Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
Université de Bamako
JURY
Chapitre II : Objectifs…………………………………………………………….11
Chapitre V : Résultats………………………………………………………….....54
Chapitre VI : Commentaires et discussions……………………………………...59
Chapitre VII : Conclusion et suggestions…………………………………….....62
Chapitre VIII : Références…………………………………………………….67
Chapitre IX : Annexes…………………………………………………..…....78
Cher maître
Cher Maître
Cher Maître
Cher Maître
L’infection par le VIH est une infection rétrovirale chronique persistante, acquise par
la voie sexuelle, sanguine ou par la transmission de la mère à l’enfant encore appelée
transmission verticale au cours de la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement ; qui
induit de façon progressive et après un nombre très variable d’années d’évolution un
déficit profond de l’immunité cellulaire responsable de complications
infectieuses et tumorales majeures qui constituent le sida [1].
L’infection à VIH est avant tout sexuellement transmise. Les études
épidémiologiques par catégories d’exposition montrent que l’acquisition du VIH lors
des rapports sexuels représente un pourcentage minimal de 50 à 60% des cas dans la
plupart des pays développés et 90% des cas dans la plupart des pays en voie de
développement [1].
Ainsi, la transmission sexuelle du VIH est plus fréquente à travers le monde
que les autres modes de transmission (sanguine et materno- fœtale).
Les infections sexuellement transmissibles (IST) et l’infection VIH sont
étroitement liées. Les IST sont de bons marqueurs épidémiologiques de l’extension
du VIH. Le sida s’est répandu de manière plus importante dans les populations ayant
une sexualité à risque et dans les pays où la prévention des IST et l’information sur
les IST étaient le moins bien organisées [1].
B- Contexte et justification:
Sur la base d’études relatives aux IST et au VIH/ Sida à travers le monde, il est
apparu clairement que certains sous groupes de la population tels que les femmes
libres et les routiers sont à risque élevé d’infection et peuvent donc jouer un rôle
prépondérant dans la propagation du VIH et des IST au sein de la population, ce
qu’on appelle en santé publique les points majeurs de risque d’induction du VIH [4].
1- Infection à VIH :
L’infection par le VIH est une infection rétrovirale chronique persistante acquise
par la voie sexuelle, sanguine ou par la transmission de la mère à l’enfant ou
transmission verticale (grossesse, accouchement et allaitement) qui induit de façon
progressive et après un nombre très variable d’années d’évolution un déficit profond
de l’immunité cellulaire responsable de complication infectieuses et tumorales
majeures qui constituent le sida [6].
Phase de séroconversion : (Primo infection) : baisse de CD4, augmentation de
la charge virale et production des anticorps anti VIH, dure de 3 à 6 mois,
signes cliniques mineurs.
Phase asymptomatique : séropositivité
CD4 augmentent et se stabilisent, la charge virale baisse et se stabilise, le nombre
d’AC élevé, dure de 6 mois à 10 ans. Pas de signes cliniques.
Phase sida : baisse de la défense immunitaire
Baisse des Ac, baisse des CD4, augmentation de la CV, dure de 2 à 3 ans. Présence
de signes cliniques.
La définition du sida est plus ou moins un outil épidémiologique à usage collectif
qu’une référence clinique utile correspondant à une maladie au niveau individuel.
La nouvelle définition adoptée aux Etats-Unis d’Amérique intègre le chiffre de
Lymphocyte CD4 inférieur à 200/mm3 [6].
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nombre de personnes vivant avec le VIH
Dans ce tableau, les fourchettes autour des estimations définissent les limites
dans lesquelles se situent les chiffres mêmes, sur la base des meilleures informations
disponibles.
- in utero, dans les semaines précédant l’accouchement, dans un tiers des cas, au
moment de l’accouchement dans deux tiers des cas.
- La période de l’allaitement présente également un risque d’infection pour
l’enfant, estimé entre 5 et 7%. Le taux de transmission maternofoetale du
VIH1, en l’absence de thérapeutiques est de l’ordre de 20%, et ce quelque soit
le mode de contamination de la mère.
6.1- Epidémiologie :
Selon l’OMS il y aurait 250 millions de cas IST par ans [8]. Le risque de
contracter une gonococcie par des rapports sexuels vaginaux avec une personne
contaminée est de 30 à 40% pour un homme sain et de 50 à 80% pour une femme
saine. La gonococcie est la principale cause d’urétrite chez l’homme dans les pays en
voie de développement, le risque de contracter une conjonctivite purulente chez un
nouveau né dont la mère est infectée par des gonocoques est de 30 à 40% s’il n’y a
pas de chimioprophylaxie. Elle se complique en Kératite dans 10 à 20% des cas dont
bon nombre entraînent une cécité.
