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I

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DE MEDECINE DENTAIRE


B.P. 834 KINSHASA XI
Département de chirurgie orale et maxillo-faciale

PRISE EN CHARGE DES CELLULITES CERVICO-


FACIALES EXTENSIVES AUX CLINIQUES UNIVERSITAIRES
DE KINSHASA EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
Par
Chadrack SAMUITHUNG MONAJITA
Gradué en Sciences Bucco-Dentaires

Travail de fin d’études présenté et défendu en vue de


l’obtention du titre de Docteur en Médecine Dentaire

Directeur : Professeur Dr BOBE ALIFI LETA Paul

Année académique : 2020 – 2021


II

RESUME
Contexte : Les cellulites cervico faciales extensives sont des infections sévères.
Elles sont souvent graves et mortelles en absence de traitement rapide et précis.

Objectif : Evaluer la prise en charge des cellulites cervico faciales extensives


aux Cliniques Universitaire de Kinshasa.

Méthodes : Cette étude transversale a porté sur les dossiers des patients
présentant des cellulites cervico faciales extensives allant de janvier 2017 à
Août 2022 au Service de Chirurgie orale et maxillo-faciale des Cliniques
universitaires de Kinshasa.
Résultats : la fréquence de cellulites cervico-faciales extensives était dans
68%.La tranche d’âge comprise entre 30 à 39 ans était plus représentée 26,5% et
le sexe masculin prédominait 62,3%. Le facteur déterminant des cellulites
cervico-faciales extensives le plus important était dentaire suite à une
complication de la carie dentaire 84,9% et était favorisé par la mauvaise hygiène
45,29%. La majorité des cellulites extensives était diffusée à 92,4%. Une
antibiothérapie était utilisée dans 100%, le choix était probabiliste 94,3%, basée
sur une tri-antibiothérapie 69,8%. Le traitement de la porte d’entrée dentaire était
radicale 73,59% et l’incision drainage était faite chez 86,8%. Une bonne
évolution était observée dans 92,45% après la prise en charge.
Conclusion : la prise en charge des cellulites aigues extensives repose sur un
traitement médico-chirurgical et aussi des facteurs favorisants
Mots clés : cellulites cervico-faciale, prise en charge, drainage, antibiothérapie,
cliniques universitaires de Kinshasa.
III

SUMMARY

Context: Extensive cervico-facial cellulitis is a severe infection. They are often


serious and fatal in the absence of rapid and precise treatment.

Objective: To evaluate the management of extensive cervico-facial cellulitis at


the University Clinics of Kinshasa.

Methods: This cross-sectional study focused on the records of patients with


extensive cervico-facial cellulitis from January 2017 to August 2022 at the
Department of Oral and Maxillofacial Surgery of the University Clinics of
Kinshasa
Results: the frequency of extensive cervico-facial cellulitis was in 68%. The age
group between 30 to 39 years was more represented 26.5% and the male sex
predominated 62.3%. The most important determinant of extensive cervico-
facial cellulitis was dental following a complication of dental caries 84.9% and
was favored by poor hygiene 45.29%. The majority of extensive cellulite was
diffused at 92.4%. Antibiotic therapy was used in 100%, the choice was
probabilistic 94.3%, based on tri-antibiotic therapy 69.8%. The treatment of the
dental entrance door was radical 73.59% and the drainage incision was made in
86.8%. A good evolution was observed in 92.45% after treatment.
Conclusion: the management of extensive acute cellulite is based on medical
and surgical treatment and also on contributing factors
Conclusion: the management of extensive acute cellulitis is based on a medico-
surgical treatment by removing the factors favoring
Key words: cervico-facial cellulitis, management, drainage, antibiotic therapy,
university clinics of Kinshasa.
IV

TABLE DE MATIERE

Résumé ……………………………………………………………………... I
Summery ………………………………………………………………….. II
Table des matières ………………………………………………………… III
Epigraphe ……………………….………………………………………… VI
Dédicace …………………………………………………………………… VII
Remerciements …………………………………………………………….. VIII
Liste des abréviations …………………………………………………….. XII
Liste des tableaux …………………………………………………………. XIII
Liste des figures …………………………………………………………… XVI

Introduction ………………………………………………………………... 1
1. Contexte et justification de l’étude …………………………………... 2
2. Question de recherche ……………………………………………….. 3
3. Intérêt de l’étude ……………………………………………………... 3
4. Objectifs………………………………………………………………. 3
4.1 Objectif général ………………………………………………….. 3
4.2 Objectifs spécifiques ……………………………………………… 3

Chapitre 1. Généralités ……………………………………………………. 4


1. Définitions des termes ……………………………………………….. 5
2. Cause des cellulites ………………………………………………….. 5
2.1. Causes déterminantes …………………………………………. 5
2.2. Causes favorisantes …………………………………………… 5
3. Mécanisme …………………………………………………………… 6
3.1. Positions des dents ……………………………………………... 6
3.2. Tissu celluleux ………………………………………………… 6
3.3. Germe …………………………………………………………. 6
3.4. Voie d'entrée …………………………………………………... 6
3.5. Stade avant cellulite …………………………………………... 6
4. Physiopathologie …………………………………………………..... 7
5. Cliniques ………………………………………………….................. 7
5.1. Formes évolutives……………………………………………... 8
5.1.1. Cellulites aiguës …………………………………………… 8
a. Cellulites séreuses ……………………………………... 8
b. Cellulites suppurées ………………………..…………... 8
c. Cellulites gangréneuses ………………………………… 8
5.1.2. Cellulites subaiguës et chroniques ………………………… 8
5.2. Formes topographiques …………………………….…..……... 9
5.2.1. Cellulites circonscrites……………………………………... 9
a. Cellulites mandibulaires ………………………………... 10
V

