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RAPPORT DE STAGE
L’ENDOMETRIOSE
Réalisé par : - AIT SLIMANE WALID
- BENDAHMANE MERIEM
- KOUADRIA CHAIMA
-
-
Encadré par : Pr. DEBAHA
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3. Toucher vaginal et toucher rectal :...................................................................................- 18 -
C. Formes cliniques :.................................................................................................................- 19 -
1. L’endométriose pelvienne profonde (EPP) :.....................................................................- 19 -
2. L’endométriome ovarien :................................................................................................- 20 -
3. L’adénomyose :................................................................................................................- 20 -
D. Examens Complémentaires :................................................................................................- 22 -
1. Examens de première intention :.....................................................................................- 22 -
2. Examens de deuxième intention :....................................................................................- 23 -
3. Examens de troisième intention :.....................................................................................- 24 -
VIII. Prise en charge de l’endométriose :.....................................................................................- 29 -
A. Traitement médical :............................................................................................................- 29 -
1. Traitements non hormonaux :..........................................................................................- 30 -
2. Traitements hormonaux :.................................................................................................- 30 -
B. Traitement chirurgical :........................................................................................................- 33 -
1. Traitement conservateur :................................................................................................- 33 -
2. Traitement radical :..........................................................................................................- 34 -
C. Association médicochirurgicale :..........................................................................................- 36 -
D. Prise en charge de l’infertilité :.............................................................................................- 36 -
E. Traitements associés et règles hygiéno-diététiques :...........................................................- 36 -
IX. Le Suivi :................................................................................................................................- 37 -
Table des figures..............................................................................................................................- 39 -
Table des tableaux...........................................................................................................................- 39 -
Travaux Cité..........................................................................................................................................40
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ETUDE
THEORIQUE
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5
IntroductionIntroduction 6
I. Introduction
L’endométriose est une maladie chronique assez fréquente. Elle est méconnue du grand public
puisque plus de 2/3 des femmes ne connaissent pas l’existence même de cette maladie. De ce
fait, le diagnostic de l'endométriose est généralement évoqué longtemps après l'apparition des
premiers symptômes, en moyenne après 8 à 12 ans, ce qui en fait l’une des pathologies
courantes présentant le plus grand retard diagnostique. Ce retard aggrave la maladie et ses
conséquences. Par rapport à d'autres pathologies gynécologiques, les données scientifiques
concernant l'endométriose sont relativement récentes, car la maladie a été pratiquement
redécouverte au cours des deux dernières décennies, après la généralisation de l’exploration
cœlioscopique dans la pratique gynécologique. Quant à la prise en charge thérapeutique, elle
est un sujet controversé car la place des différents traitements n'est pas toujours bien définie.
II. Définition
L’endométriose, maladie longtemps ignorée, parfois très difficile à vivre au quotidien, se
définit comme une maladie gynécologique dans laquelle on retrouve du tissu de l'endomètre
(glandulaire et stroma) ectopique, en dehors de l'utérus, ce tissu peut être retrouvé partout
dans l’organisme, mais les localisations les plus fréquentes soit sur les ovaires, les trompes,
les ligaments qui soutiennent l'utérus et quelques fois, sur les autres organes du petit bassin,
comme la vessie, l'intestin et le vagin. Cette muqueuse utérine sensible aux altérations
hormonales qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des
modifications hormonales (COURBIERE & CARCOPINO, édition 2019).
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Physiologie du cycle utérinPhysiologie du cycle utérin 7
Les œstrogènes agissent sur la couche basale de l’endomètre, pour que celle-ci génère à une
nouvelle couche fonctionnelle, la couche fonctionnelle s’épaissit, ses glandes augmentent de
volume, et expriment des récepteurs à la progestérone. La glaire cervicale devient claire et
cristalline, facilitant le passage des spermatozoïdes.
La durée de cette phase est constante, égale à 14 jours, quelques soit la durée du cycle. Sous
l’action de la progestérone sécrétée par le corps jaune, les artères spiralées se développent
dans la couche fonctionnelle, qui se transforme en muqueuse sécrétrice. Les glandes utérines
commencent à sécréter des nutriments, dans le but de créer un environnement idéal pour la
nidation, en cas d’une éventuelle fécondation. En absence de fécondation, le taux de
progestérone qui augmente progressivement inhibe l’axe gonadotrope avec chute la LH. Cette
chute de la LH retentit sur la sécrétion des hormones stéroïdes, et prive ainsi l’endomètre de
son soutien hormonal. Les cellules endométriales et les artères spiralées privées de nutriments
commencent à mourir, donnant la desquamation observée au cours des règles, et le cycle
reprend.
7
Physiologie de l’endométriosePhysiologie de l’endométriose 8
8
ÉpidémiologieÉpidémiologie 9
V. Épidémiologie
A. Fréquence :
Elle est estimée à environ 2 % de la population générale, tous âges confondus, à 10 % dans le
groupe de femmes âgées de 30 à 40 ans. Chez les femmes suivies pour stérilité, la fréquence
est nettement plus importante (30 à 40 %). Le groupe d'étude de l'endométriose (GEE) estime
à 40 % la fréquence de l'endométriose chez les femmes explorées pour stérilité.
B. Origine ethnique :
L'endométriose est plus fréquente dans la race blanche. En revanche, Majmudar trouve que la
« salpingopathie isthmique noueuse » se rencontre plus volontiers dans la race noire. Des
études en cours démontrent aussi une grande fréquence de l'endométriose en Asie du SUD-
EST (Vietnam et Japon).
C. Facteurs héréditaires :
Simpson et coll trouvent une fréquence plus élevée de l'endométriose lorsqu'il existe des
antécédents familiaux (six fois plus s'il y a des antécédents chez la mère) et l'atteinte plus
sévère si une parenté du premier degré est également porteuse de l'endométriose.
Lamb pense que ce sont les habitudes familiales de vie qui expliquent cette différence, plutôt
que le facteur génétique.
Aucune étude concernant le système HLA (« humane leucocyte antigène ») n'a pu établir de
lien entre ce système et l'endométriose.
D. Age :
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 10
E. Antécédents chirurgicaux :
Counseller observe plus fréquemment l'endométriose chez les femmes ayant subi une
intervention chirurgicale gynécologique ou obstétricale (curetage, hystérectomie avec
conservation ovarienne, césarienne, épisiotomie, conisation, etc.) que dans la population
témoin.