La prévalence des infections génitales à chlamydioe chez les femmes enceintes en
milieu urbain varie de 6,3 à 13% en Afrique.
Thèse de médecine Moussa Aliou Badra CAMARA 21
La prévalence des sérologies de la syphilis positives chez les femmes enceintes
en milieu urbain africain est de 0,9-17,5% et 50% font des complications
(avortement, prématurité, mort du nouveau-né). La syphilis congénitale atteint 25 à
75% des enfants en cas d’infection de la mère [8].
Le chancre mou est surtout répandu en Afrique et en Asie (20 à 60% des ulcérations
génitales), particulièrement dans les milieux défavorisés et chez les prostituées.
La prévalence des rétrécissements urétraux après une urétrite est de 3% et celle
des épididymites au cours des urétrites varie de 1 à 10%.
L’incidence annuelle des salpingites en Afrique chez les femmes des villes âgées de
15 à 45 ans est de 1 à 3%. 20 à 40% des cas sont dus aux gonocoques et 20 à 50% au
chlamydia. Les femmes ayant une gonococcie ou une chlamydiose, 5 à 10% font une
salpingite. La moitié des cas survient durant la grossesse.
L’incidence annuelle des occlusions tubaires bilatérales chez les femmes d’Afrique
noire varie de 0,3 à 1,5%. Le risque de stérilité est de 15% après un épisode de
salpingite, 20% après 2 épisodes et 50% après 3 épisodes [8].
Signes mineurs :
- Toux persistante
- Dermatite purigineuse généralisée
- Candidose oropharyngie
- Infections banales récidivantes (otites, pharyngites….)
- Infection à VIH confirmée chez la mère
- Lymphoadénopathie
- Infection maternelle à VIH confirmée
Tableau II :
Les différents stades d’évolution du sida selon le nombre de lymphocytes CD4
Catégories cliniques
Nombre de lymphocytes A B C
CD4 + Asymptomatique Symptomatique Sida
primo-infection ou sans critères A ou
LGP C
> 500/mm3 ≥ 29% A1 B1 C1
> 200-499/mm3 ≥ 14-28% A2 B2 C2
200/mm3 <14% A3 B3 C3
La diarrhée est l’un des symptômes les plus fréquents du sida en zone tropicale.
Elle est souvent cholériforme avec un volume liquidien pouvant aller jusqu’à 15 litres
par jour ou faite de quelques selles liquides, continue ou marquée par des rémissions
spontanées.
Les causes peuvent être :
- parasitaires et l’étiologie est souvent une isosporose ou une cryptosporidiose.
Elles constituent les principales infections responsables des diarrhées en milieu
tropical ;
- bactérienne et les germes incriminés sont les salmonelles, les shigelles, le
campylobacter.
- Virale souvent dus au virus herpès simplex et le cytomégalovirus.
D’autres causes interviennent exceptionnellement, les mycoses, les tumeurs et
d’autres diarrhées sont sans étiologie retrouvées.
Thèse de médecine Moussa Aliou Badra CAMARA 30
Parmi les atteintes oesophagiennes, la candidose oesophagienne est particulièrement
fréquente au cours de l’infection A VIH en zone tropicale.
Elle se manifeste par une dysphagie et des douleurs rétro sternales. Lorsque associé à
cette symptomatologie existe une candidose orale, le diagnostic de candidose
oesophagienne peut être cliniquement porté. Et cette affection doit être traitée
energiquement car elle entrave l’alimentation et aggrave l’état de dénutrition des
malades.
Les différents germes responsables des infections disséminées (Mycobacteruim
atypique, cryptocoque, histoplasma) peuvent être détectés dans le foie à l’examen
direct.
Malgré les multiples recherches engagées, aucune ne permet une guérison complète
de l’infection. Les thérapies mises au point en ce jour ne permettent que de limiter
l’immuno dépression du sujet infecté de façon à éviter les infections opportunistes et
donc lui permettre de vivre avec son infection. Elle tendent à concevoir l’infection du
VIH/sida comme une maladie chronologique à prise en charge au long cours et
surtout pas une fatalité.
Ces médicaments sont appelés des antirétroviraux essentiellement virustatiques
agissant par inhibition enzymatique.
2 - Principes :
C’est un traitement à vie, qui nécessite une excellente observance de la part des
patients et un suivi intensif de la part des personnels soignants.
Le traitement antirétroviral est une trithérapie associant généralement deux
inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) à un inhibiteur non
nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) ou à un inhibiteur de
protéase (IP).