b. Cellulites maxillaires …………………………………… 10


5.2.2. Cellulites extensives……………………………………….. 10
6. prise en charge …………………………………………………......... 11

Chapitre 2. Matériels et Méthodes ………………..……………………… 13


2.1. Type et période d’étude …………………………………………... 14
2.2. Site de l’étude ………………………………………………............…………... 14
2.3. Description des Cliniques Universitaires de Kinshasa ……………... 14
2.4. Population cible (d’étude) ……………………………...................................... 14
2.5. Critères de sélection ……………………………………...……………………. 14
2.5.1 Critère d’inclusion ……………………………………………………...... 14
2.5.2 Critère d’exclusion ……………………………...……………………... 14
2.6. Echantillonnage……………………………………...……………... 14
2.7. Paramètres d’intérêt de l’étude …………………………….............................. 15
a) Paramètres sociodémographiques ……………………………………...... 15
b) Paramètres cliniques ……………………………............................................ 15
c) Paramètres thérapeutiques …………………………………………….….... 15
d) Évolution …………………………….................................................................. 15
2.8. Logistique………………………………………………………………………….... 16
2.9. Recherche bibliographique ……………………..…………………………....... 16
2.10. Collecte de données……………………………………………………………... 16
2.11. Traitement et analyses des données…………..…………………………….. 16
2.12. Considérations éthiques………………………………………………………... 16
17
Chapitre 3 Résultats ………………………………………………………… 18
3.1 Fréquence des cellulites cervico faciale extensive aux CUK……… 19
3.2. Données sociodémographiques…………………………………… 20
3.2.1. Age et sexe ………………………………………………… 20
3.3. Données cliniques …………………………………………………. 21
3.3.1. Facteurs étiologiques ………………………………………….. 21
3.3.2. Facteurs favorisants …………………………………………….. 22
3.3.3. Formes cliniques des cellulites aigues extensives ……………. 23
3.3.4. Mode d’admission …………………………………………….. 23
3.4 Traitement ………………………………………………………… 24
3.4.1 Choix des antibiothérapies ……………………………………… 24
3.4.2 Traitement médical ………………………………………… 24
3.4.3 Traitement chirurgical ……………………………………… 25
3.5 Evolution …………………………………………………………. 25

Chapitre 4. Discussion …………………………………………………… 26


4.1. Fréquence des cellulites aigue extensives aux CUK …………..… 27
4.2. Caractéristiques sociodémographiques ………………………….. 27
4.2.1. Age et sexe …………………………………………………. 27
VI

4.3. Données cliniques ………………………………………………… 28


4.3.1. Facteurs étiologiques ………………………………………. 28
4.3.2. Facteurs favorisants …………………………………………. 28
4.3.3. Formes cliniques des cellulites extensives ……………………. 28
4.3.4. Mode d’admission …………………………………………. 29
4.4 Traitement ………………………………………………………….. 29
4.5. Evaluation …………………………………………………………. 30
Force de l’étude …………………………………………………………… 30
Faiblesse de l’étude ……………………………………….……………… 30
Conclusion ………………………………………………………………… 31
Suggestions ………………………………………………………………… 33
Bibliographie ……………………………………………………………… 34
Annexes …………………………………………………………………….. 37
VII

EPIGRAPHE

«L’honnêteté est une valeur que chaque personne doit


cultiver enfin de rendre témoignage de bien fait de l’autre
dans notre vie de chaque jour.»

Chadrack SAMUITHUNG, 2018


VII

DEDICACES

Je dédie ce travail :

A mes parents Félicien MUALULA Sam et Rose Nkusu, pour les énormes
sacrifices consentis en vue d’assurer ma croissance et mon instruction, que
Dieu vous bénisse et vous comble de ses biens faits.

A ma grande sœur GRACE KASASA IDJATU, pour avoir toujours cru en moi
et ton encouragement n’ont pas été vains, par ce mot reçoit ma
reconnaissance.

A mes amis devenus frères et sœurs pour moi, CEDRICK PHOLO, JACOB
BONYENGA, JORDY MPUTU, GRACE MOSENGE, BENIE MUSONGO,
KEREN MUSONGO ET REIKA OKITO, vous êtes une souche des personnes
rares à retrouver sous le soleil. Vous avoir à nos côtés est une des richesses
que Dieu nous a accordées.
VIII

REMERCIEMENTS

Le présent travail est l’œuvre de plusieurs personnes qui nous ont aidés
pendant son élaboration. C’est pourquoi nous ne pouvons pas mettre une
conclusion à ce travail sans pour autant penser à les remercier. C’est ainsi
que, nous tenons à remercier de loin ou de près tous ceux- là qui nous ont
apporté assistance pour la réalisation de ce travail.

Avant toute chose, nous remercions notre Dieu Tout-Puissant qui nous assiste
jours et nuits, et pour nous avoir donné l’intelligence de réussir aux épreuves
auxquelles nous étions soumis pour tester nos capacités. Nous ne sommes
pas bon, moins encore plus intelligents que ceux-là qui ne sont pas arrivés à
ce niveau mais tu nous as fait cette grâce d’y arriver.

Aux Autorités de l’Université de Kinshasa : le Recteur, Professeur Dr Jean


Marie KAYEMBE NTUMBA, le Secrétaire Général Académique, Professeur Dr
Eustache BANZA NSOMWE-A-NFUKWA, le Secrétaire Général à la
Recherche, professeur Dr Antoine TSHIMPI WOLA YABA, le Secrétaire
Général Administratif, Professeur Dr Bruno LAPIKA DIMOMFU, et
l’Administrateur du budget, Madame Yvonne DOUAGANI MASINA, pour les
efforts que vous déployez en vue d’assurer une formation de qualité à notre
alma mater.

Aux Autorités de la Faculté de Médecine, le Doyen, Professeur Dr Roger


MBUNGU MWIMBA, le Vice-Doyen chargé de l’enseignement, Professeur Dr
Andy MBANGAMA MUELA, le Vice-Doyen chargé de la recherche scientifique
et agrégation, Professeur Dr Erick KAMANGU NTAMBWE et le Secrétaire
académique, Professeur Dr Pius KABUTUTU ZAKAYI, pour l’enseignement de
qualité et l’initiation professionnelle que vous nous inculquez

Aux Autorités de la Faculté de Médecine dentaire , le Doyen, Professeur Dr


Jean Paul SEKELE IB, le Vice-Doyen chargé de l’enseignement, Professeur
Dr Jacques BOLENGE ILEBOSO, le Vice-Doyen chargé de la recherche
scientifique et agrégation, Professeur Dr Fidèle NYIMI BUSHABU et le
IX

Secrétaire académique, Professeur Dr MANSTHUMBA MILOLO, nous disons


merci pour les sacrifices que vous ne cessez de consentir pour l’avancement
du cette nouvelle faculté dont nous sommes fier d’appartenir.

Ce travail n’aurait pas été possible sans l’intervention consciente de certaines


personnes à qui nous souhaitons adresser nos sincères remerciements.

Nos remerciements sont adressés au directeur de ce travail le Professeur Dr


Paul BOBE ALIFI LETA pour avoir accepté de diriger ce mémoire malgré ses
multiples tâches et pour nous avoir encadré en bonne et due forme. Cher
Maitre, votre sens de retenue, de maîtrise de soi et d’Homme de peu des mots
nous ont vraiment marqués. Trouvez ici, l’expression de notre gratitude.

Nous remercions tous les Professeurs de la Faculté de Médecine en général


et ceux de la nouvelle faculté de médecine dentaire en particulier, notamment
Hubert NTUMBA MULUMBA, Joseph LUTULA PENE SHENDA, Florent
SONGO BAUKAKA, Philippe LINDONDO ESABISH, Pierre MUYEMBI
MWINAMINAY, Em KALALA KAZADI, Jean Marie KAYEMBE BUKAMA,
veuillez accepter l’expression de notre gratitude et le respect pour le savoir
dont nous avons bénéficié de votre part durant notre cursus.