La théorie la plus commune suggère que pendant les menstruations, du tissu endométrial se
dissémine dans la cavité péritonéale à travers les trompes de Fallope, puis vient s’adhérer au
tissu péritonéal ou aux organes pelviens, constituant ce que l’on appel des menstruations
rétrograde. (Kettel & Stein, 1951) (Sampson, 1927) En plus d’être intuitivement attractive,
cette théorie est soutenue par une étude réalisé sur 25 femmes ayant une sténose cervical et
des douleurs pelviennes chroniques. (Barbieri, 1998) sous coelioscopie, des lésions
d’endométriose étaient documentées sur 24 parmi 25 femmes. L’observation conclue que le
reflux menstruel et l’endométriose est une association très commune. Une étude similaire a
été réalisé sur des Babouins (D'Hooghe, et al., 1994) sur lesquelles une sténose cervical
expérimentale a été induite. Après plusieurs injections intrapéritonéales des menstruations sur
une période de 12 mois, des lésions endométriales ont été confirmé par laparoscopie sur 3
parmi 4 Babouins modèle (D'Hooghe, et al., 1995).
Bien que cette théorie soit la plus répandue, les cas d’endométriose chez l’homme, les
nouveau-nés et les filles prépubères nécessitent une autre explication (Overto, Davis,
McMillan, Shaw, & Koh, 2007).
De manière similaire à la précédente, une autre théorie stipule que des cellules du canal de
Muller migre pendant le développement embryonnaire et constitue un reliquat qui se
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 11
Une théorie plus récente fait intervenir les cellules souches endométriales ainsi que les
cellules souches provenant de la moelle osseuse dans la pathogénèse de l’endométriose. Cette
théorie suggère que des cellules endométriales progénitrices de la couche basale de
l’endométriome migre via menstruation rétrograde ou par dissémination lymphatique ou
vasculaire dans la cavité péritonéale et évoluent en lésion endométriale. C’est la capacité
proliférative et la totipotence des cellules souches qui procure un avantage sélectif dans
l’établissement et la progression de la lésion (Sasson & Taylor, 2008). Une autre étude vient
étayer cette théorie (Leyendecker, Herbertz, Kunz, & Mall, 2002). La dissémination
hématogène de cellules souche de la moelle osseuse a été mis en évidence lors d’une étude
porté sur des souris LacZ transgène ayant subis une hystérectomie et sur lesquelles une
endométriose péritonéale expérimentale a été induite. Après une transplantation de cellules de
moelle osseuse provenant d’autres souris LacZ transgène, des cellules exprimant le gène LacZ
Ont été retrouvé dans la lésion ectopique démontrant la participation des cellules souches de
la moelle osseuse dans l’établissement et la persistance de la lésion (Du & Taylor, 2007).
Cette théorie suscite beaucoup d’attention due au fait qu’elle explique les cas exceptionnels
que les autres théories n’ont pas résolus.
Enfin, la théorie des métastases bégnines soutiens que les implants endométrials ectopiques
proviennent de la dissémination hématogène ou lymphatique de cellules endométriales (JA,
1927). Des études microvasculaires mettent en évidence un flux lymphatique provenant du
corps utérin vers l’ovaire soumettant une possible étiologie lymphatique dans l’endométriose
ovarienne. Cette théorie lève le voile sur l’origine des lésions endométriales ectopiques qui
surviennent dans des sites distants de l’utérus tel que les poumons, le cerveau et l’os (KJ & F,
1997).
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 12
MENSTRUATION
RETROGRADE
ENDOMETRIOSE
DISSEMINATION
LYMPHATIQUE ET
HEMATOGENE
12
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 13
1. Altérations génétiques :
Plusieurs altérations génétiques acquises ou innées des cellules endométriales prédisposent à
la survie de l’implants endométrial.
Par exemple, on observe une réponse accrue du gène anti-apoptotique BCL-2 dans
l’endométriome ectopique et utopique chez certaines femmes atteintes, ce qui reflète une
diminution de l’apoptose au sein du tissu endométrial (RK, RF, & JN, 1998), et confère un
avantage de prolifération à l’implant.
On constate aussi que la tendance à l’implantation peut être héréditaire. En effet, une étude
démontre un risque six fois plus élevé chez les femmes parentes au premier degré ayant une
endométriose sévère (JL, S, LR, & VC, 1980). Une étude par analyse de liaison a permis
d’identifier les loci dans les régions du chromosome 10q26 et 7p15 (SA, et al., 2005).
Les altérations génétiques acquises peuvent potentiellement conférer un avantage de survie
aux cellules endométriales dans l’établissement de l’endométriose. En effet l’endométriome
est un tissu ayant un taux de renouvellement cellulaire assez extraordinaire et par conséquent,
il est vulnérable aux erreurs de recombinaison génétique. L’incidence de ces mutations dans
l’endométriome est bien documentée et peut être conséquente à des facteurs épigénétiques ou
au stress oxydatif (SW, et al., 2004).
Enfin, plusieurs études soutiennent la thèse d’une régulation épigénétique des hormones
stéroïdiens dans l’endométriome (X & SM, 2011) (S, Z, JS, JC, & LC, 2011)
Le Tableau 1 représente une liste partielle des facteurs impliqués dans la survie de l’implant
endométrial.
Gène Fonction
17βHSD-2 Hydroxystéroïde déshydrogénase
BCL-2 Anti-apoptotique
CYP19 Enzyme aromatase
HOXA10 Facteur de transcription
IL-6 Cytokine
KRAS Oncogène
MMP 3,7 Matrix métalloprotéinases
NF-KB Facteur de transcription
PGE2 Prostaglandine
PTEN Gène suppresseur de tumeur
TGF-B Cytokine
TNF-α Cytokine
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 14
En temps normal, le tissu endométrial disséminé dans le péritoine est détruit par le système
immunitaire.
Cependant une dérégulation du mécanisme de la clairance immunitaire prédispose à
l’implantation et au développement des cellules endométriales. De manière prévisible, les
fragments de tissues de grande envergure par opposition aux cellules individuelles,
démontrent une plus grande capacité à l’implantation, probablement due à la protection contre
la clairance immunitaire dont profitent les cellules profondes du tissue (AW, et al., 2003).
Il a été également découvert que l’endométriome des femmes atteintes d’endométriose est
plus résistant à la lyse des cellules NK (Natural Killer) par rapport à l’endométriome chez les
femmes saines (DJ, FJ, M, M, & PR, 1991). Des études supplémentaires identifient le
mécanisme par lequel les cellules endométriales échappent à la clairance des cellules NK et
mettent en cause la perte des molecule-1 d’adhésion intercellulaire (ICAM-1) dans les cellules
stromales de l’endomètre (E, et al., 1996).
La déficience immunitaire constitue également un facteur de prédisposition. Des études
démontrent une grande concordance entre les maladies auto-immunes (lupus systémique
érythémateux, polyarthrite rhumatoïde, les maladies thyroïdiennes auto-immunes...), et
l’apparition de l’endométriose (N, SD, ML, LK, & P, 2002)
Bien que l’endométriose soit une affection bégnine, le processus par lequel les cellules
endométriales s’implantent et envahissent les tissus exhibe des traits de malignité. Les cellules
stromales de l’endomètre (ESC) sont principalement impliquées dans l’interaction du tissu
endométrial avec la lignée des cellules mésothéliales du péritoine. Une étude démontre un
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 15
plus grand impact de la part des ESC dans l’implantation par rapport aux cellules
mésothéliales du péritoine (RS, et al., 2005).