Les combinaisons thérapeutiques fixes doivent être privilégiées pour favoriser
l’observance et diminuer le coût de la prise en charge pour les pays.
les molécules utilisées doivent figurer sur la liste des médicaments essentiels
du Mali et seront nécessairement pré-qualifiées par OMS (organisation
mondiale de la santé).
- Indication du traitement :
Parmi les chauffeurs, 52,96% ont plus de 30 ans alors que 67,10% des apprentis
chauffeur ont moins de 21 ans.
Plus de 70% des chauffeurs et apprentis chauffeur sont non scolarisés ou n’ont pas
dépassé le niveau primaire.
Parmi les chauffeurs, 71,05% sont mariés alors que seulement 4,60% des apprentis
chauffeurs sont mariés.
Thèse de médecine Moussa Aliou Badra CAMARA 44
B- Connaissances :
Tous les chauffeurs et apprentis chauffeur ont entendu parler du sida ; 97,37% des
chauffeurs et 93,42% des apprentis chauffeur ont entendu parler d’IST.
Plus de 90% des chauffeurs et apprentis chauffeur pensent qu’une personne peut faire
quelque chose pour éviter le sida,
Plus de 95% des chauffeurs et 99% des apprentis chauffeur pensent qu’une personne
peut faire quelque chose pour éviter les IST.
Parmi les voies de transmission du VIH, la plus citée est celle sexuelle par 83,89%
des chauffeurs et 77,63% des apprentis chauffeur.
Les moyens de prévention les plus cités par les chauffeurs sont respectivement
l’abstinence avec 91,44% pour le sida et 96,71% pour les IST suivi du port de
condom 87,82% pour le sida et 94,08 pour les IST.
Le moyen de prévention le plus cité par les apprentis chauffeur est l’abstinence
respectivement 85,8% pour le sida et 93,1% pour les IST suivi par le port de condom
avec 84,2 pour le sida et 91,7% pour les IST.
Plus de 83% des chauffeurs et 87% des apprentis chauffeur trouvent qu’une personne
en bonne santé apparente peut être porteuse du VIH, tandis que plus de 92% des
chauffeurs et 86% des apprentis chauffeurs pensent qu’une personne en bonne santé
apparente peut porter en lui une IST.
Seulement 26,9% des chauffeurs savent que le VIH peut se transmettre de la mère à
son enfant pendant la grossesse alors que 21,7% des apprentis chauffeur pense de
même.
Plus de 65% des chauffeurs et de 35% des apprentis chauffeur pensent que le virus
du sida peut se transmettre de la mère à son enfant au cours de l’accouchement.
Plus de 74% des chauffeurs et 53 % des apprentis chauffeurs pensent que le virus du
sida peut se transmettre de la mère à son enfant au cours de l’allaitement.
Seulement 26,64% des chauffeurs et 21,05% des apprentis chauffeur savent que le
traitement ARV et le dépistage du VIH/Sida sont gratuits au Mali.
Plus de 56% des chauffeurs et 66% des apprentis chauffeur ne savent pas qu’une IST
peut favoriser la transmission du VIH/Sida.
Tableau XVII :
Répartition des chauffeurs et des apprentis chauffeur selon leur connaissance d’un
endroit où se procurer un condom.
Plus de 99% des chauffeurs et 96% des apprentis chauffeur savent où se procurer un
condom.
Tableau XVIII :
Répartition des chauffeurs et apprentis chauffeur sur les types d’endroit où se
procurer du condom.
Autres : CSREF, auprès des personnels de santé, ONG oeuvrant dans le domaine de
la santé (JIGUI, SOUTRA SO).
Ont cité le CSRef, ONG jigui, soutra so et centre l’éveil comme lieu de dépistage du
VIH/Sida plus de 63% des chauffeurs et 66% des apprentis chauffeur.
C- Attitudes et pratiques :
Plus de 79% des chauffeurs et 80% des apprentis chauffeur pensent qu’il est
admissible de parler de sida à la radio.
Plus de 97% des chauffeurs et 94% des apprentis chauffeur pensent qu’il est
admissible de parler de sida à la télé.
Tableau XXII : Répartition des chauffeurs et apprentis chauffeur selon qu’il soit
admissible ou non de parler de sida à l‘école.
Plus de 97% des chauffeurs et 94% des apprentis chauffeur pensent qu’il est
admissible de parler de sida à la télé.
Plus d’apprentis que de chauffeurs sont désireux de faire le test de dépistage, 53,3%
des apprentis chauffeurs contre 48,4% des chauffeurs.