Nos remerciements s’adressent à tous les Chefs des travaux de la faculté de


médecine dentaire : les docteurs, Pierre SOFI NDONGA KIABELUA, Ezmond
SANGWA YANDAMBWE, Félicité UTSHUDI OTSHUMBA, Gabriel BILE
BOPILI, Charly MFUTU MANA, Alain NYENGELE KAYEMBE, Pierrot
KUMPANYA NTUMBA, Nathalie KOWE DALA, Patrick SEKELE MAROB, pour
votre encadrement tant théorique que pratique.

A tous les assistants du département, d’une part, les spécialistes : les


docteurs Ediz EKOFO INGANYA, Achille PENZE NAMBUNZI, Trésor
RAMAZANI HARUNA, , Adelin Baudoin NZUDJOM FOCHE et d’autre part,
ceux en spécialisation : les docteurs Monique NSUNDILA MPOYI, Lyse
YANGA MAWETE, Grevisse BINDELE NDOMBOLO, Teddy DZARINGA
GBORO, Ralph MUZEKE AYOL, Patrick DISIDI YAKINI, Vanessa NSUELE,
X

Sylvie EPESSO EWANE, Symplot TUBANZA MULONGO, Daniel TOKEMBE


FOOCKAS, Cédric MANKONKO BENA, Justin AZIDAMA NGONZAWA,
Ursule NTUMBA KABASELE, Junior MPANOUMVITA KAPAMONA, Julia
ZINIO MABANZA, Blanchard DIAKIESE NDWENGI MASSAMBA, ainsi que
tous les nouveaux assistants junior pour la pertinence de vos remarques, le
partage d’expériences et vos conseils qui ont apporté un concours inestimable
à notre formation.

Nos remerciement à : Dr Monique NSUNDILA MPOYI, Dr Edouard


KAMIZELO, Dr Josué SADIKI, Mr Bienvenu RASHIDI et Mr Félicien
MUALULA, pour vos remarques, corrections, assistance et lecture de ce
travail, mille merci pour tous.

Nous remercions d’une manière particulière l’Honorable WIDJILOWU


NEITCHEIN SAM Martin, pour votre soutiens et encouragements pendant
tous les temps que nous avions été avec vous jusqu’à ce moment où nous
produisons le présent travail, cher oncle que le seigneur vous accorde une
très longue vie.

Nous tenons à présenter nos remerciements à mes frères et sœurs tous


confondu : Blanche WIDJILOWU, Prince WIDJILOWU, Junior WIDJI, Dear-
chérie WIDJI, Marechal Widji, Jonas ZANGOLE, Petronie MBUYI, Benjamin
MBUYI, Rienedi Felly PHUNA, Charlotte NGADI, Clarisse Naama, Clarise
IKOMBA, Carmel MBUYI, Isaac MUKEBA, Cardoso SAM pour vos soutiens et
vos encouragements.

A vous : abbé Michel Rudy, Djenny KITAMBALA, TARAH MUYA, Sarah


MUGOLI, Joyce KAMANJI, Blaise BETAMBE, Nery BONYENGA, Olga MIA
SANDA, Francis EKONDJI, Hermine LIKOMELO, Dr Henock KASONGO et
Dr Grace MASIALA vous êtes une souche des personnes rares à retrouver
sous le soleil, merci pour l’amour, la compréhension et les conseils.

Aux membres du bureau de la commission des jeunes, du groupe KIZITO-


ANUARITE, de la chorale chœur des Anges de la paroisse saint léonard, label
XI

de chirurgien-dentiste et Ten Of Kinsuka , tel un pilier, vous ne cessez jamais


de me soutenir.

Nous ne pouvons pas mettre un point de conclusion à cette page sans pourtant
penser à mes compagnons de lutte à savoir : DUEME DILEV, Glodie
KABAMBA, Grâce MATOMINA, PRISCA KABAMBA, LUDOVIC NSIMBA, si
long et pénible a été le chemin mais Dieu nous a toujours protégés et gardés
par sa grâce. Aujourd’hui plus que des collègues, vous êtes pour nous des
frères et sœurs.

A tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre dans la réalisation
du présent travail, nous leur adressons nos sentiments de gratitude.
XII

LISTE DES ABREVIATIONS

AB : Antibiotique

CCF : Cellulite cervico-faciale

CAE : Cellulite aigue extensive

COD : Cellulites d’origine dentaire

COMF : Chirurgie orale et maxillo-faciale

CUK : Cliniques universitaires de Kinshasa

FID : Foyer infectieux dentaire

MHBD : Mauvaise hygiène bucco-dentaire

SPSS : Statistical Package for Social Science

TCA : Tissu cellulo-adipeux

RDC : République démocratique du Congo

VIH : Virus de l’immunodéficience humaine

VDRSA : Vice-doyen chargé de la Recherche Scientifique et Agrégation


XIII

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I. Distribution de cas en fonction des paramètres socio-économique

Tableau II. Distribution de cas selon les facteurs etiologiques.

Tableau III. Distribution des cas en fonction des formes cliniques des
cellulites aigues extensives

Tableau IV. Distribution de cas selon les modes d’admission

Tableau V. Distribution de cas selon l’antibiothérapie

Tableau VI. Distribution de cas selon type des traitements

Tableau VII. Distribution de cas selon Type d’association médicamenteuse

Tableau VIII. Distribution de cas selon les traitements chirurgicals

Tableau IX ; Distribution de cas selon l’évolution

Tableau X. Taux de mortalité dans différent autre étude


LISTE DES FIGURES

Figure 1. Fréquence des Cellulites cervico facials aux CUK.

Figure 2. Distribution de cas selon les facteurs déterminants

Figure 3. Distribution des familles des AB le plus utilisé


I

INTRODUCTION
II

1. Contexte et justification de l’étude

Les cellulites cervico-faciales sont définies comme des infections bactériennes


des tissus cellulo-adipeux de la face et du cou qui constituent de loin la première
complication des foyers infectieux dentaires [1,2]

Elles restent encore d’observation courante de nos jours et représentent une des
urgences la plus fréquente en consultation odontostomatologie dans le pays en
voie de développement en général et particulièrement en République
Démocratique du Congo [3] (RDC).