Aussi, un mésothéliome intacte constituerai même une barrière protectrice contre
l’implantation de tissu endométrial disséminé, alors qu’une affection héréditaire ou acquises
du péritoine favorise l’adhésion et l’invasion trans-mésothéliale de cellules endométriales (I,
T, W, K, & B, 1991).
Le profilage de l’expression génique du péritoine chez des sujets sains ainsi que des sujets
atteints démontre une régulation à la hausse de MMP-3 durant la phase lutéale et une
régulation à la hausse des ICAM-1, TGF-β et des IL-6 pendant la phase menstruelle. Ces
différentes expressions de cytokines et facteurs peuvent promouvoir un environnement qui
facilite l’implantation des cellules endométriales (RS, et al., 2005). Les TGF-β induisent
également l’invasion cellulaire.
La douleur associée à l’affection est aussi le signe d’une neurogénèse avancé. Le profilage de
l’expression génique de l’endomètre en phase menstruelle chez les femmes atteintes, a aussi
mis en évidence une augmentation des TNF-α, IL-8 et MMP-3. Cette augmentation facilite le
développement et la néovascularisation locale (CM, et al., 2006). VEGF (vascular endothelial
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 16
growth factor) a aussi été détecter de manière consistante en grande concentration dans les
fluides péritonéales chez les femmes atteintes suggérant une participation angiogénique de la
part du facteur VEGF.
Les facteurs de croissance jouent aussi un rôle fondamental dans la stimulation de la
croissance endométriale ectopique, par exemple : HGF (Hepatocyte Growth Factor) facteur
mitogène et morphogène participe à la régénération des glandes endométriales en location
ectopique (J, T, T, H, & A, 1997)
E. L’inflammation :
L’endométriose est aussi considérée comme une inflammation pelvienne. Chez les femmes
atteintes, on note une nette augmentation des macrophages activés et des
cytokines/chimiokines dans le fluide péritonéal. Tous les médiateurs précédemment cités
participent également à la médiation de l’inflammation.
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 17
Les études cliniques et moléculaires convergent à soutenir une évolution phénotypique par
étape des endométrioses péritonéales, ces étapes incluent :
La lésion vésiculaire rouge (Figure 5A)
La lésion superficielle « brûlée de poudre » (Figure 5B)
La fibrose (Figure 5C)
La lésion vésiculaire rouge est décrite comme un amas de glandes communicante. Elle est
plus active sur le plan biochimique que la lésion « brulée de poudre ». Ces lésions sont
localement hémorragiques. La plupart des lésions évoluent vers la cicatrisation (Figure 5C).
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 18
La Symptomatologie :
Remarque : Certaines femmes qui ont une endométriose sévère sont asymptomatiques ; alors
que d'autres qui présentent des formes minimes ont des douleurs invalidantes. Une
dysménorrhée est un indice diagnostique important, en particulier si elle apparaît après
plusieurs années de règles relativement indolores. Les symptômes diminuent ou disparaissent
souvent pendant une grossesse.
2. Troubles de Menstruations :
Il s’agit principalement de ménorragies.
3. Signes digestifs :
Signes rectaux :
o Douleurs à la défécation à recrudescence cataméniale
o Ténesmes
o Rectorragies
Troubles de Transit : Diarrhées et Constipations.
4. Signes Urinaires :
Une cystite interstitielle avec douleur sus-pubienne ou pelvienne, brûlures
mictionnelles, hématurie…
Pollakiurie et incontinence par impériosité est fréquente.
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 19
B. L’examen Clinique :
1. L’examen périnéo-vulvaire :
Est très souvent normal, rares atteintes suite à des accouchements.
2. L’examen au spéculum :
Endométriose cervicale : des nodules (bleuâtre / marrons) au niveau des ligaments
utérosacrés ou du cul-de-sac de Douglas
Endométriose du cul-de-sac vaginal postérieur sous forme de kyste à contenu bleu
noirâtre.
3. Toucher vaginal et toucher rectal :
Le toucher vaginal recherche la classique rétroversion utérine fixée.
Un utérus irrégulier, augmenté de volume et souvent sensible (adénomyose)
Il recherche également une masse annexielle uni ou bilatérale fixée et douloureuse.
La perception de nodules douloureux au niveau du cul-de-sac vaginal postérieur, en
regard des ligaments utérosacrés.
La palpation de nodules, en regard de la cloison recto-vaginale, peut déclencher des
douleurs irradiées vers l’anus, et plus rarement des douleurs irradiées à l’ombilic.
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 20
C. Formes cliniques :
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 21
2. L’endométriome ovarien :
L'endométriome ovarien, isolé ou associé à d'autres lésions, est une localisation fréquente de
l'endométriose. Sa symptomatologie, totalement aspécifique, est dominée par les douleurs et
l'infertilité. L'échographie est l'examen paraclinique de référence assurant une sensibilité de
80 % et une spécificité de 90 %, l'imagerie par résonance magnétique étant réservée au
diagnostic des endométriomes atypiques. En dehors des patientes de plus de 40 ans, où la
confirmation histologique est nécessaire, la prise en charge thérapeutique des endométriomes
ovariens doit, le plus souvent, s'intégrer dans une stratégie prenant en compte l'ensemble de la
pathologie endométriale. Le traitement chirurgical conservateur par voie coelioscopique est la
règle. La cystectomie intrapéritonéale avec exérèse de la paroi kystique semble la technique la
plus adaptée. Cependant, lorsque le kyste apparaît trop volumineux ou que la dissection paraît
techniquement difficile (moins de 10 % des cas), il faut privilégier le traitement en deux
temps associant fenestration du kyste par coelioscopie, traitement médical pendant 3 mois par
analogues de la luteinizing hormone-releasing hormone (LH-RH) suivi d'une nouvelle
coelioscopie permettant la réalisation d'une coagulation au laser CO2 de la paroi interne du
kyste. Le recours aux techniques de procréation médicalement assistée n'est pas une contre-
indication même si les liens de causalité ne sont pas clairement établis.
3. L’adénomyose :
L’adénomyose est usuellement définie comme étant de l’endométriose interne à l’utérus.
En fait il s’agit d’une anomalie de la zone de jonction entre l’endomètre (muqueuse qui
tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser les cellules de
l’endomètre infiltrer le myomètre. Elle peut être superficielle (épaississement de la zone
jusqu’à 12 mm) ou profonde (et douloureuse).