Tableau XXV : Répartition des chauffeurs et apprentis chauffeur selon leur âge au
moment de leur premier rapport.
Moins de 1/3 des chauffeurs ont déclaré avoir leur premier rapport sexuel avant 15
ans tandis que près de 3/4 des apprentis chauffeur disent avoir eu leur premier rapport
avant 15 ans.
Plus de 58% des chauffeurs et 50% des apprentis chauffeur ont utilisé le condom lors
du dernier rapport sexuel avec une autre personne.
Ont eu leur dernier rapport sexuel avec leur femme 73,3% des chauffeurs tandis que
52,6% des apprentis chauffeur ont eu le leur avec leur petite amie.
Ont utilisés le condom lors de leur dernier rapport sexuel pour éviter une IST et le
VIH/ Sida, 83,5% des chauffeurs et 87,5% des apprentis chauffeurs.
Dans cette étude, on retient que les connaissances des routiers sur les IST-
VIH/SIDA sont bonnes pour une grande partie de la population cible mais elle garde
toujours de nombreux comportements à risques.
Quant à la relation IST-VIH/SIDA, 73% des chauffeurs et 81% des apprentis
chauffeur ignoraient qu’une IST peut prédisposer à une infection à VIH faute d’avoir
des renseignements nécessaires sur les IST.
Les attitudes sont compréhensives sur le plan du partage de l’information dans les
médias dans la mesure où 80% des chauffeurs et 94% des apprentis pensent qu’il faut
parler de sida dans les médias en cas de séropositivité.
Sur le plan des pratiques, les résultats de l’étude montre que plus de 36% des
chauffeurs ont eu des relations sexuelles extraconjugales au cours des 6 derniers mois
tant disque plus de 52% des apprentis ont eu les leurs avec leur petite amie.
2- Suggestions :
Au terme de cette étude, les recommandations suivantes sont proposées et
s’adressent respectivement aux :
a- Ministre de la santé :
- Promouvoir une collaboration et l’échange des études entre les différents
intervenants sur le sida en mettant à leur disposition les moyens nécessaires
- Renforcer les recherches sur le VIH en mettant un accent particulier sur les IST
Prendre en compte les recommandations et les conclusions lors des journées de
plaidoyers.
b- Ministre des transports :
Doter sa cellule sectorielle de lutte contre le sida pour une plus grande
sensibilisation à l’endroit des chauffeurs et apprentis chauffeur pour dépistage
volontaire.
7- KATLAMA C.
Manifestations neurologiques au cours de l’infection à VIH aspect en zone tropicale,
ELLIPSES-AUPELF ed, Paris, 1989.
9 - ONUSIDA.
Mobilité des populations et sida. Genève (Suisse) 2004: 15-17
10- OMS-INITIATIVES.
VIH-SIDA et infections sexuellement transmissibles. Sécurité et éfficacité des
traitements anti rétroviraux chez l’adulte plus particulièrement en situation de
ressources limitées. Rapport d’étude, 4èm ed, Genève, 2005.
11- ONUSIDA/OMS
5ème Rapport sur l’épidémie mondial du SIDA en Décembre 2006.
17- ONUSIDA
(Groupe de référence) sur les estimations, modèles et projections.
Improving parameter, and epidemic classification. Report of a meting of the
UNAIDS Réference Group on Estimates, Modelling and Projections, Prague,
Czeck Republic, 29 November-01 December 2006.
http:// data.unaids.org/pub/Report/2007/2006 Prague_report_en.pdf.
19- NUSIDA.
Sida et infection par le VIH : information à l’usage des fonctionnaires des
Nations-Unies et de leur famille. Genève (Suisse) 2004 : 23
20- P. LE HOANG.
Manifestations oculaires au cours de l’infection du VIH /SIDA : Aspect en zone
tropicale, ELLIPSES-AUPELF ed, Paris, 1999.
23 - PNLS.
Surveillances épidémiologiques du VIH au Mali de 2000 à 2007. Bamako (Mali)
2007 : 4-5
25- PSI.
Analyse de données du réseau des centres « Eveil » Décembre 2001- Septembre
2004 : 7
26 - RAPPORT DELFRAISSY
Suivi du contrôle des prisons par les élus en France en
ligne http://www.prison.eu.org/article.php3 consulté le 31 Aout 2008
27 - SFPS, USAID.