Du point de vue clinique, il existe des cellulites circonscrites qui peuvent être
séreuses ou suppurées évolua pas loin de la dent causale mais aussi des cellulites
extensives parmi lesquelles, les cellulites diffusées qui se manifestent par une
extension progressive d’une cellulite circonscrite à cause d’un traitement
inadapté ou inexistant alors que les cellulites diffuses vraies correspondent à
une infection du tissu cellulo-graisseux qui intéresse d’emblée quelques régions
de la face. Ces dernières évoluent rapidement et sont capables de mettre le
pronostic vital en jeux d’où son caractère gravissime [4]

Bien que les cellulites extensives soient rares dans la littérature, BOBE et coll.
en 2019 à Kinshasa (RDC) ont fait état d’une augmentation des cellulites
extensives [5]

La prise en charge des cellulites extensives doit être rapide et multidisciplinaire


dans le cadre d’une collaboration entre radiologues, bactériologistes,
anesthésistes-réanimateurs, chirurgiens-dentistes, Oto-Rhino-Laryngologistes et
thoraciques. Ce traitement est basé essentiellement sur une antibiothérapie
adéquate, à forte dose associé à une incision-drainage en cas de collection
purulente puis la suppression de la cause étiologique (dent causale) [6,7]

En RDC, le travail effectué en 2014 par BOBE et coll. a montré que le taux de
réussite de prise en charge des cellulites d’origine dentaire était de 67%. [5]

Malgré l’évolution de l’hygiène bucco-dentaire, la mise en place des campagnes


de prévention, les complications des infections d’origine dentaire restent encore
nombreuses.

Dans le cadre de notre stage de fin d’étude en Médecine Dentaire, effectué dans
les établissements des soins de santé notamment l’Hôpital Militaire du Camp
Lieutenant-colonel KOKOLO et les Cliniques Universitaire de Kinshasa (CUK),
III

nous avons observé une fréquence élevée des cellulites extensives et la gravité
de leur évolution. Pour ce faire nous avons décidé de mener une étude à ce
sujet.

2. Questions de recherche

1. Quelle est la fréquence des cellulites extensives aux CUK ?


2. Quelles sont les caractéristiques sociodémographiques des cellulites
extensives ?
3. Quelles sont les causes déterminantes et favorisantes de ces cellulites ?
4. Quelles sont les caractéristiques cliniques des cellulites extensives ?
5. Quels sont le traitement proposé ?

3. Intérêt de l’étude
Le résultat sur la prise en charge des cellulites extensive pourra servir de guide
pour les autres hôpitaux d’autant plus qu’il est fait aux Cliniques Universitaires
de Kinshasa qui est la structure la plus haute dans la pyramide sanitaire de notre
pays.

4. Objectifs

4.1 Objectif général

L’objectif général de cette étude est d’évaluer la prise en charge de cellulite


cervico faciale aux Cliniques Universitaire de Kinshasa..

4.2 Objectifs spécifiques :

Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques ci-après ont été
fixés :

1. Déterminer la fréquence des cellulites cervico faciale extensive ;


2. Décrire les caractéristiques sociodémographiques et cliniques des
cellulites cervico faciale extensive ;
3. Identifier les causes favorisantes et déterminantes des cellulites cervico
faciale ;
4. Décrire les traitements .
5. Evaluer l’évolution après la prise en charge.
IV

CHAPITRE I. GENERALITES
V

Généralités

1. Définitions des termes

La cellulite cervico-faciale est une inflammation du tissu cellulo-graisseux de


la face et du cou [8]. C’est une affection rare, mais d'une extrême gravité
potentielle, mettant en jeu le pronostic vital du patient par rupture et
inondation des voies respiratoires, l’obstruction des voies aéro-digestives
supérieures, l’extension médiastinale, les complications vasculaires ou septiques
[8] ; C’est une urgence médico-chirurgicale.

La Prise en charge est l’action de prodiguer des soins à une personne


présentant des symptômes dus à une maladie ou accident. [9]

Milieu hospitalier : établissement de soins où un personnel soignant peut


prendre en charge des malades ou victimes de traumatisme trop complexe pour
être traité à domicile [9]

2. Causes des cellulites

2.1. Causes déterminantes [10] :

 Dentaire :
 Infection périapicale
 Traumatisme
 Accident d’éruption ou de desinclusion des dents de sagesse
inferieures.
 Péridentaire :
 Mortification de la pulpe dentaire
 Infection parodontale
 Pericoronarites.
 Iatrogène :
Antibiothérapie mal adaptée
Chirurgie parodontale
Traitement endodontique
Traction orthodontique non contrôlée
Certains gestes implantologie

2.2 Causes favorisantes [11] :


 La mauvaise hygiène buccodentaire
 L’âge
VI

 La grossesse
 Le diabète
 Le sida
 Le traitement immunosuppresseur.

3. Mécanismes [12]

3.1. Position des dents

La situation des apex dentaires par rapport aux tables osseuses et aux insertions
musculo aponévrotiques détermine la localisation des cellulites.

3.2. Tissu celluleux

Le tissu celluleux est compartimenté en régions par des muscles et des cloisons
musculo aponévrotiques. Celles-ci s'insèrent sur le maxillaire et la mandibule.
Ces espaces, ou loges cellulo adipeuses faciales, sont en continuité avec la
région submandibulaire puis le reste de la région cervicale ; enfin, les loges
cervicales communiquent avec les régions médiastinales. C'est en suivant ces
espaces que l'infection se propage.

3.3. Germes

Ce sont ceux qu'on retrouve habituellement dans la cavité buccale. L'infection


est donc poly microbienne, avec des germes aussi bien aérobiques
qu'anaérobiques. Les germes anaérobiques ont la propriété de produire des
enzymes protéolytiques et des gaz qui « dissèquent » le tissu conjonctif.

3.4. Voie d'entrée

Les germes gagnent les parties molles de la face à partir d'une ostéite qui s'est
constituée à partir du foyer péri apical (d'origine endodontique ou parodontale).
Non traitée ou mal traitée, une desmodontite peut donner lieu à un abcès au
travers de l'os alvéolaire et aboutir sous le périoste, formant ainsi l'abcès sous-
périoste. Lorsque le périoste est traversé, on passe de l'abcès sous-périoste à
l'abcès sous-muqueux si les racines sont courtes comme chez les enfants
(parulie). Il s'agit d'une tuméfaction tendue, fluctuante, se situant au niveau de la
table osseuse, en regard de l'apex de la dent. La douleur est fonction de la
distension des tissus mous. Des signes généraux sont possibles (fièvre).
VII

3.5. Stade avant cellulite

Avant le stade de cellulite proprement dite

On peut observer deux stades :

 Une desmodontite aiguë ou desmodontite chronique réchauffée ;


 Un abcès sous-périosté, un abcès sous-muqueux.