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 22
C’est une pathologie fréquente et bénigne au sens médical du terme, c’est-à-dire qu’elle
n’impacte pas le pronostic vital. Néanmoins, certaines formes d’adénomyose peuvent être
extrêmement douloureuses et invalidantes au quotidien.
L’adénomyose peut être :
Diffuse : on retrouve de nombreux foyers disséminés sur l’ensemble du myomètre
Focale : un ou quelques foyers localisés sur le myomètre
Externe : quand l’endométriose pelvienne profonde vient infiltrer le myomètre
Autres localisations :
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 23
D. Examens Complémentaires :
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 24
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 25
Modalités de l’IRM :
En cas d’IRM pelvienne discordante avec la clinique ou l’échographie, il est recommandé de
proposer une seconde lecture de l’IRM par un radiologue référent.
Concernant les critères de qualité de l’IRM pelvienne, il est recommandé de faire le
diagnostic d’endométriose pelvienne en utilisant des séquences multi-planaires en T2 et T1
avec et sans saturation de graisse.
Prise en charge de l’endométriose – Démarche diagnostique et traitement médical 3
L’injection de gadolinium est une option notamment pour caractériser une masse annexielle
complexe. L’opacification du vagin ou du rectum est utile en l'absence de préparation
digestive préalable. Elle n'est pas indispensable en cas de préparation digestive préalable, ce
qui devrait être la pratique privilégiée.
Il est recommandé de faire une acquisition à vessie semi-pleine pour ne pas gêner
l’interprétation
25
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 26
26
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 27
Fertiloscopie :
Il n’y a pas lieu de réaliser une fertiloscopie dans le but de faire le diagnostic de
l’endométriose.
Coelioscopie :
Lorsque l’imagerie objective une endométriose sur des éléments caractéristiques et
spécifiques (kyste et/ou lésions profondes), il n’y a pas lieu de réaliser une cœlioscopie dans
le seul but de confirmer le diagnostic.
Indication de la cœlioscopie diagnostique :
En cas de suspicion clinique d’endométriose alors que les examens préopératoires
n’en ont pas fait la preuve.
Dans le cadre d’une stratégie de prise en charge des douleurs ou de l’infertilité.
Afin d’éliminer une endométriose si elle ne met pas en évidence de lésions
macroscopiques visibles et si celle-ci a comporté une exploration satisfaisante de
la région abdomino-pelvienne.
Modalités de l’examen :
Réaliser des biopsies dirigées (avec examen anatomopathologique) en cas de
lésions typiques ou atypiques lors d’une cœlioscopie diagnostique pour confirmer
le diagnostic d’endométriose. Il n’y a pas lieu de faire des biopsies sur péritoine
sain.
Faire une description exhaustive et précise de la cavité abdomino-pelvienne
incluant les adhérences et les différents types de lésions avec leur description
macroscopique, leur taille, ainsi que leur localisation, dans le but de corréler les
symptômes avec la pathologie et de guider la prise en charge thérapeutique.
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 28
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 29
Figure 16: Stratégie diagnostique devant des symptômes pelviens douloureux chroniques
29
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 30
A. Traitement médical :
o Il doit être prescrit en première intention, de façon empirique devant toute suspicion
d’endométriose, sans nécessité d’une preuve histologique préalable.
o Il a deux objectifs principaux :
- Améliorer les symptômes douloureux par la réduction de l’inflammation et l’effet
antalgique (AINS et antalgiques de différents paliers)
- L’obtention de l’aménorrhée pour Arrêter la progression des lésions par un
blocage de l’activité ovarienne (thérapie hormonale).
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 31
2. Traitements hormonaux :
Compte tenu de l’hormono-dépandance de l’endométriose, les traitements hormonaux font
parties des thérapeutiques proposées en première intention. Pour avoir une efficacité sur les
douleurs, il faut provoquer une aménorrhée.
Leur mécanisme est multiple : réduction ou suppression du flux menstruel, inhibition de
l’ovulation, action atrophique sur le tissu endométrial, restauration d’une sensibilité à la
progestérone, diminution de la synthèse des prostaglandines et diminution de la prolifération
cellulaire.
Ces traitements ont un effet suspensif sur l’ensemble des symptômes douloureux sans effet
curatif sur la maladie. En cas d’arrêt du traitement la reprise évolutive des lésions est possible
et l’effet du traitement sur les douleurs est généralement perdu au bout de quelques mois.
Pour cette raison, il est souvent poursuivi soit jusqu’au désir de la grossesse soit jusqu’à la
ménopause.
Ils ont en revanche un effet contraceptif inévitable et peuvent être responsable des effets
indésirables conduisant à l’abandon du traitement par les patientes (métrorragies et spottings,
prise de poids, baisse de la libido, sécheresse vaginale, bouffées de chaleur, etc…).
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 32
32
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 33
c. Le danazol :
Le danazol était le traitement médical contre l’endométriose qui prédominait il y a deux
décennies. Il s’agit d’une substance anti gonadotrope ayant une activité androgénique et
anabolisante modérée et dénuée de propriétés estrogéniques et progestatives, qui est en
mesure d’inhiber la sécrétion de gonadotrophine et de provoquer l’aménorrhée. Bien
qu’efficace dans de nombreux cas de douleur pelvienne associée à l’endométriose, le
danazol est associé à des effets indésirables : androgéniques (tels que le gain pondéral,
l’acné, l’hirsutisme, l’atrophie mammaire et rarement le virilisme), la modification du
profil lipidique avec augmentation du LDL cholestérol et diminution du HDL-cholestérol
et l’augmentation des enzymes hépatiques. Par conséquent, un bon nombre de patientes
n’étaient pas en mesure de tolérer ce médicament dans le cadre d’un traitement à long
terme. En raison de ces préoccupations le danazol n’est plus recommandé par voie orale.
Actuellement l’administration par voie vaginale uniquement est recommandée.
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 34
densité minérale osseuse. L’efficacité sur les douleurs doit alors être réévaluée, mais elle
est souvent constante. Leur utilisation n’est pas recommandée chez les adolescentes
compte tenu des effets osseux. Il n’y a pas de différence significative d’efficacité sur les
douleurs entre les différents traitements médicaux : oestroprogestatifs, macro progestatifs
et agonistes de la GnRH.