Etes-vous exposez au risque d’une infection due au VIH ou d’une IST? 2003: 20-27
A- sociodémographique Caractéristique:
I. Date de l’entretien
II. Arrêt de régulation
III. Age en année
IV. Sexe M F
V. Niveau d’instruction
M D C V
VII. Résidence
VIII. Profession
Chauffeur Apprenti
chauffeur
IX. Date de début de la profession
X. Numéro d’immatriculation
XIII. Est- il possible qu’une personne apparemment en bonne santé ait en fait une IST ?
Oui :……..1 Non :………..2 NSP :……....3
14- Savez-vous qu’une personne atteint d’une IST peut facilement contracter le
VIH ?
Oui :………..1 Non :……….2
NSP :………3
XVI. Le virus qui cause le sida peut –il être transmis de la mère à l’enfant ?
- Durant la grossesse ?
Oui :……..1 Non :………..2 NSP :……....3
- Durant l’accouchement ?
Oui :……..1 Non :………..2 NSP :……....3
- Durant l’allaitement ?
Oui :……..1 Non :………..2 NSP :……....3
Thèse de médecine Moussa Aliou Badra CAMARA 72
XVII. Comment peut-on reconnaître un patient séropositif ?
Toux chronique……..………………………..1
Perte de poids ………………………..2
Dépistage seulement ………………………..3
Diarrhée liquidienne ………………………..4
Autres (à préciser) ………………………..5
XIX. Savez-vous que le dépistage du virus du sida et le traiteraient ARV sont gratuits au
Mali ?
Oui :……..1 Non :………..2 NSP :……....3
XXI. Y’a-t-il quelque chose qu’une personne peut faire pour éviter de contracter le virus
qui cause le sida ? les germes qui causent une IST ?
Sida : Oui :……..1 Non :………..2 NSP :…………3
XXIII. Connaissez-vous un endroit où l’on peut se procurer des condoms ? Si oui indiquer
le quel ?
Pharmacie ………………………..1
Clinique ………………………..2
Boutique ………………………..3
Autres (à préciser) ………………………..4
1- Avez-vous déjà parlé des moyens d’éviter de contracter le virus du sida avec votre
(vos) épouse (s) avec qui vous vivez ?
Oui :……..1 Non :………..2
3- Si un enseignant à le virus du sida, mais ne paraît pas malade, doit- il lui permit à
enseigner à l’école ?
5- Est-ce qu’on devrait éduquer les enfants âgés de 12 à 16 ans sur l’utilisation du
condom pour éviter de contracter le sida et les IST VIH ?
Oui :……..1 Non :………..2 NSP :……....3
2- La dernière fois que vous avez eu des rapports sexuels, un condom a-t-il été
utilisé ?
Oui :……..1 Non :………..2
3- Quelle est la raison pour laquelle vous avez utilisé un condom à cette occasion ?
Eviter IST/VIH/SIDA ………………………..1
Eviter une grossesse ………………………..2
Simple curiosité ………………………..3
NSP ………………………..4
Autres (à préciser) ………………………..5
4- quelle est votre relation avec la personne avec qui vous avez eu vos derniers
rapports sexuels ?
Femme ………………………..1
Petite amie ………………………..2
Fiancée ………………………..3
Rencontre ………………………..4
Occasionnelle ………………………..5
Professionnelle de sexe ………………………..6
Autre à (préciser) ………………………..7
5- Au cours des 6 derniers mois, avez-vous eu des rapports sexuels avec autres
personnes ?
Oui :……..1 Non :………..2
6- En tout avec combien de femmes différentes avez-vous eu des rapports sexuels au
cours des 6 derniers mois ?
Nombre de partenaire………………..1 NSP………………………2
Thèse de médecine Moussa Aliou Badra CAMARA 76
Fiche signalétique
Nom : Camara
Prénom : Moussa Aliou Badra
Titre : Connaissances, attitudes et pratiques des routiers (chauffeurs et
apprentis chauffeur) sur les IST-VIH /SIDA dans la commune urbaine de
Niono.
Année de soutenance : le 29 / 06 / 2009
Ville de soutenance : Bamako
Pays d’origine : Mali
Secteur d’intérêt : Santé publique
Lieu de dépôt : Bibliothèque FMPOS
Malgré leur connaissance sur les IST et le VIH/SIDA, les chauffeurs et apprentis
chauffeur ont des comportements à risque très élevé. Ainsi 73,35% des apprentis ont
eu leur premier rapport sexuel avant l’âge de 15 ans et 49,12% d’entre eux n’ont pas
porté de condom lors de leur dernier rapport sexuel.
Avec plus de 5 partenaires différents, 6,25% des chauffeurs et 9,55% des apprentis
ont eu des rapports sexuels au cours des 6 derniers mois, 26% des chauffeurs et 73%
des apprentis ont eu leur dernier rapport sexuel avec une autre personne que leur
femme.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couverte d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
JE LE JURE !