Non traitée ou mal traitée, une desmodontite peut donner lieu à un abcès au
travers de l’os alvéolaire et aboutir sous le périoste, formant ainsi l’abcès sous-
périosté. Lorsque le périoste est traversé, on passe de l’abcès sous-périoste à
l’abcès sous-muqueux. Très fréquent chez les enfants (parulie), il s’observe en
regard des molaires lactéales mortifiées. Il s’agit d’une tuméfaction tendue,
fluctuante, recouverte d’une muqueuse. La douleur est fonction de la distension
des tissus mous. Des signes généraux sont possibles, avec fièvre, céphalée,
asthénie. La radiographie rétro alvéolaire montre alors une ostéolyse au niveau
de l’apex de la dent causale.

4. Physiopathologie [13]

La porte d’entrée des cellulites cervico-faciales est, plus souvent, une infection
dentaire. Les cellulites développées selon ce mode ont donc la particularité
d’être des infections profondes, ayant pour origine un abcès ostéo-sous périosté,
diffusé secondairement aux tissus cellulo-graisseux de la face, mais aussi aux
tissus profonds, musculaires, des voies aérodigestives supérieures. Ce
mécanisme de diffusion explique les complications, non seulement générales,
septiques, des cellulites d’origine dentaire, mais aussi les complications
régionales, liées aux compressions d’organes de voisinage.

Si la cellulite fait souvent suite à une infection profonde et négligée d’une dent,
elle peut aussi survenir dans les suites d’un traitement dentaire, voire sur une
dent de sagesse incluse, dont l’existence même est ignorée du patient.

La prise d’anti inflammatoire non stéroïdien, enfin, volontiers prescrits ou auto-


prescrits en cas de douleurs dentaires, est un facteur prédictif de gravité des
cellulites dentaires – que le mécanisme de cette aggravation soit lié à une
diminution majeure de la douleur, masquant les signes d’évolution, ou à un rôle
favorisant de l’infection par diminution de l’immunité.

5. Clinique
VIII

La clinique s'exprime selon deux paramètres :


- L'évolution : traduit le stade de développement de l'affection et englobe les
cellulites aiguës, subaiguës et chroniques.
- La topographie : traduit le siège de l'affection et dessine sa circonscription ou
sa diffusion.14]

5.1. Formes évolutives

Il existe plusieurs formes évolutives des cellulites depuis la simple cellulite


jusqu'à la cellulite à pronostic réservé.

5.1.1. Cellulites aiguës [10]

Il existe 3 formes anatomo-pathologiques : séreuses, suppurées et gangréneuses

a) Cellulites séreuses

Les mouvements de la langue ou de la mimique sont gênés. La masse est


élastique, mobile, sa température locale est augmentée et le patient a
l’impression de percevoir à ce niveau des battements rythmés par le pouls. A
l’examen intra buccal, la muqueuse vernissée et soulevée. [15]

L’évolution se fait vers la sédation si le traitement de la dent en cause est


correct. Au contraire, l’affection peut évoluer vers la suppuration en cas de
négligence ou de thérapeutique mal conduite. [16]

b) Cellulites suppurées (stade d’abcédassions)

C’est la suite fâcheuse du stade séreux. On note [10] :

- Les signes généraux : pyrexie, asthénie, pâleur, etc.


- Les signes fonctionnels : douleurs lancinantes et irradiantes, haleine fétide,
hyper salivation, trismus (d’autant plus marqué que la dent en cause est plus
postérieure), insomnie et la déglutition augmente les douleurs.
- Les signes physiques : la tuméfaction est assez bien limitée au niveau de la
peau comme dans la bouche ; la palpation est très douloureuse et entraine un
IX

geste vif de défense de la part du patient quand on la pratique. La masse


adhère aux plans sus et sous-jacents ; elle garde le godet.

L’évolution se fait vers :


- La guérison, après incision et drainage de l’abcès au point d’élection ainsi que
le traitement de la dent causale sous antibiothérapie adéquate.
- La fistulisation spontanée qui amène un soulagement certain mais relatif

c) Cellulites gangréneuses

Elles sont rares. Dans les cellulites gangréneuses, les nécroses sont très
marquées bien que circonscrites. Les signes généraux sont importants mais non
en faveur d’une toxi-infection profonde liée à la diffusion de produits de
dégradation tissulaire et des toxines microbiennes. [17]

5.1.2. Cellulites subaiguës et chroniques

- Cellulite subaiguë : inflammation du Tissus cellulo-adipeux à évolution lente


due à de germes de virulence atténuée ou à de séquelles des cellulites de cause
non totalement supprimée.
- Cellulite chronique : est une inflammation du tissu cellulaire stabilisée n'ayant
plus tendance à la guérison ni à l'inflammation.5]
Ces deux types des cellulites sont proches cliniquement et se caractérisent par un
nodule en saillie sur la peau, arrondi, ovalaire ou polycyclique, du volume d’une
noix, aux contours imprécis, au relief irrégulier.[18]

Les téguments de recouvrement sont minces, violacés, indolores à la palpation,


sans chaleur, adhèrent à la peau mais, pris entre deux doigts, on le mobilise
légèrement sur les plans sous-jacents malgré la présence d’un cordon induré.

En effet, la lésion n’a aucune tendance à l’amélioration. Au contraire, elle évolue


de façon irréversible, sans signes généraux ni fonctionnels, par des épisodes de
réchauffement, de fistulisation ou d’association à une ostéite corticale.[18]

5.2. Formes topographiques


X

5.2.1. Cellulites circonscrites

a) Cellulites mandibulaires : qui évoluent au niveau de la région mandibulaire.


- Cellulite labiale inférieure et mentonnière
- Cellulite génienne basse
- Cellulite sous-mylohyoïdienne ou sous-mandibulaire
- Cellulite sus-mylohyoïdienne ou sublinguale
- Cellulite massétérine
- Cellulite temporale

b) Cellulites maxillaires : évoluent au niveau de la région maxillaire.


- Cellulite labiale supérieure et sous-narinaire
- Cellulite vestibulaire et jugale
- Abcès palatin sous-périosté
- Cellulite ptérygo-maxillaire

5.2.2. Cellulites extensives

Elles peuvent être soit secondaires à une cellulite circonscrite, soit diffuse
d'emblée. Par sa rapidité, elle aboutit précocement à des complications sévères.

- Cellulite diffuse d’emblée (appelé également phlegmon diffus) : est


l’inflammation diffuse du tissu cellulaire, sans aucune tendance à la
limitation.
- Cellulite diffusée : passe d’abord par une phase circonscrite.

6. Prise en charge

La prise en charge thérapeutique comporte une antibiothérapie, un traitement


chirurgical, une réanimation si nécessaire et un traitement d’origine étiologique.
XI

Les germes responsables font parties de la flore saprophyte présente dans la


cavité buccale et peuvent être retrouvés dans le sang et souvent dans le pus
prélevé par ponction [19]

L’infection est générale poly microbienne à germe anaérobique avec


prédominance de flore anaérobienne. D’où, une antibiothérapie à large spectre
est nécessaire [20]

La précocité du diagnostic et la prise en charge thérapeutique en urgence doit


être multidisciplinaire pour une bonne prise en charge.