E. Inhibiteurs de l’aromatase :
Chez les patientes atteintes d’endométriose, la surexpression d’aromatase au niveau de
l’endomètre ectopique provoquerait une production locale d’estrogènes qui ont la
propriété de stimuler la synthèse de prostaglandines aggravant ainsi le processus
inflammatoire et la croissance de la maladie. De nombreuses études évaluent l’intérêt
désinhibiteurs de l’aromatase (ou anti-aromatases) dans le traitement de l’endométriose. Il
apparaît que les inhibiteurs de l’aromatase seuls ou, associés à un progestatif, à un
oestroprogestatif ou à un analogue de la GnRH tendent à entraîner une diminution de la
taille des lésions et une amélioration de la symptomatologie douloureuse. Ce traitement
semble bien toléré. Les anti-aromatases ouvrent une nouvelle perspective thérapeutique,
seuls ou associés à un autre traitement. Dans l’attente de nouvelles études comparatives et
randomisées, les anti-aromatases peuvent être proposés à titre individuel, dans des centres
experts, après avoir prévenu les patientes d’absence d’autorisation de mise sur le marché,
afin de gérer les endométrioses sévères, invalidantes et réfractaires aux traitements
habituels, en prenant la précaution d’évaluer, dès la mise en route du traitement, le risque
d’ostéoporose.
B. Traitement chirurgical :
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Diagnostic PositifDiagnostic Positif 35
une grossesse ou de façon¸ à éviter de déclencher la ménopause a un jeune âge. Elle peut
mettre en jeu l’ablation directe, la lyse ou l’excision des lésions, l’interruption des voies
nerveuses, le retrait des endométriomes ovariens et l’excision des lésions envahissant les
organes adjacents (intestins, vessie, appendice ou uretère). Cette chirurgie est difficile car les
lésions endométriosiques n’ont pas de plan de clivage avec les tissus avoisinants. On
complètera l’acte chirurgical par un traitement médical.
La laparoscopie (cœlioscopie) constitue la voie à privilégier, sans égard à la gravite, en raison
de la meilleure visualisation (par l’intermédiaire d’une vue grossie) qu’elle permet et de la
rapidité avec laquelle la patiente récupère et peut reprendre ses activités normales, par
comparaison avec la laparotomie.
La laparoscopie chirurgicale
Lors de la laparoscopie, le chirurgien peut manipuler de minuscules instruments
chirurgicaux, enlever les plaques d'endométriose soit par l'excision au ciseau, par la
cautérisation électrique, au LASER ou à l'aide d'un bistouri ultrasonique.
Le traitement par laparoscopie a l'avantage de pouvoir être effectuée le jour même de
la laparoscopie diagnostique et réduit d'une façon substantielle la durée du séjour
hospitalier et de la convalescence, de même que les douleurs, les coûts pour le système
de santé et les complications, lorsque cette intervention est effectuée par un
laparoscopiste expérimenté.
Les symptômes de douleurs vont disparaître chez 63% des patientes porteuses
d'endométriose, après un traitement laparoscopique.
La laparotomie :
Il arrive parfois que la laparoscopie soit insuffisante et que le médecin soit dans
l'obligation de procéder à laparotomie.
Cette intervention permet d'enlever les plaques d'endométriose, les kystes de l'ovaire
et de libérer les adhérences ou les cicatrices qui se sont formées sur les organes et qui
empêchent leur mobilisation naturelle.
L'incision est plus étendue et la période de convalescence est beaucoup plus longue
que la laparoscopie.
2. Traitement radical :
Son utilisation devrait être envisagée chez les femmes qui connaissent des douleurs et des
symptômes considérables malgré la mise en œuvre d’un traitement conservateur, qui ne
souhaitent pas vivre d’autres grossesses, qui présentent une endométriose grave. Ce traitement
radical permet de diminuer le taux de récidives et de ré interventions.
L’hystérectomie :
Cette intervention consiste à enlever l'utérus.
La plupart du temps on opte pour cette option chez les femmes dont l'endométriose est
sévère mais surtout limitée à l'utérus, et chez qui les autres méthodes n'ont pas été
efficaces.
Elle est réservée également aux femmes qui renoncent à avoir d'autres enfants et qui
ont des symptômes qui les empêchent d'avoir une vie normale.
Hystérectomie seule est non recommandée à cause du risque d’échec sur la douleur
35
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 36
2. Endométriome ovarien :
36
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 37
L’indication de la chirurgie doit prendre en compte aussi bien le bénéfice attendu sur les
symptômes que les risques de complications postopératoires.
C. Association médicochirurgicale :
Le traitement médical peut être prescrit en pré- ou postopératoire, voire les deux
En préopératoire : La prescription préopératoire semble logique pour agir sur le facteur
inflammatoire et diminuer la taille des lésions : les adhérences sont alors plus faciles à cliver
et les implants jeunes sont traités.
En postopératoire : Le traitement postopératoire vise à diminuer le risque de récidive et
prévenir les dysménorrhées. Il est proposé si les gestes chirurgicaux ont semblé incomplets ou
si le pelvis est très inflammatoire.
Une prise en charge de la douleur doit être associée avec, en plus des AINS, la prescription
d’antalgiques simples (paracétamol). Certains conseils et règles hygiéno-diététiques peuvent
être prodigués :
Les bains chauds et l’utilisation d’un coussin chauffant peut soulager efficacement.
Des techniques de détente (tels que : l’acupuncture, l’ostéopathie et le yoga)
37
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 38
IX. Le Suivi :
Il sera clinique, échographique et éventuellement biologique par le CA 125. On discutera de
l'opportunité d'une coelioscopie de contrôle. Certains auteurs comme Donnez la réalisent
systématiquement pour compléter le traitement coelio-chirurgical après préparation médicale.
Si la patiente consulte pour stérilité, les facteurs associés d'infécondité seront traités.
L'absence de grossesse à une échéance de 1 an fait discuter l'indication d'une FIV ou
une reprise thérapeutique.
Si la patiente consulte pour algies, la récidive douloureuse fait envisager une nouvelle
coelioscopie ou une nouvelle séquence de traitement médical.
Si la patiente est jeune et n'a pas de désir de grossesse immédiat, on prescrira une
contraception hormonale plutôt progestative dans l'hypothèse non prouvée d'éviter
l'évolution de la maladie.
Le traitement par laparotomie est rarement indiqué en première intention. On l'utilisera
lorsque le geste chirurgical sera jugé trop difficile ou trop dangereux par voie
coelioscopique : adhérences digestives denses, infiltration de la cloison recto-vaginale.
Une microchirurgie tubaire proximale pourra être proposée. Enfin, ce sera la voie la
plus souvent utilisée si une hystérectomie est décidée en raison des difficultés de la
voie basse.
En guise de synthèse, on peut proposer les conduites suivantes :
- Adapter les protocoles à chaque cas en fonction du stade de la maladie et des
désirs de la patiente ;
- Ne pas vouloir à tout prix éradiquer les lésions surtout si la patiente est
asymptomatique ;
- Traiter les symptômes plutôt que la maladie ;
- Rassurer la patiente sur le caractère bénin de son affection même si les troubles
fonctionnels sont inconfortables ;
- Chercher l'efficacité maximale pour le minimum d'agression chirurgicale.
