. Janvier 2012 à Décembre 2015.

23- DJALT HOUARI BADREDDINE, KHODJA BOCHRA BAKHTA. Fracture ouverte de la


jambe au service de chirurgie orthopédique et traumatologique au CHU de Tlemcen. Janvier
2010- Décembre 2014.

58
24- MBOUOPDA KOM Marius. Fractures de jambe par accidents de la circulation routière
dans le service d’orthopédie-traumatologie du CHU Gabriel Touré. 1er Juillet 2011 -1er Juillet
2012 .

25. MAIGA O, Étude épidémiologique et clinique des fractures ouvertes des os de la jambe
dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de L’hôpital Gabriel Toure-
Bamako. 2006 ;56.

26- MADOUGOU S , CHIGBLO P , LAWSON E, TELLA G, PADONOU A , NOUR M,


HANS-MOEVI A. Facteurs Épidémiologiques et résultats de la prise en charge des fractures
ouvertes de jambe de l’adulte à Cotonou. Du 1er Janvier 2005 au Décembre 2014.

27- YABRE, KEINDREBEOGO Aguératou. Enclouage Centro médullaire par clou UTN au
CHU Souro Sanou. Janvier 2012- Décembre 2015.

59
ANNEXE 1

CALENDRIER DE L’ÉTUDE

JUIN JUIL AOÛ SEPTEM OCTO NOVEMBRE DÉC


LET T BRE BRE EMB
RE
Correction et
soumission de
protocole

Rédaction et
correction de
la revue de la
littérature
Obtention du
permis de
consulter les
archives de
l’hôpital
Collecte des
données aux
archives et
saisie des
données
Analyse des
données et
Discussion
Rédaction du
projets
Relectures et
corrections
Soumission
du projet

60
ANNEXE 2

FORMULAIRE D’ENQUÊTE

Date d’entrée à l’HUP :.................


Code :...................

I- ASPECTS SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
o Âge : ....................
o Sexe : ....................
o Secteur d’activité : .........................

II- ASPECTS CLINIQUES


1. ÉTIOLOGIES
o AVP Accidents de travail Accident domestiques
o Sports Armes à feu Coup de pierre
o Chute en hauteur
2. ANTÉCÉDENTS
o ATCD fractures ATCD médicaux ATCD chirurgicaux
o Aucun
3. LÉSIONS ASSOCIÉES
o Traumas crâniens Trauma membres sup.
o Trauma thoracique
o Trauma de la cuisse Trauma du pieds
o Trauma du genou
o Trauma du visage Lésions abrasives
o Trauma de la cheville
o Aucune

61
4. TYPE d’AVP
§ Piéton-Voiture Voiture-Voiture Piéton-Moto
§ Moto-Mur Moto-Moto Voiture
§ Camion-Voiture Camion-Moto Camion-camion
§ Moto-Voiture Moto-Moto Chute de sa moto
§ Chute de sa moto
5. CÔTÉ ATTEINT
o Jambe droite Jambe gauche Les deux
6. ÉVALUATION
Classification de Gustillo Anderson (Grade I....., Grade II....., Grade IIIb.....,
Grade IIIc....)
7. OS ATTEINT
o Tibia et péroné Tibia seul Péroné seul
8. TRAIT DE FRACTURE TIBIA
o Transversal Comminutif Oblique Spiroïde
o Uni cortical Non mentionné
9. TRAIT DE LA FRACTURE PÉRONÉ
o Transversal Comminutif Oblique
o Spiroïde
o Uni cortical Non mentionné
10.SIÈGE DE LA FRACTURE TIBIA
o 1/3 sup. 1 /3 moy. 1/3 inf.
o Non mentionné
11.SIÈGE DE LA FRACTURE PÉRONÉ

o 1/3 sup. 1 /3 moy. 1/3 inf.


o Non mentionné

III-ASPECTS THERAPEUTIQUES
12. PRÉVENTION ANTITÉTANIQUES

§ SAT VAT Non mentionné

62
14.TYPE D’IMMOBILISATION
§ Attèle post. Fixateur externe
§ Plâtre cruro pédieux fenêtré
§ Botte plâtrée fenêtré Non mentionné
15. TYPE DE TRAITEMENT MÉDICAL
§ Antibiotique Analgésique Anti-Inflammatoire
§ Anticoagulant Non mentionné

IV. ASPECTS ÉVOLUTIFS


16. ÉVOLUTION
§ Bonne Complication Non mentionné
17. TYPE DE COMPLICATION
§ Ostéite Cal vicieux Gangrène
§ Pseudarthrose aseptique Pseudarthrose infectée
§ Syndrome de loge Retard de consolidation

18. DURÉE D’HOSPITALISATION


§ Moins de 7 jours 7 à 10 jours
§ 11 à 30 jours 30 à 60 jours

63
ANNEXE 3

Contact

Jerdens MAXIME
Tel: +(509) 4791-97-43
jerdensmaxime@yahoo.fr

Gregory WILBON
Tel: +(509) 4459-93-74
gregorydrwilbon@gmail.com

Dr Pharol ALMENORD
Tel: +(509) 3619-50-45
alpharol12@gmail.com

64

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