Cette prise en charge médicochirurgicale obéit à un principe intangible, celui de


traiter une infection et simultanément d’éradiquer sa porte d’entrée souvent
d’origine dentaire [5]

Le traitement médical repose essentiellement sur une antibiothérapie


probabiliste par voie parentérale, antalgiques et des bains de bouche [21]

L’antibiothérapie n’est qu’adjuvant dans la stratégie thérapeutique après la


chirurgie car, elle permet de limiter l’extension de l’infection aux zones
périphériques et la septicémie. Elles doivent être introduites par la voie veineuse
à visé bactéricide contre les anaérobies et aérobies, synergiques et sont
administrées à fortes doses en intervalles rapprochés, variables selon les
antibiotiques et la fonction rénale du patient. Dans un second temps, elles seront
adaptées aux résultats de culture de prélèvement préopératoire. 60 à 90% des
cellulites cervicales sont poly microbienne à flore mixte aéro-anaérobique. On
retrouve principalement les streptocoques du groupe milleri, les streptocoques
pyogènes et quelque streptocoque d’orée ou à coagulasse négative et de
prévotella XI. [21]

L’association classique comprend l’Amoxicilline 100 mg/kg/jr et la


clindamycine à la dose de 600mg 4 fois par jour ou rifampicine 10mg/Kg/Jr

Le traitement repose sur l’association des antibiotiques. L’absence de


l’évolution favorable peut conduire à modifier les antibiothérapies [22]

Le traitement chirurgical comprend l’incision et drainage, jusqu’au large


débridement des tissus nécrotiques. Il est le plus souvent réalisé sous
l’anesthésie locale ou locorégionale. Ce traitement chirurgical ne doit pas se
limiter à un simple geste d’incision et drainage mais il doit permettre
l’écoulement purulent tant qu’il existe. [23]
XII

Le traitement étiologique peut être conservateur ou radicale. Ce traitement est


réalisé en générale après refroidissement de l’infection.

Le traitement conservateur est le traitement endodontique de la dent responsable


de l’infection. [24] ; alors que le traitement radical consiste à l’extraction de la
dent causale.[25]
XIII

CHAPITRE II. METHODES


XIV

2.1. Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude transversale réalisée durant la période allant de Janvier


2017 à Août 2022.

2.2. Site de l’étude

Le Service de Chirurgie orale et maxillo-faciale (COMF) des Cliniques


Universitaires de Kinshasa (CUK) a servi de site de l’étude

2.3. Description des Cliniques Universitaires de Kinshasa

Les CUK sont une formation hospitalière située dans la commune de Lemba
précisément dans le site universitaire de l’Université de Kinshasa. Cette
institution médicale a pour mission de dispenser les soins dans le cadre de santé
publique, les enseignements académiques et la recherche scientifique.
Elles représentent le niveau tertiaire du système de santé en RDC.

Le choix de cet hôpital peut se justifier par la présence d’un personnel médical
hautement qualifié capable de prendre en charge cette pathologie ainsi que
l’accessibilité aux dossiers des malades pour raison de recherche.

2.4. Population cible(d’étude)

La population cible a été constituée des dossiers médicaux des patients souffrant
des cellulites cervico faciale.

2.5. Critères de sélection

2.5.1 Critère d’inclusion

Ont été inclus dans l’étude :

Tous les dossiers des patients consultés pour cellulite cervico faciale aux CUK
durant la période allant de janvier 2017 à Août 2022

2.5.2 Critère d’exclusion

Ont été exclus :

 Les patients dont les dossiers cliniques étaient inexploitables.

2.6. Echantillonnage
XV

Pour cette étude, nous avons utilisé un échantillon de convenance constitué de


dossiers des patients souffrant des cellulites cervico faciale durant la période
d’étude.

2.7. Paramètres d’intérêt de l’étude

Les paramètres d’intérêt retenus pour cette étude étaient les suivants :

a) Paramètres sociodémographiques :
 Age :
L’âge était déterminé par rapport à la date de naissance jusqu’au jour de
consultation
 Sexe :
Le sexe était retenu par rapport au genre du patient (masculin ou
féminin).

b) Paramètres cliniques :
 Forme évolutives
 Formes topographique
 Etiologie
 les facteurs déterminants
 Les facteurs favorisants
 La porte d’entrée

c) Paramètres thérapeutiques :

 Traitement médical :
Le traitement médical était constitué d’Antibiothérapie, corticothérapie et
autre
Dans notre travail nous exploiterons l’aspect Antibiothérapie et
chirurgical.
 Traitement chirurgical.
Le traitement chirurgical compte à lui était constitué de l’incision-
drainage suivi du traitement de la porte d’entrée

d) Évolution
 Bien
XVI

L’évolution est définie bonne si le patient est complément guéri.


 mauvaise
L’évolution est définie mauvaise si le patient perd la vie pendant la prise
en charge.

2.8. Logistique

Les outils utilisés pour collecter les données étaient les suivants :

▪ Une fiche d’enquête (en annexe) ;


▪ Les dossiers médicaux des patients ;
▪ Un équipement informatique constitué d’un ordinateur et d’une clé USB ;
▪ Les papiers duplicateurs et un stylo.

2.9 Recherche bibliographique

Elle a été effectuée en se basant sur les articles publiés sur les cellulites cervico
faciale, les articles issus de la bibliothèque de la faculté de médecine de
l’université de Kinshasa, Medline, Pub med, science direct, clinique key en
utilisant les mots clés suivants : Cellulites d’origine dentaire, cellulites
extensive, faciale, AINS, prise en charge, antibiothérapie, drainage…

2.10. Collecte de données

Les données ont été collectées à partir des dossiers des patients souffrant des
cellulites cervico-faciale et ensuite retranscrites sur une fiche d’enquête ad hoc.

2.11. Traitement et analyses des données

Les données recueillies ont été saisies et enregistrées sur l’ordinateur de marque
Samsung en utilisant le logiciel Word 201O. Le logiciel Microsoft Excel 2010 a
permis de faire les analyses statistiques. Les résultats ont été présentés sous
forme des tableaux et figures.

2.12. Considérations éthiques


XVII

L’étude réalisée avait préalablement reçu l’approbation des autorités


compétentes.

Elle était basée sur les dossiers des malades, par conséquent n’impliquait pas
directement la participation physique des patients.
XVIII

CHAPITRE III. Résultats


XIX

Les résultats obtenus au cours de la présente étude se présentent de la manière


suivante :

3.1 La fréquence des cellulites cervico faciale extensive aux CUK

La présente figure indique que la fréquence des cellulites cervico faciale


extensive avec 68%

32%

circonscrite
68% extensive

Forme 1 : la fréquence des cellulites extensives aux CUK


XX

3.2. Données sociodémographiques

3.2.1. Age et sexe

Tableau I. Distribution des cas selon en fonction des paramètres sociaux


démographiques.