38
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 39
ETUDE PRATIQUE
39
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 40
Une patiente âgée de 39 ans est adressée en consultation d’urologie pour une dilatation
urétérale gauche découverte lors d’une échographie abdominale réalisée dans un contexte de
gène lombaire bilatérale, accompagnée d’une infection urinaire traitée par Ciprofloxacine.
Afin d’exclure une origine néoplasique, une cytologie urinaire a été réalisée et s’est avérée
négative. Le CA 125 est également normal (13,2 U/ml).
Une urétéroscopie diagnostique et une urétérographie confirment une courte sténose serrée
extrinsèque sans lésion endoluminale du bas urètre gauche, levée au passage de l’urétroscope
(Figure 17).
40
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 41
Figure 18: Résonance magnétique (pondération T2) - lésion Figure 19: Résonance magnétique (pondération T1, FatSat
tissulaire hétérogène au contact de l'urètre gauche (flèche). + Gadolinium) - rehaussement de la lésion tissulaire au
contact de l'urètre gauche (flèche) aprés injection de
Gadolinium
Antécédents :
On note cependant, dans les antécédents de cette patiente, une hystérectomie radiale totale
réalisée neuf ans plus tôt pour d’importantes lésions d’endométriose. Vu son jeune âge, la
patiente a bénéficié depuis lors d’un traitement substitutif de la ménopause à base
d’œstrogènes seuls. Lors de l’examen gynécologique, un nodule postérieur probablement
endométriosique de +/- 2,5 cm est détecté.
Il est décidé de procéder à une laparoscopie exploratrice assistée du robot chirurgical. De
nouveau, aucune lésion caractéristique d’endométriose n’est visualisée. Une adhésiolyse
sigmoïdo-vaginale, une urétérolyse avec libération complète de l’uretère gauche et l’exérèse
d’un nodule fibrotique sans ouverture vaginale ont été réalisés (Figure 20).
41
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 42
B. Discussion :
1. Épidémiologie :
Cullen (TS, 1920) a rapporté le premier le cas d’une patiente atteinte d’endométriose urétérale
présentant une uropathie obstructive en 1917. Depuis lors, environ 200 cas ont été décrits
dans la littérature.
2. Clinique :
La présentation clinique de l’endométriose urétérale est variable, peu spécifique et, dans la
plupart des cas, silencieuse, rendant le diagnostic préopératoire extrêmement difficile
(Seracchioli, Mabrouk, & Manuzzi, 2008). On retrouve chez environ un tiers des patientes des
symptômes tels que dysménorrhée, dyspareunie, douleur pelvienne, infertilité, dysurie,
pollakiurie, infections urinaires récurrentes ou douleurs lombaires (Stamatiou, Petrakos, &
Alevizos, 2007).
Certains symptômes peuvent néanmoins orienter vers le site d’implantation des lésions. Ainsi,
une atteinte vésicale se caractérise plus fréquemment par un syndrome mictionnel cyclique et
de la dysurie. L’urgenturie et la pollakiurie sont alors les plus fréquentes (20%), tandis que
l’hématurie cyclique est plus rare. L’atteinte urétérale est asymptomatique chez près de la
moitié des femmes et pourra causer douleurs abdominales et lombaires chez les autres.
L’atteinte rénale, si elle est symptomatique, peut également entraîner des douleurs lombaires.
L’hématurie macroscopique, considérée comme un signe d’endométriose urétérale
intrinsèque, n’est quant à elle présente que dans 13-18% des cas (Comiter, 2002).
3. Diagnostic :
Etant donné la corrélation entre la présence de larges lésions d’endométriose au niveau de la
cloison recto-vaginale et l’atteinte urétérale, l’exploration clinique demeure primordiale. Il est
recommandé de procéder à un toucher vaginal à la recherche de nodule d’endométriose dans
les culs-de-sac vaginaux postérieurs et antérieurs chez toutes les patientes souffrant de
douleurs pelviennes chroniques, de dysménorrhée ou de dyspareunie. En cas de large nodule
recto-vaginal, une exploration radiologique doit être réalisée vu le risque d’uropathie
obstructive (Nisolle, Escribano, & Squifflet, 2001).
42
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 43
Seuls, une forte suspicion clinique et des arguments iconographiques peuvent donc aider au
diagnostic précoce d’endométriose urétérale. Ainsi, une étude rapporte une suspicion
préopératoire d’endométriose urétérale chez seulement 40% des patientes (Seracchioli,
Mabrouk, & Manuzzi, 2008). Cependant, les techniques d’imagerie telles que l’échographie,
l’urographie intraveineuse, l’IRM, l’urétéroscopie et la laparoscopie ont une valeur limitée
pour déterminer avec précision l’extension de la maladie et le degré d’infiltration de la paroi
urétérale (Ghezzi, Cromi, & Bergamini, 2007). Enfin, la découverte radiologique d’une
obstruction pose la question du diagnostic différentiel des causes urologiques de sténose
intrinsèque ou extrinsèque, telles que la lithiase, une anomalie anatomique, un syndrome de
jonction, un néoplasie primitif ou métastatique, une lymphadénopathie rétropéritonéale, une
fibrose rétropéritonéale idiopathique, une séquelle chirurgicale ou un traumatisme.
La prise en charge de l’uropathie obstructive causée par l’endométriose urétérale fait donc
généralement intervenir des techniques chirurgicales telles que l’urétérolyse et la résection
segmentaire avec anastomose ou réimplantation dont le but est l’exérèse complète de
l’endométriose et de sa composante fibreuse afin de lever l’obstruction au long terme et, ainsi
de préserver la fonction rénale. La néphrectomie n’est pro- posée qu’en cas de fonction rénale
insuffisante, les possibilités de récupération après chirurgie conservatrice étant très limitées
(Ghezzi, Cromi, & Bergamini, 2007).
C. Conclusion :
L’endométriose urétérale est une pathologie rare et sévère, pouvant aboutir à une obstruction
de l’uretère, voire, à une urétérohydronéphrose avec à terme une perte fonctionnelle rénale qui
peut rester longtemps silencieuse. La symptomatologie est variable et peu spécifique, rendant
le diagnostic préopératoire difficile. De plus, les techniques d’imagerie ont une valeur limitée
pour déterminer avec précision l’extension de la maladie et le degré d’infiltration de la paroi
urétérale. Le toucher vaginal demeure primordial, à la recherche d’un nodule dans les culs-de-
sac vaginaux.
Le traitement médicamenteux est d’une efficacité limitée chez ces patientes. Le choix du
traitement chirurgical optimal est difficile. Il doit, dans tous les cas, viser à la levée de
l’obstacle, à préserver la fonction rénale et à éviter au maximum la récidive de la maladie en
pro- cédant à l’exérèse la plus complète des lésions avec une morbidité minimale. Il est
primordial de prévenir les patientes de l’importance d’un suivi rigoureux, des risques de
complications post-opératoires non négligeables et du possible nécessité d’une réintervention.
43
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 44
A. Présentation :
Observation n° 01 :
Il s´agit d´une patiente âgée de 32 ans, sans antécédents notables ; G2P2, elle a eu deux
accouchements par voie césarienne dont la dernière remonte à 2019, non connue porteuse d
´endométriose génitopélvienne ; qui a consulté pour une tuméfaction douloureuse au niveau
de la cicatrice de Pfannenstiel, évoluant depuis 6 mois (soit un délai de 10 mois suivant l
´accouchement). L´anamnèse a trouvé un caractère cataménial de la symptomatologie :
exacerbation des douleurs pendant les menstruations, sans notion de dysménorrhée, de dysurie
ni de dyspareunie. Par ailleurs la patiente rapporte l´augmentation du volume de la masse d
´une façon cyclique pendant les menstruations.
2. Démarche diagnostique :
l´échographie des parties molles a trouvé une lésion de 18 mm hétérogène hypo échogène,
située en regard du versant gauche de la cicatrice pelvienne. La tomodensitométrie (TDM)
abdominopelvienne a retrouvé une masse oblongue de 3cm, adhérente au muscle grand
droit gauche et à son aponévrose, hypo dense et mal limitée (Figure 21-A, Figure 21-B).
Figure 21: tomodensitométrie abdominopelvienne lésion pariétale au dépend du muscle grand droit : (A) coupe sagittale, (B)
coupe axiale.
44
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 45
Des biopsies n´ont pas été faites. Le diagnostic d´endométriose a été fortement évoqué
devant ce faisceau d´arguments anamnestiques, cliniques et paracliniques et la décision
était d´opérer la patiente.
3. Le traitement chirurgical :
La patiente a été opérée par une reprise sur l´ancienne cicatrice, l´exploration avait trouvé
un nodule de 3 cm incrusté dans le muscle grand droit eu une exérèse large de la masse
pariétale en emportant la partie du muscle grand droit et son aponévrose en regard de la
lésion, avec une réparation de la déhiscence pariétale par une périnéorraphie simple.
4. Diagnostic final :
L´étude anatomopathologique a confirmé le diagnostic d´endométriose pariétale en
montrant un foyer d´endométriose dans la paroi abdominale.
5. Suivi et évolution :
Les suites post opératoires immédiates étaient simples. Le suivi avec un recul de 6 mois n
´a pas détecté de récidives.
Observation n °02 :
patiente âgée de 32 ans, aux antécédents d´appendicectomie par voie de Mac Burney à l´âge
de 16 ans, G2P2; 2 accouchement par voie césarienne (pour utérus cloisonné) en 2014 et
2017, qui a présenté 4 ans avant son admission, un nodule douloureux au niveau de l´angle
gauche de la cicatrice de Pfannenstiel: elle a rapporté un fond douloureux chronique avec une
exacerbation cyclique concomitante aux menstruations, par ailleurs elle ne rapporte pas des
douleurs similaires en rapport avec la cicatrice de Mac Burney. L´interrogatoire retrouve des
dysménorrhées depuis le deuxième accouchement. Depuis quelques mois avant l´admission la
patiente rapporte une modification de la coloration de la peau en regard du nodule, devenant
bleuâtre pendant les menstruations.
2. Démarche diagnostique :
La TDM abdominale avait trouvé deux nodules de 3x2 cm et de 1x2 cm au niveau des
muscle grands droits de part et d´autre en regard de la cicatrice de Pfannenstiel, de même
densité avant et après injection de produit de contraste que celle de l´utérus évoquant des
lésions d´endométriose. Une Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) pelvienne a été
réalisée pour mieux identifier les lésions et à la recherche de lésions d´endométriose
pelvienne profonde justifiant un éventuel traitement médical. L´IRM pelvienne avait
montré un utérus cloisonné, avec présence de multiples nodules endométriosiques sur l
´ensemble de la cicatrice opératoire de la césarienne, dont un mesurant 17x 19 mm
enchâssés dans la graisse sous cutanée et dans l´épaisseur des muscles droits droit et
gauche (Figure 22).
45
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 46
3. Le traitement chirurgical :
La patiente a été opérée en reprenant l´ancienne cicatrice de Pfannenstiel, on retrouve un
nodule ayant des rapports avec l´aponévrose du muscle grand droit gauche, et un autre
nodule sous aponévrotique ayant des rapports avec les muscles grands droits à droite et s
´étendant jusqu´au pubis (Figure 23).
46
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 47
4. Diagnostic final :
L´examen anatomopathologique macroscopique révèle 2 pièces graisseuses présentant à la
coupe de très nombreux foyers hémorragiques. L´étude histologique a confirmé le
diagnostic d´endométriose pariétale avec présence de glandes bordées par un épithélium
pseudo stratifié avec présence de chorion cytogène (Figure 5A, Figure 5B).
Figure 25: Aspect histologique (HEx40), A) présence de glandes bordées par un épithélium pseudo stratifié avec présence de
chorion cytogène ; B) foyer d´endométriose au sein de la paroi abdominale
5. Suivi et évolution :
Les suites opératoires immédiates étaient simples. Le suivi avec un recul de 6 mois n´a
pas détecté de récidives.
B. Discussion :
´intéresse est encore plus rare (Patil, Kumar, & Gupta, 2014 Apr) (Emre, Akbulut, Yilmaz, &
Bozdag, 2012 Apr-Jun). La physiopathologie de l´endométriose est encore mal élucidée et
incertaine, cependant plusieurs théories ont été avancées dont on cite (Patil, Kumar, & Gupta,
2014 Apr) (Emre, Akbulut, Yilmaz, & Bozdag, 2012 Apr-Jun).
La théorie de l´implantation : décrite en 1927 par Sampson : les cellules endométriosiques
provenant du reflux du sang menstruel par les trompes vers la cavité péritonéale s´implantent
de façon ectopique. En présence d´un dysfonctionnement du système d´épuration ou en raison
de l´abondance du reflux. Les cellules infiltrent le mésothéliome des vaisseaux des tissus
envahis générant ainsi une angiogenèse.
La théorie métaplastique : selon cette théorie, les cellules de l´épithélium cœlomiques (tissu d
´origine embryologique présent au niveau du péritoine, la plèvre, le péricarde) subissent une
métaplasie en cellules endométriales, cette théorie pourrait expliquer les cas de localisation
pleurales et les cas observés chez les hommes sous traitement ostrogénique.
La théorie métastatique : elle stipule que la dissémination des cellules endométriales est
possible par voie lymphatique et vasculaire.