Facteur sociodémographique Effectifs (n=(53) %

Distribution d’Age 53 100%


01 à 09 1 1,9
10 à 19 4 7,5
20 à 29 13 24,6
30 à 39 14 26,5
40 à 49 6 11,3
50 à 59 4 7,5
60 à 69 6 11,3
70 et Plus de 70 5 9,4

Distribution de sexe 53 100%


Masculin 33 62,3
Féminin 20 37,7

Le tableau I montre que la tranche d’âge de 30 à 39 ans était la plus affectée par
la cellulite aigue extensive soit 26,5% avec les extrêmes d’âge est de 09 ans et
78 ans. On note également une prédominance de sexe masculin dans 62,3%.
XXI

3.3. Données cliniques


3.3.1. Facteurs étiologiques

Tableau II. Distribution des cas selon les facteurs étiologiques

Facteurs Déterminants Effectifs (n=53) %


 Dentaire 45 84,9%
Complications de la carie dentaire 45 84,9
Traumatisme dentaire - -
 Péridentaire - -
Infection parodontale - -
Accident d’éruption - -
 Thérapeutique 8 15,1%
Extraction dentaire 8 15,1
Traitement Endo - -

Le présent tableau indique le facteur déterminant le plus rencontré était dentaire


suite aux complications de la carie dentaire dans 84,9%.
XXII

3.3.2. Facteurs favorisants

Les facteurs sont indiqués à la figure 2. Il ressort de cette figure que la mauvaise
hygiène buccodentaire (45,29%) suivi de l’automédication aux AINS (28,31%)
était les causes favorisant les plus rencontrés.

immunodepression 1

diabete 2

tabagisme 5

tradithérapie 6

AINS 15

Mauvaise HBD 24

0 5 10 15 20 25 30

Nombre

Figure 2. Distribution de cas selon les facteurs favorisant


XXIII

3.3.3. Formes cliniques des cellulites aigues extensives

Tableau III. Distribution des cas en fonction des formes cliniques des
cellulites aigues extensives

Forme extensive Effectifs (n=53) %


53 100
Diffusée 49 92,4
Diffuse 4 7,6

Le tableau III montre que l’examen la forme extensive aigue diffusée est la plus
dominante 92,4% en faveur de cellulites extensives diffuses 7,6%.

3.3.4. Mode d’admission

Tableau IV. Distribution de cas selon les modes d’admission

Mode d’admission Effectifs (n=53) %

Ambulatoire 4 7,6
Hospitalisation 49 92,4

Il ressort du présent tableau que 92,4% des patients ont été suivis en
hospitalisation.
XXIV

3.4 Traitement

3.4.1 Choix des antibiothérapies

Tableau V. Distribution de cas selon l’antibiothérapie

Antibiothérapie Effectif (n=53) %


Choix des ATB 53 100
Probabiliste 48 94, 3
Antibiogramme 5 5,7

Le tableau V indique que le choix d’antibiothérapie était probabiliste dans


94,3% de cas.

3.4.2 Traitement médical

Tableau VI. Distribution de cas selon le traitement médical

Traitement médical Effectifs (n=53) 100%


Bi-antibiothérapie 16 30,18
b-lactame+ imidazole 7 (13,20)
macrolide + imidazole 5 (9,43)
macrolide + céphalosporine 1 (1,88)
céphalosporine +imidazole 3 (5,67)

Tri-antibiothérapie 37 69,82
B-lactame+ macrolide + imidazole 21 (39,62)
b-lactame + aminoside + imidazole 11 (20,76)
macrolide + céphalosporine + imidazole 5 (9,44)

Il ressort du présent tableau que la tri-antibiothérapie était le traitement médical


le plus rencontré (69,82%), l’association des molécules B-lactame + macrolide +
imidazole était la plus utilisée (39,62%).
XXV

3.4.3 Traitement chirurgical


Tableau VIII : Traitement de porte d’entrée et d’incision-drainage

Traitement chirurgical Effectif (n=53) %


Traitement radical de la 53 100
porte d’entrée
Oui 39 73,59
Non 14 26,41

Incision-drainage 53 100
Oui 46 86,8
Non 7 13,2

Ce tableau montre que 73,59% leurs portes d’entrée ont été soignées et 86,8%
ont subi l’incision-drainage.

3.5 Evolution

Tableau IX : distribution de cas selon l’évolution

Evolution Effectif (N=53) Pourcentage %


53 100
Bonne 49 92,45
Mauvaise 4 7,55

Total 53 100

Le tableau IX indique que 92,45% des patients prisent en charge ont eu une
bonne évolution après traitement mais nous déplorons le décès de 7,55% au
cours de notre étude.
XXVI

CHAPITRE Iv. Discussions


XXVII

L’objectif poursuivi dans la présente étude était d’ évaluer la prise en charge des
cellulites cervico faciale extensives aux Cliniques Universitaires de Kinshasa de
janvier 2017 à Août 2022. Les résultats obtenus dans cette
étude suscitent quelques commentaires :

4.1. La fréquence des cellulites aigue extensives aux CUK

Dans notre travail la fréquence des cellulites aigues extensives était de 68%

Cette fréquence à chiffre élevé pourrait se justifier par le fait que la majorité des
cellulites aigues circonscrites sont prises en charge dans le centre périphérique
ou un chirurgien-dentiste peut agir sans difficulté et devant les complications de
la forme grave sont référés aux CUK.

4.2. Caractéristiques sociodémographiques

4.2.1. Age et sexe

La tranche d’âge la plus touchée par les CAE était de 30 à 39 ans avec 26,5% de
prédominance masculin avec 62,3%. Ces résultats sont en accord avec plusieurs
études menées en Afrique qui stipule que le 2è et 3è décade sont le plus exposé
[26].

En ce qui concerne l’âge cette situation pourrait se justifier par la négligence des
adultes jeunes pour qui les soins dentaires ne constituent pas une priorité au
profit des diverses préoccupations essentielles pour la vie ainsi que la survenue
fréquente des accidents d’évolution des dents de sagesse à cette période de la vie
tandis que pour le sexe, la prédominance masculine pourrait se justifier par la
consommation de l’alcool ou du tabagisme.