Dans notre contexte : l´endométriose pariétale peut être expliquée par la théorie d
´implantation parce qu´il s´agit d´est une dissémination iatrogène et involontaire des cellules
endométriales au cours d´une chirurgie abdominopelvienne. Plusieurs facteurs de risque ont
été incriminés dans la genèse de l´endométriose dont on cite l´activité génitale et toute
exposition prolongée aux œstrogènes (puberté précoce, ménopause tardive) mais aussi des
intervalles prolongés entre les grossesses. Les troubles menstruels ont été aussi incriminés :
les femmes endométriosiques ont généralement des cycles courts avec un flux abondant et
prolongé, ce qui pourrait correspondre à une exposition à un reflux menstruel abondant et plus
fréquent. Les anomalies congénitales du tractus génital sont aussi considérées comme facteur
de risque. En effet tout obstacle à l´écoulement normal du flux menstruel favorise
potentiellement le reflux. En ce qui concerne nos deux patientes, non connues porteuses d
´endométriose génitopélvienne, l´âge de diagnostic est de 32 ans chez les 2 patientes. L´âge
de la ménarche était à l´âge de 14 et 12 ans. Les cycles sont réguliers de 28 jours sans
anomalies du flux chez les deux patientes. Une malformation congénitale est présente chez l
´une des patientes (utérus cloisonné). Sur le plan clinique : la symptomatologie de l
´endométriose pariétale est essentiellement d´une masse douloureuse avec un caractère
cataménial. Ce caractère cyclique de la douleur est un élément important d´orientation mais
non indispensable pour évoquer le diagnostic. Ces signes peuvent apparaitre dans les
semaines voire des années suivant l´intervention. Chez notre patiente, l´intervalle entre l
´intervention et le début de la symptomatologie est de 16 mois pour une patiente et de 12 mois
pour l´autre (Patil, Kumar, & Gupta, 2014 Apr) (Emre, Akbulut, Yilmaz, & Bozdag, 2012
Apr-Jun). Les lésions siégeant sur les cicatrices opératoires classiquement en regard de la
cicatrice de Pfannenstiel sont en général des masses faisant en moyenne 2 cm douloureuses. Il
a été aussi décrit un changement cyclique du comportement des lésions très superficielles, à
type de saignement et de fistulisation à la peau (Patil, Kumar, & Gupta, 2014 Apr).
Chez l´une des patientes, un changement de la coloration de la peau en regard de la masse
pendant les menstruations a été noté. La localisation pariétale chez nos patientes était sur la
cicatrice de Pfannenstiel. Il est à noter que la cicatrice de Mac Burney de la 2e patiente a été
indemne d´endométriose. Les images échographiques et scannographies des endométrioses
cicatricielles sont peu spécifiques. Il s´agit soit d´aspect de collection liquidienne soit d´aspect
tissulaire. En effet l´aspect kystique/tissulaire de la lésion dépend de l´imprégnation
48
Diagnostic PositifDiagnostic Positif 49
C. Conclusion :
Les endométrioses pariétales sont rares. La localisation sur cicatrice de césarienne est la plus
fréquente. Le diagnostic peut être difficile mais doit être évoqué devant une tumeur pariétale
douloureuse et cyclique sur cicatrice gynécologique ou obstétricale. Les examens
radiologiques servent à caractériser la lésion (nombre, siège, dimensions, profondeur) et à
rechercher d´éventuels signes de maladie profonde indiquant un traitement médical après
exérèse des lésions superficielles. La chirurgie doit être large pour éviter les récidives. Le
diagnostic n´est confirmé que par l´étude anatomopathologique. Malgré que l´endométriose
pariétale obéit à la théorie d´implantation iatrogène accidentelle lors de la manipulation des
plaies en per opératoire, aucune efficacité des mesures préventives per opératoires n´ont été
encore démontrées.
49
Table des figures
Figure 1: Le cycle utérin.....................................................................................................................- 6 -
Figure 2: Les théories de la pathogénèse de l'endométriose...........................................................- 11 -
Figure 3: Lésions vésiculaire rouge avec hémorragie focale observé par laparoscopie sur la face
postérieure du ligament large..........................................................................................................- 14 -
Figure 4: Production de l'œstradiol local dans les lésions d'endométriose......................................- 15 -
Figure 5: Les Sous-types phénotypiques de l'endométriose péritonéale.........................................- 16 -
Figure 6: EPP vue sur IRM.................................................................................................................- 19 -
Figure 7: Endométriome de l'ovaire gauche.....................................................................................- 20 -
Figure 8: Adénomyose à l'hystéroscopie..........................................................................................- 21 -
Figure 9: Siège de l'adénomyose par rapport à l'utérus...................................................................- 21 -
Figure 10: Examens de première intention à la recherche d'une endométriose..............................- 22 -
Figure 11: Examens de deuxième intention à la recherche d'une endométriose.............................- 23 -
Figure 12: Endomètre de la paroi viscérale......................................................................................- 25 -
Figure 13: Vue coelioscopique vessie ouverte par le dôme.............................................................- 26 -
Figure 14: A- Coelioscopie de l'ovaire..............................................................................................- 27 -
Figure 15: B- Coelioscopie de l'endométriome de l'ovaire...............................................................- 27 -
Figure 16: Stratégie diagnostique devant des symptômes pelviens douloureux chroniques...........- 28 -
Figure 17: Urétérographie rétrograde - Lésion sténosante de l'urètre gauche avec dilatation en
amont...............................................................................................................................................- 39 -
Figure 18: Résonance magnétique (pondération T1, FatSat + Gadolinium) - rehaussement de la lésion
tissulaire au contact de l'urètre gauche (flèche) aprés injection de Gadolinium..............................- 40 -
Figure 19: Résonance magnétique (pondération T2) - lésion tissulaire hétérogène au contact de
l'urètre gauche (flèche)....................................................................................................................- 40 -
Figure 20: Urétérolyse par laparoscopie avec assistance robotisée - visualisation de l'urètre gauche
(ug) dilaté en amont d'une portion sténosée (flèche) par du tissu fibrotique, sans lésion
d'endométriose visualisée................................................................................................................- 40 -
Figure 21: tomodensitométrie abdominopelvienne lésion pariétale au dépend du muscle grand droit :
(A) coupe sagittale, (B) coupe axiale................................................................................................- 43 -
Figure 22: Coupe coronale d´une IRM pelvienne en pondération T1 séquence saturation de graisse
(FatSat) ; nodule paramédian gauche siégeant sur la cicatrice de césarienne mesurant 17x19 mm - 45
-
Figure 23: Vue per opératoire - nodule d´endométriose sur le muscle grand droit.........................- 45 -
Figure 24: : Vue per opératoire - nodule d´endométriose sur le muscle grand droit.......................- 46 -
Figure 25: Aspect histologique (HEx40), A) présence de glandes bordées par un épithélium pseudo
stratifié avec présence de chorion cytogène ; B) foyer d´endométriose au sein de la paroi abdominale
.........................................................................................................................................................- 46 -
50
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