4.3. Données cliniques


XXVIII

4.3.1. Facteurs étiologiques

Notre étude révèle que les facteurs déterminants étaient dentaires suite à une
complication de la carie de 84,9%. Ce résultat concorde avec les analyses dans
la série des Njifou au cameroum en 2014 [27] 69% ou encore dans le travail de
Safia et all [28] au Maroc en 2016 84,6%. cette prédominance peut se justifier
par le fait que la carie dentaire est la pathologie bucco-dentaire la plus fréquente
(29). Cependant, une carie dentaire négligée ou mal traitée peut évoluer vers la
formation d’une infection péri apicale qui pourra aboutir à une cellulite [27]

4.3.2. Facteurs favorisants

Pour nous, une mauvaise hygiène bucco-dentaire est la principale cause


favorisante rencontrée dans 45,29%, suivie de prise des AINS 28,31%.

Ce résultat concorde avec l’étude menée par Naima LKADI en 2011 au Maroc
pour qui trente-cinq patients avaient un mauvais état bucco-dentaire soit 70%
[30]

Celle-ci pourrait s’expliquer par le fait que [31] :

 La MHBD serait due à l’ignorance et la négligence des soins dentaires


par des personnes cellulitiques.
 Les AINS pris en monothérapie augmenteraient la virulence des germes
ainsi que leur prolifération.

4.3.3. Forme clinique des cellulites extensives

Dans notre travail, la forme extensive diffusée est la plus élevée avec 92,4% par
rapport à la forme diffuse.

Ce chiffre élevé peut être justifié par l’évolution de la forme circonscrite vers la
forme diffusée à l’absence d’une prise en charge.

4.3.4. Mode d’admission


XXIX

Dans notre travail, 49 patients soit 92,4% ont été hospitalisés.

Cela s’explique par le bilan de gravité, la fragilité sur le plan immunitaire, les
signes accompagnateurs (dysphagie, dyspnée) ; on peut redouter une obstruction
des voies aériennes et la crainte d’un sepsis. En outre cette prise en charge est
souvent multidisciplinaire d’où l’importance de le garder pour suivre de près
l’évolution.

4.4. Traitement

Le présent travail a montré que l’antibiotique de choix était probabiliste 94,3 %.


Ce résultat concorde avec l’étude réalisée par Abdoulaye Thiégoum Amidou
[32]. Cela peut se justifier par l’urgence de la pathologie, le moyen financier de
la famille du patient pour faire l’antibiogramme

Le présent travail montre que la majorité de patients ont reçu une tri-
antibiothérapie 69,8% ont reçu une Tri-antibiothérapie constituée d’un b-
lactame, macrolide et un imidazole. Ce résultat concorde avec le recherche
effectué par Ayoubi AE ou le traitement était constitué plus d’un b-lactame,
aminoside et un imidazole. [33]. Il pourrait se justifier par la gravité de la
pathologie et les risques qui peuvent en découler ne sachant pas le germe
responsable

Le présent travail montre que 73,59% des patients ont reçu un traitement de la
porte d’entrée dentaire et 86,8% ont subi l’incision-drainage.

Ce résultat se justifie dans la littérature qui stipule que la meilleure prise en


charge est médico-chirurgicale, il en est de même dans l’étude menée par
Abdoulaye Thiégoum qui fait état de 88% des patients qui ont subi un traitement
chirurgical. [32]

4.5. Evolution
XXX

L’évolution dans notre série a été favorable chez 92,45% des cas, et défavorable
chez 7,55%. Ce résultat peut se justifier par le fait que les cellulites extensives
demeurent des infections potentiellement mortelles, mais un diagnostic précoce
et une intervention chirurgicale rapide, ainsi que la reconnaissance précoce des
complications possibles et des comorbidités, aident à diminuer la mortalité et la
morbidité offrant ainsi un meilleur pronostic.

FORCE DE L’ETUDE

A notre connaissance, il n’existe pas accès des travaux publiés consacrés à


l’étude des prises en charge des cellulites extensives en milieu hospitalier. La
présente étude peut servir de guide thérapeutique, épidémiologique pour une
prise en charge de cette pathologie dans notre pays la RDC.

LIMITES DE L’ETUDE

Cette étude présente quelques limites, à savoir :

 L’absence de certaines variables d’intérêt sur les dossiers médicaux des


patients ne nous a pas permis d’avoir un grand échantillon ;
 Les dossiers médicaux des patients étaient mal tenus.
 Perte de certains dossiers antérieurs dans les archives ;
 Le manque d’ordre dans le classement ;
 La tenue incomplète des dossiers
XXXI

Conclusion
XXXII

Au terme de cette étude sur la Prise en charge des cellulites cervico-faciales


extensives aux Cliniques Universitaires de Kinshasa en RDC, nous pouvons
conclure de la manière suivante :

- La fréquence des cellulites aigues extensives est la plus élevée aux CUK ;
- Les patients âgés de 31 à 40 ans sont les plus atteints avec une
prédominance de sexe masculin ;
- La principale étiologie de ces cellulites est dentaire suite à une mauvaise
hygiène buccodentaire qui en est le principal facteur favorisant ;
- La forme extensive diffusée est la plus fréquentes ;
- Le traitement repose sur l’antibiothérapie et l’incision-drainage de l’infection;
- l’évolution étant bonne dans la plus part de cas.
XXXIII

SUGGESTIONS

Au regard de ce qui précède, les suggestions suivantes ont été formulées :

1. Au Département d’Odonto-Stomatologie des Cliniques Universitaires de


Kinshasa :

 Bien classer les dossiers des patients car ils peuvent servir dans le cadre
de recherche scientifique.

2. Aux Chirurgiens-dentistes de :

 bien remplir les fiches de consultation ;


 prévenir la survenue des Cellulites en générale et extensive en particulier
en sensibilisant la population sur les différentes mesures prophylactiques
de la carie dentaire (motivation à l’hygiène bucco-dentaire, réduction des
sucreries et grignotages en dehors de repas, un check-up régulier, etc.).
 organiser des séminaires, des séances de renforcement des capacités des
médecins œuvrant en dehors du Cliniques pour la prise en charge des
malades

3. Aux Patients de :

 respecter les principes d’hygiène bucco-dentaire avec un brossage


biquotidien ;
 recourir au Médecin dentiste en cas des problèmes dentaires ;
 éviter l’automédication.
XXXIV

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31. NZUDJOM Adelin. Cellulites d’origine dentaire dans les communautés
de Kinshasa (RDC) : épidémiologie, clinique et facteur associes :mémoire
de spécialisation 2021, page 41
32. Abdoulaye thiégoum amidou : cellulites cervico-faciales d’origine
dentaire : profil épidemiologique au service de stomatologie et chirurgie
maxillo faciale du chu-cnos: mémoire de fin de cycle : 2020
33. Ayoubi AE et All. Cellulites cervico faciale diffuses d’origine dentaire à
propos de 60 cas. Med buccale chir buccale 2009 ;15(3) : 127-35
XXXVII

Annexe

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